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2. (1690) Journal d’un voyage fait aux Indes Orientales (tome 1)

C’est que nous avons fait une friponnerie de concert, dont pourtant le distributeur des vivres ignore le fin. […] On dit qu’on le voit de quarante lieues lorsque le temps est fin et clair ; il ne peut pas l’être plus qu’il l’est. […] Cette grave où l’on met pied à terre est un sable fort fin, à peu près comme celui d’Étampes. […] Nous avons couché sur des nattes très fines, à la manière des Portugais : cela est frais, et très propre ; et dans la chaleur cela est très commode. […] Ces saignées ne font que l’affaiblir et me donnent de bien tristes pressentiments de la fin de sa maladie.

3. (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Des Ronais, et de Mademoiselle Dupuis. »

Il était d’émail parfaitement bien travaillé, d’une miniature fine, et parfaitement ressemblant ; il y avait un rang de perles autour en dedans, et un autre autour du miroir. […] Vous ne connaissez pas les filles, elles sont plus fines que vous ne pensez, et se réservent des ressources que le plus fin de tous les hommes ne pourrait pas prévoir. […] C’était la fin ordinaire de nos conversations, et c’était à quoi il ne répondait qu’en changeant de propos, ou en disant qu’il n’y avait rien de pressé. […] À quelle fin se promettre à deux en même temps ? […] Je vous aurai en mon particulier, reprit-elle, celle d’avoir achevé de me déterminer à me jeter dans un convent avant la fin de la semaine.

4. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XXXVIII. De l’arrivée du duc de Médoc, et de la mort touchante de Deshayes. »

C’était Deshayes, qui se sentant proche de sa fin, avait voulu se réconcilier avec Silvie, et lui demander pardon de tout ce qu’il avait fait contre elle ; en un mot, lui faire une réparation entière. […] Sa tante lui avoua que croyant bien faire, et ignorant les sujets qu’elle avait de fuir Deshayes, c’était elle qui l’avait averti du chemin qu’elle prenait, et qu’elle lui avait écrit pendant qu’elle parlait à l’abbesse du couvent où elle avait voulu entrer, qu’enfin elle lui avait écrit de Toulouse même qu’elles partaient pour Madrid ; mais qu’elle ne s’en repentait point, puisqu’en cela elle n’avait fait que lui procurer le moyen de faire une fin plus belle que celle que ses actions pouvaient lui attirer.

5. (1691) Journal d’un voyage fait aux Indes Orientales (tome 2)

Ils sont aussi fins que les plus beaux chevaux d’Espagne. […] Ce baril est de deux cents livres pesant de poudre bien fine & de chasse. […] Enfin, on en dit une : il y assista ; mais, quelle fut sa surprise quand il vit sa libertine communier à la fin de cette messe ! […] Je vis dans une cabane un corps couché sur le dos tout de son long, sur une natte assez fine, couvert, à l’exception du visage, d’une toile de coton fort fine & fort blanche ; il me parut âgé de quelque cinquante-cinq ans. […] Ce sont des pots d’une terre sigillée & grasse, extrêmement fine & rouge.

6. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LIV. Départ de la compagnie. Comment Sancho fit taire le curé. Aventures diverses arrivées à cet infortuné chevalier. »

Les Français, les Espagnols et ces nouveaux venus, qui n’avaient point paru aux yeux de nos aventuriers, tinrent conseil sur ce qu’ils avaient à faire pour parvenir aux fins qu’ils s’étaient proposées. […] Don Quichotte qui avait entendu que Parafaragaramus avait dit que dans quatre jours il délivrerait Dulcinée d’enchantement, était dans l’impatience de voir la fin du terme ; mais comme on n’avait pas encore tout préparé, il fallut malgré lui qu’il attendît. […] Don Quichotte répondit pour tous deux, que des gens de leur profession devaient toujours être en état de mettre à fin les aventures, et que peut-être l’enchanteur Freston était là autour, qui ne cherchait qu’à leur faire pièce.

7. (1691) Journal du voyage des Indes orientales (à monsieur Raymond)

Cette grave n’est que sable fort fin à peu près comme celui d’Etampes. […] Je vous dirai à la fin le régal que nous avons fait. […] A la fin de la messe notre aumônier le R. […] Nous arriverons s’il plaît à Dieu à Amzuam à la fin de nos rafraîchissements. […] C’était peu d’avoir des malades, la mort s’en mêle à la fin.

8. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre LI. Le jaloux trompé »

Quoique cette prudente femme eût pris toutes les précautions possibles pour s’accommoder au caprice de son mari, et qu’elle eût beaucoup sur le cœur les soupçons qu’il avait conçus d’elle à l’occasion des laquais, des valets, et du jardinier, elle tint néanmoins bon, et ne découvrit son malheur à personne ; et pour toujours sauver la réputation de son indigne époux, elle prit tout sur elle-même ; mais à la fin il l’obligea de faire une chose si indigne d’elle, que cela lui donna occasion de commencer à le mépriser, et de faire éclater à la honte de son mari la chimère extravagante qu’il s’était formée dans l’esprit. […] Elle en conta de toutes sortes de manières sur le chapitre des extravagances de Sotain ; si bien que cet homme se trouva à la fin perdu de réputation, et devint la fable et la risée de toute la province, où l’on aime assez à gloser sur autrui, surtout dans le canton. […] La fine Italienne s’offrit à le tirer de peine ; il la prit au mot, et lui confia le cadenas rompu pour servir de modèle, avec tout l’argent qu’elle voulut.

9. (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur de Jussy, et de Mademoiselle Fenouil. »

Je lui dis que c’était là le vrai moyen de me conduire à une fin infâme. […] On savait l’âge de Mademoiselle Fenouil ; et entre plusieurs autres choses, il fut prononcé qu’elle serait remise entre les mains de ses parents, ou dans un couvent à leur choix jusques à sa majorité, et moi banni de France pendant sept ans du jour de ma sortie ; et la fin de mon ban cadrait juste à quinze jours près au temps que les lois permettent à une fille de disposer d’elle. […] Eh bien, Madame lui dit-il, ai-je gain de cause à la fin ?

10. (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Des Frans et de Silvie. »

Vous n’étiez pas mal ensemble, reprit ma mère en riant, fourbe à fourbe ; mais elle plus fine que vous, vous dupait. […] Je crains bien qu’à la fin leur patience ne s’épuise aussi bien que la mienne. […] m’écriai-je en la voyant partir, se peut-il qu’un amour autrefois si tendre et si passionné, ait une fin si funeste ! […] Que j’étais rongé d’un chagrin qui me suivrait partout, et que j’en allais chercher la fin avec celle de ma vie. […] La suite de l’Histoire de Silvie est plus bas vers la fin de celle de Mr.

11. (1721) Mémoires

Après son refus le cardinal s’adressa au comte de Soissons, mais s’y prit d’une manière plus fine. […] Il aimait à boire, c’était son unique défaut ; du reste l’esprit le plus fin, le plus solide et le mieux sensé qu’on pût voir. […] A la fin le commis perdit patience et lui dit : Eh bien ! […] Mon père mourut en 1681, et quelque querelle que j’eus vers la fin de la même année m’obligeant de quitter Paris, ma famille m’en chercha un prétexte honnête. […] Nous sommes à la fin pressés De vous faire notre peinture.

12. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XXXIX. Du grand projet que forma le duc de Médoc, et dans lequel Don Quichotte entra avec plus de joie que Sancho. »

Le duc ne manqua pas d’envoyer le lendemain chercher le lieutenant avec ordre d’amener main-forte ; il envoya encore quérir plusieurs gens de justice pour voir tout d’un coup la fin de l’aventure.

13. (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur de Terny, et de Mademoiselle de Bernay. »

Ses yeux trop peu recueillis pour un couvent, et qui me paraissaient aller à la petite guerre, un air fin et éveillé, des manières dissipées, tout cela me mit en colère de voir si peu de disposition au parti qu’on la forçait de prendre. […] Nous aurions bien voulu y rester quelque temps ; mais le Roi ne nous consulta pas ; nous eûmes ordre de partir dès la fin de janvier, temps mal propre pour faire la guerre ; mais le Roi qui ne se ménageait pas plus que le moindre volontaire, avait insensiblement désaccoutumé les troupes d’attendre la saison ; il fallut donc se résoudre à partir. […] J’espérais qu’il en mourrait, je demandais tous les jours à Dieu la fin de sa vie.

14. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LXI. Comment Don Quichotte et Sancho sortirent du château pour s’en retourner chez eux ; de ce qui leur arriva sur la route. Mort de Don Quichotte ; et ce qui s’ensuivit. »

Il était dans cette disposition lorsqu’un matin Sancho à la sortie de l’office où le maître d’hôtel l’avait bien régalé, vint le trouver dans sa chambre avec sa gaie humeur, et lui dit en entrant : Bonjour, Seigneur Don Quichotte, je viens de mettre à fin une aventure qui m’a bien fait du plaisir, et ce qui m’en plaît davantage, c’est que je n’ai pas besoin de charpie.

15. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLVIII. Du combat de Don Quichotte contre Sancho, et quelle en fut la fin. »

Du combat de Don Quichotte contre Sancho, et quelle en fut la fin.

16. (1713) Les illustres Françaises « Préface. »

Comme je n’ai interrompu le récit d’aucune, n’ayant voulu laisser au lecteur aucune impatience de trouver la fin d’un récit, après en avoir vu le commencement, il y a eu des gens qui ont trouvé mauvais que j’aie reculé la justification de Silvie, jusques à ce que Dupuis racontât ses aventures.

17. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XXXV. Du tour ridicule et malin que fit Parafaragaramus au chevalier Sancho, et des événements tristes qui le suivirent. »

Pour résoudre ce doute il consulta la bouteille dont le glouglou mit fin à son inquiétude ; il était assis sur une chaise fort haute ; il s’endormit la tête et les bras appuyés sur la table.

18. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLI. Don Quichotte et Sancho s’arment pour aller combattre les brigands. Ces deux chevaliers font des actions de valeur inouïes. »

. —  Non, non, dit Don Quichotte, il faut voir la fin de l’aventure.

19. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLVI. Pourquoi Sancho perdit ses armes enchantées, et du terrible combat qu’il eut à soutenir pour les recouvrer. »

Ce devait être là la fin du combat, et l’officier allait céder la victoire, n’ayant pas ordre d’en faire davantage ; mais Sancho ne lui donna pas le temps de parler, et comme il avait le dessus, il commença à travailler sur lui à coups de poing le mieux qu’il put, faute d’autres armes, son bâton lui étant échappé dès sa première chute.

20. (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Des Prez, et de Mademoiselle de l’Épine. »

Elle devint grosse vers la fin de septembre ; elle me le dit, je n’en fus pas fâché ; cela était naturel. […] Elle me dit qu’elle avait été surprise de la hauteur dont j’avais parlé à sa mère, mais qu’à la fin elle avait connu que j’avais pris le bon parti, puisque tout en avait mieux été. […] Elle vit une jeune femme, belle comme un ange, fort bien vêtue, tirant à sa fin. […] Voilà, poursuivit-il, tout baigné de larmes, voilà, ma chère femme, la fin de notre amour, et la perte que je regretterai éternellement.

21. (1713) Les illustres Françaises « Les Illustres Françaises. Histoires Véritables. »

J’avoue, poursuivit-il, que ses austérités peuvent avoir usé sa vie ; mais du moins la fin n’en a point été avancée par aucun secours étranger.

22. (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur de Contamine, et d’Angélique. »

Il est à propos de vous dire qu’elle était magnifiquement vêtue, toute en broderie d’or, collier, croix de diamants, boucles, bagues, pendants d’oreilles, agrafes, rien n’y manquait, et tout fin. Les dentelles les plus fines et les plus belles que Contamine avait pu trouver, rien n’y était épargné, c’était un présent qu’il lui avait fait aux étrennes. […] Il faut que vous espériez qu’à la fin elle y succombera.

23. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLVII. Suites agréables de la victoire remportée par le chevalier Sancho, et du projet que forma Don Quichotte pour le faire repentir de son indiscrétion. »

Il voulait par là le taxer sur ce qu’il avait dit de la beauté de la comtesse, sans en excepter Dulcinée ; mais Sancho n’avait pas l’esprit assez fin pour s’imaginer une chose à quoi il ne croyait pas que son maître songeât, c’est pourquoi il lui répondit selon son sens : Ma foi, Monsieur, j’avoue que ma main et ma langue vont trop vite, mais il faut que le renard meure dans sa peau, à moins qu’on ne l’écorche en vie, et puis il ne peut sortir d’un sac que ce qu’on y a mis.

24. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LVIII. Des tristes et agréables choses que Parafaragaramus apprit au chevalier de la Manche. »

Don Quichotte trouva dans sa revue trois habits complets et superbes, du linge très beau et très fin, une grande bourse dans laquelle il y avait cinq cents pistoles d’or et pour plus de dix mille écus de vaisselle d’argent, mais il ne trouva point ses armes.

25. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLIX. Repas magique. Apparition d’un nouvel enchanteur. Défi fait à Don Quichotte, et ce qui s’ensuivit. »

Sancho ne sachant à la fin comment accorder cet enchantement de Dulcinée avec ce qu’il avait fait, se figura que c’était lui-même qui s’était trompé, et que Dulcinée était véritablement enchantée ; et la plus forte raison qu’il avait pour le croire, était que Parafaragaramus était trop honnête enchanteur pour lui en avoir parlé à lui-même si ce n’avait pas été une vérité.

26. (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Dupuis, et de Madame de Londé. »

Mon père mourut vers la fin de juillet, et moi abandonné à ma bonne foi, je passai l’hiver à Paris avec des vagabonds, qui tout aussi bien que moi ne valaient pas grand-chose. […] Je le trouvai auprès de sa belle, mangeant son pain à la fumée, pendant qu’elle, plus fine que lui, tirait à l’essentiel. […] Une honnête femme retire toujours à la fin son mari de ses égarements et de son libertinage. […] Pour préparation nous ne parlâmes à table que de l’éternité, du peu de fonds qu’on doit faire sur la vie, des quatre fins de l’homme, et de tout ce qu’un pareil sujet tire après lui.

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