Cela me persuadait qu’on ne m’écrivait rien que de vrai. […] Il écrivit, je pris du papier et une plume, et pendant qu’il écrivait à Rome, j’écrivis à Silvie. […] Écris l’adresse, lui dis-je. […] Dans ce dessein je lui écrivis que je serais bientôt à Paris. […] Je l’écrivis à ma mère, qui approuva ma résolution.
Elle me donna la lettre qu’elle avait écrite, qui fut pour son frère un galimatias. […] Je vais passer tout ce temps-là uniquement occupée de vous ; écrivez-moi le plus souvent que vous pourrez. […] Je ne pris que le temps d’écrire à Clémence un mot, me remettant à lui écrire de plus loin ce qui s’était passé. […] J’écrivis de là à Clémence, et à des parents que j’avais qui sollicitaient ma grâce. […] Je vous écris celle-ci, Monsieur, sans espérance de réponse.
Au lieu d’une lettre que j’espérais, je ne trouvai qu’un billet de deux lignes, qu’elle m’écrivait pour me faire excuse de ne m’avoir point tenu parole, sa mère ne l’ayant point quittée. […] Je lui écrivis plusieurs fois ; elle me renvoya mes lettres cachetées sans les lire. […] Il est vrai que je me sentais une espèce de confusion de lui dire de bouche ce que je voulais qu’il sût, et étant persuadée que le papier ne rougissait pas, je me fis un vrai plaisir de lui écrire, pour lui découvrir tout mon cœur. […] Dès le lendemain que Sainville avait dû recevoir cette lettre, la baronne entra dans ma chambre, où je feignais d’être malade, pour m’épargner la honte de paraître si tôt devant lui, après lui en avoir tant écrit. […] Vous promîtes de lui écrire, et lui dîtes l’endroit où vous mettriez votre lettre, et vous le fîtes sortir par la même chambre où était Deshayes, que vous n’aperçûtes point tant à cause de l’obscurité, que parce qu’il s’était caché sous le rideau du lit.
Mais comment peut-elle vous écrire, puisqu’elle est morte, poursuivis-je, à ce que tout le monde dit ? […] Je ne pus pas même en tirer un mot d’écrit. […] Je la trouvai résolue à tout événement, elle avait déjà écrit ce billet-ci. […] À peine eus-je achevé d’écrire, que j’entendis le carrosse arrêter à la porte. […] J’ai su que sa mère avait emporté un billet qu’elle avait écrit.
Les mots écrits autour étaient ceux-ci. […] Pourquoi vous écrit-elle ? […] Je lui ai écrit coup sur coup ; il m’a renvoyé toutes mes lettres sans les lire. […] Je n’ai qu’à lui dire ce que je lui ai plusieurs fois écrit. […] Elle a voulu vous instruire de tout et de bouche et par écrit.
Je vous écris sur les neuf heures du matin, les voiles carguées sans avancer. […] J’écris le matin, je vous dirai demain ce qui en est ou ce qui m’en aura paru. […] Vous écrirai-je toujours quelque chose de funeste ? […] Quand j’y serai, je vous en écrirai plus amplement. […] Ceux qui vendent à crédit savent écrire.
Hurtain, et j’écrivis à M. […] Je leur écrivis que le même M. de Combes nous avait dit, à M. […] J’en suis de même : je ne sais combien j’en écrirai par la suite ; toujours suis-je certain que je n’écrirai rien dont je ne sois persuadé. […] Le commandeur a écrit toute la journée. […] C’est qu’il n’est point descendu dans ce fond de cale, qu’il a écrit comme bon lui a semblé, sans daigner seulement s’instruire s’il écrivait vrai.
Je me serais bien dispensé d’écrire toutes ces saletés, qui me font horreur à moi-même ; mais j’ai résolu d’écrire tout ce que j’apprendrais de certain. […] Il était écrit que je m’en mêlerais. […] Ceux qui vendent à crédit savent écrire. […] J’écrirai demain là-dessus : cela fait partie de notre conversation. […] Martin qui parle) la vérité de ce que j’en ai plusieurs fois écrit à feu M.
Je ne m’étonne pas de ne vous voir pas demander de ses nouvelles, vous en savez de plus certaines que nous : cependant vous ne nous avez point empêchés de porter nos conjectures jusqu’à la vérité, par une lettre qu’elle lui écrivit environ six mois après son départ et le vôtre. Silvie a écrit à Gallouin, reprit Des Frans tout surpris ! […] Oui répondit Dupuis, elle lui a écrit ; mais que cette lettre ne vous fasse aucune peine, Gallouin s’est rendu capucin, et outre cela il est mort. […] Silvie la lui écrivait de son convent, et lui mandait qu’elle avait pris ce parti, sans l’instruire du lieu. Quoi, interrompit encore Des Frans, joignant les deux mains, Silvie a encore été assez perfide pour écrire à Gallouin qu’elle était religieuse !
Plusieurs évêques lui ont fait des remontrances par écrit. […] Ils ne seront assurément pas du goût de ces pères, mais je n’écris pas pour leur plaire ni mentir, j’écris pour dire la vérité. […] Il en écrivit à M. […] Je lui répétai les choses telles que je viens de les écrire. […] Tavernier a écrit ce qu’ils ont fait au Japon, et j’écrirai, moi, ce qu’ils ont fait à Siam lorsque nous en avons été chassés.
Son esprit est aisé, ses expressions sont vives et naturelles ; elle a la mémoire heureuse ; elle écrit juste et bien ; elle fait même quelquefois des vers. […] J’obligeai les gens de l’ambassadeur d’écrire à mes parents que j’étais mort. […] Cependant pour ne pas laisser Mademoiselle Fenouil dans cette croyance, je lui écrivis de ma main tout ce qui en était. […] Le bruit de ma mort se répandit ; mes parents écrivirent tout droit à son Excellence pour en être plus assurés. […] J’ai écrit à ma maîtresse tout ce que j’ai fait ; elle a tout approuvé.
Justin s’apercevant enfin des dissipations de son épouse, résolut d’en découvrir le sujet, et la surprit un jour qu’elle écrivait une lettre. […] Il la prit, mais n’y ayant point de nom, elle eut la présence d’esprit de prendre tout d’un coup son parti, et de dire qu’elle écrivait à un parent. […] Il résolut de ne point du tout quitter son beau-père, et écrivit chez lui qu’on ne l’attendît point à dîner, ni même à souper, ayant des affaires qui le retiendraient chez Cléon toute la journée. […] Il la mit dans un couvent où elle est restée plus de dix-huit mois à demander pardon au ciel des désordres de sa vie, et à le prier de fléchir l’esprit de son mari, à qui elle écrivait très souvent. […] Cléon ne prit que le temps d’écrire à la Supérieure de ce couvent qu’ils partaient, et de quelle manière elle devait la faire sortir pour qu’elle vînt les trouver dans l’hôtellerie qu’il leur indiqua.
Vous savez écrire, reprit-elle, je ne refuserai pas vos lettres. […] Il ne resta qu’un moment avec elle, et retourna chez lui dans le dessein d’écrire à Angélique ce qu’il avait voulu lui dire. […] À peine fut-il jour qu’elle envoya son laquais lui chercher un carrosse propre, et écrivit ce billet à votre commère. […] Je ne puis écrire davantage. […] Elle écrivit à Mademoiselle Dupuis le billet que Contamine lui avait demandé.
On s’y opposa, et on se contenta de l’obliger d’écrire à sa femme de venir et d’amener sa fille. […] Don Quichotte écrivit au curé pour tous après avoir écrit pour Sancho. […] La duchesse à qui son frère avait écrit avait trouvé dans son paquet une lettre adressée à la marquise, qu’elle lui donna ; et celle-ci qui la reconnut pour être de son époux la lut avec empressement. Elle y trouva la confirmation de son départ pour l’Espagne avec bien des civilités et des remerciements pour la duchesse de Médoc des bons traitements qu’il avait reçus du vice-roi son frère, depuis qu’elle avait eu la bonté de lui écrire en sa faveur.
J’avertis les curieux qui voudront déterrer les noms de mes héros, et de mes héroïnes, qu’ils prendront une peine fort inutile, et que je ne sais pas moi-même quels ils étaient, ou quels ils sont ; ceci n’étant que des histoires différentes que j’ai entendu raconter en différents temps, et que j’ai mises par écrit à mes heures perdues. […] Si j’avais écrit des fables, j’aurais été maître des incidents que j’aurais tournés comme j’aurais voulu ; mais ce sont des vérités qui ont leurs règles toutes contraires à celles des romans. J’ai écrit comme j’aurais parlé à mes amis dans un style purement naturel et familier ; néanmoins j’espère qu’il n’écorchera pas les oreilles délicates, et qu’il n’ennuiera pas le lecteur.
Mais si vous n’en croyez ni mes serments ni mes paroles, croyez-en tout ce qu’il vous plaira de me faire écrire. […] J’écrivis tout ce qu’elle voulut, et après qu’elle fut satisfaite, je me satisfis. […] Ne m’avez-vous pas par là ôté les moyens de vous écrire, et de vous faire savoir ce qui m’arrivait ? […] J’envoyai chercher un de ces hommes qui écrivent sous les charniers des Saints-Innocents. […] La lettre que je lui avais écrite, la copie de la promesse que je lui avais envoyée, et la lettre qu’on écrivait à Alaix ne lui laissèrent plus douter qu’il ne fût tout à fait instruit : je voudrais bien savoir quels étaient alors ses sentiments.
— Pardi, dit Sancho, ce diable-là tient un registre bien exact de ce que je fais ; c’est peut-être lui qui écrit ma vie. […] Le pauvre diable croyait bien encore cette fois-là être quitte de toutes ces persécutions, mais un autre démon l’entreprit en lui disant : N’as-tu pas entendu lire par ton maître ce qui est écrit au-dessus de la porte du palais de Merlin, et qui conduit à celui de Pluton où tu es ? […] Les voilà toutes écrites, poursuivit-il en lui montrant un gros livre ; mais comme le temps me presse, je ne t’en citerai qu’une, parce qu’elle est grave et qu’elle était contre les intérêts de ton bon maître et bienfacteur, et contre la princesse Dulcinée, qui a été privée par ta négligence de la consolation qu’elle aurait eue et qu’elle attendait de recevoir des nouvelles de son chevalier : fus-tu seulement la chercher ?
Leur mariage était regardé et cité comme le modèle d’une union parfaite sur laquelle le Ciel s’épuisait en bénédictions ; tout y prospérait, et si le mari, par son indiscrétion, n’en eût point troublé la tranquillité, cela aurait toujours continué par la tendresse, la complaisance et le respect de sa femme pour lui ; mais il était écrit que cet homme deviendrait malheureux par sa faute. […] Sotain fut assez fou pour s’imaginer que sa femme était devenue amoureuse de quelqu’un, et que c’était l’Italienne seule qui lui rompait en visière : dans cette injuste prévention il la traita avec des termes infâmes et le plus injurieux mépris, et en sortant d’auprès d’elle il emmena la fausse Italienne qu’il questionna sur la conduite de sa femme, sur tout ce qu’elle avait fait pendant son absence, et sur ses occupations ordinaires dans sa chambre ; si elle n’avait point écrit, si elle n’avait point sorti, et enfin il s’en fit rendre un compte exact. Julia ne lui dit rien que d’avantageux, et l’assura que depuis qu’il était parti elle ne l’avait point quittée de vue, qu’elle avait tous les soirs fermé leur porte en dedans aux verrous et à double tour, qu’elle en avait ôté la clef, qu’elle n’avait ni écrit, ni parlé à qui que ce fût de dehors, et en un mot, qu’elle ne s’était point aperçue qu’elle eût aucun commerce avec personne ; mais qu’elle ne savait point aussi par quel endroit elle avait pu mériter sa haine, d’autant moins qu’elle avait fait son possible pour s’en faire aimer ; que tout ce qu’elle en pouvait croire était que son assiduité commençait à lui déplaire. […] Ces quatre jours devaient être employés à se faire leurs adieux, et à tâcher de découvrir quelque moyen pour se donner de leurs nouvelles l’un à l’autre ; et c’était à quoi il trouvait mille difficultés, parce que Célénie ne pouvait parler à qui que ce fût de dehors, et qu’il ne lui était pas permis d’écrire.
Elle avait en effet écrit au vice-roi, dont elle était sœur ; et comme ils s’étaient toujours parfaitement aimés, elle ne doutait pas qu’il ne fît en sa faveur tout ce qu’il pourrait faire pour le marquis, puisque outre la tendresse de frère, il était de son intérêt de ménager une sœur qui était extrêmement riche, et qui n’avait point d’enfants ; aussi fit-il tout ce qui dépendait de lui, et à la réception de cette lettre le marquis eut tout lieu de se louer de sa générosité, et n’eut plus besoin du crédit du prince de Melphe. Il le manda à la marquise son épouse, mais elle ne reçut pas sa lettre sitôt que le duc de Médoc reçut des nouvelles de ceux du Conseil de Madrid, auxquels il avait écrit.
Voici un livre où toute ta destinée est écrite ; je viens de faire en sorte de l’avoir de Pluton, à qui le destin a bien voulu le prêter. […] Tel est l’ordre du destin que voilà écrit dans mon livre.
On lui demanda à quel dessein, et il répondit avec plus d’esprit qu’on ne pensait, qu’il y avait quelque temps que son maître étant en conversation avec le curé de son village et son neveu, ils avaient trouvé à redire aux choses inutiles qu’on mettait dans les livres, et que peut-être le sage enchanteur qui écrivait leur histoire, et qui n’en oubliait pas une circonstance, serait embarrassé d’entendre des choses qu’il n’entendait pas lui-même ; qu’on ne parlait que pour se faire entendre, et que cela étant, on n’avait que faire de se servir de termes obscurs ; par exemple, ajouta-t-il, au lieu de dire que les saphirs… — Il faut zéphirs, lui dit la duchesse en l’interrompant. — Eh bien, reprit-il, au lieu de dire que les zéphirs, puisque zéphirs y a, se jouaient dans les cheveux de la dame dont Monseigneur et Maître parlait, et les faisaient voltiger, je ne sais comme il a dit, ne valait-il pas mieux dire tout d’un coup que le vent les soufflait ; cela aurait été plus court, et je l’aurais mieux entendu. Tout le monde se mit encore à rire de cette belle expression de San-cho, à qui son maître fit signe de se taire, et continua son histoire, qui ne fait rien à celle-ci, puisqu’elle est écrite ailleurs.
Ils n’y virent rien qui méritât leur attention, mais au-dessus d’une porte qui leur parut de jaspe, ils virent un écriteau de marbre noir sur lequel ces paroles étaient écrites en lettres d’or : Qui que vous soyez qui venez affronter Merlin dans son palais et lui enlever les princesses qu’il y tient enchantées, préparez-vous à de rudes combats dans lesquels si vous demeurez victorieux, outre l’honneur que vous en remporterez, vous trouverez aussi des richesses qui vous appartiendront ; mais sachez qu’il faut être d’un cœur pur et net, n’avoir rien à autrui sur sa conscience et n’avoir jamais menti, ou vous attendre avant que d’en sortir à en faire une rude pénitence ; il ne sera plus temps de reculer quand vous aurez une fois franchi cette porte. […] Pluton demanda à Merlin pourquoi la princesse Dulcinée du Toboso n’était point encore désenchantée. — Tu sais, Seigneur, lui répondit Merlin, que les décrets du destin sont inviolables ; il était écrit dans le ciel qu’elle serait transformée en une vile paysanne, et qu’elle serait renfermée dans la caverne de Montésinos, d’où elle serait retirée par le plus fidèle de tous les chevaliers au bout de trois ans, deux mois, quatorze jours et quatre heures.
Quelques Espagnols lui jurèrent l’affirmative, et le maître de celui qui avait la suite de l’histoire, dit au Français, que tout ce qu’on en avait écrit, et qui était devenu public, n’était que des bagatelles en comparaison du reste.
Lorsqu’ils furent tous assemblés, c’est-à-dire les deux ducs, la duchesse Dorothée, la comtesse Eugénie, et Don Quichotte, Eugénie raconta au duc tout ce qu’elle avait dit au lieutenant et que le greffier avait écrit ; après cela Don Quichotte et le duc d’Albuquerque l’instruisirent de ce qu’ils avaient vu.
Il te hait peut-être encore à cause de ton maître, qu’il veut perdre, et qu’il hait comme le diable, parce qu’il est écrit dans les destinées, que le grand Don Quichotte doit combattre et vaincre un jeune chevalier, qu’il protège, et que tous les démons croient son bâtard ; avertis-l’en, afin qu’il s’en donne de garde, et que vous vous prépariez tous deux à soutenir de rudes combats en peu de temps, et à soutenir les plus glorieuses aventures de votre vie, pour tirer la pauvre princesse Dulcinée du Toboso de l’enchantement où Merlin la retient comme une gredine dans la caverne de Montésinos.