Ne regardons que les espèces animées ; il créa les animaux devant que de créer Adam, qui était plus parfait qu’aucun autre animal ; il créa Adam devant Eve, et si j’ose me servir de ce terme, Adam fut le modèle d’Eve. […] Dieu tira une côte d’Adam pour former Eve ; donc Eve ne fut point formée de boue, mais d’une matière plus excellente ; Eve fut créée après Adam, et fut le terme des ouvrages de Dieu, donc elle était plus parfaite qu’Adam, puisque Dieu créa tout de plus parfait en plus parfait. […] On lui demanda à quel dessein, et il répondit avec plus d’esprit qu’on ne pensait, qu’il y avait quelque temps que son maître étant en conversation avec le curé de son village et son neveu, ils avaient trouvé à redire aux choses inutiles qu’on mettait dans les livres, et que peut-être le sage enchanteur qui écrivait leur histoire, et qui n’en oubliait pas une circonstance, serait embarrassé d’entendre des choses qu’il n’entendait pas lui-même ; qu’on ne parlait que pour se faire entendre, et que cela étant, on n’avait que faire de se servir de termes obscurs ; par exemple, ajouta-t-il, au lieu de dire que les saphirs… — Il faut zéphirs, lui dit la duchesse en l’interrompant. — Eh bien, reprit-il, au lieu de dire que les zéphirs, puisque zéphirs y a, se jouaient dans les cheveux de la dame dont Monseigneur et Maître parlait, et les faisaient voltiger, je ne sais comme il a dit, ne valait-il pas mieux dire tout d’un coup que le vent les soufflait ; cela aurait été plus court, et je l’aurais mieux entendu.
Il parla fort longtemps pour un homme aussi bas qu’il paraissait être ; il avoua toutes les fourberies qu’il avait faites à Silvie et à Sainville, et leur en demanda pardon, aussi bien qu’à la tante de Silvie, qu’il pria d’obtenir son pardon de ses deux autres soeurs, qu’il avait trompées les premières ; il confessa que la baronne n’avait rien dit contre elles en leur présence dont il ne fût l’inventeur, et non pas Sainville, qui n’avait jamais parlé qu’avec vénération de Silvie et de sa famille ; il avoua son commerce criminel avec cette femme, et fit entendre en termes obscurs qu’il l’avait empoisonnée. […] Il montra ses lettres avant que de les cacheter, qui étaient écrites avec tant de zèle, qu’il n’aurait pas pu se servir de termes plus pressants quand il aurait été question de la vie de son propre fils ; et enfin il acheva de mettre en repos l’esprit de la marquise, qui fit partir deux courriers dans le moment même, pour les porter à leur adresse.
Notre chevalier qui était à table, mangeait et buvait si vite et si dru, si j’ose me servir de ce terme, qu’un morceau n’attendait pas l’autre. […] Courage, mon Maître, dit-il à Don Quichotte, le diable n’est pas toujours à la porte d’un pauvre homme ; dans quatre jours vous aurez Dulcinée, et moi mon argent ; d’un échelon on vient à deux, et de deux au haut de l’arbre ; attendons seulement, et les alouettes nous tomberont toutes rôties dans la bouche ; nous n’aurons qu’à tirer, la vache est à nous ; le terme ne vaut pas l’argent ; quand j’y serai vous verrez de quel bois je me chauffe ; il ne faut pas jeter le manche après la cognée ; car quand on est mort on ne voit goutte ; n’est pas marchand qui toujours gagne ; mais le bon est qu’il n’y aura rien de perdu. […] Don Quichotte qui avait entendu que Parafaragaramus avait dit que dans quatre jours il délivrerait Dulcinée d’enchantement, était dans l’impatience de voir la fin du terme ; mais comme on n’avait pas encore tout préparé, il fallut malgré lui qu’il attendît.
Pour peu que l’ambition de sa femme eût été modérée, il était en état de la rendre heureuse ; ainsi il ne chercha pas tant le bien que la vertu, et pour me servir de ses propres termes, il chercha une femme qui pût lui faire des enfants dont il fût lui-même le père. […] Elle rit quelque temps de sa bizarrerie et des termes dont il l’exprimait ; mais voyant qu’il continuait, elle le pria tout de bon de se retirer ; mais bien loin de le faire, il se mit sur le pied de fomenter quelque froideur qui était entre Sotain et elle, de sorte que Célénie qui s’en aperçut jugea à propos de prévenir les suites qu’une pareille correspondance pouvait avoir, et enfin supplia son mari de vouloir bien tout de bon faire sortir Julia de chez elle. […] Sotain fut assez fou pour s’imaginer que sa femme était devenue amoureuse de quelqu’un, et que c’était l’Italienne seule qui lui rompait en visière : dans cette injuste prévention il la traita avec des termes infâmes et le plus injurieux mépris, et en sortant d’auprès d’elle il emmena la fausse Italienne qu’il questionna sur la conduite de sa femme, sur tout ce qu’elle avait fait pendant son absence, et sur ses occupations ordinaires dans sa chambre ; si elle n’avait point écrit, si elle n’avait point sorti, et enfin il s’en fit rendre un compte exact. […] Ensuite elle commença dans ces termes l’histoire qu’elle voulait conter.
Cette spirituelle fille lui répondit qu’avant de la conseiller il fallait savoir en quels termes ils en étaient. […] Valerio lui dit les termes où Sainville et Silvie en étaient ensemble, et ne lui conseilla pas de s’y obstiner, parce qu’outre le chagrin qu’il en aurait, il ne prendrait que des peines fort inutiles.
Nous arrivâmes au Bourg-la-Reine à sept heures du matin, je voulais venir à Paris ; mais pour m’obliger à rester, il me conta ses aventures en ces termes, ou autres équivalents. […] Ce furent, Madame, continua Des Frans, en parlant à Madame de Mongey, les propres termes dont Jussy se servit ; mais vous allez entendre le reste, Mademoiselle Fenouil, poursuivit-il, sut ce traité de mariage et fit tant qu’elle vit Mademoiselle Grandet, qui était la personne qu’on me destinait. […] Vous vous ferez battre assurément, lui dit en riant Madame de Contamine, quelle effronterie de parler en ces termes des femmes devant nous ? […] Son amant ne s’en fit pas prier davantage, et chacun s’étant apprêté pour lui donner attention, il commença en ces termes.
Il le fit en rejetant tout sur l’enchanteur et la force des enchantements, et se servit de termes si particuliers, et faisait des postures si plaisantes, que jamais ses auditeurs n’avaient ri de meilleur courage. […] Il en dit bien davantage, qu’on ne rapporte point, parce que c’était toujours la même chose en différents termes.
Obligez une fois le monde à parler de vous en bons termes. […] Je le lus, voici ce qu’il contenait en propres termes : BILLET. […] Monsieur de Villeblain m’en parla dans des termes qui achevèrent de dissiper mes soupçons. […] Elle me parla de tous en général en fort bons termes ; mais comme elle n’y entendait point encore de finesse, elle outra les choses sur lui. […] Il fit sortir les laquais, et pria qu’on le fît taire quand on serait las de l’entendre ; après quoi il commença son discours en ces termes.
Les juges imposèrent silence à Parafaragaramus et à Sancho qui voulaient parler, et Minos ayant été aux opinions prononça l’arrêt en ces termes : La Cour a ordonné que Plutus rendra au chevalier Sancho la bourse et l’argent qu’elle renferme, et que préalablement avant la restitution d’icelle, icelui Sancho pour punition de sa mauvaise intention recevra vingt coups de bâton sur ses épaules, si mieux n’aime renoncer à toute propriété sur la bourse, ce que la Cour laisse à son choix et option sans déplacer, dépens compensés. […] En même temps il se leva et alla avec les autres aux opinions, et Minos prononça l’arrêt en ces termes.
Il m’a dit les termes énergiques dont Albus s’est servi en lui écrivant. […] M.Des Clouzeaux lui donna son ordre ; et M. de Combes m’obligea de mettre mon reçu au dos, en ces termes : Reçu du sieur Albus, étapier, la quantité de, etc. […] Que nous devions songer que le terme était long ; que nos vivres pouvaient pourrir, et ainsi devenir plutôt propres à empester qu’à nourrir le corps humain. […] Par quel terme le définissons-nous dans les Écoles si ce n’est par son immensité ? […] Il est encore pourtant très vrai que, si notre vaisseau eût été seul, nous serions à plus de six cents lieues de l’avant ; terme matelot, mais énergique.
Trouvez un moyen qui me facilite votre vue, ne me réduisez point au terme de ne plus vous voir, et dès aujourd’hui je vous assure que vous ne serez plus obligée de venir ici, puisque cela commence à vous chagriner. […] Elle craignait de s’engager avec lui si elle s’en servait ; elle nous a avoué à Mademoiselle Dupuis et à moi, qu’elle n’avait su quel parti prendre, et qu’elle ne se serait pas déterminée sitôt, si un capucin, qui vint pour confesser sa mère, et dont elle prit le conseil, après lui avoir sincèrement déclaré sous le sceau de la confession, les termes où elle en était avec Contamine, ne lui eût dit qu’elle pouvait s’en servir en conscience, et suivre les termes du billet sans être engagée pour cela. […] Il le porta lui-même, et votre commère qui lui donna sa parole pour l’heure qu’il lui marqua, me dit les termes où ils en étaient. […] Il le fit donc en ces termes.
Nous allons savoir de lui pourquoi elle n’est point désenchantée, puisque le terme en est venu. — Qu’on fasse entrer Merlin, reprit Pluton. […] Je conviens que le terme est expiré, aussi n’est-elle plus retenue par le temps ; mais tu sais aussi que son enchantement doit être rompu non pas par la force des armes, puisqu’elle n’avait été enchantée que pour empêcher des batteries et des combats, mais par la pénitence que devait faire pour elle le plus gourmand de tous les écuyers de la Chevalerie errante.
C’est à quoi il faut songer, dit-elle ; mais avant que de lui en parler, j’ai envie d’en parler à… C’est ce que je vous défends absolument, lui dis-je en l’interrompant ; je ne veux pas que qui que ce soit qu’elle, sache les termes où nous en sommes ; encore n’en saurait-elle rien si j’en étais cru. […] Il fut quelque temps sans rien dire, et enfin il poursuivit en ces termes. […] Sa visite étonna cette femme ; mais il l’étonna bien plus lorsqu’il lui en dit le sujet, avec des termes et des emportements que la passion seule pouvait faire excuser. […] Dupuis continua en ces termes. […] Il dit, en tournant la tête, qu’il allait par sa complaisance, se couvrir de honte et de confusion, après cela, il rêva quelque temps, et parla en ces termes.
C’est que les autres hommes mouraient aussi dru que les bramènes (si je puis me servir de ce terme de dru). […] Je me sers de ses propres termes. […] Il a prétendu que cette épithète exiguo était un terme outrageant pour un homme vivant, & que c’était lui souhaiter la mort. […] Colbert dans des termes qui firent un effet admirable pour Rupli, ce ministre rejetant tous ses ressentiments sur les fermiers généraux. […] Nous lui pardonnâmes le terme, poursuivit-il, bien persuadés que c’était plutôt un effet de son zèle que de sa mauvaise volonté.
Il y a dans la vie des héros un terme de bonheur et de gloire où ils doivent s’arrêter, sans vouloir passer outre, de crainte qu’en voulant forcer, pour ainsi dire, les destinées, ils ne tombent dans des malheurs qui leur attirent le mépris des mêmes hommes dont ils auraient acquis toute l’estime.
Toute la compagnie ayant prié Sainville de commencer son récit, il le fit en ces termes.
Ainsi elle recommença l’histoire de Silvie et de Sainville comme elle l’avait déjà racontée dans l’hôtellerie ; et lorsqu’elle fut dans l’endroit où elle avait été interrompue, elle poursuivit en ces termes, en faisant parler Sainville en personne.
Il le fit en ces termes.
Après quoi on lui montra le résultat du destin en cas qu’il n’y voulût pas consentir, et qui était conçu en ces termes : Et si le chevalier des Lions n’y consent pas, elle ne sera pourtant jamais à lui, parce qu’elle tombera morte à ses pieds devant le prêtre qui voudra les marier ; ainsi la vie et la mort de cette princesse seront entre ses mains.
Comme j’ai lu ce passage plusieurs fois, je le sais par cœur, et ne l’ayant point vu ailleurs ni imprimé ni écrit, je crois devoir le donner ici en propres termes. […] Le savetier, qui aimait mieux mettre son argent à la gobine (ce fut son terme) que d’en donner un denier à la maltôte, fit un placard portant ces mots : Au public. […] Colbert lui fit d’avoir eu l’audace d’aller chez le Roi soûl comme un cochon (ce furent ses propres termes, à ce que me dit M. […] je ne sais point lequel des deux termes convient le mieux. […] Mais celle-ci, qui préférait l’utile à l’honnête, lui répondit en propres termes : Foufre de l’élévation !
Je n’eus garde de dire ce que je pensais là-dessus, ni les termes où nous en étions elle et moi. […] Les termes sont forts, lui dis-je. […] Après cela, comme il n’y a point de gens au monde qui parlent mieux dévotion que ceux qui n’en ont point, ou qui n’en ont guère, comme les hypocrites et les faux dévots, nous nous jetâmes lui et moi sur la matière, et en dîmes tant que nous rendîmes le pauvre prêtre pic et capot, et le réduisîmes aux termes de ne plus rien dire : il est vrai qu’il n’était pas fort savant. […] *J’étais en ces termes avec Mademoiselle Gallouin, lorsque son frère me fit confidence de l’amour qu’il avait pour Silvie, et m’obligea au secret. […] Elle voulut sortir ; c’en est fait, Madame, lui dis-je, en la retenant, je n’ai plus rien à ménager dans les termes où je suis.
Il me ferait beau voir parler d’extases, d’illuminations, de retraites, et d’autres termes de l’art que j’ignore, j’en laisse le soin aux autres, mais pour lui parler du monde, c’est mon fait. […] Tant qu’on ne me pressera pas de prendre un engagement, je resterai dans les termes où j’en suis ; mais si on veut me forcer, je vous ferai souvenir de votre parole.
Mademoiselle Dupuis m’en a parlé dans ces termes ; et je ne fais aucune difficulté de le croire, parce qu’elles sont inséparables, et n’ont point de secret l’une pour l’autre : c’est peut-être sur ce sujet-là qu’elle veut vous parler. […] Les termes où nous en étions, pouvaient me permettre de lui demander à qui elle écrivait.
Nous avons parlé à Messieurs du Gaillard qui disent qu’ils viendront dîner d’aujourd’hui en huit jours avec nous : le terme est long. […] Je m’en suis informé à fond comme vous verrez bientôt, et cela est absolument faux, car outre que cette loi n’aurait pas été faite pour les femmes des bramènes seules, les autres hommes mourant aussi dru, si j’ose me servir de ce terme, c’est qu’il n’y a que les bramènes seuls que ces malheureux-ci croient saints, et qu’il n’y a que leurs femmes seules qui se font un point d’honneur et de religion d’aller prendre part à leur béatitude, après avoir partagé ensemble les malheurs qui accompagnent la vie mortelle. […] [Noirs ou esclaves rubrique marginale] Pour ce qui est des noirs ou esclaves, le terme porte leur condition ; en effet il n’y a qui que ce soit au monde plus malheureux qu’eux. […] Voilà tout ce que j’ai pu apprendre de ces peuples-ci, et j’ai vu quelque chose qui va vous surprendre, et que je ne sais de quelle manière je pourrai exprimer en termes honnêtes*. […] Je me sers de ses propres termes.