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2. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XXXIII. Comment on a découvert ces nouvelles aventures qu’on donne au public. »

De sorte qu’Henriquez étant mort dans son voyage des Indes, Ruy Gomez, qui n’avait suivi Don Quichotte que pour rendre compte à son ami, ne se trouva pas d’humeur à faire part à qui que ce fût des découvertes qu’il avait faites. […] Un des Français qui avait suivi ce prince, se trouva dans un festin avec des Espagnols ; on y parla des héros des deux nations.

3. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XXXVI. Suite de l’histoire de Silvie et de Sainville. »

Nous avions quitté le jeu en même temps que les autres, et en sortant je demandai à Silvie un moment d’entretien particulier, afin de prendre ensemble des mesures justes pour faire en sorte que sa mère consentît à me rendre heureux ; et pour cela je la priai de me permettre de venir chez elle avant l’heure du jeu, et de se trouver seule dans son cabinet, où je me rendrais ; elle me le promit, avec une petite rougeur qui acheva de me charmer. […] J’appris de tous côtés que partout où elle se trouvait avec sa mère et ses tantes, elle me déchirait, et disait de moi tout ce qu’on peut dire d’un fourbe et d’un très malhonnête homme. […] Je sortis environ un mois après leur mariage, et par cas fortuit, j’allai me promener à Luxembourg, où elle se trouva aussi. […] Je la remerciai du service qu’elle m’avait rendu en me rapportant ma lettre, et en me désabusant, et je fus la première à la prier de se trouver le lendemain matin dans ma chambre pour m’aider par ses lumières à prendre mon parti sur la manière dont je devais me gouverner avec Sainville après son infâme et indigne procédé. […] J’envoyai prier ma mère de venir chez moi, où étant arrivée, elle fut toute étonnée de me trouver si malade ; et elle-même se trouva très mal lorsqu’elle en apprit le sujet.

4. (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Des Prez, et de Mademoiselle de l’Épine. »

On lui demanda si elle se trouvait mal. […] Je m’informai de quelle manière elle ferait dans la suite, pour se trouver aux rendez-vous que je lui donnerais. […] Je lui demandai comment elle ferait pour se trouver aux rendez-vous, surtout le lundi qu’elle serait peut-être dehors toute la journée. […] Elle me dit après les premiers embrassements, qu’elle se trouvait fort mal ; qu’elle n’était pas bien soignée dans la maison où elle était. […] Il donna ordre à un exempt et à des archers de se trouver le lendemain matin à six heures au bureau des coches de Flandres au bout de la rue Saint-Martin.

5. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LXI. Comment Don Quichotte et Sancho sortirent du château pour s’en retourner chez eux ; de ce qui leur arriva sur la route. Mort de Don Quichotte ; et ce qui s’ensuivit. »

Je sais bien que Madame la duchesse n’épargne rien pour m’en rendre le séjour agréable ; mais dans la situation où se trouve mon cœur et mon esprit, il me semble que le Toboso me convient mieux que tous les autres lieux du monde. […] A l’égard de Sancho, son instinct le porta d’abord à demander du vin, et il ne voulut jamais souffrir qu’on le saignât ; il but en arrivant deux ou trois pintes de vin presque tout d’une haleine, il se coucha et s’endormit, il continua le même remède, et se trouva parfaitement guéri au bout de trois jours, au lieu que Don Quichotte en suivant fort religieusement tous les avis du barbier, après huit saignées et grand nombre de bouteilles de tisanes, mourut entre les bras de son curé avec tous les sentiments d’un bon chrétien.

6. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XXXIV. De l’arrivée de plusieurs personnes dans l’hôtellerie. Qui étaient ces personnes. Nouvel exploit de Don Quichotte. Sanglants combats. »

Son cheval s’abattit de ses blessures, et notre héros, à qui le péril n’était rien, de son sang froid se trouva sur ses pieds. […] Il se releva, et son épée qui était prise dans le mors de la bride de sa bête se cassa entre ses mains ; ainsi il se trouva démonté et désarmé.

7. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LIX. De ce qui se passa chez le duc de Médoc après le départ de Dulcinée, et comment Sancho reçut sa femme que la duchesse fit venir au château. »

Dans la bonne volonté où ils se trouvaient tous pour notre héros, ils s’étaient préparés d’éloigner Sancho de lui, sitôt qu’ils auraient vu la réception que celui-ci aurait faite à sa femme. […] — Il se trouve ici un fort bon parti, continua la duchesse sans faire semblant d’avoir pris garde à ce que la mère et la fille s’étaient dit ; mais on dit que votre fille a une amourette et qu’un certain homme ou garçon nommé… — Non, non, Madame, interrompit la mère, jour de Dieu, Nicolas a sauté par la fenêtre avant jour sitôt qu’il m’a entendu(e], et personne n’en peut parler, puisque personne ne l’a vu, et que Sanchette couche à mes côtés. — On le sait pourtant, comme vous voyez, dit la duchesse d’Albuquerque. — Oh bien, Madame, répondit la fille en colère, qu’on le sache ou qu’on ne le sache pas, je n’y ai fait aucun mal ; honni soit qui mal y pense, bonne renommée vaut mieux que ceinture dorée. […] Sancho ayant appris qu’elle venait au-devant de lui, coupa une branche d’arbre, et s’en fit un bâton de grosseur raisonnable, et puis il alla au-devant d’elle ; et comme on compassait leurs démarches, ils se trouvèrent face à face en dehors du château à l’entrée du pont-levis, à la vue de tous les spectateurs.

8. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XXXV. Du tour ridicule et malin que fit Parafaragaramus au chevalier Sancho, et des événements tristes qui le suivirent. »

Elle ignorait la part que le frère du comte avait dans ce qui était arrivé : c’est ce qui fit qu’elle s’emporta un peu contre la mauvaise police d’Espagne pour la sûreté publique ; à cela près elle plut à tout le monde ; on parla des gens avec qui elle était ; on la pria de dire par quelle aventure tant de Français se trouvaient en Espagne en même temps. Elle s’en fit d’autant moins prier, qu’elle vit bien que c’était une nécessité d’instruire ses auditeurs pour attirer leur protection ; et qu’outre cela la situation où les Français et les Françaises se trouvaient, ne permettait pas qu’on cachât rien.

9. (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur de Contamine, et d’Angélique. »

Elle le portait de cet air, parce que lui-même le voulait, et qu’il l’en avait mille fois priée ; car si elle avait suivi sa volonté, elle l’aurait porté bien moins leste ; et cette fois-là elle s’était mise le plus magnifiquement qu’elle avait pu, parce qu’il devait se trouver à la Foire avec de ses parents, à qui il était bien aise de la faire voir comme par rencontre, et qu’il l’avait priée d’y venir sous les armes. […] Il lui demanda si elle se trouvait mal, qu’il voyait beaucoup d’ardeur dans ses yeux, et beaucoup d’altération sur son visage. […] Elle voulait aller chez elle ; mais elle se trouva si mal, qu’il lui fut impossible de se lever. […] Elle avait envoyé savoir en s’habillant, dans quel état il se trouvait. […] Cette princesse les retint toutes à dîner, où votre commère qui arrivait, se trouva ; et depuis ce jour-là, jusques à son mariage, Angélique n’eut point d’autre table ; honneur que cette princesse n’accordait qu’à des gens d’une vertu reconnue, et d’un mérite distingué.

10. (1721) Mémoires

Le temps du rendez-vous arrivé, le donneur d’avis ne manquait pas de se trouver à l’heure précise. […] Cela se passa le lundi matin, et le mercredi après-midi il fit donner ordre à tout le magistrat de Paris, sans exception, de se trouver le vendredi suivant au conseil. […] Il se trouva parmi les spectateurs des gens qui ne trouvèrent pas bon qu’il eût mêlé les gros voleurs avec un si petit. […] Et que cette distinction se fasse sans brigue, et seulement par rapport au mérite, et à quoi chacun de la colonie se trouvera propre. […] M.Chamillart en fut averti et se trouva à l’assignation avec une joie à ne se pas posséder.

11. (1690) Journal d’un voyage fait aux Indes Orientales (tome 1)

Ce marquis était allé les reconnaître ; mais la nuit et la brume le firent trop avancer, puisqu’à la pointe du jour il se trouva dans leur centre hors d’état de leur échapper. […] J’étais fâché qu’une pensée si belle, si morale et si chrétienne se trouvât dans un poète païen. […] Pour quoi l’assignation est remise chez lui à demain matin à l’issue du déjeuner, où les parties ont dès à présent ordre de se trouver. […] Tous deux étaient trop gens d’honneur pour faire une bassesse ; surtout après avoir paru se chercher et avoir envie de se trouver, depuis quatre mois. […] Hurtain ne nous a point tenu compagnie cet après-midi, à M. de La Chassée et à moi ; il n’a pas même dîné : il se trouve dans un de ces états qui ne sont ni santé ni maladie.

12. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LVII. Du repas magnifique où se trouva Don Quichotte, et du beau et long discours qu’il y tint. »

Du repas magnifique où se trouva Don Quichotte, et du beau et long discours qu’il y tint.

13. (1713) Les illustres Françaises « Préface. »

1 Voilà, je crois, une bonne partie de rencontres qui se trouvent ordinairement dans le monde, et la morale qu’on peut en tirer est d’autant plus sensible, qu’elle est fondée sur des faits certains.

14. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre LI. Le jaloux trompé »

Elle en conta de toutes sortes de manières sur le chapitre des extravagances de Sotain ; si bien que cet homme se trouva à la fin perdu de réputation, et devint la fable et la risée de toute la province, où l’on aime assez à gloser sur autrui, surtout dans le canton. […] Le seul embarras qui se trouva, fut d’avoir un cadenas pour remplacer celui qui avait été limé, car sans cela la ceinture et rien était la même chose.

15. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLVI. Pourquoi Sancho perdit ses armes enchantées, et du terrible combat qu’il eut à soutenir pour les recouvrer. »

Cid Ruy Gomez fait ici une grande digression sur l’état où se trouva Sancho après ces terribles menaces et sur l’inconstance des affaires du monde.

16. (1713) Les illustres Françaises « Les Illustres Françaises. Histoires Véritables. »

Paris n’avait point encore l’obligation à Monsieur Pelletier, depuis ministre d’État, d’avoir fait bâtir ce beau quai, qui va du pont Notre-Dame à la Grève, que sa modestie avait nommé le quai du NordPelletier Quai du Nord…, et que la reconnaissance publique continue à nommer de son nom, pour rendre immortel celui de cet illustre prévôt des marchands ; lorsqu’un cavalier fort bien vêtu, mais dont l’habit, les bottes et le cheval crottés, faisaient voir qu’il venait de loin, se trouva arrêté dans un de ces embarras, qui arrivaient tous les jours au bout de la rue de Gesvres ; et malheureusement pour lui les carrosses venant à la file de tous côtés, il ne pouvait se tourner d’aucun.

17. (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Des Ronais, et de Mademoiselle Dupuis. »

Il répondit aux gens qui lui parlèrent, qu’il m’était fort obligé de l’honneur que je voulais lui faire, mais qu’il ne pouvait l’accepter ; et cela, dit-il, parce qu’il ne pouvait la pourvoir sans se défaire d’une bonne partie d’un bien qui le faisait subsister honnêtement, et qui étant divisé avec son gendre, se trouverait très médiocre ; outre qu’il l’avait sauvé du naufrage du reste, avec assez de peine pour en jouir tranquillement le reste de ses jours. […] Il avertit cette fille, qui se trouva fort embarrassée, voyant bien qu’on lui ferait de terribles affaires, si malgré des gens infiniment plus riches qu’elle, et bien plus puissants, elle s’obstinait à vouloir m’épouser malgré moi. […] Ce qui fait que dès la première fois qu’on se trouve seul à seul avec elles, on débute comme les brutes par la conclusion.

18. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LVIII. Des tristes et agréables choses que Parafaragaramus apprit au chevalier de la Manche. »

Ils en admirèrent la beauté, et remettaient à leur réveil à l’examiner de plus près ; mais leur étonnement fut extrême lorsqu’à ce réveil ils se trouvèrent dans la même chambre où ils couchaient ordinairement.

19. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « ChapitreLII. Le mari prudent »

Cette lettre n’avait rien d’essentiel, n’étant pas achevée, ainsi il ne put faire dessus aucun fondement, mais il l’éclaira ensuite de si près, qu’il apprit qu’elle allait dans une maison empruntée où il se trouvait un homme parfaitement bien fait, qu’on ne connaissait pas.

20. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LV. Don Quichotte et Sancho vont à la caverne de Montésinos. Ce qu’ils y virent, et comment se fit le désenchantement de Dulcinée. »

Don Quichotte lui ayant dit et assuré qu’ils étaient prêts de le suivre partout où il voudrait les mener, ils marchèrent environ deux cents pas dans un chemin étroit et parmi les ténèbres, et se trouvèrent tout d’un coup dans un petit endroit aussi éclairé de lumières qu’en plein midi.

21. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LIV. Départ de la compagnie. Comment Sancho fit taire le curé. Aventures diverses arrivées à cet infortuné chevalier. »

Le capitaine Bracamon, ce Bohème qui avait le premier fait le personnage de Parafaragaramus, et qui déguisé en ermite, avait dérobé le cheval de Don Quichotte, et le lui avait renvoyé chez Basile, se trouva chez Valerio.

22. (1691) Journal d’un voyage fait aux Indes Orientales (tome 2)

C’est parmi eux que se trouvent les neyres ou gentilshommes du pays. […] Je me souviens d’avoir lu quelque part que le lion fait fuir le tigre, & que ces deux espèces d’animaux ne se trouvent point dans le même lieu. […] Ponce, rapporteur, eut ordre pour ce jour fixé, si le roi se trouvait au Conseil ; sinon, d’en différer le rapport jusqu’à ce qu’il y fût, voulant être présent au jugement. […] Et qu’il ne se trouvera personne assez sincère pour assurer que ce démenti, qu’ils donnent avec tant de confiance à Tavernier, est un véritable mensonge, digne des deux mots du père Valérien, Mentiris impudentissime ? […] Un prêtre ne se trouva pas prêt si tôt : il alla se promener dans le cloître.

23. (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Dupuis, et de Madame de Londé. »

Nous entendîmes passer un oublieux, nous l’appelâmes, il monta, et fut surpris de se trouver dans un endroit aussi vilain que le nôtre. […] Elle fut promptement réveillée, et fut extrêmement surprise de se trouver entre mes bras. […] Je la priai de se trouver auprès de sa maîtresse lorsque je la lui donnerais moi-même, elle y consentit et entra dans la chambre avec moi. […] Elle évitait de me parler, et surtout de se trouver seule avec moi avec tant de soin, que toutes mes peines furent inutiles.

24. (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Des Frans et de Silvie. »

Cette somme, qui est la même que j’avais et que j’ai encore, ne se trouva point. […] Je demandai promptement congé, et je l’obtins par le moyen de Monsieur le cardinal de Maldachini avec beaucoup de peine, parce que notre ambassadeur croyait avoir besoin auprès de lui de tous les Français qui se trouvaient à Rome, et surtout de ceux qui pouvaient y faire quelque figure. […] La compagnie se sépara fort tard, et promit de se trouver le lendemain chez Des Ronais qui les pria tous à dîner.

25. (1691) Journal du voyage des Indes orientales (à monsieur Raymond)

J’ai voulu voir si je me souviendrais à la mer de faire des vers ; cette pensée-là m’a paru si belle et si chrétienne que j’étais presque fâché qu’elle se trouvât dans un poète païen. […] En effet y aurait-il rien eu de plus beau dans cette relation, qu’une exacte description d’une quantité de quatre-vingts Siamois au moins qui vinrent au-devant de lui en procession tous vêtus comme des ecclésiastiques dans un chœur, et qui sont tous étudiants, les uns en philosophie, les autres en théologie, et dont partie même sont dans les ordres sacrés, mais tous destinés à l’Eglise, convertis, élevés, enseignés et instruits par les Missionnaires, y en ayant même un d’entre eux qui soutint devant Monsieur de Chaumont une thèse en théologie, et qui depuis étant venu en France en a soutenu une en Sorbonne à Paris qu’il avait dédiée au Roi, avec l’approbation de plus de trente prélats qui se trouvèrent présents à l’action ? […] En effet le lendemain matin le coquin ne se trouva plus et je fus convaincu que je n’étais qu’une bête de m’être fié à lui malgré les avis de mon nègre, et je ne doutais plus que ce ne fût un tour de souplesse quand on me dit qu’on trouvait une hache à dire, et que moi-même ne trouvai plus quelque chose que j’avais le soir dont il est inutile de parler, et que je ne doute pas qu’il n’ait emportée. […] J’admire l’habilité de nos pilotes, lesquels après le gros vent du mois passé, la contrariété et la diversité perpétuelle des vents qui ont soufflé depuis ce temps-là, sans avoir vu terre depuis Pondichéry se trouvent justes dans l’endroit où ils se font.

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