Je heurtai à sa porte comme j’aurais heurté à celle de ma classe ou de mon collège. […] Il voulut refermer la porte, mais je ne lui en donnai pas le temps. […] J’avais le dos tourné vers la porte et un livre à la main. […] Je fermai cette fois-ci la porte à la clef que je pris. […] Je m’appuyai contre la porte de ce cabinet, comme si je fusse tombé en faiblesse.
Nos chevaliers fermaient toujours la porte de la chambre sur eux, en ôtaient la clef, et après cela se couchaient et dormaient, si les visions de Don Quichotte le leur permettaient. […] Là-dessus il s’emporta contre les femmes d’une manière terrible, et fit rire toute la compagnie qui l’écoutait, et surtout la duchesse qui n’en perdit pas un mot ; il fit contre elle mille invectives, et les aurait continuées avec la doléance de ses armes perdues, si on ne fût pas venu frapper à sa porte. Il ouvrit, et vit l’écuyer de la comtesse, qui lui demanda fort froidement, s’il avait déjà pris son cheval à l’écurie, et par où il l’avait fait sortir, puisque la porte avait toujours été fermée, et qu’on ne l’y trouvait point, ni dans aucun endroit du château, quoiqu’on l’eût cherché partout, et qu’il n’en avait pas pu sortir, le pont-levis n’étant pas encore baissé. […] Heureusement Don Quichotte le rappela et le pria de ne point sortir sans lui et d’attendre qu’il fût armé ; sans cela il aurait trouvé toute la compagnie qui écoutait à la porte.
Je suis une des filles d’honneur de l’infortunée Balerme qui songe à pleurer Durandus son amant dont elle porte le cœur à la main, pendant que lui couché comme un veau, dort comme une toupie sans remuer non plus qu’un rocher. […] Ils n’y virent rien qui méritât leur attention, mais au-dessus d’une porte qui leur parut de jaspe, ils virent un écriteau de marbre noir sur lequel ces paroles étaient écrites en lettres d’or : Qui que vous soyez qui venez affronter Merlin dans son palais et lui enlever les princesses qu’il y tient enchantées, préparez-vous à de rudes combats dans lesquels si vous demeurez victorieux, outre l’honneur que vous en remporterez, vous trouverez aussi des richesses qui vous appartiendront ; mais sachez qu’il faut être d’un cœur pur et net, n’avoir rien à autrui sur sa conscience et n’avoir jamais menti, ou vous attendre avant que d’en sortir à en faire une rude pénitence ; il ne sera plus temps de reculer quand vous aurez une fois franchi cette porte. […] En même temps il fut le premier à pousser la porte et à entrer l’épée à la main. […] Don Quichotte voulut aller à ces filles ; mais elles se jetèrent promptement dans un cabinet dont elles tirèrent la porte après elles. — Hélas !
Cette pauvre femme se mit à pleurer ; mais sa mère qui avait tout écouté à la porte ne fut pas si tranquille. […] Il se mit à la porte de la paroisse de Sotain à demander l’aumône en italien le propre jour de Noël, ne doutant pas que Sotain ne vînt à l’office, à cause de la solennité du jour. […] Tout ce beau dialogue si peu respectueux à la porte d’une église n’avait point scandalisé ses auditeurs malgré la matière qu’on y traitait, parce qu’il s’était fait en italien, et qu’il n’y avait personne qui l’entendît. La messe qui parut extrêmement longue à notre jaloux finit enfin, et il retrouva à la porte de l’église l’officier déguisé, qui l’attendait avec autant d’impatience que lui, et qui était ravi de voir un si bon commencement. […] En achevant ces paroles elle entra dans son cabinet et en tira la porte sur elle.
Mais comme il faut passer douze cents lieues de mer pour aller en Canada, je leur offre un témoin plus proche et à leur porte. […] Il fit ôter toutes les vitres et les portes qui répondaient à sa salle d’audience. […] Il afficha ce placard à la porte de l’église, et réitéra la même cérémonie par trois dimanches consécutifs. […] Deschiens n’en voulait qu’un pour tous et plus à chaque porte suivant la grandeur des lieux. […] comment te portes-tu, mon pauvre Simon ?
Le chemin qui conduit de cette porte à la ville est brut sans aucun travail, et seulement pratiqué dans le rocher. […] où diable me porte la digression sur les poètes ? […] Ils ont donné ordre d’une flamme blanche au grand mât, s’il se porte mieux ; et d’une flamme rouge, s’il se porte plus mal. […] Landais m’est venu avertir qu’il avait cacheté la porte de la chambre du défunt, et qu’il en demandait la clef. […] La nôtre est d’un ruisseau qui passe à Hennebont, on l’appelle rivière quoiqu’elle ne porte point de bateau.
Cette salle ou maison n’a qu’une porte et une fenêtre, percée à l’opposite afin d’y donner de l’air lorsqu’il fait du vent. […] Après avoir passé cette porte la ville paraît à peu près comme Suresnes au sortir de l’église du Mont Valérien, mais plus bas. […] Le chemin qui conduit de cette porte à la ville est brut[e] sans aucun travail, mais seulement pratiqué dans le rocher. […] Monsieur Hurtain se porte toujours mal et nous n’allons guère. […] J’ai scellé ses coffres et armoires, la fenêtre et la porte de sa chambre, et Monsr.
Silvie se jeta à la porte qu’elle ferma. […] Un religieux carme passa heureusement par-devant la porte : je l’appelai. […] Il y avait un jardin dont la porte dérobée donnait sur une ruelle où répondait celui de ma mère ; ainsi d’une porte j’entrais dans l’autre. […] Je porte toute la punition que m’a donnée la naissance. […] Pourquoi s’ensevelir toute vive dans un couvent, puisque les portes lui en étaient ouvertes ?
La robe blanche que tu portes prouve que tu es sorti innocent de l’enfer, pense donc à te corriger, ou bien compte que la seconde punition sera plus rude que la première. […] cria-t-il en courant ouvrir les rideaux du lit à Don Quichotte, vivat, le diable n’est pas toujours à la porte d’un pauvre homme ; je ne me changerais pas pour l’archidiacre de Tolède ; j’ai mon pain gagné, au pis aller je n’aurai qu’à me faire moi-même, la pitance est assurée. […] Nous n’avons dans ce monde qu’aujourd’hui et demain, et le reste de notre vie ; l’habit ne fait pas le moine, ni la soutane l’habile homme, trois pas sur le pavé en découvrent la sottise ; un âne chargé d’or est toujours un âne ; mais n’importe, chacun lui ouvre la porte, il est bien reçu partout, et trouve des parents où il n’en cherchait pas ; nul n’a honte de parents vicieux pourvu qu’ils soient riches.
Il eut le privilège d’entrer malgré ma fièvre, et ce fut assez d’être autorisé de ma mère, pour s’en faire ouvrir la porte. […] La tristesse dans laquelle j’étais abîmée ne me permettait pas de voir d’autre compagnie ; je la regardais comme une parfaitement honnête femme, et sur ce pied-là je fus extrêmement surprise d’apprendre qu’elle venait d’être arrêtée à ma porte et conduite à la Conciergerie, sans qu’on en sût le sujet. […] Il s’adressa à votre femme de chambre, et lui dit qu’il avait passé toute la nuit à jouer, qu’il était accablé de sommeil, et qu’en voulant rentrer chez lui il avait vu à sa porte deux carrosses de ses amis qui l’attendaient, et qu’il avait évités, parce que c’était encore pour faire la débauche. Il la pria de souffrir qu’il se jetât une heure ou deux sur son lit, et cette fille qui n’y entendait aucune finesse lui ouvrit librement sa chambre, qui, comme vous savez, n’était séparée de votre cabinet que par une cloison fort mince ; il la pria de fermer la fenêtre et sa porte, mais en emportant la clef ne la point fermer à double tour, afin qu’il pût sortir quand il voudrait. Lorsque cette fille fut sortie, il entra dans votre cabinet par la porte de communication, fit joindre votre tapisserie à la cloison, et y fit un trou par où il pouvait de la chambre de cette fille voir tout ce que vous feriez et entendre tout ce que vous diriez.
Elle mentait, car elle n’en a jamais tenu qu’un avec vous, qui se porte encore fort bien ; mais elle ne voulait pas en tenir avec moi ; et quelque chose qu’on pût lui dire, elle ne voulut point être ma commère ; je fus choqué de son procédé, que je crus injurieux, je lui en parlai le jour même. […] Elle me dit de venir la voir dès le soir même, et que nous passerions la soirée sur sa porte, si nous ne pouvions pas nous aller promener. […] Le change avantageux porte avec soi son excuse dans un cœur inconstant ; que de raisons contre moi ! […] La curiosité porte à en goûter ; les réflexions émeuvent les sens ; un gaillard les surprend dans le moment de la tentation, elles résistent un peu pour faire honneur à leur défaite ; enfin elles succombent par faiblesse, et poursuivent par libertinage. […] J’ai fait ce que j’ai pu pour le désabuser, je ne me suis pas contentée d’aller chez lui plusieurs fois, quoiqu’il ait eu l’incivilité de me refuser sa porte dès la première.
Elle ne porte point de santé, et la pauvre femme n’a nul crédit ; au contraire père et mari la font désespérer, et la rendent garante de la résistance de ses cadettes à faire leurs vœux. […] J’ai un poignard tout prêt que je porte toujours sur moi, crainte qu’il ne soit découvert ailleurs. […] Le reste de mes amis voltigeait autour de ce couvent, pour se saisir de la porte au premier signal, bien résolus de faire main basse sur quiconque ferait résistance, sans exception. […] Je fis avancer le carrosse, et les chevaux de mes amis, et ceux d’eux qui étaient dehors montèrent à cheval, se saisirent de la porte et empêchèrent que qui que ce fût n’entrât après moi. […] On ferma la porte de l’église pour que nous ne fussions point si promptement suivis.
continuait-il en pleurant, pourquoi faut-il que je dise autant de gagné, autant de perdu ; il est entré par une porte et sorti par l’autre ; il n’était pas venu au son de la flûte, et pourtant il retourne au son du tambour. […] Courage, mon Maître, dit-il à Don Quichotte, le diable n’est pas toujours à la porte d’un pauvre homme ; dans quatre jours vous aurez Dulcinée, et moi mon argent ; d’un échelon on vient à deux, et de deux au haut de l’arbre ; attendons seulement, et les alouettes nous tomberont toutes rôties dans la bouche ; nous n’aurons qu’à tirer, la vache est à nous ; le terme ne vaut pas l’argent ; quand j’y serai vous verrez de quel bois je me chauffe ; il ne faut pas jeter le manche après la cognée ; car quand on est mort on ne voit goutte ; n’est pas marchand qui toujours gagne ; mais le bon est qu’il n’y aura rien de perdu. […] Je te conseille seulement de te tenir couché pour toute la journée, sous prétexte d’indisposition, aussi bien ne vois-je pas que tu te portes trop bien.
Je ne prétends pas que vous m’ayez aucune obligation de ce que je fais ; c’est la charité seule qui m’y porte, et toute l’obligation que je prétends vous en avoir, c’est le seul usage que vous ferez de ce que je vous laisse. […] Tout cela faisait six pièces de plain-pied, et on entrait dans toutes ces chambres de l’une à l’autre par l’antichambre, sans passer par l’escalier de devant, Angélique ayant fait même murer les portes de son appartement qui y répondaient ; en sorte qu’il fallait monter par l’escalier de derrière qui donnait sur la cour, qui était séparé de l’allée par une porte de fer qui fermait toujours, et cette cour était aussi séparée du jardin que Contamine lui avait réservé par une grande balustrade de fer, et on descendait à ce jardin de son appartement, par une montée qui y répondait, sans être obligé de passer par la cour. […] Elle est encore aujourd’hui à elle, aussi bien que le reste, que Contamine lui a donné depuis leur mariage ; car ils sont mariés séparés de biens ; et qu’il meure quand il voudra, elle est en état de soutenir l’air dont elle le porte à présent, quoiqu’elle ait toujours trois grands laquais derrière son carrosse, et le reste à proportion. […] Qu’elle vivait fort sagement et fort retirée ; que sa fille de chambre couchait avec elle, et les deux sœurs dans la chambre par où il fallait passer pour entrer dans la sienne, et qu’on ne pouvait entrer dans son appartement sans être aperçu des gens du logis qui ouvraient lorsqu’on frappait à la porte de fer qui donnait sur la cour, par laquelle seule on pouvait entrer, et qui était toujours fermée, se fermant d’elle-même de chute. […] Tout ce que je puis vous en dire, c’est qu’elle est la plus heureuse de toutes les femmes, qu’elle a le secret de se faire aimer de tout le monde, et que qui que ce soit qui sait son histoire, ne porte envie à sa fortune, parce qu’il est constant qu’elle la mérite.
Pour ce qui est des esclaves, leur nom porte leur condition. […] Il ne vient à terre que pour se décharger de ses œufs, qu’il porte en très grande quantité, jusqu’au nombre d’un millier, dont il se décharge à plusieurs fois. […] Il remonta doucement dans son cabinet, dont il avait laissé la porte ouverte. […] Il prit le chemin de La Rochelle, d’où il passa aux îles de l’Amérique, où il porta beaucoup de marchandises sous le même nom qu’il porte à Pondichéry. […] Colbert son père, que l’argent ne vient en France que par cette porte, & qu’il n’y a que ce seul canal qui y fasse entrer les richesses.
Il perça la table, et avec des cordes qu’il passa dans les trous il attacha les bras et le corps de Sancho ; en un mot il le mit comme dans un travail où il ne pouvait se donner le moindre mouvement ; il lui attacha aussi les pieds ; et ne croyant pas qu’il y eût personne dans l’hôtellerie à qui il dût du respect, ni avec qui il fût obligé de garder des mesures, il retira le siège sur lequel Sancho était assis, et lui mit à l’air le même endroit où il avait reçu les dragées ; et il faut observer que le chevalier tournait directement le dos à la porte de la chambre : il ne s’était point encore éveillé ; mais la posture contrainte où il était, ne portant que sur ses cordes, dissipa bientôt son sommeil. […] Elle poussa la porte, et la première chose qu’elle vit fut le chevalier Sancho dans l’état où l’enchanteur l’avait mis ; malgré toute sa modestie elle ne put s’empêcher d’en rire ; le duc qui lui donnait la main, Dorothée et Gabrielle qui les suivaient, et qui eurent la même vision, en rirent aussi à gorge déployée ; l’officier était sur les épines dans la crainte que le scandale ne lui fît des affaires, mais voyant que tout le monde en riait, il en rit aussi et courut détacher le patient qui suait à grosses gouttes.
Comme il aurait déjà voulu être bien loin avec son argent, il regardait s’il ne verrait pas une porte ouverte pour sortir au plus vite, mais le pauvre homme n’avait garde d’en voir ayant toutes été fermées avec une grande exactitude. […] Le pauvre diable croyait bien encore cette fois-là être quitte de toutes ces persécutions, mais un autre démon l’entreprit en lui disant : N’as-tu pas entendu lire par ton maître ce qui est écrit au-dessus de la porte du palais de Merlin, et qui conduit à celui de Pluton où tu es ?
. — Vous n’avez rien à craindre, lui dit cette femme, je loge dans la salle en bas, la porte ferme toujours, et personne ne sort ni ne monte que je ne le voie ; outre cela, il n’y a pas grand monde ici. […] Verville, qui aurait voulu être bien loin, gagna la porte ; mais il ne sortit pas sitôt qu’il l’aurait voulu, parce qu’il fut arrêté par Cléon qui était resté immobile sur un siège les larmes aux yeux, tant l’état où il avait vu sa fille lui avait été sensible.
Adieu, je vais aussi prendre congé d’Eugénie dans la chambre de qui je veux entrer par la porte crainte d’épouvanter Valerio qui n’est point accoutumé à mes apparitions. En leur disant cet adieu il ouvrit la porte de leur chambre et sortit en leur défendant de le suivre et de faire aucun bruit.
Comme nous en étions là, nous entendîmes un carrosse qui arrêtait à la porte de l’auberge. […] Il l’apporta dans la chambre où il me le donna, et retourna vers la porte où la mère entrait. […] Tout le monde l’en pria, et il allait commencer lorsque Madame de Londé parut à la porte de la salle.
C’est par mon art de nécromancie que ton épée s’est cassée lorsque tu as délivré la comtesse ; laisse celle que tu portes, et j’aurai soin de te pourvoir d’une autre.
Je fais chanter à Silvie sur le boulevard de la Porte Saint-Antoine un air de l’opéra de Proserpine, et je pose la scène à Paris plus de dix ans après : cependant je dis que le quai Pelletier n’était point encore bâti.
Elle lui répondit qu’elle avait trouvé ce sage enchanteur dans son cabinet, où il l’attendait pour le lui expliquer ; mais qu’elle ne lui avait point demandé par où il était entré, quoique les portes et les fenêtres fussent fermées, et qu’il n’y eût point de cheminée, parce qu’elle savait bien qu’il se rendait invisible quand il voulait, et qu’il passait tout armé et monté sur son grand cheval par le trou d’une aiguille.
Je dirai bien plus, si eux qui s’attribuent la fermeté sont si facilement vaincus, comment des femmes qui n’ont que de la faiblesse s’empêcheraient-elles de succomber, puisqu’avec cela cette impression est bien plus vive et bien plus forte dans leur cœur que dans celui des hommes, parce que la douceur d’esprit d’une femme la porte naturellement à la tendresse ?