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2. (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Dupuis, et de Madame de Londé. »

Mon frère s’était jeté sur un lit de repos, et moi j’avais pris un livre à la main. […] Mon frère qui ne garda le lit que quinze jours, la vit en sortant. […] Je reconduisis Célénie chez elle ; elle garda le lit quatre jours, et pas plus. […] Je l’enlevai de sa chaise, et la portai sur son lit. […] C’était une femme couchée tout de son long sur le dos sur un lit de repos.

3. (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur de Jussy, et de Mademoiselle Fenouil. »

On la chercha partout ; et enfin comme on vit qu’elle n’était point à Paris, sans vous dire comment notre route fut découverte, on la sut, on nous suivit, et on nous surprit que nous étions encore au lit. […] Je fus saisi au cœur, je tombai pâmé ; et je me vis sur un lit lorsque je revins de ma pâmoison. […] Nous rentrâmes à Paris sur les quatre heures du matin, chacun prit le chemin de chez soi, excepté moi qui couchai chez les mariés, qui comme moi, étaient encore au lit à midi. Du Val vint me voir, nous allâmes ensemble trouver au lit Jussy et son épouse. […] On soupa fort bien auprès du lit de Madame Dupuis, qui était toute réjouie de voir tant de jeunesse de bonne humeur.

4. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XXXVI. Suite de l’histoire de Silvie et de Sainville. »

il ne me resta de force que pour déchirer cette malheureuse lettre qu’elle me rendit ; je me levai toute nue, pour en aller jeter les morceaux dans le feu, et voulus ensuite regagner mon lit ; mais la vue de mes tantes que j’aperçus derrière mon paravent me fit tomber évanouie. […] Vous promîtes de lui écrire, et lui dîtes l’endroit où vous mettriez votre lettre, et vous le fîtes sortir par la même chambre où était Deshayes, que vous n’aperçûtes point tant à cause de l’obscurité, que parce qu’il s’était caché sous le rideau du lit. […] Je fus surprise d’une grosse fièvre, et me mis au lit dans le moment, encore plus accablée de chagrin que de fatigue. […] Je la fis déshabiller et mettre dans mon lit, où nous passâmes ensemble la plus cruelle nuit que j’aie passée de ma vie. […] Elle ne porta pourtant pas loin l’impunité de ses crimes ; car environ quinze jours après être sortie de prison, elle fut trouvée morte dans son lit, avec beaucoup d’apparence d’avoir été empoisonnée la veille, dans un endroit où elle avait soupé, et qu’on ignore encore.

5. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LIV. Départ de la compagnie. Comment Sancho fit taire le curé. Aventures diverses arrivées à cet infortuné chevalier. »

Enfin Altisidore se jeta sur son lit, et Sancho qui croyait de bonne foi y aller prendre sa place se mit en devoir de la suivre ; mais le lit fut tout d’un coup élevé au haut du plancher où il se perdit, et Sancho qui était à moitié dessus lorsqu’on l’avait enlevé avait été poussé à terre, où il avait fait une rude chute dont il fut relevé par quatre figures d’anges vêtus de blanc et de bleu, ayant des ailes de même couleur. […] Ah, Seigneur chevalier, dit-elle au héros de la Manche, nous avons besoin de vous pour la pauvre Altisidore ; elle a été emportée cette nuit de son lit jusque dans l’étang du château où elle a pensé mourir de frayeur et de froid : les enchanteurs qui l’ont persécutée sans doute à cause qu’elle vous aime, l’ont traitée avec la dernière rigueur, elle est toute déchirée de coups de fouet, et on vient de la remettre dans sa première chambre plus morte que vive. […] Son maître le laissa ; et comme il avait passé une fort mauvaise nuit après avoir bien mangé et bien bu, il se mit dans son lit et s’endormit aussi tranquillement que s’il ne lui fut rien arrivé. Les prétendus esprits qui l’avaient si bien régalé étaient le bachelier Samson Carasco, le barbier, le capitaine Bracamont et Ginès de Passamont, qui avaient inventé la manière d’enlever le lit d’Altisidore.

6. (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur de Contamine, et d’Angélique. »

La garde tourna la broche et pendant ce temps-là, lui et elle restèrent seuls auprès du lit de la mère. […] L’air méprisant dont la princesse la traita hier, l’a si vivement pénétrée, qu’elle en est au lit fort malade. […] La fièvre qu’elle avait le fit trembler ; il devint plus mort que vif, et sans proférer une seule parole, il tomba à ses genoux devant son lit. […] Il se fit auprès du lit d’Angélique. […] Il était encore au lit très mal, et ce fut ce qui recula son mariage qui ne se fit que deux mois après.

7. (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Des Frans et de Silvie. »

Comme il me fallait du temps pour la lire, je me couchai et la lus dans mon lit. […] Elle me quitta en me jetant sur mon lit un papier d’écriture pareille à celle que je tenais. […] Il était si tard qu’elles allaient se mettre au lit. […] Cela le rendit assez hardi pour entreprendre de venir me trouver la nuit même dans mon lit. […] Elle dormait, et Madame Morin qui était auprès de son lit me dit qu’elle n’avait pas clos l’œil la nuit.

8. (1690) Journal d’un voyage fait aux Indes Orientales (tome 1)

Ils travaillent actuellement après, et il y en a déjà plus de quatre-vingts sous mon lit. […] Le navire ne branle point du tout : on joue aux cartes, aux dames et aux échecs ; on lit et on écrit avec autant de tranquillité que dans une chambre. […] On m’a volé vingt-cinq écus sur mon lit, lorsque je fis le dernier paiement aux matelots, avant que la revue en fût faite, et que leur temps courût par mois. […] Je suis promptement descendu, et M. de La Chassée qui s’était jeté sur mon lit m’a suivi. […] Le même soldat qui nous a fait rire le jour de la cérémonie de la Ligne, et qui sert M. de La Chassée, venait de faire son lit.

9. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLVII. Suites agréables de la victoire remportée par le chevalier Sancho, et du projet que forma Don Quichotte pour le faire repentir de son indiscrétion. »

On vit que Sancho roué et moulu de coups et à moitié ivre se jeta sur son lit, où en peu de temps on l’entendit ronfler de tous ses poumons, et faire autant de bruit qu’un bœuf qui rumine. […] Sancho passa encore toute la journée dans son lit où il but et mangea à son ordinaire, c’est-à-dire qu’il pensa se crever, en faisant raison le verre à la main à tous les gens du duc et du comte qui étaient venus le voir pendant la journée, si bien qu’il avait terriblement les dents mêlées le soir que toute la société vint le voir pour apprendre des nouvelles de sa santé.

10. (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Des Ronais, et de Mademoiselle Dupuis. »

Il fut marié dans son lit ; et lorsqu’il se porta bien, on fit courir le bruit qu’il avait été marié incognito il y avait plus d’un an, et qu’il n’avait pas voulu découvrir son mariage, crainte que cela ne lui fît quelque affaire avec Monsieur le prince de Lonne, de la main de qui il avait refusé un bon parti. […] Que pour sa personne il ne lui fallait qu’un valet et sa cuisinière, et une garde dans ses maladies, et pour s’appuyer sa canne ou le bâton dont on faisait son lit. […] Il n’en sera rien autre chose, reprit Dupuis avec colère, et en se tournant de l’autre côté de son lit ; et en effet il nous fut impossible d’en tirer davantage. […] J’allais chez lui à tous moments, j’y mangeais tous les jours ; et pour être en effet le gendre de la maison, il ne me restait qu’à partager le lit de la fille. […] Il en fit sortir tout le monde ; il la fit asseoir sur son lit, et moi dans un fauteuil à son chevet.

11. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre LI. Le jaloux trompé »

Il fut en un moment tout couvert de son sang, et le chirurgien qui fut appelé pour le panser eut une très mauvaise opinion de sa blessure ; on le mit au lit toujours gardé à vue, et lui toujours prévenu de la mort de sa femme, fit en sorte en se tourmentant de défaire les ligatures de sa tête, et ne voulut jamais qu’on y remît la main qu’après qu’on lui eut dit que sa femme se portait mieux. […] Sa blessure était si grande qu’on fut sur le point de le trépaner ; cependant le mal ne fut pas jusque-là, et il en fut quitte pour garder le lit plus de deux mois, avec des transports de temps en temps qui approchaient de la fièvre chaude, pendant lesquels il avait perpétuellement le nom de sa femme à la bouche, avec des transports d’amour si vifs, et qui donnaient à connaître un dessein si formé de mourir avec elle si elle mourait, que qui que ce soit ne put douter que ce ne fût d’amour qu’il fût malade. […] Quoi qu’il en soit, il fit lui-même apporter un lit pour Julia dans la chambre de Célénie, et sans vouloir ni lui parler, ni qu’elle ouvrît la bouche, il emmena avec lui la fausse Julia, à qui il fit encore de nouvelles leçons de vigilance, et partit.

12. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LIX. De ce qui se passa chez le duc de Médoc après le départ de Dulcinée, et comment Sancho reçut sa femme que la duchesse fit venir au château. »

Après que nos aventuriers furent couchés, et lorsque Sancho allait éteindre la bougie, Parafaragaramus qui s’était caché derrière le rideau du lit, se présenta tout d’un coup à ses yeux. […] Nous n’avons pas mangé de bons morceaux, mais un morceau de pain bis nourrit aussi bien que du pain blanc, et on dort aussi bien sur une gerbe de paille quand on a sommeil que dans un bon lit. — Cela est bien, lui dit la duchesse, mais votre mari est-il honnête homme, et vous traite-t-il bien ?

13. (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Des Prez, et de Mademoiselle de l’Épine. »

Qu’elle s’était jetée sur son lit en arrivant, ne croyant pas que je viendrais de la journée, ou du moins sitôt et qu’elle s’était endormie. […] Elle chercha dessus le lit, derrière, dessous, et partout où elle crut que sa fille pouvait être, mais elle ne pouvait pas apercevoir le cabinet. […] Ils furent réveillés le lendemain par Dupuis qui leur fit la guerre d’être encore à neuf heures au lit. […] Vous faites déjà lit à part, lui dit Des Frans en riant ? […] Il le prit en effet par la main et le fit entrer dans la première chambre d’où ils étaient sortis ; mais au lieu de trouver sa femme au lit, ils la virent à sa toilette.

14. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLIV. Ce qui se passa dans le château après cette expédition. »

En effet cette bonne nouvelle pensa lui faire perdre le peu de raison qui lui restait ; mais la tranquillité et le repos dont il jouissait dans son lit, lui aidèrent à calmer ses transports ; et comme sa mâchoire se raccommoda, et qu’il buvait et mangeait tout son saoul, il se releva avec un embonpoint qui ne cédait en rien à celui où on l’avait vu auparavant ; il ne faut cependant pas le lui envier, car il en aura besoin pour soutenir les rudes assauts que les ducs, le comte, leurs épouses, les Français et les Françaises lui préparent.

15. (1691) Journal du voyage des Indes orientales (à monsieur Raymond)

Elle peut avoir trois toises de long sur deux de large, et c’est dans ce trou qu’est le lit du seignor gubernador. […] A moitié chemin, on trouve un ruisseau qui peut avoir trois pieds de large sur deux de haut, dont l’eau est très bonne, qui vient de source et par conséquent qui ne tarit jamais, et afin que cette eau ne se perdît pas, les noirs y ont fait des levées qui la font courir dans un lit droit et uni. […] Mr Hurtain a gardé le lit aujourd’hui. […] Ajoutez à cela qu’on ne peut y aller que de marée à demi haute, et encore faut-il faire un grand circuit parce qu’il y a un lit de roche qui en empêche presque toute l’entrée, et où la mer brise tellement qu’il serait absolument impossible de se sauver si on donnait dessus. […] Ils couvrent le tout de bousées de vache sèches, et par-dessus cette bousée de vache ils font un lit de terre glaise toute mouillée, en sorte qu’on peut dire que le corps est là comme en pâte.

16. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XXXVII. Des offres obligeantes que fit le duc d’Albuquerque aux dames françaises ; de la reconnaissance de Valerio et de Sainville, et de la conversation particulière que Don Quichotte eut avec Sancho. »

Toute la compagnie alla voir la marquise, Silvie et les malades ; ils trouvèrent la première auprès du lit de Sainville, où elle reçut les offres de service qu’on lui fit en femme de qualité, et les charma par son esprit et ses civilités.

17. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XXXVIII. De l’arrivée du duc de Médoc, et de la mort touchante de Deshayes. »

La duchesse et Eugénie emmenèrent la marquise et Silvie dîner avec le reste de la compagnie auprès du lit de Valerio.

18. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLIII. De l’accident qui arriva au chevalier Sancho, en tirant une arme à feu. Remède pire que le mal. »

Il avait eu la précaution de mettre son butin en sûreté entre son matelas et son lit de plume, et depuis crainte d’accident, il le fit toujours coucher avec lui.

19. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LXI. Comment Don Quichotte et Sancho sortirent du château pour s’en retourner chez eux ; de ce qui leur arriva sur la route. Mort de Don Quichotte ; et ce qui s’ensuivit. »

D’abord on mit Don Quichotte au lit, et le barbier accourut à son secours.

20. (1691) Journal d’un voyage fait aux Indes Orientales (tome 2)

Il était comme assis dans une chaise : on lui fit faire trois fois le tour d’un foyer ou amas de bois dressé en lit, élevé environ de deux pieds de terre & d’un pied de profondeur ; on le coucha dessus. […] Je me mis pour cela en chemin avec trois autres Français, dont un, qui nous conduisait, nous trompa, & nous lit inutilement marcher toute la nuit. […] Le voilà encore au lit. […] Un morceau de planche sur des roches leur sert de table ; & deux bottes de paille à terre, avec un méchant morceau de grosse toile de coton dessus, leur servent de lit. […] & font sur le tout un lit de terre glaise toute mouillée qu’ils unissent avec la main, qu’ils trempent dans l’eau de temps en temps, afin que cette terre obéisse mieux & ne s’attache pas à leurs mains.

21. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XXXV. Du tour ridicule et malin que fit Parafaragaramus au chevalier Sancho, et des événements tristes qui le suivirent. »

Comme, excepté ses visions sur la Chevalerie errante, il n’y avait guère d’homme au monde de meilleur sens, ni plus discret que lui, Eugénie lui fit confidence de tout ce qui regardait Don Pedre et elle, et le pria de n’en pas plus parler à son époux qu’il avait parlé d’Octavio, parce que cela augmenterait sa maladie par le chagrin qu’il en aurait ; Don Quichotte le promit, et l’heure de souper étant venue, Eugénie fit mettre la table auprès du lit de son époux, et alla quérir les belles Françaises ses hôtesses ; mais Silvie qui fondait en larmes la pria de l’excuser, lui disant que ses malheurs ne lui laissaient que la mort à souhaiter ; la marquise pria Eugénie de souffrir qu’elle tînt compagnie à Sainville, et la tante de Silvie lui fit trouver bon qu’elle tînt compagnie à sa nièce ; de sorte qu’il ne vint avec la comtesse, que la même demoiselle française qui avait demandé au duc d’Albuquerque sa protection.

22. (1721) Mémoires

. — Hé bien, répliqua M. de Grammont, lisez-le tout entier, et quand vous serez au bout, vous me direz combien d’empereurs turcs sont morts dans leur lit, et je vous dirai moi combien il en est péri de mort violente. […] Il n’était plus temps ; le dauphin était au lit, et avait défendu de laisser entrer qui que de fût, si bien qu’il s’en retourna très mortifié d’avoir refusé le fils sans avoir fait sa cour au père. […] Sa maladie augmentant il fallut se mettre au lit. […] Son fils attendait ce vicaire, et ayant appris de lui que son père était dans d’assez bonnes dispositions à son égard, entra dans sa chambre, et se jeta à genoux devant son lit. […] Ils entrèrent dans la chambre du gouverneur qu’ils trouvèrent endormi dans son lit, sans doute de la fatigue qu’il avait prise avec une sauvage qui fut trouvée couchée avec lui.

23. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LIII. Belle morale du seigneur Don Quichotte. »

Un valet de pied de Madame la comtesse, poursuivit-il, lisait tout haut l’autre jour auprès de mon lit l’histoire du bonhomme Job, il dit que Dieu avait donné le pouvoir au démon de le persécuter, et de lui ôter tout ce qu’il avait.

24. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « ChapitreLII. Le mari prudent »

Il ne sortit de cette maison que fort tard et longtemps après eux ; et ayant rêvé longtemps au parti qu’il avait à prendre, il commença, sous prétexte d’incommodité, à faire lit à part ; mais sa plus grande mortification fut les caresses dont sa femme l’accabla.

25. (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur de Terny, et de Mademoiselle de Bernay. »

Je ne fus point exaucé ; il revint de cette maladie, après avoir gardé le lit près de quatre mois, pendant lesquels je vis tous les jours Clémence, sans qu’il le sût ; car aussitôt qu’il avait su mon retour, il lui avait défendu de me voir et de me parler.

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