Il reçut au siège de Charenton trois coups dans le corps, dont il pensa mourir. […] Je vous donne à penser dans quels sentiments il laissa ses auditeurs qui s’éclatèrent de rire. […] Mais qu’elle sera malheureuse, si elle se ressouvient de Beaulieu avec quelques-uns des mouvements que j’ai, lorsque je pense à vous. […] Mais nous avions à faire à un homme qui ne se gouvernait pas comme nous pensions. […] Je ne savais que dire, ni que penser.
Je ne songe point à elle, reprit-il, et plût à Dieu que vous en eussiez de l’ombrage, le sacrifice que je vous en ferais vous assurerait de ce que je pense. […] Il le fut aussi : le laquais lui dit que sa maîtresse avait pensé mourir la nuit, et qu’elle l’attendait avec beaucoup d’impatience. […] Vous connaissez particulièrement Mademoiselle de Vougy, ajouta-t-elle, elle est votre parente et votre amie ; au nom de Dieu sachez ce qu’on pense de moi. […] La princesse, reprit cette demoiselle, n’en a dit qu’un mot, mais ce mot donne lieu de penser le reste, et tout l’hôtel à l’heure qu’il est, en est imbu. […] Il peut compter sur ma protection, et peut-être en sentira-t-il des effets plus tôt qu’il ne pense.
Pour toute réponse à ma proposition, elle pensa me sauter aux yeux. […] Quand vous ne me l’avoueriez pas, je n’en penserais pas moins. […] La compagnie était assez nombreuse : chacun en dit ce qu’il en pensait. […] Sa douleur pensa lui coûter la vie dans le moment. […] Vous perdez plus que vous ne pensez, dit-elle, à ne me le pas découvrir.
Nous verrons ce qui en sera dans son temps ; il faut reconduire toute la bande au château, où tout le monde arriva fort content de la matinée, excepté Don Quichotte qui ne disait pas ce qu’il en pensait. […] Son écuyer n’en fut pas content, et voulut que du moins il le louât seul à seul, puisqu’il se taisait en public ; ainsi lorsqu’ils furent retirés, il lui demanda ce qu’il pensait du combat qu’il avait soutenu le matin contre le démon enchanteur à qui il avait fait quitter le champ de bataille et lui abandonner ses armes. […] Honni soit-il pourtant qui mal y pense. […] Sancho passa encore toute la journée dans son lit où il but et mangea à son ordinaire, c’est-à-dire qu’il pensa se crever, en faisant raison le verre à la main à tous les gens du duc et du comte qui étaient venus le voir pendant la journée, si bien qu’il avait terriblement les dents mêlées le soir que toute la société vint le voir pour apprendre des nouvelles de sa santé.
J’affectai d’en dire mille fois plus qu’un jaloux effectif n’en aurait pensé. […] Pour revenir à Mademoiselle Grandet, ce fut ainsi que je rompis avec elle, et je vous laisse à penser si elle n’est pas en droit de me regarder comme un fourbe et comme un scélérat. […] Je lui dis que je craignais que tôt ou tard son oncle ne l’engageât, lorsqu’elle y penserait le moins. […] L’avis est juste, dis-je, et bien pensé. […] Vous en avez moins de sujet que vous ne pensez, dit Dupuis.
Pour Bernay, je ne lui cachai rien de ce que je pensais. […] Je vous laisse à penser ce qu’elle devint lorsqu’elle le vit, elle ne lui dit pas un mot, et se retira dans l’instant même, il eut donc tout le temps de parler à la Supérieure et d’empêcher la sortie de Clémence. […] Clémence ne tarda pas à venir ; elle fut une demi-heure entre mes bras sans pouvoir ouvrir la bouche : enfin elle parla, et je vous laisse à penser ce que nous pûmes nous dire. […] Si elle était ici, je ne dirais peut-être pas ce que je pense ; mais puisqu’elle ne m’entend point, je vous avouerai sincèrement, que je ne crois pas qu’il y ait un homme au monde plus heureux que moi dans son mariage. […] Tu sais bien que je ne le pense pas de même, et que ce que j’en dis n’est que pour sauver les apparences, et pour me faire croire mieux que je ne suis en effet.
Je vous laisse à penser quel fut mon étonnement. […] Qu’en penserait-elle ? […] Il me fait encore compassion, je ne pense pas qu’on puisse être plus vivement touché. […] Eh bien notre ami, lui dit-il, êtes-vous enfin raisonnable, qu’en pensez-vous ? J’en pense, dit-il, que si j’en étais cru, je tiendrais la cérémonie pour faite.
Pour mon excuse à ma mère, je lui dis naturellement ce que je pensais. […] Je vous laisse à penser ce que je devins à cette lecture. […] Je crois que vous me dites sans fard ce que vous pensez. […] Ce fut là que j’appris qui j’étais ; je vous laisse à penser avec quelle joie. […] Il fallut me faire encore habiller ; mais je ne laissai pas de sortir le soir même : je vous laisse à penser où j’allai.
Elle a bien changé, reprit Des Ronais en soupirant, elle a soutenu son caractère de franchise si longtemps, que j’ai pensé en être la dupe ; mais enfin j’en ai été détrompé, dans le temps même que nous devions conclure ensemble, et c’est ce que je vous apprendrai sitôt que nous en aurons le loisir. […] Il connut pourtant bien ce qui en était, continua Dupuis : je suis plus informé de vos affaires que vous ne pensez, mais ne craignez rien, votre secret n’est su que de moi, et ne le sera jamais d’autre sans votre aveu.
Ils avaient résolu de te faire roi ; mais tes mœurs sont trop simples pour gouverner des hommes aussi corrompus qu’ils le sont à présent ; reste dans le premier endroit où tu te trouveras sur terre, et n’y pense qu’à te divertir, à te promener, et à te bien nourrir ; en un mot, vis dans un état tranquille, et abandonne pour toujours la Chevalerie errante, parce qu’elle te serait désormais infructueuse et déshonorable, et que tu verrais ternir l’éclat de tes grandes actions en périssant mal. […] La robe blanche que tu portes prouve que tu es sorti innocent de l’enfer, pense donc à te corriger, ou bien compte que la seconde punition sera plus rude que la première.
Il cria plus haut qu’il n’avait jamais fait ; mais cela ne servit de rien, non plus que la douleur qu’il ressentit aux oreilles qui pensèrent aussi d’être arrachées. […] Son inquiétude se remarquait par ses fréquents tournements de tête et son agitation continuelle ; mais le malheureux n’en était pas encore où il pensait : car un démon dameret, c’est-à-dire fort proprement vêtu, et nullement effroyable comme les autres, mais au contraire parfaitement bien mis avec de la broderie d’or et d’argent, de belles bagues et de beaux anneaux aux doigts, de beau linge et de belles dentelles, poudré, frisé, en un mot tiré à quatre épingles et d’un visage fort doux, fort mignon et fort beau, s’approcha du trône de Pluton, et ayant posé sur le premier degré deux petits paniers qu’il portait, l’un rempli de petites cornes de différentes couleurs, et l’autre de petites fioles d’essence, de pots de pommade, de tours de cheveux, de boîtes à mouches, de fard et d’autres ingrédients propres aux femmes, se mit à genoux et d’une voix fort douce et fort agréable se mit à le supplier de lui accorder audience.
Je laisse à penser au lecteur quels étaient pour lors les sentiments du héros de la Manche et ceux de son écuyer. […] Ah, Seigneur chevalier, dit-elle au héros de la Manche, nous avons besoin de vous pour la pauvre Altisidore ; elle a été emportée cette nuit de son lit jusque dans l’étang du château où elle a pensé mourir de frayeur et de froid : les enchanteurs qui l’ont persécutée sans doute à cause qu’elle vous aime, l’ont traitée avec la dernière rigueur, elle est toute déchirée de coups de fouet, et on vient de la remettre dans sa première chambre plus morte que vive.
Je laisse à penser ce que pensait lui-même un carabin de Saint-Côme d’un homme tant de fois coupable du crime de lèse-faculté. […] Il a dit à La Fargue ce qu’il avait vu & celui-ci a encore pensé le battre. […] Mais si les bêtes ne pensent point, et par conséquent qu’elles ne soient rien ? J’avoue que Descartes me choque, avec sa définition : Je pense, donc je suis. […] Les fièvres chaudes les accablent & sont accompagnées, en partie, de charbons de peste, qui m’en font plus penser que je n’ose en dire.
Sancho ne savait que penser de cet article, c’est pourquoi il ne voulait pas tout à fait s’expliquer, et commençait même à croire qu’elle était effectivement enchantée.
En effet cette bonne nouvelle pensa lui faire perdre le peu de raison qui lui restait ; mais la tranquillité et le repos dont il jouissait dans son lit, lui aidèrent à calmer ses transports ; et comme sa mâchoire se raccommoda, et qu’il buvait et mangeait tout son saoul, il se releva avec un embonpoint qui ne cédait en rien à celui où on l’avait vu auparavant ; il ne faut cependant pas le lui envier, car il en aura besoin pour soutenir les rudes assauts que les ducs, le comte, leurs épouses, les Français et les Françaises lui préparent.
Il craque d’une telle force que si nous n’étions pas accoutumés à une pareille musique nous ne saurions qu’en penser. […] Nous n’étions pas éloignés l’un de l’autre de la portée d’un pistolet, ainsi je vous donne à penser le fracas que nous lui fîmes. […] On voyait deux navires qui ne paraissaient point craindre le choc, et avec cela, on voyait le Florissant nous quitter : c’était assez pour faire penser à soi. […] Les autres malades sont accablés de fièvres chaudes, lesquelles sont en partie accompagnées d’espèce de charbons de peste qui me donnent plus à penser que je n’en dis. […] Que pensent-ils ?
On laisse à penser au lecteur les remerciements qu’elle leur fit, et qu’elle avait en effet sujet de leur faire.
Elle lui en demanda le sujet, et comme Célénie voulait encore lui donner des défaites en paiement : Non, non, ma fille, lui dit-elle, je vois plus clair que vous ne pensez ; je ne vous fais point de reproches de ce que vous dîtes dernièrement devant moi à votre père, parce que votre personnage était étudié, et qu’assurément vous ne parliez pas de vous-même. […] Elle descendit sitôt qu’elle l’entendit et le rencontra sur l’escalier, où il l’aborda avec trop d’embarras pour bien cacher ce qu’il pensait.
Verville pensa mourir de douleur et de rage, lorsqu’il ne put plus douter de ce fatal mariage.
. — Oh bien, Madame, répondit la fille en colère, qu’on le sache ou qu’on ne le sache pas, je n’y ai fait aucun mal ; honni soit qui mal y pense, bonne renommée vaut mieux que ceinture dorée.
On n’avait garde de penser que ce fût au sujet de M. […] La pensée en est hardie et belle, mais elle ne se soutient pas jusques à la fin ; du moins la crainte du poète a été chimérique, et ce monarque, sans s’embarrasser de ce que ses sujets en pouvaient penser, alla toujours son chemin. […] M.de Seignelay, secrétaire d’Etat de la Marine, mourut au commencement de 1691 : il fut encore revêtu de son emploi, et, sous le nom de Dupile, il fit des amas prodigieux de grains pour la subsistance des troupes tant de terre que de mer, et en fit tant que Paris pensa en être affamé. […] Je laisse à penser à tout lecteur dans quel embarras était cet homme en présence de sa compagnie et de quantité de gens qui s’étaient assemblés, et qui me sont inconnus. […] Tout le public fut indigné d’une pareille exécution ; il pensa même y avoir une révolte.
Les matelots sont plus subtils que vous ne pensez, lui repartit M. du Quesne, et surtout les matelots bretons, qui se donneraient au Diable pour boire, et qui sans façon laissent les vaisseaux couler après qu’ils ont bu, de crainte que le temps qu’ils mettraient à les reboucher ne donnât celui de les prendre sur le fait. […] Écoulez seulement ce qui va être dit : je vous assure par avance qu’il vaudra mieux que ce que vous pouvez penser. […] La seconde occasion où Dieu a fait voir sa grâce efficace, c’est dans saint Paul, que du plus ardent persécuteur des chrétiens il rendit un vase d’élection, et l’apôtre des gentils ; mais, si j’ose le dire, Dieu ne venait que de monter au ciel, il avait laissé son Église tremblante, et non que les Apôtres, chefs de l’Église, tremblassent ; ce serait une impiété de le croire, et même de le penser. […] Tant pis s’il tient parole et qu’il soit aussi long que celui d’aujourd’hui ; car quoiqu’il soit bon religieux, bon ecclésiastique et savant, il n’est certainement pas bon orateur, et je ne suis pas le seul qu’il ait ennuyé : il pense fort juste ; mais son élocution ne répond point à son zèle : Tout sent la gasconnade en un auteur gascon ; Calprenède et Juba parlent le même ton. […] Mon cheval en fut renversé et je pensai être tué.
Silvie en pensa mourir de frayeur ; mais on la remit, en lui faisant connaître que nous étions dans un pays à couvert de ses violences, et outre cela en état de nous défendre contre lui.