Pourquoi prendre si généreusement mon parti ? […] J’en partis chargé de lettres et de compliments pour mon ami, et voici celle que Clémence m’écrivait ; lisez-la s’il vous plaît. […] Je partis de Paris le lendemain de mon abjuration. […] Cette dernière attaque lui fit prendre un parti qui nous sauva. […] Vous me répondez, Monsieur, lui dit-elle, comme intéressé dans le parti contraire, je ne m’en étonne pas.
Et supposé que je vous aimasse à mon tour, ajouta-t-elle, quel parti prendriez-vous ? Je prendrais, répliqua-t-il, tel parti que vous voudriez pour vous rendre heureuse. Ce parti que je voudrais, répliqua-t-elle, ne vous conviendrait sans doute pas. […] Elle songe à vous, le parti vous convient ; et je ne vous conviens pas. […] Mademoiselle Dupuis accepta sans façon le parti, Mademoiselle de Vougy en fit autant.
Il renouvela ses anciennes connaissances avec la noblesse des environs, et comme il parut résolu de se fixer en province et de s’y établir, on lui proposa plusieurs partis. […] Sitôt que la belle-mère vit son mari et son gendre partis, sachant bien qu’ils seraient toute la journée dehors, alla voir sa fille qu’elle trouva dans une mélancolie profonde, et dans un abattement terrible. […] Elle perdit toute patience, entra brusquement dans la chambre, et prit à son tour le parti de sa fille. […] Celle-ci qui ne lui avait pas dit un mot depuis sa dernière brutalité et qui ne s’était point encore déterminée sur la manière dont elle en devait user avec son amant, prit tout d’un coup le parti que sa vertu lui conseilla. […] Si vous m’aimiez autant que vous voulez me le persuader, continua-t-elle, me proposeriez-vous un parti comme celui de vous suivre ?
Je vous ai dit, Madame, que le parti était très avantageux ; ainsi voyant ma fortune tout à fait d’accord avec mon cœur, j’étais dans un ravissement que je ne comprenais pas moi-même, et qui me mettait hors de moi. […] Il me parut que ma présence ajoutait un nouveau lustre au sacrifice, et ne voyant là que des objets chagrinants, je n’en soutins pas longtemps la vue ; je pris le parti de me retirer, bien en peine de ce qui pouvait causer un si prompt changement. […] Je la remerciai du service qu’elle m’avait rendu en me rapportant ma lettre, et en me désabusant, et je fus la première à la prier de se trouver le lendemain matin dans ma chambre pour m’aider par ses lumières à prendre mon parti sur la manière dont je devais me gouverner avec Sainville après son infâme et indigne procédé. […] Ainsi, Madame, toute réflexion faite, nous avons résolu ensemble de lui trouver un bon parti avant que le désordre de ses affaires parût, tant pour rétablir sa maison que pour fournir à nos plaisirs, car nous n’avons point pour cela renoncé l’un à l’autre. […] Elle y resta deux jours sans satisfaction, et enfin elle vit bien que le seul parti qu’elle avait à prendre, était de partir pour l’Espagne avec les recommandations qu’on lui offrait.
Ma famille égalait la sienne, mon bien était plus considérable que le sien, et j’étais en état de prétendre à un parti plus avantageux. […] Elle ne me donna le sien que le jour que je partis ; il était bien plus galant, et bien plus riche que le mien. […] Je partis, et malgré une assez longue absence, je revins plus amoureux encore que je n’étais allé. […] Je partis pour mon voyage, au retour duquel nous devions être mariés. […] Quel parti auriez-vous pris ?
Il avoua qu’il m’aimait, elle trouva que le parti me convenait, et l’autorisa dans sa recherche. […] Je ne vois que ce parti-là à prendre, dit-elle. […] Nous ne décidâmes rien ce jour-là ; le parti me paraissait trop rude pour m’y résoudre si tôt. […] J’étais ravi de lui voir prendre à cœur un parti qui m’était si cher. […] Elle fut fort longtemps incertaine du parti qu’elle devait prendre.
Je redoublai mes instances auprès de lui : il prit mon parti dans quelques occasions. […] Il lui dit qu’il venait lui proposer un parti qu’elle ne refuserait pas pour Célénie. […] Ma colère était passée, et Monsieur Dupuis prit hautement mon parti. […] N’êtes-vous pas parti sans presque me dire adieu ? […] Il faut prendre un parti avant que de nous quitter.
Ces armes-là n’étant pas de la Chevalerie errante, il ne savait quel parti prendre, parce qu’il était à pied ; mais le cliquetis des épées lui faisant connaître qu’il n’y avait pas d’armes à feu à redouter, il se leva, et vit, non sans indignation, un combat si inégal. Il ne balança pas un moment à prendre son parti, et sautant promptement sur un des chevaux qui était sans maître, il vint se fourrer dans la mêlée. […] Le duc vit bien que le seul parti qu’il y avait à prendre était celui de les porter toutes deux dans son carrosse jusqu’au lieu le plus proche.
Cléon trouva pour sa fille un parti qu’il crut mieux son fait. […] Il la prit, mais n’y ayant point de nom, elle eut la présence d’esprit de prendre tout d’un coup son parti, et de dire qu’elle écrivait à un parent. […] Il ne sortit de cette maison que fort tard et longtemps après eux ; et ayant rêvé longtemps au parti qu’il avait à prendre, il commença, sous prétexte d’incommodité, à faire lit à part ; mais sa plus grande mortification fut les caresses dont sa femme l’accabla. […] Ce parti était trop juste et trop prudent pour n’être pas suivi.
Cet officier bien persuadé que Sainville ne le connaissait en aucune manière, accepta volontiers le parti qui lui était proposé, ne demandant qu’à s’approcher de Silvie, dont il espérait de se faire reconnaître, et s’expliquer avec elle par les occasions que le hasard pourrait lui fournir. […] Elle ne savait quel parti prendre pour se défaire de lui, et ne point donner sujet de jalousie à Sainville, et elle était encore incertaine de ce qu’elle devait faire lorsqu’elle apprit que ce prétendu valet de chambre était aussi bien qu’elle dans le château de Valerio, où il venait d’être apporté de l’hôtellerie ; elle apprit aussi que sa santé se rétablissait d’heure en heure, et qu’avant deux ou trois jours il serait en état de se rendre à ses devoirs auprès de Sainville. […] L’agréable La Bastide ne leur cacha pas l’amour que du Chirou lui avait témoigné, et tous l’en félicitèrent, parce que le parti lui était très avantageux.
J’acceptai le parti, et entrai sans façon avec lui au cabaret. […] Le dauphin prit prudemment son parti, et lui dit de le suivre. […] Cordier vit bien qu’il n’avait point d’autre parti à prendre que celui de se retirer. […] Mainon, dès il y a longtemps, est entré dans tous les partis et les traités les plus criants. […] On m’associa dans la part de M. de Chevry, et je partis en 1682 avec Bergier, chef de l’entreprise.
Je ne savais quel parti prendre, car je n’étais point d’humeur à cédera une poignée de gens de même. […] Soit par la malice de quelque matelot, soit que la corde ne valût rien, elle a cassé et le rat allait à vau-l’eau ; un Français aurait été étonné, mais le noir a pris son parti à l’instant même. […] Son frère avait laissé prendre le Royaume de Visapour : il a été sur les frontières de ce qui lui reste vers les confins de ce Royaume pour empêcher son ennemi d’entrer plus avant dans ses terres ; il a couvert la campagne d’un nombre innombrable de partis, tant pour être instruit de la contenance et des mouvements de l’armée ennemie que pour faire tête aux partis que le général du Mogol envoie de tous côtés à la guerre. […] C’est la raison qu’on m’a donnée et qui m’a empêché d’aller cette fois-ci à la pagode de Villenove, quelqu’envie que j’eusse d’y aller, crainte de tomber entre les mains de l’un ou de l’autre parti. […] Un de ses partis était venu jusques aux portes de Pondichéry, et en se retirant en emmenait avec lui quelques hommes et femmes et plus de trois mille bestiaux tant bœufs que cochons.
La croyance du public m’est indifférente, ajouta-t-il ; mais vous, qui me connaissez, avez-vous pu le croire, et n’avez-vous pas dû prendre mon parti ! […] Le parti fut accepté, et la société se noua. […] Ce qu’ils disaient m’étant indifférent, je me retirai sans savoir quel parti prendre. […] Qu’au contraire si elle voulait suivre le parti que son honneur et la prudence lui montraient, elle ne tomberait dans aucun de ces inconvénients. […] Elle me dit qu’elle avait été surprise de la hauteur dont j’avais parlé à sa mère, mais qu’à la fin elle avait connu que j’avais pris le bon parti, puisque tout en avait mieux été.
Un Français aurait été déconcerté, mais le nègre a dans le moment pris son parti. […] Que la femme meure devant où après la consommation, le mari cherche parti ailleurs ; je l’ai déjà dit. […] Il en est averti : qu’il prenne son parti ; le nôtre est pris. […] Mais mon chien prend son parti de lui-même. […] La Compagnie a préféré le dernier parti au premier, mais ce n’a pas été sans peine qu’elle a réussi.
Monseigneur Don Quichotte prend leur parti, parce qu’il n’en a pas, s’il en avait une il parlerait autrement. — Et comment en parlerait-il ? […] Le chevalier Sancho a raison, dirent en même temps les ducs et le comte, toutes les femmes ne sont bonnes qu’à faire désespérer leurs maris. — C’est ce que je disais l’autre jour, reprit Sancho, ravi que les gens mariés fussent de son parti. — Mais, Chevalier Sancho, lui dit Eugénie, il faut prendre en patience les contradictions de votre femme, et croire que c’est Dieu qui vous l’a donnée telle qu’elle est pour vous faire faire pénitence. — Non, non, Madame, lui dit-il, ce n’est pas le bon Dieu, c’est le Démon qui me la laisse. — Voilà de terribles paroles que vous lâchez, lui dit le curé. — Oh !
Sa nièce qui n’avait appris qu’avec confusion les présents qu’on lui avait faits, parce qu’ils ne regardaient qu’elle qui était son héritière, ne laissa pas d’en être bien aise, en ce qu’ils lui donnèrent lieu d’espérer que cela lui ferait trouver un bon parti, ou plutôt attacherait plus fortement à elle un homme qui l’aimait et qu’elle ne haïssait pas. […] — Il se trouve ici un fort bon parti, continua la duchesse sans faire semblant d’avoir pris garde à ce que la mère et la fille s’étaient dit ; mais on dit que votre fille a une amourette et qu’un certain homme ou garçon nommé… — Non, non, Madame, interrompit la mère, jour de Dieu, Nicolas a sauté par la fenêtre avant jour sitôt qu’il m’a entendu(e], et personne n’en peut parler, puisque personne ne l’a vu, et que Sanchette couche à mes côtés. — On le sait pourtant, comme vous voyez, dit la duchesse d’Albuquerque. — Oh bien, Madame, répondit la fille en colère, qu’on le sache ou qu’on ne le sache pas, je n’y ai fait aucun mal ; honni soit qui mal y pense, bonne renommée vaut mieux que ceinture dorée.
Tous ces messieurs topèrent au parti, et Albus les remercia d’avance de l’honneur qu’ils lui feraient le lendemain, et nous sortîmes sans que j’eusse ouvert la bouche. […] Je vous confondis dans le second, et me dis à moi-même que le seul parti à prendre était de vous envoyer mes comptes. […] Ainsi, monsieur, embarquez-vous de bonne grâce : sinon je prendrai mon parti. […] Hurtain qu’il approuverait tel parti que je prendrais, quand même je l’y mêlerais. […] Celui-ci, s’entendant exclure du rachat général, a compris que son capitaine avait la malice de vouloir le faire saucer : il ne se trompait pas, et a pris tout d’un coup son parti.
Et qu’il y avait très assurément des femmes en Espagne, aussi bien qu’en France, qui seraient toute leur vie restées sages et fidèles, si leurs maris ne leur avaient pas eux-mêmes inspiré l’envie de justifier leurs ombrages et leurs jalousies, et que très assurément le meilleur parti qu’un homme marié pouvait prendre, était de ne témoigner à sa femme aucun soupçon ; et pour soutenir leur paradoxe, ils citèrent les vers de l’Arioste que je ne rapporterai pas, mais bien la traduction ou la paraphrase faite par Monsieur de La Fontaine.
Celle de Terny fait connaître le tort qu’ont les pères et mères en violentant leurs enfants ; et leur fait voir, qu’ils peuvent bien les empêcher de se choisir un parti à leur fantaisie, mais qu’ils ne doivent point les contraindre à en embrasser un malgré eux, surtout lorsqu’ils connaissent leurs enfants d’un génie hardi et entreprenant.
Silvie la lui écrivait de son convent, et lui mandait qu’elle avait pris ce parti, sans l’instruire du lieu.
Don Quichotte avait été frappé de cette réflexion, et avait aperçu tout d’un coup mille choses dont il n’avait pas voulu s’offenser ; il écouta toute la conversation sans rien dire, parce que le respect qu’il avait pour Eugénie l’empêcha de prendre le parti de la beauté de son imaginaire Dulcinée, que son écuyer mettait indifféremment avec les autres dans le mortier, pour faire du fard à cette comtesse.
. — Il n’y répliquera rien, dit Parafaragaramus en prenant son parti, et en effet ce n’est qu’une accusation en l’air où il n’y a rien à répondre.
Le maudit enchanteur Freston vient de la laisser presque morte des coups d’étrivières qu’il lui a donnés en ma présence, en haine d’un certain chevalier nommé Don Quichotte dont elle a toujours le nom à la bouche, et qu’elle appelle sans cesse à son secours, et son neveu ne me poursuit et ne m’a battue, qu’à cause que je n’ai pu souffrir une si grande barbarie sans prendre son parti. — Eh bon, bon, interrompit Sancho, les femmes ont toujours été ce qu’elles sont, elles ont toujours fourré leur nez dans les affaires d’autrui.