/ 23
2. (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Des Prez, et de Mademoiselle de l’Épine. »

Je savais bien qu’elle serait vue, j’en faisais une simple plaisanterie. […] J’en savais bien le sujet, mais je n’avais garde de le lui découvrir. […] Je ne sais point le motif qui vous y a poussé, mais je sais bien que vous avez joué à me ruiner. […] Je savais bien qu’il ne pouvait pas avoir fait ce qu’il ne m’avait promis que pour deux jours après ; ce n’était pas aussi ce qui m’amenait. […] Que j’étais en âge, comme elle le savait bien elle-même.

3. (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Dupuis, et de Madame de Londé. »

Je sais bien qu’elle n’est pas à louer, je me rends justice à moi-même : je sais bien qu’il y a des coups de fourbe et de scélérat ; mais je sais bien qu’il y a du risible. […] Il savait bien que j’étais toujours chez cette femme ; mais que pouvait-il soupçonner non plus que le commandeur ? […] Je lui dis que non, et qu’il savait bien lui-même que je n’étais pas en état de me marier. […] Je ne sais, lui répondis-je, si cela est possible ou non, mais je sais bien qu’il est vrai. […] Oui, Madame, répondit mon effronté laquais, il sait bien que j’ai les yeux bons.

4. (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Des Ronais, et de Mademoiselle Dupuis. »

Qu’il fallait si elle voulait l’avoir après sa mort, qu’elle le gagnât pendant sa vie par son attache ; sinon qu’il savait bien à quoi s’en tenir. […] Le respect que je dois à mon père m’empêche de rien dire contre lui : cependant le mieux que j’en puisse juger, c’est qu’il nous joue ; car il sait bien que je ne consentirai jamais à aucun mariage qu’avec vous, et sur ce pied-là il ne veut point me marier de sa vie. […] Un discours si honnête attira mes excuses, et votre commère fit quelque chose de plus fort ; car après s’être excusée d’avoir parlé si librement sur la nécessité où elle avait été de s’expliquer, elle ajouta, en adressant la parole au fils : vous savez bien, Monsieur, qu’on ne dispose pas de son cœur comme on veut. […] Vous savez bien que je lui en ai quelqu’une, mais les dernières que vous ignorez, et que vous apprendrez quand il vous plaira, sont celles à qui je dois tout ce que je suis. […] Je vous parlerai une autre fois de Mademoiselle Dupuis : je ne sais pas bien moi-même ce que j’en pense à présent, et si vous voulez m’entendre, vous allez apprendre l’histoire que vous avez envie de savoir.

5. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre LI. Le jaloux trompé »

Je ne sais, continua Sainville interrompant le fil de son discours, si les dames espagnoles pourraient s’accommoder d’une jalousie pareille ; mais je sais bien qu’il y a très peu de Françaises qui la trouvassent de leur goût. […] Il finit par lui offrir de la tirer de captivité si elle voulait se fier à sa conduite ; il ajouta que sa vie était entre ses mains ; qu’il savait bien qu’il était mort pour peu que son mari le soupçonnât ; qu’elle pouvait le livrer à sa vengeance ; mais il la supplia aussi d’examiner si Sotain méritait ce sacrifice, et si elle était résolue d’user sa jeunesse et sa vie dans toutes les douleurs et les amertumes que la folie de cet homme pouvait et devait lui faire prévoir. […] Il répondit à Célénie avec fureur et un ris moqueur, qu’elle ne savait pas bien déguiser ses vues, et qu’il voulait non seulement que Julia restât auprès d’elle, mais qu’il voulait encore qu’elle couchât dans sa chambre et ne la quittât pas plus que son ombre. […] Elle lui dit en riant qu’elle savait bien que sa vertu était en sûreté, non seulement par l’innocence et la pureté de ses intentions, mais aussi par la précaution de son époux ; mais que cependant il n’était ni de son honneur ni de son devoir de rester dans un état de tentation continuelle, à laquelle quand bien même elle ne succomberait pas, elle se reprocherait toujours la présence d’un homme déguisé auprès d’elle, qui pouvait être reconnu par mille contretemps que toute la prudence humaine ne pouvait prévoir et laisser une tache à sa réputation.

6. (1721) Mémoires

Je sais bien que nous avons parmi eux plusieurs magistrats d’ancienne extraction, et même de bonne maison ; mais je sais bien aussi qu’ils ne sont pas le plus grand nombre. Je sais bien encore qu’il y en a de très intègres et de très judicieux, mais je sais bien aussi qu’il y en a plusieurs fort peu scrupuleux, et qui ne s’embarrassent pas de donner un soufflet au bon droit ; et le malheur est qu’on ne pèse pas les voix, mais qu’on les compte. […] Je ne sais ce qui en est, mais je sais bien que le Roi lui-même parut en douter quoiqu’elle lui fût avantageuse. […] Celui-ci est pour le public, car à leur égard, ils savent bien s’en faire apporter d’excellent tant pour eux que pour leurs amis. […] Je savais bien que je ne m’étais pas trompé, lui disait M. 

7. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LIII. Belle morale du seigneur Don Quichotte. »

Monsieur, mêlez-vous de votre bréviaire, lui dit-il, car franchement vous m’embarbouillez l’esprit ; je sais bien ce que je dis. […] Celui-ci lui ôta ses maisons, ses troupeaux, ses enfants ; en un mot tout ce qu’il aimait et lui donnait de la satisfaction ; mais il avait trop d’esprit pour lui ôter sa femme ; il savait bien qu’elle seule ferait plus enrager le bonhomme Job par son babil et ses reproches, que toutes les pertes qu’il avait faites.

8. (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur de Contamine, et d’Angélique. »

On lui dit qu’elle n’y était pas ; il le savait bien, et dit qu’il l’attendrait. […] À l’égard de vous épouser, toute la terre me blâmerait, si j’épousais une fille telle… Je sais bien, interrompit-elle brusquement, que je ne suis qu’une simple suivante : il est inutile que vous preniez le soin de m’en faire souvenir ; mais je sais bien aussi que je la serai toute ma vie, si pour cesser de l’être il faut faire une lâcheté. […] Elle n’avait aucun dessein de s’y mettre ; mais elle savait bien qu’il n’y consentirait pas, et elle ne demandait le plus, que pour obtenir le moins. […] La possession de cette belle personne était tout ce qu’il envisageait ; mais lorsque la solitude l’eut livré à d’autres réflexions, il envisagea que c’était une violence qu’il faisait à sa mère, de lui faire demander son consentement par une personne à qui il savait bien qu’elle n’oserait pas le refuser.

9. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LIX. De ce qui se passa chez le duc de Médoc après le départ de Dulcinée, et comment Sancho reçut sa femme que la duchesse fit venir au château. »

. — Je le sais bien, dit Sancho, mais on ne court pas après son éteuf quand on le tient à la main. — Elle exécutera sa promesse, lui repartit le curé. — Dieu le veuille, répliqua Sancho. […] D’un autre côté Thérèse se faisait tenir à quatre, et vomissait feu et flammes, et disait entre autres choses, que puisqu’on la traitait si mal, elle voulait s’en retourner dans le moment. — Eh bien, va-t’en, lui dit Sancho, qui était retourné sur ses pas, diable emporte si je cours après toi ; celui-là est un fou qui court après sa femme quand elle veut s’en aller. — Eh mais, ami Sancho, lui dit la duchesse, que tout ce tintamarre divertissait extrêmement, il ne faut pas renvoyer votre femme, car vous savez bien vous-même qu’une femme est un mal nécessaire. — Je ne le sais que trop, reprit-il en colère, et pour mon malheur, cela tient comme glu ; et puis voilà Madame la gouvernante qui vient mêler son museau où elle n’a que faire.

10. (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Des Frans et de Silvie. »

Il est vrai que je n’ai jamais connu ni mon père ni ma mère ; mais je sais bien quels ils étaient. […] Faites-le rouer de coups de bâton, ou le retenez, cela m’est indifférent, mais je sais bien que si j’entends encore parler de ses sottises, je vous en rendrai bon compte et à moi aussi. […] Je sais bien que la chute de lui à moi serait trop lourde ; mais j’espérais qu’abandonnée de lui, après quelque éclat sur votre rupture, vous ne refuseriez pas de remplir une place que la mort de ma femme vient de laisser vacante. […] Je savais bien que vous aviez trop de vertu et trop de sagesse pour lui rien accorder qui pût faire tort à votre vertu. […] Il savait bien que je n’étais pas chez ma mère, puisqu’il m’avait laissé chez Silvie où nous avions dîné.

11. (1691) Journal d’un voyage fait aux Indes Orientales (tome 2)

Ce n’est point mon intention de faire une pareille comparaison : je sais bien qu’elle serait ridicule, par la distance des objets. […] Je ne veux pas dire que ce soit par la nonchalance ou la faiblesse du capitaine ; mais il est constant qu’un homme qui sait bien se faire obéir tient tous ses gens dans le respect & l’union. […] Notre aumônier s’appelle François : je le savais bien ; mais, je ne savais pas que ce fût aujourd’hui sa fête : je ne regarde mon almanach que comme calendrier, & non comme martyrologe. […] J’ignore quel est celui qui se dit ingénieur dans le fort ; mais je sais bien qu’il n’y entendait quoi que ce soit. […] Je sais bien que tout cela est contraire au précepte & même au commandement de Jésus-Christ, qui dit qu’il reniera devant son Père ceux qui l’auront nié pendant leur vie : je sais bien que, dans le IVe chapitre des Actes des Apôtres, les apôtres demandèrent à Dieu la grâce de pouvoir annoncer sa parole avec confiance, que la maison trembla, & que cette grâce leur fut accordée par le Saint-Esprit.

12. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XXXVIII. De l’arrivée du duc de Médoc, et de la mort touchante de Deshayes. »

Silvie n’ayant plus sujet d’observer ses démarches dont elle ne devait plus rendre compte à personne, écrivit à sa mère tout ce qui lui était arrivé, et surtout la mort de Deshayes et ce qui l’avait précédée, et s’engagea d’accompagner la marquise pendant qu’elle serait en Espagne : ce qu’elle fit non seulement pour lui témoigner le ressentiment qu’elle avait des retraites qu’elle lui avait données, mais encore pour ne plus s’éloigner de Sainville, qu’elle savait bien ne la devoir plus abandonner.

13. (1690) Journal d’un voyage fait aux Indes Orientales (tome 1)

Qu’il savait fort bien qu’elle était sa protectrice ; mais qu’il savait bien aussi que cette dame était ennemie du désordre et des violences. […] C’est savoir bien peu vivre, lui a-t-il dit : je ne sais à quoi il tient que je ne vous fasse manger avec les valets. […] C’est l’ordinaire, lui ai-je répondu : je le sais bien ; mais je sais bien aussi que ce n’est pas une règle pour moi, ayant été obligé de prendre des précautions qu’ils ne jugent pas dignes de leurs soins. […] M.de La Chassée, obligé de calmer en enrageant, a dit qu’il regardait ce coup comme donné à lui-même, et que si le Conseil ne le vengeait pas, il saurait bien de quelle manière s’y prendre. […] Vous le savez bien, monsieur, lui ai-je froidement répondu.

14. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LXI. Comment Don Quichotte et Sancho sortirent du château pour s’en retourner chez eux ; de ce qui leur arriva sur la route. Mort de Don Quichotte ; et ce qui s’ensuivit. »

Je sais bien que Madame la duchesse n’épargne rien pour m’en rendre le séjour agréable ; mais dans la situation où se trouve mon cœur et mon esprit, il me semble que le Toboso me convient mieux que tous les autres lieux du monde.

15. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLVIII. Du combat de Don Quichotte contre Sancho, et quelle en fut la fin. »

Le chevalier aux armes noires qui savait bien que Sancho était plus robuste que lui, et savait mieux faire le coup de poing, aurait bien voulu combattre avec d’autres armes ; mais se sentant frappé le premier, lui qui avait coutume de prévenir les autres, il n’eut plus de considération, et risqua le tout pour le tout ; il rendit donc à Sancho son coup de poing le mieux qu’il put.

16. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLVI. Pourquoi Sancho perdit ses armes enchantées, et du terrible combat qu’il eut à soutenir pour les recouvrer. »

Don Quichotte, qui avait honte que l’abattement de son écuyer parût à d’autres, se contenta de dire à cet écuyer, qu’ils savaient bien où il était, et qu’on le ramènerait en peu de temps ; et cet homme étant sorti, il revint à Sancho, et lui remit le cœur au ventre le mieux qu’il put, et le fit résoudre enfin à tenter l’aventure.

17. (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur de Jussy, et de Mademoiselle Fenouil. »

Je savais bien que je n’offenserais point Mademoiselle Fenouil, en montrant qu’elle seule avait fait toutes les avances de notre commerce. […] Elle jura devant eux de ne me point abandonner ; elle me dit que je savais bien que la mort ne lui faisait pas peur ; et que quelque chose qu’on pût ordonner de moi, elle ne me survivrait pas.

18. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LVI. De ce qui suivit le désenchantement de Dulcinée. »

Ne dis point que cet argent était perdu pour lui, tu sais bien qu’il lui appartenait, et que de vils ouvriers avaient eu la modération de n’y point toucher ; joint à cela, quand cet argent aurait été perdu, quel droit y avais-tu ?

19. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLIX. Repas magique. Apparition d’un nouvel enchanteur. Défi fait à Don Quichotte, et ce qui s’ensuivit. »

Elle lui répondit qu’elle avait trouvé ce sage enchanteur dans son cabinet, où il l’attendait pour le lui expliquer ; mais qu’elle ne lui avait point demandé par où il était entré, quoique les portes et les fenêtres fussent fermées, et qu’il n’y eût point de cheminée, parce qu’elle savait bien qu’il se rendait invisible quand il voulait, et qu’il passait tout armé et monté sur son grand cheval par le trou d’une aiguille.

20. (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur de Terny, et de Mademoiselle de Bernay. »

Il la baisa, et lui dit à l’oreille qu’il lui savait bon gré de son action, qu’elle allât hardiment, et qu’il saurait bien empêcher qu’on ne nous troublât. […] Tu sais bien que je ne le pense pas de même, et que ce que j’en dis n’est que pour sauver les apparences, et pour me faire croire mieux que je ne suis en effet.

21. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LIV. Départ de la compagnie. Comment Sancho fit taire le curé. Aventures diverses arrivées à cet infortuné chevalier. »

Ceci fut encore une nouvelle matière de sermon, que le triste et fustigé Sancho écoutait avec plus de docilité qu’il n’avait fait de sa vie ; mais enfin son maître ayant cessé de parler, parce qu’il n’en pouvait plus de la gorge, Sancho reprit la parole et avoua qu’il avait tort d’avoir tenté Altisidore, qu’il savait bien qu’il suffisait pour perdre une fille de lui dire une fois qu’on l’aime, parce qu’après cela le diable le lui répète sans cesse ; et ma foi, Monsieur, poursuivit-il, toutes les filles et les femmes en sont là logées ; elles font toutes là-dessus les saintes mitouches ; mais les brebis du bon Dieu ont beau être gardées et comptées, le diable trouve toujours le secret d’en tondre quelqu’une s’il ne l’emporte pas tout à fait ; en un mot une étincelle fait un grand brasier, et fille qui jase avec un amant enfile la mère Gaudichon, comme un aveugle son oraison ; mais le jeu n’en vaut pas la chandelle, et s’il ne faut qu’un petit caillou pour faire verser une charrette, un fromage n’est pas longtemps entier quand on le laisse guigner au chat, et de nuit tous chats sont gris. — Tu seras toujours farci de proverbes, lui dit son maître. — Oh bien, reprit Sancho, je consens d’aller rôtir des châtaignes en enfer si j’ai jamais rien de commun avec aucune fille ni femme que la mienne, et je recevrai Altisidore en fille de bonne maison, si elle me vient davantage rompre la tête.

22. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XXXVI. Suite de l’histoire de Silvie et de Sainville. »

Voilà, Madame, ce que vous avez voulu savoir de moi, et je sais bien encore que vous seule pouvez me convaincre qu’il y a dans le monde des femmes sans faiblesses.

23. (1691) Journal du voyage des Indes orientales (à monsieur Raymond)

Ainsi je lui fis dire que n’étant pas officier assez considérable sur le navire pour l’y faire embarquer de mon autorité, tout ce que je pouvais faire était d’en écrire à notre capitaine ; que je ne doutais pas d’obtenir sa permission, et que jusqu’à ce que je l’eusse il pouvait rester à la cabane, et que je saurais bien empêcher que les autres Noirs ne lui fissent insulte. […] Je ne veux pas dire que ce soit par la faiblesse de leur capitaine, mais il est constant qu’un homme qui sait bien se faire obéir tient tous ses gens dans le respect et l’union. […] Effectivement la qualité la plus requise dans un commandant après le bon sens et la prudence est celle de savoir bien se faire obéir. […] Enfin le sergent qui est un fort honnête garçon et que j’aime à cause de cela, a fait en sorte de découvrir toute la mèche, d’autant plus facilement que ces misérables jouaient cet argent aux cartes, et qu’on savait bien qu’ils n’en avaient point - ou n’en devaient point avoir. […] Je ne sais si on a bien fait, mais je sais bien qu’il n’a tenu qu’à nous de nous rallier aux autres parce que les deux navires que nous vîmes hier qui sont l’Oiseau et le Florissant paraissaient encore ce matin au vent à nous, et qu’au lieu de les attendre, nous avons forcé de voile pour avancer malgré la résolution prise avec Monsieur d’Haire de ne nous point séparer, Dieu veuille qu’il ne nous en arrive pas de mal, à mon égard je suis résolu à tout événement.

/ 23