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2. (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur de Terny, et de Mademoiselle de Bernay. »

Je vous instruirai de tout ce qui m’arrivera, l’amour m’en donnera les moyens ; ce sera à vous d’y chercher du remède. […] Il était vrai, on disait que j’étais honnête homme, c’était le moyen de n’être pas de ses amis. […] Le maître d’hôtel de mon père a eu pitié de l’état où j’étais réduite, il m’a donné les moyens d’en sortir. […] Comme sa vengeance manquait de ce côté-là, il voulut se venger autrement par le moyen de son prétendu gendre, à quoi il réussit très mal. […] Je ne songeais plus du tout à l’enlever, tous les moyens en étaient fermés.

3. (1721) Mémoires

… Pourquoi par la troque de fusils, de poudre et de plomb, nous fournis-tu le moyen de nous entretuer ? […] Il n’y eut que le moyen de la demander qui lui fit peine. […] Il avait une sœur servante et cuisinière chez une demoiselle de moyenne vertu que M. de Pontchartrain entretenait. […] C’est l’unique moyen d’entretenir leur zèle, et d’empêcher que la mollesse ne se glisse dans leurs communautés. […] Il semble qu’il nous suffit que les étrangers aient inventé les moyens de se rendre riches et heureux pour que ces mêmes moyens nous paraissent indignes d’être pratiqués.

4. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre LI. Le jaloux trompé »

Le cavalier, que les difficultés animaient, chercha les moyens de les vaincre. […] Il roula mille inventions dans sa tête, et tenta trois ou quatre moyens qui manquèrent ; mais enfin celui-ci lui réussit. […] Cependant Julia, c’est le nom que l’officier avait pris, se gouvernait d’une manière conforme à ses desseins, et acquit par des moyens différents la bonne grâce du maître et de la maîtresse. […] Le jaloux lui en ouvrit lui-même les moyens. […] Il n’importe, cette histoire prouve toujours deux vérités ; l’une qu’une femme n’est jamais mieux gardée que par elle-même, et l’autre que quelques précautions qu’un jaloux puisse prendre, quelques clefs et quelques serrures qu’il emploie, sa femme trouvera toujours les moyens d’être infidèle sitôt qu’elle aura envie de l’être.

5. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XXXVI. Suite de l’histoire de Silvie et de Sainville. »

Je n’avais plus d’autre moyen pour empêcher ce fatal mariage, que d’en venir aux mains avec Deshayes ; j’en cherchai les occasions ; je ne sais s’il s’en douta, mais il me fut impossible de le rencontrer dans un lieu commode. […] Vous êtes jeune, Mademoiselle, poursuivit-elle ; c’est la plus belle qualité que puisse avoir une personne de notre sexe quand elle est jointe à autant de beauté et d’esprit que vous en avez ; mais c’est celle aussi qui donne plus de moyen de la tromper, parce qu’à cet âge, où l’expérience manque, on est rempli des illusions de l’amour propre qui persuade que tout est, et sera en effet comme on le désire. […] Toute la difficulté était de vous brouiller avec Monsieur de Sainville pour qui nous avons connu le penchant que vous avez toujours eu ; nous en avons longtemps cherché le moyen, et nous commencions à désespérer de le trouver lorsque l’occasion me l’offrit. […] Enfin rebutée de mes peines infructueuses, je cherchai d’autres moyens d’avoir accès auprès de lui ; je connaissais de réputation un homme vertueux, son intime ami, qui depuis peu s’était retiré du monde. […] Nous ne savons point par quel moyen il a su la route que prenait son épouse, mais enfin il l’a su, puisqu’il l’a suivie et trouvée.

6. (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Dupuis, et de Madame de Londé. »

Le moyen est gaillard, dit-elle. […] Que ce n’en était pas le moyen que de rester l’un auprès de l’autre. […] Je sais les moyens infaillibles de vous retirer du précipice où vous êtes.  […] Mais, me dit-il enfin, le moyen de la surprendre, elle s’en défiera. […] N’avez-vous pas mille moyens de vous venger de son inconstance ?

7. (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur de Contamine, et d’Angélique. »

Il est d’une taille un peu au-dessus de la moyenne, assez bien prise, mais embarrassée. […] Ne vous étonnez donc pas, reprit-il, si j’empêche Madame de Contamine de vous rien accorder, puisque je n’ai que ce seul moyen de vous voir, en vous obligeant de venir ici. […] J’aime mieux être toute ma vie pauvre, que de devenir riche par un moyen blâmable. […] Elle voulait le conserver dans ce même respect, et ce n’était pas le moyen de réussir que de n’avoir point de compagnie. […] Elle était résolue de se déclarer ; mais les moyens lui en paraissaient difficiles.

8. (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Des Frans et de Silvie. »

Le moyen de cacher à ma mère mes nouvelles résolutions, si opposées à celles que je lui avais témoignées ? Le moyen de lui justifier ma demeure à Paris, et mon retour vers Silvie ? […] Le moyen de me conserver avec mes proches après tant de changements de volontés arrivés coup sur coup ? […] Mais, lui dis-je, n’y a-t-il pas moyen de faire taire cet homme ? […] En effet, le moyen d’avoir le front d’entendre tout ce qu’elle aurait pu me dire ?

9. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLVII. Suites agréables de la victoire remportée par le chevalier Sancho, et du projet que forma Don Quichotte pour le faire repentir de son indiscrétion. »

Il sortit et alla seul se promener dans les jardins pour rêver aux moyens de tirer ses armes du château, sans que personne s’en aperçût, du moins ce qu’on lui entendit dire fit juger que c’était son intention. […] ne le vois-tu pas bien, mon enfant, lui répondit notre héros en se radoucissant, ne sais-tu pas bien que la valeur et la bravoure dans le combat, sont les seuls moyens qu’on doit employer pour remporter la victoire ?

10. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LVI. De ce qui suivit le désenchantement de Dulcinée. »

Le malheureux Cardénio avait besoin de subsistance et de nourriture, et tu lui ôtas les moyens d’en trouver, en le volant de guet-apens. […] Un diable de si bonne mine attira l’attention de nos deux chevaliers, et Pluton lui ayant permis de parler, il commença par remontrer toutes les peines qu’il se donnait pour rendre les femmes belles et attirantes, qu’il inventait tous les jours quelque pommade et quelque essence pour conserver leur teint, ou bien pour en cacher les rides, qu’il avait depuis peu de temps travaillé à cela avec beaucoup de succès, puisqu’il y avait des femmes âgées de plus de soixante ans qui ne laissaient pas par son moyen de paraître avec des cheveux bruns, une peau unie et délicate, et enfin si jeunes qu’il faudrait avoir en main leur extrait baptistaire pour les croire plus vieilles que leurs enfants ; que cela faisait augmenter le nombre de leurs amants, et augmentait en même temps celui des sujets de l’enfer ; mais que malgré tous ses soins il courait risque de perdre son temps s’il y avait encore dans le monde deux hommes de l’humeur du chevalier Sancho, qui à tout moment disait pis que rage des femmes, et tâchait d’en dégoûter tout le monde ; que si cela était souffert, il n’avait qu’à laisser en enfer son panier plein de cornes, parce qu’il ne trouverait plus de femmes qui en pussent faire porter à leurs maris, n’y ayant plus aucun homme qui leur voulût aider à les attacher, qu’il avait employé un temps infini pour en faire qui fussent propres à tout le monde, qu’il y en avait de dorées pour les maris pauvres, et qui se changeaient sur leur tête en cornes d’abondance ; qu’il y en avait d’unies et simples pour ceux dont les femmes faisaient l’amour but à but ; qu’il y en avait de jaunes pour ceux qui épousaient des filles qui avaient déjà eu quelque intrigue ; de blanches pour ceux qui épousaient des veuves ; de noires pour ceux qui épousaient des fausses dévotes ; de diaphanes et transparentes pour ceux dont les femmes savaient cacher leur infidélité ; de vertes pour ceux qui épousaient des filles élevées dans un couvent ou dans une grande retenue ; et de rouges pour ceux dont les femmes payaient leurs amants, à qui d’ordinaire elles ne se contentaient pas de sacrifier la bourse et l’honneur, mais le sang même de leur époux ; que chaque couleur convenait parfaitement à la qualité d’un chacun ; qu’il y avait dans le monde assez de femmes de vertu qui rebutaient les hommes, sans que Sancho voulût mettre les hommes sur le pied de rebuter les femmes ; que c’était de quoi il demandait justice, et protestait en cas de déni de laisser toutes les femmes et les filles en garde à leur propre vertu, sans les tenter dorénavant par lui-même, et sans les faire tenter par d’autres, ni leur fournir les occasions d’être tentées.

11. (1691) Journal du voyage des Indes orientales (à monsieur Raymond)

Je dis là-dessus : La neige n’est aussi bien que la pluie qu’une simple exhalaison de la terre ou de la mer, qui ne s’élève pas plus haut que la moyenne région de l’air, comment donc a-t-elle pu monter deux fois plus haut que ne sont les nues ? […] On me répond là-dessus que le soleil ressemble au feu élémentaire qui ne garde sa chaleur qu’autant qu’il a d’aliment pour l’entretenir, et que ces vapeurs ou exhalaisons ne montant pas plus haut que la moyenne région de l’air, et par conséquent ne lui servant plus d’aliment, il n’a plus la même force depuis la moyenne région de l’air jusques à lui, qu’il a depuis la moyenne région de l’air jusques à nous. […] Racine, c’est le moyen de vivre content. […] Nous avons vu ce soir à l’issue du chapelet c’est-à-dire vers les huit heures un phénomène dans la moyenne région de l’air. […] Ainsi je trouvai moyen de sortir à ma satisfaction d’un si vilain pas où ma curiosité m’avait engagé.

12. (1691) Journal d’un voyage fait aux Indes Orientales (tome 2)

Ce rayon est enfermé dans une fiole de cristal, & n’est rien autre chose que de l’eau bien claire qu’il fait luire par le moyen d’une bougie qu’il met par-dessous, & hors de la vue des spectateurs. […] Mais le moyen de les défaire de leurs superstitions ? […] Puisque je suis sur les femmes, le moyen de s’en retirer si tôt ? […] Et les Hollandais n’y perdront pas grand-chose ; parce qu’outre que cette République a un nombre infini de vais seaux, les richesses qu’elle tire des Indes lui donneront toujours le moyen de remettre de nouvelles flottes à la mer. […] C’est par votre moyen que les plus grands imposteurs ont le droit de se donner pour saints & de tromper les chrétiens sans faire que ce qui leur vient en tête, & qui plus est, sans commettre aucun péché.

13. (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Des Ronais, et de Mademoiselle Dupuis. »

Le moyen cependant de ne pas regarder votre indolence, votre sang-froid dans vos lettres, la longueur de votre absence, et votre parfaite santé, et le moyen sur tant de présomptions contre vous, que je puisse m’aveugler moi-même, jusqu’au point de me croire toujours aimée ? […] Ainsi il chercha les moyens de rompre l’engagement où il s’était mis de me la donner, si elle voulait elle-même se donner à moi ; mais il ne voulait pas que je pusse accuser sa fille de notre rupture, parce qu’il ne voulait pas que je rompisse avec elle. […] Allez, poursuivit-il, s’adressant à moi, dites à mon confesseur ce que je viens de vous dire, et demandez-lui s’il n’y a pas moyen de vous épouser dans ma chambre même. […] Avouez tout, interrompit-elle, et convenez qu’il est un extravagant, au désespoir à présent de n’avoir pas accepté les moyens que je lui ai donnés de s’éclaircir.

14. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LIV. Départ de la compagnie. Comment Sancho fit taire le curé. Aventures diverses arrivées à cet infortuné chevalier. »

Par le moyen du curé et de Samson Carasco, le duc avait découvert l’endroit où demeurait pour lors Alonza Lorenço, que Don Quichotte, sans lui avoir jamais parlé, avait fait dame de ses pensées, et maîtresse de son cœur, et qu’il avait rendue fameuse sous le nom de Dulcinée du Toboso, qu’il lui avait donné ; on l’avait envoyé quérir, et elle était venue avec son mari, qui, quoique assez fâcheux, n’était pas néanmoins fâché de trouver occasion de rire. […] Elle fut extrêmement surprise de la folie du pauvre gentilhomme, et ne voulait point se résoudre à faire ce qu’on voulait qu’elle fît ; mais tout le monde lui ayant représenté que c’était le seul moyen de lui rendre son bon sens, et son mari lui-même s’en mêlant, elle promit de faire ce qu’on voudrait, pourvu qu’elle le pût, et que ce fût selon les règles de la bienséance ; ce qu’on lui promit, et ce qu’elle fit aussi, comme on le verra par la suite.

15. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LIX. De ce qui se passa chez le duc de Médoc après le départ de Dulcinée, et comment Sancho reçut sa femme que la duchesse fit venir au château. »

Ils cherchaient les moyens de le faire partir de son bon gré, afin d’ôter de devant les yeux du pauvre gentilhomme tout ce qui pouvait entretenir ou réveiller ses visions sur le fait de la Chevalerie errante ; ils étaient même résolus d’emmener avec eux son écuyer à Madrid, tant pour s’en divertir que pour ne pas le laisser auprès de son maître, à la santé de qui chacun tâchait de contribuer ; mais le destin en ordonna autrement ; comme on le verra bientôt. […] Les gens du château, qui n’en pouvaient plus de rire, vinrent enfin les séparer ; mais les parties étaient trop échauffées, et Sancho qui était tout en sang, s’était mis en colère tout de bon ; mais ayant trouvé le moyen de donner encore à Thérèse un coup en traître, il s’apaisa, et se mit à crier : C’est à ce coup-là, ma Thérèse, qu’il faut nous réconcilier et demeurer bons amis, car voilà qui est fait.

16. (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Des Prez, et de Mademoiselle de l’Épine. »

La présence de tant de gens dont vous êtes éternellement obsédée, et votre application à m’ôter les moyens de vous parler, m’ont obligé à me taire. […] Je n’ai souffert Monsieur votre fils, que parce qu’il est votre fils, et qu’il pouvait comme il a déjà fait, me procurer le moyen de vous parler de mes affaires. […] Acceptez le moyen que je vous offre d’être l’un à l’autre sans que personne puisse nous en empêcher. Quel est-il ce moyen, dit-elle, pourvu que ma vertu puisse être à couvert, et que je puisse me croire innocente moi-même, je hasarde tout le reste. […] C’est-à-dire, lui dis-je en riant, que si vous trouviez quelque moyen de gagner beaucoup sans risquer, vous ne le laisseriez pas échapper ?

17. (1690) Journal d’un voyage fait aux Indes Orientales (tome 1)

Nous étions dans le Nord-Nord-Ouest à lui, et nous courons le Sud ; c’est le moyen de le voir demain à pleine vue. […] Vous savez, m’a-t-il répondu, vous qui avez fait votre philosophie que le soleil a cela de commun avec le feu élémentaire qu’il ne conserve sa chaleur qu’autant qu’il trouve d’aliment pour l’entretenir : ainsi, ne trouvant pas au-delà de la moyenne région de l’air rien qui puisse entretenir cette chaleur que nous sentons de la moyenne région de l’air jusqu’à nous, il n’en peut avoir assez pour dissoudre ou fondre la neige qui est entre cette moyenne région de l’air à lui : et c’est ce qui fait que le froid est si grand et si sensible sur le sommet des montagnes, qui sont plus élevées que la moyenne région de l’air. […] Vous avez dit que cet espace immense qui est entre le soleil et la moyenne région de l’air est froid. […] Ce sont les moyens dont on se sert qui sont blâmables. […] Ils se soutiennent par les mêmes moyens qui les ont élevés, et inspirent à leurs inférieurs une noble émulation, parce que chacun espère par ses services parvenir comme eux à des postes dont aucun ne se donne à la faveur.

18. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XXXVIII. De l’arrivée du duc de Médoc, et de la mort touchante de Deshayes. »

Sa tante lui avoua que croyant bien faire, et ignorant les sujets qu’elle avait de fuir Deshayes, c’était elle qui l’avait averti du chemin qu’elle prenait, et qu’elle lui avait écrit pendant qu’elle parlait à l’abbesse du couvent où elle avait voulu entrer, qu’enfin elle lui avait écrit de Toulouse même qu’elles partaient pour Madrid ; mais qu’elle ne s’en repentait point, puisqu’en cela elle n’avait fait que lui procurer le moyen de faire une fin plus belle que celle que ses actions pouvaient lui attirer.

19. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLII. Comment Don Quichotte sauva la vie à la duchesse de Médoc. Nouveaux exploits des deux chevaliers. »

Il avait mis pied à terre pour aider à la duchesse à descendre de carrosse, et Sancho n’était point encore remonté sur son cheval, lorsque la duchesse, qui s’informa du duc son époux, ayant appris qu’il était lui-même dans la forêt à la quête des bandits, en eut une vive douleur, craignant qu’il ne s’en trouvât quelqu’un assez déterminé pour aller à lui, comme il en était venu à elle, et cherchant dans sa tête le moyen de le retirer d’un lieu où il courait tant de péril, elle n’en trouva point de meilleur ni de plus facile, que celui de faire tirer plusieurs coups de mousquet, ne doutant pas qu’il ne vînt au feu, comme en effet elle ne se trompa pas.

20. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLI. Don Quichotte et Sancho s’arment pour aller combattre les brigands. Ces deux chevaliers font des actions de valeur inouïes. »

. —  Si cela est ainsi, leur dit le duc, je ne m’en informerai pas davantage, mais du moins avant que de sortir venez avec moi pour décider des moyens de l’attaque et des marques que nous prendrons pour nous reconnaître.

21. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LVIII. Des tristes et agréables choses que Parafaragaramus apprit au chevalier de la Manche. »

. — Non, Seigneur, répondit-elle en faisant semblant de pleurer, les sentiments que j’ai pour vous ne cadrent point avec les vœux que je vais faire ; n’entretenons point une blessure que nous devons l’un et l’autre tâcher de fermer, notre séparation en est le seul moyen.

22. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LIII. Belle morale du seigneur Don Quichotte. »

Plusieurs hommes préparés devraient-ils se jeter sur un seul qui ne se doute de rien, qui étant surpris le plus souvent désarmé, n’a le temps ni le moyen de se défendre ?

23. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « ChapitreLII. Le mari prudent »

Sitôt qu’il fut arrivé, il chercha le moyen de voir ce qui se passerait dans la chambre qui était sous la sienne, et n’en trouva point d’autre que de lever un carreau le plus proprement qu’il put.

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