Quel plaisir ai-je à espérer dans le monde ? […] J’espérai qu’il les laisserait maîtresses d’elles-mêmes, ou du moins qu’il ne les violenterait pas. […] Je crus avoir tout lieu d’espérer qu’elle serait à moi du consentement même de son père, et je revins à Paris dans cette pensée qui me trompa. […] J’espérais qu’il en mourrait, je demandais tous les jours à Dieu la fin de sa vie. […] Je la trouvai plus résolue que je ne l’espérais ; et le jour fut pris pour en sortir, et partir le lendemain.
J’avoue que je m’étais attendu à une partie de votre réponse ; mais je ne l’espérais pas si décisive. […] Espérez-vous voir augmenter mon amour ? […] Elle croira sur ce pied-là, que vos visites seront d’un bon parent ; et j’espère que vous vivrez avec moi aussi sagement que si j’avais en effet l’honneur d’être votre cousine. […] Il faut que vous espériez qu’à la fin elle y succombera. […] J’espère que vous en aurez autant, et que je ne me repentirai jamais de vous avoir reçue dans ma famille.
Je ne vous ai jamais rien dit là-dessus, je crois que vous avez toujours été sage, j’espère que vous la serez toujours. […] Nous n’espérions plus rien de favorable que du temps ; et cependant je mourais de chagrin de voir vivre quelqu’un. […] Ce sergent fit ce qu’il en avait espéré. […] Donnez-vous la main l’un à l’autre, j’espère qu’elle vous sera aussi chère après votre mariage, qu’elle vous l’a jamais été, parce que j’espère qu’elle sera toujours la même, et qu’elle ne vous fera jamais repentir de l’honneur que vous lui faites. […] Je n’ai plus que très peu de temps à rester ici, et dans quinze jours au plus tard, j’espère aller goûter auprès de vous tous les plaisirs que peut promettre un amour heureux vainqueur de tant de traverses, et d’un rival favorisé par un homme de qui vous dépendiez.
Espérez-vous justifier la plus noire et la plus lâche trahison qui jamais ait été tramée. […] J’avais espéré que ma bonté vous aurait rendu sage, et vous vous déchaînez de plus en plus. […] Il était bien Monsieur pour un homme comme vous, reprit-elle ; mais qu’espériez-vous par là ? […] Je restai chez ma mère, et n’allai point la voir chez elle comme elle l’espérait. […] Je suis prêt à vous rendre tout ce que j’ai à vous : mais n’espérez pas avoir jamais aucune intelligence avec moi.
J’ai instruit Monsieur votre père des chicanes qu’on me fait, et j’espère qu’il m’en rendra bientôt justice. […] Sa physionomie me plaisait, et j’espérai qu’il me rendrait service. […] Je l’espère bien aussi, dit-elle. […] Espérez-vous, lui demandai-je, que votre mère vous laissera tout à fait sur votre bonne foi ? Oui, je l’espère, reprit-elle ; et puisque vous voulez savoir comment, il faut vous le dire.
Elle lui répondit qu’elle venait de Florence, et allait trouver une dame de qualité qu’elle lui nomma, au service de qui elle était, et qui s’était sauvée des mains des bandits qui couraient les Alpes, où elle qui parlait était demeurée avec le reste du train, parce qu’elle n’était pas si bien montée que sa maîtresse ; elle ajouta qu’elle espérait que cette dame aurait soin d’elle, parce que son mari était mort en la défendant ; ou que du moins les parents de son mari, qui étaient à Paris, ne la laisseraient manquer de rien, dans un pays où elle ne connaissait personne. — Vous êtes donc veuve, lui dit Sotain. — Oui, Seigneur, lui répondit-elle, et veuve d’un Français que j’aimais beaucoup, et dont la mémoire me sera toujours chère, parce que c’est à ses soins que je dois la conservation de mon honneur, que les bandits m’auraient ravi, si lui-même ne l’avait pas mis à couvert de leur violence. — C’est donc en vous défendant qu’il a été tué ? […] Pouvez-vous espérer un jour heureux avec un homme comme lui ? […] Pour ce que j’ai à craindre de lui, Dieu en est le maître, j’espère qu’il ne m’abandonnera pas ; il faut attendre un de ces revers qu’il sait faire naître lorsqu’on les espère le moins. — Je ne vous promets rien, Madame, répliqua-t-il, l’état où je suis est trop douloureux pour ne pas m’engager à chercher les moyens d’en sortir.
Le chirurgien avait avancé les choses sans en parler ni à l’hôtesse ni à ce prétendu valet de chambre, dans la prévention où il était, que n’ayant plus de maître, il ne ferait aucune difficulté d’en prendre un de sa nation, que son bonheur semblait lui présenter dans un pays où vraisemblablement il ne devait pas espérer d’en trouver. […] Cet officier bien persuadé que Sainville ne le connaissait en aucune manière, accepta volontiers le parti qui lui était proposé, ne demandant qu’à s’approcher de Silvie, dont il espérait de se faire reconnaître, et s’expliquer avec elle par les occasions que le hasard pourrait lui fournir.
J’eus pitié de la maladie de cette bête ; j’espérai même profiter de l’exemple, et vous allez voir si je me trompais. […] Il s’en acquitta parfaitement bien, et mieux que je ne l’avais espéré. […] J’espérai en avoir bientôt une réponse favorable, mais je me trompai ; il me fut impossible de savoir si j’avais fait sur son cœur du progrès ou non. […] Je me formai mille espérances chimériques sur le sujet de Madame de Londé ; j’espérai d’en établir un pareil avec elle. […] Je viens chercher la mort en votre présence, puisque je ne puis espérer de vous adoucir.
M.Charmot revient avec nous : il espère passer à Siam, ou au Tonkin. […] Nous avons mis à la voile à minuit, que le vent avait un peu calmé comme on l’espérait, & nous avons été toute la journée la sonde à la main. […] Nous tâchons d’attraper cette île qu’on appelle Chadube, & qui sera pour nous l’île fortunée si nous y trouvons les rafraîchissements que nous espérons y trouver ; car, en vérité, nous sommes très mal. […] En effet, j’aurais traité cette raison de vain scrupule : j’aurais pris sur moi le hasard du blâme & aurais espéré m’en bien tirer ; l’état pitoyable où sont tous les navires aurait été pour moi une raison suffisante. […] Espèrent-ils que tout le monde les en croira sur leur seule parole ?
C’est un très honnête homme, bien de mes amis, et avec lequel j’espère bien vivre. […] Je ne m’y suis point ennuyé et j’espère bien ne m’y point ennuyer encore. […] Albus arriva dans le moment et fit plus de satisfactions qu’on n’en espérait. […] Il n’a pourtant pas obtenu de l’évêque ce qu’il en espérait. […] Nous espérons qu’il changera : le ciel est couvert depuis les deux heures.
Et en effet la France n’a plus à en espérer que du Grand Banc, encore en temps de paix ; car pour le temps de guerre les Anglais y mettront bon ordre. […] J’y allai par curiosité, mais je n’espérais pas tant rire. […] J’espère pourtant que vous réussirez, puisque ce sera la première grâce que vous demanderez au Roi. […] Tout Paris fut surpris d’un pareil arrêt, parce que tout Paris espérait que Miotte serait pendu. […] Pelletier, Legendre espéra nager en grande eau et ne se trompa pas.
Verville prévit tout d’un coup ce qu’il en pouvait espérer, et ne se crut pas malheureux. […] Je suis prêt à vous la rendre, et j’espère que dans la suite elle vous donnera tous les sujets du monde de vous louer d’elle.
L’amour que j’ai pour elle est parvenu à l’excès, et ma raison me fait voir que n’ayant aucun bonheur à espérer de ce côté-là, je dois tâcher de l’oublier par toutes sortes de moyens. […] Ce bruit fit ce que j’en avais espéré, d’Ivonne laissa sa nièce en repos. […] J’espère enfin qu’elle et moi serons contents pour le reste de nos jours.
Le duc de Médoc, qui avait un très grand fond de probité et d’honneur, écouta tout ce qu’on lui dit avec une patience admirable, et sans répondre un seul mot ; mais après qu’on eut achevé de lui dire tout ce qui se pouvait dire sur cette matière, il prit la parole, et après avoir remercié toute la compagnie en général du soin que chacun en particulier avait témoigné pour sa personne, il ajouta que s’agissant de rendre service au comte de Valerio, et de sauver l’honneur d’une des meilleures maisons d’Espagne, il n’aurait pas eu l’esprit en repos si lui-même n’y avait été ; que de plus, chacun se faisait dans le monde un point d’honneur et de probité selon son humeur ; qu’il avouait que la recherche qu’on faisait de gens qu’on destinait au gibet, offrait à l’esprit quelque chose de bas et de rebutant, qu’ainsi il ne blâmait point les Français de ne s’y pas commettre, parce qu’ils croyaient que cela était indigne d’un grand cœur ; mais que pour lui il était d’un autre sentiment et qu’il ne croyait pas qu’il fût plus indigne d’un prince de faire la guerre à des voleurs et à des bandits qui désolaient toute une province et ses propres compatriotes, que de la faire à des étrangers ; qu’il croyait même que c’était plus utilement servir sa conscience et le public dans une guerre de cette nature, que dans une guerre réglée, parce que les ennemis qu’on combat dans celle-ci, ne sont pas des ennemis particuliers ni domestiques, puisqu’on peut s’en défaire par un traité de paix ; mais que les autres sont des ennemis d’autant plus cruels, qu’ils ne sont retenus par aucune digue ; de plus que la guerre avait ses lois inconnues aux scélérats, et que les ennemis qu’on combattait dans une guerre de prince à prince, étaient presque toujours des ennemis contraints par la volonté et par l’ambition de leur souverain, avec qui la vie était sauve, ou du moins ne courait pas tant de risque, qu’avec les autres, qui non seulement n’épargnaient personne, mais de qui même leurs propres amis et les gens de leur connaissance avaient plus à craindre que des étrangers ; qu’enfin dans une guerre ouverte on était en état d’attaquer et de se défendre, et que l’on n’était jamais surpris qu’on ne dût s’attendre à l’être ; mais que les voleurs de grands chemins étaient des gens qui mettaient leur sûreté dans les surprises qu’ils faisaient aux gens qui ne se défiaient nullement d’eux ; et qu’en un mot c’était des ennemis d’autant plus dangereux qu’ils empêchaient le commerce et la sûreté, et qu’il n’y avait avec eux ni paix ni trêve à espérer que par leur mort ; enfin des gens universellement regardés avec exécration ; ce qui était si vrai, qu’en France même, où les gens de distinction tenaient cette chasse si indigne d’eux, les bandits et les voleurs de grand chemin étaient punis du plus long et du plus rude des supplices, et privés même de la sépulture.
Don Quichotte avec plaisir, parce que la vie qu’il avait menée chez Valerio lui semblait trop molle et trop délicate pour un homme aussi nécessaire au public qu’il croyait être, et qu’il espérait que la campagne lui étant ouverte, il trouverait des aventures à tout moment.
J’ai écrit comme j’aurais parlé à mes amis dans un style purement naturel et familier ; néanmoins j’espère qu’il n’écorchera pas les oreilles délicates, et qu’il n’ennuiera pas le lecteur.
L’autre voyant qu’il n’y avait point de quartier à espérer, aima mieux se faire tuer que de se rendre, et se battit avec tant de résolution, que malgré le nombre des assaillants, il en mit deux hors de combat.
Chères armes, dit-il, unique fondement de ma bravoure, vous, par qui j’espérais me faire roi, vous m’êtes enlevées, je vas donc devenir d’évêque meunier, et toutes mes espérances s’évanouiront en fumée comme du tabac !
Et à présent que je sais que vous n’avez point de retraite fixe, vous me feriez injure, si vous preniez un logement ailleurs que chez moi, où j’espère que vous serez logé avec assez de commodité, parce que comme j’ai cru me marier il n’y a pas longtemps, j’ai meublé une maison très vaste, et je suis seul qui l’occupe.
Ces sortes de gens cherchent leur profit, et il avait espéré en trouver à la Ribeyra, où il avait appris qu’il y avait beaucoup de gens de qualité.
Sa nièce qui n’avait appris qu’avec confusion les présents qu’on lui avait faits, parce qu’ils ne regardaient qu’elle qui était son héritière, ne laissa pas d’en être bien aise, en ce qu’ils lui donnèrent lieu d’espérer que cela lui ferait trouver un bon parti, ou plutôt attacherait plus fortement à elle un homme qui l’aimait et qu’elle ne haïssait pas.
Au lieu d’une lettre que j’espérais, je ne trouvai qu’un billet de deux lignes, qu’elle m’écrivait pour me faire excuse de ne m’avoir point tenu parole, sa mère ne l’ayant point quittée.