Il avait pendant plus de dix ans porté les armes, et acquis la réputation d’un fort brave homme ; il était d’une des premières Maisons de la province, bien fait de sa personne, d’une conversation fort aisée et agréable, et n’avait pas plus de trente ans lorsqu’il se retira chez lui et quitta le service. […] Quoique cette femme fût toute enterrée dans sa maison, ne voyant pas même ses parents les plus proches, c’est-à-dire son père et sa mère, et une sœur ( car ses frères étaient dans le service et aux études), son mari n’en eut pas l’esprit plus tranquille, et comme il n’y a que la première déclaration ou la première dureté qui coûte, il lui dit brutalement que ses domestiques étaient trop grands. Cela l’obligea à congédier les serviteurs, et à ne retenir à son service que des filles et des femmes ; et comme elle allait quelquefois se promener dans les granges et la basse cour, et qu’il lui dit qu’elle se prodiguait trop parmi les valets de la ferme, elle n’y alla plus du tout. […] Une des femmes qui avait été témoin de ce qui s’était passé dans la chambre entre sa mère, elle et son mari, sortit de leur service quelque temps après. […] J’ai assez d’amis en Cour pour le rengager malgré lui dans le service ; et si je ne puis en venir à bout, je périrai par sa main ou je vous vengerai par la mienne ; vos souffrances me mettent au désespoir, je ne pourrais pas vivre éloigné de vous et toujours dans la crainte de vous voir périr par la main d’un brutal. — Plaignez-moi, lui dit-elle les larmes aux yeux, aimez-moi ou du moins laissez-moi le croire, c’est la seule consolation que je vous demande ; mais ne vous avisez pas de rien entreprendre contre lui, je vous le défends, sous peine de ne vous plus jamais voir ; et si vous m’obéissez en cela, il se pourra arriver des changements qui me permettront d’avoir pour vous de la reconnaissance.
J’étais fort bien reçu, non seulement à cause des services que je leur rendais ; mais encore à cause de ceux que je pouvais leur rendre. […] Je m’offris à son service. […] Cette dame me rendra ce service-là, j’en suis sûre. […] J’avais même eu la précaution de demander à mon père si je le choquerais en rendant à cette demoiselle quelques services qui dépendaient de moi. […] Que pour son procès je lui rendrais tous les services qui me seraient possibles, puisque son intérêt devenait le mien.
Toute la compagnie alla voir la marquise, Silvie et les malades ; ils trouvèrent la première auprès du lit de Sainville, où elle reçut les offres de service qu’on lui fit en femme de qualité, et les charma par son esprit et ses civilités. […] Il lui fit mille caresses, et l’assura de tous les services que lui et ses amis pourraient lui rendre d’une manière à ne lui laisser aucun doute de sa sincérité.
Les dignités étaient les récompenses des services et de la vertu, et ne s’acquéraient point à prix d’argent. […] Le service de Dieu se faisait avec plus de dévotion et plus de recueillement, parce qu’on le servait d’un cœur pur et véritablement contrit.
Je la remerciai du service qu’elle m’avait rendu en me rapportant ma lettre, et en me désabusant, et je fus la première à la prier de se trouver le lendemain matin dans ma chambre pour m’aider par ses lumières à prendre mon parti sur la manière dont je devais me gouverner avec Sainville après son infâme et indigne procédé. […] Ayez soin de la baronne, et lui rendez tous les services que vous pourrez ; ne vous informez point où je suis, et si on vous le demande, dites que je suis à une de mes terres en province. […] Je me contentai de l’assurer de mes services, et j’ajoutai que je n’étais venue que dans la seule intention de savoir en quoi je pouvais lui être utile. […] Cet homme de vertu n’envisagea là-dedans que la charité de secourir une dame innocente, et me promit d’aller la voir pour savoir d’elle-même ce qu’il pouvait faire pour son service.
Monsieur Dupuis obligea sa femme de prendre cet enfant, plutôt par charité que pour autre chose ; car dans l’âge de sept ou huit ans où elle était, elle ne pouvait pas rendre de grands services. […] Voilà le fondement de la fortune d’Angélique, qui au lieu d’aller dans un couvent avec votre commère, entra au service de Mademoiselle de Vougy, à peu près de son âge, laquelle Mademoiselle de Vougy fut reçue fille d’honneur de la princesse de Cologny deux ou trois jours après. […] Je ne puis plus vous voir obligée d’employer à un service indigne de vous et de moi, un temps que je voudrais que vous n’employassiez qu’à songer à ma tendresse. […] Il sut enfin que sa mère était malade, et qu’elle était allée lui rendre dans sa maladie, les services que sa pauvreté l’empêchait de se faire rendre par d’autres. […] Il lui envoya une aiguière, deux plats, deux assiettes, deux cuillères, deux fourchettes, deux flambeaux et un bougeoir d’argent, et enfin tout le service qui pouvait servir à une femme malade.
Les Français cependant qui n’avaient pas été fâchés de trouver une occasion de témoigner leur générosité, et de reconnaître en quelque façon les honnêtetés des Espagnols, y avaient contribué plus abondamment, sous prétexte de reconnaître les services que le héros de la Manche leur avait rendus, surtout le comte du Chirou qui était puissamment riche, et qui avouait qu’il lui devait la vie aussi bien que Valerio, Eugénie et la duchesse de Médoc. […] Il voulut de plus obliger les officiers du duc de recevoir de lui quelques présents ; mais comme ils avaient des ordres contraires ils le remercièrent, et pour l’empêcher de les en presser davantage, le duc fut obligé de lui dire, que le premier qui prendrait de lui la moindre chose ne resterait pas une heure à son service.
Que vous plaît-il, Mademoiselle, dit-il en entrant, je viens de recevoir un billet de votre part, serais-je assez heureux pour pouvoir vous rendre quelque service ? […] Partirai-je bientôt pour leur service, ou pour ma seule satisfaction ? […] Je ne vous refuse point mon entremise, dit-il, et vous pouvez compter sur tous les services que je pourrai vous rendre. […] Il reçut fort honnêtement ses caresses, et l’assura de ses services, en me disant qu’elle était fille de l’homme du monde à qui il avait le plus d’obligation : ainsi, ajouta-t-il, à votre considération, et à celle que j’ai pour la mémoire de ceux qui vous ont mis au monde, je ferai tous mes efforts pour vous rendre tous les services, tels soient-ils, que je pourrai vous rendre. […] Il nous rendit à Paris auprès de ma mère et de mes oncles tous les services que nous aurions pu attendre d’un véritable père.
Voilà un service que vous me rendez, Hubert, dont je ne perdrai jamais la mémoire, lui dit Monseigneur ; vous et votre famille pouvez compter absolument sur ma protection, et compter en même temps que je ne serai point ingrat. […] J’ai dit que le fils avait du service et de la bravoure, et avec cela beaucoup d’esprit. […] Papochin, amiral d’Espagne, et qui outre cela avait rendu des services à Louis également glorieux et utiles. […] Cette raillerie ne fut point du goût ni du nouveau maréchal, ni de la marquise ; et au retour du courrier Mons[ieur] Pannetier fut remercié de ses services. […] Bergier fut remercié de ses bons et agréables services, et M. de Seignelay jeta les yeux sur moi pour lui succéder ; ce qui ne fut pourtant pas.
Holà ho, Rebarbaran, dit-il à un satyre, faites promptement monter du vin, et du meilleur, qu’on fasse aussi monter quelque chose d’appétissant, et des services. A ce mot le satyre alla à trois pas faire des gambades, et Sancho voyant tout d’un coup sortir à côté de lui une flamme subtile et bleue avec beaucoup de fumée, recula en tremblant, et la terre s’ouvrit sous les pieds du satyre, qui fondit, et la fumée se dissipant, le chevalier vit une table paraître couverte de belles serviettes, d’une belle nappe, d’assiettes et de plats d’argent, d’un poulet d’Inde en compote, d’un autre à la daube, de pâtés, de jambons, et de quantité d’autres viandes froides ; en un mot un service complet où rien ne manquait ; et pour la boisson, il vit retirer de dessous la table douze grosses bouteilles de vin, et des sièges.
Si je puis vous y rendre quelque service, je le ferai de tout mon cœur ; mais vous aurez de grands obstacles à surmonter, dont le plus considérable est la volonté absolue de mon père, qui veut qu’elles soient toutes deux religieuses, surtout elle, qu’il n’a jamais aimée, et que ma mère haïssait, parce qu’elle n’a jamais voulu se soumettre à mille complaisances qu’on voulait exiger d’elle. […] Je le priai de n’en rien déclarer, il me le promit, et de me rendre tous les services qui dépendraient de lui, pourvu que cela ne lui fît point de tort auprès de son père, qui ne le lui pardonnerait jamais. […] J’avais pris un justaucorps d’un de mes gens, il ne me reconnut pas ; mais comme il connaissait tous mes domestiques, il me demanda depuis quand j’étais au service de Monsieur de Terny. […] Je vis sa fille qui voulant se bien remettre dans son esprit, s’abaissait à des services indignes, non seulement d’une fille de naissance, mais même d’un domestique, à moins qu’il n’ait été pris exprès.
Il ajoute pourtant que le capitaine Bracamont qui avait conduit toutes les machines, avait été longtemps employé au service des théâtres de la comédie et de l’opéra à Venise et à Rome, et qu’ainsi il savait élever et abaisser perpendiculairement et obliquement toutes sortes de poids, conduire les vols de tout sens et contrefaire le tonnerre et les éclairs. […] Tu m’avais offert ton service, et tu t’en dédis, continua-t-elle avec fureur.
Il m’a rendu tous les services qui ont dépendu de lui. […] Nous avons fait une partie pour souper, l’apothicaresse a voulu être du jeu, quoiqu’elle se fût taxée à fournir le bois et le service. […] J’en ai bu quatre bien pleins, et ensuite lui ai demandé de quoi il s’agissait pour son service. […] Les Compagnies en seront plus respectées, le commerce fleurira plus que jamais, le royaume s’enrichira davantage, et le service en sera fait avec plus d’exactitude. […] Il avait du service, et avait fort bien défendu le pont d’Avendin en Flandre contre le prince d’Orange en 1677, et s’est laissé prendre comme un sot.
Je suis l’enchanteur Parafaragaramus, le plus grand et le meilleur de tes amis, à cause du service que tu as rendu à la comtesse Eugénie, à qui je donne bien souvent à boire et à manger ; c’est par mon art que tu t’es trouvé aux occasions de lui être utile.
Nous avons à bord un certain Monsieur de La Chassée capitaine d’infanterie qui toute sa vie a été dans le service : il entend raillerie mieux qu’homme du monde. […] Pour nous, nous n’en avons tiré que trois cent quatre-vingt-dix-sept, parce que dès le commencement nous avons eu deux canons démontés et mis hors de service. […] Nous avons plus de cinquante hommes hors de service qui sont tombés malades depuis mardi. […] Il y a assurément sur l’escadre outre les morts plus de trois cents hommes hors de service. […] C’est dommage, il était brave homme et de service et s’était trouvé dans plusieurs occasions et on pouvait se reposer sur lui.
La maîtresse de l’hôtellerie, qui avait été charmée du récit que Mademoiselle de la Bastide avait commencé à faire devant elle, était venue pour s’informer de sa santé, et lui offrir ses services ; et comme elle apprit qu’elle était dans la chambre d’un Français qui se mourait, elle y monta, et fut présente au récit que fit Deshayes devant plus de vingt personnes.
Si j’avais eu envie d’avoir un galant, j’en aurais bientôt trouvé, et sans aller trop loin, Monsieur Des Ronais que voilà, s’est plusieurs fois offert à mon service, et s’y offrirait bien encore, ou je suis fort trompée. […] Je ne croyais pas que la piété filiale pût s’étendre jusqu’à rendre des services tels que ceux que vous lui avez rendus dans sa maladie. […] J’ignore, reprit Des Frans, quels services Mademoiselle a pu vous rendre ; mais, Madame, après vous avoir vue ce que je vous ai vue, vous voir à présent l’épouse de Monsieur de Contamine, je vous avoue que c’est un changement qui me passe, et que je ne puis presque comprendre.
Pour nous, nous n’en avons tiré que trois cent quatre-vingt-dix-huit, parce que dès le commencement du combat nous avons eu deux canons mis hors de service par celui du fort. […] Je ne compte plus les morts ; mais, très assurément, il y a présentement sur l’escadre plus de quatre cents hommes hors de service. […] C’est dommage : nous perdons dans lui un brave homme, & de service ; il s’était trouvé dans plusieurs occasions. […] La Compagnie, très contente de ses services, l’a élevé par degrés ; &, enfin, le voilà général des Français dans les Indes. […] Les valets que nous avions menés ont eu tout le reste, pots à cuire, plats, thétière, bouilli, grande nappe, & le surplus du service.
A l’aspect de ces quatre cents écus d’or, Sancho se jeta à ses pieds, lui protestant qu’il était trop bien payé, et que le reste de son corps était à son service.
Je lui ai offert mon service, et lui ai dit qu’elle trouverait en moi un coq qui chanterait autrement que mon maître.
Je ne lui disais pas une seule parole libre, ni à double sens ; mais lorsque nous étions seul à seul, il n’y a rien d’effronté que je ne fisse ; et enfin, excepté la grosse sonnerie, j’avais eu tout le reste du service. […] Qu’y a-t-il pour votre service, me dit-il en entrant : ce n’est pas pour moi que je vous ai fait venir, lui dis-je, c’est pour vous-même. […] Elle me rendit mille services dans les occasions qui se présentèrent ; elle voulut cent fois m’obliger de prendre de l’argent d’elle pour m’acheter une charge ; mais je le refusai toujours, à moins qu’elle ne voulût m’épouser, et c’est ce qu’elle n’a pas voulu faire. […] Je vous avoue que je n’approuve pas qu’un homme capable et en état de servir son prince, sa patrie, le public et ses amis, aille s’ensevelir pour toute sa vie, ni qu’il renferme avec lui tous les talents que Dieu lui a donnés, ni qu’il prive le monde des services utiles qu’on est en droit d’en attendre.