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2. (1690) Journal d’un voyage fait aux Indes Orientales (tome 1)

Nous sommes arrivés à cinq heures du soir d’où nous sommes partis ce matin. […] Hurtain a été saigné ce matin, et est alité. […] Il a encore été saigné ce matin ; et réduit à la tisane, lui qui n’en but jamais ! […] M.Hurtain est toujours très mal : il a encore été saigné ce matin. […] Blondel, commissaire, est venu ce matin à bord.

3. (1691) Journal d’un voyage fait aux Indes Orientales (tome 2)

Le vent s’est remis ce matin à son trou ordinaire, bien près. […] Ce matin à l’issue de la messe l’autre soldat a passé en revue. […] Il est mort encore ce matin un de nos charpentiers. […] Je lui ai donné rendez-vous à demain matin. […] Lui & moi avions goûté de cette raque à sept heures du matin.

4. (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur de Jussy, et de Mademoiselle Fenouil. »

Nous arrivâmes au Bourg-la-Reine à sept heures du matin, je voulais venir à Paris ; mais pour m’obliger à rester, il me conta ses aventures en ces termes, ou autres équivalents. […] Il y en avait deux que je n’avais été chez elle, le troisième qui était celui des articles, je trouvai ce billet-ci le matin chez moi. […] Nous rentrâmes à Paris sur les quatre heures du matin, chacun prit le chemin de chez soi, excepté moi qui couchai chez les mariés, qui comme moi, étaient encore au lit à midi. […] Il lui demanda d’où elle venait, et où elle était restée depuis le matin de la veille ? […] Ces deux amis acceptèrent la partie pour le lendemain matin.

5. (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Des Prez, et de Mademoiselle de l’Épine. »

Que voulez-vous que je vous dise, répliqua-t-elle en rougissant, je ne me trouve plus la même que j’étais ce matin. […] Dès le lendemain au matin elle vint me prier de lui faire avoir audience. […] Nous prîmes jour pour nous confesser, moi le lendemain, et elle le dimanche ensuite, et au lundi suivant six heures du matin pour être mariés. […] Une petite pluie qu’il avait fait le matin, avait abaissé la poussière, et rendait la terre ferme. […] Tant mieux, dit-il, nous irons ensemble à six heures du matin où j’ai dessein d’aller, et où je ne resterai pas longtemps ni vous non plus.

6. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « ChapitreLII. Le mari prudent »

Ce déguisement lui étant suspect, il retourna dès le lendemain matin dans cette rue déguisé lui-même, et s’informa des gens qui demeuraient dans la maison où il avait vu entrer Silvie, et en apprit des choses qui redoublèrent ses soupçons. […] Pour les autres, ce sont des gens qui sortent dès le matin, et qui ne reviennent que le soir. — Je ferai tout au contraire, reprit Justin, lorsque je serai dans cette ville. Je viendrai ici le matin et en ressortirai le soir, parce que j’ai quelques affaires qui ne me permettent pas de paraître pendant le jour, ni de rester chez un parent où je couche ; ainsi, dit-il, je ne vous incommoderai pas beaucoup, que pour aller me faire apporter à manger, et dès demain matin je viendrai prendre possession de votre chambre ; et en même temps il lui donna de l’argent pour arrhes.

7. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLVII. Suites agréables de la victoire remportée par le chevalier Sancho, et du projet que forma Don Quichotte pour le faire repentir de son indiscrétion. »

Viennent à présent que j’ai mes bonnes armes qui me garantiront de blessures tous les chevaliers errants du monde, viennent Mores, Sarrasins, Espagnols et enchanteurs même ; je les défie encore de nouveau, et pardi je les embrocherai dru comme mouches ; donnez-moi seulement le temps de me bien remettre à cheval, après cela vous verrez beau jeu ; je ne remets la partie qu’après demain matin, et laissez-moi faire. […] Son écuyer n’en fut pas content, et voulut que du moins il le louât seul à seul, puisqu’il se taisait en public ; ainsi lorsqu’ils furent retirés, il lui demanda ce qu’il pensait du combat qu’il avait soutenu le matin contre le démon enchanteur à qui il avait fait quitter le champ de bataille et lui abandonner ses armes. […] Il se leva et acheva de noircir ses armes, et s’étant couché il rêva au moyen de les emporter sans être aperçu, et il n’en trouva point de meilleur que de faire semblant d’aller dès le matin se promener et de les mettre sous sa robe de chambre.

8. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XXXVIII. De l’arrivée du duc de Médoc, et de la mort touchante de Deshayes. »

Le lendemain matin Eugénie envoya prier le duc et la duchesse d’Albuquerque et Don Quichotte de passer dans le jardin du château où elle les attendait. […] Pour ne plus parler davantage de Deshayes, il fut enterré le lendemain matin avec peu de faste, mais pourtant le plus honnêtement qu’il se put.

9. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XXXIX. Du grand projet que forma le duc de Médoc, et dans lequel Don Quichotte entra avec plus de joie que Sancho. »

Il l’obligea à regarder cet accident comme lui étant très favorable, et le fit même consentir qu’on allât enlever le corps de Don Pedre qui avait été tué par le valet de Deshayes, et qu’on le fît enterrer honorablement comme celui de son frère tué par des voleurs, ce qui fut fait le matin même, et Dorothée, Eugénie, le duc d’Albuquerque et Don Quichotte étant entrés dans la chambre en ce moment, n’eurent pas beaucoup de peine à le consoler, et ressortirent pour aller faire conduire les corps de Deshayes et de Don Pedre à leur dernière demeure. […] Mais, Monsieur, il faut être demain matin de bonne heure sur pied, dormons, ou me laissez dormir, car le diable m’emporte si je réponds ; un bon payeur ne craint point de donner des gages.

10. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LXI. Comment Don Quichotte et Sancho sortirent du château pour s’en retourner chez eux ; de ce qui leur arriva sur la route. Mort de Don Quichotte ; et ce qui s’ensuivit. »

Il était dans cette disposition lorsqu’un matin Sancho à la sortie de l’office où le maître d’hôtel l’avait bien régalé, vint le trouver dans sa chambre avec sa gaie humeur, et lui dit en entrant : Bonjour, Seigneur Don Quichotte, je viens de mettre à fin une aventure qui m’a bien fait du plaisir, et ce qui m’en plaît davantage, c’est que je n’ai pas besoin de charpie. […] Si vous allez au Toboso, vous entendrez depuis le matin jusqu’au soir crier votre nièce et votre gouvernante, et vous n’aurez point d’autre compagnie que le barbier, maître Nicolas et Monsieur le curé, qui n’est bon qu’à faire des prônes et l’eau bénite.

11. (1713) Les illustres Françaises « Les Illustres Françaises. Histoires Véritables. »

Il y a deux ans que nous ne nous sommes point quittés, et j’ai été à sa noce jusqu’à ce matin. […] Je ne puis me dispenser de me rendre aujourd’hui près d’elle, dit Dupuis ; mais je vous promets de me rendre auprès de vous demain matin, et de ne vous point quitter ; pour à présent je vous prie d’excuser.

12. (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur de Contamine, et d’Angélique. »

Elle envoya ce billet et le carrosse qu’il n’était pas plus de sept heures du matin ; mais comme elle savait que Mademoiselle Dupuis vivait avec toute sorte de liberté, elle ne douta pas qu’il ne lui fût rendu dans le moment. […] Elle y arriva justement au lever de Mademoiselle de Vougy, qui fut étonnée lorsqu’elle la vit si matin, et plus encore lorsqu’elle en sut le sujet. […] C’est tout dire, reprit Mademoiselle de Vougy, sur votre seule assurance, je la crois présentement tout autre que je ne la croyais encore ce matin. […] Contamine qui était sorti le soir d’auparavant de chez elle très édifié de sa vertu, et très mal satisfait de sa complaisance, y était revenu dès le matin, dans le dessein de savoir à quoi elle se serait enfin déterminée. […] Ils allèrent le lendemain matin voir si on pourrait traiter de cette charge ; et comme d’un côté on voulait vendre, et que de l’autre on voulait acheter, le marché fut bientôt conclu.

13. (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Dupuis, et de Madame de Londé. »

J’y allai le lendemain à six heures du matin. […] Il ne trouva pas bon que je fusse venu de si bon matin interrompre son sommeil. […] Ayant reconnu ce que c’était, je me résolus d’y attendre le matin. […] C’est à cause de cela même, lui dis-je, et je vous supplie de la préparer à me parler seul à seul demain matin. […] Ce fut le lendemain matin, sans attendre plus tard.

14. (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Des Ronais, et de Mademoiselle Dupuis. »

Dans ce dessein j’allai dès le lendemain matin voir Dupuis, pendant que sa fille était allée à la messe, je choisis ce temps-là exprès. […] J’attendis sa fille dans une salle en bas, elle revint peu après, et fut surprise de me voir si matin chez elle ; je n’y allais ordinairement que les après-midi : mais elle la fut bien plus, quand je lui eus dit ce qui m’avait amené. […] L’ardeur dont je lui avais parlé le matin, et l’amour qui éclatait dans mes paroles, avaient surpris un de ces instants de pitié, auxquels les plus diables sont sujets quelquefois malgré eux. […] Eh bien, Monsieur, lui repartis-je, Monsieur lui-même m’a promis ce matin qu’il laisserait décider Mademoiselle. […] Dupuis avait des amis partout, il fut informé que cette fille était prête d’accoucher, qu’elle me faisait un procès à l’Officialité, et qu’elle avait le matin même obtenu un décret contre moi.

15. (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur de Terny, et de Mademoiselle de Bernay. »

Il y vint le lendemain matin, et la recommanda de bonne sorte : il se servit de mon nom pour parler à elle. […] Quoiqu’il ne fût que deux heures du matin, je me fis introduire dans sa chambre. […] Il n’était pas plus de huit heures du matin lorsque nous y arrivâmes, et il ne nous parut pas que personne nous eût prévenus.

16. (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Des Frans et de Silvie. »

J’étais obligé d’être dans mon bureau à huit heures précises du matin, jusqu’à midi : et depuis deux heures après midi, jusqu’à six heures du soir, sans en sortir. […] J’ai été ce matin chez Monsieur le commandeur de Villeblain pour l’instruire généralement de tout, et lui demander justice de ce misérable. […] Je passai huit jours avec elle sans sortir du tout, que pour aller à la messe, et de si bon matin qu’à mon retour je me remettais au lit. […] Nous partîmes à six heures du matin dans un carrosse de louage, et je mis sur moi le même habit que je m’étais fait faire à Grenoble. […] Dès le matin j’eus un billet de sa part, qui n’était rempli que de plaintes de mon indifférence ; je n’y fis point de réponse.

17. (1721) Mémoires

Picon, répondit qu’il ne savait pas où il avait été boire ; qu’il savait seulement qu’il lui avait donné les papiers dès le matin, et que depuis ce temps-là il ne l’avait pas vu. […] Sitôt qu’il eût quitté le dauphin, il monta à cheval et vint à toutes jambes à Paris, et se fit introduire dans la chambre de son père qui dormait à une heure du matin. […] Celui-ci était retourné à Versailles après avoir quitté son père, et il n’était pas plus de cinq heures du matin qu’il se fit introduire dans l’appartement et la chambre du dauphin. […] Cela se passa le lundi matin, et le mercredi après-midi il fit donner ordre à tout le magistrat de Paris, sans exception, de se trouver le vendredi suivant au conseil. […] Le mardi matin on tira le coup de partance, pour parler matelot ; on mit à la voile sur les dix heures.

18. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XXXV. Du tour ridicule et malin que fit Parafaragaramus au chevalier Sancho, et des événements tristes qui le suivirent. »

Et ayant appris que ces dames et le gentillhomme dont il était question, avaient été attaqués le matin dans la forêt par des voleurs, Eugénie qui ne douta point que ce ne fût encore un coup de son beau-frère, comme en effet c’en était un, se crut obligée de lui offrir un asile dans son château, tant pour elle que pour sa compagnie ; ce que la Française ayant accepté, alla prendre ses dames, qui étaient la marquise, Silvie, et sa tante, et le blessé qui était Sainville ; et tous quatre s’étant mis dans le carrosse qui les avait amenés, et la damoiselle qui avait parlé, et deux filles de chambre étant montées en croupe derrière des cavaliers, ils suivirent le duc d’Albuquerque qui prenait le chemin du château de Valerio.

19. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLI. Don Quichotte et Sancho s’arment pour aller combattre les brigands. Ces deux chevaliers font des actions de valeur inouïes. »

Ils s’habillèrent, et voulurent sortir à pied et sans armes, mais il était encore trop matin, et le pont-levis n’étant pas baissé, ni les chevaux prêts, il fallut prendre patience.

20. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LIV. Départ de la compagnie. Comment Sancho fit taire le curé. Aventures diverses arrivées à cet infortuné chevalier. »

On ne leur en demanda pas davantage, et toute la compagnie, c’est-à-dire les ducs et le comte espagnols, et les deux Français prirent le chemin de la plaine ; on chassa tout le matin avec assez de bonheur, et le soleil commençant à être ardent, on prit le chemin d’un petit bois pour se mettre à l’ombre.

21. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LIX. De ce qui se passa chez le duc de Médoc après le départ de Dulcinée, et comment Sancho reçut sa femme que la duchesse fit venir au château. »

Balerme et Durandar qui ont été mariés ce matin, n’ont pas pu te dire adieu, parce que je les ai tout d’un coup transportés chez eux avec Montésinos comme je t’ai transporté ici.

22. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XXXVI. Suite de l’histoire de Silvie et de Sainville. »

Je la remerciai du service qu’elle m’avait rendu en me rapportant ma lettre, et en me désabusant, et je fus la première à la prier de se trouver le lendemain matin dans ma chambre pour m’aider par ses lumières à prendre mon parti sur la manière dont je devais me gouverner avec Sainville après son infâme et indigne procédé.

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