Il y en a un autre uni, mais plus long, et c’est celui par lequel je suis revenu. […] Que de gens vont ici trouver la journée de demain longue aussi bien que celle d’aujourd’hui ! […] Il a deux pieds de long : sa figure est celle d’une brème d’étang, plus large qu’épaisse. […] Sa chair est blanche, très fade et très longue, ou filasseuse. […] Double diable, m’a-t-il dit, tu en sais plus long que moi : bois à ma santé sans rancune.
Elle peut avoir trois toises de long sur deux de large, et c’est dans ce trou qu’est le lit du seignor gubernador. […] S’il plaît à Dieu la chaleur ne continuera pas et je vous écrirai plus au long. […] Il a les testicules en dehors du corps comme les animaux de terre, séparées et longues. […] Nous avons parlé à Messieurs du Gaillard qui disent qu’ils viendront dîner d’aujourd’hui en huit jours avec nous : le terme est long. […] Tant pis, mais comme la bordée est longue il ne laissera pas de nous servir.
Je ne vous dirai rien de ma personne ni de mon esprit, l’une est présente à vos yeux, et le long temps qu’il y a que nous sommes ensemble, peut vous faire juger de l’autre. […] Elle doit être ici à neuf heures juste : je n’ai pas sujet de m’impatienter, il n’en est pas encore huit ; cependant comme j’ai reçu d’elle quantité de lettres, et que j’en ai eu une hier au soir extrêmement longue, où elle me fait le détail de tout ce qui est arrivé depuis mon départ, je puis vous en instruire avec autant de certitude que si j’étais resté à Paris. […] Une attente de sept années est assez longue pour être considérée comme quelque chose d’extraordinaire ; ajoutez-y les persécutions de son oncle, qui doivent entrer en compte. […] Ils avaient tous deux les larmes aux yeux, et la joie les saisissait tellement, qu’ils n’avaient pas la force d’ouvrir la bouche ; en effet quel plaisir de se retrouver fidèles après tant de traverses, et une absence si longue ! […] Nous dirons une autre fois quel était le sujet de leur conversation qui fut assez longue.
Le corps, au lieu d’une tonsure, est couvert d’un long poil, à peu près comme celui d’un bouc ou d’une chèvre. On en jette la tête, toujours pleine de vers, qui s’engendrent dans la cervelle de l’animal vivant ; la chair en est longue, mollasse & sans goût. […] Le corps couvert d’ écailles grises, dures, larges de quatre lignes, & longues de huit ; plus faibles, plus petites & blanches sous le ventre. […] Le roi le lut : il n’était pas long ; en voici la substance. […] Le long temps que j’ai été à Pondichéry m’a donné celui de m’informer de lui.
Je les ai apportées toutes sur moi, elles sont longues ; mais les religieuses n’épargnent ni le temps ni le papier, donnent carrière à leur passion, qui seule les occupe faute de dissipation. […] Adieu, je ne vois pas que je suis trop longue ; mais pardonnez cela à l’inutilité où je suis dans un couvent, peut-être à présent plus occupée que je ne voudrais des troubles de mon cœur, des espérances et des craintes qui m’agitent. […] Ma visite fut courte, je souffrais trop pour la faire longue. […] Clémence connaissait Mademoiselle Dupuis de longue main. […] Cela m’inquiéta, et j’étais prêt de repasser en France pour savoir la cause d’un si long silence, lorsqu’un homme assez mal vêtu, mais en courrier, et que je reconnus pour avoir été de ma compagnie, m’en instruisit.
Je la connaissais de longue main, étant tous deux voisins. […] dit-il ; et c’est tout ce qu’il put dire, car il tomba tout de son long évanoui. […] C’est le sujet d’une longue conversation, reprit cet homme. […] C’était une femme couchée tout de son long sur le dos sur un lit de repos. […] Il y aurait fort à douter d’une si longue fidélité, reprit Madame de Londé.
Dupuis était entier dans ses volontés, il avait pris sa résolution de longue main : ainsi il nous fut tout à fait impossible de l’en faire changer, quoique nous missions toutes choses en œuvre ; et nous en fîmes une, qui bien loin de nous servir, comme nous nous l’avions espéré, pensa nous perdre sans retour. […] Nous verrons cela reprit Des Frans, je suis fâché de vous avoir interrompu ; poursuivez je vous supplie, la longue réponse de Monsieur Dupuis, elle me paraît bien dure ; mais pourtant pleine de bon sens. […] Je partis, et malgré une assez longue absence, je revins plus amoureux encore que je n’étais allé. […] Vous m’avez dit mille fois que vous m’aimiez, je vous ai cru : vous m’aviez promis d’être de retour dans un mois, je vous ai laissé partir sur cette assurance : il s’en est déjà passé quatre depuis, et après une si longue absence vous êtes content, et vous vous portez bien. […] Il me parut embarrassé de mon empressement ; mais comme il l’avait en partie prévu, comme je vous l’ai dit, ayant lu quelques-unes de mes lettres, et qu’il s’y était préparé, il me répondit, que ma longue absence lui avait fait croire que je ne songeais plus à sa fille, et que les choses avaient changé de face depuis mon départ.
Cette conversation, qui plaisait infiniment à tous les auditeurs, fut assez longue pour donner le temps à Sancho de boire autant qu’il lui en fallait pour se mettre dans l’état où on le voulait. […] Cependant elle jure comme un diable dans un bénitier et fait la moue d’un pied de long, et de deux de large.
Je crois qu’il faut dire un mot de tous ceux qui ont occupé ce poste pendant un si long règne qui a eu tant de faces différentes. […] Ci-gît qui peu dormit et beaucoup travailla Pendant tout son long ministère. […] Après une conversation assez longue, il eut ordre de revenir le lendemain à dix heures. […] Ce n’a pas été sans sujet que j’ai rapporté tout au long l’arrêt de la Chambre de Justice contre Le Normand. […] Il avait été à Versailles, et avait eu une longue audience du ministre.
Le duc de Médoc, qui avait un très grand fond de probité et d’honneur, écouta tout ce qu’on lui dit avec une patience admirable, et sans répondre un seul mot ; mais après qu’on eut achevé de lui dire tout ce qui se pouvait dire sur cette matière, il prit la parole, et après avoir remercié toute la compagnie en général du soin que chacun en particulier avait témoigné pour sa personne, il ajouta que s’agissant de rendre service au comte de Valerio, et de sauver l’honneur d’une des meilleures maisons d’Espagne, il n’aurait pas eu l’esprit en repos si lui-même n’y avait été ; que de plus, chacun se faisait dans le monde un point d’honneur et de probité selon son humeur ; qu’il avouait que la recherche qu’on faisait de gens qu’on destinait au gibet, offrait à l’esprit quelque chose de bas et de rebutant, qu’ainsi il ne blâmait point les Français de ne s’y pas commettre, parce qu’ils croyaient que cela était indigne d’un grand cœur ; mais que pour lui il était d’un autre sentiment et qu’il ne croyait pas qu’il fût plus indigne d’un prince de faire la guerre à des voleurs et à des bandits qui désolaient toute une province et ses propres compatriotes, que de la faire à des étrangers ; qu’il croyait même que c’était plus utilement servir sa conscience et le public dans une guerre de cette nature, que dans une guerre réglée, parce que les ennemis qu’on combat dans celle-ci, ne sont pas des ennemis particuliers ni domestiques, puisqu’on peut s’en défaire par un traité de paix ; mais que les autres sont des ennemis d’autant plus cruels, qu’ils ne sont retenus par aucune digue ; de plus que la guerre avait ses lois inconnues aux scélérats, et que les ennemis qu’on combattait dans une guerre de prince à prince, étaient presque toujours des ennemis contraints par la volonté et par l’ambition de leur souverain, avec qui la vie était sauve, ou du moins ne courait pas tant de risque, qu’avec les autres, qui non seulement n’épargnaient personne, mais de qui même leurs propres amis et les gens de leur connaissance avaient plus à craindre que des étrangers ; qu’enfin dans une guerre ouverte on était en état d’attaquer et de se défendre, et que l’on n’était jamais surpris qu’on ne dût s’attendre à l’être ; mais que les voleurs de grands chemins étaient des gens qui mettaient leur sûreté dans les surprises qu’ils faisaient aux gens qui ne se défiaient nullement d’eux ; et qu’en un mot c’était des ennemis d’autant plus dangereux qu’ils empêchaient le commerce et la sûreté, et qu’il n’y avait avec eux ni paix ni trêve à espérer que par leur mort ; enfin des gens universellement regardés avec exécration ; ce qui était si vrai, qu’en France même, où les gens de distinction tenaient cette chasse si indigne d’eux, les bandits et les voleurs de grand chemin étaient punis du plus long et du plus rude des supplices, et privés même de la sépulture.
Il est de longue discussion, et n’est pas encore terminé, quoiqu’il y ait longtemps qu’il devait l’être. […] Il n’était pas long, ce n’était qu’un rendez-vous qu’elle me donnait au lendemain à la Sainte-Chapelle, pendant que sa mère serait au Palais avec des gens d’affaire. […] Après le dîner, il nous fit écrire à tous deux une promesse de mariage, ou plutôt une reconnaissance fort longue, qui est assurément bien faite, et qui, je crois, se serait soutenue en justice. […] Cet homme avait les bras assez longs pour nous faire de la peine, mais non pas pour nous retenir, quoiqu’il se fût jeté à corps perdu sur moi. […] Faites, ajoutai-je, en ouvrant la porte, vous pouvez sortir quand il vous plaira, je ne vous retiens plus puisque vous êtes si peu raisonnable ; mais songez pourtant à ce que vous allez faire, et prenez garde à ne vous pas préparer des remords plus longs que votre vie.
Sur quoi le héros de la Manche fit un long discours moral, que Cid Ruy Gomez a fort sagement fait supprimer.
Il avait sur sa tête un turban tout blanc, avec une plume en aigrette au-dessus ; il s’était blanchi le visage, aussi bien que la barbe, qu’il portait longue d’un bon pied ; il avait en ses mains des gants aussi blancs que le reste, et portait un livre où il paraissait lire quelque chose.
Du repas magnifique où se trouva Don Quichotte, et du beau et long discours qu’il y tint.
J’étais dans un tel transport de joie, que je craignis qu’on n’en découvrit l’excès, et de peur qu’il ne parût, je n’entrai point dans l’appartement où il y avait du monde ; je me retirai chez moi l’esprit rempli de mille idées agréables ; j’y passai le reste de la journée et toute la nuit entière à rêver à mon bonheur, qui ne fut pas de longue durée. […] Ma maladie fut longue, et l’abattement où elle me mit ayant tempéré les ardeurs de ma rage, j’appris sans désespoir, mais avec beaucoup de surprise et de douleur, qu’elle avait épousé Deshayes.
La longue traite qu’ils avaient faite pour se sauver, et le sang qu’ils avaient perdu ayant tout à fait épuisé leurs forces, ils furent pris vifs et remis entre les mains des gens du lieutenant, qui, avec du vin leur raffermirent le cœur, et après cela les firent porter dans une charrette, qu’on envoya quérir à la même prison où était Pedraria.
Des Ronais fit les honneurs de chez lui, ils se mirent à table, et s’entretinrent de leurs anciennes connaissances, et se rendirent compte en gros de tout ce qui leur était arrivé depuis leur séparation, attendant qu’un plus long loisir leur permît d’entrer dans un plus ample détail.
Les assassinats ne seraient point si fréquents, les crimes feraient plus d’horreur, et l’enfer n’engloutirait pas les âmes de ceux qui étant surpris de la mort, sans s’y être préparés, ne peuvent mériter leur salut par une sincère pénitence dans une plus longue vie.
Cyd Ruy Gomez dit qu’il eut assez de délicatesse pour attendre avec impatience l’heure du rendez-vous, et que quoiqu’il passât la journée à boire, il ne laissa pas de la trouver fort longue.
Elle se fit conter par elle-même jusqu’à la moindre circonstance de son histoire, qu’Angélique poursuivit par lui faire comprendre qu’elle n’avait pu en user autrement, à moins que de vouloir rester toujours malheureuse, et renoncer sans retour au bonheur qui semblait la venir chercher ; car Madame, ajouta-t-elle, pouvais-je refuser les présents qu’il me faisait, et qu’il m’avait destinés de longue main, à moins que de vouloir rompre avec lui ? […] Elles eurent encore après le dîner une fort longue conversation, où elle apprit qu’Angélique était née bien demoiselle : elle envoya chez Monsieur Dupuis s’en informer.
La messe qui parut extrêmement longue à notre jaloux finit enfin, et il retrouva à la porte de l’église l’officier déguisé, qui l’attendait avec autant d’impatience que lui, et qui était ravi de voir un si bon commencement.