Achevez, lui dis-je, en me rejetant à ses pieds, d’où il m’avait fait relever ; et puisqu’enfin vous consentez à la marier, donnez-la-moi si elle le veut bien. […] Il vous a dit que j’étais à vous si j’y consentais, ce sera une affaire bientôt faite. […] Vous m’avez promis, lui dis-je, de me la donner si elle y consentait, et je vous somme de votre parole. […] Que ne consentez-vous à notre mariage, puisque vous paraissez l’approuver ? […] Elle consentit la première à différer, et la perfide ne cherchant qu’à gagner du temps pour trouver un prétexte de rupture, me pria d’y consentir aussi.
Je lui promis de faire tout ce qu’il voudrait que je fisse, et d’y faire consentir mon épouse. […] Elle me refusa au commencement ; mais lui ayant dit ce que c’était, elle y consentit. […] Vous avez raison, dit-elle, mais je ne puis me dispenser d’en informer ma mère, et je vous supplie d’y consentir. […] J’y consens de tout mon cœur, repris-je, je me jetterai même à ses pieds s’il le faut. […] Mille raisons devaient m’empêcher de consentir à ce transport, je les leur dis ; je joignis les prières aux raisons.
Après quoi on lui montra le résultat du destin en cas qu’il n’y voulût pas consentir, et qui était conçu en ces termes : Et si le chevalier des Lions n’y consent pas, elle ne sera pourtant jamais à lui, parce qu’elle tombera morte à ses pieds devant le prêtre qui voudra les marier ; ainsi la vie et la mort de cette princesse seront entre ses mains. […] Il pesta donc d’abord contre les astres et les destins, mais se ressouvenant qu’elle avait fait vœu d’être religieuse, et qu’il y avait consenti, il se calma aussitôt. […] Le chevalier consentit à tout ce qu’elle voulut, et lui dit qu’il était prêt de la conduire partout où elle avait dessein d’aller. — Non, Seigneur, répondit-elle en faisant semblant de pleurer, les sentiments que j’ai pour vous ne cadrent point avec les vœux que je vais faire ; n’entretenons point une blessure que nous devons l’un et l’autre tâcher de fermer, notre séparation en est le seul moyen.
Cette sœur alla lui parler, il me parut qu’elle fit quelque difficulté, j’allai à elle, et la fis consentir. […] Je le prenais par son faible, il y consentit, et nous allâmes dans un cabaret proche de là. […] Gardez-la donc, lui répondis-je, j’y consens de tout mon cœur. […] Je lui dis que j’avais résolu de l’épouser, si elle y voulait consentir, sans en rien dire à mes parents. […] Je priai le père carme de m’accompagner, il y consentit et nous fîmes les plus grandes journées que ma faiblesse me permit de faire.
Elle y consentit, mais elle ajouta qu’elle ne croyait pas que je réussisse. […] Je redoublai mes soins, mes assiduités, et mes libéralités auprès de Célénie, pour l’engager à force d’amour à consentir à tout ce que je voudrais. […] Oui, Monsieur, me répondit-il, puisque Mademoiselle y veut bien consentir. […] Achevez, poursuivis-je, faites-la résoudre d’y consentir. […] Je la priai de se trouver auprès de sa maîtresse lorsque je la lui donnerais moi-même, elle y consentit et entra dans la chambre avec moi.
Je n’ai jamais su que ce seul endroit qui ait pu m’attirer sa haine, et je suis persuadé que si sa fille et moi ne nous fussions point aimés l’un l’autre, il aurait consenti à notre mariage. […] Il ne donna aucune raison de son ridicule refus, qu’il consentirait plutôt que sa fille épousât le diable que moi. […] Vous n’y en prenez plus, je consens à l’arrêt que votre indifférence me prononce. […] J’ai consenti à vous quitter, vous pouvez m’en punir. […] Vous tombez d’accord qu’elle est en âge de disposer d’elle pour le reste de ses jours, puisque vous consentez qu’elle en dispose pour le couvent.
Comme on ne voulait pas contraindre Don Quichotte, et que d’ailleurs on le connaissait pour un homme incapable d’aller contre les ordres de Parafaragaramus, on consentit à son départ. […] Avant que d’expirer, il laissa tout son bien par testament à sa nièce, et consentit qu’elle épousât le neveu du curé, et ce jeune homme satisfait de sa fortune, cessa de solliciter à la Cour l’emploi qu’il voulait obtenir.
Il a su que le chevalier Sancho l’avait trouvé, et puisqu’il ne lui a pas redemandé, n’était-ce pas consentir qu’il le gardât, et le lui donner tacitement ? […] Je consens qu’il en profite et renonce à toute propriété dessus, tant au principal qu’à l’accessoire ; mais le tribunal des enfers ne punit pas seulement les mauvaises actions, il punit aussi les mauvaises intentions.
Les Français idolâtrent leur roi, et à proprement parler ils consentent d’en être les exclaves plutôt que les enfants. […] Il le fit, et le Roi frappé de ses raisons consentit que cet impôt infâme fût supprimé. […] Ou dites-moi ce qui vous fait peine, ou consentez que je me tue à vos yeux pour avoir eu le malheur de ne pas mériter votre confiance. […] Louis y consentit à condition qu’on ne ferait point murmurer le peuple, qui avait déjà assez souffert de la stérilité dernière, et qu’on ne donnerait pas non plus sujet au Parlement de se plaindre. […] Bergier fut remercié et La Boulaye, flatté d’une lieutenance de Roi dans une province qu’on lui faisait toute belle, consentit à planter là sa maîtresse et son procès.
Nous avions quitté le jeu en même temps que les autres, et en sortant je demandai à Silvie un moment d’entretien particulier, afin de prendre ensemble des mesures justes pour faire en sorte que sa mère consentît à me rendre heureux ; et pour cela je la priai de me permettre de venir chez elle avant l’heure du jeu, et de se trouver seule dans son cabinet, où je me rendrais ; elle me le promit, avec une petite rougeur qui acheva de me charmer. […] Elle me fit comprendre que ce serait encore redoubler la vanité de Sainville, et lui faire croire que ce serait le seul dépit qui me ferait prendre ce parti, qu’outre cela étant fille unique, ma mère ne consentirait pas à me voir religieuse ; qu’il fallait oublier Sainville et le mépriser encore plus qu’il ne me méprisait ; que ne pouvant rien prouver contre moi, puisque je ne lui avais jamais écrit que cette seule lettre, qui était brûlée, tout ce qu’il pourrait dire de notre intelligence passerait pour des impostures ; que le seul parti qu’il y avait à prendre était de me marier promptement, qu’elle avait un parti en main qui me convenait mieux que lui, puisqu’il était plus riche et mieux établi, que cet homme savait que j’avais quelques égards pour Sainville, mais qu’il les avait toujours regardés comme des amusements d’enfant, que la vertu et le devoir dissiperaient en un moment, qu’elle ne lui avait rien dit, et ne lui dirait jamais rien de la lettre que j’avais écrite à Sainville, et qu’elle m’avait rendue, ni de ces engagements où j’étais entrée ; que je pouvais compter sur un secret inviolable de sa part, et que de la sienne elle était certaine que Deshayes s’expliquerait dès qu’il saurait que j’aurais rompu avec Sainville. […] Ils revinrent à Paris pour faire de l’argent et mettre ordre à leurs affaires ; et la marquise, dont j’ai l’honneur d’être parente de fort proche, m’ayant fait connaître qu’elle souhaitait que je fusse de la partie, et y ayant consenti, nous montâmes en carrosse quatre de compagnie, c’est-à-dire la marquise, Sainville, une femme de chambre et moi, et nous partîmes quatre jours après le départ de Silvie.
Cet homme qui ne savait point le dessein de sa femme, et qui ne croyait pas qu’elle en eût d’autre que de faire solliciter leurs intérêts avec plus de vigueur, lui en parla, et il consentit de l’y accompagner. […] Il la récompensa au-delà de ce qu’elle en avait attendu, et de ce qu’il lui avait promis ; et celle-ci faisant semblant de se laisser tout à fait gagner à cette libéralité excessive, consentit à sa prière, de rester chez lui pour servir d’Argus à sa femme. […] Sa femme ne put s’empêcher de jeter un ris moqueur, et de lever les épaules, et consentit néanmoins à tout ce qu’il voulut, espérant qu’après cette ridicule précaution il ne la chagrinerait plus tant.
Prétextons son éloignement, et reculons-le du moins jusqu’à demain ; vous pourrez d’un esprit rassis me demander en présence de mes domestiques la permission pour elle d’aller passer quelque temps à la campagne ; j’y consentirai, et vous la mènerez où il vous plaira. […] Je vous reprends, Madame, lui dit enfin son époux, je consens d’oublier tout ce qui s’est passé, et je l’oublie bien sincèrement, oubliez-le de même, et tâchons vous et moi, de ne nous donner jamais l’un à l’autre sujet de nous en souvenir.
Tous les honnêtes gens de l’enfer sont réjouis que tu aies consenti à laisser partir Dulcinée, et disent que c’est la plus glorieuse victoire que tu aies jamais remportée sur toi ; persiste donc dans la résolution de te vaincre en cela, en ne songeant plus du tout à elle, ressouviens-toi des ordres du destin d’abandonner pour toujours la Chevalerie errante, et que c’est pour cela qu’au lieu de te rendre tes armes, on les a retenues dans le palais de Merlin ; demeure où tu es jusqu’à ce que tu t’y ennuies, et pour lors retire-toi dans ton domestique auprès de ta famille et de tes amis sans changer dorénavant ton train de vie ; observe la tranquillité que je t’ai recommandée, et le reste de ta vie tu seras heureux ; mais si tu en agis autrement, prépare-toi à mourir avec infamie et à succomber au malheur qui te suivra partout. […] Le curé avait emmené Don Quichotte, comme nous avons dit, et l’officier qui avait ordre de bien faire boire Sancho l’avait séparé d’avec eux et l’avait emmené dans son office pour déjeuner, et là il lui avait fait répéter tout ce qui lui était arrivé en enfer ; et sous prétexte du secret que méritait une relation de si grande conséquence, il l’avait fait consentir à sortir du château et à en emporter de quoi déjeuner sur l’herbe à l’entrée de la forêt.
La résolution est d’un véritable héros de roman, reprit-elle, vous m’aimez et vous consentez d’en épouser une autre ; bien plus encore, je comprends que si vous ne m’aimiez point vous ne vous marieriez pas. […] Les promesses et les menaces de ses parents ne purent point l’ébranler ; elle ne voulut jamais consentir à m’abandonner. […] Elle se jeta à genoux devant les juges ; elle les supplia de lui rendre son mari ; elle les assura que c’était elle qui m’avait jeté dans l’état où j’étais ; que je n’avais consenti à partir avec elle que lorsque je l’avais vue résolue à s’empoisonner ; que je lui avais même arraché le poison des mains.
Il l’obligea à regarder cet accident comme lui étant très favorable, et le fit même consentir qu’on allât enlever le corps de Don Pedre qui avait été tué par le valet de Deshayes, et qu’on le fît enterrer honorablement comme celui de son frère tué par des voleurs, ce qui fut fait le matin même, et Dorothée, Eugénie, le duc d’Albuquerque et Don Quichotte étant entrés dans la chambre en ce moment, n’eurent pas beaucoup de peine à le consoler, et ressortirent pour aller faire conduire les corps de Deshayes et de Don Pedre à leur dernière demeure.
La marquise qui vit bien que sa parente ne demandait pas mieux, y consentit de la meilleure grâce du monde, bien persuadée que la vertu et la sagesse de cette aimable Provençale était un garant certain de sa conduite et du respect de du Chirou.
Il avait consenti à se donner trois mille six cents coups de fouet, et a paru en effet se les donner moyennant la récompense que le généreux chevalier des Lions que tu vois lui avait promise.
. — Oh bien, reprit Sancho, je consens d’aller rôtir des châtaignes en enfer si j’ai jamais rien de commun avec aucune fille ni femme que la mienne, et je recevrai Altisidore en fille de bonne maison, si elle me vient davantage rompre la tête.
Je consens d’y être pendu si j’y reviens. […] Ils ont appréhendé d’être blâmés de M. du Quesne s’ils prenaient rien que de gré à gré, & le commissaire, mol comme tripe, a consenti que leur avis prévalût au sien : & sur ce fondement, les trois chaloupes sont revenues aussi peu chargées qu’elles étaient en allant. […] Elle trouva qu’il avait raison, & consentit avec plaisir à tout.
Il aurait sans doute été plus à propos de faire main basse sur quelques-uns de ces derniers endroits que de les publier, parce que la pudeur n’y est pas toujours assez ménagée : mais, on n’en a point été le maître ; et la personne de qui l’on tenait le manuscrit n’a jamais voulu consentir qu’on en retranchât aucune des choses auxquelles l’auteur avait trouvé à propos d’y donner place. […] Soit fait, a dit M. du Quesne, si le Conseil y consent. […] Écoutez, monsieur C..., m’a-t-il dit, le commandeur se plaint fort de vous ; je vous ai excusé ; il consent d’oublier tout pourvu que vous buviez à sa santé : et, en même temps, m’a présenté un verre.
Mais enfin il est impossible de les défaire tout d’un coup de leur coutume, et il faut de nécessité leur en souffrir quelque reste de peu de conséquence pour gagner sur eux le principal et l’essentiel, et cela paraît d’autant plus nécessaire et permis que partie des Apôtres même consentaient d’observer quelques-unes des cérémonies légales des Juifs afin de les attirer plus facilement au christianisme.