La bonne mine de ce cavalier le fit regarder par tous les gens des carrosses, dont il était environné. […] Les maîtres des carrosses recommandèrent à leurs cochers de prendre garde à ne point offenser ces chevaux. […] Le valet remonta sur le sien, conduisant celui de son maître par la bride, et suivit le carrosse dans lequel il était monté. Que j’ai de joie de vous voir et de vous embrasser, mon cher Monsieur Des Ronais, dit-il, en entrant dans ce carrosse ! […] Comme ils en étaient là, le carrosse arriva au logis, où ils mirent pied à terre.
Elle descendit enfin à ses cris, et trouva un équipage assez grand, composé d’un carrosse fort magnifique, à quatre chevaux, et dans lequel il y avait un homme fort bien vêtu, une femme parfaitement bien mise, fort jeune et fort belle, deux autres femmes assez propres, mais en mauvais ordre, et cinq ou six cavaliers bien montés, et le tout fort étonné et en confusion. Ce carrosse était celui du duc d’Albuquerque, qui allait avec la belle Dorothée, son épouse, chez le duc de Médoc, qui était celui qui avait si bien reçu Don Quichotte, et chez qui Sancho avait été souffleté par des duègnes. […] La bravoure de ce Français avait sauvé de leurs mains six femmes, qui étaient dans un carrosse qu’il accompagnait, et les bandits n’avaient osé les poursuivre plus loin, de peur qu’on ne vînt à leur secours, ou de l’hôtellerie, qui n’était pas éloignée, ou du château de Valerio, qui en était tout proche. […] Il mit pied à terre pour soulager la comtesse, et dans ce temps-là le duc d’Albuquerque, qui était sorti de son carrosse, parut, et peu après lui la belle Dorothée, qui lui criait de ne se point mêler dans une affaire où il n’avait aucun intérêt. […] Le duc vit bien que le seul parti qu’il y avait à prendre était celui de les porter toutes deux dans son carrosse jusqu’au lieu le plus proche.
Sitôt que la duchesse fut derrière son carrosse, et qu’elle ne pouvait plus les voir, ils firent les empressés et les officieux pour le soulagement du patient ; et comme il ne pouvait voir leur opération, le plus hardi, ou plutôt le plus effronté d’eux tous, alla se mettre à genoux auprès de lui, et lui lâcha sur le visage le superflu de son humidité ; tous les autres en firent autant après lui, et inondèrent l’infortuné Sancho le plus copieusement qu’ils purent à la décharge de leurs reins. […] Après cela le duc monta en carrosse avec la duchesse. […] Sancho à cause de l’infection des médicaments qu’on lui avait répandus sur le visage, et qui avaient coulé tout le long de son corps, ne fut point mis dans le carrosse, quoiqu’il en eût bien besoin, mais on le mit sur une espèce de brancard, et tous ensemble prirent le chemin du château de Valerio. Don Quichotte fut toujours à la portière du carrosse, et eut lieu d’être content des louanges que le duc et son épouse donnèrent à l’envi l’un de l’autre à sa valeur.
Elle lui offrit une place dans son carrosse. […] Elle remonta en carrosse, et dans le chemin elle chercha son excuse auprès de ces filles. […] Contamine lui avait prêté son carrosse, elle charma tous ceux qui la virent. […] Elle monta en carrosse ensuite, et y fit monter Angélique, votre commère, et Mademoiselle de Vougy. […] Je viendrai vous prendre demain dans mon carrosse, nous irons ensemble.
Le duc et la duchesse d’Albuquerque, qui savaient pour lors qui elle était, ne l’avaient point quittée, et la joie où elle était elle-même d’être échappée à son beau-frère et de se voir en sûreté, l’ayant tout à fait remise, elle allait monter dans le carrosse de Don Fernand avec Dorothée et Gabrielle pour retourner chez elle, lorsqu’en descendant de la chambre où on l’avait portée, et passant devant celle où était Sancho, elle entendit sa voix. […] Et ayant appris que ces dames et le gentillhomme dont il était question, avaient été attaqués le matin dans la forêt par des voleurs, Eugénie qui ne douta point que ce ne fût encore un coup de son beau-frère, comme en effet c’en était un, se crut obligée de lui offrir un asile dans son château, tant pour elle que pour sa compagnie ; ce que la Française ayant accepté, alla prendre ses dames, qui étaient la marquise, Silvie, et sa tante, et le blessé qui était Sainville ; et tous quatre s’étant mis dans le carrosse qui les avait amenés, et la damoiselle qui avait parlé, et deux filles de chambre étant montées en croupe derrière des cavaliers, ils suivirent le duc d’Albuquerque qui prenait le chemin du château de Valerio. […] Lorsqu’ils y arrivèrent ils le trouvèrent éveillé, fort en peine de son épouse qu’il avait envoyé chercher de tous côtés : comme elle s’en était doutée, elle avait concerté sur le chemin avec le duc d’Albuquerque et Dorothée ce qu’ils lui diraient pour ne point le chagriner en lui racontant la mauvaise action de son frère, ce qui aurait encore nui à sa santé, et c’était pour tenir ce petit conseil qu’elle avait empêché le duc d’offrir une place dans son carrosse à la demoiselle française qui lui avait demandé sa protection, comme la civilité semblait le demander ; ainsi étant prêts à répondre, ils lui dirent qu’ils s’étaient amusés à voir le chevalier Sancho en sentinelle, et prêt d’en venir aux coups avec le faux Parafaragaramus.
Il revenait un jour avec un de ses amis où il avait été dîner, et d’où il sortait avec lui dans son carrosse ; en passant dans une rue détournée, et dans laquelle il ne demeurait que du menu peuple, il vit entrer sa femme déguisée dans une maison de peu d’apparence, il eût eu de la peine à la reconnaître, et aurait cru s’être trompé, s’il n’avait pas vu sa femme de chambre avec elle. […] Justin le lui ayant promis, ils montèrent tous deux en carrosse pour aller au couvent où elle était. […] Ils n’y furent pas longtemps, que Silvie y arriva aussi dans un carrosse de voiture, comme si elle venait de plus loin, et ce carrosse fut renvoyé sitôt qu’elle eut mis pied à terre.
Que je trouverai une maison fort proprement meublée, où rien ne manquera, par le bon ordre qu’elle et Du Val y ont donné, et qu’elle ne viendra au-devant de moi que dans mon carrosse. […] Comme nous en étions là, nous entendîmes un carrosse qui arrêtait à la porte de l’auberge. […] Je vis sortir de ce carrosse un homme, un enfant, et une femme magnifiquement vêtue, suivie d’une fille assez propre. […] Ils montèrent donc en carrosse, c’est-à-dire Jussy et sa maîtresse, leur enfant et la fille de chambre. […] Ils le firent : on prit un autre carrosse pour eux, Du Val et moi.
Nous montâmes dans mon carrosse, et prîmes le chemin de Vincennes. […] Je ne fis pas semblant de m’en apercevoir, nous montâmes en carrosse, nous allâmes au rendez-vous, et y fîmes une débauche entière. […] À peine eus-je achevé d’écrire, que j’entendis le carrosse arrêter à la porte. […] Je redescendis et renvoyai le carrosse, afin que l’envie ne lui prît pas de s’en retourner sitôt. […] Ils montèrent en carrosse, et allèrent chez Jussy qu’ils trouvèrent encore couché.
Qu’il lui avait tout promis pour éviter la mort présente ; mais que quatre jours après, plusieurs de ces bandits, qui étaient allés chercher des vivres, étaient revenus bien blessés, et qu’il avait appris d’eux, qu’ayant voulu attaquer un carrosse plein de femmes et l’amener, pour avoir les chevaux dont ils manquaient, ils s’étaient battus à deux reprises contre des Français, et un démon sous la figure d’un homme qui leur avait repris le carrosse, ôté Eugénie qu’ils tenaient encore, et tué huit de leurs camarades, et entre autres Don Pedre.
J’arrivai avec un carrosse. […] Cela fait, je revins sur mes pas à Paris, je m’assurai d’un carrosse avec huit bons chevaux, et j’y mis un cocher et un postillon sur qui je me fiais. […] Je les menai dans l’endroit où était le carrosse ; je leur déclarai là mon secret, et leur donnai des chevaux pour aller à ce couvent ; leur allégresse à me suivre, me répondit du succès de l’entreprise. […] Je fis avancer le carrosse, et les chevaux de mes amis, et ceux d’eux qui étaient dehors montèrent à cheval, se saisirent de la porte et empêchèrent que qui que ce fût n’entrât après moi. […] Mes amis nous firent faire place, nous montâmes elle et moi en carrosse au plus vite.
Le duc de Médoc lui présenta la main et la conduisit jusqu’à son carrosse, d’où elle regarda encore le désolé chevalier et lui défendit de la suivre. Il la vit partir dans son carrosse traîné par six chevaux, et plus de vingt cavaliers la suivaient.
Il s’adressa à votre femme de chambre, et lui dit qu’il avait passé toute la nuit à jouer, qu’il était accablé de sommeil, et qu’en voulant rentrer chez lui il avait vu à sa porte deux carrosses de ses amis qui l’attendaient, et qu’il avait évités, parce que c’était encore pour faire la débauche. […] Ils revinrent à Paris pour faire de l’argent et mettre ordre à leurs affaires ; et la marquise, dont j’ai l’honneur d’être parente de fort proche, m’ayant fait connaître qu’elle souhaitait que je fusse de la partie, et y ayant consenti, nous montâmes en carrosse quatre de compagnie, c’est-à-dire la marquise, Sainville, une femme de chambre et moi, et nous partîmes quatre jours après le départ de Silvie. […] Nous résolûmes de prendre la route de Madrid dès le lendemain ; et afin de faire plus de diligence, nous changeâmes les deux petits carrosses contre un grand, où nous pouvions tenir tous, afin de nous épargner le trop grand nombre de chevaux de relais ; cependant comme il nous en fallait tous les jours six, et quatre chevaux de main pour Sainville, son valet de chambre et deux hommes d’escorte, nous perdîmes bien du temps, qui donna à Deshayes celui de nous joindre.
Je priai ma mère de me prêter son carrosse, ou du moins les justaucorps de livrée de ses gens. Elle me prêta tout, carrosse et domestiques. J’allai au logis de ma commère avec trois grands laquais derrière moi, et un carrosse fort propre : enfin dans mon lustre. […] Je lui donnai la main et la conduisis à son carrosse dans lequel j’entrai avec elle, et le mien suivit. […] Elle mit pied à terre à cent pas du logis, afin que le bruit de son carrosse ne fût point entendu.
On partit le lendemain pour aller au château du duc de Médoc, et avant que de monter en carrosse et à cheval on dîna. […] Tout le monde monta en carrosse, excepté nos aventuriers, qui armés comme des Amadis, montèrent sur leurs bons chevaux.
Mon laquais m’avait amené un carrosse. […] Silvie et son amant viendront au carrosse au-devant de moi. […] Nous partîmes à six heures du matin dans un carrosse de louage, et je mis sur moi le même habit que je m’étais fait faire à Grenoble. […] Ma maison est, comme je vous l’ai dit, à une lieue d’une ville où couche le carrosse de Paris à Bordeaux dans le Poitou. […] Des Ronais revint enfin et leur fit ses excuses de n’avoir pas été chez lui pour les recevoir à la descente de leurs carrosses.
Nous remontâmes ensemble dans le carrosse qui l’avait amenée, qui était un fiacre, n’ayant pas voulu nous servir du carrosse de son père ni du mien, et nous arrivâmes dans le dessein de lui parler tous deux, et d’avoir tout d’un coup un oui ou un non. […] Il envoya chercher une chaise à porteur, y ayant fort longtemps qu’il ne se servait plus du carrosse qui n’était plus qu’à sa fille ; et malgré tout ce qu’elle et moi lui pûmes dire, il sortit, quoiqu’il y eût plus de six mois qu’il n’eût pas vu le pas de sa porte, ayant même la permission de faire dire la messe chez lui. […] Je l’ai reconduit à son carrosse, dans lequel j’ai vu son épouse, qui m’a paru une très belle personne, et qui m’a donné beaucoup d’envie d’apprendre leur histoire.
On se mit à table sitôt qu’on eut eu soin des blessés, et qu’on se fut assuré des prisonniers, et comme la journée avait été fatigante, on se coucha de bonne heure ; le lendemain on fit enterrer les morts fort honorablement, surtout le gentilhomme qui avait été assassiné dans le carrosse de la duchesse.
Cette femme, qui peut-être ne s’était jamais vu si riche, prit la liberté de lui demander qui elle était et pourquoi elle allait à pied ayant avec elle tant de chevaux et de carrosses. […] Il revint dès le lendemain au château où il avait passé la nuit, donna à la dame une bourse de deux cents louis d’or, avec des lettres à Monsieur de Congy, gouverneur du Louvre, son beau-frère, par lesquelles il l’instruisait de tout et lui recommandait la mère et le fils ; lesquels il fit à l’instant monter dans un carrosse à six chevaux pour se rendre à Rouen, où ils devaient prendre la voiture ordinaire du carrosse de Paris. […] Deschiens, dont la fureur commençait à se passer, et qui connut bien que son emportement ne servirait qu’à le jeter dans le ridicule, monta en carrosse et se fit conduire à sa maison de Boulogne, où M. […] Il voulut redescendre de son carrosse, et son cocher, qui le croyait dedans, fit partir ses chevaux. […] Ainsi, il remonta en carrosse et revint à Paris.
J’ai vu des bœufs qui servent à traîner le char ou le carrosse du directeur, & en font l’attelage : ils sont de Surate. […] Il la fit monter en carrosse à cinq heures du matin, sous prétexte d’aller dire adieu à une sœur qu’il avait, religieuse à dix lieues ; &, à deux lieues de Paris, il feignit d’avoir oublié dans son cabinet un petit paquet qu’il voulait, disait-il, donner à sa sœur en main propre. […] Il la fit mettre pied à terre à un quart de lieue, sous prétexte de gagner de l’appétit pour souper, & envoya le carrosse l’attendre à la tête du faubourg. […] Mais, monsieur, n’admirez-vous pas le pieux usage de ce vil impôt sur les carrosses de louage ? […] Elles pourraient convenir aux idoles d’ici : mais je ne conviendrai jamais que cela puisse convenir ni à la pureté de Jésus-Christ, ni à la sainteté de ses apôtres : parce que ce Divin Sauveur leur a ordonné, & qu’eux-mêmes ont ordonné aux chrétiens, dans le premier concile, de s’abstenir de ce qui avait été immolé aux idoles ; que la meilleure part de cet argent provenant des carrosses de louage a été sacrifiée, non seulement à des idoles, mais au démon de l’impureté lui-même ; que c’est un fruit du crime & du péché, & dont par conséquent l’usage ne peut attirer après soi la bénédiction de Dieu, parce qu’il ne lui peut pas plaire, ni être transformé en encens digne d’être brûlé devant sa face.
Il y a là une espèce de hangar ouvert de tous côtés, seulement pour se mettre à couvert du soleil ; il ressemble à nos remises de carrosse excepté qu’il est élevé de deux marches, et qu’il y a des bancs de terre et de pierre. […] J’ai vu aussi des bœufs qui servent à traîner le carrosse du Directeur et en font l’attelage : ils sont de Surate côte de Malbare. […] Ces sortes d’attelage sont communs dam cette côte et celle de Malbare, et je crois que cela pare un carrosse beaucoup plus que des chevaux.
Il ressemble à nos remises de carrosses, excepté qu’il est élevé de deux marches et garni de bancs de terre ou de rochers bruts. […] Homère, Virgile, Ovide, Horace, Juvénal, Martial ; Si de nos jours, Ronsard, Régnier, Tristan l’Hermite, Mairet, Saint-Amant, Faret, Théophile, Corneille, Racine, Boileau, et une infinité d’autres, n’ont point fait fortune par les muses : Champmêlé en carrosse éclabousse Corneille, en est une preuve.