Je remarquai qu’elle ne joua pas ce soir-là avec sa gaieté ordinaire. […] J’y allai le soir à mon ordinaire. […] Elle me dit dès le soir même, ce que son procureur lui avait dit. […] Je restai avec elle jusques à sept heures du soir. […] Mon père le sut dès le soir même.
Nous lui avons parlé ce soir. […] Il a plu ce soir. […] Il a calmé ce soir, & le temps est beau. […] Le vent est venu ce soir, du Nord-Ouest, bon pour rattraper Négrades. […] Il était mort environ sur les huit heures du soir précédent.
Je les portai à bord à six heures du soir. […] Nous sommes arrivés à cinq heures du soir d’où nous sommes partis ce matin. […] On a pris ce soir un marsouin : voici comme il est fait. […] Il a fait toute la journée une chaleur excessive, et il n’a plu que ce soir. […] Il s’est éclairci ce soir.
Mademoiselle de Vougy alla chez lui le soir même, et ne le trouva pas. […] Je l’attends, ce soir avec impatience ; si je m’étais attendu à votre civilité, je n’aurais point soupé avec vous. […] Elle les y laissa, questionna la maîtresse et les filles du logis, et vint reprendre le soir Mesdemoiselles Dupuis et de Vougy. […] Il vint la voir [le soir] même, pour savoir de quelle manière tout s’était passé chez la princesse de Cologny. […] Madame de Contamine conta ce que son fils lui avait dit le soir, et ce qu’il avait fait.
Il m’en parla, et comme naturellement ceux qui aiment un art sont fort aises de trouver quelqu’un qui y excelle, j’acceptai le parti, et j’y allai dès le soir même. […] Etant impossible que d’Ivonne pût découvrir ce qui se passait, et l’endroit où était sa nièce, [et comme] elle voulait que son mariage se fît dans les formes, on résolut d’aller à cette paroisse le soir, afin qu’ils pussent être épousés à minuit avec les solennités ordinaires. […] Ils se levèrent, et on résolut en dînant de faire connaître leur mariage à d’Ivonne, et à leurs parents avec éclat, ce qui se fit mardi dernier au soir : voici comment. […] Pour toute réponse elle lui montra son extrait baptistaire, et lui dit, qu’ayant plus de vingt-cinq ans, et pouvant disposer d’elle à son choix, elle s’était retirée à son particulier, et qu’elle venait le prier, lui, sa femme, et ses enfants, d’honorer son ménage de leur présence en venant le soir même souper chez elle. […] Ils résolurent pourtant de venir souper chez elle, et y vinrent en effet le soir.
Il vint me dire avec empressement avant-hier au soir qu’il sortait de votre cabinet, où vous lui aviez donné rendez-vous, et où vous lui aviez paru la plus emportée de toutes les filles. […] La baronne arriva un moment après, et suivant le conseil qu’elles avaient tenu toutes quatre le soir précédent, ce fut elle qui me porta la parole ; elle me parla dans les termes les plus obligeants du monde, et sur ce que je lui dis que mon dessein était d’aller cacher ma honte et mon désespoir dans le fond d’un couvent, elle entreprit de m’en détourner, et y réussit. […] Il vous pria un soir en me quittant de lui accorder un rendez-vous le lendemain dans votre cabinet ; vous le lui promîtes, et quoique vous parlassiez fort bas, je ne perdis pas un mot de vos paroles, parce que je vous examinais avec soin. […] Sainville vint le soir même chez la marquise, qui ne lui cacha rien de tout ce qu’elle avait appris, ni de ce qu’elle avait fait ; ce qui lui fit changer en pitié le ressentiment qu’il avait contre Madame Deshayes. […] Il arriva hier au soir environ une heure après nous dans l’hôtellerie où nous étions.
Pour les autres, ce sont des gens qui sortent dès le matin, et qui ne reviennent que le soir. — Je ferai tout au contraire, reprit Justin, lorsque je serai dans cette ville. Je viendrai ici le matin et en ressortirai le soir, parce que j’ai quelques affaires qui ne me permettent pas de paraître pendant le jour, ni de rester chez un parent où je couche ; ainsi, dit-il, je ne vous incommoderai pas beaucoup, que pour aller me faire apporter à manger, et dès demain matin je viendrai prendre possession de votre chambre ; et en même temps il lui donna de l’argent pour arrhes. […] Il avait dit chez lui qu’il ne reviendrait que le soir, qu’on ne l’attendît pas à dîner. […] Après cela, en s’amusant à lire pour soulager son inquiétude, il attendit l’arrivée de sa femme et de son amant jusque vers les cinq heures du soir ; il les vit faire collation seul à seul, et tout ce qu’un homme et une femme peuvent faire ensemble.
Le duc d’Albuquerque lui dit qu’il y avait pourvu ; que l’histoire que la Française leur avait racontée le soir, lui avait donné l’idée de ce qu’il avait à faire ; c’est-à-dire de mander au duc de Médoc qui était son parent, l’état de toutes choses, et le prier de venir lui-même sur les lieux mettre ordre à tout par son autorité ; ce qu’il pouvait facilement, étant gouverneur de la province ; qu’il ne doutait pas qu’il ne lui accordât sa demande, et que quand il y serait, on prendrait avec lui des mesures pour faire en même temps tout savoir à Valerio, et ne rendre public que ce qu’on voudrait bien qui fût su pour mettre l’honneur d’Octavio et de Don Pedre à couvert, et que jusqu’à son arrivée, on ne devait faire autre chose que tâcher de divertir le comte Valerio, et avoir soin des Français qui étaient dans le château. […] Celui-ci y vint de bon cœur, et lui pardonna de même ; et enfin Deshayes s’étant réconcilié avec tout le monde, et après avoir fait signer son testament par tous les assistants comme témoins, et l’avoir mis entre les mains de Silvie, qui fondait en larmes, pria tout le monde de sortir, et de le laisser seul avec un confesseur qui ne l’avait point quitté depuis le soir du jour précédent.
Je me mis dès le soir même à travailler sérieusement à mes comptes. […] J’y retournai le soir et lui dis qu’étant de ses voisins, je venais passer la soirée avec elle et sa compagnie. […] Je le suivis un soir, et j’appris avec désespoir, que c’était Monsieur Des Frans. […] Je fus le soir habillé fort proprement, et en état de paraître pour un mariage. […] Il y alla le soir et demanda une dame nommée Madame de Buringe.
Je revenais un soir au logis ; il faisait extrêmement chaud. […] J’allai chez elle le soir à mon ordinaire ; je la trouvai en robe de chambre. […] Je cherchai Grandpré dès le soir même. […] J’allai le soir même dans la rue où la veuve logeait. […] Je me glissai un soir dans un cabinet à côté de sa chambre et qui y répondait.
Je le vis une fois un soir dans notre jardin… patience… je n’en dirai pas davantage ; mais si je n’avais pas eu peur de la sainte Inquisition, je l’aurais bien vite envoyé dire ses compliments ailleurs que chez moi. […] Sancho passa encore toute la journée dans son lit où il but et mangea à son ordinaire, c’est-à-dire qu’il pensa se crever, en faisant raison le verre à la main à tous les gens du duc et du comte qui étaient venus le voir pendant la journée, si bien qu’il avait terriblement les dents mêlées le soir que toute la société vint le voir pour apprendre des nouvelles de sa santé.
Dès le soir même elle lui fit présent en cachette de deux chemises parfumées, de deux fraises et d’un bouquet de plumes pour mettre à son chapeau, et lui dit quelques douceurs. […] Sancho se leva le soir et vint souper avec toute la compagnie qui le questionna sur son absence ; mais il n’eut garde de rien dire, et on ne parla pas plus d’Altisidore que si elle n’avait jamais été au monde.
Je lui donnai un billet pour Clémence, par lequel je la priais de faire en sorte auprès de cette tourière que je pusse lui parler le soir même ; et je recommandai la même chose à mon agent auprès de sa sœur. […] Bernay a été assez scélérat pour dire que sa fille était devenue ma femme dès ce soir-là, et que nous avions profané le couvent. […] Que cela ne vous embarrasse pas, reprit Dupuis, vous la verrez ce soir, elle est dans l’appartement de ma mère, et toutes deux m’ont congédié.
On a dit ci-dessus que comme le duc de Médoc était parti de chez lui sans dire à la duchesse ni où il allait ni pourquoi il sortait, ne le voyant point revenir le soir, elle s’en enquit ; et quelqu’un de ses domestiques lui ayant dit qu’il était allé chez le comte Valerio, où étaient Don Quichotte et Sancho, elle ne s’en mit pas plus en peine ; mais la journée du lendemain étant passée sans le voir revenir, et sachant d’ailleurs qu’il avait encore envoyé chercher du monde, elle crut que c’était quelque nouveau divertissement qu’il se donnait aux dépens de nos aventuriers, et voulut en avoir sa part.
Si vous allez au Toboso, vous entendrez depuis le matin jusqu’au soir crier votre nièce et votre gouvernante, et vous n’aurez point d’autre compagnie que le barbier, maître Nicolas et Monsieur le curé, qui n’est bon qu’à faire des prônes et l’eau bénite.
Sancho s’étant retiré le soir, et voyant ses armes dans le même coin où il les avait mises, et n’y remarquant aucun changement, ne les visita pas plus qu’il avait accoutumé de les visiter, les laissa telles qu’elles étaient.
On fit partir un exprès le soir même pour la famille de Sancho, car pour les autres ils étaient à Médoc depuis longtemps.
Elle me dit de venir la voir dès le soir même, et que nous passerions la soirée sur sa porte, si nous ne pouvions pas nous aller promener. […] Le monde n’est pas prêt de finir, lui dit-il, sitôt qu’il la vit, comme elle me le dit le soir même : vous pensez donc, poursuivit-il, qu’un prêtre vous ferait gagner votre procès comme à votre mère ; non, non, détrompez-vous, on n’a pas tous les jours des crises de dévotion.
Comme je veux me faire recevoir maître, j’épargne mon argent et c’est elle qui le reçoit tous les samedis au soir ; je ne me réserve que deux sols par jour pour boire un coup d’eau de vie et avoir du tabac. — On ne peut pas mieux en user, reprit M. d’Argenson, et je t’invite à continuer de même, car un, ménage est toujours bien gouverné quand la maîtresse est la trésorière, mais venons au soufflet. […] Il me semble qu’un homme qui travaille depuis le matin jusques au soir doit être nourri. — Cela est juste, dit le magistrat. — Je ne sais, reprit le menuisier, sur quelle herbe ma femme avait marché mardi dernier, mais quand je revins pour dîner, je ne trouvai rien que du pain, et elle grondait. — Donne-moi à dîner, femme, lui dis-je. — Prends-en, me dit-elle en faisant la moue.— Il n’y a que du pain. — Qu’est-ce que tu veux que je te donne, des ortolans ? […] Elle parut le soir à souper assez mélancolique. […] Il s’embarqua sur le soir, mais on ne sait par quelle destinée il trouva la mort à Châlons-sur-Saône. […] Que l’heure pour la réception des lettres qu’on leur écrirait serait fixée du moment de la rentrée du corps du dernier exécuté jusques à sept heures du soir, et pour l’envoi de leur réponse depuis sept heures du matin jusques à neuf que se ferait l’assemblée générale pour l’ouverture du tronc, afin d’en tirer un nouveau pendard.
Julia ne lui dit rien que d’avantageux, et l’assura que depuis qu’il était parti elle ne l’avait point quittée de vue, qu’elle avait tous les soirs fermé leur porte en dedans aux verrous et à double tour, qu’elle en avait ôté la clef, qu’elle n’avait ni écrit, ni parlé à qui que ce fût de dehors, et en un mot, qu’elle ne s’était point aperçue qu’elle eût aucun commerce avec personne ; mais qu’elle ne savait point aussi par quel endroit elle avait pu mériter sa haine, d’autant moins qu’elle avait fait son possible pour s’en faire aimer ; que tout ce qu’elle en pouvait croire était que son assiduité commençait à lui déplaire.