tout est plein de cages et de parcs. […] Nous allons chercher la hauteur du Cap-Vert, pour aller ensuite le plein Ouest à Saint-Yago. […] J’en vais faire encore mariner deux autres barils, avec les trois pleins que nous avons déjà. […] Après la cérémonie, ils ont crié Vive le roi à pleine tête, et m’ont reconduit. […] J’en ai bu quatre bien pleins, et ensuite lui ai demandé de quoi il s’agissait pour son service.
On mit encore avec les armes un bon pâté, deux grosses bouteilles de cuir pleines de vin, un pain, et un gobelet d’argent ciselé sans aucune armoirie. […] Qu’il lui avait tout promis pour éviter la mort présente ; mais que quatre jours après, plusieurs de ces bandits, qui étaient allés chercher des vivres, étaient revenus bien blessés, et qu’il avait appris d’eux, qu’ayant voulu attaquer un carrosse plein de femmes et l’amener, pour avoir les chevaux dont ils manquaient, ils s’étaient battus à deux reprises contre des Français, et un démon sous la figure d’un homme qui leur avait repris le carrosse, ôté Eugénie qu’ils tenaient encore, et tué huit de leurs camarades, et entre autres Don Pedre. […] Sancho qui vit que les gens de justice dépouillaient et fouillaient les morts, les imita, et heureusement pour lui, celui à qui il s’adressa, était le trésorier de la troupe, et avait tout l’argent que Don Pedre et Octavio lui avaient confié ; en sorte que Sancho trouva un sac plein d’écus d’or et de pis-toles d’Espagne.
Il y avait deux pots de terre du côté de la tête, l’un plein de riz cuit & l’autre d’eau. […] Leur religion est pleine de pareilles sottises & ils donnent à leurs idoles des histoires toutes différentes. […] Cette île est pleine d’étangs, qui nourrissent quelque poisson, & beaucoup de canage sauvage. […] On lui vit encore les yeux pleins de larmes. […] Je vins quérir mon couteau & mon mouchoir ; &, voyant qu’elles étaient pleines, je l’en emplis.
Au secours, cria-t-elle derechef à pleine tête ; et en même temps elle se montra sur le bord de la fosse, et parut faire un effort pour la franchir, comme elle fit en effet. […] On avait mis dans la représentation de ce corps des vessies pleines d’une liqueur rouge comme du sang, et on les avait percées de sorte que le héros de la Manche crut avoir tué le neveu de Freston, et avoir déjà commencé à se venger de son ennemi.
Il fit prendre à l’officier de Valerio un entonnoir, qu’il fit attacher à une sarbacane, et par un trou de fenêtre qui répondait sur une jalousie, cet officier criant à pleine tête dans l’entonnoir, avait dit ce qu’on vient de lire.
Il vint seul, n’ayant pas voulu dire à son épouse où il allait, de peur de l’exposer, au cas qu’elle eût voulu le suivre dans un lieu qu’il se figurait plein de troubles et de confusion.
J’avais toujours le gousset garni, et mes poches pleines de confitures, me rendaient considérable aux écoliers. […] Elle criait à pleine tête, et parmi des paroles mal articulées, je distinguai trois ou quatre fois celle-ci, du beurre ? […] Je ne vis plus dans elle qu’une furieuse ; elle s’arracha de mes bras, elle appela du monde, et cria au secours à pleine tête. […] Je rêvais à toutes les aventures de ma vie passée, et surtout au vrai plaisir qu’on goûte dans les bras d’une maîtresse fidèle et tendre, telle que ma veuve, avec qui j’avais rompu il n’y avait pas plus de huit jours, et dont j’avais l’idée toute pleine. […] Je vous laisse à juger de sa surprise, en la trouvant l’épée sanglante à la main, et moi percé de part en part tout plein de sang, et sa maîtresse plus morte que vive.
Il fit prendre Eugénie et l’y fit mettre la première, Gabrielle la suivit, et le mouvement du carrosse agitant la comtesse qui était couchée en travers, la fit revenir à elle ; les signes de vie qu’elle donna calmèrent la douleur de Gabrielle, et ce fut dans ce moment qu’ils arrivèrent à l’hôtellerie où ils criaient tous à pleine tête pour avoir une chambre, et par leur bruit interrompirent la narration de la Française.
Les Français en convinrent, et prétendirent que c’était un amour effectif qui leur inspirait cette pleine confiance, qu’ils se mettaient sur le pied de croire toute sorte de vertus dans leurs femmes et dans leurs maîtresses, et que d’ailleurs ils se flattaient d’avoir assez de mérite pour retenir un cœur qui s’était une fois donné à eux ; que dans cette persuasion, et surtout dans celle d’être parfaitement aimés comme ils aimaient, ils ne concevaient pas ces soupçons injurieux auxquels les Espagnols étaient sujets.
Le bonheur voulut qu’un charretier de son fermier, ayant laissé sous cette fenêtre une charrette pleine de gerbes qu’il conduisait à la grange, et étant entré dans la cour du château, Sotain tomba sur ces gerbes, qui sans cela se serait brisé sur le pavé. […] Un jour qu’il la pressait avec la dernière ardeur, il remarqua que son teint était plus vif qu’à l’ordinaire, qu’elle ne parlait qu’avec distraction et que ses yeux pleins de feu, et néanmoins abattus, le regardaient avec langueur.
Elles étaient si pleines d’honnêtetés pour lui, et d’assu- j rance de service pour le marquis qu’il protégeait, que la marquise, à qui il les communiqua, n’eut plus d’inquiétude de ce qui pouvait arriver à son époux, et ne craignit plus que les mauvais traitements que le vice-roi de Naples pouvait lui faire ; mais elle en fut délivrée par des lettres qu’elle reçut de lui, et d’autres que la duchesse reçut de son frère, qui leur apprit que le marquis était libre sur sa parole, et s’embarquerait à la première occasion commode pour se rendre à Madrid, où les ordres du Conseil l’appelaient, et où il achèverait de se justifier de ce dont on l’accusait.
Elle me paraît pleine de probité et vraiment héroïque, et en effet si ce Prince n’avait pas été gâté par des flatteurs, il aurait été un prince parfait et un véritable héros. […] Cette chienne devint pleine ; on crut qu’elle avait trouvé quelque chien à l’aventure, et on ne s’en embarrassa pas, non plus que des caresses qu’elle faisait au précepteur ; ces animaux-là sont ordinairement caressants. […] Mais les roches dont ce fond est plein coupèrent les cables si bien qu’il fallut se laisser driver [sic] au courant ; et les ennemis ne quittant point M. de Tourville l’obligèrent de tout quitter à La Hogue. […] Le temps s’éclaircit, et la lune qui était dans son plein nous fit voir que nous étions entourés de vaisseaux de toutes parts. […] Celui-ci arrêta, et Legendre retourna chez Monsieur de Pontchartrain sans s’apercevoir, tant il était animé, qu’il était plein de sang.
Il avait sur les yeux des lunettes ou des bésicles, telles qu’on en met aux enfants qui louchent pour leur redresser la vue, et Sancho croyait que c’était ses yeux qui lui sortaient de la tête ; au lieu de cheveux tressés, il s’était mis des peaux d’anguilles pleines de son, que Don Quichotte prit aussi bien que son écuyer pour des couleuvres.
Elle a les yeux pleins, bien fendus, noirs et languissants, et vifs lorsqu’elle le veut, le front admirable, large et uni, le nez bien fait, la bouche petite et vermeille, et les dents comme de l’ivoire, la physionomie douce et d’une vierge. […] Nous verrons cela reprit Des Frans, je suis fâché de vous avoir interrompu ; poursuivez je vous supplie, la longue réponse de Monsieur Dupuis, elle me paraît bien dure ; mais pourtant pleine de bon sens. […] Elle se mit en possession de tout de plein droit, et lorsque tout fut net chez elle et en bon ordre, je l’y reconduisis si abattue, que je n’osai lui parler sitôt de notre mariage.
Un diable de si bonne mine attira l’attention de nos deux chevaliers, et Pluton lui ayant permis de parler, il commença par remontrer toutes les peines qu’il se donnait pour rendre les femmes belles et attirantes, qu’il inventait tous les jours quelque pommade et quelque essence pour conserver leur teint, ou bien pour en cacher les rides, qu’il avait depuis peu de temps travaillé à cela avec beaucoup de succès, puisqu’il y avait des femmes âgées de plus de soixante ans qui ne laissaient pas par son moyen de paraître avec des cheveux bruns, une peau unie et délicate, et enfin si jeunes qu’il faudrait avoir en main leur extrait baptistaire pour les croire plus vieilles que leurs enfants ; que cela faisait augmenter le nombre de leurs amants, et augmentait en même temps celui des sujets de l’enfer ; mais que malgré tous ses soins il courait risque de perdre son temps s’il y avait encore dans le monde deux hommes de l’humeur du chevalier Sancho, qui à tout moment disait pis que rage des femmes, et tâchait d’en dégoûter tout le monde ; que si cela était souffert, il n’avait qu’à laisser en enfer son panier plein de cornes, parce qu’il ne trouverait plus de femmes qui en pussent faire porter à leurs maris, n’y ayant plus aucun homme qui leur voulût aider à les attacher, qu’il avait employé un temps infini pour en faire qui fussent propres à tout le monde, qu’il y en avait de dorées pour les maris pauvres, et qui se changeaient sur leur tête en cornes d’abondance ; qu’il y en avait d’unies et simples pour ceux dont les femmes faisaient l’amour but à but ; qu’il y en avait de jaunes pour ceux qui épousaient des filles qui avaient déjà eu quelque intrigue ; de blanches pour ceux qui épousaient des veuves ; de noires pour ceux qui épousaient des fausses dévotes ; de diaphanes et transparentes pour ceux dont les femmes savaient cacher leur infidélité ; de vertes pour ceux qui épousaient des filles élevées dans un couvent ou dans une grande retenue ; et de rouges pour ceux dont les femmes payaient leurs amants, à qui d’ordinaire elles ne se contentaient pas de sacrifier la bourse et l’honneur, mais le sang même de leur époux ; que chaque couleur convenait parfaitement à la qualité d’un chacun ; qu’il y avait dans le monde assez de femmes de vertu qui rebutaient les hommes, sans que Sancho voulût mettre les hommes sur le pied de rebuter les femmes ; que c’était de quoi il demandait justice, et protestait en cas de déni de laisser toutes les femmes et les filles en garde à leur propre vertu, sans les tenter dorénavant par lui-même, et sans les faire tenter par d’autres, ni leur fournir les occasions d’être tentées.
J’avais résolu de ne point traduire aucun de ses sermons et de les sauter tous ; mais celui qu’il fit dans cette rencontre m’a paru si beau et si plein de bon sens, que je n’ai pas cru devoir en priver le lecteur.
Oui, il aime à boire, et moi aussi un peu ; mais j’y suis forcée, car lorsqu’il revient au logis, le ventre bien plein et les dents mêlées, nous ne nous entendrions pas l’un l’autre si j’étais à jeun. — Mais ne vous bat-il pas quelquefois ?
Il a les yeux noirs comme les sourcils, les cheveux et la barbe ; le visage blanc, plein uni et vermeil, le front large, la bouche belle pour un homme, les dents bien blanches et bien rangées, la voix forte, le son agréable et les mains potelées et charnues ; enfin, on peut dire qu’il est ce qu’on appelle un bel homme. […] Elle était toute pleine d’or, et d’un billet qui en sortait, qu’elle lut.
Ma femme et mon valet de chambre sont tous deux pleins de vie, et… Poursuivez, interrompit en riant Madame de Contamine, le pastel est venu fort à propos, les yeux et la voix ne tiennent point contre.
Il y avait trois feuilles de papier bien pleines d’une écriture d’homme fort menue. […] Elle voulut me faire prendre une bourse pleine d’or, je la refusai : en effet je n’en avais pas besoin ; nous nous donnâmes notre portrait l’un à l’autre, et nous nous séparâmes.