Dorothée, Valerio et Eugénie se joignirent à lui, et le duc qui avait l’âme toute généreuse, et qui se faisait un plaisir de rendre service aux gens de qualité, fit non seulement ce que le duc avait promis qu’il ferait en écrivant à son beau-frère, mais il écrivit encore aux premiers du Conseil de Madrid. […] Silvie n’ayant plus sujet d’observer ses démarches dont elle ne devait plus rendre compte à personne, écrivit à sa mère tout ce qui lui était arrivé, et surtout la mort de Deshayes et ce qui l’avait précédée, et s’engagea d’accompagner la marquise pendant qu’elle serait en Espagne : ce qu’elle fit non seulement pour lui témoigner le ressentiment qu’elle avait des retraites qu’elle lui avait données, mais encore pour ne plus s’éloigner de Sainville, qu’elle savait bien ne la devoir plus abandonner.
Non seulement les chirurgiens mais aussi Messieurs Du Quesne et Joyeux sont venus à bord. […] Les poissons ne se mangent-ils pas l’un l’autre, non seulement ceux de différente, mais aussi ceux de même espèce ? […] Je perds en lui non seulement un bon ami, mais un homme que j’honorais comme mon père. […] Ils y cultivent du riz, et je suis persuadé que le froment et la vigne y viendraient à merveille, puisque j’y ai vu non seulement ce qu’on appelle en France des épis bâtards, mais aussi des pampres sauvages plus beaux que ceux de Canada. […] Elle fournit abondamment non seulement aux nécessités de la vie, mais même à la délicatesse.
J’étais fort bien reçu, non seulement à cause des services que je leur rendais ; mais encore à cause de ceux que je pouvais leur rendre. […] Il s’agit encore de nous garder le secret, non seulement par rapport à la colère de mon père contre moi, mais aussi parce que cela attirerait sa perte à elle, et encore celle de sa mère, et de toute sa famille. […] Si elle veut être effectivement mariée avec moi, je veux l’être effectivement avec elle ; non seulement pour ma propre satisfaction et la tranquillité de ma conscience, mais aussi afin d’être retenu par le respect d’un véritable sacrement. […] Il me dit que non seulement il nous épouserait ; mais qu’il nous donnerait même un certificat de mariage, à condition que nous ferions, elle et moi, tout ce qu’il voudrait exiger de nous pour notre sûreté réciproque. […] Que ces deux promesses seraient signées, non seulement de nous, mais aussi de lui, et des témoins qui nous verraient marier, après la bénédiction, et devant la consommation.
Bien loin de goûter sa morale, elle le tourna en ridicule, et pour la première fois de sa vie elle l’obstina, et lui dit qu’elle lui aurait eu beaucoup plus d’obligation de sa haine, puisqu’il n’aurait pas pu la pousser plus loin, que de la retirer non seulement du monde, mais encore de la faire brouiller avec toute sa famille, la retenir dans une prison éternelle, et la mettre dans les fers. […] Il répondit à Célénie avec fureur et un ris moqueur, qu’elle ne savait pas bien déguiser ses vues, et qu’il voulait non seulement que Julia restât auprès d’elle, mais qu’il voulait encore qu’elle couchât dans sa chambre et ne la quittât pas plus que son ombre. […] Elle lui dit en riant qu’elle savait bien que sa vertu était en sûreté, non seulement par l’innocence et la pureté de ses intentions, mais aussi par la précaution de son époux ; mais que cependant il n’était ni de son honneur ni de son devoir de rester dans un état de tentation continuelle, à laquelle quand bien même elle ne succomberait pas, elle se reprocherait toujours la présence d’un homme déguisé auprès d’elle, qui pouvait être reconnu par mille contretemps que toute la prudence humaine ne pouvait prévoir et laisser une tache à sa réputation.
J’espère cependant que le lecteur me rendra la justice d’ajouter foi à ce que j’écris lorsqu’il saura par qui j’ai été informé, non seulement de ce que je viens de dire, mais encore d’autre chose bien plus grave & incroyable, qui regarde encore les veuves & les filles de ces bramènes. […] J’aurais laissé faire les autres comme ils auraient voulu ; mais pour moi, ne me piquant pas d’une dévotion scrupuleuse ni superstitieuse, j’aurais, pour satisfaire ma curiosité, ôté non seulement mes souliers mais mes habits, & ma chemise aussi. […] J’ai vu dans ce combat, non seulement une fois, mais plusieurs, une chose dont j’ai une infinité de fois entendu soutenir le contraire. […] Je suis certain que M. de Seignelay vous donnera une audience favorable : non seulement par la confiance qu’il a en vous ; mais aussi parce que la matière le mérite, & qu’il aime le commerce ; persuadé, aussi bien que feu M. […] Non seulement vous le pouvez, lui repartis-je, mais même je vous en conjure & vous assure de tout le secret d’un homme de probité & d’honneur, qui n’a jamais trahi la confiance de qui que ce soit ; & qui, peut-être, vous rendra secret pour secret.
Je suis encore fort aise que ma cousine n’y soit pas : non seulement parce qu’elle est fille, et par conséquent babillarde ; mais aussi parce que j’ai quelque chose à dire qui ne doit être entendu que par des femmes. […] Je restai hors de Paris, non seulement l’hiver, mais une bonne partie du printemps ; je ne revins que douze jours après Pâques. […] N’êtes-vous pas le plus fourbe de tous les hommes, non seulement de m’avoir trompée, mais encore de m’avoir ôté les moyens de faire voir votre perfidie ? […] Je trouve, Monsieur, lui dis-je, qu’elle dépend, non seulement de ne point tromper une femme comme cette demoiselle l’est, mais même de ne point tromper le plus mortel de ses ennemis. […] La crainte de lui porter le moindre scandale, ou de lui faire la moindre chose qui pût lui déplaire, m’a fait éviter non seulement les occasions de lui parler, mais même de la voir.
Il vint dans le moment à l’appartement de Monseigneur pour réparer sa faute, et lui offrir non seulement cent mille écus mais tout ce qu’il lui plairait de demander. […] Il n’avait là-dessus rien de commun avec Louis, qui non seulement aimait jusques à la plus basse flatterie, mais aussi témoignait son indignation à ceux qui ne l’approuvaient pas. […] Ce fut de s’intéresser sous des noms empruntés dans tous les partis, et de recevoir non seulement les avis que M. […] Ce serait là le vrai moyen d’achever de se perdre de réputation, et par conséquent de crédit non seulement dans sa propre communauté, mais aussi dans le public. […] J’y parlais d’un nommé M[onsieu] r de Saint-Castain qu’on pouvait à bon droit nommer le roi des sauvages, non seulement parce qu’il avait épousé une sauvage, mais par le crédit qu’il s’était acquis parmi eux en vivant à leur manière.
. — Nous ne sommes pas prêts à nous accorder, répondit le chevalier aux armes noires, puisque je prétends te faire avouer qu’une dame, que je ne veux pas te nommer, est non seulement plus belle que toutes les dames que tu viens de dire, mais aussi plus belle que la plus belle de toutes les belles dames du monde. — Chevalier, reprit Sancho, j’ai eu la courtoisie de vous nommer la dame pour qui je suis en champ, nommez-moi aussi la vôtre, s’il vous plaît. — Tu verras son portrait sur mon cœur, lui répondit le chevalier aux armes noires ; mais pour son nom tu ne mérites pas de le savoir de ma bouche, quoiqu’il ne te soit pas inconnu. — Discourtois chevalier, lui dit Sancho, vous n’êtes qu’un incivil, et ne savez pas les règles de la Chevalerie. — Je les sais mieux que toi, veillaque, lui repartit le furieux Don Quichotte. — C’est ce que nous allons voir, lui répliqua Sancho ; faisons les conditions de notre combat. — Je n’en veux point avec toi que celle de la mort, répondit-il.
Il faut que vous sauviez un homme non seulement criminel à l’égard du public, mais que vous sachiez encore qu’il est criminel envers vous de la plus lâche et de la plus cruelle des trahisons. […] Deshayes qui revint à Paris trois ou quatre jours après la mort de la baronne, vint m’y trouver ; mais ayant fortement résolu de n’avoir jamais de commerce avec un si méchant homme, je refusai non seulement de retourner avec lui, mais même de lui parler et de le voir.
Don Quichotte, dont l’excès de fureur était tout à fait passé, y fit la figure d’un honnête homme ; et la Française s’y fit regarder non seulement comme une belle personne, mais comme une fille de qualité fort spirituelle et bien élevée.
Il s’était flatté que ce rival pourrait succomber à ses blessures, et apprit contre son espérance, que non seulement il était en sûreté de sa vie, mais encore qu’en peu de temps il serait parfaitement guéri.
Une fortune meilleure vous attend, et je ne dois pas non seulement vous laisser borner vos espérances, mais même déchoir de l’état où vous êtes née. […] Non seulement je vous servirai de témoin ; mais encore si vous avez besoin d’appui, je ne vous abandonnerai point, quoique je vous veuille du mal pour le tour que vous avez joué à Mademoiselle Grandet, que j’estime infiniment ; cependant je n’en ai de ressentiment que pour vous bien remettre ensemble si je puis.
Elle m’aimait et ne voulut pas m’exposer après sa mort aux risques de plaider contre des héritiers extrêmement puissants, qui peut-être n’auraient pas voulu me reconnaître pour être de leur sang : qui par leur crédit auraient pu faire casser le testament, et me laisser non seulement sans appui, mais aussi gueuse et misérable. […] Je lui fis goûter mes raisons qui étaient, que ma mère n’y consentirait jamais, non seulement à cause de ce que Valeran lui avait écrit d’elle, dont elle n’était pas désabusée, mais aussi parce qu’elle ne voulait pas me marier si jeune. […] Oui, Monsieur, elle l’est, repris-je ; et non seulement ma mère, mais qui que ce soit de ma famille n’en sait rien. […] J’en ai découvert toute la vérité non seulement par elle ; mais par d’autres très dignes de foi. […] Que j’étais presque cause de sa chute ; non seulement par mon absence de près de quatre mois, mais aussi parce que je l’avais forcée à voir compagnie malgré son inclination.
Il revint donc à son écuyer qu’il trouva tout réjoui, non seulement de la fuite de l’enchanteur, qui lui avait laissé l’honneur du combat, mais aussi du recouvrement de son bon cheval et de ses armes.
Ce qui, à ce qu’on croit, n’a pas servi à l’avancement de leur fortune ; parce que le roi n’a jamais aimé les gens de ce caractère, et qu’il a toujours voulu que la crainte de Dieu marchât avant toute chose : ce qui est digne, non seulement d’un roi très-chrétien, mais d’un simple particulier honnête homme. […] Il me mena à leurs assemblées et j’y fus honnêtement reçu, non seulement comme Français, mais aussi parce qu’un autre d’entre eux m’aimait. […] Nous conduisions toute l’escadre, non seulement parce que nous allons mieux que les autres, mais aussi parce que Jean Lénard, dit la Barque, notre premier pilote, très habile homme, était le seul de ceux qui y ont été sur lequel on pût faire fond : par cette raison, le Général nous avait fait signal de tenir la tête. […] Hurtain n’attendît pas seize personnes, on a si bien fait qu’ils ont tous été, non seulement très contents, mais encore agréablement surpris d’un régal si propre et si bien ordonné, et où rien n’a manqué. […] Que le tout provenait de notre économie, n’ayant rien fait que de concert, et de ce que, grâce à Dieu, nous n’avions eu que peu de malades, non seulement par les bonnes nourritures, mais aussi parce que de temps en temps on leur faisait border l’artimon ; et que c’était afin qu’on n’emportât de bord ni pain, ni vin, ni eau-de-vie que j’avais toujours sur moi, ou sous la clef, celles de fond de cale, dans lequel qui que ce soit n’entrait qu’en ma présence, et toujours Landais présent en bas avec ceux qui y travaillaient ; que je me fiais sur lui, et que j’étais très certain que sa présence avait empêché bien du coulage ; qu’au surplus, il était le maître, mais que s’il voulait nous laisser poursuivre comme nous avions commencé, nous lui répondions, M. de La Chassée et moi, que non seulement il ne manquerait de rien mais qu’il serait encore en état de régaler ses amis, avec propreté et magnificence, lorsqu’ils viendraient le voir.
C’était la veille du départ de toute la compagnie du château de la Ribeyra ; et comme le curé du village des chevriers où Valerio avait été porté, venait prendre congé de lui et de la comtesse Eugénie, et qu’il était présent à tout ce que Don Quichotte avait dit, il ne put s’empêcher de l’approuver, et convint que le péché devant Dieu était en effet plus grand pour les hommes que pour les femmes, et en donna une raison qui parut très juste, savoir que rarement les femmes font les premières démarches ou avances d’une aventure, et qu’il est bien plus difficile de se défendre que d’attaquer ; au lieu que les hommes, qui attaquent toujours et ne se rebutent point par les refus, marquent un esprit diabolique, non seulement en offensant Dieu dans le cœur par un dessein constant et persévérant de l’offenser, mais aussi en poussant et en obligeant les autres de l’offenser avec eux ; ce qui était un péché prémédité, un péché raisonné, un péché d’action et de volonté, et par conséquent tellement atroce qu’il n’y avait que la miséricorde de Dieu qui pût le pardonner.
Je vis sa fille qui voulant se bien remettre dans son esprit, s’abaissait à des services indignes, non seulement d’une fille de naissance, mais même d’un domestique, à moins qu’il n’ait été pris exprès. […] On m’assure que mon père ne sera pas le maître de me retirer d’ici, et j’y resterai malgré lui ; mais ayez tout à fait pitié d’une malheureuse, ma bourse est épuisée, payez ma pension vous-même, non seulement pour obliger le couvent à me retenir et à me considérer, mais aussi afin que je ne sois point obligée de rien demander à Monsieur de Bernay, que je ne regarde plus comme mon père.
Cependant l’usage s’en est introduit parmi nous, et s’est rendu non seulement tolérable, mais encore familier, et cette vengeance odieuse semble être autorisée par l’impunité.
Qu’il n’en était pas ainsi à son égard, sa fille ayant avec lui non seulement le nécessaire, mais encore tout le superflu qu’elle pouvait souhaiter, tant pour ses habits, que son divertissement. […] Je le regarde toujours comme devant être mon époux, non seulement par la volonté et l’ordre de mon père, mais parce que je n’aime que lui.
Je n’en suis pas fort aise du moins, répondit-elle, non seulement parce que je prévois que Mademoiselle de Vougy perdra ses pas ; mais aussi parce qu’elle est obligée de faire bien souvent une figure indigne d’elle.