Pour la journée, je la sacrifie à Bouchetière, qui fit encore hier au soir une autre sottise : je dirai tout. […] Que de gens vont ici trouver la journée de demain longue aussi bien que celle d’aujourd’hui ! […] Il a fait toute la journée une chaleur excessive, et il n’a plu que ce soir. […] Le ciel a encore été couvert toute la journée ; ainsi, on n’a point pris de hauteur. […] Le commandeur a écrit toute la journée.
Cela ne peut point avoir paru en France, parce que par la supputation des degrés de longitude, il ne pouvait être que onze heures & demie ou midi, au plus, de la journée d’hier. […] Il a fait toute la journée tourmente de vent. […] Nous avons mis à la voile à minuit, que le vent avait un peu calmé comme on l’espérait, & nous avons été toute la journée la sonde à la main. […] Je lui ai répondu que, de la journée, je ne ferais aucun vers, ni latin ni français. […] Ces messieurs venaient sur leurs chevaux & ne faisaient pas des journées plus longues que celles du messager, par la voiture duquel je m’étais mis.
Cyd Ruy Gomez dit qu’il eut assez de délicatesse pour attendre avec impatience l’heure du rendez-vous, et que quoiqu’il passât la journée à boire, il ne laissa pas de la trouver fort longue. […] Les Français et les autres passèrent cette première journée à visiter le château du duc de Médoc, et à se promener dans son jardin. […] Je te conseille seulement de te tenir couché pour toute la journée, sous prétexte d’indisposition, aussi bien ne vois-je pas que tu te portes trop bien.
Sancho passa encore toute la journée dans son lit où il but et mangea à son ordinaire, c’est-à-dire qu’il pensa se crever, en faisant raison le verre à la main à tous les gens du duc et du comte qui étaient venus le voir pendant la journée, si bien qu’il avait terriblement les dents mêlées le soir que toute la société vint le voir pour apprendre des nouvelles de sa santé.
Nous lui dirons même, que ne dépendant pas de vous pendant la journée, vous venez quand vous pouvez. […] Elle passa le reste de la journée dans son lit ; et les deux sœurs qui pour lors savaient ses aventures, et qui avaient rendu témoignage de sa conduite, lui tinrent compagnie avec Contamine. […] Angélique lui rendit mille grâces de ses bontés, et Contamine ne lui parla plus en particulier de cette journée. […] Angélique ne le quittait point, qu’aux heures du repas, et y restait toute la journée, lorsque la princesse ne dînait point à l’hôtel.
On se mit à table sitôt qu’on eut eu soin des blessés, et qu’on se fut assuré des prisonniers, et comme la journée avait été fatigante, on se coucha de bonne heure ; le lendemain on fit enterrer les morts fort honorablement, surtout le gentilhomme qui avait été assassiné dans le carrosse de la duchesse.
Sitôt que nos aventuriers furent retirés : Ami Sancho, dit Don Quichotte, tu me parais triste, mon enfant, dis-moi ce que tu as ; n’es-tu pas content de la journée ?
Le reste de la journée se passa dans le château avec assez de joie, par rapport à la situation où tout le monde était.
On a dit ci-dessus que comme le duc de Médoc était parti de chez lui sans dire à la duchesse ni où il allait ni pourquoi il sortait, ne le voyant point revenir le soir, elle s’en enquit ; et quelqu’un de ses domestiques lui ayant dit qu’il était allé chez le comte Valerio, où étaient Don Quichotte et Sancho, elle ne s’en mit pas plus en peine ; mais la journée du lendemain étant passée sans le voir revenir, et sachant d’ailleurs qu’il avait encore envoyé chercher du monde, elle crut que c’était quelque nouveau divertissement qu’il se donnait aux dépens de nos aventuriers, et voulut en avoir sa part.
On prenait une journée, chacun y amenait ses forces ; on combattait corps à corps, et la victoire finissant la guerre, était suivie de la paix.
De lui, on tomba sur Don Quichotte qu’on dit n’avoir point été vu de la journée.
Je lui donnai une autre lettre, où je déclarais mon dessein ; qu’il m’était indifférent que le jeu finît tôt ou tard ; mais que songeant à elle à tous les moments de la journée, je voulais l’obliger à songer à moi, du moins lorsqu’elle voudrait voir l’heure. […] Je lui promis de m’en informer moi-même, et que je la ferais avertir, s’il y avait apparence qu’elle pût lui parler dans la journée. […] Je lui demandai comment elle ferait pour se trouver aux rendez-vous, surtout le lundi qu’elle serait peut-être dehors toute la journée. […] Qu’elle s’était jetée sur son lit en arrivant, ne croyant pas que je viendrais de la journée, ou du moins sitôt et qu’elle s’était endormie.
Il résolut de ne point du tout quitter son beau-père, et écrivit chez lui qu’on ne l’attendît point à dîner, ni même à souper, ayant des affaires qui le retiendraient chez Cléon toute la journée.
J’étais dans un tel transport de joie, que je craignis qu’on n’en découvrit l’excès, et de peur qu’il ne parût, je n’entrai point dans l’appartement où il y avait du monde ; je me retirai chez moi l’esprit rempli de mille idées agréables ; j’y passai le reste de la journée et toute la nuit entière à rêver à mon bonheur, qui ne fut pas de longue durée.
Sitôt que la belle-mère vit son mari et son gendre partis, sachant bien qu’ils seraient toute la journée dehors, alla voir sa fille qu’elle trouva dans une mélancolie profonde, et dans un abattement terrible.
Louis, touché de charité, envoya dans le moment même quérir Monsieur Colbert et lui demanda avec cet air d’autorité qui convient si bien à un roi, pourquoi cet homme, et plusieurs autres, n’étaient point à couvert de l’injure de l’eau, et pourquoi on ne leur avait pas augmenté leurs journées, puisqu’il l’avait ordonné. […] Il a toujours eu la bonté de ne point exposer les ouvriers à perdre leurs journées, et il semblait qu’il leur avait destiné les jours de fête et de dimanche. […] — Non, dit Mons[ieulr d’Argenson, dis-le-moi toi-même, je suis pour écouter tout le monde. — Eh bien, Monseigneur, dit-il je ne suis qu’un simple ouvrier menuisier. — Je le sais bien, dit M. d’Argenson, poursuis. — Lorsque je travaille à la journée, répliqua-t-il, je ne gagne que vingt-huit ou trente sols, et quand je travaille à mes pièces je gagne jusque trente-cinq et quarante sols par jour parce que je travaille comme un galérien. — Tu ne viens pas au soufflet, lui dit le magistrat en l’interrompant. — Pardonnez-moi, Monseigneur, j’y viens, reprit-il en se remettant. […] A l’égard du Prince dans lequel j’étais, n’entendant plus tirer du tout, nous mouillâmes par trente-deux brasses d’eau, le ciel couvert non pas de nuages, mais de la fumée de la prodigieuse quantité de coups qui avaient été tirés pendant la journée. […] Nous avions pour pilote un brave homme nommé Nicolas Bonamy, du Havre, qui, fatigué du travail de la journée, s’était jeté dans sa cabane, où il ronflait comme une pédale d’orgues.
Qu’en rentrant en France, il a pris des certificats du jour de son débarquement à La Rochelle, et que sur la route depuis cette ville jusques à Paris, nous avons fait telles journées qu’il a voulu, parce que par tous les endroits où nous passions les nuits, il recevait des lettres.
Un des conviés prit sa revanche, et perdit aussi bien que plusieurs autres qui jouèrent contre Dupuis, qui gagna six cents louis ; et c’était à ce qu’il disait, la seule journée de bonheur qu’il eût eu en sa vie, mettant la mort de sa femme et son gain dans le même rang.
Cette journée-ci était destinée aux aventures de secrètes débauchées. […] Il n’en faut pas tant, cela entraîne après soi trop de soins et d’inquiétude ; il vaut mieux vivre au jour la journée.
Je priai le père carme de m’accompagner, il y consentit et nous fîmes les plus grandes journées que ma faiblesse me permit de faire.