Je refusai de les rendre qu’à la même personne qui me les avait mis en main. […] Oui, dit-il, Mademoiselle, si ce que vous demandez peut dépendre de moi, assurez-vous qu’elle ne vous sera pas refusée. […] Elle me fit prier d’aller souper avec elle ; je me craignis moi-même, et je lui refusai cette consolation. […] Comme il devait y avoir une grille entre elle et moi, je ne la refusai pas : elle vint seule. […] Il me la refusa, à moins que je ne lui promisse de pardonner à ma femme et à Gallouin.
Lorsqu’elle sera ici, je l’obligerai à me parler de vous à fond, et je ne crois pas qu’elle me refuse de s’expliquer, surtout après m’avoir dit qu’elle avait mille choses à m’apprendre, qui ne peuvent, ou je serais trompée, regarder que vous, et je vous promets de vous redire tout ce qu’elle m’aura dit. […] Je fus à la Conciergerie pour parler à la baronne, mais on refusa de me la faire voir. […] J’envoyai chercher Phénice, et lui demandai pardon d’avoir refusé son entremise pour m’éclaircir avec Sainville. […] Deshayes qui revint à Paris trois ou quatre jours après la mort de la baronne, vint m’y trouver ; mais ayant fortement résolu de n’avoir jamais de commerce avec un si méchant homme, je refusai non seulement de retourner avec lui, mais même de lui parler et de le voir. […] Silvie ne finit son triste récit que les larmes aux yeux, et la marquise ne put refuser les siennes à l’état où elle la voyait ; elle la consola du mieux qu’elle put, et lui voyant l’esprit un peu plus tranquille, elle lui demanda quel couvent elle avait choisi.
Si vous le voulez, il est à vous ; si vous le refusez, tant pis pour vous ; cinquante louis ne se trouvent pas souvent avec tant de facilité, et si peu de risques. […] Elle me refusa au commencement ; mais lui ayant dit ce que c’était, elle y consentit. […] Vous avez tant de fois refusé ou reçu malgré vous ce que je vous devais, que je suis persuadé que le paiement ne vous inquiète guère, c’est pourquoi, trouvez bon que je diffère pour trois mois. […] Je crus qu’il y aurait de la dureté de refuser à une femme dans l’état où était la mienne, la grâce qu’elle me demandait à mains jointes ; ainsi quoique malgré moi, j’y consentis. […] Je ne refuse pas de le faire, répondit-il, je n’ai plus d’intérêt à rien cacher : il n’y aura que moi qui souffrirai dans le renouvellement de mon infamie.
Je n’ai pas un sou, lui dis-je, il faut que j’aille tout présentement à Versailles, je viens de demander de l’argent à ma mère, elle m’en a refusé. […] Je m’offris de la demander, et lui dis que je ne croyais pas qu’on me refusât. […] Il lui dit qu’il venait lui proposer un parti qu’elle ne refuserait pas pour Célénie. […] Avez-vous oublié qu’un enfant n’attend que de vous, un droit que Dieu, la nature, et votre honneur vous défendent de lui refuser ? […] Vous trouverez bon que je la refuse, parce que nous devons être mariés Mademoiselle Récard et moi dans huit jours.
Elle m’a une fois refusé, je l’ai refusée à mon tour, et n’est-il pas juste que qui peut et ne veut pas, veuille après et ne puisse pas ? […] Le point d’hôte est un point de misère ; la bouche donne et le cœur refuse.
Elle est présentement veuve, plus belle que jamais : elle a refusé plusieurs partis fort avantageux, parce qu’étant maîtresse d’elle-même, elle ne veut plus être obligée de contraindre les sentiments qu’elle a toujours eus pour vous. […] Elle n’est point mariée, et je ne sais ce qui peut l’en avoir empêchée ; car outre son Gauthier que je n’ai jamais pu découvrir, elle a été demandée par deux personnes qui valent mieux qu’elle, et qu’elle ne devait pas refuser. […] J’ai fait ce que j’ai pu pour le désabuser, je ne me suis pas contentée d’aller chez lui plusieurs fois, quoiqu’il ait eu l’incivilité de me refuser sa porte dès la première. […] Dites-moi de bonne foi, ajouta-t-elle, s’il n’est pas étonnant qu’un homme assez fou pour courir en Dauphiné dans le dessein de se battre avec un rival, refuse de faire un pas pour s’expliquer avec une fille qu’il aime ? […] Voilà ce qu’on m’a chargé de vous dire, et que vous preniez bien garde à vous bien servir de cette occasion-ci, car si vous la refusez, vous pouvez compter que ce sera la dernière.
Gaston refusa les avances qu’on lui faisait, et garda son épouse. […] Le curé refusa de le faire parce que ces bans n’étaient point contrôlés. […] Il lui avait insinué que le Roi ne pourrait pas refuser cette grâce à Madame la Dauphine si elle la lui demandait, et que cette audience seule perdrait M. […] Il est d’une avarice sordide et si infâme qu’il a refusé deux évêchés parce qu’ils ne sont pas de tant de revenus que sa cure. […] Cependant le Provincial lui refusa sa permission, avec ordre de jeter son manuscrit au feu ; et le Provincial le brûla lui-même.
Je vois bien que vous aimez Mademoiselle Grandet, puisque vous recevez si mal mes offres ; allez, Monsieur, continua-t-elle avec dépit, je ne veux point retarder votre bonheur ; allez lui vanter ce sacrifice, laissez-moi disposer de ma destinée, je vous l’ai offerte, vous la refusez, le couvent me sauvera de faire jamais de pareilles avances. […] Elle n’avait aucun prétexte pour le refuser, et elle n’était point en état de l’accepter. […] Nous fûmes ramenés à Paris, j’y fus mis dans un cachot ; et elle qui avait refusé de retourner chez d’Ivonne, fut mise à la garde d’un officier de justice, qui se chargea d’elle. […] Elle a tout refusé, et celui-ci moins civilement que les autres.
Je crains, si je refuse vos offres, de ne retrouver jamais les moyens de sortir d’ici ; outre que je voudrais bien ne devoir ma liberté qu’à vos soins. […] J’y allai avec son frère, il la vit et lui parla ; mais on me refusa la porte, quelque colère qu’il en montrât, le père qui avait été instruit de ce qui s’était passé, et qui avait enfin su que c’était moi, avait expressément défendu de la laisser voir à qui que ce fût, qui ne fût de sa famille. […] J’ai refusé un homme qu’on m’offrait, celui à qui je me suis offerte m’abandonne ! […] Il savait que j’aimais sa fille, et qu’elle ne me haïssait pas, c’en fut assez pour me la refuser. […] Je voudrais, poursuivit-il, parlant à Des Ronais, que Mademoiselle nous eût refusé son entremise, parce que votre brouillerie en provient, et que nous en sommes la cause innocente.
Je ne refuse point vos offres, reprit Des Frans : ce qui m’y aurait pu obliger eût été la crainte de vous incommoder ; mais puisque vous m’assurez qu’il n’en sera rien, je reprends volontiers les anciens errements de notre amitié, et j’agirai avec vous sans façon. […] Ma cousine à qui j’ai dit que vous êtes arrivé, et que vous logez chez lui, vous supplie d’aller chez elle, elle croit que vous ne donnerez pas assez à la colère de son amant, pour lui refuser une visite.
Est-il pas vrai que je vous priai de m’accompagner chez Albus, que vous y vîntes avec l’écrivain et moi, et qu’il refusa de prendre ce pain ? […] Est-il pas vrai, continua-t-il, parlant à Albus, que vous nous avez refusé un magasin vide, et que vous lui avez dit de le jeter ? […] Cela ne m’a point surpris ; au contraire, je l’aurais été qu’il le lui eût refusé : en effet, un Portugais aussi bien qu’un Espagnol refuser quelque chose à un jésuite, surtout à un jésuite ambassadeur du roi de Siam, cela serait inouï. […] Quoi qu’il en soit, je voudrais avoir ce discours pour le mettre ici ; mais je ne compte plus dessus, puisqu’on me l’a refusé. […] Notre général a eu l’honnêteté de vous en demander : cela mérite déjà ce qu’il demande ; bien certain que vous êtes trop généreux pour le refuser.
Il leur avait à tous refusé cette complaisance en leur faisant comprendre que l’entière exécution du dessein et sa réussite dépendaient uniquement de la diligence ; parce que si on donnait le temps à quelqu’un de ces scélérats de s’échapper ou de s’éloigner, il serait après leur fuite impossible de sauver la réputation de Don Pedre et celle d’Octavio, et par conséquent celle de Valerio ; ce qui était vrai ; ainsi il leur avait si résolument dit qu’il voulait que l’affaire fût terminée dès le lendemain par lui-même, qu’on avait été obligé de le laisser faire comme il voulut, et d’une manière dont il est sorti à son honneur, avec l’aide de nos deux chevaliers.
Il ne refusa pourtant pas le choc, et alla au-devant de Sancho, qui venait à lui avec beaucoup de fureur, après avoir fait aussi une invocation mentale à sa Thérèse et à la comtesse.
On a voulu nous en donner, mais nous l’avons refusée. […] Ces messieurs le connaissaient d’autant mieux qu’il avait refusé d’être leur avocat, ne les regardant tous que comme des gens sans foi ni probité. […] Elle y reçut tout ce qu’on la força de prendre, & qu’elle refusait, parce qu’elle ne se croyait pas si grande dame. […] Qui a soufflé & fomenté ces révoltes, si ce ne sont eux, pour s’assurer par la force la possession de ce que le droit leur refusait ? […] On lui offrit à Paris plusieurs partis : il les refusa & fit mal.
Les ducs et tous les assistants prièrent notre héros d’aller délivrer le chevalier Sancho des mains de ce démon, mais il le refusa, leur disant que c’était un combat égal de corps à corps, et qu’outre les ordres de la Chevalerie, qui lui défendaient de le secourir, il lui avait aussi été défendu par Parafaragaramus de le faire.
Un homme de qualité entreprit de lui plaire, et y réussit ; mais comme il était d’une Maison que Cléon n’aimait pas, ou plutôt parce qu’il n’avait pas un bien égal à celui de Silvie, on ne lui conseilla pas d’en faire la demande de crainte d’être refusé, comme le fut un autre de sa famille et de son nom, quoiqu’il fût plus riche et plus établi qu’il n’était.
Il était beau et vaste, et ils n’eurent pas plus de temps qu’il ne leur en fallait pour le parcourir jusqu’au souper, pendant lequel on parla d’Alti-sidore, et après l’avoir plainte d’une passion si mal reconnue, la duchesse de Médoc ajouta, que cette pauvre fille s’était séparée de toute compagnie, et l’avait priée de souffrir qu’elle se retirât seule dans une chambre, pour y pleurer en repos son malheur, et qu’elle n’avait pas cru lui devoir refuser cette grâce.
Il n’avait garde de soupçonner, que sa belle-mère voulût lui jouer un tour, elle qui avait toujours refusé de retourner chez lui, quoiqu’il l’en eût plusieurs fois priée et qu’il continuât d’aller la voir à son ordinaire ; au contraire elle lui avait toujours témoigné qu’elle ne voulait jamais voir une fille qui avait traité son père avec tant d’indignité, et qui se ressentait si peu de son éducation, et elle avait si bien dissimulé ses vues, que Sotain qui croyait que tout commerce était absolument ruiné entre son beau-père, sa belle-mère et sa femme, s’applaudissait d’avoir si bien réussi, et d’avoir fait en sorte que sa femme ne vît plus personne et ne parlât plus à d’autre homme qu’à lui.
Tachard avait si bien fait qu’il l’avait eu ; en effet un Espagnol ou un Portugais refuser quelque chose à un Jésuite ! […] En quoi l’intention de leurs premiers prêtres n’aurait point été suivie parce qu’ils auraient seulement voulu empêcher les pères de se tuer les uns les autres afin de multiplier et conserver la colonie, et c’est aussi peut-être par la même raison qu’afin de multiplier promptement il a été permis aux filles de s’abandonner, coutume qu’elles gardent encore inviolablement, la maxime étant certaine : Que la mère qui fut facile Ne fit jamais cruelle fille Et ce que je vous dis du libertinage de ces filles est tellement certain qu’il faudrait donner un démenti à Monsieur de Flacourt et à tous les Français qui y ont été pour ne pas croire que ce sont elles-mêmes qui s’offrent à quiconque leur paraît leur fait, et qu’outre cela, plaise ou non, on n’en est jamais refusé. […] Je leur fis dire que s’ils m’amenaient des bœufs le soir même je n’irais point à leur ville, mais que s’ils ne m’en amenaient pas, j’irais le lendemain si bien accompagné que j’emmènerais malgré eux ce qu’ils me refuseraient de bon gré. […] Je m’en suis informé à ce M. de La Touche qui m’a dit qu’il ne savait pas positivement ce qu’elle était devenue, mais que le bruit était que Pitrachard avait voulu l’épouser et qu’elle l’avait refusé ; que cependant il faudra qu’elle prenne le parti de l’épouser lui, son fils, ou la mort, car ce n’est pas la coutume des Orientaux de garder des vestales, et Pitrachard est trop politique pour souffrir que cette princesse épouse un homme capable de faire valoir ses droits.