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2. (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Dupuis, et de Madame de Londé. »

Enfin au bout de quatre mois elle me dit qu’elle était grosse. […] Il y avait plus de quatre mois que je ne l’avais vue, bien loin de lui avoir parlé. […] Elle assista aux noces de sa sœur sur son sixième mois, sans que personne y connût rien. […] Je fus près d’un mois sans pouvoir sortir. […] Ce petit commerce dura environ quatre mois, sans que Madame de Londé y prît garde.

3. (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur de Terny, et de Mademoiselle de Bernay. »

Si tu n’es pas changée aux yeux des autres, reprit-il, tu l’es aux miens ; surtout depuis environ deux mois que nous sommes mariés. […] Ce ne fut que près de six mois après, reprit-il, les plus rudes traverses n’étaient point essuyées. […] J’y fus plus de trois mois sans avoir aucune de ses nouvelles. […] Ils ont voulu me faire signer une requête aux puissances ecclésiastiques pour me faire faire ma profession trois mois après ma prise d’habit, à cause, disent-ils, de ma vocation. […] Il n’y a pas un mois d’ici là.

4. (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Des Prez, et de Mademoiselle de l’Épine. »

Il n’était point à Paris lorsque j’y arrivai, et n’y revint qu’environ trois mois après. […] On ne peut pas être plus réservé qu’elle la fut pendant près de quatre mois. […] J’ai perdu mes pas, je ne les aurais pas perdus il n’y a que trois mois. […] J’ai même à vous dire, qu’elle entre sur le cinquième mois de sa grossesse, et qu’il y en a plus de dix qu’elle est mon épouse. […] On entreprit inutilement pendant trois mois de me donner quelque consolation.

5. (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Des Frans et de Silvie. »

Je ne fus que cinq mois à mon voyage, tant à aller qu’à revenir et à séjourner à Rome. […] Cela me fit rester plus de quatre mois hors de Paris. […] Il y avait plus d’un mois qu’elle était en liberté, que je ne l’avais point encore vue. […] Ce ne fut que plus de deux mois après mon arrivée à Grenoble, et près de quatre après la retraite de ma femme. […] Voici, poursuivit-il, la lettre qu’elle écrivit à Gallouin, environ six mois après sa sortie de Paris ; voulez-vous que je la lise ?

6. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre LI. Le jaloux trompé »

Sa blessure était si grande qu’on fut sur le point de le trépaner ; cependant le mal ne fut pas jusque-là, et il en fut quitte pour garder le lit plus de deux mois, avec des transports de temps en temps qui approchaient de la fièvre chaude, pendant lesquels il avait perpétuellement le nom de sa femme à la bouche, avec des transports d’amour si vifs, et qui donnaient à connaître un dessein si formé de mourir avec elle si elle mourait, que qui que ce soit ne put douter que ce ne fût d’amour qu’il fût malade. […] Il lui répondit pendant plus de trois mois que ce n’était rien, et enfin persécuté tous les jours par sa femme, il ne se put faire davantage de violence. […] Il fut plus d’un mois à son voyage, et pendant tout ce temps-là Célénie fut exposée à toutes les attaques qu’un amant ardent et passionné peut livrer à la vertu d’une femme. […] On la chercha vainement de tous côtés pendant plus de trois mois, que son mari toujours idolâtre d’elle, furieux et jaloux, resta en vie : enfin ne pouvant plus résister au chagrin de sa perte, ni au désespoir d’être l’objet des railleries publiques, il mourut comme il avait vécu les dix-huit derniers mois de sa vie, dans les agitations d’une fièvre chaude qui l’emporta.

7. (1691) Journal d’un voyage fait aux Indes Orientales (tome 2)

Il s’en sentira plus de deux mois. […] Je la crois bonne & saine pour une fois en six mois, mais pas plus. […] Il y était passé comme un trente-six mois, c’est-à-dire un engagé pour trois ans. […] Elle véquit assez bien pendant trois mois ; du moins, son libertinage ne parut pas pendant cet intervalle de temps. […] Il fut plus de deux mois à ne se servir que de voix priantes ; mais, voyant qu’il n’avançait rien par la douceur, la patience lui échappa.

8. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « ChapitreLII. Le mari prudent »

Verville s’était éloigné, et elle paraissait n’avoir plus de commerce avec lui ; mais son époux n’en fut pas plus indulgent, et soutint plus de six mois son rôle d’époux implacable et sans retour. […] Après plus de six mois d’absence Verville revint, et Justin qui le sut, observa de si près sa femme, qu’il apprit qu’elle allait dans la maison en question. […] Il la mit dans un couvent où elle est restée plus de dix-huit mois à demander pardon au ciel des désordres de sa vie, et à le prier de fléchir l’esprit de son mari, à qui elle écrivait très souvent.

9. (1721) Mémoires

Il était encore en bonne santé à Compiègne au mois d’août 1713. […] J’ai vu pendre à Lyon une fille qui en recevait deGenève ; c’était vers le mois de juillet 1714. […] Il fut tué comme j’ai dit à Rocroi, et laissa sa veuve grosse de six à sept mois. […] A mon égard, je le fis comme on me l’avait ordonné, et suivant mes états on croyait encore vivants dans le mois de septembre les mêmes hommes qui avaient été tués le 28 mai plus de trois mois auparavant. […] La cérémonie s’en fit le samedi onz[ièm] e du même mois, jour de marché.

10. (1691) Journal du voyage des Indes orientales (à monsieur Raymond)

Les chaleurs diminuent, elles sont comme à Paris au mois de juillet ; peut-être que le vent y contribue. […] Nous resterons deux mois à la mer plus que Messieurs de la Compagnie ne croyaient. […] Si on en croit ce qu’on en dit, ces animaux sont ici plus grands que deux veaux de six mois. […] Il est mort enfin il y a environ dix-huit mois. […] On compte ici cinq mois avant que d’être à la Martinique, c’est beaucoup de temps sans voir terre, Dieu nous le donne beau et bon.

11. (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur de Jussy, et de Mademoiselle Fenouil. »

Nous concertions quelquefois ; et enfin pendant plus de quatre mois, je me fis une nécessité d’y aller tous les jours, et insensiblement l’amour s’en mêla sans que je m’en aperçusse. […] Nous le goûtâmes six mois sans troubles, sans crainte d’être surpris lorsque nous passions les nuits ensemble, ce qui arrivait assez souvent ; et ce sont les seuls moments heureux que j’ai passés dans la vie, et qui furent aussi la cause des malheurs qui nous accablèrent. […] J’ai pris sous mon véritable nom un certificat de ma sortie de France ; j’en ai pris un autre en rentrant, afin que mes ennemis ne puissent point me chagriner faute d’avoir accompli mon ban, qui a duré hors de France sept ans et huit jours, et plus d’un mois davantage hors de Paris, où je ne rentrerai que lorsque Mademoiselle Fenouil le voudra. […] Je l’ai priée il y a dix-sept mois de ne me plus envoyer d’argent, et de garder son superflu pour se meubler avant mon retour ; elle l’a fait : voici comment elle s’y est prise.

12. (1690) Journal d’un voyage fait aux Indes Orientales (tome 1)

Les peuples qui habitent sous les pôles sont privés de la présence du soleil pendant six mois de l’année ; mais, pendant les autres six mois, ils jouissent de son aspect sans interruption. […] Il avait un temps fixe pour s’y préparer, tantôt huit, tantôt quinze jours et trois semaines ; mais cela ne passait pas le mois. […] Il est arrivé ce matin au Gaillard ce qui nous arriva le 22 du mois passé ; c’est-à-dire qu’un de ses matelots est tombé à la mer. […] Elle est très bonne : M. de La Chassée et moi n’en buvons point d’autre les matins depuis un mois. […] Il n’y a que deux ans et demi dont je parle : c’était au mois de janvier 1689, le surlendemain des Rois.

13. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XXXVI. Suite de l’histoire de Silvie et de Sainville. »

Je sortis environ un mois après leur mariage, et par cas fortuit, j’allai me promener à Luxembourg, où elle se trouva aussi. […] Depuis ce temps-là, c’est-à-dire depuis environ trois mois que Deshayes était allé à la campagne, ou qu’elle était maîtresse d’elle-même, elle est venue dans tous les lieux où elle sait que je vais d’ordinaire ; elle a toujours tâché de me parler, et je l’ai toujours évitée avec soin, sans affectation pourtant et sans incivilité. Enfin au retour de son mari, depuis environ un mois, elle s’est séparée d’avec lui, et leur divorce, dont la cause m’est inconnue, fait un fort grand ; éclat dans le monde ; et pour accomplir votre souhait, Madame, je vous dirai que c’est elle que j’ai sauvée, et à qui vous avez donné retraite, et que c’est son mari qui voulait la faire enlever, à ce que La Roque m’a dit en mourant.

14. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LIX. De ce qui se passa chez le duc de Médoc après le départ de Dulcinée, et comment Sancho reçut sa femme que la duchesse fit venir au château. »

— Oh Madame, répondit Thérèse, nous avons toujours bien vécu quoique avec beaucoup de peine, car on ne gagne guère ; nous n’avons pourtant pas demandé l’aumône, mais vingt-quatre heures font un jour, trente jours font un mois, et douze mois font un an ; et depuis que nous sommes mariés, chaque saint a amené sa fête, c’est-à-dire que nous avons trouvé de quoi nous nourrir jour par jour, et que nous ne sommes morts ni de faim ni de soif.

15. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLV. Pourquoi la maîtresse d’une hôtellerie voisine du château venait souvent demander des nouvelles de Sainville et de Silvie. »

La belle veuve lui dit qu’ils ne s’étaient jamais parlé, et que tout ce qu’elle en pouvait savoir elle-même, n’était fondé que sur des conjectures de l’assiduité et de l’attachement qu’il avait eu de la suivre partout où elle allait, et de se trouver partout où ses affaires la conduisaient ; qu’en un mot ç’avait été son ombre pendant tout le dernier mois qu’elle était restée à Paris ; mais que ses chagrins et ses affaires l’éloignant de toutes sortes de compagnies, elle n’avait jamais fait semblant de s’apercevoir de ses assiduités ; qu’il était pourtant vrai qu’elle l’avait remarqué et distingué comme l’homme le mieux fait qu’elle eût jamais vu, et qu’elle n’avait pu s’empêcher de demander qui il était, et qu’ainsi n’ayant jamais vu autre que lui s’obstiner à la suivre, elle ne doutait pas que ce ne fût lui qui eût accompagné Deshayes.

16. (1713) Les illustres Françaises « Les Illustres Françaises. Histoires Véritables. »

Je ne m’étonne pas de ne vous voir pas demander de ses nouvelles, vous en savez de plus certaines que nous : cependant vous ne nous avez point empêchés de porter nos conjectures jusqu’à la vérité, par une lettre qu’elle lui écrivit environ six mois après son départ et le vôtre.

17. (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur de Contamine, et d’Angélique. »

Il revint le lendemain, et continua ses visites pendant plus d’un mois, sans faire autre chose que de faire croire qu’il était amoureux de cette demoiselle. […] J’ai passé des mois entiers sans y aller. […] Il était encore au lit très mal, et ce fut ce qui recula son mariage qui ne se fit que deux mois après.

18. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLIX. Repas magique. Apparition d’un nouvel enchanteur. Défi fait à Don Quichotte, et ce qui s’ensuivit. »

Je suis le magicien Freston, qui ai enlevé le cabinet et les livres de Don Quichotte il y a deux ans, huit mois, une semaine, deux jours et quatre heures.

19. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LV. Don Quichotte et Sancho vont à la caverne de Montésinos. Ce qu’ils y virent, et comment se fit le désenchantement de Dulcinée. »

. — Tu sais, Seigneur, lui répondit Merlin, que les décrets du destin sont inviolables ; il était écrit dans le ciel qu’elle serait transformée en une vile paysanne, et qu’elle serait renfermée dans la caverne de Montésinos, d’où elle serait retirée par le plus fidèle de tous les chevaliers au bout de trois ans, deux mois, quatorze jours et quatre heures.

20. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LIV. Départ de la compagnie. Comment Sancho fit taire le curé. Aventures diverses arrivées à cet infortuné chevalier. »

Il y a plus d’un jour à la semaine, et plus d’une semaine au mois.

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