Je vous quitte, mais je reviendrai tous les jours apprendre de vos nouvelles, et de celles de votre mère. […] Sa mère courait risque faute de secours. […] Votre mère en sera mieux servie, et je ne tremblerai plus pour vous. […] La garde tourna la broche et pendant ce temps-là, lui et elle restèrent seuls auprès du lit de la mère. […] Cette vénération d’un bon fils pour sa mère fut admirée.
Je pris la mère par la main, et la menai dans le cabinet. […] Je quittai le jeu que je priai sa mère de tenir pour moi. […] On garda quelque temps le silence et enfin la mère prit la parole. […] Je la menai à sa mère aux pieds de qui elle se jeta ; sa mère la releva en pleurant ; ma femme pleura aussi, et lui fit ses excuses le mieux qu’elle put. […] J’ai su que sa mère avait emporté un billet qu’elle avait écrit.
Elle me rassura contre la peur que j’avais de l’avarice de sa mère, et me jura de n’être jamais qu’à moi. […] Il eut le privilège d’entrer malgré ma fièvre, et ce fut assez d’être autorisé de ma mère, pour s’en faire ouvrir la porte. […] Il alla chez vous le lendemain et prit pour cela l’heure que vous étiez à table avec Madame votre mère. […] Vous ne sauriez croire jusqu’à quel excès il a porté ses violences contre ma mère, qu’il accuse de mettre le divorce entre nous. J’ai cependant encore eu assez de considération pour lui pour empêcher ma mère de porter ses plaintes en Justice des insultes qu’elle en a reçues.
Il était l’enfant gâté de la mère qui se laissait duper par l’apparence. […] Il fut reçu de ma mère en enfant gâté. […] La mère le remarqua, aussi bien que sa sœur et [m] on agent. […] La cadette se tut, et la mère voyant la noise apaisée sortit. […] Elle allait me répondre pourtant lorsque sa mère se fit entendre.
Madame votre mère même était plus réservée que les autres ; ce qui faisait croire qu’elle avait beaucoup de part à votre éloignement. […] Comme j’y étais, Mademoiselle Dupuis y entra avec sa mère. […] Je croyais qu’elle serait ma commère, le père et la mère le croyaient aussi, et nous nous trompions. […] Je juge de lui par moi-même ; j’aurais juré lorsque je faisais l’amour à sa mère, que je l’aurais aimée éternellement. […] Votre mère a donné assez de prise aux caquets, je veux vous en sauver.
Elle prit pour cet effet le temps que son père vint dîner chez elle, et en présence de sa mère et de son mari, elle dit quelques duretés à son père. […] La mère qui n’avait rien dit, et qui connaissait le caractère de sa fille incapable d’une pareille action, y soupçonna quelque mystère. […] Comme il y avait longtemps que la mère n’avait vu sa fille, elle ne s’ennuya point avec elle, et elle y était encore lorsque Sotain arriva. […] Sa femme lui répondit que sa mère était trop vertueuse pour lui donner de semblables conseils, et trop sage pour avoir la moindre pensée criminelle. […] Cette pauvre femme se mit à pleurer ; mais sa mère qui avait tout écouté à la porte ne fut pas si tranquille.
Chaque pays chaque guise, ma mère, lui dit-elle. — Tais-toi, sotte, lui dit la mère, ce n’est pas à toi à me montrer à marcher droit. […] Cependant j’ai à vous dire qu’il veut marier sa fille. — Ah, ma mère ! reprit aussitôt la fille, me voilà comtesse ; n’allez rien dire du moins qui me fasse tort. — Tais-toi, sotte, encore une fois, lui dit sa mère ; ne sais-je pas bien qu’il ne faut parler de rien ? […] Il va me chercher de l’eau à la fontaine pour laver mon linge, et à cause de cela on en dit du mal dans le village. — Un aveugle veut voir clair dans les affaires d’autrui, reprit la mère ; c’est la grosse Marie qui fait courir tous ces bruits-là, à cause qu’il ne lui fait plus les doux yeux, et qu’il ne va plus dormir dans sa grange. […] Bien loin de se taire, la mère et la fille commencèrent à lui chanter goguette, et à lui reprocher tous ses péchés, et ramassant des pierres, lui en envoyèrent une grêle.
Il avait chez lui une nièce que la mort de père et mère avait laissée sous sa tutelle. […] Sa mère surtout, se déchaîna contre. […] Elle accoucha peu de temps après d’un garçon qui est encore en vie, et que vous verrez bientôt avec la mère. […] Il l’apporta dans la chambre où il me le donna, et retourna vers la porte où la mère entrait. […] Oui, lui dit-elle en riant, votre parent que j’ai laissé là-haut avec Madame votre mère, a tant fait, qu’il a persuadé.
Elle portait le deuil de sa mère, j’eus compassion de son malheur. […] Enfin elle porta son emportement et son manque de respect si loin, que mon père et ma mère sortirent dans une si grande colère contre elle, qu’ils l’ont presque déshéritée. […] Quand je serai à vous, vous pourrez lui faire rendre compte de mon bien ; il ne peut plus m’ôter celui de ma mère. […] Que cela ne vous embarrasse pas, reprit Dupuis, vous la verrez ce soir, elle est dans l’appartement de ma mère, et toutes deux m’ont congédié. […] Oui, ajouta-t-il, vous êtes mon pis-aller ; et à cause de cela je ne vous dirai pas qu’on fait plus pour moi dans la chambre de ma mère, que si j’y étais ; car vous diriez que je serai marié dans cinq ou six jours, et qu’en faveur de mon mariage ma mère me fait des avantages très considérables.
Il semble que vous ayez perdu père et mère et toute votre postérité jusqu’à la vingtième génération. […] Ecoute, Sanchette, lui dit sa mère en présence de toute la compagnie, Madame la duchesse veut te marier avec ce jeune homme-là ; si c’était moi, j’aurais bientôt dit oui, mais c’est pour toi, fais comme tu voudras, au moins si dans la suite il te frotte un peu l’échine, ne me viens pas étourdir les oreilles, car je ne te force pas ; si tu dis oui, à la bonne heure ; si tu dis non, tant pis pour toi, il a la mine de ne pas manquer de femmes. […] La duchesse de Médoc voyant son embarras, dit à sa mère qu’il ne fallait pas la presser, et qu’il était juste de donner aux parties le temps de se connaître.
L’histoire de Des Ronais fait voir que si tous les pères et mères en agissaient à l’égard de leurs enfants, comme Dupuis en agit à l’égard de sa fille, ils en seraient toujours honorés et respectés, et qu’on ne verrait point dans la misère, des vieillards qui s’y sont mis en faveur d’enfants assez dénaturés pour se moquer d’eux, dans la jouissance des biens, dont ils se sont dépouillés en leur faveur. […] Celle de Terny fait connaître le tort qu’ont les pères et mères en violentant leurs enfants ; et leur fait voir, qu’ils peuvent bien les empêcher de se choisir un parti à leur fantaisie, mais qu’ils ne doivent point les contraindre à en embrasser un malgré eux, surtout lorsqu’ils connaissent leurs enfants d’un génie hardi et entreprenant. […] Cela est commode pour les mères qui s’aiment, et qui voudraient que leurs enfants restassent toujours au berceau ; parce qu’elles voudraient bien se cacher à elles-mêmes leur âge, comme elles tâchent de le cacher au public.
Elles couchent dans la même cabane que leurs pères et mères, et leurs frères et sœurs. Celui qui a envie d’en embrasser une entre dans cette cabane à la vue du père et de la mère. […] Allez, poursuivit-il parlant à la mère et au fils, requérir vos guenilles. […] A peine le Roi fut assis que M. de Brissac fit entrer la mère et le fils. […] Paul Simon dit Bourvalais est de l’ordre de Melchisedec on ne lui connaît sur terre ni père ni mère.
Je me souviens d’avoir entendu une pauvre femme se plaindre à ma mère du trop d’appétit de son mari. […] J’ai vu la mère, qui est à Pondichéry avec M. […] La mère & la fille partirent par les premiers vaisseaux, avec un train de princesses. […] La mère a beaucoup d’esprit, & ne parle nullement le jargon des harengères. […] Le père & la mère de cette entant la lui ont vendue.
Le corps de l’homme prend son existence, mais non pas son être, dans les entrailles de sa mère ; après quoi il paraît au monde. […] Pourquoi m’avoir tiré du ventre de ma mère ? […] Ce petit animal, dévoré par sa propre mère, a crié de toute la force que la nature lui a donnée. L’équipage de quart a couru au bruit ; et, comme la mère l’avait déjà presque tout englouti, on n’a pas pu lui arracher le reste. […] Le lapin mange-t-il pas ses petits, lorsqu’il peut les trouver où la mère les cache ?
Silvie n’ayant plus sujet d’observer ses démarches dont elle ne devait plus rendre compte à personne, écrivit à sa mère tout ce qui lui était arrivé, et surtout la mort de Deshayes et ce qui l’avait précédée, et s’engagea d’accompagner la marquise pendant qu’elle serait en Espagne : ce qu’elle fit non seulement pour lui témoigner le ressentiment qu’elle avait des retraites qu’elle lui avait données, mais encore pour ne plus s’éloigner de Sainville, qu’elle savait bien ne la devoir plus abandonner.
Nous voyons en France et partout ailleurs en Europe des mères exposer et quelques-unes tuer même leurs enfants pour cacher leur déshonneur, parce que c’en est un à une fille d’avoir eu des enfants avant son mariage. […] Bien plus, les pères et mères se font un divertissement de voir leurs enfants de huit, neuf et dix ans s’accoupler ensemble et les y animent. […] Pour leur mariage les pères et mères amènent chacun de son côté les accordés qui ne se connaissent point, les filles ne sortant jamais de la case. […] Je me souviens d’avoir entendu une pauvre femme se plaindre à ma mère du trop d’appétit de son mari. […] Et c’est lorsque les mères viennent à terre pour y mettre bas que les matelots les prennent.
Madame votre mère est morte, dit le conseiller.
On en peut inférer encore que les pères et les mères devraient consulter l’inclination de leurs enfants avant que de les engager pour toute leur vie dans un état tel que celui du mariage ; mais la meilleure instruction qu’on en peut retirer, c’est qu’une femme ne doit jamais mettre sa vertu à l’épreuve.
Il réclamait à haute voix le bon et le sage Parafaragaramus, et il criait avec plus de désolation qu’une mère qui aurait vu poignarder son enfant entre ses bras.