Je la poussai assez rudement : elle ne se rebuta pas ; au contraire, elle se jeta à mes pieds toute en larmes. […] Voilà, interrompit-elle avec un torrent de larmes, les obligations que nous avons à Valeran. […] Elle ne me répondit qu’en se jetant à mes pieds, et qu’en versant un torrent de larmes. […] Elle se jeta à mes pieds toute en larmes. […] Je l’ôtai des mains de mon laquais, je le baisai les larmes aux yeux.
Ah traître, dit-elle les larmes aux yeux ! […] La bonne mère entendant parler son fils comme un anachorète, avait les larmes de joie aux yeux. […] Hélas, poursuivit Gallouin, les larmes aux yeux, je l’ai sacrifiée à mon crime. […] Plût à Dieu qu’il le fût moins, repris-je les larmes aux yeux ! […] Les larmes lui vinrent aux yeux à son tour ; en un mot, je la touchai vivement.
Elle sortit de table après ce bel exploit, autant pour cacher les larmes qu’elle répandait du regret d’avoir manqué pour la première fois de respect à son père, que pour s’épargner la honte d’avoir eu une obéissance si aveugle pour son indigne mari. […] Il sortit de chez lui après cette infâme brutalité, et Célénie se renferma dans son cabinet, où elle versa un torrent de larmes. […] Il la tourna de tant de côtés qu’il en arracha des larmes, ce qui lui fit redoubler l’ardeur de ses caresses et de ses protestations, de manière qu’il la persuada, et la laissa convaincue de son amour, et outrée contre Sotain. […] Telle est ma destinée, interrompit-elle les larmes aux yeux, je ne suis pas née pour être heureuse ; mais du moins je ne mériterai jamais mon malheur. […] J’ai assez d’amis en Cour pour le rengager malgré lui dans le service ; et si je ne puis en venir à bout, je périrai par sa main ou je vous vengerai par la mienne ; vos souffrances me mettent au désespoir, je ne pourrais pas vivre éloigné de vous et toujours dans la crainte de vous voir périr par la main d’un brutal. — Plaignez-moi, lui dit-elle les larmes aux yeux, aimez-moi ou du moins laissez-moi le croire, c’est la seule consolation que je vous demande ; mais ne vous avisez pas de rien entreprendre contre lui, je vous le défends, sous peine de ne vous plus jamais voir ; et si vous m’obéissez en cela, il se pourra arriver des changements qui me permettront d’avoir pour vous de la reconnaissance.
Le coup est là, mon cher ami, me dit-il, en mettant le doigt à l’endroit du cœur, je n’en reviendrai jamais, et en même temps les larmes lui vinrent aux yeux. […] Les larmes vinrent encore aux yeux de Des Prez à cet endroit de sa narration, et enfin il reprit son discours. […] Je lui vis les larmes aux yeux, je ne voulus pas lui faire davantage de peine je la vins embrasser, et notre paix fut bientôt faite. […] Il était en effet tout couvert de larmes, et paraissait plus mort que vif. […] dit-il avec un torrent de larmes, nous ne croyions pas qu’ils devaient être éternels, et que nous ne nous reverrions jamais.
Verville, qui aurait voulu être bien loin, gagna la porte ; mais il ne sortit pas sitôt qu’il l’aurait voulu, parce qu’il fut arrêté par Cléon qui était resté immobile sur un siège les larmes aux yeux, tant l’état où il avait vu sa fille lui avait été sensible. […] Enfin il la remit entre les mains de Justin, aux pieds de qui s’étant jetée une seconde fois, il la releva les larmes aux yeux, et l’embrassa. […] Elle ne répondit que par ses larmes, et son père qui n’en attendit pas d’autre réponse, la tira de l’embarras où elle était en s’adressant à Justin : C’est une nouvelle femme que vous prenez, lui dit-il, il est juste qu’elle vous apporte une nouvelle dot ; et puisque vous n’avez point voulu accepter le don de tout mon bien pendant ma vie, il sera à vous après ma mort ; cependant en voici des arrhes que je vous donne, vous m’offenseriez de les rebuter, je vous supplie de les accepter comme le gage d’une réconciliation sincère.
Les larmes vinrent aux yeux de Silvie, et quoiqu’elle ne fût venue que dans le dessein de décharger son cœur, elle parut tout à coup dans un état digne de pitié. […] Figurez-vous ce qu’elles purent me dire : la confusion où j’étais ne me permit pas d’ouvrir la bouche, et je n’expliquai mon désespoir que par mes larmes et mes soupirs. […] Silvie ne finit son triste récit que les larmes aux yeux, et la marquise ne put refuser les siennes à l’état où elle la voyait ; elle la consola du mieux qu’elle put, et lui voyant l’esprit un peu plus tranquille, elle lui demanda quel couvent elle avait choisi.
Nous fûmes confrontés ensemble devant mes juges, leur présence ne l’empêcha point de se jeter à mon cou les yeux baignés de larmes. […] Elle continua ses prières à ma justification avec tant de larmes et tant de véhémence, que j’en fus attendri. […] Ils avaient tous deux les larmes aux yeux, et la joie les saisissait tellement, qu’ils n’avaient pas la force d’ouvrir la bouche ; en effet quel plaisir de se retrouver fidèles après tant de traverses, et une absence si longue !
Malheureux, poursuivit-il, sont-ce là les larmes que vous répandez, et que vous devrait arracher la perte d’une des plus belles et des plus vertueuses femmes du monde ? […] Je la trouvai toute en larmes ; j’avais besoin d’être consolé, mais sa douleur me toucha plus que la mienne. […] Sa mort m’arracha des larmes, et je secondai très sincèrement la douleur de sa fille, qui était excessive. […] Cependant je fus assez dupe pour croire qu’elle agissait de bonne foi, quand faisant trêve à ses larmes pour un moment, elle pria cet ecclésiastique de nous marier, et lui offrit même un présent fort considérable, pour l’obliger de nous donner la bénédiction ; mais la perfide voyait bien qu’il était trop obstiné pour le faire.
A peine eut-il lâché la parole, que le mari qui paraissait fort affligé, redoubla ses larmes et poussa des soupirs à toucher les cœurs les plus insensibles.
Celui-ci y vint de bon cœur, et lui pardonna de même ; et enfin Deshayes s’étant réconcilié avec tout le monde, et après avoir fait signer son testament par tous les assistants comme témoins, et l’avoir mis entre les mains de Silvie, qui fondait en larmes, pria tout le monde de sortir, et de le laisser seul avec un confesseur qui ne l’avait point quitté depuis le soir du jour précédent.
Comme, excepté ses visions sur la Chevalerie errante, il n’y avait guère d’homme au monde de meilleur sens, ni plus discret que lui, Eugénie lui fit confidence de tout ce qui regardait Don Pedre et elle, et le pria de n’en pas plus parler à son époux qu’il avait parlé d’Octavio, parce que cela augmenterait sa maladie par le chagrin qu’il en aurait ; Don Quichotte le promit, et l’heure de souper étant venue, Eugénie fit mettre la table auprès du lit de son époux, et alla quérir les belles Françaises ses hôtesses ; mais Silvie qui fondait en larmes la pria de l’excuser, lui disant que ses malheurs ne lui laissaient que la mort à souhaiter ; la marquise pria Eugénie de souffrir qu’elle tînt compagnie à Sainville, et la tante de Silvie lui fit trouver bon qu’elle tînt compagnie à sa nièce ; de sorte qu’il ne vint avec la comtesse, que la même demoiselle française qui avait demandé au duc d’Albuquerque sa protection.
Sitôt qu’ils parurent, Dulcinée (car c’était en effet elle-même) alla au-devant d’eux, et voulut encore se jeter aux pieds du tendre chevalier, qui l’en empêcha, et qui ne put voir la perte qu’il faisait d’une si belle personne sans répandre des larmes.
Madame, lui dit le triste chevalier les larmes aux yeux, suppliez de ma part le sage enchanteur de me laisser combattre moi-même contre le maudit magicien Freston ; ma princesse l’incomparable du Toboso ne serait pas bien vengée si elle ne l’était par mon bras, et je mourrais de rage si un autre que moi le renvoyait en enfer.
Cela étant, est-ce un honneur pour un homme de poignarder ou d’empoisonner une femme, qui pour toute défense n’a que des larmes et des gémissements impuissants ?
Il est certain que la douleur d’abandonner de nouveaux convertis lui arrache tous les jours des larmes. […] Premièrement, il ne faut pas que la veuve pleure ; car, si elle jetait une larme, elle serait réputée indigne d’aller se rejoindre à un esprit bienheureux. […] On lui vit encore les yeux pleins de larmes. […] La perfide disait cela les larmes aux yeux, & d’un ton si contrit qu’il fallait que son mari fût aussi bien instruit qu’il l’était pour n’être pas sa dupe davantage : & comme elle fourbait avec lui, il se résolut de la fourber aussi & de la punir en même temps de son damnable sacrilège & de sa lasciveté. […] Il me tomba une petite brunette toute jeune, dont je tus tellement content que, pendant que nous sommes restés à Pondichéry, il ne s’est passé aucun jour que je n’aie été la voir ; et, si je suis content d’elle, je ne crois pas qu’elle se plaigne de moi : en tout cas, je crois que mon départ lui coûte quelques larmes à présent ; car elle en versa qui me parurent sincères, lorsqu’elle apprit que j’allais partir.
Après tout, Monsieur le curé, ventre affamé n’a point d’oreilles ; il souvient toujours à Robin de ses flûtes ; ne remuez point ce qui est dans mon pot, l’odeur vous en ferait éternuer jusqu’aux larmes ; laissez-moi tel que je suis, et demeurez tel que vous êtes, à mon tour je prêcherais les prédicateurs, et chacun le sien ce n’est pas trop.
Après cela chacun s’est retiré ; je suis entré dans ma chambre où je vous écris dans une fort grande douleur et les larmes aux yeux. […] Monsieur Channot revient avec nous, mais il est certain que le regret d’abandonner aux tourments de nouveaux convertis sans pouvoir les secourir ni les fortifier dans leur foi, peut-être encore chancelante, lui a tiré et lui tire encore des larmes des yeux. […] Premièrement il ne faut pas que la femme pleure, car si elle versait une larme, elle serait indigne d’aller se joindre à un esprit bienheureux. […] Cela fait le bramène s’en va, et les autres restent quelque temps auprès du feu à déplorer leurs malheurs et à se jeter dans les bras les uns des autres et à s’embrasser les larmes aux yeux comme des gens accablés de tristesse.
Le commis de la boulangerie se retira les larmes aux yeux, et M. de Ferville défendit à son commis des vivres de mettre jamais le pied dans son vaisseau, à moins que de vouloir être jeté à l’eau. […] Quoi qu’il en soit, il nous a quittés les larmes aux yeux, en nous faisant voir le meilleur cœur du monde. […] Pendant cette funeste marche, chacun avait les larmes aux yeux, entre autres notre aumônier, qui certainement a bien fait d’envoyer quérir son frère pour faire l’office : il était trop plongé dans la faiblesse humaine pour avoir l’esprit tranquille. […] Il est mort, a-t-il poursuivi tout en larmes qui ont été secondées très sincèrement de presque tous les auditeurs ; il n’est plus rien, nous venons de le perdre ; et ce même homme, à qui nous obéissions avec joie, n’exige plus notre obéissance : au contraire, il nous prie de prier Dieu pour lui. […] Après son aveu, M. du Quesne lui a fait une réprimande qui lui a tiré les larmes des yeux.
Cependant il ne remporta qu’un refus, et se retira dans son appartement le cœur tellement ulcéré qu’il en avait larmes aux yeux, et lui qui ordinairement était grand mangeur se coucha sans souper. […] Mons[ieu] r de Brissac entra comme nous répétions nos rôles et dit à la maréchale, les larmes de joie aux yeux, que le Roi venait de rendre un jugement plus beau que celui de Salomon, et conta les choses dans les mêmes circonstances que je viens de les rapporter. […] A cette déclaration elle remonta dans sa chambre, où les larmes, les soupirs et les gonflements de cœur l’étouffèrent, et elle mourut en moins d’une heure, malgré les soulagements qu’on tâcha de lui procurer.