M.Le Camus ne jugea pas à propos de les en croire à leur parole, et se fit apporter une bougie. […] Ce procès perdu lui faisait un très grand tort ; son conseil jugea pour lors à propos qu’il en parlât au Roi. […] Ainsi Deschiens fut sauvé parce qu’on jugea à propos de sacrifier le ressentiment particulier à l’intérêt général. […] Cela excita une espèce de mécontentement auquel il jugea à propos de remédier en baissant de prix [sic]. […] Crozat ou ceux qui feront pour lui le jugeront à propos ; qu’il ne soit pas curé à vie, mais seulement pour un temps.
Parce que, répliqua-t-elle, des visites d’un homme comme vous à une fille comme moi, n’en feraient rien juger que de criminel ; et que je n’ai point envie de donner pied à la médisance ; mais, Monsieur, poursuivit-elle, n’allez pas plus loin. […] Il les jugea dignes de ses charités, et elles l’étaient en effet. […] Elle crut dans le moment qu’elle ne le reverrait de sa vie, et ce fut un rude coup pour elle ; mais après quelques réflexions, elle en jugea autrement. […] D’un autre côté vous jugerez qu’il me serait extrêmement fâcheux d’épouser une fille que tout le monde aurait vu servir. […] Je vous promets le secret si vous me jugez digne de votre confidence.
Je lui remis mon rôle et le priai de dresser l’état lui-même, comme il le jugerait à propos, que je le copierais ensuite et le ferais viser. […] On en jugera ce qu’on voudra : j’ai déjà dit que les Espagnols ni les Portugais ne conviennent point là-dessus de l’infaillibilité du pape. […] Hurtain ; et tous deux avaient jugé à propos de me prévenir : voici le fait. […] Jugez là-dessus du génie du matelot breton. […] Il peut le faire juger, si bon lui semble.
L’estime que Sainville a pour vous, m’est un garant certain du secret que je vous demande pour tout autre que pour lui, et vous ne lui direz que ce [que] vous jugerez à propos qu’il sache de ce que vous allez apprendre. […] Mon départ a dû vous surprendre, mais quand vous en saurez le sujet vous jugerez bien que j’ai dû vous le taire. […] Du reste elle me dit de faire tout ce que je jugerais à propos ; qu’elle n’avait rien à me prescrire, et que pourvu que je ne m’éloignasse pas de la vertu, toutes les autres démarches m’étaient permises dans l’état violent où j’étais.
On lui écrivait par là, qu’on m’avait fait savoir tout ce qui pouvait me dégoûter de Silvie et me la rendre odieuse : mais qu’on n’y avait joint aucun conseil, parce qu’on avait jugé plus à propos de me laisser prendre de moi-même une résolution digne de moi, que de me rien prescrire. […] Je vous supplie d’entendre ses raisons, vous paraîtrez si vous le jugez à propos, mais ne vous impatientez pas ; je remets cela à votre prudence. […] Il s’informa de quelle affaire il s’agissait, et je ne jugeai pas à propos de lui en rien dire non plus qu’à Silvie. […] Ma mère les croit comme articles de foi, et je n’ai pas jugé à propos de la désabuser, n’en ayant pas de moyens certains, et j’ai mieux aimé conclure sans lui en parler, que de risquer à manquer Silvie, en lui demandant un consentement que je sais bien qu’elle m’aurait refusé. […] Vous jugez bien, poursuivit-il, que je veux que tout aille dans l’ordre, puisque outre Contamine, Jussy et leurs épouses, Madame de Londé et notre ami Dupuis en seront.
Comme je vous ai déjà dit que c’était une parfaitement honnête femme, vous pouvez juger de là quelle horreur elle eut des sentiments d’un tel gendre, qui soupçonnait le père et la fille d’un crime si exécrable. […] Après avoir employé deux jours tant à cela, qu’à donner quelques ordres jusqu’à son retour, qu’elle jugeait bien ne devoir pas être fort prompt, elle revint chez Sotain, qui la reçut avec une joie qui ne se peut pas comprendre. […] Elle rit quelque temps de sa bizarrerie et des termes dont il l’exprimait ; mais voyant qu’il continuait, elle le pria tout de bon de se retirer ; mais bien loin de le faire, il se mit sur le pied de fomenter quelque froideur qui était entre Sotain et elle, de sorte que Célénie qui s’en aperçut jugea à propos de prévenir les suites qu’une pareille correspondance pouvait avoir, et enfin supplia son mari de vouloir bien tout de bon faire sortir Julia de chez elle.
On jugea à propos de laisser passer encore un jour ou deux avant que de prévenir Don Quichotte et Sancho sur l’arrivée de leur curé, du neveu, de la nièce et de la gouvernante de Don Quichotte, du bachelier Samson Carasco, et de Thomas Cecial le barbier, parce que tous voulaient se donner le plaisir de voir ensemble ce spectacle, et particulièrement la réception que Sancho ferait à sa femme, qu’on avait envoyé quérir avec sa fille. […] Ils en étaient là, lorsque la compagnie, qui n’avait pas jugé à propos que la première scène d’entre Sancho et sa femme se passât dans le château, obligèrent insensiblement Thérèse à l’aller chercher, et le firent avertir lui qu’elle était arrivée.
Il connaissait assez la bravoure et l’intrépidité de notre héros, pour savoir jusques où son courage le porterait dans la forêt ; il prévoyait bien aussi que Sancho ne le quitterait pas d’un pas ; il aurait bien voulu ne les point exposer contre des bandits ; mais dans le fond, outre que Don Quichotte n’aurait pas trouvé bon que l’affaire se fût passée sans lui, le duc voyait bien qu’il lui serait d’un grand secours, et qu’après tout c’était la mort la plus glorieuse qui pût arriver à deux fous, que de perdre la vie en servant le public ; d’un autre côté il voyait bien que l’occasion serait chaude et de fatigue, et que les chevaux de nos aventuriers n’étaient point assez forts pour la supporter, ni leurs armes assez bonnes pour résister au mousquet et au pistolet ; ainsi il avait jugé à propos de les armer par cette voie étant bien persuadé que l’estime qu’ils feraient de leurs armes et de leurs chevaux, qu’ils croiraient tenir de la main d’un enchanteur, leur ami, les animerait davantage, et relèverait le courage, surtout de Sancho, qui lui paraissait abattu par la conversation qu’il avait eue avec Don Quichotte, et que lui et Parafaragaramus avaient écoutée.
Je n’entends point, par ce que je dis, parler ni du purgatoire ni des suffrages de l’Église pour les morts : je n’entends parler que de ce qui a du rapport au paganisme, & que l’Église primitive a jugé à propos de tolérer, pour ne pas scandaliser les nouveaux chrétiens qui y étaient accoutumés ; mais qu’on pourrait présentement abolir sans aucun risque. […] L’affaire, du côté de l’Arménien, fut bientôt mise en état d’être jugée ; mais, les fermiers généraux, qui avaient fait instance sur instance à la Cour des Aides, ralentirent leur ardeur au Conseil ; & c’est ce qui donna lieu à un autre incident digne d’être su. […] Le procès fut jugé à jour fixé : l’arrêt est à la suite du factuM. […] Il ne jugeait pas à propos d’éclater, crainte de passer pour la fable de tout le monde & surtout donner sujet de rire à sa propre famille ; mais, un des amants de sa femme n’ayant pas gardé le secret, il lui fit querelle, & le blessa ; & les informations ayant découvert la source de la querelle, tout devint public. […] Il fit de fausses ventes, & ayant mis tout son bien& ses effets à couvert, il jugea à propos d’y mettre aussi ses meubles & sa vaisselle d’argent, qui valaient considérablement.
Il entretint cette dame pendant qu’on raccommodait son train, avec tant de courtoisie et de sagesse, qu’elle ne savait que juger d’un homme qui était effectivement fou, et qui pourtant parlait de si bon sens et se battait avec tant de conduite et de valeur.
Par ces deux échantillons, vous pouvez juger du reste de la pièce. […] Vous ne pouvez pas trouver, lui dis-je, une fille de plus de mérite, de quelque côté que vous la tourniez ; il ne faut que la voir et la connaître pour en juger comme moi. […] Il faut, me dit-il, vous dire sur quoi elle est fondée : vous me garderez le secret si vous le jugez à propos ; voici ce que c’est. […] Jugez de son étonnement, de se voir arrêtée par ma femme, qu’elle connaissait parfaitement bien. […] Je vous laisse à juger de sa surprise, en la trouvant l’épée sanglante à la main, et moi percé de part en part tout plein de sang, et sa maîtresse plus morte que vive.
Mais vous qui jugez si mal de moi, je veux vous désabuser, quoique votre peu d’estime pour moi semble me dispenser de le faire. […] Elle me dit que je ne devais pas juger moins favorablement de sa vertu. […] Si je n’avais point d’affaire, ajouta-t-elle, avec un air de dépit, et si mon procès était jugé, je n’aurais peut-être pas tant de condescendance pour ses volontés ; je vous l’avoue, afin que vous soyez persuadé que c’est malgré moi que j’en viens à la prière que je vous fais de ne plus venir ici. […] Et nous décidâmes que ce serait moi qui la recevrais, et qui lui parlerais le premier ; et cela parce que je ne jugeais pas à propos d’exposer ma femme dans l’état où elle était, à la colère de cette femme qui a toujours passé pour un diable, et qui l’est en effet.
Il sortit et alla seul se promener dans les jardins pour rêver aux moyens de tirer ses armes du château, sans que personne s’en aperçût, du moins ce qu’on lui entendit dire fit juger que c’était son intention.
Ils jugent qu’une femme infidèle est digne de mort, et le plus souvent ce sont eux-mêmes qui en sont la partie, le juge et le bourreau ; ils ne leur font aucune grâce, et la seule qu’elles puissent trouver, c’est une retraite dans un couvent lorsqu’elles peuvent s’y jeter, ou bien dans un autre asile où leurs maris ne peuvent porter ni leur vengeance ni leurs fureurs.
Toute la compagnie riait de la colère et des proverbes de Sancho, et le curé qui ne s’attendait pas à tirer d’un fou une pareille réponse, ne jugea pas à propos de lui répliquer, crainte de lui faire dire encore d’autres sottises, et sitôt qu’on fut sorti de table, il prit congé de la compagnie, qui se disposait à partir.
Je n’ai point envie de vous rien cacher ; vous allez juger vous-même ce qui en peut-être, lorsque je vous aurai dit ce qu’il fit le propre jour qu’elle mourut, il y a environ quatre ans et demi. […] Le respect que je dois à mon père m’empêche de rien dire contre lui : cependant le mieux que j’en puisse juger, c’est qu’il nous joue ; car il sait bien que je ne consentirai jamais à aucun mariage qu’avec vous, et sur ce pied-là il ne veut point me marier de sa vie.
Quoi qu’il soit vous pouvez juger de leur latin puisque le sacristain à qui je citai Cicéron me demanda quel homme c’était. Pour ce qui est du gouvernement, je ne puis dire au juste ce qui en est ne m’en étant point informé ; cependant si l’on peut juger sur les apparences, le gouverneur est ici absolu, n’ayant affaire qu’aux Européens qui sont en fort petit nombre, et à qui par conséquent il importe de maintenir son autorité puisque c’est elle qui fait leur sûreté contre les noirs, qui sont bien plus de monde qu’eux, mais à la vérité d’un esprit abject et servile, et qui ainsi sont peu à craindre. […] Qu’à l’issue du repas entre la poire et le fromage ce prince avait piqué d’honneur ces deux capitaines sur les prérogatives de l’une et l’autre nation et les richesses de leurs maîtres, et leur avait dit enfin qu’il en jugerait par un achat qu’il voulait leur faire faire, et voir celui qui y mettrait le plus d’argent. […] J’ai été à la chasse avec un matelot seul ; nous en rencontrâmes une troupe, il voulait que je tirasse dessus, mais je jugeai à propos de les laisser passer sans leur rien dire, d’autant plus qu’il n’y avait que moi qui eût un fusil, et sachant que les buffles d’Italie sont animaux insociables, j’appréhendai que ceux-ci leur ressemblant tout à fait de corps ne fussent aussi de même humeur. […] de La Ragotterie qui voit qu’on n’a cherché qu’à se défaire de lui à quelque prix que ç’ait été du côté du Florissant, et que du côté de l’Oiseau, on n’a pas jugé qu’il en valût un autre à une barrique de vin près, qui est beaucoup dans ce pays-ci puisqu’on l’y vend cent écus.
Je l’assurais que je viendrais dans trois jours quérir la réponse que je lui demandais, et la priais de m’indiquer les moyens qu’elle jugerait à propos que je prisse, pour la tirer de prison.