Ton conseil te fait suivre un si honteux modèle. […] Mabire, avocat au Conseil, pour s’y pourvoir sous son nom en cassation d’arrêt. […] Trouvez-vous vendredi au Conseil. […] C’était de l’avis du conseil de guerre qu’il avait retardé son entrée dans la Manche. […] Le conseil fut aussitôt assemblé.
Elle continua par leur dire qu’elle ne savait de quelle manière s’y prendre pour en instruire Valerio, qui ne pouvait pas l’ignorer longtemps, à cause du prodigieux éclat que cela allait faire dans le monde, et elle leur demanda conseil sur ce qu’elle avait à faire. […] Le duc d’Albuquerque assura la marquise qu’elle n’avait rien à craindre pour la vie de son époux, le Conseil d’Espagne ayant trop de lenteur pour décider rien sur une première lettre, et sans avoir fait des informations exactes, surtout s’agissant d’un homme de qualité, avoué de son roi ; et qu’avant qu’on pût en rien résoudre, il se faisait fort que le duc de Médoc écrirait en sa faveur au marquis de Pécaire, vice-roi de Naples, son beau-frère ; qu’il l’attendait le jour même, et que ce serait par là qu’il l’obligerait de commencer aussitôt qu’il serait arrivé, et que dans le moment on ferait partir un courrier pour Naples. […] Dorothée, Valerio et Eugénie se joignirent à lui, et le duc qui avait l’âme toute généreuse, et qui se faisait un plaisir de rendre service aux gens de qualité, fit non seulement ce que le duc avait promis qu’il ferait en écrivant à son beau-frère, mais il écrivit encore aux premiers du Conseil de Madrid.
Pour Albus, je me serais trop abaissé, si j’avais pris son conseil. […] Le Vasseur, avocat au Conseil, qui a connu mon dessein, et ma malice. […] Il a été le regarder dans la chambre du Conseil. […] Hurtain, celle du Conseil, ou la mienne. […] Nous avons tenu tous quatre un petit Conseil ; et leur ayant parlé du dîner à l’Amiral, notre opinion à tous est que c’est un Conseil exprès assemblé pour nous donner un capitaine.
La baronne arriva un moment après, et suivant le conseil qu’elles avaient tenu toutes quatre le soir précédent, ce fut elle qui me porta la parole ; elle me parla dans les termes les plus obligeants du monde, et sur ce que je lui dis que mon dessein était d’aller cacher ma honte et mon désespoir dans le fond d’un couvent, elle entreprit de m’en détourner, et y réussit. […] Après vous avoir dit tout ce que je vous dis, qui avait été concerté entre Deshayes et moi, et sur ses mémoires, Madame votre mère, vos tantes et moi, tînmes une espèce de conseil, où je les tournai si bien, qu’elles me prièrent les premières de proposer Deshayes. […] Elle en frémit, mais en même temps elle me fit comprendre que je n’étais point en état de perdre inutilement le temps à pleurer et à me plaindre, qu’il fallait payer de force d’esprit, et agir, et surtout ne me fier pas à toute sorte de gens, et ne prendre conseil que de personnes extrêmement secrètes, et absolument dans mes intérêts. […] Tout le conseil qu’elle me donna ce fut de n’avoir jamais de commerce avec Deshayes, et de ne rien dire de ses actions à personne, pas même à mes tantes, dont elle appréhendait l’indiscrétion. […] Nous en fûmes avertis une heure avant notre départ de Saint-Germain, par un commis du Conseil qui dînait avec nous, et qui nous le dit comme une nouvelle indifférente par manière de conversation.
Pendant cette manière de conseil de guerre, Sancho avait plié bagage, et avait mis le pâté et le pain d’un côté à l’arçon de la selle de son cheval, et la bouteille de l’autre. […] Ce conseil réussit tout à propos ; parce que, comme on en eut aperçu deux montés au haut d’un arbre, on alla à eux ; mais la peur dont ils furent saisis en fit tomber un de si haut, qu’il se brisa tout le corps et resta mort sur la place.
Le seigneur Don Quichotte peut t’assister de ses conseils ; il peut même te favoriser de sa présence, mais je lui défends de te secourir, et même d’approcher de quinze pas de ses armes sous peine de perdre les siennes et d’acquérir ma haine pour toujours : vois, indigne Sancho, quel malheur ton imprudence t’attire ; souviens-toi que l’enchanteur qui garde ta dépouille, n’a point de temps à perdre, parce qu’il faut qu’il aille et revienne du Cathay avant le coucher du soleil ; il est levé, ainsi ton épée ne te servira de rien contre lui ; cours donc dès la pointe du jour à la conquête de tes armes, ou ne te présente jamais devant les braves gens, et renonce à la profession et aux espérances de devenir roi ou empereur de la Chine. […] Don Quichotte se ressouvint qu’il lui était permis de l’aider de ses conseils, c’est pourquoi il lui cria : Courage, ami Sancho, avance toujours, évite le premier coup, et la victoire est à toi. — Hé !
Non Mademoiselle, lui dis-je, il n’est plus en mon pouvoir de me dégager ; vos conseils ne sont plus de saison. […] Vous n’aurez pas besoin de suivre les conseils violents qu’on vous donne. […] Ce ne sont ni des lamentations, ni de pareils conseils que je vous demande, repris-je. […] Tout ce que je puis vous recommander c’est de ne suivre point les mauvais conseils qu’elle pourra vous donner. […] J’ai toujours ouï dire que le premier conseil d’une femme était bon ; suivons celui de la mienne.
Monicault, avocat au Conseil, que je vas introduire. […] Colbert était chef du conseil des Finances ; il fallut le solliciter. […] Si le Conseil condamnait à mort, il aurait dansé en Grève. […] Nous nous concertâmes en Conseil. […] Si ceci vient à leur connaissance, & qu’ils le trouvent mauvais, je leur donne le conseil de M.
Elle craignait de s’engager avec lui si elle s’en servait ; elle nous a avoué à Mademoiselle Dupuis et à moi, qu’elle n’avait su quel parti prendre, et qu’elle ne se serait pas déterminée sitôt, si un capucin, qui vint pour confesser sa mère, et dont elle prit le conseil, après lui avoir sincèrement déclaré sous le sceau de la confession, les termes où elle en était avec Contamine, ne lui eût dit qu’elle pouvait s’en servir en conscience, et suivre les termes du billet sans être engagée pour cela. Elle s’en servit donc, et fut fort aise que le conseil d’un homme d’Église s’accordât avec son cœur : car dans le fond elle n’était pas fâchée d’avoir obligation à un amant qu’elle aimait, et qui s’y prenait d’une manière si honnête et si généreuse. […] Elle lui rendit grâce pour sa mère de sa libéralité, et lui avoua ingénument, qu’elle n’avait rien fait que par le conseil d’un religieux. […] La malade à qui Angélique, par le conseil de son confesseur et par le consentement de Contamine, avait dit qui il était, était étonnée de voir dans un homme de son rang, tant d’amour pour sa fille, et de voir avec quelle joie il avait saisi de lui-même l’occasion de manger avec elle ; honneur qu’elle n’aurait jamais espéré. […] On suivit ce conseil et on dîna fort bien.
Ce conseil du duc de Médoc fut trouvé parfaitement bon et généralement approuvé.
Lorsqu’ils y arrivèrent ils le trouvèrent éveillé, fort en peine de son épouse qu’il avait envoyé chercher de tous côtés : comme elle s’en était doutée, elle avait concerté sur le chemin avec le duc d’Albuquerque et Dorothée ce qu’ils lui diraient pour ne point le chagriner en lui racontant la mauvaise action de son frère, ce qui aurait encore nui à sa santé, et c’était pour tenir ce petit conseil qu’elle avait empêché le duc d’offrir une place dans son carrosse à la demoiselle française qui lui avait demandé sa protection, comme la civilité semblait le demander ; ainsi étant prêts à répondre, ils lui dirent qu’ils s’étaient amusés à voir le chevalier Sancho en sentinelle, et prêt d’en venir aux coups avec le faux Parafaragaramus.
Je n’attendais pas un pareil conseil de votre part, me dit-elle, la générosité est un peu trop à contretemps pour être bien sincère. […] Lorsque nous fûmes seuls, c’est-à-dire l’amant et la maîtresse, Du Val, sa fille de chambre et moi, on tint conseil où chacun donna son avis.
Ils ont tenu conseil ensemble dont le résultat a été de poursuivre la route, et cela par plusieurs bonnes raisons qui sont que nous n’avons point de pilotes qui connaissent le havre ; que ces navires étaient mouillés sous le feu du fort, qui nous choisirait si nous approchions de la portée de son canon dont il a soixante-dix pièces ; et enfin que pour y aller, il fallait passer sur des basses où nous pourrions échouer ou toucher aussi bien que la flûte ; que si cela arrivait nous ne pourrions pas nous en relever comme elle parce que nos navires étant beaucoup plus forts et plus lourds tirent beaucoup plus d’eau, outre que nous ne pourrions que très difficilement manœuvrer parce que les ennemis qui nous verraient dans l’embarras ne manqueraient pas de nous fatiguer. […] Monsieur Du Quesne les voyant avantageusement mouillés a mis pavillon de conseil pour faire venir tous les capitaines à son bord. Ils y ont été et ont tenu conseil dans lequel Monsieur Du Quesne a proposé que si nous allions les attaquer par le vent qu’il faisait, nous nous mettrions en proie au feu du fort qui nous incommoderait beaucoup, outre que nous ne pourrions prendre ces navires que par le travers, qui étant aussi grands que nous et en bien plus grand nombre, nous donneraient autant de peine que nous pourrions leur en donner sans compter le feu du fort, et que pour obvier à tout cela, son sentiment était d’attendre le vent de la mer qui nous serait bon pour les prendre par le derrière, qu’ainsi ils ne pourraient pas faire feu sur nous, ou que s’ils voulaient en faire ils seraient obligés de couper leurs câbles et de se mettre à la voile ; qu’en ce cas le vent les pousserait à terre infailliblement, et où ils échoueraient, et même dans leur manœuvre s’incommoderaient l’un l’autre par la quantité qu’ils étaient ; que pour gagner le large, le vent qui leur serait debout et nous qui leur boucherions le passage les empêcheraient d’y songer ; qu’ainsi c’était un coup sûr et qu’assurément par un vent de mer nous les coulerions à fond sur leurs ancres, ou nous les ferions échouer sous les voiles. […] [août] Nous avons resté toute la nuit à l’ancre, et ce matin Messieurs les capitaines ont été à l’amiral tenir conseil, où il a été résolu que nous poursuivrions notre route, parce que ces navires sont hors de prise et que nous n’y aurions gagné que des coups. […] Il était frère de Monsieur Le Vasseur avocat au Conseil à Paris.
Les Français, les Espagnols et ces nouveaux venus, qui n’avaient point paru aux yeux de nos aventuriers, tinrent conseil sur ce qu’ils avaient à faire pour parvenir aux fins qu’ils s’étaient proposées.
Il y a environ deux ans qu’au retour d’un voyage que j’avais été faire à la suite du Roi, pour quelques affaires que j’avais à la suite du Conseil, j’appris que Mademoiselle de l’Épine l’aînée était morte dans un état pitoyable il n’y avait pas plus de trois mois. […] Je crains les suites de cette démarche, et si à mon tour j’en croyais mes pressentiments, je suivrais mon conseil. […] Eh bien, je vous le certifie, moi, ajouta Des Ronais ; et si vous suivez le conseil de vos meilleurs amis, vous ne laisserez point échapper une si belle conquête.
Il dit à Dupuis qu’il n’aurait jamais voulu entendre parler de l’engagement où ils venaient d’entrer, si les sentiments de Mademoiselle sa fille, et les miens lui avaient été connus ; qu’il ne pouvait pas mieux faire que d’unir deux personnes dont les cœurs paraissent si vivement pris, et que c’était le conseil qu’il lui donnait en honnête homme, et qu’il l’en priait en ami. […] Et moi je n’en crois rien, dit-il, du moins suis-je certain que vous ne lui auriez pas prêché la vertu, et j’aurais appréhendé qu’elle n’eût suivi vos conseils ; car quand une fille a de la confiance aux gens, elle s’abandonne à leur conduite ; et Dieu sait où vous l’auriez menée.
Sa femme lui répondit que sa mère était trop vertueuse pour lui donner de semblables conseils, et trop sage pour avoir la moindre pensée criminelle.
Tout ce que d’Épinai lui put dire ne la fit point changer de résolution ; elle ne suivait que mon conseil, et me rapportait jusqu’au moindre mot de ce qui se disait entre eux. […] Elle ne faisait rien dont elle ne m’informât ; elle suivait mes conseils en tout, et partout. […] Vous êtes maîtresse de vous-même, Madame, poursuivis-je, il ne tient qu’à vous de me rendre le plus heureux de tous les hommes, et de suivre avec innocence les conseils de l’amour que vous m’avez dit avoir toujours eu pour moi.