Il était vêtu tout de blanc, et une grande simarre le prenait comme une aube depuis le col jusqu’aux pieds, qu’elle couvrait. Il avait sur sa tête un turban tout blanc, avec une plume en aigrette au-dessus ; il s’était blanchi le visage, aussi bien que la barbe, qu’il portait longue d’un bon pied ; il avait en ses mains des gants aussi blancs que le reste, et portait un livre où il paraissait lire quelque chose.
Tous se levèrent à l’aspect de ce sage enchanteur, qui était toujours vêtu de blanc, et tenait pour lors à la main un autre livre que celui qu’il avait coutume de porter. […] La robe blanche que tu portes prouve que tu es sorti innocent de l’enfer, pense donc à te corriger, ou bien compte que la seconde punition sera plus rude que la première. […] Il se leva tout en jurant ; mais il aurait bien voulu retenir ses paroles à la surprise agréable qu’il eut de voir aux pieds de son lit ses armes en bon état, ses habits ordinaires, deux autres habits fort propres, sa robe blanche, et par-dessus le tout, un petit coffre d’ébène garni de lames d’argent, et la clef à la serrure.
Il y a seulement un hidalgo, ou gentilhomme portugais qui est blanc, et dont la femme que j’ai vue, à peu près âgée de trente-cinq ans, est blanche aussi. […] Pour les femmes blanches, on ne les voit point. […] Le curé et le vicaire sont blancs aussi ; les autres ecclésiastiques sont noirs. […] Sa chair est blanche, très fade et très longue, ou filasseuse. […] Elle a fort bien pris le savon, et mon linge est très blanc.
Le corps couvert d’ écailles grises, dures, larges de quatre lignes, & longues de huit ; plus faibles, plus petites & blanches sous le ventre. […] Il était trop dur pour leurs dents : elles se retranchèrent à le gratter, & à en avaler la poudre dans du vin blanc. […] Que le lecteur, avant de poursuivre, tâche à deviner qui étaient ces voleurs : je veux devenir as de pique & lui donner un merle blanc s’il en vient à bout. […] Il n’est pas plus gros que nos terrains, d’un plumage gris de maure, avec des plumes blanches mêlées qui marquent les angles d’un carré. […] Après cela, on releva le corps de terre, on le posa sur le bûcher, étendu sur le dos tout de son long : on l’y couvrit de toile blanche sans couleur.
Un diable de si bonne mine attira l’attention de nos deux chevaliers, et Pluton lui ayant permis de parler, il commença par remontrer toutes les peines qu’il se donnait pour rendre les femmes belles et attirantes, qu’il inventait tous les jours quelque pommade et quelque essence pour conserver leur teint, ou bien pour en cacher les rides, qu’il avait depuis peu de temps travaillé à cela avec beaucoup de succès, puisqu’il y avait des femmes âgées de plus de soixante ans qui ne laissaient pas par son moyen de paraître avec des cheveux bruns, une peau unie et délicate, et enfin si jeunes qu’il faudrait avoir en main leur extrait baptistaire pour les croire plus vieilles que leurs enfants ; que cela faisait augmenter le nombre de leurs amants, et augmentait en même temps celui des sujets de l’enfer ; mais que malgré tous ses soins il courait risque de perdre son temps s’il y avait encore dans le monde deux hommes de l’humeur du chevalier Sancho, qui à tout moment disait pis que rage des femmes, et tâchait d’en dégoûter tout le monde ; que si cela était souffert, il n’avait qu’à laisser en enfer son panier plein de cornes, parce qu’il ne trouverait plus de femmes qui en pussent faire porter à leurs maris, n’y ayant plus aucun homme qui leur voulût aider à les attacher, qu’il avait employé un temps infini pour en faire qui fussent propres à tout le monde, qu’il y en avait de dorées pour les maris pauvres, et qui se changeaient sur leur tête en cornes d’abondance ; qu’il y en avait d’unies et simples pour ceux dont les femmes faisaient l’amour but à but ; qu’il y en avait de jaunes pour ceux qui épousaient des filles qui avaient déjà eu quelque intrigue ; de blanches pour ceux qui épousaient des veuves ; de noires pour ceux qui épousaient des fausses dévotes ; de diaphanes et transparentes pour ceux dont les femmes savaient cacher leur infidélité ; de vertes pour ceux qui épousaient des filles élevées dans un couvent ou dans une grande retenue ; et de rouges pour ceux dont les femmes payaient leurs amants, à qui d’ordinaire elles ne se contentaient pas de sacrifier la bourse et l’honneur, mais le sang même de leur époux ; que chaque couleur convenait parfaitement à la qualité d’un chacun ; qu’il y avait dans le monde assez de femmes de vertu qui rebutaient les hommes, sans que Sancho voulût mettre les hommes sur le pied de rebuter les femmes ; que c’était de quoi il demandait justice, et protestait en cas de déni de laisser toutes les femmes et les filles en garde à leur propre vertu, sans les tenter dorénavant par lui-même, et sans les faire tenter par d’autres, ni leur fournir les occasions d’être tentées. […] Là-dessus Minos présenta aux démons une grande mandille d’un beau brocard blanc, dont ils vêtirent le chevalier qui se laissa faire de son bon gré, et qui fut rendu à son maître.
Le feu qu’il jetait provenait d’une composition de poudre à canon, de coton, d’eau de vie, de camphre et d’autres artifices qu’on avait mis ensemble dans une boîte de fer blanc sur l’estomac, et dans les extrémités des cornes sur la tête, et le tout était presque traversé d’un petit tuyau de fer, qui répondait par une petite peau de cuir bien mince et bien cousue à un petit soufflet, que l’enchanteur avait sous l’aisselle, et qui portait vent aux trois endroits ; en sorte que le feu qui était renfermé dans la boîte et dans les cornes, étant réveillé par le vent, enflammait les compositions, et faisait l’effet que nous avons vu, et qui était effectivement terrible pour ceux qui n’y étaient pas préparés. Sitôt que notre héros fut rentré dans le château, son premier soin fut d’aller visiter ses armes, qu’il trouva blanches et bien polies, avec une autre lance en bon état, et deux lions peints au naturel sur son écu ; aussi n’était-ce pas le même écu qu’il avait porté dans la forêt, la peinture n’en aurait pas été sèche ; c’en était un autre que le duc avait fait peindre depuis quelque temps, et qu’il fit mettre à la place du premier, pour toujours faire trouver à notre héros du merveilleux dans tout ce qui lui arrivait.
L’un disait, poursuivit-il, que je voulais encore faire tirer au blanc, ou comme sur un âne ; l’autre, que j’ai des yeux au derrière, et que c’était pour voir ceux qui entraient que j’avais mis bas mes chausses ; l’autre, que je voulais me faire donner un clistère pour m’aider à vider ce que j’avais de trop dans le ventre ; un autre, que c’est que je suis propre, et que j’avais peur de salir mes grègues.
Au lieu qu’ayant du papier fort, blanc et bien collé, les titres s’en conserveraient mieux, parce que l’encre ne boirait plus, et mille autres raisons très spécieuses. […] Celle-ci avait pourtant tort, car quoique la dauphine ne fût pas belle, elle n’avait rien de dégoûtant ; au contraire, elle était fort blanche, bien faite, et avait le sein et la gorge admirable. […] Nous y mîmes, et à peine eûmes-nous défrelé [sic] ou arboré pavillon blanc, que tous les autres vaisseaux arborèrent le leur ; la pointe du jour vint, et nous vîmes devant nous deux gros vaisseaux anglais. […] Il est pourtant plus heureux que Le Blanc, autre chef des agioteurs, qui a vu tout saisi chez lui, et est encore actuellement prisonnier pour agiotage, et entre les mains de la Chambre de Justice. […] Chacun pour se rendre blanc noircissait son camarade, et jetait sur lui une friponnerie qui leur était commune ; et tous en général tâchaient de s’exempter de taxe.
Mademoiselle Fenouil était grande et bien faite, la taille aisée, la peau délicate et fort blanche, aussi bien que le teint ; elle avait les yeux, les sourcils et les cheveux noirs : les yeux grands et bien fendus, naturellement vifs, mais le moindre chagrin les rendait languissants, pour lors ils semblaient demander le cœur de tous ceux qu’elle regardait. Le front large et uni, le nez bien fait, la forme du visage ovale, une fossette au menton, la bouche fort petite et vermeille, les dents blanches et bien rangées, le nez serré un peu aquilin, la gorge faite au tour, le sein haut et rempli, les bras comme la gorge, et la plus belle main que femme puisse avoir.
Il était vêtu de blanc, tenant encore un livre à la main, et tel qu’il avait paru dans la forêt lorsqu’il avait séparé nos aventuriers qui se battaient à coups de poings.
Enfin Altisidore se jeta sur son lit, et Sancho qui croyait de bonne foi y aller prendre sa place se mit en devoir de la suivre ; mais le lit fut tout d’un coup élevé au haut du plancher où il se perdit, et Sancho qui était à moitié dessus lorsqu’on l’avait enlevé avait été poussé à terre, où il avait fait une rude chute dont il fut relevé par quatre figures d’anges vêtus de blanc et de bleu, ayant des ailes de même couleur.
Nous n’avons pas mangé de bons morceaux, mais un morceau de pain bis nourrit aussi bien que du pain blanc, et on dort aussi bien sur une gerbe de paille quand on a sommeil que dans un bon lit. — Cela est bien, lui dit la duchesse, mais votre mari est-il honnête homme, et vous traite-t-il bien ?
Vous l’avez vue, elle était extrêmement blanche, grande et bien faite, les cheveux du plus beau blond clair qu’on puisse voir au monde. […] Pour me le faire connaître, faites une marque blanche à la muraille qui est devant mes fenêtres, cela me servira de signal. […] Un jupon de satin blanc, avec une dentelle et une frange d’argent, et une jupe de même étoffe que sa robe, avec une dentelle d’Espagne, et une campane d’argent.
En un mot c’était la maîtresse d’un commandeur de l’Ordre, une grosse réjouie, brune, de gros yeux noirs, la gorge bien fournie et bien blanche, et fort aimable. […] La rougeur qui lui couvrait les joues, me montrait une vertu mourante ; et une petite salive blanche sur le bord de ses lèvres, me montrait le feu qui la brûlait en dedans. […] Elle avait le teint fort blanc et fort uni, la bouche la plus belle et la plus vermeille que j’aie jamais vue ; les yeux à fleur de tête, noirs et pleins de feu et de vivacité ; leurs regards étaient perçants et assurés ; la gorge et la main d’une blancheur à éblouir : enfin elle me plut infiniment. […] Qu’il avait tiré de la poche un mouchoir blanc qu’il avait préparé, dont il lui avait essuyé la main gauche qui saignait ; et qu’il avait emporté le mouchoir et le sang. […] La dame s’approchait toujours de moi, je remarquai qu’elle était fort blanche, et que ses yeux bleus ne m’étaient point inconnus.
Il a les yeux noirs comme les sourcils, les cheveux et la barbe ; le visage blanc, plein uni et vermeil, le front large, la bouche belle pour un homme, les dents bien blanches et bien rangées, la voix forte, le son agréable et les mains potelées et charnues ; enfin, on peut dire qu’il est ce qu’on appelle un bel homme.
Elle se fit si blanche aux yeux de cet homme vertueux, qu’il alla la voir le même jour qu’il entreprit de la tirer d’affaire.
Elle avait le front blanc et uni ; les yeux grands, noirs et languissants, à fleur de tête : ils étaient quelquefois si perçants, qu’on ne pouvait en soutenir l’éclat ; les sourcils comme les cheveux ; le nez un peu aquilin et serré, bien fait ; les joues toujours couvertes d’un vermillon naturel, qui sur un teint de neige, faisait un effet admirable. La bouche fort petite et riante, les lèvres rondes et vermeilles ; les dents blanches et bien rangées ; le menton rond, une petite fossette au milieu, et le tour du visage ovale ; la gorge faite au tour, d’une blancheur à éblouir ; la peau unie et délicate ; le sein montrait par ses soulèvements réglés l’agitation du cœur dans sa respiration, et indiquait une santé parfaite. […] Elle était dans un déshabillé de satin blanc, et dans un état que je lui avais mille fois dit que je trouvais plus galant et plus attrayant que tout autre vêtement ; elle était négligée, mais propre.
Je vous dis ceci, Monsieur, poursuivit-il, sous le sceau de la confession, et seulement pour vous faire connaître que j’ai toujours été malheureux, soit dans ma jeunesse par mes fatigues et mes pertes, soit dans mon mariage par ma femme, qui avait trouvé le secret à force de me faire enrager, d’être la maîtresse de me faire taire et de faire tout à sa tête, ou enfin sur mes vieux jours par mes maladies, et par une fille qui m’ayant toutes sortes d’obligations, veut me quitter, me réduire au blanc, et peut-être ne me plus regarder que comme son persécuteur.