Ils ont jeté de l’eau bénite sur le corps et ensuite sont retournés ensemble. […] Je ne m’en étonne point, le navire fait de l’eau de toutes parts. […] Nous avons sondé ce soir et avons trouvé 45 brasses d’eau. […] On lui apporte alors deux pots de terre, l’un plein de riz cru et l’autre d’eau. […] Il pleut beaucoup, nous recueillons toujours de l’eau.
L’eau m’en vient à la bouche. […] Ce qui nous est figuré par ce petit animal, qui est toujours en risque dans l’eau et dans l’air : que l’eau nous indique le monde et l’air l’éternité, qui peut ne nous être pas plus favorable. […] Ceux qui veulent prier Dieu pour lui, et lui jeter de l’eau bénite, montent. […] On passe cette eau et le linge les retient. […] Ces vers meurent dans l’eau, qui devient blanchâtre, à peu près comme du petit-lait.
Il y avait deux pots de terre du côté de la tête, l’un plein de riz cuit & l’autre d’eau. […] On leur donne du riz & de l’eau. […] Ce ne sont que les femelles qui viennent à terre, le mâle restant toujours à l’eau. […] Je tombai dans un creux que les eaux de la prairie se sont fait par leur écoulement. […] Il est fort bien placé sur une hauteur, qui n’est commandée de rien ; & l’eau qui remplit les fossés est une eau de source qui sort de la montagne où il est bâti : ainsi, c’est une eau qui ne tarit point, qui est très bonne, & qui en sortant du fossé retombe à la rivière par son ancien chemin.
Pour moi, si je fais quelquefois bonne chère, il ne faut pas me le reprocher, cela ne m’est pas aussi ordinaire qu’aux gens d’Eglise, qui se nourrissent comme des poulets de grain, moi, qui le plus souvent couche et dors à la belle étoile, le ventre creux comme un tambour, après avoir mangé un morceau de pain bien dur, et bu de l’eau telle que je l’ai trouvée. […] Elle s’y jeta si promptement, et s’arrêta si court, que son cavalier sauta dans l’eau la tête la première, et par-dessus celle de sa monture, qui s’était baissée pour boire ; ainsi quoiqu’il n’y eût pas deux pieds d’eau, la peur et la chute l’avaient si bien étourdi, qu’il lui aurait été impossible de se lever, et qu’il se serait assurément noyé si l’on n’avait point été à son secours pour le retirer, après néanmoins l’avoir laissé boire un peu plus que sa soif. […] Comme il voulut se jeter dessus à corps perdu, et qu’elle s’échappa de ses mains et sauta dans l’eau, il s’y jeta brusquement après elle ; mais ce fut inutilement, car l’agitation de l’eau lui en fit perdre la vue et la trace. […] Après l’avoir si bien étrillé, ils le portèrent dans les fossés du château, où après l’avoir assis sur une pierre, ils le lièrent à un pieu et le laissèrent dans l’eau jusques au col ; afin, lui dirent-ils, d’éteindre les feux de la concupiscence.
Versailles est dans un bas, ou plutôt le jardin n’est qu’une espèce de sable mouvant, et les ouvriers qui travaillaient au remuement des terres et qui faisaient les chemins où les tuyaux de fer et de plomb devaient être mis pour conduire les eaux aux bassins, jets d’eau et cascades, avaient eux-mêmes jusques aux genouils les eaux du terrain. […] Il n’y avait pas même d’eau, ou bien elle était bourbeuse parce que le puits que les habitants avaient commencé n’était point achevé. […] Nous faisions eau de tous côtés, et nos pompes étaient dans un perpétuel mouvement. […] On fit boire un bon coup d’eau de vie à tout l’équipage, et chacun se rangea à son poste. […] Pelletier, Legendre espéra nager en grande eau et ne se trompa pas.
. — Mardi, Mademoiselle, lui répondit Sancho, vous parlez comme on dit que parlent les gens de votre pays, sans savoir ce qu’ils veulent dire ; si vous aviez été ici il y a un quart d’heure, vous auriez vu si je n’ai pas bien gagné le pain et l’eau que Monseigneur Parafaragaramus me fait donner. — Quoi ! […] Le feu qu’il jetait provenait d’une composition de poudre à canon, de coton, d’eau de vie, de camphre et d’autres artifices qu’on avait mis ensemble dans une boîte de fer blanc sur l’estomac, et dans les extrémités des cornes sur la tête, et le tout était presque traversé d’un petit tuyau de fer, qui répondait par une petite peau de cuir bien mince et bien cousue à un petit soufflet, que l’enchanteur avait sous l’aisselle, et qui portait vent aux trois endroits ; en sorte que le feu qui était renfermé dans la boîte et dans les cornes, étant réveillé par le vent, enflammait les compositions, et faisait l’effet que nous avons vu, et qui était effectivement terrible pour ceux qui n’y étaient pas préparés.
Abrenuncio, abrenuncio, vade Satanas, lui dit-il, arrière de moi tison d’enfer, chat échaudé craint l’eau froide ; à quelque chose malheur est bon ; le dé en est jeté, et si vous voulez vivre longtemps, il faut que vous soyez plus saine de corps que vous n’êtes de la conscience ; je tomberais encore de la poêle au feu ; je ne suis pas d’humeur à vous flatter, tirez, tirez pays, et que je ne vous voie jamais. — Quoi traître, lui dit-elle avec colère, après m’avoir presque déshonorée tu me planteras là pour reverdir ? […] Il va me chercher de l’eau à la fontaine pour laver mon linge, et à cause de cela on en dit du mal dans le village. — Un aveugle veut voir clair dans les affaires d’autrui, reprit la mère ; c’est la grosse Marie qui fait courir tous ces bruits-là, à cause qu’il ne lui fait plus les doux yeux, et qu’il ne va plus dormir dans sa grange.
. — Tu n’as donc qu’à t’en aller, lui repartit Sancho, car une femme et la paix, c’est le feu et l’eau.
Sancho suivit sans répondre le satyre Rebarbaran, qui le mena dans un coin du bois où il vit sur une table les apprêts d’un déjeuner, cette fois-là bien frugal, n’y ayant que du pain et de l’eau, sans assiette ni serviette, et personne pour le servir.
Les bontés qu’il a toujours eues pour moi, et l’autorité qu’il a toujours conservée sur lui, me sont garants que Valeran songerait à plus de quatre fois à me faire insulte, s’il était à Paris, mais il est parti il n’y a que huit jours pour aller aux Eaux de Barbotans, dans le fond des Pyrénées, et on croit qu’il ne reviendra qu’à la fin de l’été. […] L’injure m’était trop sensible, et ayant épargné sa vie dans le moment, je me résolus à la lui faire consumer dans un cachot au pain et à l’eau entre quatre murailles, et de lui faire goûter un supplice d’autant plus cruel qu’il serait long. […] Ce fut ainsi que je la mis pour le corps, et pour la nourriture, je lui laissai du pain noir et de l’eau, et n’allai plus lui en porter que tous les trois jours. […] Je lui rendis cette fille et son laquais à qui je dis, lorsqu’ils revinrent, que leur maîtresse était de retour ; je la fis traiter, non plus avec du pain et de l’eau, mais avec tout ce que la province, la basse-cour et la chasse pouvaient fournir de meilleur et de plus délicat. […] Mettez-moi dans un cachot au pain et à l’eau, faites-moi tout ce que votre amour outragé et converti en fureur peut vous conseiller de plus cruel ; pourvu que je vous sache auprès de moi, mon supplice ne me jettera pas dans le désespoir où votre éloignement me va jeter, et j’en serai moins punie.
On fit jeter de l’eau gommée dans le fourreau des épées de nos deux aventuriers, et on fit briser leurs lances si proprement, que la fracture ne paraissait pas ; mais si profondément pourtant, qu’elles ne pouvaient pas faire le moindre effort sans achever de se briser tout à fait.
— Mon Dieu, Madame, lui répliqua Sancho, ne remuons point l’eau qui dort, laissons là les femmes telles qu’elles sont, et la mienne comme les autres.
Je reçus ce compliment comme un effet de ses soins, et je la remerciai si bien, qu’elle en fut scandalisée ; la Supérieure qui vint, ne fut pas mieux traitée, et me traita moi comme un démon, et fut prête à me faire jeter de l’eau bénite. […] Il faisait un froid si grand que toutes les eaux étaient glacées ; et qu’on allait partout à pied sec.
Il semblait que ce fût de l’eau de roche, tant elle était claire et belle. […] Je versai adroitement mon eau dans un verre, et la fis avaler à d’Épinai avec du vin. […] Ses habits l’entraînaient au fond de l’eau ; et si on n’avait été à son secours, c’était un soldat noyé. […] Vouloir désabuser un amant de la bonne opinion qu’il a de sa maîtresse, et cela sur de simples conjectures, c’est vouloir blanchir un nègre de Guinée avec de l’eau claire. […] Je viens, me dit-il, de voir sortir de chez elle une porteuse d’eau qui est si grosse qu’elle n’en peut plus.
Il n’était pas accoutumé aux bons morceaux ; car il mangea avec un très grand appétit ce qu’il trouva, qui ne valait pourtant pas grand-chose, et ne but que trois coups, encore de l’eau rougie. […] Il était un jour devant sa porte à faire raccommoder un tuyau de plomb qui donnait de l’eau au logis.
Elle en mit les trois quarts dans un gobelet d’argent, versa de l’eau dessus et les brouilla.