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2. (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Des Frans et de Silvie. »

On tenta toutes les voies imaginables pour m’éloigner de Paris. […] Ce ne fut point d’elle que je reçus les premières nouvelles de Paris. […] Il est donc à Paris, dit-elle, et tu l’as vu ? […] Dans ce dessein je lui écrivis que je serais bientôt à Paris. […] Je m’étais promis de retourner à Paris.

3. (1721) Mémoires

Pelletier, qui avait été prévôt des marchands à Paris. […] Tout Paris fut surpris d’un pareil arrêt, parce que tout Paris espérait que Miotte serait pendu. […] Hénault est fils d’un simple sergent de Paris. […] Son dessein était de venir tout aussitôt à Paris. […] Ainsi, il remonta en carrosse et revint à Paris.

4. (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur de Terny, et de Mademoiselle de Bernay. »

Je revins encore passer l’hiver à Paris. […] Je partis de Paris le lendemain de mon abjuration. […] Étant à Paris je revins voir Mademoiselle Dupuis. […] J’avais de bons amis à Paris qui se chargèrent de travailler pour moi. […] La première réponse me fit revenir à Paris, où tout s’était passé à ma satisfaction.

5. (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Dupuis, et de Madame de Londé. »

J’apprenais à faire des armes chez un maître où quantité de bretteurs de Paris se rendaient. […] Elle sut que j’avais fait faire cette demande, et le sut justement comme mon frère était à Paris. […] Il est certain qu’il semblait que tous les chats de Paris eussent essayé leurs griffes sur mon visage. […] Je connais, ajouta-t-elle en riant, plus de cent hommes et autant de femmes à Paris, qui voudraient être comme toi et moi. […] Il revint à Paris, accablé de chagrin d’être revenu sans fruit.

6. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XXXVI. Suite de l’histoire de Silvie et de Sainville. »

Je lui appris que mon mari n’était point à Paris, et lui dis en même temps qu’il me l’avait recommandée. —  Il a eu tort, dit-elle, de craindre ma langue, mais il a eu raison de me recommander à vous, puisqu’en effet mes intérêts sont les siens. […] Deshayes qui revint à Paris trois ou quatre jours après la mort de la baronne, vint m’y trouver ; mais ayant fortement résolu de n’avoir jamais de commerce avec un si méchant homme, je refusai non seulement de retourner avec lui, mais même de lui parler et de le voir. […] Silvie lui répondit qu’elle n’avait encore jeté les yeux sur aucun ; et pour lors la marquise lui offrit une retraite auprès d’une de ses sœurs abbesse d’un couvent fort éloigné de Paris. […] Elle s’y résolut, et pria Sainville de ne la point abandonner, et lui qui n’avait rien à faire à Paris, dont ses chagrins lui rendirent même le séjour odieux, s’offrit avec plaisir à l’accompagner. […] Cependant Deshayes sut que son épouse était sortie de Paris ; mais suivant les apparences, il n’apprit pas sitôt quelle route elle avait tenue ; cela l’obligea d’avoir recours à l’autorité du Roi pour se la faire rendre, ou pour la reprendre partout où il la trouverait.

7. (1713) Les illustres Françaises « Les Illustres Françaises. Histoires Véritables. »

Paris n’avait point encore l’obligation à Monsieur Pelletier, depuis ministre d’État, d’avoir fait bâtir ce beau quai, qui va du pont Notre-Dame à la Grève, que sa modestie avait nommé le quai du NordPelletier Quai du Nord…, et que la reconnaissance publique continue à nommer de son nom, pour rendre immortel celui de cet illustre prévôt des marchands ; lorsqu’un cavalier fort bien vêtu, mais dont l’habit, les bottes et le cheval crottés, faisaient voir qu’il venait de loin, se trouva arrêté dans un de ces embarras, qui arrivaient tous les jours au bout de la rue de Gesvres ; et malheureusement pour lui les carrosses venant à la file de tous côtés, il ne pouvait se tourner d’aucun. […] Non, répondit le conseiller, si ce n’est qu’ils ne sont point à Paris ni l’un ni l’autre. […] Est-il à Paris, demandèrent à la fois Des Ronais et Dupuis ? […] Autre incident, dit Des Ronais en riant ; dès le même jour que vous arrivez, vous assistez à un mariage, et ce mariage se contracte par un homme qui est banni depuis plus de six ans, à cause de sa maîtresse ; par un homme que tout Paris croit mort depuis quatre ans, et qui retrouve sa maîtresse fidèle.

8. (1691) Journal d’un voyage fait aux Indes Orientales (tome 2)

C’est M. de Saint-Paul de la Héronne, frère de M. de Saint-Paul, contrôleur général de la Monnaie à Paris. […] Nos verres tiennent plus de chopine, mesure de Paris ; & nous les vuidions à rasade. […] Nous venions tous de La Rochelle à Paris. […] J’en emporte environ deux cents pintes mesure de Paris. […] Ils sont de différentes capacités : les miens ne tiennent qu’un peu plus de pinte, mesure de Paris.

9. (1713) Les illustres Françaises « Préface. »

Quoique je pose la scène de toutes les histoires à Paris, elles ne s’y sont pas toutes passées, les provinces m’en ont fourni la plupart. […] Je fais chanter à Silvie sur le boulevard de la Porte Saint-Antoine un air de l’opéra de Proserpine, et je pose la scène à Paris plus de dix ans après : cependant je dis que le quai Pelletier n’était point encore bâti. […] Cet abus a infecté Paris, où nous voyons, à la honte de notre siècle, autant de différents noms qu’il y a d’enfants dans une famille, tant garçons que filles.

10. (1691) Journal du voyage des Indes orientales (à monsieur Raymond)

Rendez-moi Paris, c’est un paradis auprès de ceci. […] Ces pluies-ci ne sont autre chose que ce qu’on appelle à Paris guillées de mars. […] Les chaleurs diminuent, elles sont comme à Paris au mois de juillet ; peut-être que le vent y contribue. […] Nous écrivons de gauche à droite, eux de droite à gauche, mais fort vite et plus que nos clercs de procureurs à Paris. […] Il était frère de Monsieur Le Vasseur avocat au Conseil à Paris.

11. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLV. Pourquoi la maîtresse d’une hôtellerie voisine du château venait souvent demander des nouvelles de Sainville et de Silvie. »

La belle veuve lui dit qu’ils ne s’étaient jamais parlé, et que tout ce qu’elle en pouvait savoir elle-même, n’était fondé que sur des conjectures de l’assiduité et de l’attachement qu’il avait eu de la suivre partout où elle allait, et de se trouver partout où ses affaires la conduisaient ; qu’en un mot ç’avait été son ombre pendant tout le dernier mois qu’elle était restée à Paris ; mais que ses chagrins et ses affaires l’éloignant de toutes sortes de compagnies, elle n’avait jamais fait semblant de s’apercevoir de ses assiduités ; qu’il était pourtant vrai qu’elle l’avait remarqué et distingué comme l’homme le mieux fait qu’elle eût jamais vu, et qu’elle n’avait pu s’empêcher de demander qui il était, et qu’ainsi n’ayant jamais vu autre que lui s’obstiner à la suivre, elle ne doutait pas que ce ne fût lui qui eût accompagné Deshayes. […] Valerio lui donna une chambre à côté de celle de Sainville, à qui on donna des défaites en paiement ; et comme Silvie venait le voir fort souvent, et que tous les Espagnols et Français mangeaient ensemble, du Chirou eut tout le loisir de voir cette belle veuve ; mais il ne lui parla pas plus de son amour qu’il lui en avait parlé à Paris.

12. (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Des Prez, et de Mademoiselle de l’Épine. »

Il n’était point à Paris lorsque j’y arrivai, et n’y revint qu’environ trois mois après. […] À l’égard de vous marier, il me paraît très difficile ; car quel est le curé de Paris assez hardi pour vous prêter son ministère ? […] Pour les curés de Paris, je n’en réclamerai aucun ; mon père en serait informé. […] Je la prierai de m’envoyer quérir le jour même au soir pour quelque partie de promenade hors de Paris. […] Non, non, répondit Jussy sur le même ton, nous ne sommes pas encore dégoûtés l’un de l’autre ; et si vous voulez la voir, venez, venez, je vais vous montrer une des plus belles dormeuses de Paris.

13. (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Des Ronais, et de Mademoiselle Dupuis. »

Le confesseur nous dit qu’il ne pouvait pas nous donner la bénédiction de mariage sans la permission de l’archevêque de Paris ; mais qu’il ne doutait pas de l’obtenir dans l’état qu’étaient les choses. […] Je sacrifiai une partie de mes droits pour terminer promptement, et enfin je fus de retour à Paris quinze jours avant qu’on m’y attendît. […] J’y serais resté davantage ; mais les intérêts de ma charge, à laquelle il a fallu me faire recevoir, m’ont forcé de revenir à Paris, il y en a environ trois plus animé contre elle que jamais. […] Il leur témoigna qu’il voulait se fixer à Paris, et les pria de l’aider de leurs lumières pour lui faire acheter une charge telle qu’il leur témoigna en vouloir une ; et alla ensuite passer le reste de l’après-midi chez la maîtresse de son ami. […] L’homme qui l’a écrite, et la demoiselle pour qui elle était, sont mariés ensemble, et sont tous deux à Paris.

14. (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur de Contamine, et d’Angélique. »

Si nous étions dans un pays où on ne vous connût pas, je n’hésiterais point ; vous seriez à moi si vous vouliez y consentir ; mais à Paris : mettons les charmes de votre personne à part, et l’amour que j’ai pour vous, qui ne regarde que moi ; serais-je excusable devant le monde si je vous épousais telle que vous êtes ? […] Ce qui rendait sa mère chagrine, était ses maladies perpétuelles, son âge fort avancé, et l’état malheureux où elle avait été réduite qui avait aigri son esprit, qui d’ailleurs ne pouvait pas être fort poli, n’ayant jamais vu que des paysans en province, ou des gens du tiers état à Paris. […] Je ne connais guère de filles à Paris plus belles, ni mieux faites. […] Ils demeurent toujours chez la belle-mère, à moins qu’il ne soit obligé de sortir de Paris pour plus de deux jours ; car pour lors il faut qu’elle le suive. […] Elle est toujours avec sa belle-mère, ou avec Madame de Cologny, qui va la prendre presque tous les jours pour aller se promener ensemble, et qui la retient le plus souvent à coucher avec elle, lorsque Contamine n’est point à Paris.

15. (1690) Journal d’un voyage fait aux Indes Orientales (tome 1)

Mon paquet pour Paris est prêt à votre adresse. […] Gouault à Paris. […] Ceux de Paris disent que l’année n’est pas mauvaise quand il n’y en a que douze d’entre eux qui s’étranglent. […] Rendez-moi Paris ou Québec : ce sont des paradis, au lieu de ceci. […] Ce n’est autre chose que ce qu’on appelle à Paris guilées de mars, et giboulées ailleurs.

16. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLVII. Suites agréables de la victoire remportée par le chevalier Sancho, et du projet que forma Don Quichotte pour le faire repentir de son indiscrétion. »

. —  Il n’y pouvait pas mettre autre chose, ami Sancho, reprit Don Quichotte, je voudrais que tu eusses lu le divin Arioste, tu verrais que l’archange Gabriel ayant besoin de la discorde pour aller répandre son venin dans l’armée du roi Agraman qui assiégeait Paris, il ne la put jamais trouver pour lui faire exécuter l’ordre de Dieu, que dans un chapitre de moines où elle présidait. —  Eh !

17. (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre LI. Le jaloux trompé »

Elle lui répondit qu’elle venait de Florence, et allait trouver une dame de qualité qu’elle lui nomma, au service de qui elle était, et qui s’était sauvée des mains des bandits qui couraient les Alpes, où elle qui parlait était demeurée avec le reste du train, parce qu’elle n’était pas si bien montée que sa maîtresse ; elle ajouta qu’elle espérait que cette dame aurait soin d’elle, parce que son mari était mort en la défendant ; ou que du moins les parents de son mari, qui étaient à Paris, ne la laisseraient manquer de rien, dans un pays où elle ne connaissait personne. —  Vous êtes donc veuve, lui dit Sotain. —  Oui, Seigneur, lui répondit-elle, et veuve d’un Français que j’aimais beaucoup, et dont la mémoire me sera toujours chère, parce que c’est à ses soins que je dois la conservation de mon honneur, que les bandits m’auraient ravi, si lui-même ne l’avait pas mis à couvert de leur violence. —  C’est donc en vous défendant qu’il a été tué ?

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