Du mardi 29 août 1690 Toujours bon vent : nous avançons. […] Ils se sont fait des mardi gras, & sont depuis longtemps, au mercredi des Cendres. […] Notre second maître canonnier est mort le mardi 19. […] Il en avait bien d’autres à me dire : je les rapporterai dans le récit de la conversation que nous eûmes ensemble, seul à seul, mardi dernier, jour d’hier, à l’issue de laquelle il me les a rendus tous trois. […] J’allai le mardi seize du courant au marché ou bazar qui se tient tous les mardis derrière le fort : j’y vis plus de dix mille noirs tout d’un coup.
. — Mardi, Monsieur, lui répondit Sancho, vous parlez toujours le mieux du monde, vous n’avez rien à craindre, et vous ne voulez pas me laisser démanger où il me cuit ; que diable ferai-je contre un enchanteur, sur qui une épée ne fera rien, et qui me va percer de la sienne comme un crible ? […] Tenez, Monsieur, ajouta-t-il, c’est madame la duchesse qui m’attire tout ceci, car si je n’avais pas voulu tirer aussi bien que les autres pour lui faire plaisir, je n’aurais pas mis la main où je n’avais que faire ; oui mardi, c’est elle qui me cause tout ce beau ménage ; au diable les femmes, elles m’ont toujours porté guignon.
M. du Quesne n’a pas manqué de nous venir prendre à bord mardi matin. […] Si cela eût été, c’eût été un vent fait, et nous serions partis dès mardi dernier du mois passé ; mais le vent s étant mis Ouest dès la nuit du mardi au mercredi, et ayant continué tout le jour d’hier, a donné lieu à ce qui m’arriva hier au soir avec le même Bouchetière. […] Du mardi 28 mars 1690 Toujours calme, pas un souffle de vent, et chaleur à brûler. […] Du mardi 25 avril 1690 M. […] Du mardi 30 mai 1690 M. de Chamoreau a vainement sondé hier et ce matin.
Il disait en parlant des femmes, car il retombait toujours sur leur article : Mardi, ces créatures m’ont toujours porté guignon ; celles qui sont en vie m’ont fait enrager, m’ont battu et m’ont fait battre, et celles qui sont mortes me font assommer.
. — Mardi, Monsieur, vous l’avez deviné, répondit Sancho, aussi n’ai-je pas sujet de me plaindre du traitement, puisqu’il n’a tenu qu’à moi de manger autant et plus que vous ; mais ce dont je me plains, est de ce qu’on m’a dit en soupant.
. — Eh mardi !
. — Mardi, Mademoiselle, lui répondit Sancho, vous parlez comme on dit que parlent les gens de votre pays, sans savoir ce qu’ils veulent dire ; si vous aviez été ici il y a un quart d’heure, vous auriez vu si je n’ai pas bien gagné le pain et l’eau que Monseigneur Parafaragaramus me fait donner. — Quoi !
Mardi, poursuivit-il, votre château m’a toujours porté guignon ; j’y ai reçu plus de taloches et d’horions en un jour, que je n’en ai reçu ailleurs en un an.
Ils se levèrent, et on résolut en dînant de faire connaître leur mariage à d’Ivonne, et à leurs parents avec éclat, ce qui se fit mardi dernier au soir : voici comment.
. — Je ne sais, reprit le menuisier, sur quelle herbe ma femme avait marché mardi dernier, mais quand je revins pour dîner, je ne trouvai rien que du pain, et elle grondait. — Donne-moi à dîner, femme, lui dis-je. — Prends-en, me dit-elle en faisant la moue.— Il n’y a que du pain. — Qu’est-ce que tu veux que je te donne, des ortolans ? […] Le mardi matin on tira le coup de partance, pour parler matelot ; on mit à la voile sur les dix heures. […] Je m’y transportai, et tombai de mon haut à la vue des ordres et des signaux de l’armée de France qui n’avaient été distribués que le mardi matin, et qui en marge de l’impression étaient rendus en anglais d’une écriture à la main.
Nous nous avisâmes que son père et sa mère venaient à Paris tous les mercredis et samedis matin à la halle, et partaient du village toujours à une heure ou deux après minuit au plus tard, et que souvent même ils y allaient dès les mardis et vendredis au soir. Nous convînmes que je viendrais coucher à ma maison toutes les nuits des mardis aux mercredis, et des vendredis aux samedis, et qu’elle viendrait me trouver sitôt que son père et sa mère seraient partis, et que le reste de sa maisonnée composée de deux enfants serait endormi.