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1 (1690) Journal d’un voyage fait aux Indes Orientales (tome 1)
pression. On y verra un journal fort exact et très circonstancié d’un voyage fait aux Indes orientales, pour le compte et par
Monsieur*** Monsieur, Quoiqu’il y ait plus de dix-sept ans que ce voyage soit fait, je ne laisse pas de vous l’adresser, p
en ordre. Il a été bâti à l’Orient du Port-Louis. Voici son troisième voyage aux Indes. C’est le plus beau de l’escadre. M. du
t commandé par M. de Joyeux, capitaine de frégate, qui ne fait pas le voyage de bon cœur, c’est lui-même qui le dit, peut-être
n ouvrage naturel au bout de six mois, et qu’il craint que pendant le voyage elle ne se console de son absence avec un autre.
les faire tenir. Vous savez que dès l’année passée je devais faire le voyage des Indes. Vous savez que l’escadre qui y était d
secours d’un entrepreneur. et qui fait boulanger son biscuit pour un voyage de deux ans, se sert de meilleur froment et de fa
par la perte terrible qu’ils y faisaient, ayant fait leur marché par voyage et non au mois ; qu’ainsi ce retard leur causait
Chaviteau : c’en serait tout autant qu’il nous en faudrait pour notre voyage de Canada. Écoute, Chaviteau, lui dit M. Hurtain,
ie de Guinée, qu’il a toujours aime la marine, qu’il a fait plusieurs voyages de long cours, et a épousé à la Martinique une pa
s rien dire de plus fort pour en faire l’apologie. Mais les fréquents voyages que M. Céberet a faits sur mer lui ont acquis une
u bien MM. Hurtain, de La Chassée, ni moi ne ferons assurément pas le voyage . Je vas boire un coup de vin d’Espagne sur le déj
jet de ce procès-verbal, et que ce sujet peut influer sur le reste du voyage , je crois devoir en rendre raison, à pour cela ra
d’autant moins qu’une pareille entreprise pouvait influer sur tout le voyage , et donner lieu à des friponneries qu’il était né
s à une occasion plus favorable pour vous souhaiter un bon et heureux voyage , et une santé parfaite. Comment diable ! reprit-i
s n’avions point de temps à perdre si nous avions dessein de faire le voyage  ; parce que M. du Quesne n’attendrait personne, e
quel vent régnait. et où était un vaisseau un tel jour, après que le voyage est fait : mais il y en a aussi qui sont curieux
cela peut avoir son utilité pour ceux qui dans la suite font le même voyage  : cela marque du moins la ponctualité du voyageur
voyageur. Du vendredi 3 mars 1690 Oh ! ma foi, pour le coup le voyage est en train, et nous sommes partis ; le vent de
aucun mal : s’il faut jeûner, nous jeûnerons ; c’est tout. Puisque le voyage est en train, et qu’on ne peut plus nous ôter le
us tard que nous ne devrions y toucher ; ainsi autant de gagné sur le voyage . Mais n’étant pas juste que nous avons fait le pr
Vous-même, monsieur, et les autres qui sont ici, qui ont déjà fait le voyage des Indes, savent que ces malheurs ne sont que tr
ie, qui séparent le Canada d’avec l’Acadie, et ou j’ai passé dans mon voyage de Canceau par terre à Quebec, avec deux sauvages
ur de La Vallière, qui en était cause. Je trouvais cependant dans mon voyage de bonne viande et de bon poisson ; tout en est p
clésiastique tel que M. l’abbé de Choisy, qui dit dans son Journal du voyage de Siam que s’il avait mis pied à terre, il aurai
e le sien. J’ai son livre ; et je suis fort trompé si avant la fin du voyage et de mon journal nous n’avons lui et moi quelque
papier : je pourrais peut-être faire pis ; du moins jusqu’à ce que le voyage plus avancé m’offre des occasions pour entretenir
été inconnue. Je me suis plusieurs fois arrêté sur cet objet dans mes voyages au Canada, aux îles de l’Amérique, dans le Nord e
e ne fût pas sain, nous étions perdus, et l’Écueil aurait fini là son voyage des Indes. Nous sommes sur le fer. La terre me pa
jours de frais ? Louis Queraron du Port-Louis, qui fait son troisième voyage aux Indes, ma répondu pour tous que ce n’était pa
deux cents lieues d’ici à la Ligne : mais c’est le plus difficile du voyage que d’en approcher, ou de s’en éloigner, à cause
ement pour plus de six semaines de liqueurs que le temps fixé pour le voyage  ; non compris trois barriques pour nos petits ren
mers ; surtout dans la Méditerranée. J’y en ai vu trois dans un seul voyage , et n’en ai vu jamais que deux sur l’Océan. Si no
oins plus qu’en allant. J’ai examiné celui-ci dans mes trois derniers voyages du Canada ; j’avoue que les vents y règnent presq
antité de toile, de bois, de clous, dont on peut avoir besoin dans un voyage de long cours, n’ont été ni du goût de M. Hurtain
e par une barre d’anspect tenue par deux matelots qui avaient fait le voyage , l’un d’un côté et l’autre de l’autre ; et le tou
hunes et les haubans étaient remplis de matelots qui avaient fait le voyage , et tous armés de seilleaux, pleins d’eau. Dans c
son journal, que le fond de cale de l’Oiseau sur lequel il a fait le voyage de Siam était frais comme une cave, et conséquemm
e s’il écrivait vrai. Duval, notre maître d’hôtel, qui a fait le même voyage que lui et sur le même vaisseau, et que je viens
s les choses telles que je les vois. Si elles ont été autrement à son voyage , c’est qu’il a été assez heureux pour que la natu
s routes des nations, et par quel chemin on avait abrégé le cours des voyages . Ils me les montraient sur la grande table de la
me convaincs de la justesse de l’observation que j’ai faite dans mes voyages de Canada, et que j’ai écrite pages 257-258. Sur
e je suis charmé des distinctions qu’on a pour moi, et que je fais le voyage avec bien de l’agrément. Il y a eu trois tables à
e ces peuples viennent de quelque vaisseau turc, qui se sera perdu au voyage de La Mecque ; et, pour faire échouer ce vaisseau
; mais, comme on les change à chaque chaloupée, c’est-à-dire à chaque voyage , leur fatigue est d’autant plus supportable qu’il
idérable, ce navire était tout neuf, et ce n’était ici que son second voyage . Le corps seul du navire armé et agréé valait plu
rre, ou de la mer, étaient les navigateurs, un tel jour, après que le voyage est achevé ? J’en ai déjà parlé ci-dessus. Du
a continué, et M. du Quesne a dit à Le Vasseur, qui n’a pas perdu un voyage , qu’il le châtierait de tant prendre et de mérite
2 (1691) Journal du voyage des Indes orientales (à monsieur Raymond)
Journal du voyage des indes orientales A Monsieur Raymond Consei
é. Vous avez souhaité de moi une relation sincère et véritable de mon voyage aux Indes, je la commence dès aujourd’hui que nou
que Louis XIII y mit le siège et la prit en 1628. Il a déjà fait deux voyages aux Indes ; outre cela, il a été pris une fois de
nommé Monsieur de Rançonne sont restés à terre et ne feront point le voyage . Le peu de temps que nous avons perdu et que le c
e monde, ayant vu dans le Canada les montagnes de Notre-Dame dans mon voyage de Chedabouctou à Québec par terre, mais ce n’est
aisir, la mer n’est pas plus grosse que la Seine l’est en été. Jamais voyage ne m’a semblé si heureux. Nous allons mieux que q
assée pour que sa justice ne nous donne pas tout à souhait pendant le voyage que nous faisons pour elle. Du mardi 14e. [mar
constant que nous étions perdus et que l’Ecueil aurait achevé là son voyage des Indes. Enfin nous sommes mouillés : la terre
si vous le connaissiez et cela sera, car il ira à Paris au retour du voyage , et je l’accompagnerai ou lui donnerai ce journal
a description d’une partie desquels fait horreur dans la relation des voyages de Jean Hugues de Linschot Hollandais. Je reprend
multiplié leur espèce, et si les Juifs en menaient avec eux dans des voyages de long cours - car à l’égard des bestiaux à corn
re heureuse navigation et Le prier de vouloir bénir le reste de notre voyage . Le vent est bon et s’il continue quatre jours no
sidérable, ce navire était tout neuf et ce n’était ici que son second voyage  : le corps seul du navire agréé et armé valait pl
de savoir où les navigateurs étaient en mer un tel jour, après que le voyage est achevé ? Du lundi 17. [juillet] Le vent
d’ambassadeur de Siam en France dont le défunt l’avait revêtu, et son voyage de Siam est fait et sa légation imparfaite si les
vés jusques au retour et nous recommander à sa bonté pour le reste du voyage d’ici en France. Le vent est bon mais n’est pas f
eux-mêmes ce qu’au péril de leurs vies, sans compter les fatigues du voyage , ils disent qu’ils viennent enseigner aux autres.
edi 26e. [janvier] Calme encore tout plat, méchant commencement de voyage  ! On a réglé l’eau aujourd’hui à cause de la long
nt de voyage ! On a réglé l’eau aujourd’hui à cause de la longueur du voyage et de la quantité de bestiaux que nous avons, not
t l’Orient. Je vais à terre fort réjoui d’être de retour d’un si long voyage en aussi bonne santé que je suis. Voilà, Monsieur
3 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Des Ronais, et de Mademoiselle Dupuis. »
it homme d’épée, qui avait beaucoup couru le monde. Il avait fait des voyages fort éloignés, dont il n’était pas revenu plus ri
s le principal intérêt. Je crus n’être que six semaines au plus à mon voyage , mais j’en fus bien davantage. Je la priai avant
é quelque affaire en Angoumois où il était à propos que j’allasse. Ce voyage devait être environ d’un mois sur le lieu, et le
me celui-là, je ne m’en embarrassai pas davantage. Je partis pour mon voyage , au retour duquel nous devions être mariés. Nos a
s être mariés. Nos adieux furent encore plus tendres qu’à mon premier voyage . J’agis cette fois-ci en homme impatient de jouir
’ai passées à la noce de Monsieur de Jussy, et j’étais fatigué de mon voyage . Des Ronais le remercia de ses offres, et ne les
4 (1691) Journal d’un voyage fait aux Indes Orientales (tome 2)
ctère d’ambassadeur dont le feu roi de Siam l’avait revêtu, & son voyage de Siam est fait, & sa légation imparfaite, s
ères l’est ici. Outre cela, quoique tout le monde sache qu’il fait ce voyage -ci malgré lui, puisqu’il ne s’en est point caché
re à la main. J’en ai très souvent vu, & nous en avons vu dans ce voyage -ci, avant que de voir Madagascar, comme je l’ai d
oir : on ne s’en défiait nullement ; & nous y aurions borné notre voyage . Attendu que les navires n’ont plus ni eau ni boi
’une écriture menue, & qui pourtant paraissait assez gros pour un voyage chargé d’aussi peu d’événements que le nôtre. Il
mieux de quelle utilité le commerce était au royaume. Les différents voyages que M. Martin fut obligé de faire par mer, & 
Je l ai fait : j’ai ce paquet ; & si je retourne à Paris après le voyage fini, comme je n’en doute point si Dieu me conser
ssez appliqués pour pénétrer, & même développer, dès leur premier voyage aux Indes, la politique que les Hollandais y obse
é dans leur cœur, ils ne feraient pas damner les chrétiens pendant le voyage , en se mêlant de tout, en suscitant des querelles
p; il ne fait pas encore un souffle de vent : mauvais commencement de voyage . J’ai dit que nous sommes chargés comme de roches
Du vendredi 26 janvier 1691 Calme encore tout plat : tant pis ; le voyage devant être long avant que de prendre terre à l’î
rand banc & les côtes de Terre-Neuve, & même dans le Nord aux voyages de Copenhague & de Stockholm, je n’ai rien vu
servé sur lui que ce qu’il lui fallait de comptant tant pour faire le voyage & avoir un habit du monde. Qu’il avait postul
ochers de plus de quinze cents pas d’élévation. Je suis revenu de mon voyage très satisfait de ma curiosité, & sensiblemen
gs, parce qu’un matelot est toujours assez bien garni, au retour d’un voyage de long cours, lorsqu’il a deux chemises, une sur
nuit pour la quatrième, &, Dieu aidant, la dernière fois de notre voyage . Nous ne respirons plus que la Martinique. Le ven
éral des Français ; endroit où il fallait un homme choisi ; & son voyage étant rompu par la mort du roi notre allié, le ro
sé que par de la canaille, qui avait craint mon protecteur pendant le voyage , & qui n’avait osé me dédire en sa présence.
ne faisais que de m’assoupir quand vous êtes arrivé ; & ce second voyage -ci me déplaît par avance. Songez à ce que je vous
nçus de la vertu de sa femme. Il lui avoua ingénument que son premier voyage avait été inutile, que même il lui avait paru qu’
l’argent que Vallière lui avait donné de la part de Bernard pour son voyage , l’avait mis dans la situation de s’en servir de
r de lui ; mais infiniment plus heureux d’être de retour d’un si long voyage , en bonne santé ! J’ai fait des remarques aux pag
5 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XXXIII. Comment on a découvert ces nouvelles aventures qu’on donne au public. »
ec beaucoup d’indifférence. De sorte qu’Henriquez étant mort dans son voyage des Indes, Ruy Gomez, qui n’avait suivi Don Quich
6 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Des Frans et de Silvie. »
qu’on lui conseillait de m’envoyer voyager : que la dissipation d’un voyage , ou d’un emploi en campagne, ferait évanouir tout
l’un à l’autre, et nous nous séparâmes. Je ne fus que cinq mois à mon voyage , tant à aller qu’à revenir et à séjourner à Rome.
temps était passé à quatre jours près, outre celui qu’il faut pour un voyage de près de trois cents lieues. De laisser Silvie
ur témoin. Dans cette intention pendant le repas je lui parlai de son voyage , et sus qu’il n’était arrivé que le jour précéden
ait pas homme à mentir pour quelque chose que ce fût. Le discours des voyages tomba sur la guerre, et insensiblement sur celle
ents, et d’excuser l’état insensible où j’étais sur la fatigue de mon voyage . Elle poussa sa perfidie jusqu’à me dire que ce n
ins chez ma mère prendre l’argent qui m’était nécessaire pour un long voyage , y ayant transporté une partie de l’argent de ma
ue je lui avais fait, et de supposer au contraire qu’elle revenait du voyage . Je lui rendis cette fille et son laquais à qui j
7 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XXXVII. Des offres obligeantes que fit le duc d’Albuquerque aux dames françaises ; de la reconnaissance de Valerio et de Sainville, et de la conversation particulière que Don Quichotte eut avec Sancho. »
leur départ, Seigneur chevalier, lui dit le duc ; nous ferons tous le voyage ensemble : nous vous prions de ne vous point impa
8 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre LI. Le jaloux trompé »
éprisant. Sotain fut obligé de s’éloigner de chez lui, et de faire un voyage de quinze jours ou trois semaines. Il n’en avait
nouvelles leçons de vigilance, et partit. Il fut plus d’un mois à son voyage , et pendant tout ce temps-là Célénie fut exposée
9 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XXXVI. Suite de l’histoire de Silvie et de Sainville. »
avait fait, et la résolution qu’elles avaient prise de faire tout le voyage ensemble. Nous résolûmes de prendre la route de M
10 (1721) Mémoires
et qui mérite d’être rapportée. 70. Elle entreprit de faire à pied le voyage de Saint-Germain à Chartres. Tout le monde sait q
nt le visage, c’est au monsieur à rengainer son compliment et son bon voyage , et à se retirer bien vite et bien doucement. Voi
e serait consommé, et confia son secret à son fils qui devait être du voyage et y accompagner le prince. Dès le lendemain de l
Il m’en parla à Québec en 1683 et m’en parla encore à Paris avant le voyage funeste où il fut assassiné. Il avait autrefois é
hose qui mérite d’être su. M.de La Chapelle [sic], dont nous avons le voyage avec M. de Bachaumont, qui est dans son genre une
11 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Des Prez, et de Mademoiselle de l’Épine. »
Mademoiselle de l’Épine. Il y a environ deux ans qu’au retour d’un voyage que j’avais été faire à la suite du Roi, pour que
ême chambre, où nous nous serons vus auparavant. On sait prétexter un voyage à la campagne, ou une retraite dans un couvent. P
12 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur de Jussy, et de Mademoiselle Fenouil. »
t des présents, ce qui n’est pas là fort rare ; enfin, au retour d’un voyage , je sus qu’il avait été assassiné. Comme on savai
13 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Dupuis, et de Madame de Londé. »
es vœux, après lesquels il me dit ce que je viens de vous dire de son voyage . Il a vécu comme un saint pendant le reste de sa
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