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1 (1691) Journal du voyage des Indes orientales (à monsieur Raymond)
ton, maire de La Rochelle, qui défendit si bien et si longtemps cette ville lorsque Louis XIII y mit le siège et la prit en 1
rtient aux Portugais, qui y entretiennent deux gouverneurs, l’un à la ville qui porte le nom de l’île, et l’autre à cette ans
d’ecclésiastique blanc que l’Evêque dont je parlerai en parlant de la ville . Le tableau de l’autel représente une Assomption,
ondît à l’extérieur. C’est assez là-dessus, il est temps d’aller à la ville . Comme j’avais envie de la voir et que je ne pus
it un âne pour monture le propre jour des Rameaux pour aller dans une ville pleine de Juifs. Il y a trois grandes lieues de c
ville pleine de Juifs. Il y a trois grandes lieues de ce village à la ville  ; les terres ici ne valant rien, les habitants on
le plus tuant. Il y a, à un quart de lieue du village en allant à la ville , un champ qui peut avoir un quart de lieue en car
e ce champ que l’on laisse à droite, et à votre gauche en allant à la ville , il y a une espèce de lit de rivière qui est tout
l se coucha plus de trois heures avant que nous fussions arrivés à la ville  ; je voyais de temps en temps du feu paraître et
l’on appelle à cause de cela l’Ile de Feu. Enfin nous arrivâmes à la ville , fort fatigués de la chaleur et du chemin, et apr
tions réguliers et de quelques pièces de canon. Elle entoure toute la ville depuis une extrémité de la mer jusques à l’autre,
que je me suis promené partout j’ai tout observé. On ne voit point la ville qu’on n’ait passé la seule porte qu’il y a à cett
jusques au rocher dans le Nord-Est. Après avoir passé cette porte la ville paraît à peu près comme Suresnes au sortir de l’é
iles comme celles de Paris. Le chemin qui conduit de cette porte à la ville est brut[e] sans aucun travail, mais seulement pr
t la maison la plus proche de la mer, est le lieu le plus élevé de la ville et le plus beau. Le château du Gouverneur est en
tant pour lui que la garnison. Je ne sais point pourquoi on a bâti la ville dans l’endroit où elle est, le havre n’étant pas
seraient bientôt emportées par le vent si elles étaient au large. La ville s’étend du Sud au Nord, mais bien plus habitée du
n ai vu de parfaitement bien faites. Celle chez qui nous logions à la ville est de ce nombre : elle a les traits fort beaux e
qui sont avec eux, ce qui m’est arrivé lorsque j’ai voulu aller à la ville . Les bestiaux y sont en abondance, ils ne connais
, fort habité lorsque nous y sommes arrivés. J’ai eu envie de voir la ville qui est la demeure de leur Roi. Je me mis en chem
qui me demandèrent où j’allais ; le nègre leur dit que j’allais à la ville , que mon dessein n’était pas de leur faire du mal
aient me parler. Je les écoutai. Ils me dirent que si j’allais à leur ville tout le monde gagnerait le bois, qu’ils me priaie
que s’ils m’amenaient des bœufs le soir même je n’irais point à leur ville , mais que s’ils ne m’en amenaient pas, j’irais le
e de son embouchure qui se nomme Balassor laquelle donne son nom à la ville qui est à deux bonnes lieues dans les terres. On
navires de sept et huit cents tonneaux peuvent y monter jusques à la ville . Cette ville n’est autre chose qu’un assemblage c
ept et huit cents tonneaux peuvent y monter jusques à la ville. Cette ville n’est autre chose qu’un assemblage confus de mais
emble ou qu’il y a d’hommes capables de les porter. Il y a dans cette ville plusieurs maisons bâties par des Européens fort b
ister ; les tigres font bien plus, ils viennent jusques au cœur de la ville en enlever des enfants, ce qui est arrivé encore
Français qui est aussi bien que les autres à un quart de lieue de la ville où se tient le bazar ou marché. C’est un bâtiment
comptoir étant à Ougly à soixante lieues dans les terres, qui est une ville où les Français ont le plus bel établissement sur
nche à l’armée du Mogol. Il a plusieurs fois ruiné Surate, qui est la ville la plus marchande des Etats du Mogol. Lorsqu’il y
du Mogol est allée se jeter devant Gingy qu’elle a assiégé. C’est une ville bien fortifiée et bien munie pour les Indes, et i
nt de canons fût obligée de lever honteusement le siège de devant une ville et ne fît rien de considérable pendant toute une
je sais de la guerre du Mogol et de Remraja, et que Gingy qui est la ville qui a été assiégée par le Mogol n’est qu’à trente
2 (1690) Journal d’un voyage fait aux Indes Orientales (tome 1)
le du fameux Guiton, maire de La Rochelle, qui défendit si bien cette ville contre Louis XIII en 1628. Il a déjà été aux Inde
oiqu’ils travaillassent partout, tant dans la boulangerie que dans la ville  ; que cela les mettait au désespoir, par la perte
rtient aux Portugais, qui y entretiennent deux gouverneurs, l’un à la ville qui porte le nom de l’île, et l’autre à cette ans
s autres prêtres de l’île, à l’exception de l’évêque et du curé de la ville , qui sont les seuls ecclésiastiques blancs que j’
ecclésiastiques blancs que j’y ai vus. J’en parlerai en parlant de la ville . Le tableau de la paroisse de la Vinate représent
l’extérieur. C’en est assez sur ce sujet : il est temps d’aller à la ville . Étant plusieurs qui avions envie de la voir, et
un âne pour monture, le propre jour des Rameaux, pour aller dans une ville pleine de Juifs. Il y a trois lieues de la Vinate
dans une ville pleine de Juifs. Il y a trois lieues de la Vinate à la ville  : les terres ne valant rien, les Noirs sont excus
is revenu. On trouve à un quart de lieue de la Vinate, en allant à la ville , un champ, qui a un bon quart de lieue en carré,
st là que l’évêque, le gouverneur et les autres gens distingués de la ville envoient quérir sur des ânes celle qu’ils consomm
oleil se coucha plus de trois heures avant que nous arrivassions à la ville  : je voyais de temps en temps du feu paraître et
ment et fort puisqu’on le voit de si loin. Enfin, nous arrivâmes à la ville , fort fatigués du chemin ; et la première chose q
e canon. Cette muraille fait un circuit quatre fois plus grand que la ville , d’une extrémité de la mer jusqu’à l’autre, du No
in je me suis promené partout et ai tout observé. On ne voit point la ville qu’on n’ait passé la seule porte qu’il y a à cett
aille du côté de terre, par laquelle nous sommes entrés et sortis. La ville n’a que deux portes, celle-ci et une autre qui do
bordent la mer dans le Nord-Est. Dès que l’on a passé cette porte, la ville ressemble à peu près à la perspective de Suresnes
même à l’église cathédrale. Le chemin qui conduit de cette porte à la ville est brut sans aucun travail, et seulement pratiqu
lus proche de la mer, est le lieu le plus élevé et le plus beau de la ville . On m’a dit que c’est où est mort Alphonse VI, ro
ois d’en arracher cinq ou six poils. Je ne sais pourquoi on a bâti la ville dans l’endroit où elle est, le havre n’étant pas
seraient bientôt emportées par le vent si elles étaient au large. La ville s’étend du Sud au Nord, plus belle et plus peuplé
les prennent ; car ni les autres Français, ni moi, qui avons été à la ville par différents chemins, n’avons vu aucun arbre ve
Lisbonne, à l’Atto da Fe que j’ai vu, à la procession d’hier, et à la ville aujourd’hui, je puis conjecturer que la religion
ce que c’est que de nappes ni serviettes. Point de pain dans toute la ville  : nous en avons eu pourtant, à trente sols la liv
é à propos de me prévenir : voici le fait. M. Blondel était venu à la ville avec M. du Quesne : ils ne m’avaient rien dit. De
en carême : et de plus, ai-je ajouté d’un ton ironique, j’ai vu à la ville M. Blondel, et je n’ai pas dû aller sur ses droit
t vrai que vous me l’avez dit, lui ai-je répondu ; mais, c’était à la ville  : si vous me l’aviez dit avant que de partir d’ic
t point de crédit aux chrétiens. Que diable as-tu donc été faire à la ville  ? m’a demandé M. Hurtain. Ne le voyez-vous pas bi
blanc que s’il avait été blanchi à La Rochelle, qui est selon moi la ville de France où l’on blanchit le mieux. Il est serré
jours aux arrêts, et qu’on le mettrait dans les prisons royales de la ville où on arriverait avec son procès, dont on envoier
de force ! Encore, disaient-ils en vivant à discrétion comme dans une ville prise d’assaut, qu’ils étaient bien malheureux de
de ceux qui les habitent, en ayant été avertis. L’envie de voir leur ville me prit : c’est la demeure de leur roi ou cheik.
r, et n’emmenai avec moi que mon nègre, un caporal, et Landais. Cette ville n’est qu’à deux lieues du camp dans les terres. J
me demandèrent où j’allais. Mon nègre leur répondit que j’allais à la ville , que mon dessein n’était pas de leur faire ni tor
les Noirs n’apporteraient plus rien au camp ; qu’ils déserteraient la ville comme ils avaient déserté le village proche du mo
urs gens se retiraient dans les bois si je m’obstinais d’aller à leur ville  ; et que si je voulais n’y point aller, ils m’amè
ient ; qu’en ce cas, je les assurais qu’aucun Français n’irait à leur ville , puisqu’ils ne le trouvaient pas bon ; mais qu’il
3 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LX. De l’aventure qui arriva au malheureux Sancho peu de temps après qu’il fut hors de chez le duc de Médoc, et de plusieurs autres choses qui ne sont pas de grande importance. »
plus qu’il ne cherchait. Le hasard voulut qu’à l’entrée d’une petite ville à une lieue de là, il rencontra un enterrement. I
4 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LVII. Du repas magnifique où se trouva Don Quichotte, et du beau et long discours qu’il y tint. »
rps, et la victoire finissant la guerre, était suivie de la paix. Les villes étaient mieux défendues par la valeur de leurs ha
5 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre LI. Le jaloux trompé »
aircis. A quelques jours de là son mari étant obligé d’aller dans une ville à cinq lieues de chez lui, elle lui persuada d’y
Elle sortit de cette maison le jour même, et elle alla à la première ville , qui était celle de son quartier ; elle y reprit
6 (1691) Journal d’un voyage fait aux Indes Orientales (tome 2)
qui se nomme Balaçor, ou Balassor : c’est elle qui donne son nom à la ville , qui est à deux bonnes lieues sur ses bords Nord
montent jusque auprès des loges dont je parlerai, & en deçà de la ville . Cette ville n’est qu’un assemblage confus de mai
e auprès des loges dont je parlerai, & en deçà de la ville. Cette ville n’est qu’un assemblage confus de maisonnettes de
u’il y a de sujets du Mogol capables de les porter. Il y a dans cette ville , ou plutôt à ses extrémités, plusieurs belles mai
Français, qui est aussi bien que les autres à un quart de lieue de la ville , où se tient le bazar ou marché. C’est un bâtimen
allée se jeter devant Gingi, qu’elle tient encore assiégée. C’est une ville assez bien fortifiée pour le pays, & assez bi
ement le siège de devant une bicoque, & une vilenie plutôt qu’une ville , selon que des Français qui ont été à Gingi me l’
es uns & les autres, avait trois fois pillé Surate, la plus riche ville des États du Mogol. parce que c’est le centre de
nt l’ordre du Sauveur, de secouer la poudre de leurs pieds contre les villes qui ne les auraient pas bien reçus, & de les
pas à point nommé avec un cordelier, qui se disait huguenot, dans une ville qui n’appartenait pas à la France. Il poursuivit
de la grande place au gouvernement. Un religieux prisonnier dans une ville espagnole était un spectacle tout nouveau. Aussi
ésolution qu’il avait exécutée à Douai ; & qu’en sortant de cette ville , il s’était servi de mes passeports, pour venir d
misse ce vin. Je l’ai fait, sous prétexte d’en faire présent à feu La Ville aux Clercs ; & 1 écrivain du roi, qui m’en of
lle s’y attendait le moins. Ce fut un gros marchand de cette dernière ville , qui avait pris pour lui seul une cabane : il lui
7 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Des Frans et de Silvie. »
Je descendis, il y avait entre autres un élu de l’élection de la même ville , qui venait pour des billets d’entrée franche qu’
s auprès de l’intendant, qui malheureusement était alors dans la même ville , naturellement honnête homme, rigide et ponctuel,
e seigneur de choses indifférentes. Je lui parlai des intrigues de la ville , des nouvelles de Cour et de guerre ; et enfin po
ls allèrent en faire le conte à qui voulut les entendre ; et comme la ville est petite, la chose y fut sue dès le jour même,
de la voiture qu’elle prendrait, et du jour qu’elle arriverait à une ville que je lui marquai, qui n’était qu’à une petite l
a fort bien. Ma maison est, comme je vous l’ai dit, à une lieue d’une ville où couche le carrosse de Paris à Bordeaux dans le
8 (1721) Mémoires
a. Ils mirent le feu à quelques maisons de Quebec, pillèrent la basse ville où sont les magasins des marchands et brûlèrent t
qu’il se fit introduire dans l’appartement et la chambre du dauphin. Ville gagnée ! dit-il en entrant ; ordonnez que nous so
aient pas. On venait de créer sur les ports et dans l’intérieur de la ville des charges sur le bois, le charbon, le blé, le v
ans les finances. Cela est vrai ; voici le fait. On voit dans la même ville autant de différents commis qu’il y a de maltôtes
restitution aux pauvres des communautés des Arts et Métiers de cette ville de Paris suivant le rôle qui en sera fait et arrê
peu de chose. Du moins nous trouvons qu’il était séparé en trois : la ville dans le Nord et l’Est de la rivière de Seine, l’u
ui ont été bâtis entre elles, et qui enfin en ont fait la plus grande ville et la plus peuplée du monde, et telle qu’elle est
rains plus beaux que ceux des princes ; Belles maisons aux champs, en ville des palais ; De chevaux pareil assemblage ; Nombr
9 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « ChapitreLII. Le mari prudent »
e ferai tout au contraire, reprit Justin, lorsque je serai dans cette ville . Je viendrai ici le matin et en ressortirai le so
10 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Des Ronais, et de Mademoiselle Dupuis. »
ant lui, paraissait tenir la bride de son cheval, et l’éloigner d’une ville et de plusieurs femmes peintes dans l’enfoncement
se était au-dessous, j’y lus le nom de Gauthier sans savoir en quelle ville . Cette adresse était de sa main, et le cachet éta
11 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur de Jussy, et de Mademoiselle Fenouil. »
r de son débarquement à La Rochelle, et que sur la route depuis cette ville jusques à Paris, nous avons fait telles journées
12 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur de Terny, et de Mademoiselle de Bernay. »
r de Terny, et de Mademoiselle de Bernay. Je ne suis point de cette ville , mais j’y suis venu si jeune, que je me regarde c
13 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur de Contamine, et d’Angélique. »
sa fille d’accepter ce qu’il lui avait destiné. Il envoya la garde en ville sous quelque prétexte, et parla à la mère d’Angél
14 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Dupuis, et de Madame de Londé. »
e voudrais bien être votre rat de campagne. J’en viens chercher un en ville , dit-elle : ils me semblent plus beaux et plus po
etite paysanne belle comme un petit ange, et toute jeune. Les gens de ville et du grand air sont souvent plus mal venus auprè
15 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Des Prez, et de Mademoiselle de l’Épine. »
repas se fit avec assez de joie ; l’hôtesse, dont le mari était à la ville , nous servit à table. Après le dîner, il nous fit
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