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1 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Des Frans et de Silvie. »
une : et ne parlant de ses frères qu’avec mépris, à cause du train de vie qu’ils avaient embrassé, ne les nommant jamais qu
je lui fis des reproches de vouloir m’obliger à embrasser un état de vie , où je trouverais, à ce que je disais, la perte d
ce qu’on pourrait me dire. Que si elle avait aimé mon père pendant sa vie , et se souvenait de sa naissance à elle, elle dev
dans la tête. Je lui fis plus de civilité qu’il n’en avait reçu de sa vie , j’examinai ses papiers petit à petit, en jasant
x, fils d’un homme brave, mort au service de son prince, de passer ma vie dans un fond de province, relégué dans la crasse
ctions sont tout à fait volontaires, du moins peut-on dire, que notre vie n’est pas toujours gouvernée par notre seule volo
voix n’avait pas affaibli mon amour ; à moi surtout, qui ai toute ma vie aimé la musique : j’y allai le lendemain, mais ce
e ne pus lui cacher ce que je souffrais pour elle, et que le train de vie que j’avais pris, était l’effet de mon amour et d
urs à recommencer avec vous. Au nom de Dieu, prenez une fois en votre vie le train que doit suivre un honnête homme. Oblige
t de monter à cheval dans l’instant même. Que je ne regarderais de ma vie une si infâme créature. Que je ne m’en souviendra
e de rien faire. Elle est belle, bien faite et jeune. J’ai fait en ma vie mille péchés mortels qui n’étaient point si agréa
royais pas que la nature résisterait ; je n’avais aucune attache à la vie . J’espérais que la mort me délivrerait du malheur
à ce comble d’infamie qui m’attendait. Le dégoût que j’avais pour la vie fut mon remède, par la diète à quoi je m’obstinai
it un ennemi irréconciliable. Valeran n’osa s’en ressentir pendant la vie de Madame de Cranves : mais après sa mort il s’en
at de mariage et par son testament, en celle de faire tout pendant sa vie , puisqu’elle le pouvait. Elle m’aimait et ne voul
e quelque argent comptant après ma mort, et une petite rente toute sa vie , ne lui disputez rien de mes présents, je vous en
i jamais, puisque je n’en ai point eu pour vous. Je me flattais d’une vie heureuse entre vos bras, continua-t-elle les larm
Madame Morin femme de vertu s’il en fut jamais au monde, a payé de sa vie l’attache et la tendresse qu’elle avait pour elle
usion que vous avez eue de tout ce que vous avez fait de mal en votre vie vous avait pu empêcher de commettre les mêmes fau
ne parla pas plus de lui après sa mort que s’il n’avait jamais été en vie . On ne put pas même savoir le nom de celui qui l’
Vous vous trompez, interrompit Des Ronais en cet endroit, je sais la vie de Rouvière presque par coeur, il est mort en pri
sa mémoire ; à cela près, on en sait tout ce qu’on en peut savoir. Sa vie n’a été qu’une suite de traverses et de méchantes
point d’autre part que celle que d’honnêtes gens peuvent prendre à la vie d’un scélérat. Nous pourrons en rire un de ces jo
se, et de si bon matin qu’à mon retour je me remettais au lit. Quelle vie  ! Un homme serait heureux, si elle pouvait durer
parti de la fille d’un homme qui m’a été extrêmement cher pendant sa vie , à qui j’ai mille obligations, dont je conservera
érité subsiste toujours, et que si la mort de Rouvière répondait à sa vie , elle y aurait trouvé plus de honte que la plus b
endre ; mais je veux absolument que ce mariage soit secret pendant ma vie , afin de n’avoir pas le chagrin de voir une bru q
ation pour moi : mais s’il veut le déclarer, je ne veux le voir de ma vie , et encore moins sa femme. Le commandeur de Ville
, reprit Des Frans, ce n’est pas la seule faute que j’aie faite en ma vie . J’avais mes heures pour voir Silvie ; et comme j
is lui pardonner. L’injure m’était trop sensible, et ayant épargné sa vie dans le moment, je me résolus à la lui faire cons
endre, je lui écrivis la lettre la plus tendre que j’aie écrite de ma vie , et d’autant plus tendre qu’elle l’était moins, p
elle. Je ne lui laissai rien qui eût pu lui servir à attenter sur sa vie . Je la traitai comme un criminel condamné, dont o
sa vie. Je la traitai comme un criminel condamné, dont on conserve la vie uniquement pour faire un exemple public de sa mor
résence à une chandelle. Je les regrette encore : je n’en ai vu de ma vie de plus beaux, ni de plus longs, ni en plus grand
ardent et passionné. Vous pouvez, soit ici, soit ailleurs, mener une vie tranquille, et moi n’ayant aucun repos à espérer
ra pas si tôt que vous et moi pouvons le souhaiter, je vais mener une vie remplie de confusion, de honte et de désespoir. A
s perdant je n’y ai plus que faire. Je n’ai plus aucun retour vers la vie , elle sera bientôt finie ; mais le peu qui m’en r
-t-elle en me regardant, à ma mémoire après ma mort, l’horreur que ma vie vous inspire. Ne portez point votre haine jusqu’à
suivrait partout, et que j’en allais chercher la fin avec celle de ma vie . Je partis sans attendre sa réponse, et je pris l
ais songer à la mort, et qu’il n’y avait pour moi aucune espérance de vie . Le père carme se chargea de me faire le complime
n des lieux si funestes, et où j’ai bien résolu de ne retourner de ma vie . Je reconduisis le bon père carme à Grenoble, et
avais eu le moindre penchant à la retraite, j’y serais resté toute ma vie  ; mais cette vie unie me dégoûta. Je poursuivis m
re penchant à la retraite, j’y serais resté toute ma vie ; mais cette vie unie me dégoûta. Je poursuivis mon chemin, j’alla
iai connaissance avec Monsieur de Jussy que voilà ; il sait la triste vie que j’y ai menée. J’y reçus il y a deux ans la no
jusqu’à son dernier soupir ; et que je regretterai peut-être toute ma vie avec trop de tendresse, toute infidèle qu’elle ét
ne telle douleur, et une telle confusion qu’elle ne finira qu’avec ma vie , qui sera plus longue que je ne le souhaite, et t
entendrez jamais parler. Hélas ! j’avais toujours vécu innocente ; ma vie s’était coulée dans un calme qui m’avait endormie
is pour en être relevée à ses yeux, il faut que je la pleure toute ma vie . Je ne paraîtrai plus dans le monde ; j’en prends
vous accuser de tous mes malheurs, et d’avoir troublé le cours d’une vie , qui sans vous aurait été toute heureuse et toute
lat de la vertu de Silvie ; sa mémoire m’est précieuse. Je regarde sa vie avec admiration ; ses douleurs et ses peines me f
ire respecter leur mémoire ; oublions ce qu’ils ont fait pendant leur vie . Monsieur Dupuis a raison, dit Madame de Contamin
lui répondit Des Ronais. Vous le devez pour la tranquillité de votre vie , vous oublierez dans les bras de Madame de Mongey
2 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Dupuis, et de Madame de Londé. »
établie, et cela parce que mon frère, qui avait été pourvu pendant sa vie , avait emporté le plus net et le plus clair du bi
, une gorge et une paire de tétons aussi beaux que j’en aie vus de ma vie . J’avais quelquefois fait enrager les servantes d
mon manège pour ce matin, bien résolu que ce serait le dernier de ma vie sous un maître si froid et si rigoureux. Je n’en
ris la poste, et il était temps que j’arrivasse pour voir mon père en vie . Il est inutile de vous dire quelles furent ses d
e part à aucun divertissement si dangereux, qui avait pensé coûter la vie d’un homme. Voilà de quelle manière je passai la
n, n’ayant nul goût pour ces sortes de choses ; du reste je menais la vie d’un franc libertin, et pour me retirer d’une com
is bien moi-même que ma perte était infaillible si je ne changeais de vie . Je me réformai donc, mais non pas de telle sorte
x yeux. Je l’en empêchai, mais non pas de quereller, m’étant toute ma vie fait un plaisir des injures des femmes, pourvu qu
es petites libertés qui assurément barbouilleront la candeur de votre vie , si je suis assez sincère pour les déclarer : par
n’avaient enfoncé la porte. Il arrivèrent assez tôt pour me sauver la vie  ; mon épée était embarrassée par la pointe dans u
et pris même des mesures avec elle pour l’épouser dans mon lit, si ma vie eût couru hasard. Elle me remercia de tout, et pl
ou non ? Je ne vous épouserai jamais, répondit-elle, y allât-il de ma vie . Eh bien, repris-je, il faudra voir si votre aman
rnier parti et c’est l’action la plus sincère qu’elle ait faite de sa vie . Sans doute aussi qu’elle connaissait le génie de
il ne lui en demandait ; et surtout elle lui jura de ne me voir de sa vie . Il faut que son mari lui ait tout pardonné en fa
ent et tendrement, qu’elle s’estimerait heureuse de pouvoir passer sa vie entre mes bras ; qu’elle ne doutait pas que je l’
serments, et sur une promesse signée de mon sang, je serais toute ma vie à elle, et que je saurais bien rompre l’autre par
ressé. Je lui en promis autant, à condition qu’elle abandonnerait une vie si infâme ; et je n’ai jamais parlé de cette aven
m’est arrivé, et dont je n’ai jamais rien dit. J’ai toujours caché la vie qu’il faisait, quoiqu’il fût bien plus débauché q
e, demander à ces femmes, si elles voudraient changer leur manière de vie avec la nôtre ? Elles vous diront que non, et ell
e parle selon la nature, ma chère sœur, et seulement par rapport à la vie présente. Je mets à part tout le reste, et je pou
dont je vous ai parlé, qui ne voudraient pas changer leur manière de vie avec la nôtre. Il n’y a donc que ce seul plaisir
a, repris-je, vous serez contente. Je vous dirai tous les jours de ma vie , que je vous aime ; cela supposera que j’aurai to
ec des femmes de ce caractère.  J’avoue, repris-je, que j’ai vu en ma vie des femmes qui passent pour avoir de l’esprit ; m
ercher les aventures, à moins que de vouloir s’y clouer pour toute sa vie  ? Je trouve, Monsieur, lui dis-je, qu’elle dépend
e je lui promis, que je lui ai gardé, et que je lui garderai toute ma vie . La manière honnête dont nous avons rompu notre c
ous supplie. L’enfant que je mettrai au monde, si Dieu me conserve la vie , n’en sera pas plus à plaindre, reposez-vous sur
es à table que de l’éternité, du peu de fonds qu’on doit faire sur la vie , des quatre fins de l’homme, et de tout ce qu’un
tre peine. Nous sommes bons amis lui et moi, je connais sa manière de vie , et je puis vous assurer qu’elle ne mérite point
foi, se trompe aussi bien que vous. Si vous connaissiez ma manière de vie , vous n’y verriez rien qui pût choquer votre vert
u siècle, si ordinaires aux religieux qui ont embrassé trop jeunes la vie monastique, dans la première ferveur d’une illusi
ce, sa patrie, le public et ses amis, aille s’ensevelir pour toute sa vie , ni qu’il renferme avec lui tous les talents que
elle me menaça que la moindre indiscrétion de ma part me coûterait la vie aussi bien qu’à elle. Je m’aperçus qu’elle n’avai
epentant de mon crime, qui me devenait infructueux, et qui coûtait la vie à une femme digne d’une autre destinée. Tous les
gé de lui mander que je l’avais pris, et que je le garderais toute ma vie pour l’amour d’elle. Je lui ai offert et envoyé v
ue si elle ne fût venue que d’arriver. Sa douleur pensa lui coûter la vie dans le moment. Tout le monde le consola en s’aff
damna sa mémoire, et aurait poussé ses invectives plus loin que cette vie , si son époux ne lui eût imposé silence, en prian
cère repentir. Il réfléchit sur tout ce qu’il avait fait de mal en sa vie  : il craignit que celle qu’il avait menée dans le
t. C’en est fait, me dit-il un jour. Je vois tous les désordres de ma vie  ; je vois le peu de fonds qu’il y a à faire sur l
s dire de son voyage. Il a vécu comme un saint pendant le reste de sa vie , qui se termina, comme on lui avait prédit ; mais
convertis, le nombre des religieux ne serait pas si grand ; mais leur vie serait plus exemplaire, et plus édifiante. Pour r
enais seul un livre à ma main. Je rêvais à toutes les aventures de ma vie passée, et surtout au vrai plaisir qu’on goûte da
t le reste du monde pour elle, je suis resté, et je resterai toute ma vie sans aucun engagement. Je pouvais prendre l’affir
m’avait fait comprendre qu’il ne m’était pas permis d’attenter sur ma vie , sans risquer celle de l’éternité. Depuis ce temp
ne aussi belle personne qu’elle, n’en fasse pas tout le bonheur de sa vie  ; et qu’il méprise des caresses, pour qui je donn
l le fût moins, repris-je les larmes aux yeux ! Je ne mènerais pas la vie infortunée que je mène ! Oui il est vrai, ajoutai
mains de qui je confierai un secret d’où dépend tout le bonheur de ma vie  : ainsi démasquez-vous, et je verrai si je vous p
vec ponctualité tout ce que je vous dirai de faire. Vous me sauvez la vie , lui dis-je en me relevant et en l’embrassant, et
Tâchez Monsieur, me dit-elle, de lui faire prendre un autre train de vie . Je vous aiderai de tout mon possible, je vous en
ptez que quelque chose qui puisse en arriver, je ne vous verrai de ma vie . Ce fut ce qu’elle me dit, et qu’elle a depuis tr
us que pour moi ; au nom de Dieu prenez un parti. Je vous porterai ma vie et mon épée, résolvez-vous au sacrifice que je vo
ma main et à vos yeux, la victime de votre cruauté ; ou l’état de ma vie deviendra moins cruel et plus supportable. Je re
uais avec les autres, qui firent jusqu’à deux heures après minuit une vie et un sabbat en notre présence, dont je ne pouvai
que je n’étais point en état d’être vu. Enfin ma jeunesse me sauva la vie , comme vous savez ; mais je ne recouvrai la santé
ement mes efforts pour lui parler, même en présence de la Mousson. La vie que je menais me parut un supplice ; et je m’arrê
’allais infailliblement me percer le cœur, sans elle, qui me sauva la vie . J’appuyai le pommeau de mon épée contre la murai
eurs de Madame de Londé. Elle ne craignit plus que j’en voulusse à sa vie ou à sa vertu. Elle se jeta sur moi dans le momen
m’embrassa pour lors. Au nom de Dieu, me dit-elle, ayez soin de votre vie . Je vous jure de vous en tenir compte ; mais song
, où ils furent mis, ce comble d’iniquité : mais cela ne sauva pas la vie du pauvre religieux ni de son compagnon, dont ces
té les habits dans un fossé. C’est ainsi qu’est mort un homme dont la vie dans son couvent a été celle d’un saint ; c’est a
3 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre LI. Le jaloux trompé »
qui fit que bien loin de recouvrer sa santé, elle courut risque de la vie . La fantaisie qu’il avait dans la tête ne lui ava
tout à fait l’esprit en repos, elle allait prendre un autre train de vie . Après cela elle l’embrassa et le supplia de voul
t démonté de son mari, qui ne lui prescrivit point d’autre manière de vie que celle qu’elle avait jusque-là pratiquée ; mai
mériques visions de son époux, et rejeta sur elle-même la cause de la vie retirée qu’elle menait, sans faire connaître que
sa son père outré contre elle, et bien résolu de ne la regarder de sa vie . La mère qui n’avait rien dit, et qui connaissait
autres, vous pouvez compter qu’assurément je ne vous regarderai de ma vie . Après cela elle prit sa fille entre ses bras, et
aritable, et qui la retirait du malheur et de la honte de demander sa vie dans un pays où on ne l’entendait pas. Après cela
sa morale, elle le tourna en ridicule, et pour la première fois de sa vie elle l’obstina, et lui dit qu’elle lui aurait eu
ordinaire dans une femme, elle lui embrassa les genoux, lui offrit sa vie et tout ce qu’elle possédait pour la venger d’un
de captivité si elle voulait se fier à sa conduite ; il ajouta que sa vie était entre ses mains ; qu’il savait bien qu’il é
itait ce sacrifice, et si elle était résolue d’user sa jeunesse et sa vie dans toutes les douleurs et les amertumes que la
enne frémit à cette proposition, et se résolut de vendre chèrement sa vie  ; mais elle fut rassurée par le refus absolu que
rai le plaisir de vous y aller voir et de ne plus trembler pour votre vie  ; en un mot, si vous ne voulez pas être heureuse
eux mari, tu ne feras que me prévenir ; Julia n’en voulant point à sa vie , fit en sorte de se tirer de ses mains aux dépens
s, que son mari toujours idolâtre d’elle, furieux et jaloux, resta en vie  : enfin ne pouvant plus résister au chagrin de sa
iques, il mourut comme il avait vécu les dix-huit derniers mois de sa vie , dans les agitations d’une fièvre chaude qui l’em
4 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « ChapitreLII. Le mari prudent »
congé d’elle ; après quoi, disait-il, il n’aurait plus de regret à sa vie . A quoi s’expose une femme lorsqu’elle écoute ses
r de le faire. Le bonheur qu’elle a d’être votre fille lui a sauvé la vie , que je pouvais me sacrifier sans en craindre les
e de tout mon cœur, et ne lui demande pour toute reconnaissance de la vie que je lui laisse, qu’un secret inviolable sur ce
irez-vous ; mais comptez que la première indiscrétion vous coûtera la vie . Verville, qui aurait voulu être bien loin, gagna
e retenant, et en lui montrant Justin, rendez grâces à Monsieur de la vie qu’il vous sauve ; car si vous aviez eu affaire à
e plus de dix-huit mois à demander pardon au ciel des désordres de sa vie , et à le prier de fléchir l’esprit de son mari, à
ache pas que c’est la joie la plus sensible que j’aie ressentie de ma vie  ; je mourrai content si je vous vois réunis ; com
, qu’il finit par lui dire de demander pardon à Dieu pendant toute sa vie des fautes qu’elle avait faites, et de supplier s
e vous n’avez point voulu accepter le don de tout mon bien pendant ma vie , il sera à vous après ma mort ; cependant en voic
inclination de leurs enfants avant que de les engager pour toute leur vie dans un état tel que celui du mariage ; mais la m
5 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur de Terny, et de Mademoiselle de Bernay. »
y fîmes connaissance, et y liâmes une amitié qui n’a fini qu’avec sa vie . Il s’appelait de Bernay, et était fils d’un homm
isait fort souvent. Il voulait me persuader que le seul plaisir de la vie était d’avoir une maîtresse, et d’en être aimé. J
lle. J’avoue que j’ai eu quelque peine à me résoudre de passer ici ma vie  ; mais enfin je m’y suis déterminée. Le peu que j
inspirer de la tendresse. Ils ne me parlaient que des troubles de la vie . Je n’avais jamais rien vu qu’un père injuste et
nt la vertu de leurs enfants, lorsqu’ils les obligent d’embrasser une vie renfermée sans aucune vocation ! Mais dites-moi s
en viendriez facilement à bout (et cela ne se terminerait que par ma vie ou la vôtre.) Je lui jurai tout ce qu’il voulut,
suis servi. Ma femme et mon valet de chambre sont tous deux pleins de vie , et… Poursuivez, interrompit en riant Madame de C
u désespoir où votre départ me jette ; je ne me connais plus ; quelle vie vais-je mener ! Et vous quelle sûreté me donnez-v
blierai jamais ; et dans toutes les amertumes qui vont empoisonner ma vie , vous serez le seul que je réclamerai. Hélas ! c’
monde ne m’est de rien. Ne vous opposez plus à la tranquillité de ma vie que je vais chercher. Mais non, je ne pourrai jam
st-ce bien me le prouver, que d’aller de gaieté de cœur exposer votre vie pour des intérêts, où mon amour ne veut point pre
is qu’il en mourrait, je demandais tous les jours à Dieu la fin de sa vie . Je ne fus point exaucé ; il revint de cette mala
is été marié du consentement de Monsieur de Bernay, qui est encore en vie , et que vous n’aimez guère, de la manière dont vo
eux temps n’arrivera pas sitôt ; ce sont les plus belles années de ma vie que je passe dans les douleurs. Il n’importe, mon
ne la triste consolation de vous éclaircir des derniers moments d’une vie , dont vous savez le malheureux commencement. Je n
’ai vécu que pour vous. C’est vous qui m’avez fait prendre soin de ma vie , je ne l’ai considérée que parce que j’ai cru que
profession maudire l’heure de ma naissance, m’étudier au mépris de la vie , et à la cruauté contre moi-même, et me percer le
onduire à la mort une victime d’ambition et de haine. Je quitterai la vie sans chagrin, elle a été trop infortunée pour la
n présent fort honnête, et une assurance d’avoir soin d’elle toute sa vie . Clémence ne tarda pas à venir ; elle fut une dem
6 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XXXIX. Du grand projet que forma le duc de Médoc, et dans lequel Don Quichotte entra avec plus de joie que Sancho. »
l s’en chargeait ; ajoutant que si on pouvait en prendre quelqu’un en vie , il fallait les remettre entre les mains du lieut
l avait à lui dire par un discours fort moral sur les accidents de la vie , que l’Espagnol rapporte, et que je passe sous si
r, ce qui mit notre héros dans la plus grande joie qu’il eût eu de sa vie . Le reste de la journée se passa dans le château
Ami Sancho, lui dit-il, ce sera demain le plus glorieux jour de notre vie , car nous y allons accomplir les ordres de la Che
faire les chiens de chasse du bourreau, en lui allant au péril de nos vies chercher du gibier, et encore contre des gens dés
ais peut-être aussi que ces démons n’avaient pas de pouvoir sur votre vie  ; mais ceux-ci sont des hommes de chair et d’os,
7 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Des Ronais, et de Mademoiselle Dupuis. »
générale, dont il n’eut l’absolution, qu’en promettant de changer de vie , et d’épouser sa femme. Il fut marié dans son lit
ait à ce qu’il disait, la seule journée de bonheur qu’il eût eu en sa vie , mettant la mort de sa femme et son gain dans le
riant, dit-elle, et je vous supplie de m’en dispenser. Il y va de la vie de votre enfant, parce que tous ceux que je tiens
lle auprès de lui que pour en être soigné et soulagé sur la fin de sa vie , et non pas pour la faire passer entre les bras d
t si elle voulait l’avoir après sa mort, qu’elle le gagnât pendant sa vie par son attache ; sinon qu’il savait bien à quoi
sse. Qu’à l’égard de son bien que j’offrais de lui laisser pendant sa vie , on ne l’entendait pas mal, de prétendre lui fair
ustifié de ce côté-là, son inclination n’étant pas de la marier de sa vie , et qu’après sa mort elle choisirait elle-même. Q
pas que je sois bien malheureux ? J’ai fatigué et travaillé toute ma vie plus qu’on ne peut croire ; jamais rien ne m’a ré
pour vous rendre malheureuse, et pour vous faire pleurer toute votre vie . Après cela il se tut, et lui a tenu parole, car
iage qu’avec vous, et sur ce pied-là il ne veut point me marier de sa vie . À l’égard de l’amant qu’il me donne, je ne sais
devant épouser un jour, quoiqu’il ne voulût pas que ce fût pendant sa vie . Son but n’était que de me reculer, et non pas de
s : outre que c’est une honte de dépendre de ceux qui nous doivent la vie  ; et qu’au contraire il est naturel et de droit d
, et me jeta par là dans la plus grande confusion que j’aie eue de ma vie . Il est vrai pourtant qu’il n’avait pas voulu me
des douleurs inconcevables ; elle fut si mal que l’on désespéra de sa vie , elle-même crut en mourir ; elle jurait son Dieu
éponse : enfin, par la suite du temps, je m’étais fait une manière de vie que je ne comprenais pas moi-même. Je voyais tous
e comprenais pas moi-même. Je voyais tous les jours un homme, dont la vie me faisait mourir de chagrin, et que je ne pouvai
son chevet. Il me conta en peu de mots, et sans se flatter, toute sa vie . J’y vis une suite perpétuelle de pertes et de ma
ec vérité, qu’il vous a toujours infiniment aimé et estimé pendant sa vie . Donnez-vous la main l’un à l’autre, j’espère qu’
ion ; je sens mes forces, et je n’ai pas pour plus de trois heures de vie . Il semblait qu’il prévît ce qui devait arriver a
tiers le jour que j’ai reçu, Mortels qui commencez aujourd’hui votre vie , Je ne vous porte point d’envie. Les troubles d’i
me connaître. Il faut le voir, ce nouveau Mars. Je vais lui porter ma vie , ou lui arracher la sienne. Je ne vais pas vous d
voir renvoyé, que j’ai encore le sien, et que je le garderai toute ma vie . Je vois bien, reprit Des Frans, en riant, que vo
se donner pour moi des peines, dont je lui aurai obligation toute ma vie . Vous savez bien que je lui en ai quelqu’une, mai
8 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Des Prez, et de Mademoiselle de l’Épine. »
vous est-elle si sensible, puisque vous l’avez abandonnée pendant sa vie  ? Je l’ai abandonnée, reprit-il, en joignant les
que si elle avait été maîtresse d’elle-même, elle aurait préféré une vie pauvre et tranquille à une vie remplie de faste e
e d’elle-même, elle aurait préféré une vie pauvre et tranquille à une vie remplie de faste et d’honneurs, qu’on ne peut acq
choisie, on passa une soirée la plus agréable que j’aie passée de ma vie  : nous n’avions pourtant pas tout dépensé. Chacun
dureté pour moi. Tirez-moi de mon incertitude, tout le bonheur de ma vie dépend de votre réponse. Je lui mis ce billet da
ême de ne plus venir au logis ; et enfin je ne vous regarderais de ma vie . Les pressentiments de votre cœur me sont bien fu
e matin, une histoire de deux amants, à qui leur amour avait coûté la vie . Elle avoua que cela lui laissait une idée très c
a complaisance pour vos volontés me coûte toute la tranquillité de ma vie , et me coûtera peut-être mon salut éternel, par l
voir un emploi stable. Je l’ai fait, et Dieu aidant, j’aurai toute ma vie soin de sa fortune. Sa femme vivement pénétrée de
e âme de boue, et de crapule ! Vous n’en serez morbieu pas pendant ma vie , c’est de quoi je vous réponds ; j’y mettrai bon
es enfants trouvés, et les estropiés, tous hors d’état de gagner leur vie , qui se ressentent de ses libéralités : à propos
ontra les ouvriers. Ces gens-là travaillent, dit-il, ils gagnent leur vie , et ne sont point à charge au public ; et si, pou
lui tenaient les deux bras saisis, se mit à lui demander pardon et la vie . À ce mot je dis à ma femme de lui porter la poin
mencer, vous n’avez qu’à compter que vous l’avez vue pour toute votre vie . Qu’avant qu’il soit une heure d’ici elle ne sera
prenez garde à ne vous pas préparer des remords plus longs que votre vie . J’avais eu raison de croire qu’une manière un pe
malheur qui arriva, dont mon imprudence fut cause, qui lui a coûté la vie , qui cause le désespoir où je suis, et qui outre
sans la ramasser. J’allai voir mon épouse pour la dernière fois de ma vie . Elle me dit après les premiers embrassements, qu
r oubliée. Au nom de Dieu, venez aujourd’hui si vous voulez sauver la vie à votre femme Marie-Madeleine de l’Épine. Je vou
e, dix-neuvième juin, jour malheureux dont je me souviendrai toute ma vie . Il fit arrêter devant ce bureau des coches de Fl
plaindre la destinée. Il en voulait à son mariage, mais non pas à sa vie , ni à celle de son fruit. Il fut fâché de l’excès
e pas mortel. Elle resta environ une heure sans donner aucun signe de vie , que par des regards dissipés qu’elle jetait de t
mon ressentiment, je verrai ce que le destin ordonnera du reste de ma vie . Voyez à présent, si après la perte que j’ai fait
elon, et que je sois cause de sa mort ? Moi, qui voudrais racheter sa vie aux dépens de la mienne, et de cent mille autres,
a fait ; car de quelque manière que son père s’y soit pris pendant sa vie , il n’a jamais pu l’obliger à se marier ; et à pr
été obligé de quitter la France. Des Prez avait si bien recherché sa vie , qu’il en avait trouvé autant qu’il en fallait po
r débaucher la mienne ? Mariez-vous, ajouta-t-il, et ne menez pas une vie scandaleuse comme celle que vous menez. Eh bien,
ne amitié, qui, suivant toutes les apparences, durera autant que leur vie . Jussy et son épouse firent leur excuse à Madame
aimé qu’une, qui m’a trahi ; et je renoncerais au sexe pour toute ma vie , si je ne savais pas qu’il y a dans le monde des
9 (1721) Mémoires
ns peine que je me suis résolu d’écrire quelques particularités de ma vie  ; l’envie de passer pour auteur ne m’a jamais ten
ffrir, mais j’espère que mon exemple les portera à suivre un train de vie plus réglé que le mien, à éviter les occasions où
dé lui ont toujours fait croire que c’était le plus bel endroit de sa vie  : mais les bons Français en ont jugé bien autreme
pour y régner par procureurs ? Laissons l’éternité, et revenons à la vie temporelle, où il y a bien du haut et bien du bas
tache sa paroisse, de la mauvaise action qu’il avait faite pendant sa vie , et que ce pauvre crierait à haute et intelligibl
itable Séjan, a poussé sa basse flatterie jusques à l’extrémité de sa vie , et si le testament politique qui paraît sous son
des gens véritablement zélés pour sa gloire ; il ne faut que lire la vie des deux grands hommes que je viens de citer pour
s innocents dans le ventre de leurs mères auxquelles il en coûtait la vie . En effet cette malheureuse accoucha dans le mome
isance ; que cette princesse a été fidèle au Roi son époux pendant sa vie , et que Louis XIV était véritablement son fils. C
ment de l’urine de la Reine qu’il avait emportée, il répondait sur sa vie que sa stérilité ne venait point d’elle, mais de
mes choses qu’il avait dites à Madame de Chevreuse et l’assura sur sa vie qu’elle deviendrait infailliblement grosse, si el
ait infailliblement grosse, si elle voulait s’assujettir au régime de vie qu’il lui prescrirait, et que de sa part il ne lu
e. 80. Il n’y a point de mal qu’on n’ait dit de ce prélat pendant sa vie et après sa mort. Cependant toute la France convi
ême que son bien lui appartînt ; du moins s’il l’avait cru pendant sa vie , il témoigna ne le plus croire au lit de la mort,
vers que voici : Enfin du fameux cardinal Qui fit tant de mal en sa vie Nous n’avons plus que la copie. Le diable a pris
que, malgré les brigues et l’autorité de ses annemis, il en sortit la vie sauve. Je dirai dans la suite de quelle manière i
à peu près comme nous les avons vus les vingt dernières années de la vie de Louis. Il établit une chambre de Justice sur l
é d’argent parce qu’ils ne pouvaient pas se passer du nécessaire à la vie que la France produit, tels que sont les vins, ea
saire à la vie que la France produit, tels que sont les vins, eaux de vie et autres liqueurs qui en proviennent, le froment
s malheureux auraient été comme des esclaves pendant le reste de leur vie , mais que leurs enfants et ceux qui les auraient
t aussi volontairement imposé un droit d’entrée sur les vins, eaux de vie , tabac et autres marchandises sèches. Ce droit ét
et le fit valoir fut un nommé Bazire dont j’ai encore vu la veuve en vie en 1683. Il était honnête homme, et, de concert a
outre que mille ou plutôt qu’une infinité d’ouvriers y gagnaient leur vie dans la fabrique des chapeaux de castor, qu’on n’
ce qui leur est nécessaire, bas, souliers, linge, draps, vin, eaux de vie , poudre, plomb, fusils, rassade et en un mot tout
très grand aux manufactures du royaume et aux distillateurs d’eau de vie , outre que le commerce des deux étant ruiné, il e
dans la suite. Qu’outre la quildive qui leur tiendrait lieu d’eau de vie , ils pourraient apprendre des Anglais le moyen de
ait tous les jours, que pour tenir le clergé dans la bonne voie d’une vie exemplaire, et donner ordre aux missions que l’on
t les chefs de ces peuples et leur fit boire copieusement de l’eau de vie , qui est ce qu’ils aiment le plus ; et lorsqu’il
bien rares dans ton pays, puisque toi et tes compatriotes exposez vos vies sur un élément toujours traître pour les venir ch
i loin… Pourquoi, pour les avoir, nous fais-tu apporter tant d’eau de vie , que nous connaissons bien nous-mêmes nous corrom
comme nous à qui toute la terre est égale et qui n’ont rien que leur vie ne reconnaissent point de supérieur… Prétend-il e
; je ne me réserve que deux sols par jour pour boire un coup d’eau de vie et avoir du tabac. — On ne peut pas mieux en user
des actions qui certainement feraient honneur au procès-verbal de la vie d’un homme qu’on voudrait faire canoniser. Mais j
jamais rien demandé, reprit-elle, et je ne lui demanderai rien de ma vie s’il me refuse cette grâce. — Demandez-la donc, l
tre, ne trouva pas bon que tant de gens véquissent et gagnassent leur vie de ce qui ne lui coûtait rien, et par le moyen de
re pendu. Il fit cette amende honteuse, et le Roi lui fit grâce de la vie . 195. Le marquis reconduisit M. de La Faluère à P
ur le monde ; qu’il était juste qu’il sacrifiât ce qui lui restait de vie à son salut et à lui-même ; qu’outre cela les cho
jouissance paisible. Cependant cette jouissance paisible lui coûta la vie  ; voici comment. M[onsieu] r le marquis de Beuvro
, avait vécu, il avait toujours pourvu à leur nécessaire tant pour la vie que pour les vêtements ; mais que depuis sa mort
eschiens, veuve de celui dont je viens de parler ; elle est encore en vie , et en bonne santé. 216. Ses enfants eurent un pr
it la perfectionner, et à l’établir dans le monde pour le reste de sa vie . Je le répète encore, elle était aimable ; et com
re attention et de l’apprendre par cœur. Je m’en souviendrai toute ma vie . La voici mot pour mot : Ce n’est point à vous, M
à côté de lui : Mes enfants, leur dit-il, nous allons au péril de nos vies servir notre Religion, notre Patrie et notre Roi.
action de leurs péchés, et rendre grâce à sa bonté de ce que pour une vie passagère il leur en ouvrait une éternelle, où il
en tel cas requises et accoutumées. On fit boire un bon coup d’eau de vie à tout l’équipage, et chacun se rangea à son post
ce des Victoires entreprirent d’être ses confesseurs, mais comme leur vie déréglée commençait à paraître, et que le vicaire
argent pour les faire brûler ; qu’il voulait les conserver pendant sa vie  ; que lui mort celui qui les aurait en ferait tou
pour eux ; je ne m’en embarrasse point. Mais pour moi, j’ai toute ma vie eu trop de respect pour Messieurs du Parlement po
i dit que si lui Thévenin avait été le sien, il l’aurait été toute sa vie . Si cette réponse est vraie, Bourvalais a de la l
es mains de tout le monde. 262. Je n’avais jamais vu Bourvalais de ma vie que cette fois-là, mais environ un mois après j’e
vilaine, et dans cet honnête état le mari et la femme gagnaient leur vie en servant le public ; mais la fortune, qui le de
t à présent dire des nouvelles certaines de sa naissance, de toute sa vie , de la rapidité de sa fortune, du fondement de ce
e sang qu’il avait perdu ; qu’il n’avait pas encore pour une heure de vie , et qu’il lui conseillait d’envoyer chercher un c
il l’est ou s’il ne l’est pas, puisque celui qui a donné au public la Vie de feu Monsieur de Turenne, son grand oncle, ne l
. Comme je n’écris point dans le dessein que ceci paraisse pendant me vie , rien ne me doit empêcher de dire mon sentiment s
qui languissent en France, et leur faire gagner avantageusement leur vie sous un autre ciel ; en un mot de faire prendre p
e faire prendre parmi ceux qui sont à présent réduits à demander leur vie , dont le nombre est infini, ceux qui sont jeunes,
re ni moines ni autre vermine ; n’ayez que des prêtes séculiers d’une vie exemplaire. Punissez sévèrement le vice et la mau
âme que pour le corps est un travail rude et qui leur doit assurer la vie , mais il ne faut qu’un prêtre dans chaque couvent
Que pour cela il leur soit permis de donner leur revenu pendant leur vie aux hôpitaux mais jamais le fonds, et qu’il soit
là lui en devront une reconnaissance immortelle, et cet endroit de sa vie rendra dans les siècles futurs (supposé qu’il réu
x qui feront pour lui le jugeront à propos ; qu’il ne soit pas curé à vie , mais seulement pour un temps. Que M. Crozat lève
t ses parents vivants, ou de quelque qualité qu’il ait été pendant sa vie . En effet, c’est une impiété et même un sacrilège
et qui provenaient aversa Venere. Cependant, malgré le scandale de sa vie , il a son tombeau aux Petits Pères noirs de la pl
’en avait faite, je lui en parlai comme si je l’eusse connue toute ma vie . Il était parti de Paris avant moi ; cela me donn
forts n’avancera de rien, Et que votre âme généreuse Nous laissera la vie avecque notre bien. Ce considéré, Monseigneur, Ne
lique et une sévère question qui pût donner à cet argent une nouvelle vie , en le retirant des cachots où il était enseveli.
sques à l’exécution il ne fût permis à qui que ce fût sur peine de la vie de sortir de la Bastille, et qu’il fût aussi défe
10 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LIV. Départ de la compagnie. Comment Sancho fit taire le curé. Aventures diverses arrivées à cet infortuné chevalier. »
mps pour tout ; ne précipitons rien, et n’usons point imprudemment la vie que Dieu nous a donnée. Il y a plus d’un jour à l
a, Eugénie son épouse et le comte du Chirou, qui tous lui devaient la vie , et les femmes leur honneur ; et comme la reconna
héros chez lui dans un état à ne lui rien laisser à souhaiter pour la vie  ; mais ils avaient résolu de lui faire recevoir l
r pitié, et que c’était pour lui faire prendre tout un autre train de vie qu’ils avaient imaginé ce qu’ils allaient exécute
a nuit approchât, Sancho ne se rebutait pas, et aurait passé toute sa vie dans cette recherche s’il n’avait pas été retiré
s glorieuse et la plus laborieuse, mais aussi la plus lucrative de ta vie  ; va reprendre tes armes et tes habits, et ne mon
cromancie, et le ramena avec lui plus honteux qu’il n’avait été de sa vie . En entrant ils entendirent de grandes acclamatio
ustigé Sancho écoutait avec plus de docilité qu’il n’avait fait de sa vie  ; mais enfin son maître ayant cessé de parler, pa
11 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XXXV. Du tour ridicule et malin que fit Parafaragaramus au chevalier Sancho, et des événements tristes qui le suivirent. »
n de venger sur son rival son amour méprisé, et pourtant de sauver la vie de sa maîtresse en la dérobant à la rage de son m
r comme un valet fidèle, brave et bon postillon : il avait défendu sa vie non pas par amitié pour lui, mais parce qu’il s’é
avaient point demandé la bourse, et avaient tout d’un coup attaqué la vie  ; il crut même que Don Pedre était Sainville qui
ur dire que Sainville était, comme Valerio, sans aucun danger pour la vie , et uniquement épuisé par la perte du sang ; mais
port donna occasion de parler des bandits, et Valerio qui ignorait la vie que ses frères avaient menée, regrettait sa santé
12 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LX. De l’aventure qui arriva au malheureux Sancho peu de temps après qu’il fut hors de chez le duc de Médoc, et de plusieurs autres choses qui ne sont pas de grande importance. »
envoyés après lui ne fussent arrivés assez à temps pour lui sauver la vie . Ils se firent connaître, et arrêtèrent la grêle
de sorte que les chirurgiens qui le visitèrent dirent d’abord que sa vie était en danger. La fièvre chaude dont il fut bie
ardi, ces créatures m’ont toujours porté guignon ; celles qui sont en vie m’ont fait enrager, m’ont battu et m’ont fait bat
uste que le mari apporte de quoi souper. Outre cela sait-il gagner sa vie  ? Il vaut mieux un gendre pauvre qui sache parler
13 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XXXVI. Suite de l’histoire de Silvie et de Sainville. »
m’avait fait connaître que son plus ardent souhait était de passer sa vie avec moi, et que je ne la désobligerais pas d’en
à les mépriser également tous deux, et surtout à ne lui parler de ma vie . Cette résolution rétablit ma santé. Je sortis en
ne me sera impossible pour être à vous, ou du moins pour n’être de ma vie à qui que ce soit. Adieu, pressez le temps le plu
que je fus obligée de prendre dans une des dernières aventures de sa vie . Sainville a dû vous parler d’elle comme d’une fe
t mes intérêts sont les siens. En un mot, Madame, poursuivit-elle, ma vie est en danger ; et si je la perds, la sienne n’es
Madame, poursuivit-elle, qu’il est de l’intérêt de votre époux que ma vie soit en sûreté ; cependant vous ne savez pas enco
où nous passâmes ensemble la plus cruelle nuit que j’aie passée de ma vie . Tout le conseil qu’elle me donna ce fut de n’avo
on donne gain de cause, et qui peut-être ignore que je sache toute sa vie , et les sujets que j’ai de me plaindre de lui, es
ion partout où il aurait voulu me mener, et peut-être au hasard de ma vie avec le plus violent de tous les hommes. Mais, Ma
14 (1691) Journal d’un voyage fait aux Indes Orientales (tome 2)
quai : il épargnerait le coût de ces chelingues, & assurerait la vie & les marchandises ; ces bateaux étant si peu
géométrie, je me chargerais volontiers de l’exécution, au péril de ma vie . C’est sur le bord de la mer qu’on met les barriq
ôté de la mer, si ouvert du côté de terre, & si incommode pour la vie . Je l’ai plusieurs fois demandé : on ne me l’a po
n’avait jamais vu de pareil. Il était attaché au milieu de la cour en vie , & ne mangeait que du fruit & des herbes.
ualité Par un lâche contrat vendre tous leurs aïeux. Le cours de la vie de ces gentils est aisé & heureux, ne faisant
me de leurs parents ou amis s’ils mangeaient quelque chose qui eût eu vie . On verra dans la suite le respect que tous ces p
e l’en mettre à couvert, & dans un état à ne rien désirer pour sa vie & à ne rien craindre pour sa réputation. Nous
femmes, de quelque qualité qu’eussent été leurs maris, pendant leurs vies  ; & qu’il n’y a que les seules femmes des bra
, d’un bonheur éternel, après avoir partagé avec lui ses peines d’une vie mortelle. Il est cependant bien difficile que ces
 ; & c’est dans leur ordre que se prennent les filles de mauvaise vie . Par toute l’Europe, ce sont ordinairement des fe
, & Lascaris ont cela de commun qu’ils ne mangent rien qui ait eu vie . L’adultère est puni de mort parmi les gentils &a
aints sont parmi nous. En effet, ne sanctifions-nous pas ceux dont la vie nous paraît avoir été toute sainte ? Le pape ne l
pape ne les met-il pas dans le ciel, sur les procès-verbaux de leurs vies , dont bien souvent on ne voit que le dehors, Dieu
par mois, selon leur âge : & c’est là toute l’occupation de leur vie . Il y a présentement plus de cinquante de ces mis
bramènes de poursuivre leur cérémonie. Ils prirent un poulet noir en vie , de ceux dont j’ai parlé, qui ont les yeux, le sa
i est le mieux & le plus délicatement travaillé que j’ai vu de ma vie , et si j’en ai vu de très beaux. Ce pays-ci appar
orps, il offrait d’y aller seul, qu’il avait vu d’autres périls en sa vie , & que celui-là ne l’épouvantait pas. Ni moi
ue je me suis recommandé à Dieu d’aussi bon cœur que j’aie fait de ma vie . Cependant, je puis dire que la peur que j’avais
les marchandises. J’y ai été, & puis me flatter d’avoir sauvé la vie à trente-deux homme que nous étions, dans la chal
mp; soutenu que ce terme était juste, par rapport à la brièveté de la vie d’un homme, quelque longue qu’elle pût être, en c
ce qui était lui souhaiter en même temps la fin des troubles dont la vie mortelle est agitée & le commencement d’une f
, & qui pourtant est en état de leur faire connaître qu’il est en vie .   Ce Portugais assure qu’on a trouvé sur la côte
coup, a le ventre crevé d’un coup de corne & très en danger de la vie  ; le moins qui lui en peut arriver étant de reste
la chaleur bénigne du soleil, qui les fait éclore & leur donne la vie  : & à peine sont-ils éclos qu’ils cherchent n
se retourner sur le ventre. Il a une propriété ; c’est qu’il reste en vie tourné sur le dos pendant vingt ou vingt-cinq jou
sse ou sur son bras, comme elle avait fait pendant qu’il avait été en vie . On la vit effectivement pleurer & on entendi
e l’ait eu du sang de leur reine, auquel cas le fils règne pendant sa vie  ; mais ce ne sont point ses enfants qui lui succè
a tellement relevé les animaux au-dessus de l’homme par rapport à la vie présente, & tellement humilié & avili l’h
ue je n’en croyais rien & qu’au contraire j’étais persuadé que sa vie & sa mort avaient été des prodiges de la natu
est mort fort chrétiennement, à ce qu’on dit ; du moins, il a fini sa vie par une bonne action, mais qui, je crois, sera ou
’y manquent point, & ils ont à souhait tout ce qu’il faut pour la vie . Je n’y ai vu ni mangé ni bœuf, ni veau : je ne s
mp; à bon prix ; & je ne vois pas qu’ils manquent de rien pour la vie . J ’ignore quelle est la boisson du peuple ; mais
i forte que, d’abord que l’un voit l’autre, il faut qu’il en coûte la vie au plus faible. Je me promenais sur le bord de la
e ces scélérats ont foulé aux pieds, la justice en France conserve la vie . Un voleur de grand chemin est moins à craindre d
ndamnait le suppliant, il offrait, pour réparation de sa témérité, sa vie , qui était le seul bien que les scélérats qui l’a
ours. Enfin, réduit au désespoir, & ne pouvant s’accommoder d’une vie si triste, il se présenta à messieurs de la Compa
ci. J’en ai déjà parlé. Je ne sais si Sévagi avait connaissance de la vie de Georges Castriol, dit Scanderberg, ce fameux e
sent dans les Indes y mènent tous, à ce que disent ces relations, une vie angélique, dépouillée de tous vices & de tout
rie de lui dire qu’elle avait fait assez de mauvaises actions dans sa vie pour en demander éternellement pardon à Dieu, &am
détourné. Étant seul avec elle, & assez tard, il lui reprocha la vie infâme & débordée qu’elle avait menée avec lu
dée, & visité tous les lieux saints, si Dieu lui donnait assez de vie , il retournerait à Smyrne, où il s’embarquerait p
écrirait à son ami, sur la réponse duquel il réglerait le reste de sa vie  ; que. cependant, il me priait de me charger d’un
s à la pêche. Nous fîmes le repas le plus propre que j’aie fait de ma vie . À tout moment, des plats & des assiettes neu
it point à table : car, outre que ces gens ne mangent rien qui ait eu vie . c’est la coutume, par tout l’Orient, que celui q
n après leur mort, ni les tristes victimes de l’impureté pendant leur vie . Ce sont là les secrets de la Providence, qui d’u
lutôt qu’ils ne le portaient : que véritablement ils avaient droit de vie & de mort sur quelques-uns de leurs sujets, m
cela était si palpable & si visible qu’il osait répondre, sur sa vie , que le fort ne courait aucun risque du côté de l
ur Société, des saints auxquels les travaux évangéliques ont coûté la vie . Qu’ils soient assommés, ou qu’ils meurent d’un a
iables avec plaisir, pour faire son utilité, & vérifient par leur vie , leur conduite & leur mort, qu’une communauté
à saint Pierre, de les recevoir en paradis sans aucune information de vie ni de mœurs, attendu qu’ils sont morts au service
les secours humains qu’ils avaient pu, non seulement par rapport à la vie présente, mais aussi par rapport à l’éternité ; q
e qu’on dit, leur fournissent un peu plus que le nécessaire pour leur vie , leur logement & leur entretien. Il n’importe
tu de toutes les formalités, qu’ils ont tout eu. Ils lui ont donné la vie éternelle, à elle leur a donné ses biens temporel
es pour y vaquer à la conversion des idolâtres, qui tous y mènent une vie véritablement apostolique, & toute autre que
dit qu’il reniera devant son Père ceux qui l’auront nié pendant leur vie  : je sais bien que, dans le IVe chapitre des Acte
Nous les haïssons plus que le diable : trouve le secret de mettre la vie du roi en sûreté contre le poison & le poigna
qu’à rester à Rouen & t’y faire procureur : tu y aurais gagné la vie  ; mais que diable allais-tu faire dans cette galè
e qu’il faut faire ? Tout le monde croyait qu’il allait lui donner la vie  ; &, dans ce sens, cet officier marinier lui
p;, quand tous les juges du monde s’en mêleraient, je ne dirai, de ma vie , qu’il y a trois grands pots renfermés dans le gr
nsion ont de commun avec celles de Négrades, & de se conserver en vie . Du reste, je les crois différentes en espèces. L
nière que ce fût, celui qui les porterait ne tremblerait plus pour sa vie , & ne serait plus obligé de les cacher puisqu
ent réduits à courir les bois comme des bêtes fauves pour sauver leur vie , comptant tout le reste perdu. Quel est le souver
différents en mœurs & coutumes & en religions, les uns d’une vie policée & d’autres véritablement brutes ? Som
édecins d’ici, parfaitement ignorants, jouent à quitte ou à double la vie d’autrui, qui ne leur est rien. Ils donnent des m
15 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre L. Dissertation sur la différente manière d’aimer des Espagnols et des Français. »
disposaient aussi à partir. Don Quichotte avec plaisir, parce que la vie qu’il avait menée chez Valerio lui semblait trop
u’ils faisaient de leur amour une des principales occupations de leur vie  ; mais que cependant les Français aimaient d’une
s femmes en Espagne, aussi bien qu’en France, qui seraient toute leur vie restées sages et fidèles, si leurs maris ne leur
en Portugal, où un mari trompé se venge sur lui-même, et attente à sa vie de rage et de dépit. Les Français ne purent s’emp
16 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LVII. Du repas magnifique où se trouva Don Quichotte, et du beau et long discours qu’il y tint. »
lité des charges, qui donnent à un homme le pouvoir de disposer de la vie et des biens de son prochain, fut détestée ; on y
plusieurs bénéfices, dont un seul pourrait suffire aux besoins de la vie , et à faire leur salut, parut exécrable, aussi bi
’était point obligé d’acheter à prix d’argent la liberté de gagner sa vie  ; les meilleurs ouvriers travaillaient le plus, p
ayant dans le sien surabondamment de tout ce qui est nécessaire à la vie , en faisait part à ces mêmes pays en échange de l
17 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LIX. De ce qui se passa chez le duc de Médoc après le départ de Dulcinée, et comment Sancho reçut sa femme que la duchesse fit venir au château. »
r, je viens te rendre la dernière visite que tu recevras de moi de ta vie . Je viens de la part de Pluton te dire qu’il est
rès de ta famille et de tes amis sans changer dorénavant ton train de vie  ; observe la tranquillité que je t’ai recommandée
 ; observe la tranquillité que je t’ai recommandée, et le reste de ta vie tu seras heureux ; mais si tu en agis autrement,
il l’accorda de fort bonne grâce, et ce fut la dernière action de sa vie , comme nous le dirons en son lieu. Cependant le d
épondit Sancho, je tomberais bien de fièvre en chaud mal ! Mort de ma vie , je n’ai qu’une femme qui me fait enrager ; ce se
les doux yeux, et qu’il ne va plus dormir dans sa grange. Merci de ma vie je les ai une fois surpris tous deux. Tiens, Sanc
18 (1691) Journal du voyage des Indes orientales (à monsieur Raymond)
u ailleurs, et à coup sûr y épousent des femmes qui leur gagnent leur vie et qu’ils rossent bien. Ces femmes n’ont rien au-
point vu depuis le moment que je l’ai payé. Je ne sais quelle est la vie de tous ces gens-là, tant Européens que noirs : p
nt prendre, j’ai eu pour réponse que ce n’était pas la mode. Chez eux vie de cochon, bonne et courte. Aussi tant de pruden
mon par une conversion sincère, ayant jusques au dernier moment de sa vie persisté dans la religion catholique apostolique
n secours et, faute d’être aperçu et faute peut-être de deux pater de vie ou de force davantage, mourir par la plus cruelle
it venir sans y être préparé, on voit les autres s’intéresser pour sa vie , on en conçoit quelque espérance qui peut-être se
un certain Monsieur de La Chassée capitaine d’infanterie qui toute sa vie a été dans le service : il entend raillerie mieux
on français Qu’à l’exemple du Commandant Chacun se forme un train de vie . En effet Monsieur le Commandeur met les autres
n’avons point de légumes fraîches ; nous ne mangeons rien qui ait eu vie faute d’en avoir. Du samedi 3e. [juin] Vent
ahométismes. Monsieur de Choisy semble être du même sentiment dans la Vie de Salomon qu’il a donnée au public depuis son re
les Juifs furent obligés d’accepter la circoncision pour sauver leur vie , et qui s’étant ensuite rebellés furent encore va
uelle horreur d’entendre le meuglement des bestiaux consommés tout en vie  ! Ce navire fut plus de trois heures qu’il sembla
n spectacle affreux. Grâce à Dieu nos seuls bestiaux ont payé de leur vie , et c’est un miracle tout particulier, de ce que
utre du Gaillard à la mer. Ils travaillent beaucoup au hasard de leur vie , mal nourris en comparaison des ouvriers à terre,
, dont douze sont aux fers c’est-à-dire gens esclaves pour toute leur vie , lesquels ont gagné la corde à Batavie, et qu’on
un quai, cela épargnerait le coût de ces chelingues et assurerait la vie des Français, et empêcherait que les marchandises
n’avait jamais vu de pareil. Il était attaché au milieu de la cour en vie . Il avait la tête faite comme un lézard, les pied
tre eux par familles de même que les Juifs par tribus. Le cours de la vie de ces gens-ci est assez aisé ne faisant que comm
r soin d’elle, et de la mettre dans un état à ne rien désirer pour sa vie et à ne rien craindre pour sa réputation, nous fî
titude, après avoir partagé ensemble les malheurs qui accompagnent la vie mortelle. [Mores rubrique marginale] Pour ce qui
ures, et c’est dans leur ordre que se prennent les filles de mauvaise vie dès l’âge de douze ans. Par toute l’Europe, ce so
tifiés les martyrs et les autres grands personnages chrétiens dont la vie nous paraît avoir été toute sainte ? ne leur rend
e tout religieux, et cela sur la bonne foi des procès-verbaux de leur vie dont bien souvent on ne voit que le dehors, Dieu
urément le mieux et le plus délicatement travaillé que j’aie vu de ma vie , et si j’en ai vu de très beaux. Ce pays-ci dépen
orps il offrait d’y aller seul ; qu’il avait vu d’autres périls en sa vie et que celui-là ne l’épouvantait pas. Ni moi non
ue je me suis recommandé à Dieu d’aussi bon cœur que j’aie fait de ma vie . Cependant la peur que j’avais n’a été connue qu’
n influence bénigne achève ce que la nature a commencé, en donnant la vie à ces œufs, et les faisant éclore. Et à peine les
ennent. Cet animal a encore une autre propriété, c’est qu’il reste en vie tourné sur le dos vingt et vingt-cinq jours sans
ui est en très bonne santé et en état de leur faire voir qu’il est en vie et toujours lui-même. Le Portugais, qui vint avec
rnier a le ventre crevé à coups de cornes et est fort en danger de sa vie . Du jeudi 16e. [novembre] Toujours vent bie
gent n’y manquent point. Ils ont à souhait tout ce qu’il faut pour la vie  ; leurs bœufs sont durs aussi bien que toutes les
rapport. Elle fournit abondamment non seulement aux nécessités de la vie , mais même à la délicatesse. Le sucre, le gingemb
u qui fut abattu à Négrades par un buffle en restera eunuque toute sa vie . Les Français, Anglais et Hollandais ont là des é
t fait que le Mogol désespérant de tirer rien de ses mains pendant sa vie , l’a laissé en repos. Il est mort roi paisible et
Etat sont faits esclaves du prince après que leur parent a payé de sa vie , si ce n’est qu’ils soient impliqués dans son cri
’ils soient impliqués dans son crime, auquel cas ils perdent aussi la vie . J’ai aussi appris par les mêmes officiers qu’il
voir les ministres exécuter si mal eux-mêmes ce qu’au péril de leurs vies , sans compter les fatigues du voyage, ils disent
is par semaine selon leur âge, et c’est là toute l’occupation de leur vie . Il y a présentement plus de cinquante filles ren
s en peu de temps à courir les bois comme les bêtes pour sauver leurs vies , ne comptant le reste pour rien. On m’a fait rema
mains pour de l’eau-de-vie et d’autres denrées, et ainsi lui sauva la vie . Cette petite fille est à La Martinique et je l’a
19 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur de Contamine, et d’Angélique. »
e très heureuse, soit pour l’abondance, ou pour la tranquillité de la vie , et pouvait lever les yeux aux premiers partis. S
ongez à ce que je vous dis, ajouta-t-elle. J’aime mieux être toute ma vie pauvre, que de devenir riche par un moyen blâmabl
’en faire souvenir ; mais je sais bien aussi que je la serai toute ma vie , si pour cesser de l’être il faut faire une lâche
uis les démêler moi-même. J’attends votre réponse comme l’arrêt de ma vie , ou de ma mort ; c’est-à-dire avec la dernière im
’il fut entré. Elle crut dans le moment qu’elle ne le reverrait de sa vie , et ce fut un rude coup pour elle ; mais après qu
, tant pour la propreté de votre chambre, que pour le nécessaire à la vie et à sa santé. Jamais Angélique n’avait été si e
ur l’avenir, je vous supplie toutes deux de prendre un autre train de vie . Je lui ai proposé de changer de quartier. Je vou
on. J’irai chez elle dès demain ; j’aime mieux lui découvrir toute ma vie et tout perdre que de passer pour une infâme. Con
rin ? Ce moment de chagrin, reprit-elle, durerait tout le temps de ma vie . Il est même de votre honneur qu’une fille que vo
rte, reprit-elle, j’y suis résolue, et quand je devrais être toute ma vie la plus malheureuse des créatures, et retourner à
je me jette à leurs pieds, et que je leur rende un compte exact de ma vie . L’accueil que la princesse me fit hier, est un c
llez-y, ajouta-t-elle, et sauvez-moi ce que je tiens plus cher que la vie . Ses paroles furent toujours entrecoupées de sang
in, et plus encore lorsqu’elle en sut le sujet. Voulez-vous sauver la vie à Angélique, Mademoiselle, lui dit-elle en entran
ignit que ce coup ne fût trop sensible à celle qui lui avait donné la vie , et eut horreur de payer si mal tant de tendresse
20 (1690) Journal d’un voyage fait aux Indes Orientales (tome 1)
ieu qu’on peut appeler la pépinière des matelots. Il a servi toute sa vie  ; il a été pris prisonnier plusieurs fois, et a é
rie par avance de ne montrer mon journal à qui que ce soit pendant ma vie . Cette prière ne doit point vous surprendre puisq
nne, Dieu en permet un plus grand, à mon sens, que celui qui sauva la vie à Suzanne. Ovide y fait une réflexion toute belle
u tous les services qui ont dépendu de lui. J’en conserverai toute ma vie une sincère reconnaissance. Il est sans contredit
pagne ensemble, il faut agir d’économie et par ordre, et ne pas faire vie de cochon, courte et bonne. Le papa La Chassée a
sans crainte et sans envie, Exempts de mille maux qui troublent notre vie , Et des mille terreurs que nous donne la mort. As
aturelle ? Je rejette absolument cette prédestination à l’égard de la vie mortelle. À l’égard de l’éternité, je ne la rejet
vrai repentir de les avoir commis, pour effacer tous les crimes de la vie , et me convainquent aussi que ce repentir est un
lle est refusée à l’autre. Cela me convainc de la prédestination à la vie éternelle : j’y suis confirmé par saint Augustin,
ncore assurer que nous ne sommes pas les maîtres des actions de notre vie , puisque c’est Dieu qui la dispose et qui la gouv
it qui s’expliquait par la bouche de son camarade, et est privé de la vie éternelle. N’est-ce pas là un exemple vif et péné
e ces mêmes agitations de l’eau comme une peinture et une image de la vie . Plus j’y fais de réflexion, plus j’y reconnais d
r infâme ou pour lâche celui qui ne méprisait pas la mort, puisque la vie lui devait être rendue. Ce n’était point par la r
rection que ces druides et leurs sectateurs espéraient le retour à la vie  ; et ce ne pouvait être que par la transmigration
apologue du Faucon ; lequel, après avoir méprisé les Dieux pendant sa vie en santé, les réclamait à sa mort. Boursault, dan
as plus avant ; et suivant mon thème que je poursuis, je dirai que la vie de l’homme sur terre est bornée dans le terme que
ordonnant des remèdes qui décident souverainement et sans appel de sa vie ou de sa mort, quoiqu’ils ne l’aient vu qu’un mom
ureuse nous est accordée à trop bon prix, si nous l’obtenons pour une vie aussi courte que la nôtre ; et qu’il est juste de
, tels qu’ils peuvent être dans cette longue circulation de plusieurs vies , dans lesquelles nous n’aurions aucune idée de ce
blables ? Et n’en peut-il pas arriver de même de tous les états de la vie  ? C’est par cette révolution de vies différentes
r de même de tous les états de la vie ? C’est par cette révolution de vies différentes que l’éternité paraît avec le plus de
e plus sentir l’éternité : et ce terme de différentes vissicitudes de vies accompli, Dieu par sa justice pourra condamner le
pas tant d’eau salée. Certainement, il n’y avait aucun péril pour la vie  ; mais tout était à craindre pour le vaisseau.
ne l’ayant point vu depuis que je l’ai payé. Je ne sais quelle est la vie de tous ces gens-là, tant européens que créoles,
heur, Dieu seul sait ce qui en réussit. Cela m’inspire une idée de la vie qui va jusqu’au mépris, et me force de dire comme
r ma chute ; et c’est par cet accident que je me souviendrai toute ma vie que le vingt-deux octobre 1684 était un dimanche.
tait par son infortune une vive image de nous-mêmes, par rapport à la vie et à l’éternité, en nous instruisant que tant que
t à l’éternité, en nous instruisant que tant que nous jouissons de la vie nous sommes toujours en danger de la perdre. Ce q
vec la nourriture de tous pour trois mois, et qui sont encore tous en vie , et on conviendra que nous pouvons nous régaler s
e des grandeurs du monde ; sur le peu de fond qu’il doit faire sur la vie  ; sur la nécessité de la perdre ; et sur l’usage
a nécessité de la perdre ; et sur l’usage qu’on devait faire de cette vie , pour se préparer à une mort inévitable. Son disc
t voulait lui procurer le salut éternel, lui avait pour lors sauvé la vie . Que huit de ces malheureux s’étaient jetés à lui
uipage, tous également résolus à la mort, et de vendre chèrement leur vie aux barbares plutôt que de languir plus longtemps
a sainte volonté, afin que nous puissions nous rejoindre tous dans la vie éternelle. Il s’est étendu beaucoup davantage, et
0 Toujours temps couvert, pluie et calme. J’ai fait aujourd’hui la vie d’un des chanoines de Boileau, boire, manger et d
ur trois mois et plus ; qu’à l’égard des bestiaux et des volailles en vie , nous en avions encore près des deux tiers, quoiq
s espérance de retour au bon sens, et par conséquent le sera toute sa vie . Nos pilotes parlaient ensemble sur la navigation
ène se mettrait dans la plaie ; qu’il ne répondait pourtant pas de sa vie  ; et que s’il empirait, il demanderait le secours
ficiers lui firent son procès, et il fut pendu. Cela ne rendit pas la vie à d’Armagnan, ni à la Compagnie son bien. Ces off
ls hollandais, soumis à sa juridiction, et qu’elle a sur eux droit de vie et de mort, sans rendre compte de sa conduite aux
furent si maltraités qu’ils en porteront des marques le reste de leur vie  ; qu’ils furent obligés de quitter la place à une
il souffre un supplice d’autant plus cruel qu’il ne finit qu’avec sa vie . La femme est remise à son mari, et on ne s’infor
antes. Ainsi, ils ont tout à souhait, et mènent suivant la nature une vie tout heureuse. Après avoir dit ce qu’il y a de bo
testés ; et je ne me souviens pas que jamais Mahomet, dont j’ai lu la vie , aussi bien que son Alcoran, ait sacrifié qu’un m
té pour adjuger cet enfant à celle qui voulait qu’on lui conservât la vie , préférablement à celle qui voulait qu’on le coup
ger à un repas plus qu’un coco en contient. Ainsi, ce fruit assure la vie d’un homme frugal. Cet homme peut trouver dans ce
persuadé que ce journal-ci ne sera jamais public, du moins pendant ma vie , je ne puis m’empêcher de dire que ces insulaires
rticle, c’est que cette île est trop étroite pour y pouvoir mener une vie vagabonde. Ces gens-ci ne couchent point à terre
elles moins chères au Sauveur, pour n’avoir que ce qui contribue à la vie , que les âmes de ceux qui possèdent des dignités,
uelle horreur d’entendre le mugissement des animaux, consumés tout en vie  ! Ce navire fut plus d’une heure et demie qu’il s
spectacle affreux. Grâce à Dieu, nos seuls bestiaux ont payé de leur vie  ; et c’est un bonheur tout particulier de ce que
à nous, puisque c’est nous qui l’avons recueilli et à qui il doit la vie  ; mais, notre général a perdu trop d’hommes pour
Ils travaillent et fatiguent beaucoup nuit et jour, au hasard de leur vie  : ils sont mal nourris, en comparaison de ce que
page, dont douze sont esclaves, c’est-à-dire aux fers pour toute leur vie , et qui ont gagné la corde en Europe ou aux Indes
le coup de poing le plus rude et le mieux placé que j’aie donné de ma vie . Ma main laisse quelquefois des marques : il a di
; car, quand je devrais me perdre en n’obéissant pas, je n’irai de ma vie avec un homme qui m’a fait rougir. Nous avons ici
pour lui. Les deux autres sont bons matelots, qui gagneront bien leur vie . Nous avons aussi deux lascaris, ou esclaves noir
21 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLV. Pourquoi la maîtresse d’une hôtellerie voisine du château venait souvent demander des nouvelles de Sainville et de Silvie. »
t était un officier déguisé qui s’était mis à sa suite pour sauver la vie de Silvie et la faire perdre à Sainville. Ainsi i
prit contre son espérance, que non seulement il était en sûreté de sa vie , mais encore qu’en peu de temps il serait parfait
raitement si honnête et si généreux, qu’il s’en ressentirait toute sa vie . Que pour le comte du Chirou, ils n’avaient pas t
os, dont le comte du Chirou admirait la valeur, et à qui il devait la vie , aussi bien que la duchesse et Eugénie, qui outre
22 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur de Jussy, et de Mademoiselle Fenouil. »
feront connaître en même temps que toute l’espérance du bonheur de ma vie , n’est fondée que sur la fidélité d’une fille, ou
père était de barreau, mes frères et moi embrassâmes le même train de vie , les uns par inclination, les autres, dont j’étai
ouvent ; et ce sont les seuls moments heureux que j’ai passés dans la vie , et qui furent aussi la cause des malheurs qui no
e moins qu’il pouvait lui en arriver, était d’être renfermée toute sa vie dans un couvent, et moi finir la mienne par la ma
tez que je ne vous abandonnerai jamais. Reposez-vous du soin de votre vie sur la fidélité que je vous ai jurée : elle dépen
autre. Elle accoucha peu de temps après d’un garçon qui est encore en vie , et que vous verrez bientôt avec la mère. Je sort
, et notre commerce de lettres n’était point soupçonné. La manière de vie qu’elle menait, avait fait oublier ce qu’elle ava
emble si je puis. Je vous jure, reprit Jussy, que j’en ai eu toute ma vie un vrai remords. Je suis prêt de lui en demander
23 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLIV. Ce qui se passa dans le château après cette expédition. »
s grands chemins, excepté celui à qui le duc de Médoc avait promis la vie , et à qui non seulement il donna la liberté, mais
isante pour le conduire hors d’Espagne, et mener ailleurs un train de vie plus honnête ; on l’avait mis exprès dans un endr
aints par la volonté et par l’ambition de leur souverain, avec qui la vie était sauve, ou du moins ne courait pas tant de r
24 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LVIII. Des tristes et agréables choses que Parafaragaramus apprit au chevalier de la Manche. »
a morte à ses pieds devant le prêtre qui voudra les marier ; ainsi la vie et la mort de cette princesse seront entre ses ma
e l’argent que lorsqu’on l’emploie ; nous n’avons qu’à vivre à gogo ; vie de cochon courte et bonne. Nous n’avons dans ce m
n’avons dans ce monde qu’aujourd’hui et demain, et le reste de notre vie  ; l’habit ne fait pas le moine, ni la soutane l’h
hirou qui était puissamment riche, et qui avouait qu’il lui devait la vie aussi bien que Valerio, Eugénie et la duchesse de
25 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XXXVIII. De l’arrivée du duc de Médoc, et de la mort touchante de Deshayes. »
mes obscurs qu’il l’avait empoisonnée. En un mot, il déclara toute sa vie , au grand étonnement de tous ses auditeurs, surto
lbuquerque assura la marquise qu’elle n’avait rien à craindre pour la vie de son époux, le Conseil d’Espagne ayant trop de
se servir de termes plus pressants quand il aurait été question de la vie de son propre fils ; et enfin il acheva de mettre
26 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLIII. De l’accident qui arriva au chevalier Sancho, en tirant une arme à feu. Remède pire que le mal. »
mains, et l’aurait sans doute tué, ou du moins estropié pour toute sa vie  ; outre cela il ne referma pas la gibecière où ét
été blessés, et qui ne voulaient pas qu’on cherchât à prolonger leur vie qu’ils devaient perdre sur un échafaud ; on les a
peu sa vue lui revint, et sa mâchoire qui se remit lui fit faire une vie de son goût, puisqu’il ne faisait que boire, mang
27 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LV. Don Quichotte et Sancho vont à la caverne de Montésinos. Ce qu’ils y virent, et comment se fit le désenchantement de Dulcinée. »
nné de combattre notre héros, avec défense de le blesser sur peine de vie . Celui-ci était adroit comme un filou, et outre c
stre princesse Dulcinée du Toboso que je viens délivrer, ou perdre la vie . A ce nom de Don Quichotte Merlin laissa tomber s
oi un héros qui à l’exemple de Thésée, qu’il a pris pour modèle de sa vie , a purgé la terre de monstres et de brigands. Il
pas mis fin, ni toi non plus, aux grandes aventures qui rendent leur vie si illustre là-haut. Merlin convaincu de ta valeu
28 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLI. Don Quichotte et Sancho s’arment pour aller combattre les brigands. Ces deux chevaliers font des actions de valeur inouïes. »
nce qu’eurent les bandits de les avoir tués, fut ce qui leur sauva la vie . Il est pourtant certain qu’ils se seraient très
e héros leur abandonna les deux autres, et les pria de leur sauver la vie . Eh bon, bon, dit Sancho, plus de morts et moins
sans lui faire aucun mal, et qu’on l’assurerait même de lui sauver la vie , pourvu qu’il découvrît les retraites des autres,
29 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XL. Des armes enchantées que les deux chevaliers reçurent de Parafaragaramus, avec des chevaux infatigables. »
es tu seras toujours victorieux dans les plus grandes aventures de ta vie . Le chevalier Sancho trouvera aussi un cheval, de
mort la plus glorieuse qui pût arriver à deux fous, que de perdre la vie en servant le public ; d’un autre côté il voyait
30 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LVI. De ce qui suivit le désenchantement de Dulcinée. »
istre bien exact de ce que je fais ; c’est peut-être lui qui écrit ma vie . Il allait continuer lorsqu’il fut interrompu. Ha
tâchait de se souiller lui-même, d’avoir voulu sous les dehors d’une vie honnête et d’un mépris affecté des femmes cacher
on purifie ton esprit pour tes menteries. Combien en as-tu fait en ta vie  ? Les voilà toutes écrites, poursuivit-il en lui
31 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLIX. Repas magique. Apparition d’un nouvel enchanteur. Défi fait à Don Quichotte, et ce qui s’ensuivit. »
le force jointe à la valeur qui doive régler toutes les actions de la vie  ? Désabuse-toi si tu l’as cru, puisqu’il faut ave
. Il n’y a que ces seules vertus-là qui fassent les héros. Regarde la vie et les actions du chevalier Roland, tu y verras p
ait provenait d’une composition de poudre à canon, de coton, d’eau de vie , de camphre et d’autres artifices qu’on avait mis
32 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLII. Comment Don Quichotte sauva la vie à la duchesse de Médoc. Nouveaux exploits des deux chevaliers. »
Chapitre XLII. Comment Don Quichotte sauva la vie à la duchesse de Médoc. Nouveaux exploits des deu
deux qui restèrent sur la place, et quatre autres qui furent pris en vie , desquels était celui à qui Sancho avait cassé le
33 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LXI. Comment Don Quichotte et Sancho sortirent du château pour s’en retourner chez eux ; de ce qui leur arriva sur la route. Mort de Don Quichotte ; et ce qui s’ensuivit. »
si je suivais le penchant que j’ai pour les aventures. Il y a dans la vie des héros un terme de bonheur et de gloire où ils
ne puis me défaire ; après cela rien ne troublera plus le repos de ma vie , et mes jours ne seront composés que de moments h
34 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XXXIV. De l’arrivée de plusieurs personnes dans l’hôtellerie. Qui étaient ces personnes. Nouvel exploit de Don Quichotte. Sanglants combats. »
mé. Le duc qui le vit dans le plus grand embarras où il eût été de sa vie , lui remontra qu’il n’était point en état de s’ex
e qui était couchée en travers, la fit revenir à elle ; les signes de vie qu’elle donna calmèrent la douleur de Gabrielle,
35 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLVIII. Du combat de Don Quichotte contre Sancho, et quelle en fut la fin. »
ue celle de la mort, répondit-il. Si je suis vaincu je t’abandonne ma vie  ; et si je suis vainqueur, je ne prendrai d’autre
en peu de temps, et à soutenir les plus glorieuses aventures de votre vie , pour tirer la pauvre princesse Dulcinée du Tobos
36 (1713) Les illustres Françaises « Préface. »
ar des faits certains, on y voit établie une partie du commerce de la vie . L’histoire de Des Ronais fait voir que si tous l
ur un amant, doit, pour son honneur, soutenir son engagement toute sa vie  ; n’y ayant que sa constance qui puisse faire oub
37 (1713) Les illustres Françaises « Les Illustres Françaises. Histoires Véritables. »
elle. J’avoue, poursuivit-il, que ses austérités peuvent avoir usé sa vie  ; mais du moins la fin n’en a point été avancée p
s en soupirant, qui ont donné le mouvement à toutes les actions de ma vie , et qui m’ont fait regarder ma patrie comme mon e
38 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLVII. Suites agréables de la victoire remportée par le chevalier Sancho, et du projet que forma Don Quichotte pour le faire repentir de son indiscrétion. »
faut que le renard meure dans sa peau, à moins qu’on ne l’écorche en vie , et puis il ne peut sortir d’un sac que ce qu’on
bien loin qu’il ait mis depuis la paix dans notre ménage, mort de ma vie , il n’y a mis que la discorde. —  Il n’y pouvait
39 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XXXVII. Des offres obligeantes que fit le duc d’Albuquerque aux dames françaises ; de la reconnaissance de Valerio et de Sainville, et de la conversation particulière que Don Quichotte eut avec Sancho. »
uichotte, et s’ils n’avaient pas fui, je n’en aurais pas laissé un en vie . Mais toi, ami Sancho, où étais-tu que tu n’as pa
40 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LIII. Belle morale du seigneur Don Quichotte. »
ent mériter leur salut par une sincère pénitence dans une plus longue vie . Je ne puis m’empêcher, poursuivit notre héros, d
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