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1 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Dupuis, et de Madame de Londé. »
libertinage. J’en suis sincèrement revenu, il y a même longtemps. Une veuve a commencé, et Madame de Londé a achevé de me ren
homme ; elle a même assez bien vécu avec lui, mais depuis qu’elle est veuve , ce n’a plus été de même. Pour cette autre femme
liés ensemble. Il faut vous dire auparavant ce qui m’arriva avec une veuve , dont vous trouverez bon que je vous cache le nom
er que je venais chercher, et l’autre qui la consolait était sa sœur, veuve depuis environ six mois. Cette dernière tâchait d
r, ajouta-t-elle, je n’ai qu’à vous dire ce qui m’est arrivé. Je suis veuve depuis six mois : j’ai passé trois années avec mo
, et l’imiter dans sa mauvaise conduite ? À Dieu ne plaise, reprit la veuve , que je veuille vous inspirer de pareils sentimen
ant ses caresses à d’autres que moi. Pourquoi donc me dire, reprit la veuve , que vous n’êtes pas sensible au plaisir d’embras
is, comme il l’est avec un homme qu’on a épousé. Bagatelle, reprit la veuve , ce n’est pas l’innocence des plaisirs qui les re
t faire tout ce qu’on voudrait faire. Il y a dans le monde, reprit la veuve , des pays où les femmes vivent à leur liberté, pa
vivre comme les bêtes, que de les suivre. J’en tombe d’accord, dit la veuve  ; ce serait vivre en effet comme les bêtes, mais
ion n’en fût pas plus ternie que la leur. J’ai vécu, poursuivit cette veuve , comme doit vivre une femme d’honneur avec son ép
me, qui est de vaincre les passions où son penchant la porte. Je suis veuve , j’ai toujours été sage, j’espère l’être toujours
oi je n’avais pourtant point encore pris garde. Peu de femmes, dit la veuve , conviendront de ces vérités, à moins que ce ne s
; je les trouvai toutes deux encore assises. Je distinguai bientôt la veuve à son habit de grand deuil. C’était une très bell
la tristesse. Sa sœur était aussi une fort aimable personne et si la veuve n’eût pas trouvé le secret de me plaire avant ell
us jeune qu’elle de trois ans, n’en ayant que dix-neuf à vingt, et la veuve vingt-deux à vingt-trois. Elle était magnifiqueme
t ; mais la tristesse que je lui remarquai ne fut pas de mon goût. La veuve eut tous les vœux de mon cœur, et elle quelque mo
taille, elles étaient toutes deux parfaitement bien faites ; mais la veuve plus grande et plus dégagée, avait un air admirab
nt ces deux dames que je venais de voir, il me le dit, et me nomma la veuve . Je lui demandai sa demeure sans faire semblant d
rempli de ma nouvelle passion. J’allai le soir même dans la rue où la veuve logeait. Je soupai avec un de mes amis dans un ca
a personne qu’il me destinait pour commère : il me nomma ma charmante veuve . Je lui demandai s’il avait parole d’elle, il me
ux que je ne l’avais espéré. Il avait dit qu’il avait trouvé ma belle veuve en négligé, mais qu’il ne doutait pas qu’elle ne
te que tout alla beaucoup mieux que je ne l’avais espéré moi-même. La veuve en fut surprise. Elle n’en dit mot ; mais je rema
elle me l’accorda, j’y allai depuis tous les jours. Comme elle était veuve , qu’elle aimait à vivre librement et sans contrai
ille d’un an et demi de son défunt mari. Elle était de bonne famille, veuve d’un financier de bonne famille aussi, dont le pè
ra connaître son caractère. Il y avait environ dix mois qu’elle était veuve , et trois à quatre que je la fréquentais, lorsqu’
la fréquentais, lorsqu’un jour que j’étais chez elle, on parla d’une veuve , qui sans être remariée, était devenue grosse. La
l’homme dont il s’agissait entra. Il était frère du défunt mari de la veuve , établi en province, où il avait attrapé la femme
t ayant mes vues, je ne fis aucune difficulté de le bourrer. Ma belle veuve me dit à l’oreille qui il était, pour m’obliger à
parliez-vous, Mesdames, dit-il ? Nous parlions, reprit la sœur de ma veuve , de la satisfaction qu’a une femme d’honneur de v
qu’il lui avait promis le secret ; et aujourd’hui c’est, dit-il, une veuve qui savait par expérience ce que la compagnie d’u
es surtout me savaient bon gré dans leur âme, de ce que je disais. La veuve qui m’avait dit qui il était, ne savait de quelle
i à ménager, Monsieur, lui dis-je d’un ton fier, Madame qui est seule veuve ici et seule à marier, me fait la grâce de me sou
été faites avec beaucoup de prudence pour retenir dans le devoir des veuves , qui étant maîtresses de leurs actions, et leur é
usqu’à vous ; et vous ne sauriez connaître par leurs noms celui de la veuve . Cette manière de prendre hautement le parti des
ue voici. Dès le lendemain de cette conversation je retournai chez la veuve , qui me témoigna que je lui avais fait un sensibl
-il rien de plus aisé ? Vous avez ce secret-là, reprit promptement la veuve  ?  Oui, je l’ai, lui dis-je, en avez-vous besoin 
tre aimé, et que sa réputation méritât d’être conservée. J’aperçus la veuve qui m’écoutait attentivement, et qui avalait à lo
un simple petit manteau, et une jupe de crépon noir, avec du linge de veuve très propre. Sa gorge et une partie du sein était
vais bien pu m’en apercevoir. Je l’embrassai à ces paroles : ma chère veuve , lui dis-je, nous sommes nés l’un pour l’autre. J
vous m’en tirer, dites-le-moi sincèrement ? Non, lui dis-je, ma chère veuve en me jetant à ses pieds, il m’est impossible. Ce
cacher l’état où vous m’avez mise. Je n’en suis point fâché, ma chère veuve , lui dis-je ; épousez-moi, je ne demande pas mieu
menai dans mon carrosse les yeux bandés. La femme même qui servait la veuve à sa chambre, n’a jamais su cet accouchement, ni
de faire me fait assurément regarder de vous comme un scélérat, et ma veuve comme une sensuelle ; mais, Messieurs, mettez la
’ai fait. Pour vous, Mesdames, si vous étiez aussi sincères que cette veuve , vous avoueriez aussi bien que sa sœur, que tout
pit Monsieur de Terny. Il n’y avait ici que des femmes mariées et une veuve , de quoi se seraient-elles scandalisées ? Et puis
ées ? Et puis sur l’article, elles ont toutes les sentiments de votre veuve , elles ont beau faire les réservées. À cela près
brassées, je m’attachai, comme je vous ai dit, auprès de ma charmante veuve , qui me donna assez d’occupation pour m’empêcher
ue je l’aimerais plus que je n’avais jamais aimé, sans en excepter la veuve , et plus même que je ne me croyais capable d’aime
on goûte dans les bras d’une maîtresse fidèle et tendre, telle que ma veuve , avec qui j’avais rompu il n’y avait pas plus de
is prendre l’affirmative, étant bien certain que mon intrigue avec ma veuve n’était uniquement sue que d’elle et de moi. Il y
vez vu, j’étais encore tout rempli du commerce que j’avais eu avec ma veuve , qui ne faisait que de finir. Je me formai mille
it une maîtresse tendre et fidèle : c’était une femme portée comme la veuve , au plaisir de l’amour, qui ne cherchait qu’à se
a maison de campagne proche de Paris : je n’en fus pas fort fâché, sa veuve la fut, et en effet Londé méritait d’être regrett
deux mois après que je sortis pour la première fois, et que je vis sa veuve , je ne la pressai pas sur ce qu’elle avait semblé
2 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLV. Pourquoi la maîtresse d’une hôtellerie voisine du château venait souvent demander des nouvelles de Sainville et de Silvie. »
on qu’il avait faite avant sa mort, et l’ordre qu’il avait donné à sa veuve d’épouser Sainville. Il s’était flatté que ce riv
conseiller il fallait savoir en quels termes ils en étaient. La belle veuve lui dit qu’ils ne s’étaient jamais parlé, et que
mangeaient ensemble, du Chirou eut tout le loisir de voir cette belle veuve  ; mais il ne lui parla pas plus de son amour qu’i
sence de tout le monde ; mais il le fit d’une manière que cette belle veuve aurait eu tort de s’en scandaliser, puisqu’en mêm
amis, le comte Valerio et son épouse étant contents, Sainville et sa veuve étant dans la meilleure intelligence du monde, au
3 (1713) Les illustres Françaises « Préface. »
teur. J’ai vu quelques femmes qui se sont déchaînées contre ce que la veuve dit à sa sœur, dont Dupuis rapporte la conversati
a plus noire, pour triompher de Silvie. Il fallait, dit-on, que cette veuve n’eût pas été présente au récit de Des Frans ; et
4 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur de Jussy, et de Mademoiselle Fenouil. »
l’a fait voir avec l’homme qu’elle a épousé depuis, et dont elle est veuve , avec qui elle a souffert tout ce qu’une femme pe
use. Son mari est mort enfin, il y a près de deux ans, et l’a laissée veuve très riche, tant de son bien à elle, que de ses b
ue pour elle. Je n’en conserve aucun ressentiment, reprit cette belle veuve  ; je le sacrifie à ce que je viens d’entendre. Si
près de son lit. Elle me fait déjà la grâce, poursuivit cette aimable veuve , de me traiter comme sa fille, c’est-à-dire sans
5 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre LI. Le jaloux trompé »
rien, dans un pays où elle ne connaissait personne. —  Vous êtes donc veuve , lui dit Sotain. —  Oui, Seigneur, lui répondit-e
s donc veuve, lui dit Sotain. —  Oui, Seigneur, lui répondit-elle, et veuve d’un Français que j’aimais beaucoup, et dont la m
lu prendre de pareilles ; dans ce sentiment il demanda à cette fausse veuve avec un ris forcé, si son mari lui avait fait pré
6 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XXXIX. Du grand projet que forma le duc de Médoc, et dans lequel Don Quichotte entra avec plus de joie que Sancho. »
former de la santé des Françaises, et surtout de celle de la nouvelle veuve . On dira une autre fois pourquoi elle le faisait.
7 (1691) Journal d’un voyage fait aux Indes Orientales (tome 2)
lles des Mores & des esclaves ou Lascaris, se remarier, ou rester veuves après la mort de leurs maris ; mais cette indulge
mort de leurs maris ; mais cette indulgence ne s’étend point sur les veuves des bramènes. Que la femme meure la première, le
la manière dont cela se pratique. Premièrement, il ne faut pas que la veuve pleure ; car, si elle jetait une larme, elle sera
aient si fréquemment que les empereurs du Mogol ordonnèrent que leurs veuves seraient brûlées dans le même feu ; & cela fo
ne vie mortelle. Il est cependant bien difficile que ces malheureuses veuves s’en dispensent, étant poussées par une infinité
’autre chose bien plus grave & incroyable, qui regarde encore les veuves & les filles de ces bramènes. Je citerai mon
’esclavage. Cette coutume n’étend point son indulgence jusque sur les veuves des bramènes, qui le plus souvent sont promises d
comble d’impureté & d’idolâtrie dont j’ai parlé. J’ai dit que les veuves des bramènes dont le mariage n’était point consom
friction, comme on dit que sont ceux dont se servent les filles &  veuves chastes à contrecœur, & surtout les religieus
nstruit de l’histoire de Mado & de Coinda, des bramènes, de leurs veuves , tant femmes que pucelles, de leurs filles non ma
e des affaires de son bon maître, a été assez heureux pour épouser sa veuve , jeune, belle & riche, & elle de sa part
ce, on a pris le modèle de celle de Luxembourg, que Marie de Médicis, veuve de Henri le Grand, a fait bâtir à Paris : ces deu
amp; fort blanche ; il me parut âgé de quelque cinquante-cinq ans. Sa veuve était au chevet, ses enfants à ses pieds, & s
, et qui a retenu le riz qui a été jeté dessus. Ce riz est porté à la veuve du défunt, ou à sa plus proche parente, qui le la
ins ; ils ne couchent en joue que les gros seigneurs & les riches veuves . Celles-ci, à ce qu’on dit, leur fournissent un p
s répétée. Ce qui est une erreur bien lourde pour Esclassant & la veuve Thibout, qui de mon temps fournissaient l’Univers
à qui son indiscrétion a coûté trois cents piastres. C’est une grande veuve , bien faite & assez belle, âgée d’environ tre
8 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LVII. Du repas magnifique où se trouva Don Quichotte, et du beau et long discours qu’il y tint. »
les propriétaires. O l’heureux temps, continua Don Quichotte, où les veuves et les enfants n’étaient point pillés, et où chac
9 (1721) Mémoires
le disait, c’était à Monsieur le duc d’Arpajon dont nous avons vu la veuve première dame d’honneur de madame la dauphine Vic
le reçut et le fit valoir fut un nommé Bazire dont j’ai encore vu la veuve en vie en 1683. Il était honnête homme, et, de co
ille écus à Madame de Montespan, pour lors favorite de Louis, et à la veuve Scarron qui commençait à entrer en faveur auprès
avons vu la pousser si loin que qui que ce soit ne doute qu’elle soit veuve de Louis à présent), fit l’affaire et obligea ces
qué sur cette terre. Il fut tué comme j’ai dit à Rocroi, et laissa sa veuve grosse de six à sept mois. A titre de tutelle du
le président Jean-Jacques de Mesmes s’empara de la succession, et la veuve hors d’état de lui tenir tête fut obligée de le l
roira pas sans peine. Mais je lui offre pour témoin Madame Deschiens, veuve de celui dont je viens de parler ; elle est encor
ard. On ajoute qu’il est bâtard du curé de ce village qui l’eut de la veuve d’un batelier, ou plutôt d’un de ces cueilleurs d
ièm] e septembre 1716. Monsieur et Madame d’Orléans ont eu soin de la veuve de Cordier, et l’ont mariée très avantageusement.
de la Religion, de la mort de M. Constance, de la prostitution de sa veuve , et du détrônement du feu roi notre allié, et de
es sortes d’alliance, et avoir de la considération pour les filles et veuves du pays qui épouseraient des Français, parce que,
10 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XXXV. Du tour ridicule et malin que fit Parafaragaramus au chevalier Sancho, et des événements tristes qui le suivirent. »
rtie, et qui avait voulu le faire assassiner pour posséder ensuite sa veuve sans crainte et sans traverse. Cette pensée lui é
11 (1713) Les illustres Françaises « Les Illustres Françaises. Histoires Véritables. »
C’est elle qu’on appelait Mademoiselle Nanette, et qui est à présent veuve de Monsieur de Londé, l’un des plus agréables et
12 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LVI. De ce qui suivit le désenchantement de Dulcinée. »
t déjà eu quelque intrigue ; de blanches pour ceux qui épousaient des veuves  ; de noires pour ceux qui épousaient des fausses
13 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur de Terny, et de Mademoiselle de Bernay. »
que c’eût été un manteau, il pouvait mourir le premier, et la laisser veuve . Je perdis mes prières pour la faire changer de r
ette vertu, que la mort de son quatrième mari, dont elle était restée veuve à plus de cinquante-deux ans, lui en avait fait c
14 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LIX. De ce qui se passa chez le duc de Médoc après le départ de Dulcinée, et comment Sancho reçut sa femme que la duchesse fit venir au château. »
pas déjà trop d’une femme. O ma foi si j’avais le bonheur de devenir veuf , diable emporte si je ne laissais toutes les femm
15 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Des Prez, et de Mademoiselle de l’Épine. »
i lui avait donné de l’emploi en France jusqu’à sa mort qui laissa sa veuve chargée des affaires de sa famille, entre autres
ployer que la canne et le bâton ; mais si c’est une femme mariée, une veuve , ou une fille dont la réputation soit à ménager,
sait point ce qu’ils se dirent ; mais on s’aperçut que cette aimable veuve avait rougi. On se mit à table pour dîner. Madame
16 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Des Ronais, et de Mademoiselle Dupuis. »
vous auriez eu beaucoup de part à son célibat. Elle est présentement veuve , plus belle que jamais : elle a refusé plusieurs
amenai donc Mademoiselle Dupuis, à qui Mademoiselle Grandet pour lors veuve , et Madame de Contamine vinrent tenir compagnie,
17 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur de Contamine, et d’Angélique. »
rlons. Elle était encore en âge de se remarier lorsqu’elle est restée veuve , n’ayant au plus que vingt-neuf ou trente ans, do
’il fût tué dans un parti contraire à celui du Roi. Sa mort laissa sa veuve privée de tout secours, et chargée d’une petite f
18 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XXXVI. Suite de l’histoire de Silvie et de Sainville. »
à vous à voir à présent s’il vous est plus avantageux d’être bientôt veuve d’un mari mort avec infamie, que de porter longte
19 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Des Frans et de Silvie. »
elle m’avait donné. Je pouvais mourir bientôt, et la laisser jeune et veuve . Si elle avait eu son bien, elle pouvait après ma
20 (1690) Journal d’un voyage fait aux Indes Orientales (tome 1)
fortune et à son ambition une infinité de peuples, qui aura écrasé la veuve et l’orphelin, qui n’aura point connu d’autre Die
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