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1 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur de Terny, et de Mademoiselle de Bernay. »
elait de Bernay, et était fils d’un homme puissamment riche, voilà sa sœur , poursuivit-il, en montrant sa femme. Nous revînm
de sa morale, et m’en serais moqué longtemps, si je n’avais pas vu sa sœur . J’avais dans ce temps-là vingt-six à vingt-sept
dit un jour qu’il avait fait partie pour aller avec Madame d’Ornex sa sœur , voir deux cadettes qu’ils avaient pensionnaires
Ornex, mais je n’avais point encore entendu parler de ses deux autres sœurs , et voulant connaître toute la famille de mon ami
que son père la destinait à être religieuse, aussi bien que son autre sœur . Ses yeux trop peu recueillis pour un couvent, et
e. Quoi, dis-je à Bernay, vous m’avez parlé en venant ici de vos deux sœurs , comme de deux filles qui n’étaient propres que d
de votre famille que vous offrirez à Dieu, et non pas les vôtres. Ma sœur est trop raisonnable, reprit Madame d’Ornex fort
ne ferais pas plaisir à son père de donner de pareilles leçons à ses sœurs . Je n’irai jamais à leur convent, répondis-je, (q
tes ; je m’y suis attendu dès que nous sommes sortis du couvent de ma sœur . Si je puis vous y rendre quelque service, je le
son caprice, sans s’embarrasser de l’inclination de ses enfants ? Ma sœur , Madame d’Ornex, est mariée malgré elle, non pas
ous croyez que la considération du bien m’empêche de rechercher votre sœur . Je suis, grâce à Dieu, assez riche pour elle et
gt fois plus. Vous avez encore à combattre, reprit-il, l’esprit de ma sœur , qui est la fille du monde la plus fière, et la p
se rendit, mais elle qui a une tête de diable, bien loin d’imiter sa sœur et d’obéir à mon père, le traita comme un tyran d
ui destinait, qui était en effet un très dégoûtant monsieur ; mais ma sœur est une sotte : outre que c’eût été un manteau, i
uérir une lettre qu’elle allait écrire à son frère. Je vis sortir une soeur d’un coin qui avait entendu tout ce que j’avais d
e cette lettre était pour moi, et qu’elle l’avait écrite devant cette sœur écoute, à qui elle l’avait montrée, et c’était en
aisser Clémence malgré elle. J’y retournai trois jours après, mais la sœur n’avait pas été secrète ; car lorsque j’allai la
otion et des distractions plus fréquentes que jamais. Il écrivit à sa sœur une lettre de créance en particulier pour le port
s ai vu, mes réflexions se sont évanouies. Le mariage infortuné de ma sœur ne me fait plus trembler. Mon couvent me paraît u
Mais dites-moi sincèrement à quelles démarches voulez-vous engager ma sœur  ? Je vois bien qu’elle ne sera jamais religieuse 
mme frères. Il était attaché à Paris par une amourette, et moi par sa sœur . Nous aurions bien voulu y rester quelque temps ;
ût pas me reconnaître. Je demandai à Bernay s’il n’irait plus voir sa sœur , il me dit que non, mais qu’il devait lui envoyer
utes les manières d’un idiot. Elle me parut abattue et changée, et sa sœur que je vis aussi, me parut bien plus propre à fai
être décloîtrée. Je retournai dans ce couvent l’après-midi : les deux sœurs me donnèrent leurs lettres, et toujours avec mes
de Paris toutes différentes, Clémence m’écrivit que Madame d’Ornex sa sœur était morte, maudissant père et mari, qu’elle n’a
ple si récent et si funeste, ne contraindrait plus ni Clémence, ni sa sœur , qui étaient devenues deux riches héritières. J’e
r la dureté que son père avait eue pour elle, aussi bien que pour ses sœurs , dont le peu de vocation fut cité. Il déclamait c
’avaient persécutée et enfin l’avaient obligée de prendre l’habit. Sa sœur qui n’attendait que ses vœux pour être mariée, et
éral de tout le monde la fit douter de tout ; d’autant plus que père, sœur , religieuses, directeur et confesseur la persécut
e notre amour réciproque. Il y avait dans ce couvent une tourière, ou sœur converse qui ne paraissait pas à Clémence avoir p
gner sur moi est de vous haïr, on m’a seulement dégoûtée du monde. Ma sœur est dans la maison de mon père : elle m’est venue
re déguisé mille fois plus à craindre. Il m’a fait mille caresses, ma sœur a renchéri par-dessus, les religieuses s’en sont
a brune. J’envoyai mon courrier que j’avais amené avec moi avertir sa sœur que j’étais arrivé. Je lui donnai un billet pour
soir même ; et je recommandai la même chose à mon agent auprès de sa sœur . Une bonne demi-heure après qu’il fut parti, je r
enlever Clémence, malgré tout le monde, à la barbe de son père, de sa sœur , de son amant, de toute sa famille et des religie
2 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Dupuis, et de Madame de Londé. »
endant fort longtemps. Enfin je me déclarai. Cela vint au sujet de la sœur aînée qui se mariait. Vous savez qu’elles étaient
et de la sœur aînée qui se mariait. Vous savez qu’elles étaient trois sœurs , qui toutes trois ont été mariées fort longtemps
plus tard qu’elles n’auraient voulu. Je l’entretins du mariage de sa sœur  ; elle me parut avoir envie de l’être aussi. Je m
que cela ne la regardait pas. La mère le remarqua, aussi bien que sa sœur et [m] on agent. Elle répondit que je faisais hon
te réponse. Célénie me la rapporta mot pour mot, avec la colère de sa sœur . Si bien donc, ma chère Célénie, lui dis-je, en l
dis-je, en la prenant entre mes bras, qu’il faudra attendre que votre sœur soit contente pour être heureux. Je m’étais bien
conformer. C’est une nécessité, repris-je ? Et si Mademoiselle votre sœur ne trouve parti de quatre ans, nous serons donc q
m’accepte, ce n’est que la considération du droit d’aînesse de votre sœur qui l’empêche de consentir à votre satisfaction e
sée sortit. J’entrai dans le temps de cette altération entre les deux sœurs . Toinon qui me vit dit avec dépit, voilà Monsieur
témoigné, et je ne croyais pas être aussi heureux que je le suis. Ma sœur peut se méprendre, Monsieur, reprit Célénie ; il
omment donc, lui dis-je, d’où vient cette aigreur entre vous et votre sœur  ?  Elle ne peut souffrir, dit-elle en riant, que
rmés de vous ne voient rien d’aimable ailleurs. Je voudrais que votre sœur fût aussi belle que vous, afin que son bonheur pû
surpris ; mais nous prîmes heure pour le lendemain que sa mère et sa sœur devaient aller ensemble voir l’aînée qui était ma
songer à quelque expédient qui me tirât d’intrigue. Dans ce temps, sa sœur trouva parti et même fort avantageux. J’en fus ré
ur l’empêcher de découvrir sa grossesse. Je lui fis comprendre que sa sœur allant se marier, il fallait que nous différassio
ne femme de petite ou de moyenne taille. Elle assista aux noces de sa sœur sur son sixième mois, sans que personne y connût
’il avait entendu Célénie entrer dans cette chambre avec sa mère, ses sœurs , et d’autres femmes qui l’avaient mise au lit, et
le discours avec celui de ce qui m’est arrivé avec Madame de Londé sa sœur , parce qu’ils sont liés ensemble. Il faut vous di
banquier que je venais chercher, et l’autre qui la consolait était sa sœur , veuve depuis environ six mois. Cette dernière tâ
qu’elle, qu’elle entreprenait de consoler. Je connus qu’elles étaient sœurs et que le sujet des pleurs de la première était l
ur elle. Est-il une femme au monde plus malheureuse que moi, ma chère sœur , disait l’affligée, en poursuivant la conversatio
peu de chose, j’ai été obligée de la mettre dehors. Me trompé-je, ma sœur , poursuivit cette femme ; ne suis-je pas aussi be
et âgées, il s’amuse à courir la gueuse. Rendez-moi justice, ma chère sœur , un traitement comme celui-là est-il supportable 
un traitement comme celui-là est-il supportable ? Non, sans doute, ma sœur , répondit la consolatrice. Je blâme votre époux,
avez-vous pas mille moyens de vous venger de son inconstance ? Ah, ma sœur , reprit la première, que me dites-vous ? Je n’ai
que lui, si, comme lui, je m’étais abandonnée à mon penchant. Ah, ma sœur  ! reprit l’affligée, une honnête femme peut-elle
la veuve, que je veuille vous inspirer de pareils sentiments. Non, ma sœur , il faut toujours être honnête femme, quelque cho
ue vous n’êtes pas sensible au plaisir d’embrasser un homme ? Mais ma sœur , dit la mariée, on peut y être sensible quand il
ue leur présence vous inspirait ? Vous me faites là des questions, ma sœur , répondit la mariée, auxquelles je ne puis pas ré
ffrir même ses mauvaises humeurs ? Je parle selon la nature, ma chère sœur , et seulement par rapport à la vie présente. Je m
l y ait dans le monde pour une femme. En connaissez-vous d’autres, ma sœur  ? Pour moi je vous avoue que je n’en connais poin
cadre juste avec les inclinations que la nature nous donne ; mais, ma sœur , ce serait vivre comme les bêtes, que de les suiv
e ce sont là les sentiments d’une femme, devons-nous nous étonner, ma sœur , si les hommes en ont de pareils ? Ce serait bien
s’examinent avec attention ; et je ne vous ai dit tout cela, ma chère sœur , poursuivit-elle, que pour vous consoler des peti
qu’elle parlait à une autre femme seule, et que cette femme était sa sœur . Cependant je la remerciai dans mon âme, de s’êtr
e, je lui remarquai un air plus porté à la joie qu’à la tristesse. Sa sœur était aussi une fort aimable personne et si la ve
s la veuve plus grande et plus dégagée, avait un air admirable que sa sœur n’avait pas : je sortis de ce jardin charmé d’ell
e : de quoi parliez-vous, Mesdames, dit-il ? Nous parlions, reprit la sœur de ma veuve, de la satisfaction qu’a une femme d’
ciproque. Je lui déclarai que j’avais entendu sa conversation avec sa sœur , et tout ce que j’avais fait ensuite pour avoir a
tiez aussi sincères que cette veuve, vous avoueriez aussi bien que sa sœur , que tout ce qu’elle disait était juste : et pour
voir. S’il me les avait montrés, comme il voulait le faire, sa propre sœur en aurait constamment ressenti la force. Il me me
ère, et avec toute sa famille, c’est-à-dire, Madame sa mère, ses deux sœurs , et un frère fort jeune qu’on destinait à l’Églis
fallait bien me contraindre, ou me résoudre à ne plus voir l’aimable sœur de mon ami, qui est à présent Madame de Londé. Vo
apparences étaient tellement contre vous, l’amour que j’avais pour sa soeur était si fort, sa blessure était si grande, et l’
ire était de lier une petite société entre elle et Mesdemoiselles ses sœurs , pour avoir le plaisir de la voir le plus souvent
ilvie travaillait à de la tapisserie en présence de sa mère et de ses sœurs . Qu’en faisant semblant de se détourner, il lui a
lle avait été toute l’après-midi chez ma mère, où elle montrait à mes sœurs un point de tapisserie qui était à la mode, et qu
plus exemplaire, et plus édifiante. Pour revenir à Madame de Londé sa sœur , que j’aimais sincèrement, la maladie du frère, a
is ; mais je ne lui avais jamais parlé de l’amour que j’avais pour sa sœur . Je ne lui en parlai point encore. Comme nous éti
ée ? C’est, me répondit-il, la femme de chambre de Madame de Londé ma sœur . Il faut faire sa paix, lui dis-je, donnez-vous l
 ; je n’attends mon retour que de votre présence. Il faut donc que ma sœur soit bien en colère, dit-il en riant ; allez, ajo
liberté, et comme bons amis seulement, ou bien plutôt comme frère et sœur , puisque nous mangeons ensemble ; mais c’est auss
urs que ce malheur a coûtés à toute la famille, particulièrement à sa sœur et à moi ; ils ne sont pas encore taris. Il y a s
3 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XXXVI. Suite de l’histoire de Silvie et de Sainville. »
i. Madame votre mère, continua-t-elle, n’est pas plus exempte que ses sœurs de la satire de Sainville ; ses airs de dévotion
la matière étant disposée, ma mère qui se laissait gouverner par ses sœurs , fut la première à donner sa parole pour Deshayes
et pour lors la marquise lui offrit une retraite auprès d’une de ses sœurs abbesse d’un couvent fort éloigné de Paris. Silvi
t la marquise lui ayant donné une lettre de recommandation pour cette sœur , à qui elle écrivit dans le moment, elles se sépa
lle voulait faire ; mais sitôt qu’elle fut à Paris, elle écrivit à sa sœur ", et la pria d’avertir une dame qui lui rendrait
4 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur de Contamine, et d’Angélique. »
samment riche, duquel elle est restée seule héritière ; ses frères et sœurs étant morts avant père et mère, et après le maria
ller à l’église ou promener, et jamais seule ; toujours avec les deux sœurs , et le plus souvent avec leur mère, que qui que c
ort retirée ; que sa fille de chambre couchait avec elle, et les deux sœurs dans la chambre par où il fallait passer pour ent
lle était sortie, Angélique entra chez ce même marchand avec les deux sœurs , chez lesquelles elle demeurait. Elle voulait avo
à tel prix qu’il voulut, n’ayant pas le temps de marchander. Les deux sœurs qui étaient avec elle, étaient fort scandalisées
puis et sa parente s’en retournèrent ensemble : Contamine et les deux sœurs restèrent. Angélique les pria de passer dans l’au
faible. Elle passa le reste de la journée dans son lit ; et les deux sœurs qui pour lors savaient ses aventures, et qui avai
5 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLV. Pourquoi la maîtresse d’une hôtellerie voisine du château venait souvent demander des nouvelles de Sainville et de Silvie. »
urer à Naples. Elle avait en effet écrit au vice-roi, dont elle était sœur  ; et comme ils s’étaient toujours parfaitement ai
e outre la tendresse de frère, il était de son intérêt de ménager une sœur qui était extrêmement riche, et qui n’avait point
6 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Des Frans et de Silvie. »
tivité huitième septembre ; je m’étais mis contre un des piliers. Une sœur grise, de celles qui ont soin des enfants trouvés
deuil qui était avec une autre fille qui paraissait la servir. Cette sœur alla lui parler, il me parut qu’elle fit quelque
éralité me donnait une espèce de petit privilège, je demandai à cette sœur si elle ne pouvait pas nous faire déjeuner à l’hô
aible ; effectivement je ne l’ai jamais eu ferme. Je ne sais si cette sœur voulut bien en croire ma parole, ou si, comme ell
eu encore ; car elle a presque toujours resté dans un convent avec ma sœur , et qui que ce soit ne sait qu’elle est morte. Et
rai chez elle, où je paraîtrai pour lors, et traiterai la Morin de ma sœur , comme de raison. Voilà comme nous avons résolu d
ut vous dire comment cela se fit. Madame la duchesse de Cranves était sœur de Monsieur le marquis de Buringe mort en Candie
estament tout de sa main, ou plutôt il écrivit à Madame de Cranves sa sœur , qu’étant prêt d’aller rendre compte à Dieu, il v
r laissée si longtemps. Il la priait comme son unique héritière et sa sœur , d’en avoir soin ; et qu’afin qu’elle en usât à m
nommé dans cette lettre, afin de l’obliger de solliciter auprès de sa sœur l’exécution de sa dernière volonté. Madame de Cra
nce. Que pour sauver la réputation de cette dame, il avait mandé à sa sœur que la mère de Silvie était morte en couche[s] et
e, avec qui Madame Gallouin permettait que vous et Mesdemoiselles vos sœurs fréquentassiez. Gallouin était de votre société,
7 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Des Prez, et de Mademoiselle de l’Épine. »
pas la mère que je ne cherchais pas, mais son aimable fille, avec ses sœurs . J’y allai fort souvent ; et quelquefois nous all
ançais pas plus : ma maîtresse était tout le jour avec sa mère ou ses sœurs  ; et le soir la compagnie lui donnait mille moyen
ournée. Je viendrai, me dit-elle, dimanche à l’église avec une de mes sœurs . De là j’irai voir une dame qui est de mes bonnes
u’elle sentait bien qu’elle n’en aurait pas pour huit jours : que ses sœurs et son frère sachant qu’elle était mariée sans sa
seulement ses enfants, qui ont une douleur sincère de la mort de leur sœur  : si bien qu’il n’y a pas d’apparence que ce proc
bienfaits de son défunt mari, et par les successions de ses frères et sœurs , et d’un oncle et d’une tante, et de plus elle vo
nt, malgré le respect que j’ai pour la présence de Madame de Londé sa sœur que voilà, et pour sa mémoire à lui, je ne puis m
8 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XXXVIII. De l’arrivée du duc de Médoc, et de la mort touchante de Deshayes. »
a tante de Silvie, qu’il pria d’obtenir son pardon de ses deux autres soeurs , qu’il avait trompées les premières ; il confessa
9 (1713) Les illustres Françaises « Préface. »
uelques femmes qui se sont déchaînées contre ce que la veuve dit à sa sœur , dont Dupuis rapporte la conversation dans son hi
10 (1713) Les illustres Françaises « Les Illustres Françaises. Histoires Véritables. »
le est cette dame, demanda Des Frans ? C’est, répondit Des Ronais, la sœur de défunt Gallouin, et la maîtresse de Monsieur D
11 (1721) Mémoires
hent dans la même cabane que leurs pères et mères, et leurs frères et sœurs . Celui qui a envie d’en embrasser une entre dans
maison à laquelle il est attaché. 182. Il avait procuré à une de ses sœurs l’abbaye royale de Charron en Poitou, sur le bord
y avait un intérêt de vengeance mêlé. M.de Mesmes lui avait refusé sa sœur en mariage, quoique les parties ne se haïssent pa
ez-vous si magnifique, lui demanda-t-il. — C’est, répondit-il, que ma sœur se marie aujourd’hui ; vous-même en avez signé le
protection à laquelle il ne s’attendait nullement. 264. Il avait une sœur servante et cuisinière chez une demoiselle de moy
enne vertu que M. de Pontchartrain entretenait. Bourvalais pria cette sœur de supplier sa maîtresse de lui procurer quelque
upplier sa maîtresse de lui procurer quelque emploi pour vivre. Cette sœur en parla à la demoiselle, et celle-ci au ministre
’elle n’avait qu’à lui envoyer son frère. Il y alla par l’ordre de sa sœur et de la demoiselle. M.de Pontchartrain, qui avai
12 (1691) Journal d’un voyage fait aux Indes Orientales (tome 2)
commerce ; & il n’y en a aucun qui. pour une roupie, ne vende sa sœur , sa fille ou sa femme, qui de leur côté s’abandon
a vie ; mais ce ne sont point ses enfants qui lui succèdent, c’est sa sœur , ou le fils ou la fille de sa sœur, en un mot, c’
nfants qui lui succèdent, c’est sa sœur, ou le fils ou la fille de sa sœur , en un mot, c’est le sang féminin qu’ils suivent,
e Quirckpatrik, premier commis de M. de Louvois, ont épousé les trois sœurs , & que par conséquent ils étaient tous beaux-
nser d’une guerre heureuse qu’il avait faite pour lui, avait violé sa sœur & enlevé une jeune Circassienne qu il aimait
e ; & que Sévagi, pour se venger, avait fait le même outrage à la sœur du Mogol, & avait fait révolter contre lui le
rrosse à cinq heures du matin, sous prétexte d’aller dire adieu à une sœur qu’il avait, religieuse à dix lieues ; &, à d
ans son cabinet un petit paquet qu’il voulait, disait-il, donner à sa sœur en main propre. Il prit la poste, & laissa or
; lui dit qu’il avait changé de pensée ; qu’il ferait ses adieux à sa sœur aussi bien par écrit que de vive voix ; que même
e leurs prostitutions de leurs tilles, de leurs femmes & de leurs sœurs , & dans la vente de leurs enfants : M. de Por
; &, en 1713, je le trouvai à Compiègne, où j’étais allé voir une sœur religieuse, & lui parlai de cette aventure, q
13 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre LI. Le jaloux trompé »
es parents les plus proches, c’est-à-dire son père et sa mère, et une sœur ( car ses frères étaient dans le service et aux é
14 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur de Jussy, et de Mademoiselle Fenouil. »
bonne famille dans la bourgeoisie ; mais la quantité de frères et de sœurs que nous étions, nous laissa après la mort de mon
15 (1691) Journal du voyage des Indes orientales (à monsieur Raymond)
aucun d’eux qui pour une roupie ne prostitue sa fille, sa femme ou sa sœur , qui de leur côté se donnent très volontiers aux
on lui succède, mais non pas ses enfants à lui, et ce sont ceux de sa sœur , et toujours ainsi. Et ce que je trouve d’assez é
16 (1690) Journal d’un voyage fait aux Indes Orientales (tome 1)
se joindre ensemble, sans distinction de frère à frère, ou de frère à sœur  ; pas plus qu’ils en font de père à fille, et de
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