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1 (1721) Mémoires
que ce que j’en dis est également curieux et vrai. Je parlerai de ce roi sans flatterie. Il était né parfaitement honnête
Ils ont prévu la perte de la France tout aussitôt qu’ils ont vu leur roi porter la main à l’encensoir. Ces religionnaires
it été homme de probité et vraiment chrétien, aurait fait entendre au roi ce que dit saint Bernard, Religio suaditur [sic],
Détestables flatteurs, présent le plus funeste Que puisse faire aux rois la colère céleste. En effet ce sont eux qui ont
en particulier et tous en général, avaient été hureux pendant que le Roi n’avait cru que lui-même et Mlle de La Vallière e
des gens dans le monde plus sincères et plus zélés pour la gloire du roi que ces pères. Ce fut M. le maréchal de Grammont,
mmont, que tout le monde sait avoir été vif en reparties sincères. Le Roi lui dit un jour qu’il venait de lire un livre don
. — Quel est-il, lui demanda M. de Grammont. — C’est, lui répondit le Roi , Calcondille. J’aime à voir, ajouta-t-il, que le
à la lecture. Mais avec-vous tout lu Calcondille ? — Non, répondit le Roi , je n’en ai lu que la préface. — Hé bien, répliqu
i loin que le maréchal de La Feuillade, homme sans autre Dieu que son roi , trouva un juste sujet de faire connaître que tou
régale et des franchises, et l’autre d’avoir acquis la protection du Roi , dont ils louaient le zèle et la piété et auquel
ratuit très fort, et le tout à la suggestion des RR. PP. Jésuites. Le Roi les voyait passer de sa fenêtre dans un ordre mag
que les spectateurs étaient convaincus que si le clergé sacrifiait au Roi la religion, du moins sa marche témoignait-elle u
leur molle et lâche complaisance, que de s’exposer à l’indignation du Roi par la plus simple remontrance qu’ils auraient pu
ue saint Ambroise leur a tracé end parlant face à face à Théodose. Le Roi aurait pris leurs remontrances en bonne part suiv
ts étaient remis au confesseur qui n’avait garde de faire entendre au Roi les choses telles qu’elles étaient. Le père de La
nité de peuples. Voici le fait ; j’en parle comme présent. Lorsque le roi établit la capitation, le bas clergé n’en fut pas
ner le Domine salvum fac regem, qui est une prière qu’on fait pour le Roi , il resta muet. Le, curé surpris de, ce procédé l
ux évêques, archevêques et autres qui composent le haut clergé que le Roi leur demande de l’argent ou qu’il ne leur en dema
 ; l’officier et le soldat étaient bien payés et bien nourris ; et le Roi sans surcharger le peuple avait autant de soldats
he, qui que ce soit n’en peut douter. Les subsides qu’elle fournit au roi et la prodigieuse quantité d’argent qui fut porté
t en partie cause de l’abaissement de la France ; elles ont fourni au Roi le moyen d’attacher à ses intérêts tous ceux qui
et le sang sont celles qui regardent les orphelins et les mineurs. Le Roi est naturellement leur père, ou il devrait l’être
tes lui restèrent. Ce traité de Nimègue est le plus honorable pour le Roi qu’aucun de ceux que la France eût jamais fait av
général avaient envie de s’enrichir, le peuple fut leur victime et le Roi leur dupe, à quoi ne contribua pas peu la ridicul
i la France abîmée n’a pas pu soutenir ce traité de Nimègue, et si le roi a été forcé d’accepter ceux de Riswick et d’Utrec
jamais mieux fait pour se venger de la France que de se choisir pour roi un prince Français. 30. A l’égard de l’Angleterre
urs forces ni le génie des deux nations. Les Français idolâtrent leur roi , et à proprement parler ils consentent d’en être
aux autres. Mais il n’en est pas de même des Anglais. Ils aiment leur roi tant qu’il n’attaque point leur religion ni leurs
consentir par un traité de paix que le fils infortuné de ce malhureux roi aille traîner son malheur hors de France et de [s
fond du commerce, et qu’ils étaient vraiment zélés pour l’honneur du Roi , et pour l’honneur et l’avantage de la France. Vo
de, pour témoigner la satisfaction que la cour de Rome avait faite au Roi de l’insolence des gardes corses, qui avaient vio
vive voix ; l’affaire du duc de Parme accommodée à la satisfaction du Roi , l’Espagne obligée de céder le pas à notre ambass
’on ne la considère plus à Rome, où malgré les instances réitérées du Roi , il n’a jamais pu obtenir d’innocent XII ni de Cl
personne, pas même l’investiture du royaume de Naples pour Philippe V roi d’Espagne, son petit-fils. Il n’en a jamais depui
sa fermeté ne l’obligea-t-il pas de recevoir le chapeau, parce que le roi , à cause de son peu de complaisance, s’opposait à
il pas venir à Rome chercher un asile jusqu’à ce que l’indignation du roi fût passée ? Ce pape ne prédit-il pas l’humiliati
qu’il vit l’édit de Nantes anéanti, et ne dit-il pas hautement que le Roi et le royaume allaient être humiliés, puisqu’il e
e duc de Savoie, entre celui-ci et le grand duc de Toscane, entre les rois de Suède et de Danemark, entre l’Angleterre et le
n menait au supplice adressa la parole à Clément et à Philippe le Bel roi de France, qui eurent l’inhumanité de les voir pa
pas tout laisser à sa Sainteté, et ils partagèrent ensemble. 40. Nos rois , jusques à celui-ci, s’étaient contentés de leur
sur ses sujets ce qu’ils ne lui devaient point, et fut le premier des rois de France qui mît le premier [sic] un impôt dans
, ou plutôt dans Paris seul, et cela sous de vains prétextes dont les rois ne manquent jamais, et que leurs flatteurs, ou pl
là, je crois, avoir prouvé ce que j’ai avancé, qui est que jamais nos rois n’auraient mis d’impôt sur qui que ce soit, si le
en attira une infinité d’autres après lui, et toutes les fois que nos rois se sont fait une nécessité d’argent pour quelque
lorsque j’entrerai dans le détail des bonnes actions personnelles du Roi . 47. Cependant Louis XIV n’est jamais revenu de l
aquait que l’abus que cet avare cardinal faisait de l’autorité que le Roi dans sa minorité lui confiait. Je rapporterai là-
a qualité et le titre que cette illustre compagnie avait reçus de nos rois prédécesseurs de Louis XIV ; ils l’avaient toujou
royaume qui ne doivent leur érection qu’à la seule bienveillance des rois qui les ont établis en différents lieux pour la f
n installation qu’aux Etats Généraux assemblés, et rien du tout à nos rois que le choix qu’il pouvait [sic] faire, un de tro
pouvoir en main. Sa politique était celle qui plaisait le plus à son roi , politique toute damnable et pire que celle de Ma
un mot tous ceux qui avaient pouvoir de lever sur le peuple ce que le Roi voulait qui lui fût dû, s’intéressaient dans la f
et qu’elle ne réfléchissait pas à ce qu’elle disait, elle compara le Roi à Hérode, avec cette différence seulement qu’Héro
si elle en avait pris d’une autre. Non, répondit cette femme, mais le roi fait si bien jeûner son père et moi qu’il est jus
de France et que tous les Français se conformant sur l’exemple que le Roi et son Conseil lui donnait de prendre à toutes ma
vant évêque de Châlons, à présent archevêque de Paris et cardinal, le Roi , toute la France, et moi-même tout le premier, av
e et très condamnable médisance ; que cette princesse a été fidèle au Roi son époux pendant sa vie, et que Louis XIV était
cu que c’était lui qu’on attaquait dans les troubles, et nullement le Roi , à qui ni Paris ni le reste de la France n’ont ja
ariage avec la fille du duc de Lorraine qu’il avait épousée malgré le Roi son frère, et accepter une épouse de sa main, la
able, le reste va justifier ce que j’avance). Il poussait lui-même le Roi à la répudier, pour en épouser une autre qui lui
pas moins que de faire mettre cette princesse dans un cloître, et le Roi dans un couvent pour élever sur le trône ou Gasto
ce, et que ce fût elle qui l’avait mis dans le conseil et approché du Roi . 69. Le bruit de cette répudiation épouvanta Anne
s examinait ses urines, lui dit enfin qu’elle pouvait se rejoindre au Roi son époux, et qu’il était presque sûr que leurs e
e leurs embrassements ne seraient point infructueux ; elle le fit, le Roi vint la voir, et en moins de six semaines des tém
inal fit si bien que Madame de Chevreuse fut exilée du royaume par le Roi , à qui ce fourbe faisait entendre qu’elle gouvern
ieu, qui avait perdu l’espoir de voir sa nièce reine, et lui oncle du roi , ne s’opposa plus aux fruits des embrassements de
inal poussa son avarice partout où elle put s’étendre, et afin que le Roi qui commençait à voir clair ne l’empêchât pas de
nce en repos sans faire aucune restitution. Ce fut de lui dire que le roi était maître du sien et de celui de ses sujets, e
à celui de Gerson qui dans sa harangue représenta si bien à un de nos rois que chacun avait son domaine, et que, comme il n’
riger la violence. Je ne sais ce qui en est, mais je sais bien que le Roi lui-même parut en douter quoiqu’elle lui fût avan
’était guère plus nette que celle de son pénitent, d’aller trouver le Roi et de lui faire cette proposition. 87. Il y alla,
ver le Roi et de lui faire cette proposition. 87. Il y alla, parla au Roi à qui il représenta le trouble et les agitations
ce prélat de tout ce qu’il avait volé tant à lui qu’à ses peuples. Le Roi ne se put empêcher de sourire, et sur la bonne fo
cette bonne nouvelle au cardinal. A peine eut-il le dos tourné que le roi se tourna vers les gens de sa cour, et haussant l
torité à celui qui en était revêtu fut supprimée, et qu’outre cela le Roi qui voulut gouverner et régner par lui-même entra
sse d’un Etat. Ainsi l’autorité de M. Colbert fut très limitée par le Roi , et outre cela, Monsieur de Louvois, ministre d’E
rprendre dans quelque fausse démarche pour le perdre dans l’esprit du Roi , et M. Colbert de son côté tâchait de lui rendre
du Roi, et M. Colbert de son côté tâchait de lui rendre le change. Le Roi faisait semblant de ne pas approuver cette haine
s et le gain qu’ils avaient fait ; où tel qui se croyait créancier du Roi de plusieurs millions se trouva bien éloigné de s
. 92. Il corrigea les abus qui s’étaient introduits dans la maison du Roi jusque sur son train et sa table. Il porta les ar
bert et lui demanda avec cet air d’autorité qui convient si bien à un roi , pourquoi cet homme, et plusieurs autres, n’étaie
on de cinq sols par jour, et des bottines à lui délivrées. Il pria le Roi de souffrir qu’il fît venir les autres qui se pla
cents tous dans le même cas que le vieillard. Il supplia pour lors le Roi de le laisser faire, et qu’il en rendrait bonne j
n était faite, il n’y en eut aucun assez hardi pour oser en parler au Roi à son retour de la chasse, où il avait été tout c
s, il en prévit les conséquences et se contenta de les représenter au Roi , et certainement cet édit subsisterait encore s’i
t cet édit subsisterait encore s’il avait vécu. Mais son zèle pour le roi et le royaume ne tint point après sa mort contre
est plus appliqué que lui, uniquement par rapport à l’intérêt que le Roi en tirait et à l’utilité et aux richesses qu’il a
n, et de la protection qu’il leur donnait ; et il eût souhaité que le Roi ne s’en fût mêlé uniquement que pour établir l’or
douanes et autres impôts qui n’ont fait en même temps qu’appauvrir le Roi et le royaume, et ruiner les marchands. 100. Il s
tout le monde où il n’y en avait point. Il voulait que la grandeur du Roi et du royaume éclatât par toute la terre, et très
leurs progrès étaient bien plus considérables. Les gens auxquels nos rois avaient fait don des terres qu’ils feraient défri
t mis d’eux-mêmes dans un état tranquille quille ; on fit entendre au Roi qu’il n’y avait que lui qui devait porter l’épée
pour leur usage personnel que pour leur traite avec les sauvages, le Roi gagnait tant sur l’entrée dans tout le royaume de
autrement regardé sitôt qu’il serait levé par des fermiers au nom du Roi . Que même il rapporterait bien moins qu’il n’avai
hâteau et y entretenaient garnison, et qu’il était encore vrai que le Roi seul doit porter l’épée dans toute sa domination.
’avoir pourvu à la leur. 108. Qu’il semblait qu’on voulût insinuer au Roi que l’idée de ces peuples était de se soustraire
es sujets d’avoir égard étaient de sûrs garants du contraire ; que le Roi pour s’assurer de leur fidélité pourrait y envoye
nât ; que pour fomenter cette aliénation et maintenir la religion, le Roi pouvait y envoyer de bons et pieux ecclésiastique
enir et dont la dépense serait peu considérable, ne valait pas que le Roi exposât sa réputation, et en même temps l’ancienn
pôt dont ils s’étaient eux-mêmes chargés, et que le gouverneur que le Roi y envoierait saurait bien le leur faire employer
ne savaient pas que ce ministre, tout à fait attaché aux intérêts du Roi et du royaume, et par conséquent amateur du comme
Monsieur de Maurepas son fils, et encore moins ceux qui ont au nom du roi consenti les traités de Risvik et d’Utrek. 114. M
Risvik et d’Utrek. 114. Malgré ce que M. Colbert avait représenté au Roi , la maréchale de La Mothe, qui ne voulait pas per
lait lui faire faire, et qui ne s’est sauvé que par la seule bonté du Roi , qui se contenta de l’exiler. Lorsque je parlerai
e Ville, les gages et augmentations de gages, et en un mot lorsque le Roi était obligé de faire un gros paiement général ;
j’ai déjà parlé, s’en plaignit à Louis et lui porta de ce papier. Le Roi le montra à M. Colbert qui comme j’ai dit n’aimai
résent), fit l’affaire et obligea ces bonnes dames de tant presser le Roi qu’il s’expliqua à son ordinaire par un Je le veu
ablissement de ces deux impôts porte une promesse en foi et parole de Roi d’être supprimés à la paix ; c’était en 1674 pend
i était le pivot et le soutien de la société civile. Il le fit, et le Roi frappé de ses raisons consentit que cet impôt inf
épondit-il résolument. — Pourquoi n’as-tu pas satisfait aux ordres du Roi en payant le contrôle de tes bans. — C’est, répon
ste de dire les mauvaises. Il n’eut de la droiture que par rapport au Roi et à son emploi : du reste il fut fourbe et dissi
te droiture venait de son propre fond, et du zèle qu’il avait pour le Roi et pour le royaume. Cependant il est vrai qu’il a
l était premier commis de M. Colbert, lequel ne pouvant aller chez le Roi pour lui rendre compte de quelque affaire l’y env
d’un commis que pour être mis au net, il lui ordonna de les porter au Roi et de rachever de lui en expliquer l’affaire que
u contraire, il se crut plus habile que jamais. Il y alla et parla au Roi , mais avec tant de répétitions, de désordre et si
stime qu’il avait eue pour lui et qu’il avait perdue par sa faute. Le roi demanda même à M. Colbert pourquoi il lui avait e
réprimande que M. Colbert lui fit d’avoir eu l’audace d’aller chez le Roi soûl comme un cochon (ce furent ses propres terme
Louis dauphin, fils de Louis XIV, avait une amourette sur laquelle le Roi son père s’était bouché les yeux parce qu’il étai
Mais lorsque son mariage fut arrêté avec la princesse de Bavière, le Roi lui fit dire que s’il ne congédiait pas sa maître
e Maisons. Elle était grosse de cinq à six mois, et il connaissait le Roi d’humeur à la faire renfermer, auquel cas c’était
ient donné. Ces sortes d’écarts très fréquents ne plaisaient point au Roi , et encore moins à la dauphine qui avait le malhe
adé ; qu’aussi ne demandait il pas ces cent mille écus de l’argent du Roi , et qu’il les lui demandait comme un service pure
uquel il dit la demande du fils, et le refus qu’il lui avait fait. Le Roi l’en blâma, et lui dit qu’il devait lui donner ce
e, ce fut encore un nouveau sujet d’inquiétude pour lui. Il le dit au Roi qui le rassura, mais une conscience ulcérée ne se
et même de lui faire faire son procès, était de faire en sorte que le Roi son père rappelât M. Fouquet et lui accordât une
demi-heure d’audience pour se justifier. Il lui avait insinué que le Roi ne pourrait pas refuser cette grâce à Madame la D
les parents de M. Fouquet supplièrent Madame la Dauphine d’obtenir du Roi qu’il tirât M. Fouquet de la prison où il languis
qu’il la priait pourtant de ne se pas exposer mal à propos, et que le Roi n’aimait pas qu’on l’importunât. — Je ne lui ai j
s réussirez, puisque ce sera la première grâce que vous demanderez au Roi . 169. La Dauphine, persuadée qu’elle ferait plais
qui lui fit peine. Elle parut le soir à souper assez mélancolique. Le Roi , qui l’étudiait, lui demanda le sujet de sa rêver
nir une grâce qu’elle avait à lui demander faisait son inquiétude. Le Roi lui dit que hors quatre cas elle pouvait être sûr
— Et quels sont ces quatre cas, demanda-t-elle ? — C’est répondit le Roi , le crime de lèse-majesté divine, le viol, le due
s ce que je veux vous demander. — Dites donc ce que c’est, lui dit le Roi . — Après le souper, reprit-elle, je vous le dirai
irai ; il y a ici trop de témoins. — Soupez donc en repos, lui dit le Roi en riant, puisque vous devez avoir l’esprit conte
à M. de Louvois, et qu’outre cela il fallait entretenir la maison du Roi , payer l’ordinaire des guerres, les gages et les
Mais les peuples, les bonnes bourses et les autres avaient fourni au Roi les moyens de pouvoir entretenir plus de deux cen
té. Cependant la vénération que toute la France en général a pour son Roi l’empêcha de se prendre à lui des malheurs que to
ndement, il y eut des gens assez hardis pour mettre sur l’assiette du Roi et sous sa serviette le sonnet que voici et qu’il
s Français plaignirent la France et c’est tout. Elle avait demandé un roi  ; j’ai dit ce qui avait été fait pour l’obtenir :
jadis Dieu gouverna lui-même, Lassé de vivre heureux voulut avoir un roi . Oui, tu seras content, peuple ingrat et sans foi
n même temps prendre pour dupes les donneurs d’avis, faire le bien du Roi et la fortune de ses créatures. 178. Lorsque quel
toujours porté à travailler au soulagement des gens qui servaient le Roi , lui accorda avec joie ce qu’il demandait. Comme
s des gens à l’affût pour nuire à leur prochain, cela fut rapporté au Roi , et le président eut ordre de se défaire de sa ch
e porter en terre envoyer des gens de guerre, et même de la maison du Roi , pour empêcher la canaille de troubler le convoi.
mpassion, et il pria Louis de souffrir qu’il lui remît son emploi. Le Roi lui demanda qui il jugeait capable de le remplir,
intègre et généreuse de M. de La Faluère qu’elle vint aux oreilles du Roi , qui fit venir le marquis, qui lui en dit toutes
mende honorable, et à être pendu. Il fit cette amende honteuse, et le Roi lui fit grâce de la vie. 195. Le marquis recondui
e d’audience était remplie de maîtres des requêtes, de secrétaires du roi , et d’une infinité d’autres officiers que tire ap
tôt qu’il le vit et après les premiers compliments, il lui dit que le roi serait sans doute étonné de son retour de Rennes,
eulement intègre et sage, mais tout à fait porté pour les intérêts du Roi  ; et acheva sa harangue par le convier d’y retour
que tout cela son peu de probité lorsqu’il s’agissait de l’intérêt du Roi et des siens, auxquels il sacrifiait tout sans di
ontestation qui s’était mue entre les fermiers généraux des fermes du Roi et les fermiers particuliers de Son A[ltesse] Mon
et dont lui-même avait joui sans contestation. Ainsi, supposé que le Roi y eût quelque droit, il était sans doute prescrit
ce terme de jouissance paisible me fait souvenir d’un jugement que le Roi fit lui-même, et que je rapporterai après que j’a
é de mettre Monsieur d’Orléans dans la nécessité de plaider contre le roi en défendant ses propres droits. 199. Le conseil
der contre le roi en défendant ses propres droits. 199. Le conseil du Roi n’avait pas jugé à propos de décider entre les de
ans ne jugea pas à propos d’obliger ce prince d’en parler lui-même au Roi , et se fondait sur ce que c’était un préjugé en s
préjugé en sa faveur que ce renvoi, parce que Messieurs du conseil du Roi avaient voulu s’épargner l’embarras de juger cont
préjugé. Cela fut fait, mais inutilement. Il y allait de l’intérêt du Roi , c’en fut assez pour l’obliger de donner un souff
grand tort ; son conseil jugea pour lors à propos qu’il en parlât au Roi . Mais il en eut pour toute réponse : De quoi vous
vie ; voici comment. M[onsieu] r le marquis de Beuvron, lieutenant de roi de Normandie, frère de Madame la duchesse d’Arpaj
ler elle en serait quitte pour aller à Versailles donner un placet au Roi  ; qu’il était un prince juste ennemi de l’oppress
onjurait de faire lui-même dresser le placet qu’ils présenteraient au Roi  ; d’intéresser dans leur parti tout ce qu’il avai
] r de La Feuillade, capitaine des gardes, fort bien dans l’esprit du Roi , et pour lors de quartier. Il lut le placet et se
e son ami, et allait introduire la mère et le fils dans la chambre du roi , lorsqu’il s’aperçut que la mère et le fils étaie
ils, requérir vos guenilles. J’ai mes raisons pour faire connaître au Roi l’état où il vous laissait. Revenez ici demain à
s laissait. Revenez ici demain à neuf heures, je vous ferai parler au Roi , et je serai votre introducteur. 206. Le lendemai
de retourner à Versailles, ni M. de La Feuillade de les présenter au Roi et de lui faire remarquer la magnificence de leur
r la magnificence de leurs habits. — Ils se jetèrent à ses pieds ; le roi les fit relever et sortit pour aller à la messe.
t pour aller à la messe. C’était la coutume que le prêtre attendît le Roi au pied de l’autel ; pour cette fois-ci, soit qu’
es n’étaient pas seulement allumés, ni les musiciens assemblés, et le Roi était seul dans la tribune. M.de La Feuillade, qu
ardent, quand il prenait une affaire à cœur, entra dans la tribune du Roi . Puisque, lui dit-il, vous ne faites rien, lisez
nt de vous présenter, ce sera toujours du temps employé pour Dieu. Le Roi le fit, et en sortant de la messe il demanda où é
des gardes, reprit M. de La Feuillade. — Faites-les venir, lui dit le Roi . Il les alla quérir lui-même, et ils se jetèrent
lla quérir lui-même, et ils se jetèrent une seconde fois aux pieds du Roi . Après les avoir fait relever : Ce qui est dans c
en même temps la mère et le fils. — Ce sont vos affaires, leur dit le Roi avec une bonté digne du père de son peuple (comme
bre, car tout cela s’était passé dans le salon des peintures. 207. Le Roi avait établi l’usage de mettre tous les placets q
uvert. Mais ils n’avaient [sic] pas le pouvoir d’y toucher lorsque le roi avait mis quelque chose dessus, comme son écritoi
us, comme son écritoire, une marque de marbre, ou autre chose ; et le Roi cette fois-là mit un des ses gants sur ce funeste
giner le sujet, qui ne fut pas longtemps à être développé. A peine le Roi fut assis que M. de Brissac fit entrer la mère et
tout d’un coup d’une autre couleur ; mais ce fut bien pis lorsque le Roi tira de sa basque ce fatal placet. Lisez cela, Mo
is en l’interrompant, après cela je vous parlerai. Il lut donc, et le Roi ayant repris le placet : Ce que ce papier contien
ez. — Oui, Sire, dit M. de Mesmes fort embarrassé. — Quoi ! reprit le roi avec colère, et vous osez me l’avouer ! à l’honne
royaume. — Et sur quoi est-elle fondée, cette prescription, reprit le roi  ? — Elle est fondée sur la loi, répondit M[onsieu
it M[onsieu] r de Mesmes. — Eh bien, Mons[ieu] r de Mesmes, reprit le Roi avec un air sévère, je suis fort aise que vous sa
nos rôles et dit à la maréchale, les larmes de joie aux yeux, que le Roi venait de rendre un jugement plus beau que celui
oit coupé en deux comme l’autre enfant mort. Mais dans le jugement du Roi , c’est parler en véritable roi. Monsieur de Briss
enfant mort. Mais dans le jugement du Roi, c’est parler en véritable roi . Monsieur de Brissac insistait à faire remarquer
, qui avait été plénipotentiaire à Nimègue, fut obligé de demander au Roi pour toute récompense de ses services que le fils
et ce fils s’est depuis montré si honnête homme et si bon juge que le Roi l’a nommé premier président du parlement de Paris
, comme j’ai dit, s’était fait de puissants ennemis. On savait que le Roi le destinait à remplir la place de M. Pelletier q
le duc de Beauvilliers, qui était du secret, fut chargé de parler au Roi seul à seul. En effet il le fit, et Louis fut si
e des finances. Mons[ieur] le duc de Beauvilliers avait représenté au roi que tout le royaume murmurait des impôts excessif
ser ; qu’ainsi l’argent des peuples entrerait pur dans les coffres du Roi , et que l’économie qu’il y apporterait en empêcha
saire, ramènerait l’abondance dans le cœur du royaume, et mettrait le Roi non seulement en état d’acquitter ses dettes, mai
chiens. Celui-ci s’en aperçut et le joignit, et en retournant chez le Roi dit à Deschiens ce que je viens de rapporter. Cel
ns attirer tout le monde du logis. M[onsieu] r Choppin, secrétaire du roi , qui avait épousé la nièce de Deschiens et qui de
es qu’il aurait pu rendre, non à ses amis, non à ses parents, mais au Roi et à la France, qui étaient à la discrétion du pl
’intérêt général. 219. J’ai fait dire à M. de Beauvilliers parlant au Roi que Deschiens avait présenté des mémoires au Cons
ieux. Il offrait une compagnie solvable pour caution et présentait au Roi douze millions d’augmentation par année pendant n
nt neuf ans du produit actuel des fermes générales sur le pied que le roi les avait affermées au dernier bail. Il offrait d
nir des offres si avantageuses, il ne demandait qu’une seule chose au Roi , qui était que, comme il serait seul garant de la
ns ; et qu’afin que ces commis fussent dans sa dépendance, il plût au Roi de déclarer privés et déchus de sa bonne grâce to
s ; et que c’était par leur suppression qu’en exemptant les fermes du Roi de tant d’appointements inutiles, il trouverait e
et des fonds qui auraient dû entrer immédiatement dans les coffres du Roi . 220. J’ai vu ce mémoire, où tout était discuté a
re de Justice lui eût fait défense de se mêler jamais des affaires du Roi , M. Colbert l’y avait rappelé à cause de son habi
et ayant traité de la vente d’une nouvelle création de secrétaires du roi , il en prit une charge ; et voici ce qu’il trouva
e inconnue dont il paya le port à la poste : Nouveaux secrétaires du Roi , Vos charges changent la nature, Puisque par une
bien sa place pour le différer plus loin. 230. Tous les vaisseaux du Roi étaient à Brest au nombre de quarante-deux de lig
nouvelles. Vers les fêtes de la Toussaint, qui était le temps que le roi faisait ordinairement la promotion des officiers,
perte d’un des plus braves et des plus expérimentés officiers que le Roi ait jamais eu. C’est de M. Pannetier, qui avait t
Coeuvres venait avec les dix-huit vaisseaux qu’il amenait, l’armée du Roi étant pour lors de soixante vaisseaux de ligne, i
trouvai M. de Tourville qui me demanda si je n’étais pas écrivain du Roi . Je lui dis que oui. Il me fit entrer dans le cab
pour mot : Ce n’est point à vous, Monsieur, à discuter les ordres du Roi . C’est à vous de les exécuter et d’entrer dans la
et d’entrer dans la Manche. Mandez si vous voulez le faire, sinon le Roi commettra à votre place quelqu’un plus obéissant
sein il fit valoir la bravoure de M. de Tourville, et fit entendre au Roi qu’il en devait faire un maréchal de France, quan
fusée ; et en effet ce combat ne regardait que l’Angleterre, dont le roi dit, lorsqu’il sut que nous étions entrés dans la
ons au péril de nos vies servir notre Religion, notre Patrie et notre Roi . Ce sont nos devoirs les plus pressants. Êtes-vou
autres avaient chassé non seulement la bonne Religion mais aussi leur Roi  ; que Dieu les livrait entre leurs mains pour ven
e la guerre. Il y a encore quelque chose de plus criant. C’est que le Roi , ou plutôt ses chiens de chasse, fermiers, maltôt
eçu, ou dû recevoir la valeur. Sur quoi on disait publiquement que le Roi avait cela de commun avec les faux monnayeurs qu’
e contrat, et je veux faire honneur à sa noce. — Voilà, poursuivit le Roi , la plus belle broderie que j’ai jamais vue. — Je
cette réponse digne plutôt d’un tigre, s’il pouvait parler, que d’un roi chrétien. Eh bien, quand il mourrait quatre ou ci
spèce de démenti à M. le duc d’Orléans, et que, malgré la présence du Roi , ce prince, frappé vivement de sa hardiesse, lui
ts cinquante mille livres d’avance qu’ils étaient obligés de faire au Roi , il fallait payer la petite oie aux domestiques,
t de vacation et de présence. On laisse à penser de quelle manière le Roi était volé par des gens dont plus des trois quart
a eue de produire un extrait baptistaire pour être reçu secrétaire du roi , qui est une savonnette à vilain, et parmi lesque
donna dans tout ce qui lui fut représenté, et lui-même représenta au Roi que la pauvreté du peuple empêchait en province l
r cette menace, allèrent trouver M. de Pontchartrain, qui en parla au Roi et lui dit qu’il était bien dur pour des gens qui
nsieur le premier président. Qu’ils y prennent garde, lui répondit le Roi , car ce petit homme-là le ferait comme il le dit.
voulut lui faire entendre que les choses n’étaient pas si outrées. Le Roi le crut ou fit semblant de le croire. Mais le min
u’on avait voulu le lui faire entendre, s’avisa d’un expédient que le Roi ne prévoyait pas, non plus que ceux qu’il mit en
de cela on les remena à Versailles. Ils furent les premiers à dire au Roi leur grand-père qu’ils venaient de se promener, e
s venaient de se promener, et qu’ils s’étaient fort bien divertis. Le Roi leur demanda où ils avaient été, et ces jeunes pr
elles, dont il a fait revenir des sommes immenses dans les coffres du Roi et les siens, ayant volé également le Roi et ces
mmenses dans les coffres du Roi et les siens, ayant volé également le Roi et ces communautés. Comme j’en parlerai encore da
mentionnés au procès, dont il se repent, en demande pardon à Dieu, au Roi , à Justice et aux dites communautés… Et seront le
Ce fait sera ledit Jacques le Normant mené et conduit aux galères du Roi , pour en icelles être détenu et servir ledit seig
galères du Roi, pour en icelles être détenu et servir ledit seigneur Roi comme forçat à perpétuité. Déclare tous et chacun
cuns ses biens situés en pays de confiscation acquis et confisqués au Roi , ou à qui il appartiendra, sur iceux et autres no
confiscation préalablement pris cent mille livres d’amende envers le Roi par forme de restitution, sur lesquels biens et a
divertir à Marseille et coûter tous les jours une ration de malade au Roi . Car ces gros fripons-là sont toujours censés à l
st portée par l’arrêt, qu’il s’accuse, ni soit accusé d’avoir volé le Roi . Il ne s’accuse que d’avoir volé les communautés.
e s’accuse que d’avoir volé les communautés. Pourquoi donc adjuger au Roi le fruit de son brigandage par forme de restituti
ue, bien loin d’avoir fourni des états vrais, il a vendu l’intérêt du Roi au ministre et à ses associés. On dit même qu’il
l ; et que ces billets, dont le Trésor royal payait les créanciers du Roi et même les officiers, lui ont passé plus de ving
vient point à une colonie. Il semble qu’ils soient nés marchands. Nos rois ont accordés à plusieurs couvents une certaine qu
. Constance, de la prostitution de sa veuve, et du détrônement du feu roi notre allié, et de l’usurpation de l’opra Pitrach
la cause de la mort de Baptiste Lulli, surintendant de la musique du Roi . On sait que si cet homme n’avait pas été nécessa
de nos jours triomphe dans un temple Où l’on rend à genoux hommage au Roi des Cieux ! Cachez-nous pour jamais ce spectacle
ires eurent si bien son approbation qu’il eut la bonté d’en parler au Roi qui voulut me voir. Ces mémoires, restés à M. de
ommé M[onsieu] r de Saint-Castain qu’on pouvait à bon droit nommer le roi des sauvages, non seulement parce qu’il avait épo
re que les Français portaient partout où leur autorité s’étendait. Le roi me parut goûter mes raisons, et M. de Seignelay m
e Chevry, et je partis en 1682 avec Bergier, chef de l’entreprise. Le Roi avait donné à la compagnie quarante lieues d’éten
ndre. Bergier fut remercié et La Boulaye, flatté d’une lieutenance de Roi dans une province qu’on lui faisait toute belle,
pas plus de quinze jours que j’avais eu l’honneur d’en entretenir le Roi et que j’en avais remis les mémoires à M. de Seig
n de ma fortune, et en me donnant une ordonnance de mille écus que le Roi avait eu la bonté de m’accorder tant pour la rela
de revenir de France et donnait à tous les diables sa lieutenance de Roi avant que d’en avoir pris possession. Nous arrivâ
e chevalier de Grammont lui proposa pour second M. Chamillard, que le Roi ne connaissait que de vue, et l’assura que c’étai
au commencement du jeu qu’il ne fit rien qui vaille, et que lui et le Roi n’en avaient que deux, et leurs antagonistes en a
avaient que deux, et leurs antagonistes en avaient douze de seize. Le Roi lui dit en riant que son jeu ne répondait point à
on jeu. Il se remit donc ou fit semblant de se remettre, et promit au Roi que leurs adversaires n’en prendraient qu’autant
petits-maîtres de la cour ne le nommaient que le petit intendant. Le Roi le sut et dit qu’il voulait augmenter la bonne op
acquitta en véritablement homme d’honneur, à la satisfaction égale du Roi , du Conseil, et des fermiers et sous-fermiers. Hu
s particuliers avait appuyé son approche à la cour et l’amitié que le Roi témoignait avoir pour lui, le pria d’avoir soin d
rtrain ne lui avait jamais fait donner d’argent que sur les ordres du Roi . Cette contrainte dont il faisait sa cour n’était
nt de l’argent, dont ils tiraient un intérêt immense en le prêtant au Roi  ; et pour l’avoir il fallait presque que le minis
igation de leur accorder des traités si fort à charge au Peuple et au Roi que le royaume en est absolument ruiné, et qu’on
-on bien qui nous sommes ? Nous seuls avons fourni les sommes Dont le Roi s’est servi pour sauver tout l’Etat ! Si nous n’a
pour lui. Nous tirions de l’Etat toute la quintessence ; Et quand le Roi lui-même avait besoin d’argent, Nous en avions de
Sur ces états pis que grimoire On faisait semblant de nous croire. Le Roi nous accordait des diminutions, Il est vrai plus
ger toute la France. C’est à force d’argent que la guerre se fait. Le Roi voulait paraître en avoir. En effet, Qu’aurait-on
les bien nourrir à leurs dépens, ou leur donner simplement le pain du Roi , de l’eau et rien autre chose ; leur donner trent
t entre eux une infinité d’états de répartition à profit pour eux, le Roi voulait qu’ils en fissent un à son profit à lui,
sques à son entier paiement en espèces sonnantes sans billets. Que le Roi leur donnait quarante-huit heures pour dresser ce
t s’ensuivît en leur présence, tous ses biens acquis et confisqués au Roi , ses enfants dépouillés de leurs charges, et lui
e bénirait une exécution si prompte et si sévère. Que les affaires du Roi ne manqueraient ni de fermiers ni de traitants, c
de ce qui se passerait en dedans fût inviolablement gardé, et que le Roi ne pût être importuné par qui que ce fût de faire
en promptement fait revenir une infinité d’argent dans les coffres du Roi . J’y entrevois quelque chose de la conduite que t
2 (1690) Journal d’un voyage fait aux Indes Orientales (tome 1)
laisser prendre. Je suis persuadé qu’il en ferait autant, quoique le roi ait dit au sujet de ce marquis qu’il était très a
du désespoir. M.d’Aire dit, là-dessus, que ces paroles sont dignes du roi  ; mais qu’elles ne doivent point empêcher un offi
on croit, n’a pas servi à l’avancement de leur fortune ; parce que le roi n’a jamais aimé les gens de ce caractère, et qu’i
Dieu marchât avant toute chose : ce qui est digne, non seulement d’un roi très-chrétien, mais d’un simple particulier honnê
te hommes et vingt-quatre canons. C’est une frégate qui appartient au roi . Elle est commandée par M. de Quistillic, gentilh
uer son encens au faux mérite. Le Lion, autre frégate, appartenant au roi , montée, armée et équipée comme le Dragon, est co
suivant les ordres que j’avais, de le distribuer sur les vaisseaux du roi qui en manquaient, sauf à lui à en tenir compte à
valait infiniment mieux que celui qu’il fournissait aux vaisseaux du roi , et il est très facile à comprendre qu’une compag
us de pain qu’il ne lui en fallait pour fournir tous les vaisseaux du roi et qu’il ne prendrait pas celui de la Compagnie,
iers et de dire le sujet de leur séjour à Brest. Tiens, l’écrivain du roi , me dit M. Hurtain, il ne tient qu’à toi de tirer
e lui et M. Hurtain, et celui-ci me donna ordre d’aller au magasin du roi prendre des Iléaux et des poids. Je les portai à
l n’était pas plus de sept heures du matin. Je reportai au magasin du roi les fléaux et les poids, et l’esprit content j’al
lui pourquoi celui qu’il fournissait n’était pas si beau, puisque le roi en payait bien plus que la Compagnie ? Ils ne le
qui fut su dans le moment, ne fut nullement du goût des écrivains du roi , qui se sentaient outragés dans moi. Je leur ai l
lote. Vous avez, dit-il à M. l’intendant, envoyé quérir l’écrivain du roi , que voilà, par des archers, comme si c’était un
ons vaille mieux que celui qu’il donne aux équipages des vaisseaux du roi . Il est aisé, dit M. de Ferville en interrompant
 ; il semblerait en cour que je ne saurais pas exécuter les ordres du roi . Monsieur Albus, a-t-il poursuivi, parlant à lui,
qu’il n’entre jamais à la boulangerie que M. Hurtain et l’écrivain du roi ne le ramènent, qu’ils ne vous en prient, et qu’i
us, et d’y mener MM. de Combes et de Ferville, et priez l’écrivain du roi de les accompagner, et priez-le d’oublier tout ce
ut terminée avec Albus, qui fut moqué par une infinité d’écrivains du roi , qui en attendaient la décision. Le commis de la
, parce qu’on servait, quand le commandeur me retint. Mon écrivain du roi , lui dit-il, vaut mieux que mille parasites qui p
aire entendre que cela seul autoriserait tous les autres écrivains du roi à le traiter du haut en bas comme un Bohême ; que
voulut, et lui conseilla de ne se brouiller pas avec les écrivains du roi , desquels les commis des vivres dépendaient ; que
restants étaient rendus ; et qu’il en venait un tiers à l’écrivain du roi , à qui sur le rôle arrêté par le commissaire, on
M. Des Clouzeaux, et tous deux me dirent que si tous les écrivains du roi tenaient un journal et un grand livre aussi exact
qu’ils écrivissent jour par jour la qualité des rations fournies, le roi épargnerait plus de deux millions, année commune,
. M.Des Clouzeaux ajouta qu’il faudrait obliger tous les écrivains du roi à tenir leur régître comme j’avais tenu le mien,
projet, pour lui prouver les vols qu’Albus et ses commis faisaient au roi . Cela cadrait trop à mon ressentiment pour ne le
, je crois devoir dire qu’il est fils de feu M. Céberet secrétaire du Roi , l’un des premiers intéressés dans la Compagnie d
probité, dans un zèle inexprimable pour le service et les intérêts du roi , dans un travail infatigable, dans une applicatio
ministre de ce royaume, et est fort touché de sa mort, et de celle du roi notre allié. Je croyais avoir tout perdu par le r
t d’arranger ce qu’il pourrait répondre aux raisons que l’écrivain du roi et lui-même avaient à dire contre lui. Il n’y ava
s le fond de cale de l’Écueil, sans que le capitaine ou l’écrivain du roi tussent présents, n’ont point touché aux vivres s
artenant ; le Conseil juge à propos que le capitaine et l’écrivain du roi retournent promptement à leur bord et descendent
r la conscience de M. Hurtain. capitaine, et celle de son écrivain du roi  ; lesquelles consciences le Conseil en a expressé
en deux parties liées ; et ne pouvant y jouer six, nous avons fait un roi et une reine. La dame de cœur est tombée à Mlle F
t une reine. La dame de cœur est tombée à Mlle Foulquier, et à moi le roi de même couleur. Ayant gagné, nous nous sommes el
nt soupé avec M. Céberet, chez M. de Boisangis, fermier des droits du roi , où ils s’étaient donné rendez-vous. Il en est re
’enrichir leurs voisins et de faire de l’Espagne un vaste désert. Les rois de ces pays pouvaient dire d’eux, à bon droit, ce
emière, à l’égard du larron. Je regarde là-dessus le Sauveur comme un roi qui rentre triomphant dans un royaume qui lui app
ous emporter ! Que m’importe à moi et aux autres commerçants que leur roi s’appelle Jacques ou Guillaume ? Je finis avec le
and Philippe le Bel le menaça de le faire ardre (c’est le mot dont le roi se servit) s’il ne se rétractait. Apparemment les
 : il en était étourdi ; et quelque chose qu’on dise des vaisseaux du roi , pour qui nous passons, je me suis aperçu que la
t Alphonse VI, roi de Portugal, frère aîné de dom Pierre, aujourd’hui roi , qui l’avait relégué dans cette île, comme hébété
tout sans violence : il est vrai que dom Pedro n’a pris la qualité de roi qu’après la mort de son frère. Le château du gouv
nt quinze, et huit au restant de l’équipage, pour boire à la santé du roi  : et que ces vingt-trois pintes d’eau-de-vie soie
and penchant d’obéir. On s’est parfaitement bien diverti. La santé du roi a été saluée au canon, et aux acclamations de tou
assez curieux pour mériter son article. Il est long de huit pieds de Roi , couvert d’une peau pareille à celle dont nos ouv
examiné, je ne suis plus surpris de ce que M. Bergier, lieutenant du roi dans l’Acadie, m’a dit qu’un pareil animal avait
re cachet n’est qu’une f... ; mais le mien est sacré : c’est celui du roi . Mettez tous les soldats en sentinelle : restez-y
it point officier de la Compagnie, ni nommé par elle ; que c’était le roi  ; que tous les vaisseaux de l’escadre étaient san
ux de l’escadre étaient sans exception commandés par des officiers du roi  ; que c’était une preuve certaine qu’ils devaient
’eût pas une pleine confiance ; qu’au surplus, il avait des ordres du roi , qu’il fallait exécuter ; que sur tant de raisons
ot d’une grosse canne qu’il porte toujours, contre les Ordonnances du roi , qui la défendent sur ses vaisseaux. M. Blondel a
ne et un bon père. Je crois que M. le commandeur de Porrières, que le roi vous donne et que je vous présente pour remplir s
mme vous l’avez jurée au défunt, et respectez dans lui la personne du roi , puisqu’il va le représenter. Tout l’équipage a l
ésenter. Tout l’équipage a levé la main, en criant trois fois Vive le roi . Après cela, il s’est tourné vers nous et nous a
le Veni Creator ; et, après le dernier évangile, et la prière pour le roi , il a entonné le Te Deum, qui a été poursuivi par
l avait amenée avec lui ; ce qui a fait redoubler les cris de Vive le roi , en buvant à sa santé. MM. du Quesne et de Porriè
le commandeur a ordonné trois coups de canon, pour saluer la santé du roi . Nous l’avons tous bue debout, le chapeau à la ma
Nous l’avons tous bue debout, le chapeau à la main, en criant Vive le roi  : à quoi l’équipage a répondu ; et la fête a fini
ait. Il a loué mon exactitude, et m’a dit que les autres écrivains du roi n’étaient pas si ponctuels et se contentaient de
présence de tout le monde, je leur ai expressément défendu de par le roi de rien mettre en consommation, ne fût-ce qu’une
, et d’un bordage d’artimon. Après la cérémonie, ils ont crié Vive le roi à pleine tête, et m’ont reconduit. Le vaisseau ét
promener sur le pont, et faire son présent Cela a fait crier Vive le roi  ; et on a ajouté cette fois-ci, et notre captaine
les matelots, à leur dîner, se sont presque égosillés à crier Vive le roi et à boire à la santé du commandeur. Nous étions
u’il a fallu une hache pour la briser. Notez que sur les vaisseaux du roi le tambour est le maître des hautes œuvres. Tout
acèrent de l’indignation de la société, et par conséquent de celle du roi et de Mme de Maintenon, s’il leur refusait ce qu’
vec leurs garces. Ce n’est point à moi à trouver à redire à ce que le roi et le Conseil décident sur ces colonies : cela pa
es les compagnies et les colonies françaises périront, à moins que le roi n’abandonne absolument le commerce aux marchands.
hira davantage, et le service en sera fait avec plus d’exactitude. Le roi nous avait donné des troupes pour garder Chedabou
ses sont à peu près de même dans les autres nouvelles colonies, où le roi envoie ses troupes ; et je crois aussi que les ch
dont je parle : c’était au mois de janvier 1689, le surlendemain des Rois . Qu’on lise l’histoire de Hollande, on verra que
M. Le Noble. Je dis seulement que ce devrait être un exemple. Que le roi fasse la même chose, il verra le commerce fleurir
être le même métal dont le roi de Siam a envoyé de si beaux vases au roi . Ne se peut-il pas que quelqu’un de ces vaisseaux
cette fille l’héritier présomptif de la couronne, Jepthé n’étant pas roi , comme ils le regardèrent depuis dans Jonathas, f
pas roi, comme ils le regardèrent depuis dans Jonathas, fils de leur roi . Ils le laissèrent sacrifier, et regardèrent ce s
ouviens d’avoir lu un commentaire fait par un rabbin sur le Livre des Rois et traduit en latin, dans lequel le procès de ces
uteille, et les avait mis sur ce pied, et avait taxé les écrivains du roi à deux bouteilles chacun : sans cela, point d’ass
ustes, il est juste que je parle de l’ananas. C’est sans contredit le roi des fruits ; aussi, la nature l’a-t-elle couronné
ques-uns qui ont des vestes des Indes. Je n’ai vu que le fils de leur roi qui eût un turban d’une mousseline blanche moyenn
ont tête découverte malgré la chaleur excessive du soleil. Ce fils du roi n’a rien de barbare : au contraire, il m’a paru t
ai trouvé ni l’un ni l’autre de difficile usage. Au reste, ce fils du roi , pour n’y plus revenir, a les traits du visage fo
me le persuade encore, c’est que, comme les Arabes, ils nomment leur roi ou chef cheik ; nom qui indique chez ces peuples
vertis. L’envie de voir leur ville me prit : c’est la demeure de leur roi ou cheik. Je me mis en chemin jeudi dernier, et n
irent à crier miséricorde, et nous nous rendons. Nous criâmes Vive le roi  ; mais nous nous trompions : ni nous, ni son équi
t cent mille livres de marchandises, outre ses provisions. Quoique le roi ni la Compagnie ne profitent pas de sa perte et q
de Brest, lorsque messieurs de la Compagnie des Indes l’ont acheté du roi . Si cela est, c’est une consommation inutile : ce
errible manière : cependant, contre fortune bon cœur. Cet écrivain du roi , nommé Héros, n’a pas eu l’honnêteté de m’offrir
llage à la flûte. J’en suis ravi. Bien loin de piller, un écrivain du roi doit empêcher le pillage et le désordre. Je ne vo
ère qui vient de Candi, capitale de l’île de Ceylon, et la demeure du roi du pays. M. du Quesne dit que, s’il était dans ce
des la soutiendra toujours. C’est par lui qu’elle a rendu quantité de rois , en Asie, ses tributaires et ses vassaux. Elle s’
opra Pitrachard, qui avait usurpé le royaume, et avait fait mourir le roi notre allié, a été poignardé par Monpan, le même
sur la tête4. Cette nouvelle nous réjouit tous, parce que ce nouveau roi , qui a reçu en France plus d’honneur qu’il n’en é
3 (1691) Journal du voyage des Indes orientales (à monsieur Raymond)
la Maligne qui accompagnait Monsieur le chevalier de Chaumont que le Roi envoyait ambassadeur à Siam en 1685 ; l’Ecueil, c
e pilote en était étourdi, et quelque chose qu’on dise des navires du Roi pour lesquels nous passons, je me suis aperçu que
mmandeur de Combes pour capitaine, et que nous étions dans l’armée du Roi . Tout le monde ici se mêlait aujourd’hui de comma
sses, secrétaire de Monsieur le chevalier de Chaumont, ambassadeur du Roi à Siam, s’est fort blousé en disant dès le commen
en France en a soutenu une en Sorbonne à Paris qu’il avait dédiée au Roi , avec l’approbation de plus de trente prélats qui
’eusse ici, pour le mettre sur le Dragon, à la place de l’écrivain du Roi de ce navire, qui comme je vous ai dit est resté
eur Du Quesne, ce que l’équipage a fait, avec un grand cri de Vive le Roi . Après quoi, Monsieur du Quesne se retournant dev
retour de Siam, avec Monsieur le chevalier de Chaumont ambassadeur du Roi , fondé sur le plus court chemin que cette nation
d’hui tembach, et duquel le Roi de Siam a envoyé de si beaux vases au Roi . Et là-dessus Monsieur l’abbé de Choisy trace à c
lement pour avoir épargné les dépouilles des ennemis et deux de leurs rois vaincus, mais aussi pour avoir osé, contre les dé
. Les noirs de ce pays-ci me paraissent fort à leur aise : ils ont un Roi et il y en a plusieurs qui ont des esclaves. Je n
es arrivés. J’ai eu envie de voir la ville qui est la demeure de leur Roi . Je me mis en chemin pour y aller jeudi dernier j
uns qui ont des vestes des Indes, mais peu. Je n’ai vu que le fils du Roi couvert d’un turban, tous les autres vont nu[e] -
Roi couvert d’un turban, tous les autres vont nu[e] -tête. Ce fils du Roi écrivit devant moi à ses gens pour me faire amene
se mit à crier Miséricorde et Nous nous rendons. Nous criâmes Vive le Roi , mais nous nous trompions aussi bien que son équi
ze cent mille livres de marchandises outre ses provisions. Quoique le Roi ni la Compagnie ne profitent pas de sa perte, et
ui vient de Candy, capitale de cette île de Ceilon et la résidence du Roi du pays. Monsieur Du Quesne dit que s’il était da
toujours que l’usurpateur du royaume de Siam qui avait fait mourir le Roi notre allié a été poignardé par l’ambassadeur que
sur la tête. Cette nouvelle-ci nous réjouit tous parce que ce nouveau Roi qui a reçu en France plus d’honneurs qu’il n’en é
es chaloupes aborder, ni du côté de terre étant sous la protection du roi du pays qui a défendu aux Anglaise aux Hollandais
ait couru, mais que la vérité est que l’usurpateur Oprapitrachard est roi absolu, que le roi de Siam, notre allié, est mort
itablement militante. Monsieur de l’Estrille capitaine de vaisseau du Roi en a porté la relation en France, et ne doutant p
r. Quoi qu’il en soit le R. P.Tachard ne veut point aller demander au roi régnant la confirmation du caractère d’ambassadeu
t faux ce que disent toutes les relations des voyageurs, que c’est un roi qui ordonna que les femmes se brûleraient avec le
t qui fut nommé Christon ; qu’on disait que cet enfant devait être le Roi des Rois ; que les rois voisins en prirent l’alar
t nommé Christon ; qu’on disait que cet enfant devait être le Roi des Rois  ; que les rois voisins en prirent l’alarme ; qu’i
n ; qu’on disait que cet enfant devait être le Roi des Rois ; que les rois voisins en prirent l’alarme ; qu’ils firent mouri
e à cause de sa jeunesse, et qu’il ne vient pas d’une longue suite de rois . Les princes de ce pays-ci obligent assez souvent
avec lui qui ne fut point si scrupuleux que lui. Ceci est un peu d’un roi barbare, mais ce sont des fossés qu’il faut franc
pour vous faire connaître le génie des nations orientales et de leurs rois , qui malgré leurs richesses et leur faste ne se f
es de ce saint protecteur de la France, et à l’honneur de notre grand Roi qui en est l’âme. Du vendredi 25e. [août] O
rai toujours prêt de sacrifier lorsque ma religion, le service de mon Roi et de ma patrie le désireront. Le style même dont
é ne régnerait pas dans toutes les provinces comme elle y règne si le Roi n’avait su se faire obéir par tout le monde sans
’il prît cela pour prétexte de sa rébellion ou soit que la dignité de roi flattât son ambition, il se rebella ouvertement,
er rien de ses mains pendant sa vie, l’a laissé en repos. Il est mort roi paisible et tranquille, aimé de ses sujets, crain
s le royaume de Visapour une nouvelle armée. La faiblesse de ce jeune Roi lui donnait beau jeu : il a repris sur Sombagy to
es nouvelles de Siam par la voie des Portugais, et on a appris que le roi est devenu plus traitable envers les ecclésiastiq
nsieur Constance ne sont point morts, mais sont seulement esclaves du roi régnant, étant la coutume de ce pays que les pare
Chaumont en dit dans sa relation, p. 110 : Dans une audience que le Roi me donna, je lui dis que j’avais amené avec moi s
des observations de mathématique et qu’ils avaient été choisis par le Roi mon maître comme les plus capables en cette scien
ionnaires suppose une brouillerie précédente, et il est fâcheux qu’un Roi idolâtre (qu’on veut éclairer des lumières d’un E
es de l’autre, laquelle appartient à la Compagnie et dans laquelle le Roi entretient un gouverneur. Du dimanche 28 [janv
connétable de France, jointe à celle de grand-maître de la maison du Roi . Pitrachard est le nom particulier de l’usurpateu
Monsieur le général est Monsieur le marquis d’Eragny, le même que le Roi avait destiné pour capitaine des Gardes du Corps
des révolutions arrivées dans ce royaume l’ayant rappelé à Paris, le Roi l’a envoyé ici général des Iles à la place de Mon
ur le comte de Blénac qui y a été fort longtemps, et qui a demandé au Roi son congé pour passer dans le repos le reste de s
euse d’être aussi bon guerrier et bon justicier, que bon serviteur du Roi  ; tout le monde en parle avec une estime et une v
flamme. Monsieur le chevalier d’Herbouville capitaine de vaisseau du Roi qui commande le Mignon, voyant venir dans la rade
ais cette île ayant été secourue par huit vaisseaux, savoir quatre du Roi et quatre marchands armés en guerre par les habit
pour en faire un festin. Monsieur Du Casse, capitaine de vaisseau du Roi qui était à La Martinique lorsque ce même canot y
4 (1691) Journal d’un voyage fait aux Indes Orientales (tome 2)
du côté de terre, étant sous la protection du Mogol & de Remraja, roi du pays, qui ont défendu aux Anglais & aux Ho
t avait couru, mais que la vérité est que l’usurpateur Pitrachard est roi absolu ; que le roi de Siam, notre allié, est mor
disent. Que Cita-Maria accoucha d’un enfant, qu’on disait devoir être Roi des Rois. Que les rois en prirent l’alarme ; qu’i
Que Cita-Maria accoucha d’un enfant, qu’on disait devoir être Roi des Rois . Que les rois en prirent l’alarme ; qu’ils firent
accoucha d’un enfant, qu’on disait devoir être Roi des Rois. Que les rois en prirent l’alarme ; qu’ils firent mourir beauco
se de sa jeunesse, & qu’il ne descend point d’une longue suite de rois , tant l’Antiquité est partout respectée. On m’a p
à dîner à sa table, où lui-même fut convié : qu’à la fin du repas, ce roi les avait piqués d’honneur sur les richesses de l
avec une jeune Persane telle qu’était celle-ci. Ceci est un peu d’un roi barbare. Ce sont cependant des fossés qu’il faut
i pour faire connaître le génie des nations orientales & de leurs rois , qui ne se font pas une affaire de passer pour ac
e nous y tirerons du canon, sous les auspices de saint Louis & du roi , dont c’est demain la fête. Dieu le veuille, pour
Siam où les Français étaient établis & où, sous la protection du roi notre allié & de M. Constance son premier min
a France serait-elle montée à ce point de grandeur où elle est, si le roi n’eût eu la fermeté de se iaire obéir par tout le
u, en qualité de missionnaire apostolique. C’est que le grand-père du roi qui y règne à présent, voyant que le royaume se d
ait mis devant. Cela se pratique encore aujourd’hui, n’y ayant que le roi , sa maison, ses officiers & les autres gens d
s avec indifférence. Il y a un marchand aux îles de l’Amérique, nommé M. Roi , à présent riche de plus de deux millions. Il y é
été fait un troc, à peu près dans les mêmes circonstances du troc de M. Roi , mais par une raison toute contraire. Il y a eu u
i on savait comme nous sommes. Nous n’avons plus l’air de vaisseau du roi , ni de vaisseau de guerre, mais seulement d’hôpit
te maladie de scorbut sur terre a été presque inconnue aux troupes du roi . Joint à cela, que les nourritures ordinaires de
péens qui ont été à Bengale peuvent m’en démentir. L’étoile des trois Rois ne lui a pas échappé : il en a du moins un rayon,
paraissait certain de la restitution de leur prêt, par la justice du roi  ; &, de quelque côté que nos vaisseaux aborda
ant ces peuples comptaient sur l’intégrité des Français la justice du roi , & tant ils étaient frappés de ce qui était a
aire ; &, en même temps, qu’il n’y avait que la seule autorité du roi qui pût empêcher un vol si grand, si volontaire &
é & soutenu ; & acheva, en le suppliant de présenter Rupli au roi . M.de Lédiguières le promit, & encore plus, p
tremise. Le rendez-vous fut pris pour le lendemain matin, au lever du roi à Versailles, où M. de Lédiguières, autant bienfa
Rupli, revint chez lui, où il dressa un placet pour être présenté au roi , & le joindre au mémoire qu’il avait dressé.
s louis ne valaient de deniers. Cet incident ne fut point oublié : le roi en fut informé, mais il n’a point été mis dans le
s, fit entrer l’Arménien & son avocat. Rupli se jeta aux pieds du roi & lui présenta le placet. Le roi le lut : il
ocat. Rupli se jeta aux pieds du roi & lui présenta le placet. Le roi le lut : il n’était pas long ; en voici la substa
lut : il n’était pas long ; en voici la substance. Il y félicitait le roi de ses victoires & de sa grandeur dame & 
que les scélérats qui l’avaient volé lui avaient laissé. Après que le roi eut lu le placet, il s’informa de l’affaire, M. d
. de Lédiguières lut le mémoire en entier ; & Monicault, à qui le roi permit de parler, expliqua ce qui aurait rendu ce
fermiers généraux, & la tourna d’une manière si bouffonne que le roi , malgré son sérieux, ne se put empêcher d’en rire
ment tous deux & laissèrent le bijou. Cet incident alla encore au roi par le canal de M. de La Feuillade. Ce monarque e
ais Monicault lui fit comprendre qu’après avoir réclamé la justice du roi , ce serait l’offenser que de n’en pas attendre le
utre : & M. Ponce, rapporteur, eut ordre pour ce jour fixé, si le roi se trouvait au Conseil ; sinon, d’en différer le
amnait à mort, il aurait dansé en Grève. L’Arménien alla remercier le roi d’un jugement si favorable, & Sa Majesté lui
, qui fut traduit en toutes les langues orientales, y fit regarder le roi comme un nouveau Salomon, & releva si bien le
lle ne les payait point, ils n’auraient qu’à recourir à la justice du roi  : mais ils ont bien changé de sentiment, parce qu
intérieur du royaume ; &, à l’égard du commerce extérieur, que le roi fasse ce qu’a fait Philippe le Bon, duc de Bourgo
ves ; & si leurs ancêtres ne l’étaient pas plus qu’eux, Alexandre roi de Macédoine, si chanté par Quinte-Curce, & s
Siam par la voie des Portugais, qui disent que Pitrachard, à présent roi , est devenu plus traitable envers les ecclésiasti
à Siam, en dit dans sa Relation, page 110. « Dans une audience que le roi (de Siam) me donna, je lui dis que j’avais amené
bservations de mathématique ; & qu’ils avaient été choisis par le roi mon maître comme les plus capables en cette scien
nécessairement une brouillerie précédente, & il est fâcheux qu’un roi idolâtre, qu’on veut éclairer des lumières d’un É
me avait fait sous ses consuls : que la Hollande avait déjà plusieurs rois tributaires, qu’elle tenait plus bas & plus h
t l’ancienne République romaine, ne leur laissant qu’un vain titre de roi . qu’ils traînaient plutôt qu’ils ne le portaient 
les lui faire rendre par douceur ; sinon, d’user de l’autorité que le roi & la Compagnie nous avaient donnée. Nous nous
me barrer. Est-ce là la reconnaissance qu’ils devraient avoir pour le roi , pour l’État & pour la Compagnie ? Ce n’est p
histoire de ceux du Canada, & ajoutai brusquement que l’argent du roi était bien mal employé pour ces gens-là, plutôt c
es haïssons plus que le diable : trouve le secret de mettre la vie du roi en sûreté contre le poison & le poignard ; &a
dis-je, monsieur, il semble que vous voulez me faire entendre que le roi les craint ? Oui, il les craint, ajouta-t-il : il
amp; tous bien furieux. M.Pavillon dit dans une de ses odes : On est roi , quand on se maîtrise, Qu’on sait vaincre ses pas
d à celle des anciens connétables de France, parce qu’en l’absence du roi elle donne un commandement absolu sur tous les ge
le lustre & l’autorité par celle de grand maître de la maison du roi , dont il était revêtu, & qu’il y avait réuni
retirés parmi eux, où ils ont en même temps renié leur religion, leur roi & leur patrie. Rikwart dit qu’il y en a plus
ant[s] ensemble. J’acquiesce aux conclusions prises par l’écrivain du roi , a repris Bouchetière, & demande à la cour d’
nnerait l’absolution sans confession, si je demandais à l’écrivain du roi deux pots de bon vin vieux, sous tel prétexte que
te d’en faire présent à feu La Ville aux Clercs ; & 1 écrivain du roi , qui m’en offrit autant que j’en voudrais, a touj
déclaré incapable d’avoir jamais de commandement sur les vaisseaux du roi . J’ai pensé y refuser mon ministère : &, sans
’il soit aussi brave que sage, & aussi sage que brave, puisque le roi l’avait choisi il y a deux ans pour aller à Siam,
am à l’aîné, & le généralat au cadet, & que toute la bonté du roi n’aurait pas sauvé de la corde en France, si ses
p; y être incorporé dans une de ces académies de beaux esprits que le roi y entretient pour aller donner des soufflets aux
fallait un homme choisi ; & son voyage étant rompu par la mort du roi notre allié, le roi, qui n’a pas coutume de se tr
isi ; & son voyage étant rompu par la mort du roi notre allié, le roi , qui n’a pas coutume de se tromper en officiers q
quitte pour la cale. Si le crime avait été commis sur un vaisseau du roi , c’était un homme pendu ; mais c’est sur un vaiss
île ayant été secourue par huit vaisseaux français, savoir quatre du roi , & quatre armateurs de Saint-Malo & Dunke
elle est d’une beauté angélique. M.du Casse, capitaine de vaisseau du roi , était à la Martinique lorsque ce canot y arriva.
r l’autre, quand je devrais me perdre, si je le trouve sur le pavé du Roi , il n’en sera pas quitte à si bon marché, ou il s
se conduite de son mari, un des principaux ouvriers entretenus par le roi dans la Marine, au Fort Saint-Pierre ; disant qu’
5 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLIV. Ce qui se passa dans le château après cette expédition. »
et de brigands, était non seulement honorable, mais encore digne d’un roi  ; que c’était par là qu’Hercule, Thésée et plusie
des violences que les méchants leur faisaient, et que quand il serait roi , il ne tiendrait point cette recherche au-dessous
6 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLVI. Pourquoi Sancho perdit ses armes enchantées, et du terrible combat qu’il eut à soutenir pour les recouvrer. »
braves gens, et renonce à la profession et aux espérances de devenir roi ou empereur de la Chine. N’y va pas, si tu ne te
l, unique fondement de ma bravoure, vous, par qui j’espérais me faire roi , vous m’êtes enlevées, je vas donc devenir d’évêq
7 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XXXVIII. De l’arrivée du duc de Médoc, et de la mort touchante de Deshayes. »
tions exactes, surtout s’agissant d’un homme de qualité, avoué de son roi  ; et qu’avant qu’on pût en rien résoudre, il se f
8 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur de Terny, et de Mademoiselle de Bernay. »
par sa sœur. Nous aurions bien voulu y rester quelque temps ; mais le Roi ne nous consulta pas ; nous eûmes ordre de partir
ès la fin de janvier, temps mal propre pour faire la guerre ; mais le Roi qui ne se ménageait pas plus que le moindre volon
taient fermés. Je me préparais à prendre une charge dans la Maison du Roi , telle que celle où je vais me faire recevoir. Je
9 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LVIII. Des tristes et agréables choses que Parafaragaramus apprit au chevalier de la Manche. »
de la main des puissances, infernales. Ils avaient résolu de te faire roi  ; mais tes mœurs sont trop simples pour gouverner
10 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Des Frans et de Silvie. »
uautés qu’on exerçait contre eux sous prétexte de lever les droits du Roi . Que j’étais trop humain pour voir d’un œil tranq
au contraire il continua son sermon : que ce n’était pas ainsi que le Roi prétendait que les commis se gouvernassent : que
nne, lui dis-je fièrement, pour ne me souvenir pas de votre leçon. Le Roi veut que je sois à deux heures dans mon bureau, j
re cela nous n’y avions tous pas trop de goût, à cause des deniers du Roi qu’il fallait manier ; et que la moindre queue qu
e rompis le marché, et j’aimai mieux en acheter une dans la Maison du Roi , pareille à celle dont j’ai traité depuis deux jo
11 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Des Prez, et de Mademoiselle de l’Épine. »
deux ans qu’au retour d’un voyage que j’avais été faire à la suite du Roi , pour quelques affaires que j’avais à la suite du
r pour avoir de quoi faire la messe de Minuit, deux ou trois fois les Rois , et terminer par un bon souper, et un grand bal a
u berger. Je lui demandais un rendez-vous, et je ne l’obtins pas. Les Rois étant venus nous soupâmes trois fois ensemble. Le
12 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Dupuis, et de Madame de Londé. »
s, l’une le juge, une autre le commissaire, une autre le procureur du Roi , et l’autre le greffier. On le mit sur la sellett
conformément aux conclusions de la gueuse qui faisait le procureur du Roi , celle qui contrefaisait le juge le condamna à êt
i en apparence le meilleur de leurs amis ; ce coup-là se fit vers les Rois . J’allai passer le carnaval et le carême en Breta
seule à une petite table, et tous les gens du logis qui faisaient les Rois devant elle ; c’était son cocher qui était le Roi
qui faisaient les Rois devant elle ; c’était son cocher qui était le Roi , qu’elle avait fait boire à n’en pouvoir plus, et
13 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Des Ronais, et de Mademoiselle Dupuis. »
avais un rival à Paris, c’était le fils d’un officier de la Maison du Roi , qui s’était mis sur le pied de faire l’amour à v
at. Du Pont se dépouillait en faveur de son fils de sa charge chez le Roi , dont il avait la survivance. Ils accordèrent à D
14 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur de Contamine, et d’Angélique. »
ui s’est toujours distinguée par son attachement à la personne de nos Rois , mais plus connue dans la robe que dans l’épée, q
l d’Hocquincourt, et qu’il fût tué dans un parti contraire à celui du Roi . Sa mort laissa sa veuve privée de tout secours,
15 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XXXVI. Suite de l’histoire de Silvie et de Sainville. »
ute elle avait tenue ; cela l’obligea d’avoir recours à l’autorité du Roi pour se la faire rendre, ou pour la reprendre par
16 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur de Jussy, et de Mademoiselle Fenouil. »
s, expliquèrent en notre faveur la sévérité des lois. Le procureur du Roi lui-même, qui avait donné ses conclusions cacheté
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