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1 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur de Contamine, et d’Angélique. »
ariage avec la fille d’un partisan puissamment riche, duquel elle est restée seule héritière ; ses frères et sœurs étant morts
nous parlons. Elle était encore en âge de se remarier lorsqu’elle est restée veuve, n’ayant au plus que vingt-neuf ou trente a
éféré le veuvage et le plaisir d’élever un enfant de six ans, qui lui restait d’un homme qu’elle avait tendrement aimé à tous l
quoiqu’il n’ait jamais rien exigé de pareil de sa fille. Angélique y resta six à sept ans ; et Mademoiselle Dupuis étant mor
ndigne d’elle. Ajoutez, reprit-il, que vous êtes fâchée vous-même, de rester à l’attendre toute seule dans une maison, où vous
nnée de ne plus aller chez lui. Elle trouva en effet un prétexte pour rester à l’hôtel quatre jours après que Mademoiselle de
vu que ce soit la dernière fois que vous l’obligiez de la prendre. Il resta toute l’après-midi, mais il ne put lui parler seu
reprit-elle, je ne refuserai pas vos lettres. Cependant, dit-il, vous resterez dans un état qui me défendra de songer à vous ; s
révu... Comme il allait continuer, Mademoiselle de Vougy entra. Il ne resta qu’un moment avec elle, et retourna chez lui dans
état de vous parler, belle Angélique, lui dit-il, je n’ose pas même y rester plus longtemps. Je vous quitte, mais je reviendra
connu. La garde tourna la broche et pendant ce temps-là, lui et elle restèrent seuls auprès du lit de la mère. Angélique voulait
plus tôt qu’elles pourraient le quartier où elles étaient. Elles n’y restèrent pas longtemps, Angélique changea de figure la pre
ance. Lorsqu’il la trouvait en compagnie avec les gens du logis, il y restait sans aucun entretien particulier, et c’était ce q
des paysans en province, ou des gens du tiers état à Paris. Angélique resta ainsi avec elle plus de deux ans. Au bout de ce t
ngélique la fit enterrer fort honorablement, et considéra que si elle restait à elle, son amant pourrait venir la voir dans de
t que la présence de sa mère avait plusieurs fois obligé Contamine de rester dans un respect qu’il n’aurait peut-être pas gard
ter dans un respect qu’il n’aurait peut-être pas gardé, si elle était restée seule. Elle voulait le conserver dans ce même res
qui la débauche fournissait le moyen de le porter si leste. Angélique resta comme morte dans le moment. Elle était au désespo
de. Contamine fit tout ce qu’il put pendant plus de deux heures qu’il resta avec elle pour lui faire changer de résolution, o
je me jetterai dans un convent pour le reste de mes jours. Mais pour rester dans le monde, après la perte de mon honneur et d
r dans le monde, après la perte de mon honneur et de ma réputation, y rester dans un état qui puisse faire soupçonner que je m
t sa parente s’en retournèrent ensemble : Contamine et les deux sœurs restèrent . Angélique les pria de passer dans l’autre chambr
princesse, et lui baisa le bas de sa robe. La princesse la releva, et resta seule avec elle plus de trois heures. Elle se fit
mprendre qu’elle n’avait pu en user autrement, à moins que de vouloir rester toujours malheureuse, et renoncer sans retour au
i ne m’ont point quittée depuis sa mort ; le soin que j’ai pris de ne rester jamais seule avec lui, ni dans ma chambre, ni dan
r. Cette dame fit sortir tout le monde : il se jeta à ses pieds, et y resta malgré tous les efforts qu’elle fit pour le faire
ra un moment dans son cabinet pour y prendre un reliquaire. Angélique restée seule avec la mère de son amant et Mademoiselle d
s après. Angélique ne le quittait point, qu’aux heures du repas, et y restait toute la journée, lorsque la princesse ne dînait
pour les mener souper chez lui. J’ai fait ce que j’ai pu pour y faire rester ma cousine, dit-il ; mais Madame de Contamine ave
que de l’autre on voulait acheter, le marché fut bientôt conclu. Ils restèrent pourtant jusqu’à une heure après midi, que Des Ro
tes vous plaît, achetez-la par votre silence, ou comptez que vous n’y resterez pas longtemps. Vous pouvez commencer, Monsieur, p
2 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Des Prez, et de Mademoiselle de l’Épine. »
is, et la mère eut tout le temps de dire ce qu’elle voulut ; car elle resta plus d’une heure avec lui. Je me retrouvai à leur
’expliquer, et savoir ce que je devais devenir. Je l’aimais trop pour rester longtemps dans l’incertitude, et ne pouvant parle
avais fait semblant d’entendre finit ; tout le monde sortit ; et nous restâmes presque seuls dans l’église. Les moments étaient
net, je vous dirai ce que j’ai à vous dire. Elle le suivit, et moi je restai plus mort que vif. J’approchai de la porte de ce
aux Minimes où je lui avais écrit que je me trouverais. Elle ne put y rester que pour me donner un rendez-vous pour le lendema
n dans une église à l’extrémité d’un faubourg. Je m’y [trouvai], nous restâmes plus de trois heures ensemble. Nous nous attristâ
lement sans aller voir ma maîtresse, mais même sans lui écrire, et je restai au logis moins que je ne faisais auparavant. Ma p
ction, et devant la consommation. Que celle qui serait de ma main lui resterait à elle, et qu’elle serait cachetée de mon cachet,
ir cet ecclésiastique que nous attendions. Pendant qu’elle y alla, je restai seul avec Mademoiselle de l’Épine, qui retomba da
n étais moi-même attendri. Le prêtre que nous attendions arriva. Nous restâmes seuls avec lui plus d’une grosse heure ; et comme
Il nous promit de nous attendre dans sa chapelle, et s’en alla. Nous restâmes encore seuls Mademoiselle de l’Épine et moi : ell
dis de lui payer sa part : elle l’appela, et lui fit nettoyer ce qui restait du dîner. Je suis fort contente, lui dit-elle ens
et comme il était de bonne heure, et que notre hôte était revenu, je restai avec lui quelque temps. Je lui promis de le servi
e Gallouin votre ami et le mien qui s’était mis dans cet ordre, avait resté du temps dans ce couvent, et que j’avais été fort
liquement. Mon épouse sortit la première, les autres la suivirent. Je restai avec cet ecclésiastique que je récompensai fort h
e m’ennuyer. On eut bientôt desservi, la compagnie se retira, et nous restâmes seuls elle et moi, environ vers les deux heures.
ille nature : ensuite il continua d’un ton plus tranquille quille. Je restai avec elle jusques à sept heures du soir. Notre tê
e moi : ainsi mon laquais qui montait avec moi chez cet homme, et qui restait toujours en haut pendant que j’y étais, n’avait g
fférence, que je les laissai persuadés qu’il me touchait très peu. Je restai avec eux, et enfin nous nous séparâmes pour aller
ncore à moi. Eh bien, lui dis-je, ne retournez point chez votre mère, restez ici, et n’en sortez pas, qui que ce soit ne viend
Souvenez-vous pourtant, repris-je, que vous feriez beaucoup mieux de rester ici, et de ne plus retourner chez vous ; de ne la
pondit-elle : ma mère n’a point d’affaires hors du logis, elle y doit rester  ; je lui envoierai un billet et un carrosse, et n
était fermée à double tour, et que j’avais la clef, il fallut qu’elle restât . Elle recommença sur nouveaux frais, et je vis le
où nous étions. Mademoiselle de l’Epine sortit la première. Ma femme resta seule avec moi. Elle me dit qu’elle avait été sur
J’y passai encore quelques autres nuits pendant quatre mois qu’elle y resta , mais rarement, crainte de donner matière à soupç
e ; mais donnez-moi le temps de respirer : les choses funestes qui me restent à vous apprendre m’accablent l’esprit. Il était e
s ensemble à six heures du matin où j’ai dessein d’aller, et où je ne resterai pas longtemps ni vous non plus. Nous montâmes dan
i par quatre grands coquins, qui commencèrent par m’ôter mon épée. Je restai plus mort que vif. Vous ne resterez pas longtemps
ommencèrent par m’ôter mon épée. Je restai plus mort que vif. Vous ne resterez pas longtemps ici, Monsieur, me dit-il, on vous c
alla à Saint-Lazare donner ordre à ma réception. L’exempt avec qui je restai , me pria de changer d’habit, et m’en présenta un
avaient traversé toute la rue au galop, et que mon fripon de laquais, resté derrière à boire dans un cabaret, avait dit à plu
de la consoler ; le coup était trop rude pour n’être pas mortel. Elle resta environ une heure sans donner aucun signe de vie,
e je veux pardonner à tout le monde. Adieu mon cher époux, il ne vous restera de moi que le souvenir. Je sens votre enfant, il
uit de cette mort, qui arriva dans le moment même que j’y entrais. Je restai huit jours dans des impatiences incompréhensibles
semble ; Dupuis conduisit Madame de Londé chez elle. Madame de Mongey resta à coucher avec son amie, et Des Ronais et Des Fra
3 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Des Frans et de Silvie. »
mère, fut tué peu après à la suite de Monsieur de Grammont : ainsi je restai seul fils unique assez jeune, sous la tutelle de
ux heures après midi, jusqu’à six heures du soir, sans en sortir. J’y restai l’hiver assez tranquillement, et même une partie
ge aller se promener et se divertir, mon bureau, où j’étais obligé de rester , ne me parut plus qu’une prison, et je résolus d’
t sue dès le jour même, et depuis ce temps-là le sobriquet lui en est resté  ; car au lieu de le nommer par son nom, on ne l’a
le choisir ; et le temps de la campagne étant passé, je fus obligé de rester à Paris l’automne et l’hiver pour mon malheur. Je
ent était magnifiquement meublé : cette tante n’y était pas, ainsi je restai seul avec Silvie, à qui je ne fis pas grand compl
après une visite de plus de trois heures, il ne me parut pas y avoir resté un moment. J’y retournai le soir et lui dis qu’ét
ercia de mon soin. Le pied lui enfla beaucoup, et elle fut obligée de rester dans son lit, où je l’avais portée, pendant plus
ais me portait s’était éteint par le vent, et aucune lanterne n’était restée allumée ; je marchais à tâtons. J’entendis quelqu
sée sur une porte, et de là portée aux Enfants-Trouvés, où elle était restée jusqu’à l’âge de huit ans : qu’on ne pouvait pas
séquence qui l’appelait ailleurs pour un moment, et que si je voulais rester seulement demi-heure à l’attendre, il reviendrait
-heure à l’attendre, il reviendrait sur ses pas. Je ne demandais qu’à rester seul avec mon homme ; ainsi je promis à Querville
connue en province, et fort peu encore ; car elle a presque toujours resté dans un convent avec ma sœur, et qui que ce soit
es secrets. Cela ne m’embarrasse pas, dit-il, ayant de l’argent je ne resterais pas assez longtemps ici pour en craindre l’issue.
à ce que vous lui demandez ; elle n’y consentira jamais, tout dût-il rester là : elle aime mieux vous ouvrir encore sa bourse
étais, ne me laissait pas plus de connaissance qu’à un homme mort, je restai longtemps dans cet état. Enfin j’en revins, mais
s à moi-même horreur et pitié tout ensemble. La fièvre me prit, et je restai malade du corps et de l’esprit. Je ne croyais pas
er jamais rentrer dans l’hôtel, sous peine d’être chassé lui-même. Il resta ainsi dehors plus de deux mois, ensuite il rentra
uyer, secrétaire, tout en était exclu. Monsieur de Villeblain y était resté à dîner, et nous n’étions que nous trois à table.
de moi, il m’en donna une autre signée de lui : et comme l’argent me restait , la mienne portait un dédit du tiers de cet argen
suivit-elle en me donnant un papier, la promesse de Garreau qui m’est restée , et c’était effectivement ce qu’elle m’avait dit.
de payer tous les créanciers. Ensuite elle me fit signe de sortir, et resta avec eux et Monsieur de Villeblain seuls fort lon
il était chez Madame de Cranves. Il l’a fait, mais Valeran n’y a pas resté longtemps, ses impertinences et ses brutalités l’
couverte, un gobelet et d’autres ustensiles d’argent ; et tout m’est resté , et les meubles que vous me voyez à présent sont
ertu. Si elle n’avait pas été effectivement sage, elle n’y serait pas restée longtemps : Madame de Cranves ne l’aurait pas adm
et ne pus jamais lui dire un seul mot. Son adieu m’avait pénétré, je restai longtemps dans la posture où j’étais. Nous avions
ir la bouche. Elle me fit relever, et je me remis sur un siège, où je restai plus d’une heure sans sentiment et comme hébété.
ujourd’hui à vous détromper lui-même des soupçons qui pourraient vous rester . Je n’en ai plus aucun, lui répondis-je. Il n’imp
 ; mais en entrant dans les Tuileries, il me dit qu’il ne pouvait pas rester avec moi assez de temps pour m’entendre ; parce q
faite de quitter Paris, sans qu’elle pénétrât le sujet qui m’y ferait rester  : car, ajoutai-je, après un pareil éclat, que lui
t, et je ne la vis plus chez elle pendant plus de quinze jours que je restai encore à Paris, mais nous nous vîmes tous les jou
t, et la priai d’aller nous faire apporter à dîner, et cependant nous restâmes seuls Silvie et moi. Silvie avait raison, interro
squ’à sa mort, reprit Dupuis, écoutez le reste, lui dit Des Frans. Je restai seul, comme je vous ai dit, avec Silvie. Je tâcha
i parlai de l’embarras où j’étais ; elle entreprit de me persuader de rester encore à Paris deux jours au moins. Je lui fis co
tait la meilleure de Grenoble. Je m’y fis habiller, et fus obligé d’y rester malgré moi, n’étant pas en état de me remettre en
ers de sa poche, achever de lui ôter de l’esprit des soupçons qui lui restent de Silvie ; afin qu’il lui rende sa première esti
ns d’affaires et mon procureur fiscal me le persuadèrent. Cela me fit rester plus de quatre mois hors de Paris. J’en fus impat
is enfin, si changé et si défait, que je n’étais pas connaissable. Je restai chez ma mère, et n’allai point la voir chez elle
et de peur que quelque instant de pitié ne me prît, je ne voulus pas rester chez moi. J’allai souper et coucher chez un genti
s traitements que j’y puisse encore souffrir, je ne puis consentir de rester ici, parce que je serais trop éloignée de vous. M
je vous donne tout encore, bien certaine de ne rien regretter. Je ne restais au monde que pour vous, et vous perdant je n’y ai
é, ait une fin si funeste ! Je fus sur le point de la rappeler, et je restai au parloir fort longtemps immobile. Enfin je revi
ai au parloir fort longtemps immobile. Enfin je revins chez moi où je restai quelque temps déchiré par mes remords et par mon
j’arrivai, ma fièvre redoubla tellement, qu’il fallut me résoudre d’y rester . J’étais connu dans l’hôtellerie où j’étais, on m
à cause de la quantité de sang qu’on m’avait tiré, qui m’obligeât de rester à Grenoble. Ma première sortie fut pour aller à l
faire sortir du couvent, et l’enrichir dans le monde ; elle a voulu y rester , pour y pleurer sa maîtresse. La dot que je lui a
ontent de ma reconnaissance qu’il appelait excessive. Il m’obligea de rester dans son couvent pendant quelque temps pour achev
l’esprit. Si j’avais eu le moindre penchant à la retraite, j’y serais resté toute ma vie ; mais cette vie unie me dégoûta. Je
oi chacun prit le chemin de chez soi. Monsieur et Madame de Contamine restèrent chez eux. Jussy et sa femme s’en retournèrent ens
dans les bras de Madame de Mongey toutes les idées funestes qui vous restent de Silvie. Nous en parlerons une autre fois, pour
4 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre LI. Le jaloux trompé »
nt de n’en rien dire, et en effet elles n’en dirent mot tant qu’elles restèrent au logis, mais lorsqu’elles en furent dehors ce n
lmé, il emmena sa femme et sa fille avec lui, quoique celle-ci voulût rester  ; mais la mère ne voulut absolument pas la laisse
n de n’être entendu de personne, où lui ayant demandé si elle voulait rester chez lui, il lui répondit que son honneur y serai
, elle renonça à l’ouvrage, et lui dit résolument qu’il fallait qu’il restât où il était. Ces paroles l’ayant mis au désespoir
à fait gagner à cette libéralité excessive, consentit à sa prière, de rester chez lui pour servir d’Argus à sa femme. Notre ja
pas bien déguiser ses vues, et qu’il voulait non seulement que Julia restât auprès d’elle, mais qu’il voulait encore qu’elle
; mais que cependant il n’était ni de son honneur ni de son devoir de rester dans un état de tentation continuelle, à laquelle
euse entre les bras d’un homme qui vous adore, ne vous obstinez pas à rester malheureuse. Telle est ma destinée, interrompit-e
era rien, et quand elle devrait mourir de chagrin, je veux que vous y restiez . —  Ah ! Seigneur, lui dit la fausse Italienne, i
ontinuez et ne craignez rien de sa haine, c’est moi qui veux que vous restiez  ; je suis maître chez moi, et si elle vous chagri
elle entra dans son cabinet et en tira la porte sur elle. Le cavalier resté seul, craignait tout de bon que Célénie n’exécutâ
t de l’obéissance ; vous voulez que je sorte d’auprès de vous, je n’y resterai pas demain ; mais avant que je vous quitte, daign
e qu’il en put obtenir, fut encore quatre jours qu’elle lui permit de rester auprès d’elle. Ces quatre jours devaient être emp
it, il crut qu’elle ne l’avait prié de le congédier que pour le faire rester plus sûrement. Sa jalousie ne lui permit pas d’éc
trois mois, que son mari toujours idolâtre d’elle, furieux et jaloux, resta en vie : enfin ne pouvant plus résister au chagri
5 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur de Jussy, et de Mademoiselle Fenouil. »
ept heures du matin, je voulais venir à Paris ; mais pour m’obliger à rester , il me conta ses aventures en ces termes, ou autr
entrer en éclaircissement, on voulut me retenir, et je ne voulus pas rester . Je dis simplement que Mademoiselle Grandet m’aya
ette chienne, et j’étais tellement étonné de ce que je voyais, que je restai immobile ; mais lorsque je lui vis prendre ce gob
uges. Je ne me suis pas fort éloigné de France. J’ai presque toujours resté en Hollande, en Allemagne, en Espagne, ou en Ital
rt, je puis vous en instruire avec autant de certitude que si j’étais resté à Paris. Peu de jours après ses couches, qui arri
ncement de sa dix-neuvième année, elle entra dans un couvent, où elle resta trois ans entiers. Elle en sortit, et revint chez
oint à Paris, je n’ai point voulu tenir de maison, et j’ai mieux aimé rester dans un couvent jusques à ce que vous fussiez de
sant à Des Ronais, j’acceptai vos offres, j’allai chez vous, où je ne restai que le temps qu’il me fallait pour changer de lin
j’avais promis le secret. Je me fis porter dans cette maison, où j’ai resté jusques à avant-hier après-midi. À peine y fus-je
i comme une dévote. Il lui demanda d’où elle venait, et où elle était restée depuis le matin de la veille ? Pour toute réponse
et moi à sa gauche. Le petit de Jussy était à côté d’elle, et devait rester à table entre Du Val et son père, de sorte qu’ent
fille le suivirent, quelque chose qu’on pût leur dire pour les faire rester  ; car on ne permit pas que Madame de Jussy allât
près eux. Le fils seul qui n’entrait point tant dans le ressentiment, resta à souper : on l’instruisit de tout. Il loua fort
6 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur de Terny, et de Mademoiselle de Bernay. »
lait cloîtrer une partie de ses enfants pour avantager les autres. Je restai au parloir le plus longtemps que je pus, et je m’
mes vœux. Tant qu’on ne me pressera pas de prendre un engagement, je resterai dans les termes où j’en suis ; mais si on veut me
aris par une amourette, et moi par sa sœur. Nous aurions bien voulu y rester quelque temps ; mais le Roi ne nous consulta pas 
. Je lui dis que je reviendrais l’après-midi quérir la réponse. Je ne restai qu’un moment crainte de donner du soupçon ; j’aff
igna qu’elle aurait voulu être encore dans son couvent, et qu’elle ne restait chez lui qu’à cause de la facilité qu’elle avait
aimé cette vertu, que la mort de son quatrième mari, dont elle était restée veuve à plus de cinquante-deux ans, lui en avait
m’a renvoyée, je n’ai pu vous joindre depuis, parce que je n’ai point resté à Paris, où il n’y a que trois jours que ma femme
assure que mon père ne sera pas le maître de me retirer d’ici, et j’y resterai malgré lui ; mais ayez tout à fait pitié d’une ma
je retournais en Angleterre passer une partie du temps qu’elle devait rester dans son couvent : je retournai en effet auprès d
urs, il est plus généreux de finir moi-même tant de malheurs, que d’y rester davantage, et de les combattre plus longtemps san
s-ci descendre à mon auberge, je craignais les espions de Bernay ; je restai au faubourg Saint-Denis jusqu’à la brune. J’envoy
y vint en effet sous prétexte d’entendre la messe en passant, et d’y rester pour la cérémonie. Cela fait, je revins sur mes p
nt le moment de l’exécution, qui n’arriva qu’à près de midi ; et nous restâmes cachés tout ce temps-là. J’avais envoyé Gauthier,
l ne m’eût vu et me fit mettre à côté de lui vers ma maîtresse. Je ne restai qu’un moment à genoux, je me relevai, et sans reg
ché partout sur elle, où je croyais qu’elle pouvait l’avoir mis. Nous restâmes à Lutry quinze jours, en attendant que ma femme e
7 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Des Ronais, et de Mademoiselle Dupuis. »
st certain que sa manière fut accompagnée de tant de pudeur, que j’en restai en même temps surpris et charmé. Tout ce que cet
t qu’il priait qu’on ne lui parlât jamais de la marier, si on voulait rester de ses amis. Une réponse si précise fut un arrêt
rdonner à sa femme de chambre qui était une espèce de gouvernante, de rester toujours avec elle, de la mener toujours à la mes
s avec elle, de la mener toujours à la messe avec lui, et de la faire rester tout le jour dans sa chambre sans la laisser sort
sur terre ; mais du moins je n’ai point été en enfer, puisque je suis resté dix-huit ans avec elle en purgatoire, où j’ai fai
tes. Je pressai la conclusion de mes affaires le plus que je pus ; je restai cependant encore près de deux mois à Angoulême ;
t attendu des deux côtés. Nous pleurâmes de joie l’un et l’autre ; je restai presque sans sentiment à ses pieds, et je m’aperç
ne charge qui veut un homme détaché des plaisirs et de mœurs réglées. Restez chez moi, continua-t-il, on ne viendra pas vous y
à sa chute. Laissez-moi faire, poursuivit-il, nous en sortirons bien, restez ici, et m’y attendez. Il envoya chercher une chai
squ’elle voyait qu’il commençait, mais il avait le secret de la faire rester malgré elle, en la faisant mettre à table dans un
us les jours ; et pour être en effet le gendre de la maison, il ne me restait qu’à partager le lit de la fille. Ce fut à quoi j
qualités, et laissa un autre ecclésiastique auprès de Dupuis. Nous y restâmes aussi. Ce fut là que je vis dans un mourant une v
rs, tant pour vous que pour moi. Je n’ai plus que très peu de temps à rester ici, et dans quinze jours au plus tard, j’espère
n ne meurt point de douleur, j’en serais mort dans le moment même. Je restai plus d’une heure comme bête, tant un coup si impr
aversai le Lyonnais et le Forez, et me rendis à Angoulême, résolu d’y rester jusqu’à ce que je l’eusse tout à fait oubliée. Qu
’eusse tout à fait oubliée. Quatre mois n’y ont pas suffi. J’y serais resté davantage ; mais les intérêts de ma charge, à laq
8 (1691) Journal d’un voyage fait aux Indes Orientales (tome 2)
i point écrit depuis le 12 du courant parce que j’ai presque toujours resté à terre, ou tellement occupé à bord que je n’ai p
omme celles des Mores & des esclaves ou Lascaris, se remarier, ou rester veuves après la mort de leurs maris ; mais cette
n Miserere avant que d’être assez fort pour l’étouffer, & qu’elle restât tout ce temps dans des douleurs plus faciles à im
truchement, rirent de la demande que je fis, si cette nouvelle mariée restait seule avec l’idole. Voilà en partie ce que j’ai a
yé tout leur feu, sitôt que l’Ecueil a été à leur portée. Nous sommes restés pacifiques tant que nous avons été sur les voiles
aillard est venu ensuite, & l’Oiseau a tenu la queue. Nous sommes restés ainsi une heure & un quart à nous canonner tr
sant & les ennemis environ une heure, & en sommes encore bien restés deux autres à nous canonner. Ils avaient sept gro
nous venons de rendre, dont certainement tout l’avantage nous serait resté , si l’intention de M. du Quesne avait été suivie.
de service par celui du fort. Du samedi 26 août 1690 Nous avons resté toute la nuit à l’ancre ; & ce matin, le Cons
ent point d’occupation. Du mercredi 6 septembre 1690 Nous avons resté toute la journée à l’ancre, à cause de la brume &
tits, mais fort bons. Les bestiaux sont dans une barque & un bot, restés à deux grandes lieues d’ici, n’ayant pu venir, à
1690 Nous avons aujourd’hui déchargé toute la marchandise qui nous restait à bord, & nous sommes présentement en vaissea
it à bord, & nous sommes présentement en vaisseau de guerre. Nous resterons à la mer deux mois plus que messieurs de la Compa
re à cause des courants. Du samedi 16 septembre 1690 Nous avons resté à l’ancre toute la journée : il ne fait pas un so
y mouiller, il a reviré de bord, & ne nous faisant aucun signe de rester , l’Écueil a été obligé de le suivre. D’où viennen
ous a tellement ballottés toute la nuit que nous avons été obligés de rester ce matin deux heures & demie à la cape pour a
rt deux, depuis quinze jours : on les avait mis aux fers, où ils sont restés jusqu’à aujourd’hui. On a fait cette matinée just
 très en danger de la vie ; le moins qui lui en peut arriver étant de rester eunuque le reste de ses jours : l’autre en a été
saient pas manquer ; & pendant vingt-quatre jours que nous sommes restés à Négrades, notre seul vaisseau a eu plus de deux
ur d’une seconde chambre. Celui qui l’avait blessé alla à elle, &  resta surpris que loin qu’elle lui montrât les dents el
bête avait toujours montré sous sa tétine gauche. C’était une dragée restée dans la chair entre deux côtes, justement dans le
st descendu dedans, un autre s’est mis sur le bord, & l’autre est resté en bas en dehors. Nous n’avons point vu ce que fa
chose en se retirant de dedans, où il s’était baissé. Celui qui était resté en dehors, en bas du baril, a monté sur les cercl
e. M. de Porrières nous a fait signe de ne faire aucun bruit & de rester . Les voleurs ont fait trois fois la même manœuvre
é plus d’un bon quart d’heure à leur travail ; &, en ayant encore resté autant pour les attendre, & voyant qu’ils ne
dit ce que nous avions à nous dire, nous nous mîmes à table, & y restâmes fort longtemps. Le messager, que par soubriquet o
ues. Il partit donc, & tous ces messieurs avec lui ; & moi je restai à boire tant de santés que la mienne en était for
itié d’un demi-setier : nous en étions encore hébétés à midi & en restâmes le feu dans le corps deux jours de suite. C’est l
pas à quarante lieues de Pondichéry, & qu’il vaut beaucoup mieux rester à la mer d’un gros vent que d’être à l’ancre dans
d’envoyer chercher ses enfants. Autres pleurs : elle dit qu’il ne lui restait qu’une fille, & que ses deux autres enfants é
re à plus de trente lieues de chez lui un dégât général dans les pays restés fidèles au Mogol, depuis la côte de Malabar jusqu
t que nous avons jeté la terreur & l’épouvante, & que si nous restions seulement aux Indes pendant deux ans, nous ruiner
; de se faire de la peine les uns aux autres. Quoi qu’il en soit, ils restent , & je ne vois âme qui vive qui les regrette.
été ainsi du très révérend Père Tachard : en partant du Gaillard pour rester à terre, son Excellence a été saluée de cinq coup
 ! Pour rendre compte de tous nos acteurs, notre Messin, ou Juif, est resté aussi à Pondichéry : nous en sommes fâchés, à cau
mmes fâchés, à cause de son mérite ; & les mandarins siamois sont restés à Bengale. Je ne l’ai su qu’à Pondichéry : sans c
difficulté. S’il y a des entants, lors de la séparation, les garçons restent au père, & les filles à la mère, qui ne manqu
u’il alla faire au collège de Beauvais, sous M. Guenon ; & moi je restai au collège de la Marche, sous M. Le Barbier. Nous
t qu’il avait pu ramasser, & lui avait dit que c’était ce qui lui restait de la vente de ses effets, sa charge payée, &
le conduisit dans un salon, à côté de la salle ou nous mangions. Ils restèrent ensemble seuls près d’une demi-heure : il n’est p
t son exemple, & s’empara d’une brune très aimable ; & moi je restai sage, malgré les tentations. Je n’en ai jamais gu
ute jeune, dont je tus tellement content que, pendant que nous sommes restés à Pondichéry, il ne s’est passé aucun jour que je
Après quantité de ridicules demandes, ce fils se laissa tomber, &  resta avec les parents, qui étaient debout dans un sile
vants, si je n’avais pas été bien sûr qu’ils n’étaient pas morts. Ils restèrent dans cet état lugubre, qui m’inspirait une espèce
combien, en quelles espèces ils avaient été payés, et ce qui leur en restait  : et qu’enfin c’était eux qui avaient plus des tr
désistement de protection, & la Compagnie & les Français qui restent ici, seront les tristes victimes de sa confiance
il vaudrait mieux que vous ne fussiez point venus ici, que de n’y pas rester . Vous l’avez fort bien remarqué vous-même quand v
pères se portèrent contre ce More, & son humilité mal placée. Ils restèrent tout le reste du jour & le lendemain à se rés
sortir, ayant quelque chose de conséquence à nous dire. Tout le monde resta  ; &, sitôt qu’il eut ôté sa chasuble & so
, & qui aiment mieux se faire la guerre les uns aux autres que de rester en paix. Ils nous représentent comme gens partagé
Caramuel leur bon ami, j’entends des pères jésuites, j’assure qu’ils resteront toujours tels qu’ils sont dans les Indes. Je parl
t infiniment mieux que vous ne fussiez point venus ici que de n’y pas rester  ; & qu’il serait très avantageux de toutes ma
romper. Les missionnaires, le père Tachard, & les autres jésuites restent ici : qu’y vont-ils faire ? Je n’en sais rien. Je
s amis du monde si on ne les connaissait pas. Quoi qu’il en soit, ils restent à Pondichéry : peut-être y vont-ils rêver & s
llement de la peine en Europe, où je voudrais de bien bon cœur qu’ils restassent tous ; & surtout les jésuites, qui sont ici h
e 1671, je vins en France pour quelques affaires domestiques : je n’y restai que fort peu de temps & me mis en chemin pour
e j’avais toujours conservés dans une bourse pendue à mon cou ; &  restai plus de trois semaines dans des inquiétudes morte
e quatre-vingt-dix hommes en partant de la Martinique, dont il ne lui restait que cinquante-huit lorsqu’il se rendit maître des
fit, comme j’ai dit, jeter à la mer les quatre-vingt-six Anglais qui restaient , où les Français eurent la bonté de les tuer à co
C’est fort bien plaider, lui répondit M. de La Barre. Tu n’avais qu’à rester à Rouen & t’y faire procureur : tu y aurais g
de cette pensée que j’ai voulu faire jeter à la mer les six qui nous restent  ; & je l’aurais fait sans la défense absolue
es mauvaises humeurs, avaient achevé de détruire le peu de forces qui restaient dans ces corps déjà ruinés. Je prie le lecteur de
amp; je ne l’ai point vue depuis, qu’ici. Près de quatre mois qu’elle resta dans cette chambre lui donnèrent un air de demois
le plus abject plutôt que de rien faire indigne de son sang, & de rester en France où sa conscience était violentée. Elle
;, sitôt qu’elle fut arrivée, elle envoya un âne à Fanchon, qui était restée dans son lit. Pour le mari, il allait toujours ap
tte, & ne vit point Fanchon dedans : ainsi, certain qu’elle était restée , il rentra chez lui par son magasin & envoya
J’ai passé avec assez de plaisir les quinze jours que notre navire a resté au Fort-Royal, parce que Fanchon, que j’y avais t
amp; laissa le trou & la planche, dont le surnom lui est pourtant resté , en sorte qu’on ne l’appelle plus que M. Caumont
, qui avait martel en tête, revint chez lui dès le lendemain & ne resta que deux nuits dehors, pendant lesquelles Bernard
urent pas tant de discrétion : elles parurent très longtemps & il resta quinze jours sans pouvoir sortir de son lit. Il s
9 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « ChapitreLII. Le mari prudent »
ce que Verville ne parla plus de partir, et qu’au contraire il voulut rester pour jouir de sa conquête. Leurs entrevues néanmo
affaires qui ne me permettent pas de paraître pendant le jour, ni de rester chez un parent où je couche ; ainsi, dit-il, je n
itôt qu’il l’aurait voulu, parce qu’il fut arrêté par Cléon qui était resté immobile sur un siège les larmes aux yeux, tant l
et vous la mènerez où il vous plaira. Pendant tout ce temps-là Silvie resta aux pieds tantôt de son époux, tantôt de son père
personne ne sût où elle était. Il la mit dans un couvent où elle est restée plus de dix-huit mois à demander pardon au ciel d
yeux, et l’embrassa. Le beau-père se mit de la partie, si bien qu’ils restèrent tous trois quelque temps dans les bras l’un de l’
10 (1691) Journal du voyage des Indes orientales (à monsieur Raymond)
Dragon et un lieutenant d’infanterie nommé Monsieur de Rançonne sont restés à terre et ne feront point le voyage. Le peu de t
t notre fond de cale est si échauffé qu’il est presque impossible d’y rester un quart d’heure. Je me suis informé de notre maî
sortis fort affligés de sa maladie. Monsr. Blondel, commissaire, est resté à dîner ; on a fait ce qu’on a pu pour le régaler
place de l’écrivain du Roi de ce navire, qui comme je vous ai dit est resté à terre. J’ai tant ouï faire de louange de Monsie
e a ce matin mangé le dernier, c’était le plus gras des trois qui lui restaient . Nous ferons en sorte qu’elle ne mangera pas les
t son frère, qui était venu à bord avec le commissaire et qui y était resté , a fait la sépulture. Nos soldats étaient en haie
Du samedi premier. juillet Je revins hier au soir de terre où j’ai resté depuis jeudi 22e du dernier, et dont j’ai rapport
les soixante-trois degrés trente minutes de longitude, et comme j’ai resté dix jours à terre, je vais vous dire ce que j’en
d’obtenir sa permission, et que jusqu’à ce que je l’eusse il pouvait rester à la cabane, et que je saurais bien empêcher que
un à la mamelle. Je ne compte plus les matelots morts, mais ceux qui restent ne sont pas moins à plaindre et peut-être plus. C
ains vides, car j’ai appris que Monsieur Du Quesne est fort résolu de rester ici plutôt deux ans que de s’en retourner sans pr
fiait point de nous, car il aurait pu s’échapper parce que nous avons resté toute la nuit à l’ancre. Nous lui avons donne cac
auf le droit de présence. Du dimanche 30e. [juillet] Nous avons resté toute la journée à l’ancre et je n’ai point sorti
ns, les éclairs éclataient de tous les côtés. Je me suis baigné étant resté plus d’une heure à la pluie ; je m’en étais bien
vous ai point écrit depuis le 12e. du courant parce que j’ai toujours resté à terre, ou tellement occupé à bord que je n’ai p
out moment. Faut avoir bien envie de se marier pour l’être ici. Si je restais seul dans le monde avec des salopes de même Dieu
Le Gaillard est venu ensuite, et 1’Oiseau a tenu la queue. Nous avons resté ainsi une bonne heure à nous canonner d’une furie
son ordre de combat, car il ne l’a point observé du tout. Nous avons resté ainsi entre le Florissant et les ennemis environ
emis environ deux horloges ou une heure, et nous en avons bien encore resté deux autres à toujours nous canonner avec les enn
ourrait bien changer de maître. Du samedi 26. [août] Nous avons resté toute la nuit à l’ancre, et ce matin Messieurs le
l’eau par tout son haut. Du mercredi 6e. [septembre] Nous avons resté toute la journée à l’ancre à cause du temps embru
Même temps. Du dimanche 10. [septembre] Toujours même temps et resté en rade. Ce diable de pays-ci me déplaît bien for
mais fort bons. Les bestiaux sont dans une barque et un bot qui sont restés a deux grandes lieues d’ici n’ayant pu venir à ca
is qui nous charge, de bons ballots j’entends, non pas de coups. Nous resterons deux mois à la mer plus que Messieurs de la Compa
e une feuille de papier, et la chaleur est insupportable ; nous avons resté sur notre ancre. Du samedi 16 [septembre] T
point de voiles cette nuit. Du dimanche 8. [octobre] Nous avons resté toute la nuit à la cape, c’est-à-dire que nous n’
ssant a viré de bord, et ne nous faisant aucun signal pour nous faire rester , nous avons été obligés de le suivre parce qu’il
e nuit que nous avons été obligés de mettre ce matin à la cape et d’y rester plus de deux heures pour attendre les autres. On
urd’hui que l’on l’a mangé ce soir. Ce n’est donc ni le sang qui peut rester dans le corps ni la chaleur qui en est la seule c
vendredi 1er [décembre] Nous mîmes hier soir à l’ancre et y avons resté toute la journée parce que le vent a toujours été
itaine d’armes de l’Oiseau qui fut abattu à Négrades par un buffle en restera eunuque toute sa vie. Les Français, Anglais et Ho
fort. Voici ce que j’ai vu ou appris à Pondichéry pendant que j’y ai resté , tant de la guerre du Mogol et de Remraja que d’a
. Lorsqu’il y venait il obligeait tout le peuple d’en sortir, et il y restait quatre ou cinq jours lui et son armée à piller à
dans sachant qu’elle était commandée par un gouverneur fidèle, il est resté aux écoutes dehors et a toujours tenu avec trente
que nous avons jeté partout la terreur et l’épouvante et que si nous restions deux ans aux Indes en guerre, nous ruinerions abs
té de leurs intentions en paraîtrait mieux. Le R. P.Tachard est aussi resté à Pondichéry et a été salué par Monsieur Du Quesn
rendre pour des figures de sculpture que pour des hommes vivants. Ils restent ainsi environ un quart d’heure après lequel temps
le feu qui est déjà pris. Cela fait le bramène s’en va, et les autres restent quelque temps auprès du feu à déplorer leurs malh
verte de nuées, est couverte de verdure ; mais le peu de temps qui me restait ne m’a pas permis d’en approcher d’assez près pou
’ils font la guerre comme les sauvages du Canada, c’est-à-dire qu’ils restent des trois à quatre jours dans un buisson plutôt q
rd, qui touait la barque qui démâta hier, a cassé et cette barque est restée derrière, et n’ayant présentement plus rien qui n
11 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XXXVI. Suite de l’histoire de Silvie et de Sainville. »
tre XXXVI. Suite de l’histoire de Silvie et de Sainville. J’en suis resté sur une partie de jeu, qui comme je vous ai dit,
uit que j’entendis dans la chambre ; elle m’embrassa, et m’ordonna de rester , ne voulant pas que l’on me vît sortir de son cab
pouvoir lui parler, parce qu’on me dit qu’elle était malade ; mais je restai dans la dernière surprise, lorsque j’appris qu’el
r. Imaginez-vous, Madame, ce que je devins à cette lecture ! il ne me resta de force que pour déchirer cette malheureuse lett
aps entourée de ma mère, de mes tantes, et de cette perfide qui était restée . Ma mère était instruite de tout ; le ressentimen
e ma mère, pour s’en faire ouvrir la porte. Pendant huit jours que je restai au lit, et qu’il vint continuellement me voir, je
rsécution de Deshayes ne manquera pas de la mettre aux abois. Je vais rester sans appui et sans secours ; ainsi pour ne pas vo
e avec Sainville, pour aller à Saint-Germain où était la Cour. Elle y resta deux jours sans satisfaction, et enfin elle vit b
12 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Dupuis, et de Madame de Londé. »
rir ses fenêtres par son laquais, et l’envoya chez le pâtissier. Nous restâmes seuls ; je me mis sur une chaise proche d’elle. E
hez lui. Cependant il me mit, comme je vous l’ai dit, en pension. J’y restai pendant tout l’hiver ; et étant assez grand pour
y faire ma première campagne ; mais je ne la fis pas. Notre bataillon resta en garnison à Amiens, où je n’appris que l’exerci
s plus à ma compagnie, que si je ne l’avais jamais vue. Je ne voulais rester là que jusqu’à ce que les vendeurs d’eau-de-vie c
voir si bien joué, mais nous ne rîmes pas longtemps. Le pauvre garçon resta , sur le fumier sans connaissance ni mouvement. La
ûmes nous aviser. Il reprit enfin connaissance, mais la faiblesse lui resta avec une fort grosse fièvre. Nous l’avions porté
sieur Des Frans fut un. Nous allâmes sous le Pont-Neuf. Ces Messieurs restèrent proche du bateau, et Gallouin et moi, qui nous fa
e vous ai dit qu’il était plus méchant que moi, il me le fit voir. Il resta longtemps sur la défensive. Ah morbleu, lui dis-j
x couler, nous rendit furieux, et l’un de nous deux serait assurément resté sur la place, si ma mère et les domestiques accou
ous nous chercherons. Je montai dans mon appartement où je ne voulais rester qu’autant de temps qu’il me fallait pour me faire
voulus pas faire semblant de m’apercevoir que ma mère avait toujours resté auprès de mon frère, sans songer à moi, qu’après
t à fait, elle ne mit plus de corps et se plaignit d’être malade pour rester au lit, ou être toujours en robe de chambre ; enf
s vécussions sagement ensemble. Que ce n’en était pas le moyen que de rester l’un auprès de l’autre. Que nous n’aurions jamais
e, sans songer pas plus à Célénie que si je ne l’avais jamais vue. Je restai hors de Paris, non seulement l’hiver, mais une bo
se sonnerie, j’avais eu tout le reste du service. Je n’en voulais pas rester en si beau chemin ; et assurément j’aurais réussi
it-elle, elle doit y venir demain sur les onze heures ; et elle y est restée aujourd’hui plus d’une grosse heure à attendre un
France le mieux fait, le plus galant, et le plus honnête homme, je ne resterais pas un quart d’heure chez lui. Oui, Madame, il en
qu’il s’en fût mieux tiré. Je reconduisis ma commère chez elle, où je restai assez longtemps, et avant que d’en prendre congé,
e ne voulut jamais consentir au sacrement, par une résolution fixe de rester toujours maîtresse d’elle-même : la suite vous fe
e vous connais, vous me connaissez ; nous ne sommes point scrupuleux, restons sur le pied de bons amis et d’amants comme nous s
regardait que lui. Comme je n’avais pas les mêmes raisons, je ne pus rester si tranquille ; et je relevai ce que disait cet e
g. Que pour avoir quelque chose qui touchât la peau de Silvie, et qui restât sur elle ; s’étant aperçu qu’elle ne quittait jam
il avait menée dans le monde, et qu’il y pouvait mener encore, s’il y restait , ne le conduisît insensiblement à remplir la fune
sœur, que j’aimais sincèrement, la maladie du frère, auprès de qui je restai presque toujours, me donna toutes sortes d’occasi
heureux amour, et méprisant tout le reste du monde pour elle, je suis resté , et je resterai toute ma vie sans aucun engagemen
, et méprisant tout le reste du monde pour elle, je suis resté, et je resterai toute ma vie sans aucun engagement. Je pouvais pr
ondé, et qui trouva la plaie extrêmement dangereuse et mortelle. J’ai resté six semaines entières chez elle, jusque’à ce que
voyais tous les jours, et je remarquais avec plaisir que le temps qui restait à courir l’ennuyait aussi bien que moi. Je ne voy
13 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLIII. De l’accident qui arriva au chevalier Sancho, en tirant une arme à feu. Remède pire que le mal. »
le venin et la douleur. La duchesse ayant dit qu’il était vrai, il ne resta plus qu’à faire l’opération. Il fut question de r
qui s’étaient jointes à elle, l’avaient prié avec tant d’instance de rester dans le château pour mettre ordre à tout en la pl
i permettait pas d’ouvrir la bouche ni pour mâcher ni pour parler. Il resta plus de huit jours aveugle, mais peu à peu sa vue
14 (1690) Journal d’un voyage fait aux Indes Orientales (tome 1)
Seignelay, secrétaire d’État de la Marine, et par son ordre, m’étant restés par sa mort, et y ayant quantité de choses qui me
Louis en Bretagne, et avons mouillé devant l’île de Croix, non pour y rester longtemps, mais pour y recevoir des marchandises
usqu’à la qualité de lieutenant de frégate ; mais sa fortune en était restée là. C’est sa faute : il ne doit s’en prendre qu’à
s plus embarrassantes marchandises. Tous les vivres généralement nous restèrent et entre autres le pain, qui fut cause de ce qui
et la bannière pour le retenir. Qui diable lui dit de s’en aller ? Je restai donc. Il y avait un repas d’intendant ; c’est tou
’Orient le samedi 25, M. Hurtain et moi : il était venu avec nous, et resta au Port-Louis. Ce fut apparemment là qu’il apprit
M.de La Chassée fit retirer mon valet ; et toutes choses en seraient restées là si son avarice lui avait permis de laisser son
ive, en compagnie. Le temps le permettait, et nous n’avions envie d’y rester que pour donner le temps de servir. Je marchais à
t toute l’éternité passée, ce qu’elle est présentement, et il ne nous restera plus qu’à savoir ce qu’elle deviendra pendant l’é
toute sa postérité. Leurs corps à tous s’y réduisent en poudre, et y restent  ; mais l’âme, plus subtile, peut prendre un vol p
nison qui observe les buveurs, tant qu’ils sont à table : les soldats restent à la porte et n’entrent point qu’on ne les appell
ral ; mais M. Joyeux et quatre jésuites qui sont sur son bord étaient restés à la Vinate. Tous ces gens-là n’aiment point à je
e l’Ecueil. Nous voudrions tous que le Florissant et l’Oiseau fussent restés en Europe, et avoir deux autres vaisseaux à leur
ançonne, lieutenant d’infanterie, et l’écrivain du roi du Dragon sont restés . Pour remplacer celui-ci, il m’a aujourd’hui ôté
deux pas de moi. Mon cheval en fut renversé et je pensai être tué. Je restai plus d’une grosse heure à terre, sans sentiment,
e, sans sentiment, empesté par l’odeur du soufre, qui m’étouffait. Je restai très longtemps ébloui sans pouvoir rien distingue
ssé dans une plus grande incertitude que celle où j’étais. Chacun est resté dans son opinion ; et ceci n’étant pas un point d
dans son opinion ; et ceci n’étant pas un point de religion, je suis resté dans la mienne, que voici. Qu’on fasse une meule
aladie ne sera rien. Je me suis baigné ce soir, c’est-à-dire que j’ai resté plus d’une grosse heure et demie à la pluie sur l
il s’est engouffré dans le revolis ou ressac du gouvenail, où il est resté plus de quatre grosses heures, et nous ne l’avons
uesne n’a bu qu’un coup sur la dunette, et est retourné. M.Joyeux est resté à dîner : il a été traité proprement, mais avec f
celui-ci. Il a été résolu entre lui et notre aumônier que l’un d’eux resterait toujours auprès du malade, et que M. Guisain, not
t sacré : c’est celui du roi. Mettez tous les soldats en sentinelle : restez -y vous-même, si bon vous semble ; je ne vous en e
t venu dès le point du jour pour faire la sépulture du cadavre, qui a resté toute la nuit sur la dunette. Il est curé, autrem
r a été dans sa chambre achever de faire ranger ses hardes : il y est resté jusqu’au dîner. Il a paru surpris du service : un
straire ce qui avait été consommé et conséquemment savoir ce qu’il en restait . Il a loué mon exactitude, et m’a dit que les aut
uvait le vaisseau bien mieux équipé et pourvu qu’il ne croyait. Il ne restait plus que les vivres. Pour cet article, lui ai-je
ntiel à la cérémonie. J’y ai été, et ai promis pour le vaisseau qu’il resterait entre les tropiques, si on ne baptisait pas ceux
 ; et on a beau la mettre dans des jarres pour se répurer, les vers y restent toujours. Elle devient plus fraîche dans ces jarr
n haut : ils n’ont pas jugé à propos d’y monter, non plus que moi d’y rester  ; parce qu’il aurait paru que nous ne l’aurions f
e réprimande, a encore eu la douleur de voir son bien dispersé, et de rester aux arrêts jusqu’à nouvel ordre. Quam male est ex
procès : j’écrivis à M. de Seignelay ; il fut cassé, et le procès est resté là. Il peut le faire juger, si bon lui semble. Je
s avons campé fort commodément. Le chirurgien et moi y avons toujours resté et couché, aussi bien que les autres écrivains et
her un coup de fusil sur la file. Celles qui n’étaient point blessées restaient où elles étaient ; celles qui étaient mortes tomb
ple ou chapelle n’obligèrent jamais les noirs de tourner la tête. Ils restèrent dans un silence et un respect dont je fus en même
é les parents et parentes de sa femme, il retourne relever sa mariée, restée sur le lit pour lui faire connaître qu’une femme
mariée, restée sur le lit pour lui faire connaître qu’une femme doit rester basse devant son mari, si lui-même ne la relève d
comme déserteur, d’autant plus qu’il leur est expressément défendu de rester dehors après soleil couché, et qu’il avait exprès
d’avoir sa permission, et que jusqu’à ce qu’elle fût venue il pouvait rester dans la tente, et que je saurais fort bien empêch
lui d’aller se mettre en sûreté dans la fosse du chirurgien, et il a resté toujours auprès de lui sur la dunette. On s’étonn
bord du Florissant, où j’ai dîné, que M. du Quesne est fort résolu de rester ici plutôt deux ans que de s’en retourner sans pr
. Il ne se méfiait point de nous ; car il aurait pu s’échapper, étant resté toute la nuit sur nos ancres. Nous lui avons donn
loupe de gagner terre, en allant lui couper le chemin, pendant que je resterais à la flûte à remplir les fonctions de mon emploi.
après cela, il l’eût laissée aller, toutes ces richesses lui seraient restées  ; mais, le diable, qui se fourre partout, lui a i
uis, et n’a point soupé. Du dimanche 30 juillet 1690 Nous avons resté ici à l’ancre toute la journée : je n’ai point so
u. Le vent était bon petit frais ; et je me suis baigné, étant exprès resté à la pluie. Je m’en étais déjà bien trouvé : je m
si bas qu’on voudra en Europe, on ne la détruira jamais tant qu’elle restera unie : son commerce des Indes la soutiendra toujo
la chambre du chevalier de Bouchetière, où je crois qu’elle est bien restée . Y aurait-il eu quelque partage forcé ? L’apparen
15 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLII. Comment Don Quichotte sauva la vie à la duchesse de Médoc. Nouveaux exploits des deux chevaliers. »
qu’elle avait portée au-devant du coup. Cependant un des bandits, qui restait en état de défense, voyant bien que sa résistance
irent chacun un palonnier, et eurent bientôt abattu le malheureux qui restait sur ses pieds ; ils allaient achever de l’assomme
s six qui avaient voulu assassiner le duc, il n’y en eut que deux qui restèrent sur la place, et quatre autres qui furent pris en
16 (1721) Mémoires
omine salvum fac regem, qui est une prière qu’on fait pour le Roi, il resta muet. Le, curé surpris de, ce procédé lui demanda
nos mystères. Il fut mené dans les prisons de l’archevêché où il est resté plus de trois mois in pane doloris et in aqua ang
XIV qu’il fût mort trente ans plus tôt. Ses conquêtes seraient toutes restées à la France. La paix de Nimègue l’avait rendu le
tions qu’elle voulut elle-même prescrire, et toutes ses conquêtes lui restèrent . Ce traité de Nimègue est le plus honorable pour
rompit, et les morceaux ou débris furent si bien dispersés qu’il n’en restait aucun vestige. Mais malhureusement pour eux, Mons
têtement de femme, et obéit à ses ordres en lui menant ce médecin. Il resta plus de deux heures avec elle, et emporta plus d’
tour du dôme en dedans Christo nascenti à qui elle est dédiée. Elle y resta environ six semaines, et le médecin qui ne la qui
marchés publics et achetaient tout le blé et les autres grains qui y restaient , et que les fermiers et laboureurs auraient rempo
tendaient eux-mêmes aussi bien que les sauvages qui les prononçaient, restèrent confus de se voir convaincus en présence d’une in
oût 1713. Il y est médecin, ayant appris parmi les sauvages où il est resté très longtemps des remèdes qui passent la connais
n pays est tout fertile et abondant, pourquoi le quittes-tu ?… Que ne restais -tu où le Grand Esprit t’a fait naître ?… (Par le
randir, et répandre ses rameaux si loin, que la guerre qu’il couvrait resterait éternellement en terre....Tu en veux ordonner aut
our de l’arbre sous laquelle [sic] la hache était enterrée, et elle y resta au grand contentement des marchands et des coureu
perte. On a augmenté encore en France la valeur de cet écu, et il est resté à sa même valeur chez les étrangers, ce qui a fai
ut le temps de souffler dans leurs doigts et de se morfondre, car ils restèrent plus de deux heures aux quatre vents et sans feu.
ur général des finances de Soissons. Il aimait Monseigneur, et voulut rester dans sa chambre quoique le prince eût donné un or
tit Hubert, et j’ose vous réitérer mes supplications de m’entendre. —  Restez donc, lui dit-il en voyant une si grande obstinat
nstruire. 191. La place de premier président au parlement de Bretagne resta vacante. Plusieurs gens la briguèrent, mais inuti
serait d’une très pernicieuse conséquence si une pareille friponnerie restait impunie, parce que ce serait exposer tous les jug
sez vécu pour le monde ; qu’il était juste qu’il sacrifiât ce qui lui restait de vie à son salut et à lui-même ; qu’outre cela
en ? Ce fut tout ce qu’il en tira, et depuis de temps-là ce droit est resté aux fermiers généraux. Un jugement pareil mériter
e Beuvron, après avoir tout entendu, lui dit qu’elle ne devait pas en rester là et qu’elle devait lui intenter un procès. Elle
rile. Il en profita pour vendre à un prix excessif les grains qui lui restaient  ; et ses greniers étant vides, il y eut ordre aux
ition. Il avait en chef le commandement de ces dix-huit vaisseaux, et resta inutilement en mer quatre jours à jouir d’un peti
et des mitrailles qui traversaient toute la longueur du bateau. Nous restâmes ainsi près d’une demi-heure entre trois feux, et
it bien d’où venait le coup et congédia son fils aussi, si bien qu’il resta seul chez lui. Mais cela ne l’empêchait point d’e
nt nommés commissaires se disposaient à partir incessamment, mais ils restèrent à Paris, parce qu’ils furent arrêtés par un arrêt
émulation voyant que le mérite sera exalté et que les gens de crapule resteront dans leur bassesse. Les Anglais et les Hollandais
’il eut la bonté d’en parler au Roi qui voulut me voir. Ces mémoires, restés à M. de Seignelay, ont dû après sa mort en 1691 p
il aimât et dont il fût aimé, et qui lui dût toute sa fortune, que de rester confiné dans un pays perdu, où on ne l’avait relé
réussi. Je revins en France avec le premier vaisseau, et l. a Boulaye resta pour le malheur de la colonie. Je donnai à M. de
Il n’a pas osé s’exposer à retourner dans sa patrie. Il a mieux aimé rester à Baston avec les Anglais, chez lesquels je crois
s gens eurent de la joie, et lui et d’autres tout le chagrin qui peut rester dans des âmes vindicatives qui voient leur vengea
Roi, du Conseil, et des fermiers et sous-fermiers. Hureux s’il en fût resté là, on ne se serait jamais aperçu de son trop de
17 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLIX. Repas magique. Apparition d’un nouvel enchanteur. Défi fait à Don Quichotte, et ce qui s’ensuivit. »
pour lui, parce qu’elle se tira du fourreau sans aucun effort. Il en resta tout à fait confus, et ne savait que dire lorsque
angeait jamais avec les dames. Il ordonna aux satyres de servir et de rester  ; et sans que Sancho occupé à déjeuner, songeât d
ire un feu d’artifice qui parût en même temps un feu vif, et qu’il en restât pourtant une fumée épaisse. Ceux qui s’étaient ch
ui en avoir parlé à lui-même si ce n’avait pas été une vérité. Il lui restait cependant un scrupule au sujet de cet enchanteur,
18 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLI. Don Quichotte et Sancho s’arment pour aller combattre les brigands. Ces deux chevaliers font des actions de valeur inouïes. »
ceux qui avaient été aux provisions, que le duc d’Albuquerque y était resté avec son monde, joint à cela qu’ayant su, que vou
t saisis en fit tomber un de si haut, qu’il se brisa tout le corps et resta mort sur la place. Le duc parla à l’autre avec ta
rrette, qu’on envoya quérir à la même prison où était Pedraria. Il ne restait plus que six de ces malheureux à trouver, mais il
19 (1713) Les illustres Françaises « Les Illustres Françaises. Histoires Véritables. »
n’est qu’à cette condition-là qu’on m’a laissé venir ; et je ne veux rester ici qu’autant de temps qu’il m’en faut pour chang
emain. Vous apprendrez tout d’elle, poursuivit Dupuis : si je pouvais rester , je vous en instruirais en présence même de Mr. D
user. Après ce compliment il sortit, et Des Frans et Des Ronais étant restés seuls, le premier pria son ami de lui tenir parol
20 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XXXIII. Comment on a découvert ces nouvelles aventures qu’on donne au public. »
, et celles du chevalier Sancho Pança, ci-devant son écuyer, seraient restées dans l’oubli, quoiqu’elles soient dignes de la cu
’il a traduits de la suite de Don Quichotte ; ce que j’en ai lu m’est resté dans la tête, et ne m’a pas déplu ; et, sans dout
21 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LVI. De ce qui suivit le désenchantement de Dulcinée. »
ns le moment. Après quoi il fit signe aux démons qui étaient toujours restés proche Sancho, de se saisir de lui. Ils le priren
ui voulurent aussi s’en défendre, mais on les y obligea sous peine de rester enchantées. Sancho fut donc retiré de la balustra
re. Sancho voulait les suivre, mais le sage enchanteur lui ordonna de rester avec les autres, l’assurant qu’il n’avait plus ri
22 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XXXIX. Du grand projet que forma le duc de Médoc, et dans lequel Don Quichotte entra avec plus de joie que Sancho. »
it comprendre que c’était un bonheur pour lui que tous deux y fussent restés , et qu’ils eussent péri par la main de la justice
dans la chambre de Valerio dont il fit sortir tout le monde, et étant resté seul avec lui, après l’avoir préparé à ce qu’il a
23 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XXXIV. De l’arrivée de plusieurs personnes dans l’hôtellerie. Qui étaient ces personnes. Nouvel exploit de Don Quichotte. Sanglants combats. »
à leurs trousses, s’enfuirent ; mais notre héros n’était pas pour en rester là. Il mit pied à terre pour soulager la comtesse
ue d’être bien fatigués. Cependant le duc d’Albuquerque et son épouse restés auprès d’Eugénie qu’ils ne connaissaient point, t
24 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLVIII. Du combat de Don Quichotte contre Sancho, et quelle en fut la fin. »
ir leurs invincibles et formidables épées. Cid Ruy Gomez dit qu’ils y restèrent plus d’un quart d’heure ; que Don Quichotte enrag
rsonne pour le servir. Laissons-l’y, pour si peu de temps qu’il a à y rester .
25 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LVII. Du repas magnifique où se trouva Don Quichotte, et du beau et long discours qu’il y tint. »
s murailles. Dans la paix, chacun faisait son travail, et personne ne restait armé comme dans un temps de guerre ; les mêmes ma
t la serpette, sans en être déshonorées. Les seuls chevaliers errants restaient armés, et allaient par le monde défaisant les tor
26 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLV. Pourquoi la maîtresse d’une hôtellerie voisine du château venait souvent demander des nouvelles de Sainville et de Silvie. »
si y en avait-il une. Nous avons dit que le valet de Deshayes y était resté blessé ; que ce valet était un officier déguisé q
mot ç’avait été son ombre pendant tout le dernier mois qu’elle était restée à Paris ; mais que ses chagrins et ses affaires l
27 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLVII. Suites agréables de la victoire remportée par le chevalier Sancho, et du projet que forma Don Quichotte pour le faire repentir de son indiscrétion. »
êtes pas même mis en état de les vaincre, puisque vous êtes toujours resté dans le château à vous délicater et à vous faire
e veut. Sancho était en train de jaser, et n’en serait assurément pas resté en si beau chemin, si Don Quichotte ne lui eût di
28 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LVIII. Des tristes et agréables choses que Parafaragaramus apprit au chevalier de la Manche. »
franc chevalier, qui la releva malgré les efforts qu’elle fit pour y rester . Parafaragaramus prit un siège le premier, et les
de lui dire, que le premier qui prendrait de lui la moindre chose ne resterait pas une heure à son service. Pendant qu’on avait
29 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLIV. Ce qui se passa dans le château après cette expédition. »
cette bonne nouvelle pensa lui faire perdre le peu de raison qui lui restait  ; mais la tranquillité et le repos dont il jouiss
30 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LX. De l’aventure qui arriva au malheureux Sancho peu de temps après qu’il fut hors de chez le duc de Médoc, et de plusieurs autres choses qui ne sont pas de grande importance. »
t la gouvernante de Don Quichotte, s’en retournèrent au Toboso. Il ne resta au château que les duchesses de Médoc et d’Albuqu
31 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre L. Dissertation sur la différente manière d’aimer des Espagnols et des Français. »
mmes en Espagne, aussi bien qu’en France, qui seraient toute leur vie restées sages et fidèles, si leurs maris ne leur avaient
32 (1713) Les illustres Françaises « Préface. »
mode pour les mères qui s’aiment, et qui voudraient que leurs enfants restassent toujours au berceau ; parce qu’elles voudraient b
33 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XXXV. Du tour ridicule et malin que fit Parafaragaramus au chevalier Sancho, et des événements tristes qui le suivirent. »
portés à la joie, on ne fit point prier Sancho de venir souper, et il resta avec l’officier dont les civilités bachiques lui
34 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LV. Don Quichotte et Sancho vont à la caverne de Montésinos. Ce qu’ils y virent, et comment se fit le désenchantement de Dulcinée. »
de la victoire. Ces paroles arrêtèrent la fougue de notre héros, qui resta en pied où il était. Quelques éclairs ayant éclat
35 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LIX. De ce qui se passa chez le duc de Médoc après le départ de Dulcinée, et comment Sancho reçut sa femme que la duchesse fit venir au château. »
faveur. Il chargeait son épouse d’en bien remercier cette dame et de rester auprès d’elle jusqu’à ce qu’il lui fît savoir son
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