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1 (1713) Les illustres Françaises « Les Illustres Françaises. Histoires Véritables. »
it-il, à vos amis, après les avoir attristés par votre absence ? Oui, reprit Des Frans, je me rends à mes amis, à mes parents,
votre mère est morte, dit le conseiller. Je le sais depuis longtemps, reprit Des Frans, en soupirant ; mais mes oncles, n’avez
i ce n’est qu’ils ne sont point à Paris ni l’un ni l’autre. Tant pis, reprit Des Frans, car je ne sais présentement où aller l
où aller loger. Vous ne vous souvenez plus que nous sommes bons amis, reprit en riant le conseiller, ma maison est assez grand
s vaste, et je suis seul qui l’occupe. Je ne refuse point vos offres, reprit Des Frans : ce qui m’y aurait pu obliger eût été
ous incommoder ; mais puisque vous m’assurez qu’il n’en sera rien, je reprends volontiers les anciens errements de notre amitié,
s de notre amitié, et j’agirai avec vous sans façon. C’est m’obliger, reprit Des Ronais, et vous ne me feriez pas plaisir d’en
vivions sans façon, lui dit Des Frans ? C’est ainsi que je l’entends, reprit Des Ronais. Cela étant, ajouta Des Frans, ne trou
ailleur, vous boirez bien un coup à ma santé ; quatre si vous voulez, reprit Des Frans en riant, mais laissez-moi m’habiller ;
vous le saurez ; il y avait quatre ans qu’il était capucin. Comment, reprit encore Des Frans avec précipitation, Gallouin est
vé des aventures, et il n’y a que deux jours que vous êtes ici ? Oui, reprit Des Frans en riant, et même de fort surprenantes.
il vous plaira, répondit le conseiller. Ce sera donc tout à l’heure, reprit Des Frans. Je n’aurais pas le temps de vous en in
cousine. Est-ce ma belle commère demanda Des Frans ? Oui, c’est elle, reprit -il, Dupuis n’en a point d’autre : c’est la plus i
antait tant autrefois la sincérité et la candeur. Elle a bien changé, reprit Des Ronais en soupirant, elle a soutenu son carac
nt de lui souhaiter un pareil malheur. Vous auriez eu tort de l’être, reprit Dupuis, il avait pour vous une véritable estime,
vous a faite a été cause de sa retraite. Il ne m’avait point offensé, reprit Des Frans, fort embarrassé. Il connut pourtant bi
le sera jamais d’autre sans votre aveu. Je vous dirai ce qui en est, reprit Des Frans, lorsqu’il vous plaira de m’entendre. J
ais de l’instruire de tout ; ainsi vous pouvez tout dire. Cela étant, reprit Dupuis, je m’expliquerai plus intelligiblement de
ron six mois après son départ et le vôtre. Silvie a écrit à Gallouin, reprit Des Frans tout surpris ! Et vous dites que l’inju
ce mystère que je croyais ignoré de toute la terre ? Vous le saurez, reprit Dupuis, lorsque je vous raconterai ce qui m’est a
t. Elle est morte, répondit Des Frans. Ils sont donc morts tous deux, reprit tristement Dupuis, et peut-être tous deux de mort
our elle, que vous vous fussiez battu avec lui. Ce sont eux pourtant, reprit Des Frans en soupirant, qui ont donné le mouvemen
partie de son histoire, et j’ai vu le reste. Cela doit être curieux, reprit Dupuis. Cela l’est aussi, répondit Des Frans. Aut
qui retrouve sa maîtresse fidèle. Elle a dû l’être pour son honneur, reprit Dupuis. Je suis charmé de sa constance, ajoute De
upuis. Je suis charmé de sa constance, ajoute Des Frans. Il est rare, reprit Des Ronais, d’en trouver parmi les femmes dans le
t Des Frans, où je puisse rendre service à ma belle commère ? Il y a, reprit Dupuis, que Monsieur Des Ronais veut être brouill
es plus honnêtes hommes qui aient jamais été au monde. Je la connais, reprit Des Frans ; allez, Monsieur, poursuivit-il, en s’
2 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Dupuis, et de Madame de Londé. »
, qui viens chercher les petits pâtés que vous m’avez promis. Ah, ah, reprit -elle ; venez, venez, mon bel enfant : elle fit ou
endroit aussi vilain que le nôtre. Nous le fîmes boire pour lui faire reprendre cœur. Nous jouâmes contre lui, comme nous l’avion
îmes, et lui donnâmes tout le secours dont nous pûmes nous aviser. Il reprit enfin connaissance, mais la faiblesse lui resta a
maître, et qui n’en ayant plus que faire en carême, ne le voulut pas reprendre . Nous nous intéressâmes pour lui faire avoir une
rai encore si vous voulez. Je vous remercie plus que très humblement, repris -je d’un ton ironique ; et tout aussitôt je me mis
. Elle me pardonna de tout son cœur, et me pria même de ses noces. Je repris un ton scélérat pour lui dire qu’elle devait être
nit plus qu’il m’en faut, répondit-elle. Savez-vous le faire cailler, repris -je ? Assurément, dit-elle, et si je sais faire au
x, ne soit d’un parfaitement honnête homme ; et d’un véritable amant, reprit -elle avec précipitation. Oui, sans doute, continu
pour vous ; et vous ne me verrez point démentir. J’avoue à mon tour, reprit -elle, que la manière dont vous en avez agi avec e
cependant c’est une nécessité de s’y conformer. C’est une nécessité, repris -je ? Et si Mademoiselle votre sœur ne trouve part
en parler. Le moyen est gaillard, dit-elle. C’est le seul à prendre, repris -je. Votre mère m’accepte, ce n’est que la considé
ose rien que de très juste et très faisable. Vous vous moquez de moi, reprit -elle. J’avoue que cela est faisable ; mais il ne
nsieur, Mademoiselle sera bientôt contente. Je me réjouirai toujours, repris -je, lorsque ma présence, bien loin de déplaire, l
re aussi heureux que je le suis. Ma sœur peut se méprendre, Monsieur, reprit Célénie ; il ne faut pas tout à fait croire ce qu
ux bontés que Mademoiselle a pour moi ? Je ne vous les envierais pas, reprit -elle, si elle ne m’en faisait pas l’objet, et je
era, et nous redeviendrons bonnes amies. Je m’en suis toujours douté, repris -je, non pas qu’elle m’aimât ; mais qu’elle serait
ouez avec moi qu’il est tout rempli de hasards. Je n’y en vois point, repris -je, quels sont-ils ? Votre changement, répondit-e
oi-même, si je m’étais oubliée jusque-là. Ces raisons ne sont bonnes, repris -je, qu’avec les gens de l’autre monde. Pourquoi a
de Contamine ? Est-ce encore quelque coup de scélérat ? Non, Madame, reprit Des Frans, il n’y avait aucune fourbe : il jouait
nomme comme il voudra, je n’entreprendrai point de le faire. Eh bien, reprit Dupuis, c’est un coup de fou, d’étourdi et de bru
ent il se portait. Elle me dit qu’il était fort mal. J’en suis fâché, repris -je, mais cela ne serait pas arrivé, s’il ne s’éta
nsieur Alaix. Si bien donc qu’elle l’aime, et qu’elle m’est infidèle, repris -je ? Je ne m’opposerai point à son bonheur, conti
cœur. Je ne vous empêcherai point de faire vos explications ensemble, reprit la mère, vous pouvez lui parler quand il vous pla
m’avoir ôté les moyens de faire voir votre perfidie ? N’avez-vous pas repris lâchement la promesse de mariage que vous m’aviez
ux extrémités que mérite un aussi grand scélérat que vous. Fort bien, repris -je, le compliment est honnête : mais enfin me voi
llibles de vous retirer du précipice où vous êtes. Vous épouser, moi, reprit -elle avec colère, j’aimerais mieux me voir attach
vôtre. Les termes sont forts, lui dis-je. Ils ne le sont point assez, reprit -elle, pour exprimer ce que je pense sur vous. J’a
étais point attendu, me terrassèrent ; je l’en aimai davantage, et je repris dans le moment un dessein sincère de l’épouser, e
incère de l’épouser, et de l’enlever à Alaix. Hé quoi, belle Célénie, repris -je dans ce sentiment, avez-vous oublié que vous ê
 ? J’ai tout oublié, dit-elle avec dédain. Je ne l’ai pas oublié moi, repris -je à mon tour d’un air fier. Je vois bien que mes
morte, je serai à couvert de vos persécutions. Il n’est pas question, repris -je en hochant la tête, de jouer ici le personnage
vous épouserai jamais, répondit-elle, y allât-il de ma vie. Eh bien, repris -je, il faudra voir si votre amant voudra bien vou
que je lui aurai parlé. Seriez-vous encore assez scélérat pour cela, reprit -elle ? Que vous fait notre mariage ? Il est certa
edoublai mes protestations, et voulus, pour achever de faire la paix, reprendre avec elle mes anciennes libertés. Je l’enlevai de
it, elle craint les conséquences. Et ne peux-tu pas l’envoyer quérir, repris -je ? Je ne sais seulement pas qui elle est, répon
vous ai dit, ce n’est pas l’intérêt qui la mène. Parbleu j’en serai, repris -je ; je veux la connaître. Veux-tu me visiter, po
cela, je pourrai voir la demoiselle en question. Si vous l’aviez vue, repris -je, il n’y a non qui [tienne], n’importe vous vou
z bon que je la tienne pour vue. Parbleu vous êtes une terrible dupe, repris -je en colère ; assurez-moi seulement du secret, e
ge à voir. Je fermai cette fois-ci la porte à la clef que je pris. Je repris la belle par la main, que je ramenai proche de la
faire ouvrir. Je priai cette autre femme d’avoir soin de Grandpré. Je repris la belle pleureuse que je rapprochai du feu ; et
ous pas mille moyens de vous venger de son inconstance ? Ah, ma sœur, reprit la première, que me dites-vous ? Je n’ai jamais a
embrassements d’un homme. Que vous fait donc l’inconstance du vôtre, reprit la consolatrice ? Que ne le laissez-vous courir ?
i, si, comme lui, je m’étais abandonnée à mon penchant. Ah, ma sœur ! reprit l’affligée, une honnête femme peut-elle parler co
à son mari, et l’imiter dans sa mauvaise conduite ? À Dieu ne plaise, reprit la veuve, que je veuille vous inspirer de pareils
re en portant ses caresses à d’autres que moi. Pourquoi donc me dire, reprit la veuve, que vous n’êtes pas sensible au plaisir
l est permis, comme il l’est avec un homme qu’on a épousé. Bagatelle, reprit la veuve, ce n’est pas l’innocence des plaisirs q
impunément faire tout ce qu’on voudrait faire. Il y a dans le monde, reprit la veuve, des pays où les femmes vivent à leur li
sœur ? Pour moi je vous avoue que je n’en connais point. Il est vrai, reprit la mariée, que ce que vous dites cadre juste avec
us sacrifions au monde et non pas à notre salut. Vous me faites voir, reprit la mariée, bien des choses qui sont tout à fait v
et vous serez peut-être fâchée de ne l’avoir pas connu plus tôt. Si, reprit -elle en riant, le maître vaut, prix pour prix, au
e serai toujours prête. C’est pour l’heure qu’il vous plaira, Madame, reprit -il, mon maître sait la civilité qu’il doit aux da
ans leur consentement. Et si elle veut bien se perdre auprès de vous, repris -je, ne la retiendrez-vous pas ? Si elle s’y perd
connaîtrait que j’en vaudrais bien la peine. S’il ne tient qu’à cela, repris -je, vous serez contente. Je vous dirai tous les j
que dans votre idée, et nullement dans ma personne. Sera-ce supposer, repris -je, que de dire que vous êtes la plus belle femme
n’avoir jamais conversé qu’avec des femmes de ce caractère.  J’avoue, repris -je, que j’ai vu en ma vie des femmes qui passent
à cet homme : de quoi parliez-vous, Mesdames, dit-il ? Nous parlions, reprit la sœur de ma veuve, de la satisfaction qu’a une
tres femmes se précipitent. C’est le sujet d’une longue conversation, reprit cet homme. Il y a présentement tant de femmes qui
se gouvernent mal, que le nombre n’en peut pas être exprimé. J’avoue, repris -je, qu’il y a beaucoup de femmes qui se gouvernen
ieur de Beauval lui-même à qui vous parlez. Je ne sais point, Madame, repris -je tranquillement, si Monsieur est Monsieur de Be
s lois. Elles sont bien injustes à votre sens, dit-il. Non, Monsieur, repris -je, elles sont justes, mon dessein n’est pas d’al
je ne voulais ; y a-t-il rien de plus aisé ? Vous avez ce secret-là, reprit promptement la veuve ?  Oui, je l’ai, lui dis-je,
e ; mais vous seriez-vous assez malheureux pour vous en servir ? Oui, repris -je, je m’en servirais et même sans scrupule ; pou
aller les quérir, quand il faudra se mettre à table. Très volontiers, reprit -il, quand j’aurai achevé. Il est à propos, lui di
’aurai achevé. Il est à propos, lui dit Des Ronais, qu’avant que vous repreniez votre discours, nous fassions collation. Nous avi
rtinage dans toutes les aventures que je vous ai jusqu’ici racontées, reprit Dupuis après la collation ; cependant les dames n
pilule. Il n’y a plus rien de libre dans ce qui me reste à vous dire, reprit Dupuis. Vous n’y allez voir qu’une très grande si
les comédies, et que je voudrais qui fût déjà fait. Je suis obligé de reprendre les choses du temps de mes débauches. Gallouin, c
et ce que j’en dis n’est que par manière de conversation. Cela étant, repris -je, vous aimez à prendre une peine inutile, en vo
on fils plus réformé qu’un autre. C’est donc pour mon compte, Madame, reprit Gallouin, que Monsieur se donne la peine d’étaler
homme que moi, qui peut vous instruire si bon vous semble. Fort bien, reprit la mère, je n’ai qu’à croire sur la foi de vos pa
à l’église. Vous ne vous tromperiez pas tant que vous croyez, Madame, repris -je d’un grand sérieux, Monsieur votre fils vit fo
tre éternelle, parce qu’elle leur paraissait toute sincère. Vraiment, reprit cette dame, vous m’en donneriez bien à garder si
et le sera sans doute un jour, si vous n’y prenez garde. Plût à Dieu, reprit en pleurant cette bonne dame, qu’une pareille env
que vous ne me voudrez point de mal de ma sincérité. Non sans doute, reprit Des Frans, sachant ce que je sais à présent, je v
du et étranglé. Ah Dieu ! dis-je. Ce n’est pas là ce qui m’épouvante, reprit -il tranquillement : je n’ajoute aucune foi à ces
que vous allez entendre. Je ne me souvenais donc plus du tout d’elle, reprit -il, de son ton ordinaire. Il était pourtant écrit
lui faire un reproche de son peu de diligence. Si c’était mon époux, reprit cette dame ? Si c’est lui, répondis-je, je serai
de pousser l’aventure, et de jouer la comédie de mon mieux. J’avoue, repris -je, que j’ai eu autrefois dessein de me retirer d
d’elle et de moi. Il y aurait fort à douter d’une si longue fidélité, reprit Madame de Londé. Il n’y a aucun lieu d’en douter,
demi que je me suis déclaré à la personne dont je vous parle. Certes, repris -je, je n’ai eu aucune liaison ni avec fille ni av
re est-il bien vrai, demanda-t-elle ? Plût à Dieu qu’il le fût moins, repris -je les larmes aux yeux ! Je ne mènerais pas la vi
que ne l’en informez-vous ? Le langage de l’amour m’est si peu connu, repris -je, que si j’étais devant elle, il me serait peut
ourons risque de remporter chacun le nôtre. Le mien ne me pèsera pas, repris -je, il y a trop longtemps que je le garde pour êt
nez rien, lui dis-je, à ne le pas savoir. Je n’y perds rien du moins, reprit -elle. J’en tombe d’accord, continuai-je : mais je
ne vois pas que je perde plus que vous. Vous comptez donc pour rien, reprit -elle, de n’avoir pas le plaisir de voir une aussi
s de plaisir à voir, que j’en prends à voir un beau tableau. J’avoue, reprit -elle, que je voudrais bien savoir le nom de cette
ier à la simple curiosité de vous voir. Vous changez donc de volonté, reprit -elle. Oui, j’en change, répondis-je, et je demand
ce temps-là je ne crois point avoir changé. Je puis vous l’avoir dit, repris -je, mais la civilité peut avoir eu autant de part
je les ai jusqu’ici évitées. J’ai mal fait de m’être fait connaître, reprit -elle, je me suis exposée à une étrange aventure.
s les femmes, et qui ne vous rendront pas plus heureux. Il n’importe, repris -je, j’aurai toujours le plaisir de vous voir. Ce
un tempérament aussi froid que le vôtre. Je ne veux pas m’y exposer, reprit -elle. Que voulez-vous donc que je devienne, repri
x pas m’y exposer, reprit-elle. Que voulez-vous donc que je devienne, repris -je ? Il faut prendre un parti avant que de nous q
, faites-la résoudre d’y consentir. Faites tout ce qu’il vous plaira, reprit Madame de Londé, pourvu que je ne me trouve jamai
ossible, dit-il. Il n’y a point de temps à perdre, mon révérend Père, reprit -elle. Si Madame en prend une autre à ma place, il
ous fait l’honneur de nous venir voir, que des querelles domestiques, reprit Londé. Reprenez-la, Madame, poursuivit-il en s’ad
neur de nous venir voir, que des querelles domestiques, reprit Londé. Reprenez -la, Madame, poursuivit-il en s’adressant à sa fem
à la ruelle de son lit. Elle vit mon action, et voulait m’obliger de reprendre cette lettre ; mais l’arrivée de cette fille qui
e cette fille qui me rapportait ma tabatière, empêcha mon dessein. Je repris ce que j’avais feint de venir chercher, et je sor
agnie d’un homme ne fait qu’embellir une femme. Il est pourtant vrai, reprit -il, qu’elle a embelli par le célibat ; et je me s
femme, mais seulement comme ma bonne amie. Mais ne craignez-vous pas, repris -je, qu’elle se lasse enfin de sa solitude, et qu’
caractère de femme tout à fait extraordinaire. Il n’est pas ridicule, reprit -il, son caractère. Elle aime à rire, comme vous v
m’empêcha de lui rien faire ; voilà le caractère de la dame. J’avoue, repris -je, qu’il est tout à fait singulier, et que je n’
, Madame, lui dis-je : donnez que j’achève, poursuivis-je, en voulant reprendre mon épée de sa main. Votre cruauté ne peut être a
re fois, pour le présent poursuivez votre histoire. Elle est au bout, reprit Dupuis ; car je crois qu’il est inutile de vous d
3 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur de Contamine, et d’Angélique. »
est obligée de faire bien souvent une figure indigne d’elle. Ajoutez, reprit -il, que vous êtes fâchée vous-même, de rester à l
leur tour. Mais si c’était vous, et non pas elle, qu’on voulût voir, reprit -il, qu’en diriez-vous ? Je ne sais point répondre
ire tort à leur dignité en venant jusqu’à l’hôtel. Et si c’était moi, reprit -il en rougissant, consentiriez-vous que j’allasse
cet honneur et que même il me chagrinerait. Ne vous étonnez donc pas, reprit -il, si j’empêche Madame de Contamine de vous rien
çois que je suis l’objet de l’un et de l’autre. Vous ne l’êtes point, reprit -il, au contraire vous êtes l’objet de mon admirat
es, si vous lui demandez la permission de lui en rendre. Il est vrai, reprit -il, mais ce serait elle que je verrais et non pas
; et ce ne serait que vous que je chercherais. Je ne la quitte point, reprit -elle, et vous me verrez toujours en la voyant. J’
t-elle, et vous me verrez toujours en la voyant. J’en tombe d’accord, reprit -il, mais en vous voyant je ne pourrai pas vous pa
uand vous aurez ce que vous demandez, vous vous moquerez de moi. Non, reprit -elle ; mais puisque par votre propre aveu, vous ê
ur me marquer votre reconnaissance ? Tout, dit-elle. On appelle cela, reprit -il, promettre tout pour ne rien tenir ; mais ne m
et cela me fait défier des conditions du marché. Ne plaisantez point, reprit -il, je vous parle sérieusement, répondez-moi de m
es que je pourrais jamais faire. Il n’est pourtant rien de plus vrai, reprit -il ; c’est vous qui avez tout fait, et sans vous,
vous me le dites ; mais quel est votre but ? De vous aimer toujours, reprit -il, et de me faire aimer de vous. Supposé que vou
et je ne vous conseille pas de l’attendre. Si ce que j’ai à lui dire, reprit -il, était d’assez grande conséquence pour m’oblig
quérir, et vous sortiriez sans lui avoir parlé. Vous êtes malicieuse, reprit -il, avec votre laquais. J’entends ce que vous vou
Vougy se donne la peine de venir au logis. Elle la prendra avec joie, reprit Angélique, pourvu que ce soit la dernière fois qu
eureuse, si j’étais assez crédule pour vous écouter. Mais, dites-moi, reprit -il, ce qu’il vous plaît que je fasse, je suis prê
vous convient ; et je ne vous conviens pas. Je ne songe point à elle, reprit -il, et plût à Dieu que vous en eussiez de l’ombra
ne puis vivre sans vous voir, et sans vous parler. Vous savez écrire, reprit -elle, je ne refuserai pas vos lettres. Cependant,
in elle lui donnerait un poulet à la broche à son souper. J’en serai, reprit -il promptement, ma bonne tante, je viendrai soupe
ret si vous me jugez digne de votre confidence. Je suis encore fille, reprit Angélique, aussi sage et aussi entière que ma mèr
e, poursuivit-elle, d’un air fort embarrassé. Vous êtes encore fille, reprit cette princesse d’un air dédaigneux ? Vous êtes j
t dans votre cœur contre un moment de chagrin ? Ce moment de chagrin, reprit -elle, durerait tout le temps de ma vie. Il est mê
ma réputation serait aussi entière que mon innocence ? Il n’importe, reprit -elle, j’y suis résolue, et quand je devrais être
mal, c’est ce que je ne ferai assurément pas. Vous ne m’aimez guère, reprit -il. Au contraire, dit-elle, si je vous aimais moi
fasse pour une fille perdue, répondit-elle ? Lui rendre votre estime, reprit votre commère, et la remettre bien dans l’esprit
par des voies innocentes. C’est ce qu’elle vous expliquera elle-même, reprit votre commère, quand il vous plaira de l’entendre
dant puis-je vous demander ce que la princesse en dit ? La princesse, reprit cette demoiselle, n’en a dit qu’un mot, mais ce m
le reste, et tout l’hôtel à l’heure qu’il est, en est imbu. Tant pis, reprit votre commère, Angélique ne s’en consolera jamais
é à vous, et qu’elle a presque été élevée dans l’hôtel. La princesse, reprit Mademoiselle de Vougy, va être extrêmement étonné
eptez pour caution, je me rends garante de sa vertu. C’est tout dire, reprit Mademoiselle de Vougy, sur votre seule assurance,
re plus digne de lui ? Je suis charmée de ce que je viens d’entendre, reprit cette demoiselle. Un[e] autre que moi pourrait se
les y laissa, questionna la maîtresse et les filles du logis, et vint reprendre le soir Mesdemoiselles Dupuis et de Vougy. À son
iez qu’à la fin elle y succombera. Ce n’est point là ce que je pense, reprit -il, Madame, et pour vous assurer que je n’ai que
essein était d’en parler elle-même à Madame de Contamine. Ah, Madame, reprit -il se jetant à ses pieds, je vous supplie de n’en
ière Mademoiselle Dupuis se tirera d’affaires. Elle s’en tirera bien, reprit Des Frans, ne vous en embarrassez pas, je vous ai
ous retienne. Répondez juste, viendrez-vous ? Que vous êtes pressant, reprit Des Ronais en riant ! Je ne veux pas rompre avec
l’avez deviné, répondit Des Frans. Vous serez donc enfin mon cousin, reprit Dupuis parlant au conseiller ? Je ne sais ce qui
e cousine veut que cela soit. Il est beau d’être recherché des dames, reprit Dupuis sur le même ton ; et plus encore de s’en v
e maîtresse, et demandez-lui pardon de toutes vos folies. Ah ! Madame reprit Des Frans en riant, ce n’est pas là exécuter de b
justification, et non pas pour demander pardon. Il est en bonne main, reprit cette dame sur le même ton, j’en rendrai bon comp
eux, je suis au désespoir de mes égarements… Vous êtes tout pardonné, reprit cette belle fille, en l’embrassant les larmes aux
on. Je ne trouverais pas Mademoiselle Dupuis fort blâmable, Monsieur, reprit Des Ronais, je me mettrais volontiers de son côté
venue ; mais j’ai été trompée. Êtes-vous fâchée de m’y voir, Madame, reprit -il d’un grand sérieux ? Non, Monsieur, dit-elle,
mots, et n’avez fait que parler bas à Madame de Mongey. Ah ! Madame, reprit Des Frans, vous faites prendre garde à des choses
on, et qu’il le dispensait de son récit. Je ne l’en dispense pas moi, reprit la belle Dupuis, et je le prie de le faire. Il le
4 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Des Ronais, et de Mademoiselle Dupuis. »
aussi parfaite personne qu’elle. D’autres vous diront ce qui en est, reprit Des Ronais, je n’en dirai pas davantage : quoi qu
lle était cette demoiselle de l’Épine, interrompit Des Frans ? C’est, reprit Des Ronais, une femme dont la fille contracta à s
nduite à l’Hôtel-Dieu, où elle mourut le même jour. Je m’en souviens, reprit Des Frans, j’en ai entendu conter l’histoire par
un Parisien à Lisbonne. Il n’en savait peut-être que le bruit commun, reprit Des Ronais, Dupuis la sait d’original, il faudra
a l’engager à la dire ; elle est belle et curieuse. Nous verrons cela reprit Des Frans, je suis fâché de vous avoir interrompu
ît bien dure ; mais pourtant pleine de bon sens. Sa réponse finit là, reprit Des Ronais, mais non pas sa conversation avec son
il ne lui en parlerait jamais, vécût-il cent ans. Dieu m’en préserve, repris -je. Je ne sais de quel air je dis cela, mais le c
ses pieds, et je m’aperçus qu’elle n’était guère mieux que moi. Nous reprîmes bientôt nos sens, et enfin je résolus de faire un
et il m’a bien dit plus, puisqu’il m’a dit que vous l’aimez. Ecoutez, reprit -elle tranquillement, cela me fait soupçonner quel
er si elle y consentait, et je vous somme de votre parole. Bagatelle, reprit -il, vous me teniez l’épée dans les reins, et j’av
que j’étais engagé avec Monsieur Du Pont. Je vous rends votre parole, reprit celui-ci, que cela ne vous empêche point de concl
pêche point de conclure avec Monsieur. Il n’en sera rien autre chose, reprit Dupuis avec colère, et en se tournant de l’autre
bligation que je lui avais. Il m’interrompit toujours ; et comme j’en reprenais souvent le discours : Hé morbleu, dit-il, puisque
us touche davantage ? J’avouai que oui. Et voilà justement l’endroit, reprit -il. Mon cher ami, poursuivit-il en me frappant su
elle écoutait tout, lequel vaut le mieux ; ce n’est qu’une bagatelle, reprit -il, mais qui ne laisserait pas de vous faire de l
ffrirait bien encore, ou je suis fort trompée. Vous ne la seriez pas, repris -je, et je vous dirai sincèrement devant Monsieur
; et Dieu sait où vous l’auriez menée. Mais quel plaisir prenez-vous, repris -je, à nous laisser Mademoiselle et moi au hasard
ner tout à fait à mon dépit et à mon honneur. Si Mademoiselle Dupuis, reprit Des Frans, est une infidèle, j’approuve fort votr
au monde, puisque Silvie est morte. Je ne sais ce qu’il peut y avoir, reprit Des Ronais. Je vous avoue que je n’y connais rien
est pour cela que je ne veux pas lui parler moi-même. Cela vaut fait, reprit Des Frans, et dès aujourd’hui vous en saurez des
honnête homme à qui je serais ravi de rendre service. Vous le pouvez, reprit Mademoiselle Dupuis, en le remettant dans son bon
uis huit mois. Il ne m’a rien paru dans lui que d’un homme fort sage, reprit Des Frans. C’est pourtant un fou, et vous en conv
ons obligation du raccommodement. Et si vous ne vous raccommodez pas, reprit Des Frans en riant, quelle obligation m’aurez-vou
t, quelle obligation m’aurez-vous ? Je vous aurai en mon particulier, reprit -elle, celle d’avoir achevé de me déterminer à me
pouvez lui dire que ce sera assurément la dernière. Concertons tout, reprit Des Frans, la lettre qu’il ouvrit vous était adre
nir, que lui dirai-je ? Que vous le ferez mettre aux petites Maisons, reprit -elle aussi en riant. Et pour témoigner que vous p
’ai encore le sien, et que je le garderai toute ma vie. Je vois bien, reprit Des Frans, en riant, que votre raccommodement ser
me souvenir où c’était. Je suis tellement changée depuis ce temps-là, reprit cette dame, que je ne m’étonne pas, Monsieur, que
e suis à présent. Je ne sais point ce que vous êtes à présent Madame, reprit -il, mais vos traits me rappellent une fille qui d
ois, à celui où était cette fille. Vous ne vous trompez pourtant pas, reprit cette dame. Est-il possible Madame, reprit-il, qu
vous trompez pourtant pas, reprit cette dame. Est-il possible Madame, reprit -il, que ce soit vous que j’ai vue autrefois si di
ertu. Elle est à présent femme de Monsieur de Contamine. Ah ! Madame, reprit promptement Des Frans, est-il possible que ce que
e n’ai rien fait pour vous Madame, qui mérite tant de reconnaissance, reprit cette aimable fille, vous ne devez votre rang qu’
me faire dire que la fortune seconde quelquefois la vertu. J’ignore, reprit Des Frans, quels services Mademoiselle a pu vous
angement qui me passe, et que je ne puis presque comprendre. Eh bien, reprit l’aimable Dupuis, retournez chez Monsieur Des Ron
Monsieur Des Ronais dise à Monsieur Des Frans, ce qu’il sait de moi, reprit cette dame, et si j’étais fâchée de ce que quelqu
çoit par la poste, ne soit pas pour elle ? Tous les faits sont vrais, reprit Des Frans, on vous les avoue ; mais on nie la con
est à présent, c’est ce que je ne comprends pas. Vous seriez le seul, reprit Des Ronais, qu’un tel changement ne surprendrait
oup d’envie d’apprendre leur histoire. Vous la saurez une autre fois, reprit Des Frans : je serai fort aise que Monsieur Dupui
e ses amis. Elle en parle comme d’un fourbe. Vous en saurez le sujet, reprit Des Frans. Nous irons demain, si vous voulez voir
5 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur de Terny, et de Mademoiselle de Bernay. »
Temy en l’interrompant ? Si tu n’es pas changée aux yeux des autres, reprit -il, tu l’es aux miens ; surtout depuis environ de
amine, venez au fait. J’aime dans une belle femme comme vous, Madame, reprit -il, cette charmante impatience, elle témoigne que
n sacrilège tout pur. Je ne conviens pas, Monsieur que je sois belle, reprit Clémence ; mais quand je la serais, je ne vois pa
n est un de n’offrir à Dieu que le rebut du monde. Non, Mademoiselle, repris -je avec précipitation, ne vous flattez pas qu’on
offrirez à Dieu, et non pas les vôtres. Ma sœur est trop raisonnable, reprit Madame d’Ornex fort scandalisée de mes paroles, p
j’en suis dégoûtée. Vous ont-elles fait voir aussi, vos religieuses, repris -je, la différence qu’il y a entre la douceur qu’u
t la piqûre de vos disciplines ? Ce que vous dites là n’est pas sage, reprit Madame d’Ornex, en rougissant de colère. Je m’en
t le bien, y en eût-il vingt fois plus. Vous avez encore à combattre, reprit -il, l’esprit de ma sœur, qui est la fille du mond
propos, les yeux et la voix ne tiennent point contre. Je sois damné, reprit -il, si j’impose d’un mot. Ne craignant donc plus
qu’il vous sera possible. Nous partîmes le lendemain, Bernay et moi, reprit Terny. Nous allâmes ensemble jusqu’à Fribourg. Je
crois les voir à votre retour. Ce ne fut que près de six mois après, reprit -il, les plus rudes traverses n’étaient point essu
lle. Parlez haut, lui dis-je, que personne n’en doute. Oui, Monsieur, reprit -elle, je vous accepte pour mon époux. Je vous épo
Monsieur, me répondit-il, je ne le puis pas. Nous nous en passerons, repris -je. Allons, Mademoiselle, continuai-je, m’adressa
en aimerai pas moins. Eh ! pourquoi ne dirais-tu pas cela devant moi, reprit Madame de Terny, en le prenant par la tête, et en
vertu et la raison de son côté. Vous le savez par expérience, Madame, reprit Dupuis, qui ne faisait que de rentrer ; n’ayant p
n ne saurait donner trop de louanges à la constance. Il en a, Madame, reprit Des Frans, son mariage avec Madame de Londé en es
tion que vous faites à quelque soin plus pressant. En vérité, Madame, reprit Des Frans sur le même ton railleur, vous êtes une
ourner en ridicule devant la compagnie ; mais… Je ne le prétends pas, reprit cette dame en l’interrompant, au contraire, j’all
ions fort aises de la savoir. L’occasion ne peut pas être plus belle, reprit Dupuis, cela nous entretiendra jusques au souper,
t Madame de Contamine aura le plaisir de l’entendre. Très volontiers, reprit cette dame. Monsieur de Contamine ne reviendra qu
i ce n’est que cela qui puisse vous y faire retourner de bonne heure, reprit Dupuis, j’y ai donné ordre. Ma cousine vous a don
e non plus ; elle couchera même avec ma cousine. Cela est vrai aussi, reprit l’aimable Dupuis. Puisque personne, reprit Des Fr
sine. Cela est vrai aussi, reprit l’aimable Dupuis. Puisque personne, reprit Des Frans, n’a aucune affaire pressée, je vais vo
assez un jour sans aller chez elle ? Que cela ne vous embarrasse pas, reprit Dupuis, vous la verrez ce soir, elle est dans l’a
ère, et toutes deux m’ont congédié. Nous sommes donc votre pis-aller, reprit en riant Madame de Contamine ; la déclaration est
xte au souper que vous donnez à votre maîtresse. Eh ! morbleu, Madame reprit -il, en affectant comme elle un air de colère, et
on mariage ma mère me fait des avantages très considérables. Eh bien, reprit cette dame, parce que vous êtes en colère, on vou
6 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur de Jussy, et de Mademoiselle Fenouil. »
Monsieur de Jussy, et de Mademoiselle Fenouil. Je commence, Madame, reprit Des Frans; mais avant que de vous rapporter l’his
n. Hé ! qui est-elle cette première passion que vous voulez étouffer, reprit -elle, avec quelque confusion ? Dans l’état où je
sité de m’expliquer. La résolution est d’un véritable héros de roman, reprit -elle, vous m’aimez et vous consentez d’en épouser
t me sauvera de faire jamais de pareilles avances. Non, Mademoiselle, repris -je en la retenant et en lui serrant les genoux (c
ion que sa réponse m’offrait. Vous ne m’épouserez qu’avec répugnance, repris -je tout haut, je ne suis pas d’humeur à vous avoi
eurs horribles pour vous et pour moi. Je n’en ai pourtant pas changé, reprit -elle ; mais puisque vous avez assez d’indifférenc
ma petite chienne. J’ai encore autant de poison qu’il m’en faut. Non, repris -je, en l’embrassant, vous n’en viendrez point à c
oute la terre. À quand, lui dis-je, en fixez-vous le jour ? À demain, reprit -elle, sans aller plus loin. Mais nous n’avons rie
le ce qu’ils en feraient, et jugèrent à propos de s’en servir. Du Val reprit ce paquet qui était pour mon frère ; il alla retr
timent que pour vous bien remettre ensemble si je puis. Je vous jure, reprit Jussy, que j’en ai eu toute ma vie un vrai remord
du deviner notre conversation. Je ne vous interromps point, Monsieur, reprit cette dame en riant, nous aurons du temps pour pa
de Contamine, et c’est fort bien nous faire votre cour. Eh ! Madame, reprit -il, ce n’est point à vous que je m’adresse ; il e
je, et bien pensé. C’était mon dessein de m’y prendre par cette voie, reprit Jussy, et je suis fort aise que tous nos sentimen
ration qu’ils ont eue pour elle. Je n’en conserve aucun ressentiment, reprit cette belle veuve ; je le sacrifie à ce que je vi
rifie à ce que je viens d’entendre. Si j’étais bien persuadé de cela, reprit Des Frans en riant, je les amènerais demain ici,
oins la satisfaction serait publique. Vous voulez douter de l’oracle, reprit la belle Dupuis, je connais Madame de Mongey ; et
e l’autre ! Votre rancune n’est pas bien éteinte, ma belle maîtresse, reprit Des Ronais, vous me jetez la balle. Ce n’est poin
ez, dit Dupuis. Et quand Monsieur en aurait tous les sujets du monde, reprit Madame de Contamine, faut-il que parce qu’il y en
était connue comme à moi. Voudriez-vous bien nous la dire, Monsieur, reprit Madame de Mongey. Vous savez que nous avons été e
e seront bientôt contents. Ce sera pour moi lorsque Madame le voudra, reprit Dupuis. Et pour moi, poursuivit Des Ronais, lorsq
suivit Des Ronais, lorsqu’il plaira à ma belle maîtresse. Cela étant, reprit Des Frans, il faut que vous preniez un même jour,
7 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Des Frans et de Silvie. »
s avez été marié, s’écria Madame de Mongey ? Oui Madame, je l’ai été, reprit Des Frans, je ne m’étonne pas de vous en voir sur
r surprise. Je m’en doutais bien moi, dit Dupuis. Quoi qu’il en soit, reprit Des Frans, je l’ai été, et voilà le secret que j’
us les confortatifs ne guériraient pas ? Il n’en est donc pas besoin, reprit -elle ; au pis-aller votre mal n’est pas bien gran
puisqu’il vous permet de rire : vous me raillez d’une terrible force, repris -je, en riant : vous vous moquez des gens, reprit-
’une terrible force, repris-je, en riant : vous vous moquez des gens, reprit -elle sur le même ton, de dire que vous vous trouv
fais encore ressouvenir, vous ne me connaissez pas. Je vous connais, repris -je, par où je vous connaîtrai toujours, pour la p
le en conféra avec mes oncles, qui résolurent de me laisser faire. Je repris donc les études de droit. Quelle métamorphose ! M
t-elle été avec vous, votre Silvie, poursuivit-elle ? Oui sans doute, repris -je, elle l’a été. La vertu qu’elle affectait avec
aiblesse, je serais devenu inconstant. Vous n’étiez pas mal ensemble, reprit ma mère en riant, fourbe à fourbe ; mais elle plu
 ; mais elle plus fine que vous, vous dupait. Tenez, poursuivit-elle, reprenez tous ces papiers-là, je n’en ai que faire. Je vai
tile, interrompis-je ? À signer au contrat de mariage de cette fille, reprit -il, en la faisant passer pour la mienne. La noble
ir de mauvaises suites, et vous brouiller avec la Justice. Oui ma foi reprit -il : eh où diable me trouverait-on ? Je n’ai ni f
e m’accorde ce que je lui demande. Que lui demandez-vous donc encore, repris -je en riant ? Ne fait-elle pas ce qu’elle peut en
per si cruellement cet homme, sans y ajouter encore l’infamie ? Bon ! reprit -il, en hochant la tête, vous me la donnez bonne a
-je, cet homme s’apercevrait qu’il n’aurait qu’un reste. Il faudrait, reprit Rouvière, qu’il fût plus sorcier que le diable mê
t manquer au rendez-vous d’aujourd’hui. J’en ai bien manqué d’autres, reprit -il ; il est bon de se faire rechercher de pareill
en projeté, et ne peut manquer de réussir ? Cela réussira sans doute, repris -je, la dupe donnera dans le panneau. Voilà sans d
strophe devant l’Hôtel de Ville. Je ne crains pas d’en être le héros, reprit -il, car sitôt qu’ils seront mariés, après avoir v
reconnaître les bontés qu’elle a eues pour vous en m’obligeant à vous reprendre . Mademoiselle, ajouta-t-elle s’adressant à moi, a
i sa bague que j’avais ôtée de mon doigt ; mais elle ne voulut pas la reprendre . Je pris congé d’elle et lui dis adieu ; mais mes
essous ni méchante conduite ni malice. Tout était effectivement vrai, reprit Des Frans. Je retirai environ deux mois après l’a
nce qui m’a obligée de vous mander. J’en suis persuadé, Mademoiselle, reprit -il, et que ma présence ici ne vous est agréable q
r de Villeblain ? Pourquoi le faisiez-vous courir ? Ah, Mademoiselle, reprit -il, que ne fait point faire un amour jaloux ? Vou
mieux reçu que moi. Il était bien Monsieur pour un homme comme vous, reprit -elle ; mais qu’espériez-vous par là ? Il était ga
iez être, je ne croyais pas vous faire beaucoup d’insulte. Fort bien, reprit -elle ; c’est-à-dire que vous n’étiez conduit que
place que la mort de ma femme vient de laisser vacante. Si bien donc, reprit Silvie, que vous avez espéré que le dépit me jett
. Non, dit-elle, je veux le savoir absolument. Eh bien, Mademoiselle, reprit -il, il faut vous le dire, mais je vais redoubler
re, et plus je serai généreuse : parlez seulement. Que vous dirai-je, reprit -il ? La mort de ma femme me laissant une place à
s dérogent à sa naissance. Je ne me suis pas engagée à vous répondre, reprit -elle. C’est une énigme pour vous que je n’ai poin
j’en viendrai assurément à bout, j’en suis sûr. Je ne m’étonne plus, reprit -elle, de vous avoir vu si tranquille à écouter. J
sont ni des lamentations, ni de pareils conseils que je vous demande, repris -je. Mon cœur se révolterait si je voulais vous qu
, vous sentez-vous assez fort pour résister à une absence ? Ah Dieu ! repris -je, que m’allez-vous proposer ? Je ne vois que ce
ur service, ou pour ma seule satisfaction ? J’ai eu bien de la peine, reprit -elle, à les convertir. Tant de changements coup s
n rire un de ces jours, à présent continuez votre histoire. Pour moi, reprit Des Frans, suivant que nous en étions convenus Si
, et peut-être de tâcher à vous y faire consentir. Vous vous trompez, reprit -elle, Rouvière m’a fait sa proposition par écrit,
une femme d’une vertu parfaite, je vous l’ai déjà dit. J’en conviens, reprit Des Frans, Monsieur le commandeur de Villeblain m
t-être pas tout à fait soutenue. Elle s’est soutenue jusqu’à sa mort, reprit Dupuis, écoutez le reste, lui dit Des Frans. Je r
on ménager en le montrant à ma mère. Ce fut là notre résolution. Nous reprîmes ensemble le chemin de Paris, et nous nous séparâm
t à Rome, et surtout de ceux qui pouvaient y faire quelque figure. Je repris la poste seul, et ne pus pas arriver si tôt que j
e présentement j’irais la voir. Elle vous est bien obligée, Monsieur, repris -je. Il est assez rare qu’une fille comme celle-là
les personnes du monde et des plus accomplies. Il est vrai, Monsieur, repris -je, qu’une fille ne peut pas avoir de plus belles
due à la perfectionner en tout ce qu’elle a pu. Si Madame de Cranves, reprit -il, a eu tant de soin de cette fille, ce n’a pas
la vertu de Madame de Cranves. Vous auriez tort si vous les écoutiez, reprit -il. Madame de Cranves était la sagesse même ; et
onsieur, vous la connaissez. Oui je vous en réponds qu’il la connaît, reprit ma mère, et il la connaît tellement, que si on n’
uite, je ne sais pas ce qui en aurait été. Vous me surprenez, Madame, reprit le commandeur, quand vous me parlez de Silvie com
e son étendue. Elle a donc bien changé depuis que vous ne l’avez vue, reprit ma mère ? Pour attaquer la vertu d’une fille comm
à l’autre. Après qu’il en eut achevé la lecture, il me les rendit et reprit la parole. Je suis étonné, dit-il, de ce que je v
ces papiers-là que comme un préservatif contre la tentation. Eh bien, reprit -il, il faut vous en dire ce que je sais de certai
me sautant au col. Il est donc à Paris, dit-elle, et tu l’as vu ? Oui repris -je, achève. Elle le fit, et envoya son laquais la
aite, sans que Madame votre mère le sache. Oui, Monsieur, elle l’est, repris -je ; et non seulement ma mère, mais qui que ce so
à me communiquer tout ce qui la regardait. J’ai bien connu, Monsieur, repris -je, les bontés que vous avez eues pour elle. Elle
la voir et de lui parler. J’approuve ce que vous avez fait, Monsieur, reprit -il ; mais approuverez-vous l’envie que j’ai d’app
et Madame… Vous êtes donc parents, interrompit Silvie ? Oui, Madame, reprit le commandeur. Madame Des Frans et moi sommes enf
t, le génie des femmes n’y fait rien. Je vous demande pardon, Madame, reprit -il, l’ardeur du discours m’avait emporté, et je n
il est inutile à présent d’en rappeler la mémoire. Vous avez raison, reprit Des Frans, ce n’est pas la seule faute que j’aie
je craignis le succès de quelque transport de fureur, qui pouvait me reprendre , comme il m’avait déjà pris. Je considérai qu’il
t et les papiers que je lui avais donnés, et que je n’avais pas voulu reprendre d’elle. On affecta le temps que je n’étais pas au
rois meurtres n’auraient eu aucune suite. Ce que vous dites est vrai, reprit Des Frans ; je devais les sacrifier à mon premier
nçois pas comment vous avez eu la dureté ou la constance de ne pas la reprendre , après toutes les peines que vous vous faisiez à
i dit celui-ci ; parlez ouvertement et sans contrainte. Il me semble, reprit Contamine, que l’adieu de Silvie à Gallouin, étai
r, il est temps ; et ne songeons qu’à nous divertir. Allons Mesdames, reprit Contamine en se levant. J’ai toujours ouï dire qu
8 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Des Prez, et de Mademoiselle de l’Épine. »
ur, elle ne fait que l’entretenir. J’en crois connaître le caractère, repris -je, et qu’elle est de l’écriture de Mademoiselle
, puisque vous l’avez abandonnée pendant sa vie ? Je l’ai abandonnée, reprit -il, en joignant les mains et haussant les yeux, H
d vous voudrez, lui répondis-je : nous ne sommes pas en lieu commode, reprit -il ; mais sortons, et en nous promenant, je vous
pendant que sa mère serait au Palais avec des gens d’affaire. Je vins reprendre mon jeu fort aise que mon intrigue commençât pour
ur laquelle des trois le public jette les yeux. On n’en nomme aucune, reprit -il, on ne les distingue point ; ce ne sont que se
quel est votre dessein ? Qu’allez-vous faire ? Je vous en instruirai, repris -je, quand j’aurai donné ordre à tout ; reposez-vo
servez point de confident, donnez-la-moi vous-même. De quelle sorte, repris -je ? Il faut, me répondit-elle, que ce soit le mo
ait connaître qu’elle parlait de cœur. Seriez-vous capable de secret, repris -je ? Oui, me dit-elle ; ma langue ne m’a jamais f
résentement si vous voulez nous prêter la main. Avez-vous bien songé, reprit cette femme, à ce que vous entreprenez ? À l’égar
nce d’en régler les moments. On n’en a guère quand l’amour s’en mêle, reprit -elle, en tournant la tête. Nous en aurons, répliq
là, dit-elle, j’en tombe d’accord. Il n’y a donc plus que le mariage, repris -je. Non, répliqua-t-elle, mais c’est le tout. À l
emps, vous ? Oui, répondis-je, et j’en réponds. Vous seriez l’unique, reprit -elle, en tournant la tête, ces sortes de mariages
ncore aux yeux de Des Prez à cet endroit de sa narration, et enfin il reprit son discours. Je l’informai de tout ce que j’avai
ère vous laissera tout à fait sur votre bonne foi ? Oui, je l’espère, reprit -elle ; et puisque vous voulez savoir comment, il
prend toutes sortes de précautions ? Oui, lui répondis-je : Eh bien, reprit -elle, c’est ce qui me fait dire que notre mariage
is de tout ce que j’aurai fait pour vous. Je ne serai jamais heureux, repris -je, que vous ne soyez heureuse aussi, soyez-en ce
, c’est pourquoi, trouvez bon que je diffère pour trois mois. L’amour reprendra pendant ce temps-là la même vivacité qu’il a perd
âchai les bras, et me relevai. Je me remis du désordre où j’étais. Je repris mon épée des mains de ma femme, et lui dis d’alle
et je vous supplie d’y consentir. Mais comment vous y prendrez-vous, repris -je ? C’est à quoi il faut songer, dit-elle ; mais
e à force de raisons et de soumissions. J’y consens de tout mon cœur, repris -je, je me jetterai même à ses pieds s’il le faut.
e en garde le secret. Vous voulez absolument que votre mère le sache, repris -je, c’est malgré moi. Je crains fort que vous ne
lez, et cela me suffit pour le vouloir aussi. Souvenez-vous pourtant, repris -je, que vous feriez beaucoup mieux de rester ici,
poursuivit-elle en m’embrassant, donnez-moi cette satisfaction. Soit, repris -je en haussant les épaules, je ne m’y oppose plus
tre que ce serait l’obstiner, ce serait encore lui donner le temps de reprendre haleine ; et que si je ne lui disais mot, elle s’
e pus lire que ces paroles, le reste n’étant ni formé ni de suite. Il reprit ce billet de ma main, le baisa et le remit sur so
et qui lui ont rendu service, ou bien à la défunte. Si cela est vrai, reprit Madame de Londé, il est certain qu’il est plus di
dez à Monsieur Des Ronais, que voilà, ce qu’il en pense. Hé en effet, reprit Monsieur de Contamine, c’est lui-même ? Je croyai
e tiendrais la cérémonie pour faite. Elle la sera toujours assez tôt, reprit Monsieur de Contamine. C’est une étrange chose qu
me cacheriez pas ce qui en est. J’ai promis en effet de vous le dire, reprit Des Frans ; mais je ne sais si je le pourrai, san
ridicule. Je sais à présent ce que c’est, sans que vous me le disiez, reprit Des Ronais ; je l’avais soupçonné, et j’en suis s
s la seule cause, je le sais de trop bonne part pour en douter. Mais, reprit Des Frans, je ne me suis jamais senti pour elle c
a rendu malheureux et que vous saurez demain. Il n’est plus question, reprit Des Ronais, de cette autre passion, puisque Silvi
la douceur qu’un honnête homme doit y chercher. Allons nous coucher, reprit Des Frans, quand vous saurez demain mon histoire,
de déjeuner, dit-elle, et j’en veux manger ma part. À la bonne heure, reprit -il, dépêche-toi, nous t’attendons ; ils ne s’impa
nt nous parlons, c’est sa bru. Monsieur de Contamine est donc marié ? reprit Jussy. Oui, répondit Des Frans, et sa femme est u
, de voir une femme si extraordinaire. Si vous avez envie de la voir, reprit Dupuis ; je vous assure qu’elle et les autres à q
tures. Quand toutes ces raisons-là ne m’obligeraient point à y aller, reprit Jussy, il me suffit que Madame de Mongey y soit,
meriez-vous le désordre, lui demanda Madame de Londé ? Voici l’autre, reprit Contamine ; ce serait un prodige dans le monde, q
trouve, je suis persuadé que d’autres n’en manquent pas. Hé morbleu, reprit Des Ronais, que ma belle maîtresse me fatigue de
e vous laisserai tout le temps de me venir chercher. Autre extrémité, reprit -il en riant, trop est trop, et ma foi tu serais l
9 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLVII. Suites agréables de la victoire remportée par le chevalier Sancho, et du projet que forma Don Quichotte pour le faire repentir de son indiscrétion. »
té bonheur, et je crois qu’on l’appelle Rebarbaran. —  Cela est vrai, reprit Eugénie ; d’où le connaissez-vous, reprit-elle, S
barbaran. —  Cela est vrai, reprit Eugénie ; d’où le connaissez-vous, reprit -elle, Seigneur chevalier Sancho ? —  Je vous le d
’a sur toutes leurs dames à ce que vous dites. Il pourrait bien être, reprit Sancho, que tout ce que vous avez dit fût vrai, m
elui qui a inventé cette arme d’enfer. —  Ce n’est pas d’aujourd’hui, reprit Don Quichotte, que cette sorte d’arme a paru sur
i les fassent enrager et sans enfants à nourrir. —  Comme tu voudras, reprit Don Quichotte, mais leur esprit voulant être occu
ue la discorde. —  Il n’y pouvait pas mettre autre chose, ami Sancho, reprit Don Quichotte, je voudrais que tu eusses lu le di
nda Sancho. —  Vraiment oui, lui répondit Don Quichotte. —  Tant pis, reprit Sancho ; car depuis ce temps-là elle s’est fourré
10 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LIII. Belle morale du seigneur Don Quichotte. »
 Ils en seraient plus heureux aussi devant Dieu et devant les hommes, reprit Don Quichotte ; devant Dieu, puisqu’ils lui tiend
ne plus longue vie. Je ne puis m’empêcher, poursuivit notre héros, de reprendre dans nos Espagnols cette inclination qu’ils ont à
est tout comme les autres femmes. — Comment comme les autres femmes ? reprit la duchesse, croyez-vous qu’elles soient toutes m
it Eugénie, vous déchirez là les femmes sans pitié. — Eh non, Madame, reprit -il, je ne parle que de la mienne ; et en effet, i
faire désespérer leurs maris. — C’est ce que je disais l’autre jour, reprit Sancho, ravi que les gens mariés fussent de son p
— Il faut zéphirs, lui dit la duchesse en l’interrompant. — Eh bien, reprit -il, au lieu de dire que les zéphirs, puisque zéph
11 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XXXVI. Suite de l’histoire de Silvie et de Sainville. »
ortune, et que je voudrais la voir plus heureuse. —  Elle sait vivre, reprit la marquise, et je ne doute pas qu’elle ne me ren
t point, Madame, lui dit la marquise. —  Quand il me haïrait, Madame, reprit tristement Silvie, sa haine m’est trop due pour m
t moins de confusion à les expliquer. Après un moment de silence elle reprit la parole en ces termes : Si jeune que j’ai été,
en a fait le récit. Il ne pouvait pas vous en dire davantage, Madame, reprit Silvie, lui-même ignore encore les fourberies qu’
a personne, vous avancerez aussi celui de Silvie Vous voyez, Madame, reprit Silvie, après que la marquise eut lu, qu’il m’éta
Adieu, je suis tout à vous. Deshayes Tant d’incidents coup sur coup, reprit Silvie, et qui semblaient avoir quelque rapport e
qui était la marquise, et le péril où était son époux à Naples, et la reprit pour dire que dans le temps même que Sainville ét
avoir recours à l’autorité du Roi pour se la faire rendre, ou pour la reprendre partout où il la trouverait. Il demanda pour cet
le jour même qu’elle arriva à ce couvent, et au lieu d’y entrer, elle reprit sur la main droite, et se rendit à Toulouse, où n
12 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLII. Comment Don Quichotte sauva la vie à la duchesse de Médoc. Nouveaux exploits des deux chevaliers. »
le temps à Don Quichotte de revenir à lui, et à la duchesse celui de reprendre assez ses sens, pour s’apercevoir qu’on était ven
s sens, pour s’apercevoir qu’on était venu à son secours. Notre héros reprit sa fureur, en même temps qu’il reprit connaissanc
venu à son secours. Notre héros reprit sa fureur, en même temps qu’il reprit connaissance, et joignit les bandits l’épée à la
Don Quichotte, et cassa les jambes de celui qui avait son épée, qu’il reprit tout aussitôt, et la lui passa dans la gorge. Tou
13 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LIV. Départ de la compagnie. Comment Sancho fit taire le curé. Aventures diverses arrivées à cet infortuné chevalier. »
aient, afin que Sancho la vît, et de la retirer lorsqu’il voudrait la reprendre . Ce qui fut exécuté de la manière qu’on va voir.
fiée qu’à la condition de la lui rendre, je viens de la lui renvoyer. Reprends cœur, ajouta-t-il, elle te sera rendue en peu de
se et la plus laborieuse, mais aussi la plus lucrative de ta vie ; va reprendre tes armes et tes habits, et ne monte sur aucun ch
out réjoui du gain qu’on lui promettait, ne se le fit pas répéter, et reprit son équipage, puis rejoignit la troupe. Qui perd
nt cessé de parler, parce qu’il n’en pouvait plus de la gorge, Sancho reprit la parole et avoua qu’il avait tort d’avoir tenté
 Tu seras toujours farci de proverbes, lui dit son maître. — Oh bien, reprit Sancho, je consens d’aller rôtir des châtaignes e
14 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LV. Don Quichotte et Sancho vont à la caverne de Montésinos. Ce qu’ils y virent, et comment se fit le désenchantement de Dulcinée. »
te dérober à ses yeux ; tu es indigne de ses coups et des miens ; va reprendre pour toujours tes chaînes dans les enfers, je te
ver un combat dont il ne remporterait que de la honte. — Si cela est, reprit notre héros, je lui apprendrai avec joie que je s
s, répondit Pluton ; je ne m’oppose point à sa liberté, et tu peux la reprendre partout où tu la trouveras aussi belle qu’elle ai
enchantée, puisque le terme en est venu. — Qu’on fasse entrer Merlin, reprit Pluton. A peine cet ordre fut donné que Merlin pa
ffectivement les traits d’Alonza Lorenço vers le douzième coup, et en reprit courage pour souffrir le reste de la flagellation
15 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LIX. De ce qui se passa chez le duc de Médoc après le départ de Dulcinée, et comment Sancho reçut sa femme que la duchesse fit venir au château. »
ependant j’ai à vous dire qu’il veut marier sa fille. — Ah, ma mère ! reprit aussitôt la fille, me voilà comtesse ; n’allez ri
le village. — Un aveugle veut voir clair dans les affaires d’autrui, reprit la mère ; c’est la grosse Marie qui fait courir t
nchette, je te tordrais le col si je te voyais de même. — Eh ma mère, reprit la fille, laissez-la parler ; ne savez-vous pas b
tigna de son mieux. Sanchette que l’étonnement avait rendue immobile, reprit ses esprits, et se jeta bravement entre les comba
us-même qu’une femme est un mal nécessaire. — Je ne le sais que trop, reprit -il en colère, et pour mon malheur, cela tient com
16 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XXXVII. Des offres obligeantes que fit le duc d’Albuquerque aux dames françaises ; de la reconnaissance de Valerio et de Sainville, et de la conversation particulière que Don Quichotte eut avec Sancho. »
is que tu soutenais l’honneur de la comtesse. —  C’était mon dessein, reprit Sancho, mais il est venu un diable d’enchanteur q
ait pris son nom lui avait joué ce vilain tour. —  Je n’ai jamais lu, reprit Don Quichotte, que pareille aventure soit arrivée
u’il n’a pas tenu à toi de faire autrement. —  Je m’en console aussi, reprit Sancho ; mais… —  Quoi, mais… ? lui demanda notre
17 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LVI. De ce qui suivit le désenchantement de Dulcinée. »
sse à son choix et option sans déplacer, dépens compensés. Pardi bon, reprit Sancho après cette belle décision, j’ai eu vingt-
n chapon, je lui rendrai une poule. Après cela Sancho ayant été lâché reprit sa bourse avec tant de joie qu’il ne se sentait p
sont pas si diables qu’on le dit, puisqu’ils entendent raison. Mais, reprit Rhadamanthe en le regardant d’un visage affreux e
es peines de l’enfer auraient été bornées là ; mais ayant tout à fait repris ses sens et sa connaissance par un grand verre de
18 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLIX. Repas magique. Apparition d’un nouvel enchanteur. Défi fait à Don Quichotte, et ce qui s’ensuivit. »
gélique lui eût tourné la cervelle, ou après qu’Astolphe lui eut fait reprendre son bon sens renfermé dans une fiole, qu’il avait
’a dit son nom ; c’est je crois Freslon, Friton, Foulon. —  Non, non, reprit Don Quichotte, c’est un magicien qu’on nomme Fres
ue celui à qui tu parles est le chevalier des Lions lui-même. —  Toi, reprit le magicien en riant d’une manière effroyable, tu
faim par plaisir pour leur pénitence. Avec de semblables discours ils reprirent le chemin du château, où nous les laisserons se r
19 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « ChapitreLII. Le mari prudent »
atin, et qui ne reviennent que le soir. — Je ferai tout au contraire, reprit Justin, lorsque je serai dans cette ville. Je vie
on gendre, voilà votre femme que je vous rends, et quoique vous ne la repreniez qu’à ma prière, oubliez que je suis son père, et
èrent tous trois quelque temps dans les bras l’un de l’autre. Je vous reprends , Madame, lui dit enfin son époux, je consens d’ou
si familier en Italie et parmi vous. Puisque Madame et ces Messieurs, reprit le duc de Médoc après que la marquise eut cessé d
20 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLI. Don Quichotte et Sancho s’arment pour aller combattre les brigands. Ces deux chevaliers font des actions de valeur inouïes. »
mps qu’il fallait, puisque c’était dans le moment que nos aventuriers reprenaient connaissance. Cette troupe étant à l’ouverture de
re des Français, et un démon sous la figure d’un homme qui leur avait repris le carrosse, ôté Eugénie qu’ils tenaient encore,
oi à boire un coup, je t’avoue que j’ai soif. —  Et moi faim et soif, reprit Sancho ; mettons pied à terre, mon cher maître. —
21 (1721) Mémoires
Vous prenez de nous ce qui ne vous appartient point. Sachez que Dieu reprendra de vous ce qu’il vous avait donné, et dont vous v
le ce que le bon père Valérien leur dit : Mentiris impudentissime. Je reprendrai l’article de ces pieux et scrupuleux pères une au
irer cette hache, et tiennent pour certain que si l’arbre subsiste et reprend racine, la paix sera de longue durée, mais que si
de l’argent qui [sic] t’en va coûter, lui dis-je. — J’aimerais mieux, reprit -il, le jeter dans la rivière que d’en donner un d
magistrat en l’interrompant. — Pardonnez-moi, Monseigneur, j’y viens, reprit -il en se remettant. Comme je veux me faire recevo
coup d’eau de vie et avoir du tabac. — On ne peut pas mieux en user, reprit M. d’Argenson, et je t’invite à continuer de même
est la trésorière, mais venons au soufflet. — J’y suis, Monseigneur, reprit -il. Il me semble qu’un homme qui travaille depuis
r doit être nourri. — Cela est juste, dit le magistrat. — Je ne sais, reprit le menuisier, sur quelle herbe ma femme avait mar
n’aimait pas qu’on l’importunât. — Je ne lui ai jamais rien demandé, reprit -elle, et je ne lui demanderai rien de ma vie s’il
mander. — Dites donc ce que c’est, lui dit le Roi. — Après le souper, reprit -elle, je vous le dirai ; il y a ici trop de témoi
és, et dont on ne reconnaîtrait pas la première étoffe. — Tant mieux, reprit -il, voilà comme je les veux. Allez, poursuivit-il
ui lui avaient présenté ce placet. Ils sont dans la salle des gardes, reprit M. de La Feuillade. — Faites-les venir, lui dit l
terrompant, après cela je vous parlerai. Il lut donc, et le Roi ayant repris le placet : Ce que ce papier contient est-il vrai
ous ? Parlez. — Oui, Sire, dit M. de Mesmes fort embarrassé. — Quoi ! reprit le roi avec colère, et vous osez me l’avouer ! à
e mon père et moi en jouissons. — Et pour cela en est-il moins à eux, reprit Louis. — Mais, Sire, reprit M[onsieu] r de Mesmes
ns. — Et pour cela en est-il moins à eux, reprit Louis. — Mais, Sire, reprit M[onsieu] r de Mesmes, ces trente années emporten
aisons du royaume. — Et sur quoi est-elle fondée, cette prescription, reprit le roi ? — Elle est fondée sur la loi, répondit M
oi, répondit M[onsieu] r de Mesmes. — Eh bien, Mons[ieu] r de Mesmes, reprit le Roi avec un air sévère, je suis fort aise que
ue de se rendre ? — Sans doute, répondit M. de Bagneux. — Tànt mieux, reprit le pilote ; ne vous embarrassez de rien. Vous voy
le broderie que j’ai jamais vue. — Je le sais bien qu’elle est belle, reprit M. Bontems, aussi me coûte-t-elle bien de l’argen
de tout. — Tels que soient les motifs qui ont fait rendre cet arrêt, reprit le pénitent, je m’y tiens ; si ceux qui l’ont ren
— Retire-toi, mon enfant, lui dit cet homme. — Quel b.....es-tu donc, reprit l’ivrogne ? Est-ce que tu ne te souviens plus que
. — Ah ! Monsieur, me dit-il, à qui en voulez-vous ? — Ah ! Monsieur, repris -je, à qui j’en veux ? le mot de Monsieur est bien
en cher ici ! J’en veux à Monsieur Bourvalais. — C’est moi, Monsieur, reprit il, que vous plaît-il ? — C’est vous, lui dis-je
et espiègle-là alla chez vous hier après-midi ? — Et vous a-t-il dit, reprit Bourvalais, qu’il m’envoya faire foufre ? — Non r
erme ; car Bourvalais avait tranché le mot. — Cela est pourtant vrai, reprit celui-ci. — Eh parbleu ! repris-je à mon tour, je
ché le mot. — Cela est pourtant vrai, reprit celui-ci. — Eh parbleu ! repris -je à mon tour, je vous ferai civilité quand vous
nt qu’il était allé chercher dans son foin son ancienne étrille, pour reprendre son premier métier. On verra par la réussite de s
nts de sa future épouse. Il lui répondit que oui. — Je parie que non, reprit -elle, et que vous n’avez pas été voir Faitout. — 
22 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XL. Des armes enchantées que les deux chevaliers reçurent de Parafaragaramus, avec des chevaux infatigables. »
fut du temps à se remettre de la peur qu’il avait eue, mais enfin il reprit ses sens. Tu vois, ami Sancho, dit Don Quichotte,
tte, que les bonnes actions ne sont pas sans récompense. —  Eh pardi, reprit Sancho, Parafaragaramus est bon homme, il aime à
23 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre LI. Le jaloux trompé »
re. Peu après que sa santé fut rétablie, sa première humeur sombre le reprit , et elle croyant que leur union réciproque lui do
été tué avant que les bandits fussent victorieux. —  Et comment donc, reprit Sotain, a-t-il pu mettre votre honneur à couvert
le alla à la première ville, qui était celle de son quartier ; elle y reprit ses habits de cavalier, ne se découvrit à personn
e pouvait prévoir et laisser une tache à sa réputation. C’est-à-dire, reprit -il, que ce n’est pas assez pour vous de nous rend
m de Dieu ayez pitié de vous-même. —  C’est vous qui causez ma perte, reprit -elle en pleurant, sortez d’auprès de moi, je vous
24 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LXI. Comment Don Quichotte et Sancho sortirent du château pour s’en retourner chez eux ; de ce qui leur arriva sur la route. Mort de Don Quichotte ; et ce qui s’ensuivit. »
à boire de cette eau pour cesser d’aimer ? — Rien n’est plus certain, reprit Don Quichotte, et je suis tenté d’en boire pour p
. On fit de superbes funérailles au héros de la Manche, et son écuyer reprit son premier métier, et passa commodément le reste
25 (1690) Journal d’un voyage fait aux Indes Orientales (tome 1)
es-là d’intrigue ; donne-leur une centaine de quintaux de pain. Moi ! repris -je. Suis-je le maître du bien de la Compagnie ? e
rien cent quintaux de pain ? Je voudrais en avoir six cents quintaux, reprit Chaviteau : c’en serait tout autant qu’il nous en
étaient, et de quelle part ils venaient ? Ils me le dirent. Hé bien, repris -je, remportez tout votre étalage : dites à Albus
ter un bon et heureux voyage, et une santé parfaite. Comment diable ! reprit -il, après avoir lu le procès-verbal tout bas, un
qui sont sur le derrière du vaisseau, et hors de vue. Ah ! monsieur, reprit Bouchetière, je puis jurer qu’on n’a touché à rie
coutumer au tiers ordre de saint François Portioncule. Le diablezot a repris Le Vasseur, il boit et mange comme un porc, pourv
is pour lui, ai-je dit ; il n’y a rien ici à donner. Mais moi, a-t-il repris , me feras-tu jeûner aussi ? Va m’attendre dans la
leur course. Ce n’est point là votre premier système, lui ai-je dit : reprenons -le. Vous avez dit que cet espace immense qui est
s de boire à la santé de l’âme du défunt mandarin. Le rendez-vous est repris à l’issue du quart de l’aube du soir, c’est-à-dir
. Non, m’a-t-il répondu : le vaisseau n’a besoin de rien. Ergo, ai-je repris , tant pis pour ceux qui ont fait le carnaval en c
uelque chose en sa présence sans ordre par écrit. Je vous l’ai dit, a repris M. Blondel, qui a bien vu que par ce mot d’écrit
rossières et très pesantes. Il en est ainsi de toutes les rivières, a repris M. Guisain : elles sont souvent couvertes de brou
r ? lui ai-je demandé. Faisons-lui son procès, puisqu’il est mutin, a repris M. Joyeux. Faites, messieurs, a dit M. Hurtain :
 : je ne dois point avoir de voix. N’allons pas si vite, messieurs, a repris M. le chevalier d’Aire ; je demande grâce pour lu
dévotions à son intention. Après qu’elle a été célébrée, M. Charmot a repris son exhortation, et l’a tournée en peu de mots, j
itaine pourtant, a-t-il ajouté, puisque M. Hurtain est mort. Vous ! a repris M. de La Chassée avec fureur, je ne vous reconnai
vous demanderai jamais de compte. Nous ne sommes point des fripons, a repris M. de La Chassée en riant, aussi ; mais nous ne v
avertis du moment qu’ils allaient paraître, afin d’avoir le temps de reprendre , ou leurs vestes, ou leurs justaucorps. Cela aura
dans sa nouvelle pureté trois semaines ou vingt jours. Sa rousseur la reprend , mais moins forte que la première fois. Il s’y en
onsieur, et qu’en même temps il nous en fît raison ? Cela est vrai, a repris M. du Quesne en se faisant donner un autre verre 
et pour cela, que nous buvions à votre santé ? Je m’y attends bien, a repris M. du Quesne. J’ai donc rempli les trois verres,
t. Il faut pourtant, mon pauvre monsieur C..., acquitter ma parole, a repris le commandeur : j’en ai promis un à M. du Quesne 
votre tablée. Je l’en donnerai deux autres, m’a-t-il dit. Bon, ai-je repris  : me voilà pas mal ! Hé que diable en ferais-je ?
me il avait voulu faire pour feu M. Hurtain. Ceci est très sérieux, a repris M. du Quesne ; et en même temps a fait retirer to
e vos écritures, ai-je eu pour toute réponse. Vous avez raison, ai-je repris , nous en vivrons plus longtemps. Ensuite je me su
26 (1691) Journal d’un voyage fait aux Indes Orientales (tome 2)
mpli, & le mien est aussi vide qu’un tambour. Je ne sais quand je reprendrai la plume. Du jeudi 24 août 1690 Je n’ai poi
n sa vie, & que celui-là ne l’épouvantait pas. Ni moi non plus, a repris M. du Quesne en se levant : je ne crains pas plus
ps que je lui en avais versé, & que j’attendais qu’il eût bu pour reprendre le verre qu’il portait à sa bouche, est venu tout
le visage de M. de Porrières en a été couvert. Dans l’instant que je reprenais le verre de sa main pour le jeter à la mer suivan
andé. Pour l’aumônier, m’a-t-il répondu. Il s’appelle François, ai-je repris  : est-ce aujourd’hui ? Comment vis-tu donc, anima
la plus orientale, & à la pointe du sud du royaume de Pégu : nous reprenons la route de Mergui. Du samedi 14 octobre 1690
t est mouillé tout proche de nous : quelque rat pourrait peut-être le reprendre encore, suivant sa bonne & sainte coutume. Il
dans le baril & a encore tiré à lui quelque chose qui a été aussi repris par celui qui était sur les cercles en dehors. On
e sur le dos, appuyé sur le bord du baril. Celui qui était en bas l’a repris par la queue, & celui qui était en haut reten
e. Je me trouve fort bien de m’en être servi ; &, si la fièvre me reprenait encore, soit ici, soit ailleurs, je ne me servira
infinité de sauts, l’un alla d’un côté & l’autre de l’autre, pour reprendre de nouvelles forces en se délassant, mais sans se
oigt & voulut le rendre ; &, sur le refus de l’Arménien de le reprendre , il le jeta à ses pieds. Monicault le ramassa. Ru
ens à la guerre du Mogol.   Il a voulu rentrer dans ses droits, &  reprendre sur Remraja ce que Sévagi a usurpé sur lui. Dans
dormir, dans un petit coin, cette même dévotion, jusqu’à ce qu’ils la reprennent & la réveillent à leur retour ? Car on m’a as
é peut, en laissant son argent, rendre sa femme à ses parents, qui la reprennent sans difficulté. S’il y a des entants, lors de la
mander quand il serait assez fou & assez ridicule pour vouloir la reprendre & lui pardonner, après l’éclat que son affair
Qu’entendez-vous par là ? lui a demandé Bouchetière. Je veux dire, a repris La Chassée, que tous les religieux, ou moines, ou
ent été en sûreté, hors des terres de la domination de France. Elle a repris ses habits de femme à Anvers, où j’ai été la quér
ensemble. J’acquiesce aux conclusions prises par l’écrivain du roi, a repris Bouchetière, & demande à la cour d’être reçu
nt servi du vin des malades pour faire ses confitures. Non, monsieur, repris -je, le vin que vous lui avez donné a été mis au g
evais être si je n’avais pas été retenu par M. Blondel. Tant mieux, a repris Bouchetière, puisqu’il n’y a point eu là-dessus d
pel ; et par provision, dépens réservés. Qu’est-ce qu’il veut dire, a repris l’aumônier, avec ses dépens réservés ? C’est en c
nt, pour vous éviter les frais de capture. Je n’ai pas ici de quoi, a repris l’aumônier. J’y ai pourvu, a dit La Chassée : un
ous parler ; & moi je n’ai rien à répondre, laissez-moi en repos, reprit -elle en refermant sa fenêtre. Vallière refrappa.
27 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLIV. Ce qui se passa dans le château après cette expédition. »
lture. Don Quichotte qui n’avait garde de demeurer en si beau chemin, reprit la parole après le duc, et après avoir répété une
28 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LX. De l’aventure qui arriva au malheureux Sancho peu de temps après qu’il fut hors de chez le duc de Médoc, et de plusieurs autres choses qui ne sont pas de grande importance. »
uteille de vin, il la suçait jusqu’à la dernière goutte. Sancho avait repris toutes ses forces lorsque les ducs de Médoc et d’
29 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XXXVIII. De l’arrivée du duc de Médoc, et de la mort touchante de Deshayes. »
es. La marquise tout à fait remise par des assurances si obligeantes, reprit sa gaieté ordinaire ; insensiblement la conversat
30 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XXXIX. Du grand projet que forma le duc de Médoc, et dans lequel Don Quichotte entra avec plus de joie que Sancho. »
et les innocents des torts que ces bandits leur font. —  Eh bon, bon, reprit Sancho, dis-moi qui tu hantes, et je te dirai qui
31 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLVIII. Du combat de Don Quichotte contre Sancho, et quelle en fut la fin. »
que la plus belle de toutes les belles dames du monde. —  Chevalier, reprit Sancho, j’ai eu la courtoisie de vous nommer la d
32 (1691) Journal du voyage des Indes orientales (à monsieur Raymond)
s partir, il est trois heures après midi. Avant que de me coucher, je reprends la plume pour vous dire qu’à quatre heures après
quoi tout l’équipage a répondu à haute voix Oui ! Levez-en la main a repris Monsieur Du Quesne, ce que l’équipage a fait, ave
l pas à propos que Monsieur bût aussi à ma santé ? Très volontiers, a repris Monsieur le Commandeur en riant, et en même temps
ans la relation des voyages de Jean Hugues de Linschot Hollandais. Je reprends la plume pour vous dire que comme j’achevais d’éc
ils en sa vie et que celui-là ne l’épouvantait pas. Ni moi non plus a repris Monsieur Du Quesne, je ne crains pas plus pour ma
vre parce qu’il est notre commandant. Ainsi contre vent et marée nous reprenons la route de Merguy. Du samedi 14e. [octobre]
vec une fort belle armée. Ce général nommé Sauvagy battit le rebelle, reprit sur lui tout ce qu’il avait pris sur le Mogol, et
vertement, et fit rebeller avec lui la même armée qui l’avait servi à reprendre sur le premier rebelle les royaumes dont il s’éta
velle armée. La faiblesse de ce jeune Roi lui donnait beau jeu : il a repris sur Sombagy tout ce que Sauvagy avait pris sur lu
-là, peut, quand bon lui semble, rendre sa femme à ses parents qui la reprennent sans difficulté, et avec elle les filles qu’elle
33 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XXXV. Du tour ridicule et malin que fit Parafaragaramus au chevalier Sancho, et des événements tristes qui le suivirent. »
l, mais je lui en rendrai d’une autre. —  Ah ! Monsieur le chevalier, reprit l’officier, Parafaragaramus est de nos amis ; vou
34 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LVIII. Des tristes et agréables choses que Parafaragaramus apprit au chevalier de la Manche. »
er ta fille, et de t’empêcher de jamais tomber en nécessité. — Pardi, reprit Sancho tout réjoui en se frappant de la main droi
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