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1 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « ChapitreLII. Le mari prudent »
la plus grande faute qu’une femme puisse faire, qui est d’accepter un rendez -vous dans un lieu où un amant peut être le maître
se crut pas malheureux. Il lui indiqua une maison écartée, où elle se rendit sans en prévoir la conséquence, et seulement dans
ésume trop de sa vertu, lorsqu’elle compte de se retirer entière d’un rendez -vous qu’un amant lui a donné dans un lieu où rien
stin était trop persuadé de la vérité de cette morale pour ne s’y pas rendre , et outre cela il souhaitait trop que sa femme fû
ou du moins qu’elle parût telle, pour contredire son beau-père. Il se rendit ou plutôt feignit de se rendre à ses raisons ; il
, pour contredire son beau-père. Il se rendit ou plutôt feignit de se rendre à ses raisons ; il eut même la prudence de le pri
de plus injurieux et de plus accablant ; il les entendit se donner un rendez -vous à deux jours de là pour aller se promener en
esses dont sa femme l’accabla. Il lui laissa la liberté d’aller à son rendez -vous, où il l’y suivit encore déguisé ; et comme
ible. Monsieur, lui dit-il en le retenant, et en lui montrant Justin, rendez grâces à Monsieur de la vie qu’il vous sauve ; ca
votre punition ; j’aurai soin de vous faire faire pénitence. Je vous rends grâces, Monsieur, continua-t-il en s’adressant à
cées. Justin peu de temps après alla trouver Cléon, et le pria de lui rendre Silvie. Le pauvre vieillard ne put cacher la joie
n l’embrassant, vous êtes-vous bien consulté ? Je suis prêt à vous la rendre , et j’espère que dans la suite elle vous donnera
domestiques, et blâma ceux qui le faisaient, parce qu’outre qu’ils se rendaient la risée du public, ils se mettaient hors d’état
vant, et en la présentant à son gendre, voilà votre femme que je vous rends , et quoique vous ne la repreniez qu’à ma prière,
is son père, et n’ayez pour elle aucune considération qu’elle ne s’en rende digne. Et vous, misérable, lui dit-il, comptez qu
nt avoué avec sincérité le génie de leur nation, il est juste de leur rendre le change, et d’avouer qu’il est bien plus chréti
ans excuse. Cependant l’usage s’en est introduit parmi nous, et s’est rendu non seulement tolérable, mais encore familier, et
2 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Des Frans et de Silvie. »
enti depuis ; mais j’étais destiné à me perdre, et au contraire de me rendre à ses raisons, je lui fis des reproches de vouloi
été, j’aurais fait la même chose pour le mortifier. Je refusai de les rendre qu’à la même personne qui me les avait mis en mai
e les avait mis en main. Il retourna et me rapporta un billet ; je le rendis avec ordre de dire à l’élu, que je ne voulais pas
er d’autres papiers que ceux qui regardaient mon emploi, et que je ne rendrais les siens que de la main à la main. Il était avar
fficulté, j’allai à elle, et la fis consentir. Je la saluai : elle me rendit mon salut fort civilement, et me parla si juste q
dis qu’étant à jeun l’odeur qu’on y respirait, quoique d’enfants, me rendait le cœur faible ; effectivement je ne l’ai jamais
imé la musique : j’y allai le lendemain, mais ce fut de jour pour lui rendre une visite dans les formes. Elle me parut plus ai
à m’être fidèle, je ne mérite point l’ardeur que vous me témoignez ; rendez -vous à vous-même ; ne précipitez rien ; et pour n
chez elle, et c’était toutes les visites qu’elle recevait et qu’elle rendait . On ne connaissait point sa famille : on me dit s
e, que voulez-vous ? Tenez Monsieur, me dit-il, on m’a chargé de vous rendre en main propre ce paquet-ci. Ne vous informez poi
ut de m’approcher d’une bougie, et de jeter les yeux sur cette lettre rendue avec tant de mystère. Les premiers mots qui me fr
’avait fait savoir tout ce qui pouvait me dégoûter de Silvie et me la rendre odieuse : mais qu’on n’y avait joint aucun consei
e confusion ; le sujet parle de soi-même. Je crois même que cela vous rendra sage pour l’avenir. L’a-t-elle été avec vous, vot
le monde à parler de vous en bons termes. Si cette affaire-ci ne vous rend pas sage, vous ne le deviendrez jamais. Toutes vo
autres. Mais, lui dis-je, je suis fâché de vous avoir fait manquer au rendez -vous d’aujourd’hui. J’en ai bien manqué d’autres,
pour les amener à son but. Pourquoi, lui demandai-je, vous donner des rendez -vous ? Ne pouvez-vous pas la voir chez elle ? Vou
rraient me remarquer, et pour que cela n’arrive pas, nous prenons nos rendez -vous tout au bout de Paris, opposé au sien, c’est
rps, et la couvraient toute. Sa beauté naturelle que cet état humilié rendait plus touchante ; enfin mon étoile qui m’entraînai
u’elle ne pouvait pas les démentir. Je me fis donner parole de me les rendre , et pour sûreté je ne fis point de difficulté de
rps était d’une langueur encore plus grande. Je m’étais préparé à lui rendre son diamant, à retirer les papiers de ses mains,
lui avais fait. Voilà vos papiers, Monsieur, me dit-elle, je vous les rends , j’en connais l’auteur et la main ; il a raison l
e l’avoir pas retirée lui-même, lorsque la mort de ses frères l’avait rendu l’aîné de sa maison ; et s’en excusait sur la hon
lle aurait été obligée de payer, s’il en avait fait. Cette lettre fut rendue décachetée à Madame de Cranves par Monsieur le co
orts. Ils me reconnaîtront, et sont trop honnêtes gens pour ne me pas rendre de ce côté-là toute la justice qui m’est due : du
Madame de Cranves si elle en avait eu une, quoique je n’eusse jamais rendu aucun service : à quoi ils étaient encore poussés
t par elle que je n’avais rien dit à Madame sur son chapitre. Cela le rendit assez hardi pour entreprendre de venir me trouver
i, j’oubliai son insolence, et bien loin de lui faire tort, je lui ai rendu tous les services qui ont dépendu de moi ; et san
incapables d’y mettre ordre ? J’avais espéré que ma bonté vous aurait rendu sage, et vous vous déchaînez de plus en plus. Ren
bonté vous aurait rendu sage, et vous vous déchaînez de plus en plus. Rendez -moi justice devant Madame et devant Monsieur, avo
laira : vous êtes seule cause qu’il est rentré ; je vous l’abandonne, rendez -vous en justice vous-même. Faites-le rouer de cou
sais bien que si j’entends encore parler de ses sottises, je vous en rendrai bon compte et à moi aussi. Je vous défends absolu
ises en voulant pénétrer un commerce qui ne lui plaisait pas. Cela le rendit sage, il n’osa plus parler de moi ni de Garreau,
tant sorti, elle leur parla ainsi devant moi. Ma mort va bientôt vous rendre tous deux maîtres de ce que je possède en ce mond
ez enfin cette naissance ; quoique je n’en sois pas coupable, elle me rend indigne de vous. Je ne prétends plus à votre cœur
oins distinguez les crimes de la nature, d’avec les miens, et vous me rendrez votre estime ; et c’est tout ce que j’attends de
oi. Allez Monsieur, brisez des chaînes qui doivent vous faire honte ; rendez -vous à vous-même , et souffrez que je me retire d
ête homme et bien instruit, je vous prierais de le voir, peut-être se rendrait -il. Cependant si vous voulez avoir quelque compla
e, et elle écrivit ce billet : BILLET. J’ai à vous parler, Monsieur, rendez -vous chez moi tout à l’heure. Je vous attends seu
ir un billet de votre part, serais-je assez heureux pour pouvoir vous rendre quelque service ? J’en achèterais l’occasion aux
ndez précisément et sincèrement, sachez qu’il y va de tout pour vous. Rendez -moi raison à moi-même, et ne me forcez pas à vous
aison à moi-même, et ne me forcez pas à vous pousser pour me la faire rendre par d’autres. Un homme de votre étoffe ne tiendra
as rester avec moi assez de temps pour m’entendre ; parce qu’il avait rendez -vous avec une personne qui me connaissait, dont i
je ne connais que vous dans le monde pour mon ennemi, et que je vous rendrai garant de tout le mal qui pourra arriver, soit à
ai-je pour ma justification ? De vous voir en particulier, et par des rendez -vous, elle n’est pas assez dupe pour ne me pas do
que vous agissez cette fois-ci de bonne foi : mais enfin je m’en suis rendu caution. Vous partirez dans quatre jours avec Mon
amour d’elle, et me promit d’avoir toujours au doigt celui que je lui rendais . Elle voulut me faire prendre une bourse pleine d
op pour vous laisser après moi dans la nécessité ou le hasard de rien rendre à personne. Tout est à moi, et je vous donne tout
que Madame de Cranves m’a laissée, et le douaire que vous m’assurez. Rendez -moi justice, poursuivit Des Frans, en s’interromp
lettre de Monsieur le comte de Lancy, qui me priait instamment de me rendre auprès de lui le plus tôt que je pourrais, et qu’
tait à lui que je devais mon retour de Rome : je lui avais juré de me rendre dans un jour certain auprès de lui ; et sans cett
pas la force de lui refuser en face ce qu’elle me demandait : je lui rendis les clefs de ses coffres qu’elle m’avait forcé de
mon honneur et à ma parole, et je vous engage l’un et l’autre, de me rendre auprès de vous dans un mois d’aujourd’hui. Conser
départ. Je chargeai l’aumônier des deux lettres, avec ordre de ne les rendre qu’après que je serais hors de Paris, et je monta
tant, n’avait point perdu de temps, sitôt que ma lettre lui avait été rendue . Elle en avait porté à la poste beaucoup plus que
ls vous ont pris qu’à cause que vous n’avez point été en état de vous rendre auprès de moi. Je vous envoie de quoi vous y reme
ressement que je ne lui avais jamais vu. La peur de me perdre m’avait rendu plus cher à ses yeux, à ce qu’elle me disait. Nou
d’un bout à l’autre. Après qu’il en eut achevé la lecture, il me les rendit et reprit la parole. Je suis étonné, dit-il, de c
quelque chose ; et si vous voulez me confier ces papiers, je vous en rendrai bon compte. Quand ce ne serait que pour ma propre
je en lui donnant ses papiers, le peu d’intérêt que j’y prends me les rend indifférents, et je vous assure qu’innocente, mal
le ; mais je puis vous assurer qu’elle a bien changé, si elle ne vous rend pas le change. J’ose même vous assurer qu’elle n’
, contre son fils qui est un brutal achevé. Je suis fort aise de vous rendre raison de ma conduite, elle n’a point démenti la
-il, et vous pouvez compter sur tous les services que je pourrai vous rendre . Je vous assure que j’ai toute la joie imaginable
e ceux qui vous ont mis au monde, je ferai tous mes efforts pour vous rendre tous les services, tels soient-ils, que je pourra
r vous rendre tous les services, tels soient-ils, que je pourrai vous rendre . Nous le remerciâmes de ses bontés, et après cela
r de l’esprit des soupçons qui lui restent de Silvie ; afin qu’il lui rende sa première estime, et qu’il ne la croie point te
n généreux pardon de sa part, d’avoir agi sans son consentement, nous rendrait les gens du monde les plus contents et les plus h
n ferait d’elle. Je consens même de recevoir ses visites et de lui en rendre  ; mais je veux absolument que ce mariage soit sec
que je lui appris, sans oser lui en dire les particularités. Il nous rendit à Paris auprès de ma mère et de mes oncles tous l
Paris. Que je me lassais d’être contraint dans les visites que je lui rendais . Que je voulais que notre mariage fût une fois dé
ntit ma fureur. Je voyais bien qu’en la rendant malheureuse, je ne me rendais pas plus heureux. J’étais déchiré par mille mouve
deux lieues sous différentes commissions. J’allai la trouver, je lui rendis ses diamants, ses habits, son linge, ses dentelle
fait, et de supposer au contraire qu’elle revenait du voyage. Je lui rendis cette fille et son laquais à qui je dis, lorsqu’i
retirer où il vous plaira, prenez une résolution. Je suis prêt à vous rendre tout ce que j’ai à vous : mais n’espérez pas avoi
n’espérez pas avoir jamais aucune intelligence avec moi. Vous m’avez rendu trop malheureux, et je vous ai trop maltraitée, p
ue l’amour que j’ai eu pour vous, et que peut-être j’ai encore, je me rendrais à vos raisons ; mais j’en crois mon honneur. Comm
re à ma femme : et la résolution sincère que j’en avais faite m’ayant rendu l’esprit plus tranquille, ma santé se rétablit de
me un barbare et comme un tigre, elle avait raison ; le père carme la rendit plus tranquille. Je voulus la faire sortir du cou
e femme, j’aurais eu dans elle une véritable servante ; et avec cela, rendons -nous justice ; le traitement que vous lui aviez f
ande pour vous que des bénédictions et des faveurs. Hélas, je me suis rendue indigne d’être exaucée ! Je souhaite que mon chât
3 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur de Contamine, et d’Angélique. »
z, soit par ses biens, par sa personne, et par son esprit, en état de rendre une femme très heureuse, soit pour l’abondance, o
car dans l’âge de sept ou huit ans où elle était, elle ne pouvait pas rendre de grands services. Mademoiselle Dupuis qui était
efusera pas vos visites, si vous lui demandez la permission de lui en rendre . Il est vrai, reprit-il, mais ce serait elle que
 ? Je prendrais, répliqua-t-il, tel parti que vous voudriez pour vous rendre heureuse. Ce parti que je voudrais, répliqua-t-el
re tort à mon honneur, et je ne prétends rien de vous qui puisse vous rendre méprisable devant le monde, par une démarche qui
uitta point. Il sortit enfin, et la salua fort honnêtement ; elle lui rendit son salut, et le laissa aller. Mademoiselle de Vo
l’honnêteté possible, et le finit par la prier de souffrir qu’il lui rendît quelques visites ; elle y consentit fort honnêtem
il croyait tout au moins qu’elle allait lui parler, ou lui donner un rendez -vous. Il se trompa, elle n’avait pas dessein de l
l, avez-vous dessein de me mettre au désespoir ? Ne suis-je pas assez rendu  ? Espérez-vous voir augmenter mon amour ? Il est
obstinez pas davantage, vous ne feriez que perdre votre temps, ou me rendre malheureuse, si j’étais assez crédule pour vous é
esse que vous-même, demeurez avec votre mère, les visites que je vous rendrai auront un prétexte plus honnête. Que dirait-on ic
écrirai, puisque vous me le permettez ; mais vos réponses, qui me les rendra  ? Qui mettre dans notre confidence capable d’un s
ue ce qu’il avait voulu lui dire. Il le fit, mais il ne put lui faire rendre sa lettre ce jour-là ni le lendemain. Il sut enfi
in. Il sut enfin que sa mère était malade, et qu’elle était allée lui rendre dans sa maladie, les services que sa pauvreté l’e
dans sa maladie, les services que sa pauvreté l’empêchait de se faire rendre par d’autres. Il eut beaucoup de peine à déterrer
ds faire aucun présent, c’est à la nécessité qu’elle en a, et je vous rends responsable devant Dieu de ce qui pourra réussir
ête et si généreuse. Elle acheta une tapisserie, des sièges, et enfin rendit sa chambre sinon magnifique, du moins assez propr
ne le refusât absolument. Une si grande continuation d’honnêtetés la rendit plus familière. Il lui demanda la permission de v
ur que vous ne puissiez-vous donner à moi qu’avec répugnance, je vous rends à vous-même, vous pouvez disposer de vous, ce que
eta tout d’un coup à son cou, et l’embrassa de toute sa force. Il lui rendit ses embrassements et la retint entre ses bras le
t vue, qu’afin que Contamine la trouvât toujours chez elle. Il ne lui rendait pas de trop fréquentes visites, et ne donna jamai
la soirée avec les filles du logis, et d’autres du voisinage. Ce qui rendait sa mère chagrine, était ses maladies perpétuelles
justifier ma conduite dans l’esprit de cette princesse. Je veux vous rendre tout ce que je tiens de votre libéralité. Je reno
e médisance publique qui viendrait me déshonorer jusqu’ici, et qui me rendrait tout à fait indigne de vous : au lieu qu’en prena
ivait avec toute sorte de liberté, elle ne douta pas qu’il ne lui fût rendu dans le moment. Il le fut aussi : le laquais lui
nt la grâce de souffrir que je me jette à leurs pieds, et que je leur rende un compte exact de ma vie. L’accueil que la princ
e voulez-vous que je fasse pour une fille perdue, répondit-elle ? Lui rendre votre estime, reprit votre commère, et la remettr
je vous le répète encore ; et si vous m’acceptez pour caution, je me rends garante de sa vertu. C’est tout dire, reprit Made
êts, et si je puis vous être utile à quelque chose, je m’offre à vous rendre tous les services dont vous me jugerez capable. J
pria de passer dans l’autre chambre ; et comme le chagrin qui l’avait rendue malade avait fait place à la joie de s’être satis
t les deux sœurs qui pour lors savaient ses aventures, et qui avaient rendu témoignage de sa conduite, lui tinrent compagnie
e joindrai avec plaisir mes remerciements aux vôtres, et j’accepte le rendez -vous. Je viendrai vous prendre demain dans mon ca
e. Madame de Cologny fit appeler Angélique, à qui elle dit qu’elle se rendait à la prière que Contamine lui avait faite, de la
herait dans l’hôtel, où elle lui donnerait une chambre. Angélique lui rendit mille grâces de ses bontés, et Contamine ne lui p
e n’oserait pas le refuser. Il connut que ce consentement forcé ne le rendrait pas moins criminel aux yeux d’une bonne mère, à q
de Cologny, à votre vertu, et à votre sagesse, dont elle m’a assurée. Rendez -lui en toutes les grâces qui vous seront possible
pardon. Il est en bonne main, reprit cette dame sur le même ton, j’en rendrai bon compte ; mais je veux qu’il obéisse. Allons v
e parlé, ne galantisez point tant mon mari sur sa bonne mine, vous me rendriez bientôt jalouse si vous étiez femme, et je ne veu
avez trop souffert. Contentez-vous de savoir que la lettre qui vous a rendu fou à courir les champs, était pour moi. Il était
4 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Des Prez, et de Mademoiselle de l’Épine. »
rcir mes soupçons : cette lettre, lui dis-je, ne devait pas vous être rendue au sortir d’une maladie, et aussi changé que vous
onsieur votre père des chicanes qu’on me fait, et j’espère qu’il m’en rendra bientôt justice. Je voudrais qu’elle dépendît de
s qu’elle dépendît de moi, Mademoiselle, lui dis-je, elle vous serait rendue dès aujourd’hui. Elle me remercia et s’en allèren
’étais fort bien reçu, non seulement à cause des services que je leur rendais  ; mais encore à cause de ceux que je pouvais leur
que je leur rendais ; mais encore à cause de ceux que je pouvais leur rendre . Lorsque le temps ne permit plus d’aller le soir
e lire dans une chambre à côté. Il n’était pas long, ce n’était qu’un rendez -vous qu’elle me donnait au lendemain à la Sainte-
e vins reprendre mon jeu fort aise que mon intrigue commençât pour un rendez -vous. Je n’y manquai pas, elle y arriva un moment
main, elle ne me fit point de réponse, et je ne pus l’engager à aucun rendez -vous, quoique je lui en demandasse souvent. Je ne
liquement, et on l’obligea de garder la montre qu’elle avait voulu me rendre . C’était tout ce que je demandais. Je lui donnai
re. Je la priais de m’avertir de celle du berger. Je lui demandais un rendez -vous, et je ne l’obtins pas. Les Rois étant venus
times ; et si une de vos filles est assez sotte pour le croire, et se rendre à ses protestations, je vous promets moi que ce s
’y remarquais point d’amour et de tendresse ! C’est à présent que les rendez -vous sont nécessaires. Vos réserves ne sont plus
crit que je me trouverais. Elle ne put y rester que pour me donner un rendez -vous pour le lendemain dans une église à l’extrém
autant ; mais enfin, lui dis-je, cette douleur et ces regrets ne nous rendront vous et moi que plus malheureux. Il faut finir, t
nous rendront vous et moi que plus malheureux. Il faut finir, tant de rendez -vous se découvriront, à moins qu’ils ne soient da
, en lui baisant la main, des démarches où je vous engagerai. Je vous rendrai réponse quand j’aurai tout disposé, vous pouvez m
pour n’avoir pas d’impatience, et je ne perdrai aucun temps pour nous rendre heureux. Mais de quelle manière, ajoutai-je, vous
r nous rendre heureux. Mais de quelle manière, ajoutai-je, vous faire rendre vos lettres, et recevoir vos réponses ? Ce n’est
mblant de m’en apercevoir, nous montâmes en carrosse, nous allâmes au rendez -vous, et y fîmes une débauche entière. J’y remarq
la trouva avec ses filles, qui travaillaient à la tapisserie. Cela me rendit plus circonspect. Je l’écrivis à ma maîtresse, af
la conduite de sa fille ? Pourra-t-elle avoir le temps de venir à vos rendez -vous, sans qu’on en soupçonne rien ? Et pourra-t-
s, lui dis-je, et vous me faites des questions surprenantes. Pour les rendez -vous, ce sera à notre prudence d’en régler les mo
at, lui dis-je, tout étonné de sa proposition, et je ne veux point me rendre abominable aux yeux de Dieu par un infâme sacrilè
oir à Mademoiselle de l’Épine ce que j’avais fait, et lui demandai un rendez -vous pour lui dire la réponse que cette femme dev
ne me connaissant pas, je pouvais paraître en assurance. Que si il se rendait , c’était une affaire faite ; et que s’il ne se re
. Que si il se rendait, c’était une affaire faite ; et que s’il ne se rendait pas, nous n’en serions pas plus mal : que du rest
pour instruire Mademoiselle de l’Épine de ce que j’avais fait, ni du rendez -vous où je l’avais engagée pour le lendemain ; el
rmai de quelle manière elle ferait dans la suite, pour se trouver aux rendez -vous que je lui donnerais. Ne vous embarrassez pa
as davantage. Je lui demandai comment elle ferait pour se trouver aux rendez -vous, surtout le lundi qu’elle serait peut-être d
lérien, mais que je n’ai pas pu en avoir la permission. Cette dame me rendra ce service-là, j’en suis sûre. Au pis-aller j’en
ent dès ce moment-là, qu’il n’y a point de service qu’elle ne lui ait rendu  : et la pauvre femme, à l’heure qu’il est, est pr
voulu d’autre qui dépendissent de lui, lui persuada que je voulais me rendre religieux, et que je n’avais congédié ce garçon,
it que lorsqu’on l’avait servi la première fois. Nous prîmes un autre rendez -vous à deux jours de là, parce qu’elle ne le pouv
rions, tant d’un côté que d’autre, nous nous indiquerions de nouveaux rendez -vous, si nous ne nous y trouvions pas à la même h
etite pluie qu’il avait fait le matin, avait abaissé la poussière, et rendait la terre ferme. Le soleil était couvert ; et un p
l que soit son emportement, il faudra le souffrir, après cela nous la rendrons traitable à force de raisons et de soumissions. J
est à propos de ne se point humilier, parce que cela ne fait que les rendre plus opiniâtres, je le pris d’un ton aussi fier q
es dans le même endroit où je lui parlais. Que pour son procès je lui rendrais tous les services qui me seraient possibles, puis
que je n’étais engagé avec qui que ce fût : il en dit tant qu’elle se rendit . Elle demanda encore à voir sa fille, je crus pou
rassai toutes deux, fort aise qu’enfin Mademoiselle de l’Épine se fût rendue traitable. Cela fut ainsi accommodé dans le momen
elle se servît de tout le pouvoir qu’elle avait sur moi pour me faire rendre . Je crus qu’il y aurait de la dureté de refuser à
e permettre d’écrire un mot à mon épouse, et l’engager à le lui faire rendre . Je m’engageai à lui par tous les serments imagin
iron sur les huit heures, justement dans le temps que ma pauvre femme rendait les derniers soupirs. Monsieur Des Prez revint ch
e l’était elle-même. Il lui envoya dire qu’il ne l’empêchait point de rendre à sa fille les services dont elle avait besoin da
erai éternellement. Cet endroit renouvela toutes ses douleurs, et les rendit même plus vives ; et quoique Dieu ne m’ait pas do
Ces hommes pieux la respectèrent. Ils s’affligèrent avec moi pour me rendre traitable : s’ils n’ont pas réussi, du moins ils
ant [ !] mais elle n’était que le manteau d’une autre passion qui m’a rendu malheureux et que vous saurez demain. Il n’est pl
’envie de vous voir aussi ; et toute la compagnie, assez nombreuse, a rendez -vous chez Monsieur de Contamine, et c’est là que
s aimables, et l’autre vous a ornées de toutes les vertus qui peuvent rendre une femme parfaite : ainsi ce que je dirai ne dev
5 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XXXVI. Suite de l’histoire de Silvie et de Sainville. »
ranquillement, en effet, nous ne regardions notre jeu que comme notre rendez -vous, n’y ayant d’autre application que celle de
ble des mesures justes pour faire en sorte que sa mère consentît à me rendre heureux ; et pour cela je la priai de me permettr
ant l’heure du jeu, et de se trouver seule dans son cabinet, où je me rendrais  ; elle me le promit, avec une petite rougeur qui
e pour y manquer. A peine eus-je dîné le lendemain, que j’allai à mon rendez -vous. Je trouvai Silvie à son clavecin ; figurez-
ais à présent, si j’avais suivi les mouvements de mon cœur, on m’en a rendu la plus infortunée. Je vais, Madame, vous instrui
us est arrivé à l’un et à l’autre jusqu’au jour que vous lui donnâtes rendez -vous dans votre cabinet, et que vous promîtes de
oir dont je fus saisie le lendemain, lorsque cette même lettre me fut rendue par une femme qui m’assura que Monsieur de Sainvi
lurent voir à quoi aboutirait la harangue de la baronne, qui pour les rendre tout à fait irréconciliables avec Sainville les d
-hier au soir qu’il sortait de votre cabinet, où vous lui aviez donné rendez -vous, et où vous lui aviez paru la plus emportée
le, pour lui ôter cette lettre des mains, en lui promettant de la lui rendre  ; mais qu’elle m’aimait trop pour lui laisser une
resta de force que pour déchirer cette malheureuse lettre qu’elle me rendit  ; je me levai toute nue, pour en aller jeter les
vait cru en être entendue. Je la remerciai du service qu’elle m’avait rendu en me rapportant ma lettre, et en me désabusant,
rien de la lettre que j’avais écrite à Sainville, et qu’elle m’avait rendue , ni de ces engagements où j’étais entrée ; que je
gerez bien que j’ai dû vous le taire. Ayez soin de la baronne, et lui rendez tous les services que vous pourrez ; ne vous info
utes ses affaires, et qu’il sait toutes les miennes, nous nous sommes rendus notre parole sans cesser notre commerce. En effet
n me l’offrit. Il vous pria un soir en me quittant de lui accorder un rendez -vous le lendemain dans votre cabinet ; vous le lu
vous attirer à vous la colère de toute votre famille, si vous ne vous rendiez pas de vous-même, et que c’était dans ce dessein
ous avions gardé une copie de votre lettre, que voilà, et que je vous rends . Nous avions encore résolu Deshayes et moi, qu’il
onner, et lui qui n’avait rien à faire à Paris, dont ses chagrins lui rendirent même le séjour odieux, s’offrit avec plaisir à l’
; cela l’obligea d’avoir recours à l’autorité du Roi pour se la faire rendre , ou pour la reprendre partout où il la trouverait
Paris, elle écrivit à sa sœur", et la pria d’avertir une dame qui lui rendrait une lettre de sa part, que l’asile qu’elle lui av
couvent, et au lieu d’y entrer, elle reprit sur la main droite, et se rendit à Toulouse, où nous arrivâmes le lendemain. Jamai
6 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LV. Don Quichotte et Sancho vont à la caverne de Montésinos. Ce qu’ils y virent, et comment se fit le désenchantement de Dulcinée. »
et pensif, ne croyant jamais voir assez tôt l’heureux moment qui lui rendrait sa bourse. Ils furent retirés de leur assoupissem
it peu à peu, et les feux que jetait Freston s’éteignirent, ce qui le rendit tout tremblant et immobile. Perfide, lui dit Para
égales, et quand il est en disposition de combattre contre toi, tu te rends invisible, de peur d’en être vaincu. Tu n’es qu’u
i fit avaler, en lui disant que c’était de l’ambroisie, acheva de lui rendre ses esprits ; il en fit prendre aussi au héros de
ce de soutenir son épée qui lui fut ôtée, et parut de la main s’aller rendre elle-même dans celle d’un géant de plus de quinze
ranquillité. Ils mangeaient comme des loups, et avec une voracité qui rendit Don Quichotte confus, et qui étonnait Sancho même
s de piété, où il ne fallait pas l’interrompre, le pieux chevalier se rendit , et se mit avec les autres, au grand plaisir de S
en voir la fin je suis député de Pluton, qui vous envoie dire de vous rendre auprès de lui dans les enfers, où il vous attend
t disputée. Le lâche Freston n’a point exécuté tes ordres, et s’étant rendu indigne de jouir de la liberté, je l’ai renvoyé d
ls n’auraient pas mis fin, ni toi non plus, aux grandes aventures qui rendent leur vie si illustre là-haut. Merlin convaincu de
et de son éclat lorsqu’il entre dans le royaume des morts, où il est rendu égal à tous ceux qui dans le monde étaient ses in
la flatterie du reste des mortels ses semblables. Notre chevalier se rendit à ces raisons, parce qu’en effet la mort remet au
que ce méchant faisait de mon argent le lui a ôté, et vient de me le rendre , et je vous le donne. A l’aspect de ces quatre ce
7 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Des Ronais, et de Mademoiselle Dupuis. »
aite ; et enfin, comme Dupuis vous l’a dit, il alla six mois après se rendre capucin, sans autre raison apparente que le dégoû
de sa conversation me plut tellement, que sans être son amant, je lui rendis beaucoup de soins, et devins un de ses intimes am
e me [livrai] tout entier. J’avais conservé mon cœur jusque-là, je le rendis  ; je l’aimai, ou plutôt je l’adorai dès le moment
mes soins furent bien reçus. Je parlai, elle m’écouta ; mais sans me rendre aucune réponse positive. Je fus longtemps dans l’
sa mort. Que le monde n’était rempli que de vieillards qui s’étaient rendus malheureux eux-mêmes par la sotte bonté qu’ils av
voulût lui faire appréhender quelque libertinage de sa part, et l’en rendre responsable devant Dieu, faute de l’avoir mariée.
donnez point lieu d’agir ; car il ne faudrait qu’un moment pour vous rendre malheureuse, et pour vous faire pleurer toute vot
c’est tout ce qui me reste d’elle ; car pour me dispenser de les lui rendre à notre rupture, je lui ai écrit que je les avais
mme ces paroles étaient soutenues d’un grand air de bonne foi, je m’y rendis et j’acceptai le rendez-vous. Nous nous y trouvâm
soutenues d’un grand air de bonne foi, je m’y rendis et j’acceptai le rendez -vous. Nous nous y trouvâmes et nous parlâmes ense
il résolut de nous prévenir. Voici ce qu’il fit. Il avait entendu le rendez -vous de sa fille et de moi : à peine fut-elle sor
, et j’avais oublié que j’étais engagé avec Monsieur Du Pont. Je vous rends votre parole, reprit celui-ci, que cela ne vous e
e paiement. Mon premier soin fut d’aller d’abord le remercier. Je lui rendis toutes sortes de grâces, et lui avouai sincèremen
a jamais de lui faire ni obligation ni billet ; et que lorsque je lui rendis une partie de l’argent qu’il m’avait envoyé de tr
ntre elle, elle le saura bientôt elle-même, laissez-la venir, elle se rendra traitable, et nous l’aurons par composition. En e
emples de tant de malheureuses qu’elles voient tous les jours, ne les rendent pas plus sages : au contraire, plus il y en a de
t-il pas vrai que tu ne m’aurais pas obéi. Lorsqu’une fille donne des rendez -vous à un amant, qu’elle voit malgré ses parents,
t pas fait dans des endroits écartés, tels qu’on les choisit pour des rendez -vous : outre que je n’avais presque rien à craind
je ne ressentais aucun de ces mouvements impétueux, auxquels l’amour rend si sujets ceux qui sont remplis de passion. Tout
de de se laisser conduire par l’esprit et par la raison, et s’étaient rendus traitables. Enfin après avoir vécu longtemps de c
t-il, en parlant à sa fille ; mais c’est à la charge que vous vous en rendrez digne par votre vertu, et par un sincère et invio
u ma mère m’a conçu, J’ai suivi volontiers ma pénible aventure, Et je rends volontiers le jour que j’ai reçu, Mortels qui co
humeurs. Je ne croyais pas que la piété filiale pût s’étendre jusqu’à rendre des services tels que ceux que vous lui avez rend
s’étendre jusqu’à rendre des services tels que ceux que vous lui avez rendus dans sa maladie. Enfin vous êtes libre, j’en reme
e je venais d’écrire. Je remontai à cheval dans l’instant même, et me rendis en poste à Grenoble, dans le dessein de voir si c
enragé contre ma perfide, je traversai le Lyonnais et le Forez, et me rendis à Angoulême, résolu d’y rester jusqu’à ce que je
s ne seraient pas si bons amis qu’ils sont. Je vous la confie pour la rendre à Monsieur Des Ronais. Je l’ai toujours regardé c
tu. J’ignore, reprit Des Frans, quels services Mademoiselle a pu vous rendre  ; mais, Madame, après vous avoir vue ce que je vo
tectrice et une maîtresse si tendre ; et je vous jure, que s’il ne se rend pas à ce que je vais lui dire, je romprai avec lu
drai dîner ici, je m’en prie moi-même, et je me fais fort que nous le rendrons plus souple et plus humilié devant sa maîtresse q
avez écrite. On vous fera connaître le quiproquo demain à dîner ; le rendez -vous est pris. Le prétendu Gauthier qui n’est qu’
pouvez compter que ce sera la dernière. J’ai promis de vous mener au rendez -vous, sinon j’ai promis de rompre avec vous. Je t
8 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Dupuis, et de Madame de Londé. »
me longtemps. Une veuve a commencé, et Madame de Londé a achevé de me rendre véritablement honnête homme. C’est assez moralise
is toujours le gousset garni, et mes poches pleines de confitures, me rendaient considérable aux écoliers. Cela fut cause que je
à faire des armes chez un maître où quantité de bretteurs de Paris se rendaient . Je fis connaissance avec eux. Ils me prirent au
faisait avec l’indifférence qu’elle avait pour moi. Cela acheva de me rendre la maison de mon père odieuse. Je redoublai mes i
, et ne l’ayant point trouvé à Paris, je pris le parti d’aller la lui rendre à Versailles où il était. Je passai chez mon père
hez la Martinière, je remontai à cheval. Je pris le grand tour, et me rendis chez mon père, à qui je ne dis rien de ce que je
d’une composition qui dissipait toutes les forces naturelles, et qui rendait un homme inutile aux dames pendant fort longtemps
r elle de m’avoir humilié, sans pousser sa cruauté jusqu’à vouloir me rendre spectateur d’une cérémonie qui me mettrait au dés
ui persuadai de ne pas user sa jeunesse avec un homme incapable de la rendre heureuse ; je la poussai à se faire démarier, et
ne poitrine de veau en ragoût, il lui fit prendre d’une drogue qui le rendit tout autre. Il ne lui en parla point : il se cont
tte résistance acheva de l’animer. Le vin qu’il avait dans la tête le rendit plus hardi ; et les prières étant inutiles, il eu
re ; mais je forme un souhait inutile. Il ne dépend que de vous de me rendre parfaitement heureux, et si je le puis dire, vous
s de me rendre parfaitement heureux, et si je le puis dire, vous vous rendrez en même temps heureuse. Je ne vous demande que ce
bonheur, puisqu’il ne tient qu’à vous. Je la pressai tant qu’elle se rendit . Nous ne fîmes pourtant rien qui ne fût sage, par
es qui lui échappèrent, et redoublai mes caresses. Nous assurâmes nos rendez -vous dans des lieux écartés et des maisons emprun
us ménageâmes plus : notre sang que nous vîmes tous deux couler, nous rendit furieux, et l’un de nous deux serait assurément r
cun trois blessures au bras et au corps. Notre sang et la colère nous rendaient affreux, et ne nous permettaient pas d’examiner n
ant que nous nous en sommes priés. Il m’a offert plusieurs fois de me rendre ce qu’il a à moi ; mais le sachant en bonne main,
une autre chambre où cette femme travaillait à soulager une fille qui rendait avec douleur le fruit de ce qu’elle avait reçu av
vous êtes attachée à moi par des liens qu’il est de votre honneur de rendre éternels et innocents ? Avez-vous oublié qu’un en
fier. Je vois bien que mes honnêtetés vous aigrissent ; il faut vous rendre traitable par d’autres voies. Je suis en possessi
aître, dit-elle les larmes aux yeux ! Faut-il que vous acheviez de me rendre malheureuse ? Tenez, dit-elle en se découvrant le
de le porter dans l’instant même ; parce que dit-il, il devrait être rendu dès hier au soir ; et m’étant amusé à boire, je n
nsieur Alaix le saura bien en lisant ; mais donnez ordre qu’on le lui rende sitôt qu’il sera éveillé, parce que c’est une aff
uis. À peine Alaix eut les yeux ouverts, qu’un laquais qui croyait se rendre recommandable par sa diligence, lui donna ce paqu
émangeait. Je le fis remarquer à sa maîtresse, et lui persuadai de se rendre traitable comme elle. On n’a jamais demandé à une
t-elle, je vous jure que vous aurez lieu d’être content. Je pris donc rendez -vous pour le lendemain à onze heures du matin ; m
, entre amis, le personnage ne me fait point de honte. J’ai demain un rendez -vous avec une fille, belle et bien faite ; je veu
, et lui promis le secret que je lui ai gardé, parce qu’elle s’en est rendue digne par une conduite plus honnête. Grandpré éta
i portai la main au sein et sous sa jupe. Elle me laissa faire, et me rendit fort honnêtement mon baiser. Je crois, dit la Del
areil endroit. Il la fit mettre sur un lit, et lorsqu’il la vit toute rendue  : allez infâme, lui dit-il en lui donnant de ses
, qu’elle a acheté et que je lui garde encore, parce qu’elle s’en est rendue digne par une conduite plus honnête, dont j’ai ét
etiendrais bien ici de Gallouin, car ce fut dans ce temps-là qu’il se rendit religieux ; mais j’en remets le discours avec cel
de me retirer des mauvaises compagnies, et enfin qui m’a tout à fait rendu honnête homme. Une lettre de change que mon frère
domestique de femmes laides et âgées, il s’amuse à courir la gueuse. Rendez -moi justice, ma chère sœur, un traitement comme c
telle, reprit la veuve, ce n’est pas l’innocence des plaisirs qui les rend plus chers ; la volupté ne dépend point d’un cont
es tiédeurs de votre époux ; il reviendra à vous tôt ou tard, il vous rendra un jour plus de justice. Une honnête femme retire
n sincères. Je ne sais, lui dis-je, si leur promptitude peut vous les rendre méprisables ; mais je sais par moi-même que c’est
rainte, et qu’elle ne devait compte de ses actions à personne, je m’y rendis en peu de temps fort familier. Je remarquai qu’el
e, et lui prouver qu’en effet elle ne le pouvait pas ? Elle se serait rendue à l’impossibilité ; elle aurait pleuré sa faibles
éférence entière pour tout ce qu’elle savait qui me plaisait. Elle me rendit mille services dans les occasions qui se présentè
mienne, comme je n’en avais point d’autre que de lui plaire. Elle m’a rendu tout à fait honnête homme ; et je lui ai l’obliga
les amis et les domestiques d’une maison, quand ils se sont une fois rendus maîtres de l’esprit du maître et de la maîtresse.
eu ne vous fatiguez plus en vain, mettez-vous l’esprit en repos et me rendez plus de justice. Vous me croyez un débauché, et M
est de votre famille, a eu envie, et peut-être l’a-t-il encore, de se rendre religieux. Il s’en est ouvert à mon parent, et n’
ous nous jetâmes lui et moi sur la matière, et en dîmes tant que nous rendîmes le pauvre prêtre pic et capot, et le réduisîmes a
es qu’elle disait étant toutes justes et à propos, achevèrent de m’en rendre amoureux. Gallouin lui avait malicieusement dit q
avait malicieusement dit que j’avais encore actuellement envie de me rendre capucin : elle le croyait de bonne foi, et m’en a
fité de votre absence pour s’expliquer. Qu’il n’avait épargné pour la rendre sensible, ni soins, ni assiduités, ni larmes, ni
ère compassion. Chacun lui donna des larmes ; son innocence avérée la rendit plus chère à Des Frans, qui fit des regrets sur s
destinée dont son horoscope l’avait menacé, et forma le dessein de se rendre religieux, comme il a fait. C’en est fait, me dit
infâme ? Et l’atrocité du crime qui dégénère dans ma naissance, ne me rendrait -elle pas indigne de la triste distinction de la n
le pré ; je me trompais, elle n’y était venue que pour déconcerter un rendez -vous. Comme je n’augurais rien de trop favorable
nt feriez-vous, dit-elle ? C’est, poursuivis-je, que si c’est lui, le rendez -vous n’est assurément pas pour lui à l’heure qu’i
ans, comme un petit saint, ou du moins comme un homme prêt à s’aller rendre capucin. Comme je n’avais jamais affecté de réfor
qu’elle n’était venue dans ce jardin, que pour le surprendre dans un rendez -vous qu’elle croyait qu’il y avait avec une fort
ais si vous vous obstinez à me voir, je prévois mille malheurs qui me rendront la plus infortunée de toutes les femmes, et qui n
i me rendront la plus infortunée de toutes les femmes, et qui ne vous rendront pas plus heureux. Il n’importe, repris-je, j’aura
Elle reçut mon salut avec dépit ; mais pourtant avec civilité, et me rendit mon compliment avec quelque contrainte. Je saluai
avait pas paru persuadée. Je voulus lui donner ma lettre pour la lui rendre  ; elle me pria de trouver bon qu’elle ne se mêlât
oue que cette conduite, qui m’aurait autrefois rebuté, m’anima, et me rendit très sincèrement le plus amoureux et le plus cons
nt qu’elle avait quelque commerce secret, et quelque amourette qui la rendait si froide pour moi : j’en suis absolument désabus
ui parlais, et qu’elle me répondait. Nous fûmes bientôt d’accord ; un rendez -vous termina l’affaire. Elle y prit goût, et de s
u’un gros sot. Cela étant résolu de la sorte, je ne manquai point aux rendez -vous, la petite paysanne me plaisait. Ce petit co
rnier soupir ; je suis venu pour le lâcher devant vous. Au lieu de me rendre mon épée, elle courut appeler du secours. La cuis
esse de vous-même, Madame, poursuivis-je, il ne tient qu’à vous de me rendre le plus heureux de tous les hommes, et de suivre
9 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LIV. Départ de la compagnie. Comment Sancho fit taire le curé. Aventures diverses arrivées à cet infortuné chevalier. »
it fait dame de ses pensées, et maîtresse de son cœur, et qu’il avait rendue fameuse sous le nom de Dulcinée du Toboso, qu’il
s tout le monde lui ayant représenté que c’était le seul moyen de lui rendre son bon sens, et son mari lui-même s’en mêlant, e
oins l’avoir laissé boire un peu plus que sa soif. Entre ceux qui lui rendirent ce pieux office, fut un petit Bohème de la compag
’on crut qu’il avait manqué son coup. Il l’apporta au duc, qui le lui rendit , avec ordre d’aller les attendre de l’autre côté
ui répondre, s’il ne l’eût accoutumé à un grand respect. Celui-ci lui rendit enfin sa joie en lui disant que la rivière où il
voulu se satisfaire de l’argent d’autrui, et qu’il avait promis de la rendre lorsque cette princesse serait désenchantée. Je l
lée ; mais comme il ne me l’avait confiée qu’à la condition de la lui rendre , je viens de la lui renvoyer. Reprends cœur, ajou
je viens de la lui renvoyer. Reprends cœur, ajouta-t-il, elle te sera rendue en peu de temps, puisque le brave chevalier des L
’il eut assez de délicatesse pour attendre avec impatience l’heure du rendez -vous, et que quoiqu’il passât la journée à boire,
l le vit endormi. Il alla se promener dans le parc jusqu’à l’heure du rendez -vous ; il voyait toujours de la lumière dans la c
hantement de la princesse Dulcinée, et sur le plaisir qu’il aurait de rendre au jour une personne si belle et si parfaite. Le
un tournoi avec le plus de magnificence qu’il se pourrait, tant pour rendre la fête plus belle, que pour honorer en même temp
10 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LVI. De ce qui suivit le désenchantement de Dulcinée. »
chercher ce jeune homme, parce que tu craignais d’être obligé de lui rendre son argent ? Regarde si tu ne fis pas là deux vol
dans le moment, dans la pensée que tu aurais assez de probité pour le rendre à Cardénio après qu’il serait rentré dans son bon
entement la restitution de cet argent, puisque tu es en état de me le rendre , ou bien compte que je te vais mettre tout le cor
vé l’argent qu’on lui redemande, il est vrai aussi qu’il ne l’a point rendu , et il avoue même qu’il n’a pas eu l’intention de
l’a point rendu, et il avoue même qu’il n’a pas eu l’intention de le rendre  ; mais quel droit a Plutus de redemander cet arge
oyé absous de l’accusation contre lui intentée, Plutus condamné à lui rendre et restituer sa bourse, et aux dépens. Sancho fut
pinions prononça l’arrêt en ces termes : La Cour a ordonné que Plutus rendra au chevalier Sancho la bourse et l’argent qu’elle
rmer un arrêt ; elle en aura sa part ; on m’a donné un chapon, je lui rendrai une poule. Après cela Sancho ayant été lâché repr
er, il commença par remontrer toutes les peines qu’il se donnait pour rendre les femmes belles et attirantes, qu’il inventait
vêtirent le chevalier qui se laissa faire de son bon gré, et qui fut rendu à son maître. Dans ce moment un coup de tonnerre
11 (1721) Mémoires
pour les enfants ni pour les domestiques sitôt qu’un faux dévot s’est rendu maître de l’esprit du maître ou de celui de la ma
ns de l’autre. 12. Cependant ce n’est point tout à fait la raison qui rendait les Jésuites tout puissants sous son règne ; la v
uêtes seraient toutes restées à la France. La paix de Nimègue l’avait rendu le plus grand et le plus glorieux prince qui eût
eux prince qui eût jamais régné ; le royaume riche et abondant aurait rendu sa mémoire précieuse, et il serait mort dans ce t
s ceux qui lui avaient prêté de l’argent et en même temps le moyen de rendre son pouvoir arbitraire, et de n’avoir plus d’autr
et si le roi a été forcé d’accepter ceux de Riswick et d’Utrec, et de rendre non seulement ses anciennes conquêtes, mais aussi
qu’il l’était en France, et pour cela, sous prétexte de la Religion, rendre le roi Jacques aussi absolu que Louis XIV ; et qu
e roi Jacques serait mort sur le trône si il n’avait pas entrepris de rendre sa religion dominante, et qu’il eût fait pendre l
u reprendra de vous ce qu’il vous avait donné, et dont vous vous êtes rendu indigne. En effet, ses quatre enfants moururent a
la honte du souverain, et contre le serment qu’il fait à son sacre de rendre la Justice à ses sujets et de soutenir le faible
ntait [sic] pendant sa jeunesse. Mais qui étaient ceux qui le lui ont rendu odieux ? C’était un misérable Italien qu’on attaq
s, ses cris et ses lamentations obligèrent une infinité de gens de se rendre spectateurs. MM. de Beauregard et le chevalier de
ur la frapper. M.de Beauregard ne trouva pas l’action de son goût, et rendit avec sa canne à ce coquin le principal et l’intér
bien rossés que rien n’y manqua. Les hardes de cette femme lui furent rendues et chacun lui fit l’aumône ; et comme elle était
at, si bien que pour que ce contrat fût exécuté, il fallait qu’il fût rendu commun avec tous les créanciers tant consentants
c une infinité de gens ; et lui fit ses excuses de ne pouvoir pas lui rendre tout le respect qui était dû à sa naissance, et l
nt assuré que ces portraits ne sont point flattés, et que même ils ne rendent pas toute la beauté et les agréments de l’origina
rriva environ un an après celle du cardinal de Richelieu acheva de le rendre maître de tout, et lui donna le moyen de piller l
vive et pathétique remontrance sur l’obligation où est tout voleur de rendre ce qu’il a volé, et lui représenta fortement avec
perdre dans l’esprit du Roi, et M. Colbert de son côté tâchait de lui rendre le change. Le Roi faisait semblant de ne pas appr
.Colbert entreprit de rétablir l’ordre dans les finances, et de faire rendre gorge aux maltotiers et autres gens d’affaires qu
eillard. Il supplia pour lors le Roi de le laisser faire, et qu’il en rendrait bonne justice tant à lui qu’à ces pauvres ouvrier
on de clémence était en même temps sage et politique, puisqu’il avait rendu ces misérables utiles à l’Etat en augmentant sa p
s et à fortifier d’autres endroits le long de la côté sur mer pour en rendre l’abord inaccessible à toutes sortes d’ennemis de
etournèrent chez eux et emmenèrent ces enfants, et que lorsqu’ils les rendirent par un traité de paix, ils étaient gros et gras à
eligieuse, il en fallut passer par là. La paix fut faite, les enfants rendus à leurs pères et mères, et la fausse religieuse l
Paris, et puis après en Flandre à Courtrai et à Douai. Voilà bien des rendez -vous, mais je n’en manquerai aucun. S’ils disent
a suite en peine de lui, pendant qu’il était seul à seul avec elle au rendez -vous qu’ils s’étaient donné. Ces sortes d’écarts
x mille louis d’or qu’il avait apportés. Voilà un service que vous me rendez , Hubert, dont je ne perdrai jamais la mémoire, lu
son père, et le remercier d’un service si prompt et si généreusement rendu  ; que le fils ayant dit à son père la volonté de
ée et qu’il ne l’avait communiquée à personne, Mons[ieurl Colbert lui rendait son mémoire et lui donnait rendez-vous à trois ou
à personne, Mons[ieurl Colbert lui rendait son mémoire et lui donnait rendez -vous à trois ou quatre jours de là ; et pendant c
s avait écrit sous sa dictée pendant qu’il avait lu. 179. Le temps du rendez -vous arrivé, le donneur d’avis ne manquait pas de
là fut encore mis sur le compte de M. Colbert, et ne servit pas peu à rendre son ministère odieux au peuple. Cette haine se ré
t la dupe des maltôtiers qui le tournaient comme ils voulaient. Il se rendit la justice de connaître qu’il n’était pas propre
contrat, et que j’en trouve l’original dans les sacs que vous m’avez rendus  ? Et que vois-je même, que dans le vu de l’arrêt,
dans un équipage digne du poste qu’il avait à remplir. Le marquis lui rendit les dix mille écus qu’il l’avait obligé de prendr
bligé de prendre, mais M. de La Faluère ne fut pas obligé de lui rien rendre , parce que son procès fut gagné à pur et à plein,
Justice, puisqu’il s’est dépouillé de sa dignité de chancelier qui le rendait le chef de tous les tribunaux du royaume. Mais ap
je parlerai dans la suite, après avoir rapporté le jugement que Louis rendit dans ce temps-là, et que j’ai promis. 200. M[onsi
uels il fit à l’instant monter dans un carrosse à six chevaux pour se rendre à Rouen, où ils devaient prendre la voiture ordin
ait de postillon à son carrosse prit la poste de Rouen à Paris, où il rendit à M. de Congy une lettre infiniment plus pressant
r parti tout ce qu’il avait de crédit et d’amis à la cour, et de leur rendre tous les services qui dépendraient de lui, avec p
et moi et la Justice, il n’y a point de loi ; et qu’il faut que vous rendiez avant que de sortir de Versailles un bien que vou
dit à la maréchale, les larmes de joie aux yeux, que le Roi venait de rendre un jugement plus beau que celui de Salomon, et co
mais il y en eut un aussi qui n’eut pas tant de complaisance, et lui rendit un coup de poing qu’il lui avait donné. Tout cela
s qu’il y eût pu faire, mais par rapport aux services qu’il aurait pu rendre , non à ses amis, non à ses parents, mais au Roi e
e diable s’y met, la nourrice reçut un soufflet, ce qui acheva de la rendre furieuse, et dans son emportement lui reprocha qu
ompher ; les usures impunis ; les banqueroutiers justifiés, ou plutôt rendus blancs comme neige ; les troupes manquer de tout,
ret de prendre M. Papochin, amiral d’Espagne, et qui outre cela avait rendu des services à Louis également glorieux et utiles
mêlés avec nous, mais avec cette différence que leur grand nombre les rendait toujours supérieurs, et qu’ils profitaient de l’a
genre de mort si prompt, se mit à dire : Ah ! mon Dieu, sauvez-moi du rendez -vous ! Mais à peine eut-il lâché la dernière paro
terrer la synagogue avec honneur, c’est-à-dire périr plutôt que de se rendre  ? — Sans doute, répondit M. de Bagneux. — Tànt mi
istribués que le mardi matin, et qui en marge de l’impression étaient rendus en anglais d’une écriture à la main. Si celui qui
s destinés à payer les rentes sur l’Hôtel de Ville, et cela acheva de rendre tout à fait pauvres ceux qui n’avaient que ces re
es d’une infinité de coquins, indignes qu’on songe à eux que pour les rendre odieux à la postérité. Tel est un Tévenin, un Bou
u trouver, par le moyen de leurs mauvaises richesses, le secret de se rendre les esclaves des gens de qualité qui se sont avil
l’envoya quérir dix-huit ans après la mort de son mari, à laquelle il rendit tant pour elle que pour ses enfants huit mille fr
ndre, étant dénuée de tout. — Tels que soient les motifs qui ont fait rendre cet arrêt, reprit le pénitent, je m’y tiens ; si
endre cet arrêt, reprit le pénitent, je m’y tiens ; si ceux qui l’ont rendu ont voulu se damner pour l’amour de moi, tant pis
rent un pied de nez à l’ouverture de son testament, et à peine eut-il rendu le dernier soupir, que le fils envoya requérir sa
la honte de casser un des plus équitables arrêts qui y eût jamais été rendu , on data l’arrêt du conseil de quatre jours avant
conseil de quatre jours avant celui du Parlement, quoiqu’il n’eût été rendu que quatre nos jours après ; et cet arrêt du cons
ue Monsieur de Pontchartrain, au rapport de qui cet arrêt devait être rendu comme ministre d’Etat des finances, était maître
nventaire de ces [sic] larcins. Il s’y trouva deux montres qui furent rendues dans le moment à ceux à qui elles appartenaient.
été mis fermier général que pour servir d’espion à ses confrères, et rendre un compte sincère du produit effectif des fermes,
ens de qualité. Comme il était au bureau de ces armoiries, on lui fit rendre un paquet dont l’adresse était : A Monsieur Hénau
pas laissé ruiner par les missionnaires de Boufflers : ils s’étaient rendus catholiques romains, de calvinistes qu’ils étaien
mand par ses friponneries a achevé de leur arracher la peau, et les a rendu [es] des squelettes décharnées [sic] telles qu’ell
rozat, qui certainement a beaucoup gagné sur mer, il veut apparemment rendre aux Anglais ce que les corsaires de Saint-Malo le
nce a cédée aux Anglais par le traité d’Utrek ; et que les Anglais se rendront tôt ou tard les maîtres de tout le courant de ce
ois ans les directeurs de ces hôpitaux, et qu’en sortant de place ils rendent un compte exact de leur régie au corps des offici
Italie. Pour moi, J’attends les Jésuites à Siam, où je leur ai donné rendez -vous. C’est là où je développerai les motifs de n
ui en devront une reconnaissance immortelle, et cet endroit de sa vie rendra dans les siècles futurs (supposé qu’il réussisse)
ble exemple ! L’opprobre de nos jours triomphe dans un temple Où l’on rend à genoux hommage au Roi des Cieux ! Cachez-nous p
ayant rien que ces peuples abhorrent tant que la mauvaise foi. Ils se rendront amis des Français, si ils les traitent avec douce
le qu’il nous suffit que les étrangers aient inventé les moyens de se rendre riches et heureux pour que ces mêmes moyens nous
Et qu’il faut que malgré leurs cris, Leur alliance ou parentage, Ils rendent quelque peu de ce qu’ils nous ont pris. Eh quoi d
y prendre Pour voler le tiers et le quart, N’étaient jamais forcés de rendre Lorsque dans leurs larcins nous trouvions notre p
quand nous sommes venus, Nous ne pourrons jamais nous résoudre à rien rendre . Nous aimons mieux nous laisser pendre. Choisisse
e de leur fabriquer dès ce monde un enfer. C’en serait un pour eux de rendre Ce qu’une fois ils ont su prendre. Ils ont le cœu
confession l’un de l’autre et s’accuser mutuellement. Chacun pour se rendre blanc noircissait son camarade, et jetait sur lui
e, malgré leurs familles ou plutôt leurs alliances, que les autres se rendraient traitables, lorsqu’ils verraient qu’il n’y aurait
s qui leur pouvaient revenir, et ainsi les porteraient les premiers à rendre gorge. Que pour que cela fût fallait leur permett
12 (1691) Journal d’un voyage fait aux Indes Orientales (tome 2)
ssible. On nous a salués de neuf coups de canon, & M. du Quesne a rendu coup pour coup. Nous avons chanté le Te Deum, à l
ue du côté du jardin, où il y a un bastion régulier, ou qu’on a voulu rendre tel, la gorge en étant très mal prise & trop
gent & en linge bien propre. La frugalité y règne ; & m’étant rendu juif ici, j’aurais fait très mauvaise chère, auss
e second se met parmi les neyres ou gens de guerre, & un autre se rend bramène, ou prêtre des idoles. Quand tous ces ido
avoue que je n’y comprends rien. J’espère cependant que le lecteur me rendra la justice d’ajouter foi à ce que j’écris lorsqu’
es & ils donnent à leurs idoles des histoires toutes différentes. Rendons -leur pourtant justice. Il est très vrai qu’ils ne
er comme saints ? Ne les regardons-nous pas comme tels, & ne leur rendons -nous pas un culte tout religieux sur la foi de mi
pas, parce qu’on le comprend assez ; parce que, disent-ils, cela les rend fécondes. Nos Européennes ont plus d’esprit : l’o
esne, voyant qu’il n’y avait rien à gagner avec ces gens-ci, qui nous rendaient poids pour poids, & même avec usure, a fait s
e d’eux, chacun sous son pavillon. Voilà le combat que nous venons de rendre , dont certainement tout l’avantage nous serait re
contraire. On dit qu’avant que le coup de canon éclate, le boulet est rendu où la violence de la poudre le chasse. Cela est t
l’ont suivie, excepté la nôtre. D’où vient ? Craint-il que je ne lui rende ce qu’il nous a prêté à Pondichéry, & que je
e sommes à présent que deux, le Florissant & nous. Nous savons le rendez -vous, en cas de séparation ; mais, entre ci &
plus fâché que moi ; c’est de quoi je ne doute point. Mais cela ne me rend ni ma fenouillette ni mon vin de réserve. Je n’en
e est l’île de Négrades, à soixante lieues dans le Nord-Est. C’est le rendez -vous, en cas que nous ne puissions pas attraper M
bien près. Il pleut presque toujours : nous allons à Mergui où est le rendez -vous. Dieu veuille que nous y trouvions le Gailla
a mettent qu’à quinze, sont plus justes. Nous avons bien des grâces à rendre à Dieu de nous l’avoir fait voir : on ne s’en déf
gent de deux matelots. Ces coquins ont joué cet argent & n’en ont rendu que la cinquième partie, encore ce a été malgré e
ouvert malgré eux ; & qu’ils ont déclaré qu’ils ne voulaient rien rendre du tout. Du lundi 16 octobre 1690 Le vent n
us sortîmes hier au soir de Négrades par un assez bon vent, qui s’est rendu contraire dès cette nuit, & qui continue. Tan
son petit tombé à trois pas d’elle : il alla le ramasser & le lui rendit  ; elle l’embrassa, & le mit sur son bras. Le
u matelot qui le prenait : elle le prit, le baisa de nouveau & le rendit . On lui vit encore les yeux pleins de larmes. La
i cette prétendue raison humaine & mondaine qui ne sert qu’à nous rendre plus criminels par la préférence que nous lui don
naître l’abus que nous faisons de notre raison, qui ne sert qu’à nous rendre malheureux dans nous-mêmes & à aggraver le ma
ugurer, & me fait croire qu’ils manquent de tout. Je lui ai donné rendez -vous à demain matin. Landais travaille actuelleme
nt de la mer & qu’on respire sur les vaisseaux : coagulations qui rendent enfin le sang si épais, qu’il ne peut plus circul
iges de la nature, qui l’avait fait vivre sans cœur & mourir sans rendre l’esprit. C’était un assez bon garçon, rond de to
e laver tous les jours cette terre & et la mouiller souvent, cela rend ces maisonnettes fort propres & fort agréable
rois Rois ne lui a pas échappé : il en a du moins un rayon, qui, pour rendre le miracle plus étonnant, ne luit que pendant les
impression, ou, pour parler plus juste, parce qu’on n’a pas voulu les rendre publics, & dont je puis parler savamment, éta
t de venir à la foire de Beaucaire, il débarqua à Marseille, & se rendit à Nîmes. Un nommé Martinon, très ardent fripon, y
s avait pas, qu’il les avait remis à Arouard, qui refusait de les lui rendre parce qu’il n’avait pas de quoi le payer de quelq
échal avait pour les gens d’affaires pour douter de son entremise. Le rendez -vous fut pris pour le lendemain matin, au lever d
amp; Monicault, à qui le roi permit de parler, expliqua ce qui aurait rendu ce mémoire trop long : il n’oublia pas la visite
avoua que c’était un présent : il l’ôta de son doigt & voulut le rendre  ; &, sur le refus de l’Arménien de le reprend
à seul, mardi dernier, jour d’hier, à l’issue de laquelle il me les a rendus tous trois. Il m’a paru bon français de la vieill
Les partis dont le général du Mogol & lui ont couvert la campagne rendent les chemins mal surs ; & leurs neyres ou cava
re du Mogol & du jeune Remraja. Sévagi son père, pour ne se point rendre à charge aux peuples qui appuyaient sa révolte, o
ndait point à cet honneur : que, même, il aurait empêché qu’on le lui rendît s’il avait prévu qu’on le lui rendrait ; car, dès
, il aurait empêché qu’on le lui rendît s’il avait prévu qu’on le lui rendrait  ; car, dès son baptême, il a renoncé aux pompes d
un si saint œuvre. Malgré le tort que les Anglais m’ont fait, je leur rends avec plaisir la justice qui leur est due. Pendant
ent point à surprendre la bonne foi ni la religion du public. Je leur rends la justice qui leur est due en affirmant que je n
dans le Japon ! Ces bons pères ont-ils beaucoup d’auteurs graves pour rendre cette opinion probable ? Malheureux, par rapport
auraient achetées, &, outre cela, ses parents seraient obligés de rendre à leur prétendu gendre l’argent qu’ils en auraien
e sa femme : & un homme ainsi marié peut, en laissant son argent, rendre sa femme à ses parents, qui la reprennent sans di
ieux ; qu’il sortirait de Perse pour traverser le Pont-Euxin & se rendre à Constantinople ; que de Constantinople il viend
rès le voyage fini, comme je n’en doute point si Dieu me conserve, je rendrai le tout en main propre, particulièrement à cet am
baisser dans les Indes celles de cette République, & l’obliger de rendre aux souverains dans l’Asie les États qu’elle leur
is trahi la confiance de qui que ce soit ; & qui, peut-être, vous rendra secret pour secret. Cela étant, dit-il, je poursu
e étant expirée, il leur redemanda les clefs, qu’ils ne voulurent pas rendre . Il fut plus de deux mois à ne se servir que de v
que c’était assurément des fripons, puisqu’ils refusaient de les lui rendre . Vous riez, me dit-il en s’interrompant. Hé parbl
olonté. Il nous pria tous d’interposer nos offices pour les lui faire rendre par douceur ; sinon, d’user de l’autorité que le
partout leur esprit de rapine. Ils me remirent donc ces clefs. Je les rendis à notre capucin qui courut au plus vite à sa chap
lle y fut reçue, & avec quelle lâcheté elle & son fils furent rendus à l’opra Pitrachard. Il est certain que le clergé
les jésuites, pour se venger, ne découvrissent le leur, & ne leur rendissent la pareille ? Pour moi, je crois que c’est l’uniq
& que, grossissant les objets, suivant leur coutume, ils ne leur rendissent fèves pour pois. Mais, monsieur, n’admirez-vous p
tien, & aux jésuites eux-mêmes, s’ils étaient gens capables de se rendre à la vérité, qu’ils sont vraiment idolâtres. De t
rdre dans les Indes la réputation du nom français, & qui même l’y rend odieux. Les Hollandais, ardents à nuire de toute
à nuire de toute manière à notre nation, & à notre commerce, nous rendent suspects à tous les souverains d’ici, comme gens
me mention des jésuites portugais qui étaient dans le Japon ; afin de rendre notre nation généralement odieuse, partout où ell
ce qu’ils disent, pour l’amour de Dieu. Si les missionnaires veulent rendre les jésuites suspects & odieux en Europe, com
a Chine & du Japon, & auprès du feu roi de SiaM. Il faut leur rendre la justice de dire qu’ils y excellent : aussi son
es têtes & les chefs du troupeau, le reste viendra de lui-même se rendre au bercail du bon pasteur, sans qu’on se donne la
es jésuites, au divertissement du prince & des grands ; qu’ils se rendent nécessaires, comme eux, aux plaisirs & au cab
u commencement de votre discours, & que je vous ai promis de vous rendre secret pour secret, c’est que j’ai bien vu que vo
n’ai été que traducteur, & nullement inventeur ; n’ayant fait que rendre le sens de M. Martin, encore bien faiblement, ne
long avant que de prendre terre à l’île de l’Ascension, où est notre rendez -vous en cas de séparation, & où il y a plus d
nerais à l’homme de ne croire point ce qu’il ne voit pas s’il pouvait rendre raison de ce qu’il voit. Du samedi 17 février
cas, monsieur, je compte sur vous, comme je suis persuadé que vous me rendez la justice de compter sur moi ; je suis persuadé
s sa dictée ; que je lui laisserais tout en main, à condition de s’en rendre dépositaire comme de bien de Justice, sauf à le r
ait La Chassée, tu ne l’entends pas mal : ne serait-ce pas là vouloir rendre  ; & les moines rendent-ils rien ? Et où diabl
tends pas mal : ne serait-ce pas là vouloir rendre ; & les moines rendent -ils rien ? Et où diable notre pater, s’il avait r
p; les moines rendent-ils rien ? Et où diable notre pater, s’il avait rendu , trouverait-il de quoi se faire recevoir docteur,
rvante étant dans notre chambre, il se laissa tomber comme ivre mort, rendit du vin & autre chose, joua la comédie en perf
e commis, si je vous offrais à dîner chez M. Germain & qu’il vous rendît avec usure tout ce qu’il vous a pris ? A ce nom d
assurer par des faveurs sensibles ; que pour cela, il lui avait donné rendez -vous dans une maison où il était le maître ; qu’i
elle consentit à tout ce que je voulus qu’elle fit ; & un nouveau rendez -vous, que nous primes dans la même maison que la
rurier pour ouvrir sa porte ; & de ces deux clefs elle n’en avait rendu qu’une. Elle s’était accusée de garder l’autre ;
l l’obtint. Il acheta une chaise de poste à deux personnes ; & le rendez -vous étant pris, elle sortit habillée en homme. I
dans leur apostasie. Je veux croire que, pour leur honneur, & se rendre excusables, ils ont grossi les objets sur ces pén
nous n’avons pas le cœur assez mauvais, ou plutôt la barbarie de leur rendre le change : leurs humiliations nous désarment. Ce
la Martinique, dont il ne lui restait que cinquante-huit lorsqu’il se rendit maître des Anglais, encore plus forts que lui de
quarante Anglais qui s’y étaient enfermés & qui refusaient de se rendre  : ce qui épouvanta tellement les autres qu’ils fu
Du mercredi 4 avril 1691 Nous ne verrons plus nos vaisseaux qu’au rendez -vous. Le froid nous saisit & nous paraît d’au
vance encore. Quinze jours de même, nous serons à l’Ascension : notre rendez -vous y est. Nous sommes seuls à présent. & un
ort triste si je n’avais fait servir gras. Personne n’a eu peine à se rendre à un si doux ramage. En effet, il faut avoir lame
eurs étaient concertés ; Bouchetière, La Chassée & moi, lui avons rendu vuides les trois flacons de fenouillette qu’il no
soins seront par chaque particulier mangeant à la table employés à la rendre la plus abondante & délicate que faire se pou
é trois flacons pleins, au lieu des trois flacons vuides présentement rendus , pour tenir lieu d’épices à la cour & de sala
, ou du moins M. du Quesne, si nous manquons cette île, qui est notre rendez -vous & où nous devons trouver l’indication d’
u sel & au vinaigre. Ils ne sont pas indifférents. L’huile qu’ils rendent me fait souvenir de la nôtre, qui sent un peu. Ri
un mot, on pourrait se servir d’une infinité de moyens pour les faire rendre en sûreté ; mais, de quelque manière que ce fût,
sidérable de l’île & où est née Mme la marquise de Maintenon. J’y rendis les lettres dont j’étais chargé ; &, si j’ose
, cause de la perte de la femme & du fils unique de M. Constance, rendus à Pitrachard avec la plus indigne lâcheté qui se
se battit. M.de l’Estrille ni MM. Des Farges, n’étaient pas gens à se rendre , ni à céder. Les vaisseaux s’abordèrent, & to
ois plus qu’il n’en avait à son bonnet, elle ne voulait pas qu’il lui rendît le change. Le mari était bien fait, & je croi
scandale d’une pareille compagnie, & fit semblant de vouloir lui rendre son argent. Elle consentit à la fin à ce qu’il fa
e son argent. Elle consentit à la fin à ce qu’il faisait ; mais ne se rendit que les larmes aux yeux, donnant sa complaisance
e son honneur ; &, quelque protestation qu’il lui fît, elle ne se rendit que lorsqu’elle vit l’heure que sa monture allait
oit, joint aux promesses qu’il lui lit, & qu’il lui a tenues, lui rendirent sa première tranquillité. Les réponses d’Angleter
n’y auraient encore gagné que des coups ; mais que ceux-ci s’en sont rendus les maîtres par la discorde des habitants, en ce
glais : ils font encore plus, c’est qu’ils viennent volontairement se rendre aux Français, qui vont les quérir. Des marchands
hristophle ne se relèveront jamais de leur perte ; car, quand on leur rendrait leurs terres, comme ils l’espèrent à la paix géné
rendrait leurs terres, comme ils l’espèrent à la paix générale, leur rendra-t -on leurs maisons garnies, leurs sucreries en état
Planche, qui le distingue de ses parents, ou autres de même noM. Les rendez -vous journaliers ne parurent pas à l’amant & 
en chien renfermé, & fit un bruit terrible ; & c’est ce qui a rendu l’aventure publique. Caumont prit une autre chamb
 de Goimpi, intendant. Il est bon ami du mari de Fanchon, auquel il a rendu & peut rendre encore bien des services : du r
dant. Il est bon ami du mari de Fanchon, auquel il a rendu & peut rendre encore bien des services : du reste, très honnête
haïr autant qu’elle aimait Bernard ; ce qui est beaucoup dire. Leurs rendez -vous allaient toujours leur chemin & ils voul
férence. Vallière donna dedans : il prit ce paquet & promit de le rendre  ; & le charpentier qui, se doutant du tour, &
& l’autre. Ne tentez plus les femmes d’autrui, & vous ne vous rend [r] ez plus ridicules par des soubriquets. L’avent
13 (1713) Les illustres Françaises « Les Illustres Françaises. Histoires Véritables. »
et que la reconnaissance publique continue à nommer de son nom, pour rendre immortel celui de cet illustre prévôt des marchan
t, la joie la plus sensible que j’aie eue depuis longtemps. Vous vous rendez donc, poursuivit-il, à vos amis, après les avoir
les avoir attristés par votre absence ? Oui, reprit Des Frans, je me rends à mes amis, à mes parents, et à moi-même, en me r
t-être encore à souper. Je suis engagé ailleurs, où il faut que je me rende incessamment. Ce n’est qu’à cette condition-là qu
it ; mais que cette lettre ne vous fasse aucune peine, Gallouin s’est rendu capucin, et outre cela il est mort. Il ne peut pl
trie comme mon enfer ? Je vous en informerai, lorsque le repos m’aura rendu une partie de la tranquillité qui m’est nécessair
rs plus agréable que celle de ses amis. Je ne puis me dispenser de me rendre aujourd’hui près d’elle, dit Dupuis ; mais je vou
ndre aujourd’hui près d’elle, dit Dupuis ; mais je vous promets de me rendre auprès de vous demain matin, et de ne vous point
14 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLV. Pourquoi la maîtresse d’une hôtellerie voisine du château venait souvent demander des nouvelles de Sainville et de Silvie. »
alet, mais en homme de qualité très riche. Celle-ci s’était offerte à rendre tous les services qu’il pouvait prétendre d’elle,
ure en heure, et qu’avant deux ou trois jours il serait en état de se rendre à ses devoirs auprès de Sainville. Elle demanda c
ecret. A peine ce prétendu valet de chambre put marcher qu’il vint se rendre auprès de Sainville. Le comte Valerio était dans
spect. L’agréable Provençale trouva ses raisons assez bonnes pour s’y rendre , et lui assura sincèrement qu’il ne lui serait pa
u’ils y avaient réussi, et que cette conformité d’aventures les ayant rendus fort bons amis, qu’ils s’étaient promis amitié et
it offert sa bourse, et tout ce qui pouvait dépendre de lui, pour lui rendre tous les services qui auraient pu lui être nécess
r sa parole, et s’embarquerait à la première occasion commode pour se rendre à Madrid, où les ordres du Conseil l’appelaient,
15 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur de Terny, et de Mademoiselle de Bernay. »
u dès que nous sommes sortis du couvent de ma sœur. Si je puis vous y rendre quelque service, je le ferai de tout mon cœur ; m
n’a nul crédit ; au contraire père et mari la font désespérer, et la rendent garante de la résistance de ses cadettes à faire
noce, et pour recevoir avec plus de bienséance les visites qu’on lui rendait . Mon père voulait les marier toutes deux en même
. Mon père voulait les marier toutes deux en même temps, son aînée se rendit , mais elle qui a une tête de diable, bien loin d’
vérité. Je le priai de n’en rien déclarer, il me le promit, et de me rendre tous les services qui dépendraient de lui, pourvu
pas inutile. Engagez-le à vous faire tenir mes lettres, et à me faire rendre les vôtres. Notre commerce est contre ses intérêt
ore. Votre éloignement m’en veut désabuser, lequel croirai-je ? Je me rends à vos raisons. Je crois que vous m’aimez ; mais e
prenais quelque nouvelle extravagance de son père. Il faut que je lui rende la justice qui lui est due, quelque plainte qu’el
nsemble. Elle lui confia notre secret, et la pria de vouloir bien lui rendre toutes les lettres qui lui seraient écrites par m
erez arrivé, je me jetterai entre vos bras ; je suis prête à tout. Je rends la dureté de mon père responsable devant Dieu de
arences, nous n’aurons justice que de sa succession, ou il ne nous la rendra lui-même, que lorsqu’il sera prêt d’aller se prés
tant à lui écrire de plus loin ce qui s’était passé. Ces nouvelles la rendirent malade, je ne le sus qu’après mon éloignement, qu
nt qu’il lui faudrait pour être bien mariée, si elle pouvait me faire rendre une lettre, et pour arrhes de sa reconnaissance,
nts pour une fille que la seule nécessité retient dans un couvent, se rendit et lui promit toute sorte d’assistance. Elle avai
’ici là. Je me suis flattée que mes lettres ne vous avaient point été rendues . Je me sers de cet argent pour vous envoyer un ex
, me retinrent trois jours à Douvres. Je passai enfin à Calais, et me rendis à Paris le jour de la Trinité même ; c’est-à-dire
me elle le voulait. Elle eut de la peine à s’y résoudre, mais elle se rendit à mes prières. Voici de quelle manière le tout se
and vous serez prêt d’aller rendre compte à Dieu de vos actions, vous rendrez à votre fille la part qui lui reviendra de votre
16 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre LI. Le jaloux trompé »
eu que l’ambition de sa femme eût été modérée, il était en état de la rendre heureuse ; ainsi il ne chercha pas tant le bien q
le de vertu et de sagesse ; en un mot c’était une femme capable de le rendre heureux lui-même, s’il avait su jouir de son bonh
mme sur la moindre chose, et le plus souvent sur rien ; il voulait la rendre responsable de mille bagatelles qui arrivaient to
pour dit, et sur des défaites honnêtes elle se dispensa peu à peu de rendre des visites et se retira des compagnies qui venai
oucher les yeux d’un mari, à quelle heure elle lui avait fait prendre rendez -vous, avec qui, et en quel endroit, afin qu’il ne
ins ni les yeux. Elle fut plus de deux heures à se résoudre, et ne se rendit qu’aux serments extraordinaires qu’il lui fit, qu
étant éloigné, sa femme, dans la chambre de qui il devait coucher, se rendrait enfin a ses poursuites, à l’occasion et à la faci
on. C’est-à-dire, reprit-il, que ce n’est pas assez pour vous de nous rendre tous deux malheureux, vous voulez encore que je m
effet toutes les précautions qu’il pouvait prendre. J’ai de quoi les rendre inutiles, et vous mettre l’esprit en repos. Pouve
ue vous pouvez alléguer. Votre patience à souffrir ne servira qu’à le rendre plus intraitable et à l’aigrir ; et ce ne sera pa
’avait point écrit, si elle n’avait point sorti, et enfin il s’en fit rendre un compte exact. Julia ne lui dit rien que d’avan
douleur réciproque et tout ce que le cavalier put dire, Célénie ne se rendit pas et s’obstina toujours à vouloir qu’il se reti
17 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LIX. De ce qui se passa chez le duc de Médoc après le départ de Dulcinée, et comment Sancho reçut sa femme que la duchesse fit venir au château. »
coup à ses yeux. Don Quichotte, dit-il à notre chevalier, je viens te rendre la dernière visite que tu recevras de moi de ta v
ujours la Chevalerie errante, et que c’est pour cela qu’au lieu de te rendre tes armes, on les a retenues dans le palais de Me
es de Naples, qui lui apprirent que le marquis en était parti pour se rendre à Madrid suivant les ordres de la Cour. La duches
Dulcinée, elle en reçut une autre par laquelle son époux lui donnait rendez -vous à Madrid. Elle se disposa donc à partir avec
qu’elle recommençait ses poursuites, et qu’elle lui proposa un autre rendez -vous, il perdit toute patience et ne garda plus d
pas assez avancée : car à tous seigneurs tous honneurs. — Je vous en rends grâces, répondit la duchesse en riant ; Monsieur
ari, qu’elle égratigna de son mieux. Sanchette que l’étonnement avait rendue immobile, reprit ses esprits, et se jeta bravemen
n soit, elle s’y trouva, et le traita Dieu sait comment. Celui-ci lui rendit son change le mieux qu’il put, et elle offensée e
18 (1690) Journal d’un voyage fait aux Indes Orientales (tome 1)
et ne juger que par ses lumières ; en un mot, assez désintéressé pour rendre le plus souvent justice à toutes les nations, et
urnée, on ne doit pas espérer de trouver un de ces styles fleuris qui rendent recommandables toutes sortes de relations ; mais
ieuse, qui croient qu’on attaque les vérités de la religion lorsqu’on rend aux ministres de l’Évangile la justice qui leur e
savez que sur le point de partir nous eûmes ordre de la cour de nous rendre à Brest, pour nous joindre à l’armée navale comma
savez, nous étions prêts à partir lorsque nous reçûmes ordre de nous rendre à Brest. Cet ordre était si précis et si pressé q
en effet je ne lui écrivis qu’un mot qui ne lui donnait qu’un simple rendez -vous au Pavillon pour y dîner avec les capitaines
rs. Son billet était conçu comme d’un supérieur à un valet, et me fut rendu dans le vaisseau où je m’étais retiré. Le coup ét
pain biscuit, etc. Le tout sans Monsieur ni Madame. Ce billet me fut rendu par un commis des vivres à la boulangerie, qui de
it pas pour lui ; qu’il devait le prendre quand je le lui ai offert : rendez -lui son honnête billet de change ; et l’avertisse
us raisonnable, cela fut fait, et M. l’intendant m’envoya ordre de me rendre chez lui dans le moment. Le commis de la boulange
s’il y a de l’iniquité dans ce qui s’est fait, je m’en charge, et en rendrai bon compte à la Compagnie. Il a écrit par mon ord
irecteur, et du garde-magasin des vivres, auquel les restants étaient rendus  ; et qu’il en venait un tiers à l’écrivain du roi
croyais avoir tout perdu par le retour de M. Gouault à Paris. Il m’a rendu tous les services qui ont dépendu de lui. J’en co
vous, dans lequel sont des lettres que je suis certain que vous ferez rendre . Il y a aussi un procès-verbal, à cachet volant,
rocès-verbal, à cachet volant, que je suis également certain que vous rendrez vous-même à la Compagnie. Vous savez ce qu’il con
que ce sujet peut influer sur le reste du voyage, je crois devoir en rendre raison, à pour cela rappeler ce qui s’est passé à
’avoir pas fait, parce qu’il espérait que le conseil de guerre lui en rendrait une justice plus sévère ; qu’il eût à s’embarquer
s avons été à l’Amiral, où tous les capitaines de l’escadre s’étaient rendus pour souper avec M. du Quesne. Ils comptaient bie
ndre à bord mardi matin. Tous ces messieurs y étaient arrivés, ou s’y rendirent un moment après lui. Nous déjeunâmes tous de bon
r avec moi, crainte que je ne fisse pourrir quelque ballot, pour l’en rendre responsable. Qu’il était ravi de savoir que j’ent
ez M. de Boisangis, fermier des droits du roi, où ils s’étaient donné rendez -vous. Il en est reparti à deux heures du matin ;
à-dessus, si ce n’est que chez les têtes couronnées possessio valet ? Rendons -leur justice : elles font des traités pour le bie
ncompréhensible ; lui, qui ne se connaît pas lui-même, et qui ne peut rendre aucune raison solide et convaincante des simples
laissé prendre dans Rome par les troupes de Charles Quint, qui ne lui rendit la liberté qu’à bonnes enseignes, et argent compt
raient ceux de la nécessité ; et toutes les plus damnables actions ne rendraient pas un homme coupable devant Dieu, parce qu’il n’
’est dans saint Paul, que du plus ardent persécuteur des chrétiens il rendit un vase d’élection, et l’apôtre des gentils ; mai
sée et moi venons de boire à la santé de l’âme du défunt mandarin. Le rendez -vous est repris à l’issue du quart de l’aube du s
urai visite ; MM. Hurtain et La Chassée ne sont pas gens à manquer au rendez -vous. Du samedi 11 mars 1690 Je donnai hier
he celui qui ne méprisait pas la mort, puisque la vie lui devait être rendue . Ce n’était point par la résurrection que ces dru
ite, puisque nous faisons comme lui et peut-être pis que lui, et nous rendre ainsi nos propres juges ? Afin que sa justice nou
on coeur et en ai acheté deux petits quartauts, à condition de me les rendre à la Vinate. Ils ont aussi du vin des Algarves, p
éron, que je lui avais cité. À l’égard du gouvernement, je ne puis en rendre aucun compte, ne m’ayant pas été possible de m’en
pour sa garde, et quarante-quatre pour le vin. Avions-nous beau jeu ? Rendez -moi Paris ou Québec : ce sont des paradis, au lie
mps fixé pour le voyage ; non compris trois barriques pour nos petits rendez -vous. Du dimanche 2 avril 1690 Il a fait be
s les marais salants, comme à Brouage et ailleurs ; qu’il pouvait les rendre assez légères pour se soutenir sur cette superfic
vapeurs avec ses eaux. Cette raison m’a paru si juste que je m’y suis rendu  ; d’autant plus que le poisson de mer, comme la s
qui leur faisait perdre leur légèreté et leur pureté, mais aussi les rendait plus saines, parce qu’elles étaient cuites par l’
et le soleil, qui, en dissipant les corpuscules les plus subtils, les rendaient plus salubres au corps humain, ce qui n’arrivait
’avons tous deux remercié de sa confiance et de la justice qu’il nous rendait  ; et l’avons assuré que nos soins n’y seraient po
n mérite personnel et sa bravoure, avait comme forcé la fortune à lui rendre une partie de la justice qui lui était légitimeme
, son intrépidité et sa valeur, dans un combat si inégal ; ne s’étant rendu qu’au troisième abordage, blessé à quatre endroit
fut arrêté par les autres. Que le corsaire qui le prit lui avait fait rendre son chirurgien, qui l’avait pansé et guéri, et qu
cepter les offres qu’il lui faisait pour renoncer à sa religion et se rendre mahométan, et qu’il avait méprisé les exemples qu
dre de M. du Quesne, Ai celui de M. Blondel, je serai le premier à me rendre à mes devoirs. Jusque-là, monsieur, lui ai-je dit
i la lui avait laissée, sous prétexte d’un mal à la jambe, qui la lui rendait nécessaire. Je vous défends de la porter, lui a-t
ein dans sa chambre : il m’en a coiffé tout d’une pièce, et je lui ai rendu sa monnaie que rien n’y a manqué : trois matelots
ns plus ce qu’il faudra faire pour retenir Bouchetière, si ceci ne le rend pas sage. Tous ces messieurs sont retournés très
savait si on était en paix ou en guerre : son malheur voulut qu’il se rendît . La Maligne alla devant, et il la suivit peu aprè
u leur. Les officiers lui firent son procès, et il fut pendu. Cela ne rendit pas la vie à d’Armagnan, ni à la Compagnie son bi
parce que je m’étais fait tuer dix-neuf hommes, et que je ne m’étais rendu que blessé à quatre endroits, ils me conduisirent
plus d’appétit. On ajoute que ces animaux ont l’esprit de former des rendez -vous, où ils se trouvent à heure précise, et y ap
e trouvent à heure précise, et y apportent leurs présents ; et que ce rendez -vous est toujours dans un endroit écarté, comme s
ceux qui sont convaincus. On oblige l’homme ou la femme à indiquer le rendez -vous ; et on y fusille le singe ou la guenon. L’h
mais plus durs : ils sont liants et flexibles. Il y en a quantité qui rendent de la poix et de la rousine : ainsi, on y peut fa
trement, la postérité serait privée de ce fameux jugement que Salomon rendit entre deux femmes qui se disputaient un enfant vi
es abhorrent ; et la ferme croyance qu’ils ont dans la prédestination rend chez eux inutiles toutes les sciences qui regarde
st-à-dire trois pièces de trente sols pour une piastre ; et ils m’ont rendu à moi-même ces trois pièces de trente sols pour u
c lui que m’arriva ce que je dirai par la suite. Je lui fis, et il me rendit , toutes les honnêtetés dont nous nous avisâmes. J
a des mahométans arabes, et en même temps des idolâtres. La suite me rendra plus intelligible. Ils admettent comme les Arabes
ux du Gaillard et du Florissant. Les écrivains de ces vaisseaux m’ont rendu mes déboursés : j’en conviens ; mais savoir si la
au capestan de l’arrière, se mirent à crier miséricorde, et nous nous rendons . Nous criâmes Vive le roi ; mais nous nous trompi
nous étions français, il se ferait plutôt brûler et sauter que de se rendre . Voilà ce que nous avons appris. M. Charmot, qui
u beaupré. Tout le monde admirait l’opiniâtreté de cet homme de ne se rendre pas à une force si supérieure à la sienne, et en
t c’est avec bien du plaisir pour moi que je trouve l’occasion de lui rendre mon estime, et même très sincère, et très bien mé
de très vrai lorsqu’il vous a dit qu’il se brûlerait plutôt que de se rendre . Je connais les Anglais : ce capitaine sacrifiera
il n’aurait jamais mis le feu à son vaisseau, et aurait mieux aimé se rendre que de périr lui-même. La fortune nous avait donn
res ? Que ceux qui sont nés avec des biens de fortune ont de grâces à rendre à Dieu ! Non fecit taliter omni Nationi. Je regar
cette fille sur la rive. Il a retiré du matelot les bijoux : il les a rendus à cette fille, en lui disant que les Français son
ue sur les deux heures après-midi. Ce qui est bon à prendre est bon à rendre , dit le proverbe. MM. de Porrières et de La Chass
on commerce des Indes la soutiendra toujours. C’est par lui qu’elle a rendu quantité de rois, en Asie, ses tributaires et ses
le s’étend peu à peu dans les pays ; et sous prétexte du commerce, se rend grande terrienne. Qu’on relise ce que j’ai dit au
ôt que nous avons été sur le fer. J’ai dit ci-dessus qu’il avait fait rendre gorge à Héros, son écrivain ; mais je ne comptais
obligé de partager son butin ; mais je n’ai pu savoir de combien il a rendu gorge. 4. Ceci est faux. Le bruit en a couru, ma
19 (1691) Journal du voyage des Indes orientales (à monsieur Raymond)
la journée. N’attendez point de moi de ce style pompeux et fleuri qui rend recommandables toutes sortes de relations, car ou
péditif, qui va droit au but, qui écoute tout le monde, finit tout et rend raison de tout sur le champ sans rien remettre au
e est entre vos mains, ainsi elle est bien ; je suis sûr qu’elle sera rendue . Faites-lui bien mes compliments, je vous supplie
les mers d’Afrique. Si ce temps-ci continue huit jours, je vous donne rendez -vous à Saint-Iago pour boire du vin d’Espagne. No
et autant pour la bonne chère et le coucher ; avions-nous beau jeu ? Rendez -moi Paris, c’est un paradis auprès de ceci. Nous
tte nuit qu’il n’était pas encore une heure, Monsr. Hurtain venait de rendre l’âme. J’en suis plus affligé que je ne puis l’ex
bon vent car assurément la mer y est fort haute et cruelle, et s’est rendue fameuse par quantité de naufrages qu’y ont faits
ous lui fîmes. Tout son monde se mit à crier Miséricorde et Nous nous rendons . Nous criâmes Vive le Roi, mais nous nous trompio
dit que si nous étions français, il se ferait plutôt brûler que de se rendre  ; et que le navire se nommait le Philippe Harbert
guière. Afin de n’être point si incommodés au premier combat que nous rendrons que nous l’avons été à Moaly et afin que notre en
e ceux qui sont nés bien pourvus des biens de fortune ont de grâces à rendre à Dieu ! Non fecit taliter omni nationi. Du sa
Je ne veux point parler des autres ; pour moi, la confusion même m’a rendu confus, et je n’y ai rien profité qu’un couteau e
vent est revenu cette après-midi. Ce qui est bon à prendre est bon à rendre dit le proverbe. J’ai été à bord de l’amiral où j
a donné que le présent même. Je tâcherai à la première occasion de me rendre digne d’un plus considérable. Ce n’est pourtant p
ible. On nous a salué de neuf coups de canon, et Monsieur Du Quesne a rendu coup pour coup Nous avons chanté le Te Deum à l’i
ttises, et ils donnent à tous leurs idoles des histoires différentes. Rendons -leur pourtant justice : il est très vrai qu’ils n
es chrétiens dont la vie nous paraît avoir été toute sainte ? ne leur rendons -nous pas un culte tout religieux, et cela sur la
s que la bienséance défend de nommer, parce, disent-ils, que cela les rend fécondes. Ce ne sont point les femmes seules qui
yant que nous ne pouvions rien gagner avec ces gens-ci et qu’ils nous rendaient poids pour poids, a fait signal de faire cesser l
d’eux, chacun sous notre pavillon. Voilà le combat que nous venons de rendre . Il est très vrai que tout l’avantage nous en ser
s possible. On dit qu’avant que le coup de canon éclate, la balle est rendue où elle doit aller : cela est faux. J’ai vu des b
mber entre les mains : Irus erit subito, qui modo Croesus erat Nous rendrons pauvre comme un esclave, celui qui, peu de temps
; nous ne sommes plus que deux, le Florissant et nous. Nous savons le rendez -vous en cas de séparation, mais entre ci et là no
as pu y atteindre non plus que nous, et qu’ainsi ils pouvaient s’être rendus à Négrades, qui est le rendez-vous en cas qu’on n
nous, et qu’ainsi ils pouvaient s’être rendus à Négrades, qui est le rendez -vous en cas qu’on ne pût aller à Mergui ou qu’on
ieur de Porrières, nous vivons dans une paix profonde. Comme il s’est rendu seul maître de tout, chacun n’ayant à répondre qu
fait changer de dessein, et nous allons à Merguy, qui est le premier rendez -vous. Dieu veuille que nous y trouvions le Gailla
plus justes. Quelle soit où elle voudra, nous avons bien des grâces à rendre à Dieu de nous l’avoir fait découvrir, car nous n
offrant même d’y perdre et de n’en point parler s’ils voulaient leur rendre de bonne foi ce qu’ils en avaient de reste. Point
ils avaient joué cet argent et qu’ils en avaient perdu, ils n’en ont rendu environ que la cinquième partie, ainsi le reste a
une, et comme ils ont soin d’en laver tous les jours les dehors, cela rend ces maisonnettes fort propres à la vue. Les Maure
y. Les partis dont lui et le général du Mogol ont couvert la campagne rendent les chemins mal sûrs, et leurs naires ou cavalier
les auraient achetées, et outre cela les parents seraient obligés de rendre à leur prétendu gendre l’argent qu’ils en auraien
homme qui est marié de cette manière-là, peut, quand bon lui semble, rendre sa femme à ses parents qui la reprennent sans dif
es, nous ne respirons plus que les Iles de l’Amérique pour de là nous rendre en France. On compte ici cinq mois avant que d’êt
t-il poursuivi, je compte sur vous comme je suis persuadé que vous me rendez la justice de compter sur moi, et je suis certain
our nous et suivant toutes les apparences nous ne les reverrons qu’au rendez -vous. Le temps est sombre et couvert et il pleut
ur rejoindre notre escadre si nous manquerons cette île qui est notre rendez -vous et où nous devons trouver l’indication d’un
trouvé qui s’était arrêtée dans des creux, et soit que la soif me la rendît plus précieuse, ou soit qu’elle soit effectivemen
que la discorde qui était entre eux a donné moyen aux ennemis de s’en rendre les maîtres, parce que les sucriers qui tiraient
Les habitants ne s’en relèveront jamais, car, quand bien même on leur rendrait leurs terres comme ils l’espèrent à la paix, la g
l’espèrent à la paix, la guerre ne pouvant pas être immortelle, leur rendra-t -on leurs maisons bien meublées garnies comme elle
n s’est plaint que nous n’étions venus que pour les affamer sans leur rendre aucun service (effectivement nous avons pris beau
20 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LVIII. Des tristes et agréables choses que Parafaragaramus apprit au chevalier de la Manche. »
prétends avoir acquis aucun droit sur vous, ou j’y renonce pour vous rendre toute à vous-même. A cette parole la musique reco
e pour le trahir ; ce sont des importunes à demander et des diables à rendre . Thérèse n’en croquera que d’une dent ; la bonne
’argent y brillant partout ; les glaces, qui en faisaient la tenture, rendaient la lumière qu’elles recevaient de deux lustres d’
exte de reconnaître les services que le héros de la Manche leur avait rendus , surtout le comte du Chirou qui était puissamment
t le seul moyen. Si je vous voyais plus longtemps je ne ferais que me rendre malheureuse, ainsi permettez-moi de prendre de vo
21 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LVII. Du repas magnifique où se trouva Don Quichotte, et du beau et long discours qu’il y tint. »
s dont on tâche à présent de l’obscurcir, sous le faux prétexte de la rendre plus claire. Les gens à qui on confiait son bien
lus claire. Les gens à qui on confiait son bien sous la bonne foi, le rendaient de même, ou du moins montraient et prouvaient qu’
mauvaise foi, dans la levée des deniers du prince, faire réformer, et rendre plus vastes et plus magnifiques pour leur usage p
s troupes dans un combat, à secourir à propos les endroits faibles, à rendre ses gens obéissants, et à les faire vivre partout
22 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur de Jussy, et de Mademoiselle Fenouil. »
rands et bien fendus, naturellement vifs, mais le moindre chagrin les rendait languissants, pour lors ils semblaient demander l
je l’accepte, dans l’espérance que les devoirs que je serai obligé de rendre à une femme, les dissipations d’un ménage, les oc
u’elle avait toutes les qualités qu’une honnête femme peut avoir pour rendre un homme heureux ; cependant ayant dessein de rom
utais pas qu’elle ne fît toutes sortes de difficultés avant que de se rendre  ; mais qu’elle pourrait se rendre enfin, soit par
rtes de difficultés avant que de se rendre ; mais qu’elle pourrait se rendre enfin, soit par ambition, soit par intérêt, soit
pas. Elle se jeta à genoux devant les juges ; elle les supplia de lui rendre son mari ; elle les assura que c’était elle qui m
d français qui revenait de Cadix à Paris, et qui passait à Madrid. Il rendit ce paquet à Du Val qui est mon correspondant, à q
aura une qui donne sujet de plainte, on accuse le général ? Nous vous rendons plus de justice, poursuivit-elle, il n’y a person
il faut que vous preniez un même jour, afin que le plaisir des uns ne rende point les autres jaloux. Nous parlerons du jour u
23 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLVI. Pourquoi Sancho perdit ses armes enchantées, et du terrible combat qu’il eut à soutenir pour les recouvrer. »
te et liée exprès devant Sancho, afin qu’il ne crût pas que ce fût un rendez -vous pris à dessein, pour être témoin de l’aventu
chesse de Médoc, et pour la vengeance de la comtesse Eugénie. Tu t’es rendu digne des armes que je t’ai données, et je te les
de regagner mon amitié et tes armes, pourvu que tu travailles à t’en rendre digne, et en ce cas, tu les retrouveras au même e
était bien plus robuste que Sancho, il le mit bientôt dessous, et lui rendit le change avec usure, et surtout avec une des pea
24 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLIX. Repas magique. Apparition d’un nouvel enchanteur. Défi fait à Don Quichotte, et ce qui s’ensuivit. »
le paradis terrestre. Fais réflexion à ce que je viens de te dire, et rends -toi sage à l’avenir. Je t’aime trop pour rendre t
e viens de te dire, et rends-toi sage à l’avenir. Je t’aime trop pour rendre ton déshonneur public ; retourne-t’en te désarmer
ite affaire pendable Pluton m’avait fait enchaîner, mais enfin il m’a rendu la liberté, à la charge de me battre à armes pare
t qu’il n’y eût point de cheminée, parce qu’elle savait bien qu’il se rendait invisible quand il voulait, et qu’il passait tout
25 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLIV. Ce qui se passa dans le château après cette expédition. »
c’était par là qu’Hercule, Thésée et plusieurs autres héros s’étaient rendus fameux ; que c’était le premier devoir de la Chev
ait déjà fait, et lorsque Sancho commença d’ouvrir les yeux il le lui rendit , et lui dit qu’il y avait dedans plus de huit cen
26 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XXXVIII. De l’arrivée du duc de Médoc, et de la mort touchante de Deshayes. »
lui des mesures pour faire en même temps tout savoir à Valerio, et ne rendre public que ce qu’on voudrait bien qui fût su pour
lic, il pria qu’on fît entrer dans sa chambre tous ceux qui pouvaient rendre témoignage de ses dernières volontés, et surtout
27 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XXXIX. Du grand projet que forma le duc de Médoc, et dans lequel Don Quichotte entra avec plus de joie que Sancho. »
reffier, et leur parla longtemps en particulier, après quoi il se fit rendre la déclaration qu’Eugénie avait faite, et leur or
ours ; mais le duc sut si bien le tourner et le convaincre, qu’il lui rendit sa tranquillité d’esprit, à la confusion près, d’
28 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLI. Don Quichotte et Sancho s’arment pour aller combattre les brigands. Ces deux chevaliers font des actions de valeur inouïes. »
er ce qu’il lui avait ordonné, il laissa aller nos chevaliers, qui se rendirent en diligence à l’endroit qui leur avait été marqu
avait point de quartier à espérer, aima mieux se faire tuer que de se rendre , et se battit avec tant de résolution, que malgré
29 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XL. Des armes enchantées que les deux chevaliers reçurent de Parafaragaramus, avec des chevaux infatigables. »
e plus grand et le meilleur de tes amis, à cause du service que tu as rendu à la comtesse Eugénie, à qui je donne bien souven
30 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XXXVII. Des offres obligeantes que fit le duc d’Albuquerque aux dames françaises ; de la reconnaissance de Valerio et de Sainville, et de la conversation particulière que Don Quichotte eut avec Sancho. »
, et l’assura de tous les services que lui et ses amis pourraient lui rendre d’une manière à ne lui laisser aucun doute de sa
31 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LXI. Comment Don Quichotte et Sancho sortirent du château pour s’en retourner chez eux ; de ce qui leur arriva sur la route. Mort de Don Quichotte ; et ce qui s’ensuivit. »
château. Je sais bien que Madame la duchesse n’épargne rien pour m’en rendre le séjour agréable ; mais dans la situation où se
32 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XXXIV. De l’arrivée de plusieurs personnes dans l’hôtellerie. Qui étaient ces personnes. Nouvel exploit de Don Quichotte. Sanglants combats. »
Deshayes qui croyait son maître mort, avait résolu de le venger et de rendre à Don Quichotte le secours qu’il leur avait si gé
33 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLVIII. Du combat de Don Quichotte contre Sancho, et quelle en fut la fin. »
, il n’eut plus de considération, et risqua le tout pour le tout ; il rendit donc à Sancho son coup de poing le mieux qu’il pu
34 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre L. Dissertation sur la différente manière d’aimer des Espagnols et des Français. »
ncore augmenté lorsqu’il a affaire à des gens qui ont l’esprit de les rendre inutiles, et de les tourner contre lui-même, et q
35 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XXXV. Du tour ridicule et malin que fit Parafaragaramus au chevalier Sancho, et des événements tristes qui le suivirent. »
ier : le faux glouton m’en a donné d’une, ajouta-t-il, mais je lui en rendrai d’une autre. —  Ah ! Monsieur le chevalier, repri
36 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LIII. Belle morale du seigneur Don Quichotte. »
ent remplies de faiblesses ; ils prétendent que la vue d’une belle se rend tout d’un coup si bien maîtresse de leur cœur, qu
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