de sa fille qu’elle allait mettre fille d’honneur auprès de Madame la
princesse
de Cologny. Dupuis qui connaissait cette femme po
qu’il demandait, il prit le temps qu’elle était sortie avec Madame la
princesse
de Cologny pour aller la voir. On lui dit qu’elle
s êtes venu, et si elle n’était pas encore sortie aujourd’hui avec la
princesse
, elle vous aurait épargné la peine de revenir ; m
amoureux de cette demoiselle. Chacun lui en fit la guerre ; Madame la
princesse
de Cologny elle-même lui dit que ce serait un bon
e bien et la fortune, Contamine était à son goût ; mais elle dit à la
princesse
, qui s’offrait d’en entamer les premières paroles
premier. Cette demoiselle est assez belle, et aimable, l’appui de la
princesse
aurait embarrassé Contamine, et aurait mis Angéli
uva seule, et elle en fut fort aise, parce que quelques paroles de la
princesse
avaient redoublé sa jalousie. Qu’avez-vous donc r
lé pour elle, et c’est ce qui me reste à vous dire. Un jour Madame la
princesse
de Cologny alla à la Foire Saint-Germain. Mademoi
t voulut sortir ; mais elle ne put le faire sans être remarquée de la
princesse
, qui malgré son changement, et la différence de l
paraissant surprise, et par là achevant de se faire connaître, cette
princesse
ne put s’empêcher de lui parler. Vous êtes dans u
-elle, d’un air fort embarrassé. Vous êtes encore fille, reprit cette
princesse
d’un air dédaigneux ? Vous êtes jolie, ajouta-t-e
le moment. Elle était au désespoir d’avoir été reconnue, et que cette
princesse
la prenait pour ce qu’elle n’était pas. C’était c
tivement dans un état qu’elle a avoué depuis, que le mépris que cette
princesse
avait fait d’elle, lui avait fait souhaiter de mo
e n’avait pas osé le porter beau sous ses yeux, parce que c’était une
princesse
fort réformée ; mais depuis qu’elle en était sort
fille de joie ; je veux justifier ma conduite dans l’esprit de cette
princesse
. Je veux vous rendre tout ce que je tiens de votr
otre malheur. Si vous ne m’aviez pas obligée d’être si magnifique, la
princesse
ne m’aurait pas distinguée du commun ; je n’en au
i me sont si injurieux. Je suis trop vivement touchée de celui que la
princesse
fait de moi pour ne me pas sacrifier moi-même, pl
raissaient difficiles. Elle craignait qu’on ne la fît pas parler à la
princesse
, si elle y allait elle-même. Elle craignait encor
de la part des domestiques, qui pouvaient ne la regarder que comme la
princesse
l’avait regardée elle-même. Dans ce moment, elle
ez, si vous ne le pouvez pas faire ; faites en sorte seulement que la
princesse
et elle suspendent leur jugement pour aujourd’hui
eds, et que je leur rende un compte exact de ma vie. L’accueil que la
princesse
me fit hier, est un coup qui me perce le cœur, je
reprit votre commère, et la remettre bien dans l’esprit de Madame la
princesse
de Cologny. Je vous la certifie sage et vertueuse
urais pas le front de m’intéresser pour elle. L’air méprisant dont la
princesse
la traita hier, l’a si vivement pénétrée, qu’elle
remise qu’elle m’a demandée, et pour se justifier dans l’esprit de la
princesse
et le vôtre, elle vous demande en grâce la permis
vous plaira de l’entendre ; cependant puis-je vous demander ce que la
princesse
en dit ? La princesse, reprit cette demoiselle, n
dre ; cependant puis-je vous demander ce que la princesse en dit ? La
princesse
, reprit cette demoiselle, n’en a dit qu’un mot, m
réputation, elle mérite d’être conservée, et ce qu’elle demande de la
princesse
et de vous, doit par avance vous assurer que sa c
onduite est sage. Tout le monde la croira criminelle sur la foi de la
princesse
, et bonne et généreuse comme elle est, elle aurai
u’elle a été à vous, et qu’elle a presque été élevée dans l’hôtel. La
princesse
, reprit Mademoiselle de Vougy, va être extrêmemen
tout autre que je ne la croyais encore ce matin. Je vais parler à la
princesse
, il n’est pas encore jour pour elle ; mais je cro
demoiselle Dupuis lui avait dit. Cela parut si peu vraisemblable à la
princesse
, qu’elle fit entrer votre commère. Celle-ci, comm
ffirmative autant qu’elle avait pu. Elle fit encore plus auprès de la
princesse
. Elle lui conta tout ce qu’elle savait d’Angéliqu
le la suppliait de ne la point condamner sans l’avoir entendue. Cette
princesse
lui permit de venir, et ajouta qu’elle était très
ous faire réfléchir sur cette action. Tout le monde connaît Madame la
princesse
de Cologny pour un exemple de toutes les vertus c
ue, lui dit-elle : la visite de Mademoiselle par l’ordre de Madame la
princesse
, en est une preuve certaine. Il ne tiendra qu’à v
tiendra qu’à vous de vous faire connaître pour ce que vous êtes : la
princesse
est prête à vous entendre. Mademoiselle de Vougy
de Vougy a ordre de vous en assurer, et de vous répéter ce que cette
princesse
a fait pour vous, qui est assurément l’action d’u
ui avait témoignées pour elle. Mademoiselle de Vougy ajouta que cette
princesse
avait été surprise de l’état où Angélique lui ava
é à tous deux, vous pouvez compter sur la mienne. Je vais parler à la
princesse
, et je me promets de la mettre de votre côté ; ay
ouies de trouver Angélique en bonne santé. La dernière lui dit que la
princesse
avait toutes les envies du monde de la voir. Angé
se, elle charma tous ceux qui la virent. Elle se jeta aux pieds de la
princesse
, et lui baisa le bas de sa robe. La princesse la
se jeta aux pieds de la princesse, et lui baisa le bas de sa robe. La
princesse
la releva, et resta seule avec elle plus de trois
u souffrir ni l’ombre d’un crime, ni le moindre soupçon injurieux. La
princesse
avoua que tout parlait pour elle ; elle entra dan
t dîner à l’hôtel ; le carrosse fut renvoyé à Contamine, parce que la
princesse
lui promit de la remener chez elle. Elles eurent
u, et qu’il avait été un des principaux officiers de son régiment. La
princesse
en témoigna sa joie à Angélique, lui dit que la v
ouche, pour n’avoir pas une joie parfaite de tout ce qu’une si grande
princesse
peut faire pour vous. Je joindrai avec plaisir me
qua, me dit les termes où ils en étaient. J’admirai la conduite de la
princesse
, et je me doutai qu’elle n’avait pas entièrement
tendait. Mademoiselle de Vougy les conduisit dans l’appartement de la
princesse
qui les reçut le plus honnêtement du monde. Elle
dit. Il le fit avec un air si passionné, qu’il acheva de gagner cette
princesse
. Elle lui demanda pourquoi il n’épousait point An
lques vœux contraires à mon devoir, et au respect que je lui dois. La
princesse
admira son procédé, et lui dit que son dessein ét
ec la moindre répugnance. Vous êtes bon fils et bon amant, lui dit la
princesse
, et outre cela vous me paraissez fort honnête hom
fit voir aussi, ils se félicitèrent l’un l’autre de l’appui de cette
princesse
, à qui Madame de Contamine ne pourrait rien refus
t tout baigné de larmes ; il demanda pardon à sa mère de ce que cette
princesse
lui ferait un compliment si peu recevable. Il lui
dit qu’un gentilhomme demandait à lui parler de la part de Madame la
princesse
de Cologny. Elle le fit entrer. Il lui dit qu’il
e fit entrer. Il lui dit qu’il venait savoir d’elle à quelle heure la
princesse
pourrait venir la voir, pour une affaire qu’elle
était allée, crainte de redoubler son inquiétude et son agitation. La
princesse
, ayant été avertie qu’elle venait, lui sut bon gr
Elle l’embrassa, et elles se retirèrent seules dans le cabinet de la
princesse
. Au bout de deux bonnes heures, elles rentrèrent
es épines. On l’avait, presque malgré elle, mise par l’ordre de cette
princesse
, dans l’état magnifique, où elle était venue la v
ge avec mon fils. C’est premièrement à la recommandation de Madame la
princesse
de Cologny, à votre vertu, et à votre sagesse, do
de vous avoir reçue dans ma famille. Angélique ne répondit devant la
princesse
que par ses pleurs et une profonde révérence. Mad
ait fait. Cette vénération d’un bon fils pour sa mère fut admirée. La
princesse
entra un moment dans son cabinet pour y prendre u
oint le temps de faire ce qu’elle n’avait osé faire en présence de la
princesse
. Elle se jeta aux genoux de sa future belle-mère,
ait et faisait encore tout ce qu’elle pouvait pour la faire lever. La
princesse
qui sortit dans ce moment de son cabinet, lui sut
Madame de Contamine d’accepter son reliquaire qui était un présent de
princesse
. Elle avait su de Mademoiselle de Vougy que Conta
t peut-être en sentira-t-il des effets plus tôt qu’il ne pense. Cette
princesse
les retint toutes à dîner, où votre commère qui a
son mariage, Angélique n’eut point d’autre table ; honneur que cette
princesse
n’accordait qu’à des gens d’une vertu reconnue, e
nt, qu’aux heures du repas, et y restait toute la journée, lorsque la
princesse
ne dînait point à l’hôtel. Elle en usa fort bien
ar il est certain, que quand il aurait l’honneur d’être du sang de la
princesse
, elle ne prendrait pas plus hautement ses intérêt