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1 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur de Contamine, et d’Angélique. »
de sa fille qu’elle allait mettre fille d’honneur auprès de Madame la princesse de Cologny. Dupuis qui connaissait cette femme po
qu’il demandait, il prit le temps qu’elle était sortie avec Madame la princesse de Cologny pour aller la voir. On lui dit qu’elle
s êtes venu, et si elle n’était pas encore sortie aujourd’hui avec la princesse , elle vous aurait épargné la peine de revenir ; m
amoureux de cette demoiselle. Chacun lui en fit la guerre ; Madame la princesse de Cologny elle-même lui dit que ce serait un bon
e bien et la fortune, Contamine était à son goût ; mais elle dit à la princesse , qui s’offrait d’en entamer les premières paroles
premier. Cette demoiselle est assez belle, et aimable, l’appui de la princesse aurait embarrassé Contamine, et aurait mis Angéli
uva seule, et elle en fut fort aise, parce que quelques paroles de la princesse avaient redoublé sa jalousie. Qu’avez-vous donc r
lé pour elle, et c’est ce qui me reste à vous dire. Un jour Madame la princesse de Cologny alla à la Foire Saint-Germain. Mademoi
t voulut sortir ; mais elle ne put le faire sans être remarquée de la princesse , qui malgré son changement, et la différence de l
paraissant surprise, et par là achevant de se faire connaître, cette princesse ne put s’empêcher de lui parler. Vous êtes dans u
-elle, d’un air fort embarrassé. Vous êtes encore fille, reprit cette princesse d’un air dédaigneux ? Vous êtes jolie, ajouta-t-e
le moment. Elle était au désespoir d’avoir été reconnue, et que cette princesse la prenait pour ce qu’elle n’était pas. C’était c
tivement dans un état qu’elle a avoué depuis, que le mépris que cette princesse avait fait d’elle, lui avait fait souhaiter de mo
e n’avait pas osé le porter beau sous ses yeux, parce que c’était une princesse fort réformée ; mais depuis qu’elle en était sort
fille de joie ; je veux justifier ma conduite dans l’esprit de cette princesse . Je veux vous rendre tout ce que je tiens de votr
otre malheur. Si vous ne m’aviez pas obligée d’être si magnifique, la princesse ne m’aurait pas distinguée du commun ; je n’en au
i me sont si injurieux. Je suis trop vivement touchée de celui que la princesse fait de moi pour ne me pas sacrifier moi-même, pl
raissaient difficiles. Elle craignait qu’on ne la fît pas parler à la princesse , si elle y allait elle-même. Elle craignait encor
de la part des domestiques, qui pouvaient ne la regarder que comme la princesse l’avait regardée elle-même. Dans ce moment, elle
ez, si vous ne le pouvez pas faire ; faites en sorte seulement que la princesse et elle suspendent leur jugement pour aujourd’hui
eds, et que je leur rende un compte exact de ma vie. L’accueil que la princesse me fit hier, est un coup qui me perce le cœur, je
reprit votre commère, et la remettre bien dans l’esprit de Madame la princesse de Cologny. Je vous la certifie sage et vertueuse
urais pas le front de m’intéresser pour elle. L’air méprisant dont la princesse la traita hier, l’a si vivement pénétrée, qu’elle
remise qu’elle m’a demandée, et pour se justifier dans l’esprit de la princesse et le vôtre, elle vous demande en grâce la permis
vous plaira de l’entendre ; cependant puis-je vous demander ce que la princesse en dit ? La princesse, reprit cette demoiselle, n
dre ; cependant puis-je vous demander ce que la princesse en dit ? La princesse , reprit cette demoiselle, n’en a dit qu’un mot, m
réputation, elle mérite d’être conservée, et ce qu’elle demande de la princesse et de vous, doit par avance vous assurer que sa c
onduite est sage. Tout le monde la croira criminelle sur la foi de la princesse , et bonne et généreuse comme elle est, elle aurai
u’elle a été à vous, et qu’elle a presque été élevée dans l’hôtel. La princesse , reprit Mademoiselle de Vougy, va être extrêmemen
tout autre que je ne la croyais encore ce matin. Je vais parler à la princesse , il n’est pas encore jour pour elle ; mais je cro
demoiselle Dupuis lui avait dit. Cela parut si peu vraisemblable à la princesse , qu’elle fit entrer votre commère. Celle-ci, comm
ffirmative autant qu’elle avait pu. Elle fit encore plus auprès de la princesse . Elle lui conta tout ce qu’elle savait d’Angéliqu
le la suppliait de ne la point condamner sans l’avoir entendue. Cette princesse lui permit de venir, et ajouta qu’elle était très
ous faire réfléchir sur cette action. Tout le monde connaît Madame la princesse de Cologny pour un exemple de toutes les vertus c
ue, lui dit-elle : la visite de Mademoiselle par l’ordre de Madame la princesse , en est une preuve certaine. Il ne tiendra qu’à v
tiendra qu’à vous de vous faire connaître pour ce que vous êtes : la princesse est prête à vous entendre. Mademoiselle de Vougy
de Vougy a ordre de vous en assurer, et de vous répéter ce que cette princesse a fait pour vous, qui est assurément l’action d’u
ui avait témoignées pour elle. Mademoiselle de Vougy ajouta que cette princesse avait été surprise de l’état où Angélique lui ava
é à tous deux, vous pouvez compter sur la mienne. Je vais parler à la princesse , et je me promets de la mettre de votre côté ; ay
ouies de trouver Angélique en bonne santé. La dernière lui dit que la princesse avait toutes les envies du monde de la voir. Angé
se, elle charma tous ceux qui la virent. Elle se jeta aux pieds de la princesse , et lui baisa le bas de sa robe. La princesse la
se jeta aux pieds de la princesse, et lui baisa le bas de sa robe. La princesse la releva, et resta seule avec elle plus de trois
u souffrir ni l’ombre d’un crime, ni le moindre soupçon injurieux. La princesse avoua que tout parlait pour elle ; elle entra dan
t dîner à l’hôtel ; le carrosse fut renvoyé à Contamine, parce que la princesse lui promit de la remener chez elle. Elles eurent
u, et qu’il avait été un des principaux officiers de son régiment. La princesse en témoigna sa joie à Angélique, lui dit que la v
ouche, pour n’avoir pas une joie parfaite de tout ce qu’une si grande princesse peut faire pour vous. Je joindrai avec plaisir me
qua, me dit les termes où ils en étaient. J’admirai la conduite de la princesse , et je me doutai qu’elle n’avait pas entièrement
tendait. Mademoiselle de Vougy les conduisit dans l’appartement de la princesse qui les reçut le plus honnêtement du monde. Elle
dit. Il le fit avec un air si passionné, qu’il acheva de gagner cette princesse . Elle lui demanda pourquoi il n’épousait point An
lques vœux contraires à mon devoir, et au respect que je lui dois. La princesse admira son procédé, et lui dit que son dessein ét
ec la moindre répugnance. Vous êtes bon fils et bon amant, lui dit la princesse , et outre cela vous me paraissez fort honnête hom
fit voir aussi, ils se félicitèrent l’un l’autre de l’appui de cette princesse , à qui Madame de Contamine ne pourrait rien refus
t tout baigné de larmes ; il demanda pardon à sa mère de ce que cette princesse lui ferait un compliment si peu recevable. Il lui
dit qu’un gentilhomme demandait à lui parler de la part de Madame la princesse de Cologny. Elle le fit entrer. Il lui dit qu’il
e fit entrer. Il lui dit qu’il venait savoir d’elle à quelle heure la princesse pourrait venir la voir, pour une affaire qu’elle
était allée, crainte de redoubler son inquiétude et son agitation. La princesse , ayant été avertie qu’elle venait, lui sut bon gr
Elle l’embrassa, et elles se retirèrent seules dans le cabinet de la princesse . Au bout de deux bonnes heures, elles rentrèrent
es épines. On l’avait, presque malgré elle, mise par l’ordre de cette princesse , dans l’état magnifique, où elle était venue la v
ge avec mon fils. C’est premièrement à la recommandation de Madame la princesse de Cologny, à votre vertu, et à votre sagesse, do
de vous avoir reçue dans ma famille. Angélique ne répondit devant la princesse que par ses pleurs et une profonde révérence. Mad
ait fait. Cette vénération d’un bon fils pour sa mère fut admirée. La princesse entra un moment dans son cabinet pour y prendre u
oint le temps de faire ce qu’elle n’avait osé faire en présence de la princesse . Elle se jeta aux genoux de sa future belle-mère,
ait et faisait encore tout ce qu’elle pouvait pour la faire lever. La princesse qui sortit dans ce moment de son cabinet, lui sut
Madame de Contamine d’accepter son reliquaire qui était un présent de princesse . Elle avait su de Mademoiselle de Vougy que Conta
t peut-être en sentira-t-il des effets plus tôt qu’il ne pense. Cette princesse les retint toutes à dîner, où votre commère qui a
son mariage, Angélique n’eut point d’autre table ; honneur que cette princesse n’accordait qu’à des gens d’une vertu reconnue, e
nt, qu’aux heures du repas, et y restait toute la journée, lorsque la princesse ne dînait point à l’hôtel. Elle en usa fort bien
ar il est certain, que quand il aurait l’honneur d’être du sang de la princesse , elle ne prendrait pas plus hautement ses intérêt
2 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LV. Don Quichotte et Sancho vont à la caverne de Montésinos. Ce qu’ils y virent, et comment se fit le désenchantement de Dulcinée. »
entrez là-dedans, suivez ce perfide et allez délivrer d’esclavage des princesses que l’enchanteur Merlin retient dans la caverne d
er. Si vous n’êtes pas touché de son malheur, soyez-le de celui d’une princesse nommée Dulcinée, qui y est arrivée depuis peu, fa
ez y précipiter ce perfide, qui n’est hardi qu’à maltraiter une jeune princesse sans défense, redoublez ses chaînes dont il ne so
s soyez qui venez affronter Merlin dans son palais et lui enlever les princesses qu’il y tient enchantées, préparez-vous à de rude
celui-ci, parce que le savant Merlin que vous voyez sait par qui les princesses enchantées doivent être mises en liberté ; et si
irèrent la porte après elles. — Hélas ! dit Balerme, cette infortunée princesse change de figure à tout moment. Il n’y a pas deux
coups de fouet. Dis-moi à qui il tient que je ne délivre cette pauvre princesse  ? Montre-moi son ennemi et le mien, et tu verras
er ; c’est ce qui a fait que ta justice a abandonné cette malheureuse princesse à la fureur du barbare Freston, qui a fait faire
3 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LVIII. Des tristes et agréables choses que Parafaragaramus apprit au chevalier de la Manche. »
mille fois plus à plaindre que vous ; vous ne perdez dans moi qu’une princesse malheureuse et infortunée, et je perds en vous la
ret du destin. Il le prit donc, et y lut qu’il était arrêté que cette princesse serait religieuse. Après quoi on lui montra le ré
nt le prêtre qui voudra les marier ; ainsi la vie et la mort de cette princesse seront entre ses mains. C’en est trop, dit-il en
tre ses mains. C’en est trop, dit-il en rendant le livre ; oui, belle Princesse , continua-t-il, c’en est trop, vous êtes libre de
4 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LXI. Comment Don Quichotte et Sancho sortirent du château pour s’en retourner chez eux ; de ce qui leur arriva sur la route. Mort de Don Quichotte ; et ce qui s’ensuivit. »
uvait sortir de la profonde mélancolie que lui causait la perte de sa princesse . La défense que Parafaragaramus lui avait faite d
ur guérir un chevalier de ses amis de la passion qu’il avait pour une princesse  ; car il faut que tu saches que cette eau a la ve
5 (1721) Mémoires
erté, que c’est là une pure et très condamnable médisance ; que cette princesse a été fidèle au Roi son époux pendant sa vie, et
ne estime très forte, et le combla de bienfaits. Il s’attacha à cette princesse  ; Richelieu voulut le détruire et n’en put venir
XIII et Anne d’Autriche ; il avait contribué à la stérilité de cette princesse , et quoiqu’il lui dût tout ce qu’il était, son in
e alla jusques à lui faire prendre des breuvages si froids, que cette princesse ne pouvait devenir grosse. (Qu’on ne croie pas qu
eance, car avant cela il n’allait pas moins que de faire mettre cette princesse dans un cloître, et le Roi dans un couvent pour é
saint en paradis qu’elle et tous les Français n’invoquassent ; cette princesse faisait des aumônes excessives et même des fondat
euille imputer à sa dévotion la rencontre que je vais dire. 71. Cette princesse , comme j’ai déjà dit, avait confié sa crainte et
i n’y pouvait pas remédier par lui-même, parce que certainement cette princesse était sage et vertueuse, quoiqu’elle fût maîtress
ouvrit à mon père en le priant de lui faire avoir de l’urine de cette princesse . Mon père n’était que simple garde de la Reine, m
a ruina peu à peu dans celui de la Reine, et à un tel point que cette princesse ne la rappela pas lorsqu’elle fut régente. Elle r
M. de Pontchartrain fut revêtu de la dignité de chancelier, Madame la princesse de Monaco alla en féliciter Mad[am] e de Pontchar
6 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLIX. Repas magique. Apparition d’un nouvel enchanteur. Défi fait à Don Quichotte, et ce qui s’ensuivit. »
me laisser combattre moi-même contre le maudit magicien Freston ; ma princesse l’incomparable du Toboso ne serait pas bien vengé
7 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LIV. Départ de la compagnie. Comment Sancho fit taire le curé. Aventures diverses arrivées à cet infortuné chevalier. »
e l’argent d’autrui, et qu’il avait promis de la rendre lorsque cette princesse serait désenchantée. Je l’ai prié, continua Paraf
8 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LIX. De ce qui se passa chez le duc de Médoc après le départ de Dulcinée, et comment Sancho reçut sa femme que la duchesse fit venir au château. »
acune le consola le mieux qu’elle put de la perte qu’il faisait d’une princesse si belle et si vertueuse. Il en soupira de douleu
9 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Des Ronais, et de Mademoiselle Dupuis. »
s de mes expressions. Figurez-vous une taille admirable et un port de princesse  ; un air de jeunesse soutenu par une peau d’une b
10 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Des Frans et de Silvie. »
mme. Elle avait les bras ronds, la main potelée et charnue, un air de princesse à marcher ; elle dansait en perfection, chantait
11 (1691) Journal du voyage des Indes orientales (à monsieur Raymond)
es vestales, et Pitrachard est trop politique pour souffrir que cette princesse épouse un homme capable de faire valoir ses droit
12 (1691) Journal d’un voyage fait aux Indes Orientales (tome 2)
& la fille partirent par les premiers vaisseaux, avec un train de princesses . Elles sont heureusement arrivées, il n’y a pas p
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