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1 (1721) Mémoires
avarice ? 7. Mais revenons aux religionnaires. Les flatteurs dont ce prince était obsédé lui ont toujours fait croire que c’é
n indigne société, et la Maintenon, ministre publique des voluptés du prince , et la plus hypocrite créature qui fut jamais, et
. Mais il fallait bien que le confesseur et les autres leurrassent le prince d’une apparence de distinction, lui qui ne voyait
flèche du ciel, qui ne l’épargna pas. enviée. Je le répète encore. Ce prince était né honnête homme ; mais il a été absolument
t souffert sous son règne tout ce qu’on peut souffrir sous celui d’un prince ignorant, qui ne suit pour toute règle que les co
de nos jours, ou de ceux de nos pères, doivent faire craindre à tout prince souverain le ressentiment de cette compagnie, qui
en dirai les causes et vous prouverai par Calcondille lui-même qu’un prince qui peut tout ne doit pas vouloir tout ce qu’il p
Ce ne sont pas les seuls Jésuites qui ont abusé de la confiance de ce prince . Le haut clergé a porté ses adulations et sa bass
e. La paix de Nimègue l’avait rendu le plus grand et le plus glorieux prince qui eût jamais régné ; le royaume riche et abonda
Jacques aussi absolu que Louis XIV ; et que c’est lui qui a poussé ce prince à faire ce qu’il a fait. Mais ni l’un ni l’autre
nt, par les mauvais conseils du confesseur, il avait été cause que ce prince avait été dépouillé. Mais qu’y a-t-il gagné ? Apr
is l’honneur du royaume, dont l’équité était si bien reconnue que les princes étrangers le prenaient pour juge et pour arbitre
Anne d’Autriche, mère de Louis XIV, et Mazarin faisaient croire à ce prince que c’était lui et son autorité que le Parlement
iance qu’en Louvois, et qu’il les eût mis aux mains ensemble. Mais ce prince était trop gonflé de sa propre grandeur pour en c
ère en état de gouverner la conscience d’autrui, et surtout celle des princes , et que cette société ne se corrigera jamais de s
un des pavillons. Le cardinal son oncle et elle avaient espéré que ce prince jeune, vif et ardent à l’aspect d’une si belle Di
ire épouser malgré lui, si on l’avait surpris seul avec elle. Mais ce prince , qui reconnut tout d’un coup l’embûche, ne fit pa
a nièce du cardinal convenait à son valet de chambre, et non pas à un prince comme lui. Le cardinal, outré de ce mépris qu’il
a bataille de Sedan. Que cela soit vrai ou faux, et que la mort de ce prince fût un coup de bonne guerre, ou un coup prémédité
Soissons si l’un des deux avait voulu épouser sa nièce. Mais ces deux princes ayant refusé une pareille alliance, il ne songea
continuels et conformes à son âge, mais sans une éducation digne d’un prince qui doit régner un jour par lui-même : point d’ét
lât de rien ; étant très certain que si Louis XIV a été un très grand prince comme on ne peut point en douter, il s’est fait l
si ce Prince n’avait pas été gâté par des flatteurs, il aurait été un prince parfait et un véritable héros. 88. Après la mort
que leur train et leur[s] tables était plus magnifiques que ceux des princes , à peu près comme nous les avons vus les vingt de
quent leurs richesses, qu’à leur industrie, fomentée et animée par un prince qui entendait si bien ses propres intérêts en fac
mais avec tant de répétitions, de désordre et si peu de suite que ce prince , qui était extrêmement sobre sur le vin, le congé
s. Il aimait Monseigneur, et voulut rester dans sa chambre quoique le prince eût donné un ordre général à tout le monde d’en s
er seul. Je ne suis point en état de parler à personne, lui répéta ce prince , et vous me ferez plaisir de sortir. — Je vous en
a chambre, ce que Monseigneur eut encore la complaisance de faire. Ce prince était la bonté même, et il crut qu’il y avait que
que Monseigneur lui fît dire qu’il ne pouvait pas lui parler, mais le prince en jugea autrement et le fit entrer. Il voulut pa
ieux sa vengeance, aima mieux aller lui-même à Versailles, et voir le prince incognito. Il fut présenté par son fils, et après
a son secret à son fils qui devait être du voyage et y accompagner le prince . Dès le lendemain de la consommation de ce mariag
nces. Il fallait un Premier Président du parlement de Bretagne, et ce prince crut ne devoir remplir ce poste que par un aussi
s présidents n’étaient positivement que les esclaves de la volonté du prince , ce qui ne convenait point à un homme qui ne voul
llement le persécuteur, lui avaient [sic] attiré la haine du dauphin, prince bon et charitable et qui participait aux malheurs
Son A[ltesse] Monsieur d’Orléans au sujet de quelques droits dont ce prince jouissait sur la rivière de Loire comme comte de
e conseil de M[onsieu] r d’Orléans ne jugea pas à propos d’obliger ce prince d’en parler lui-même au Roi, et se fondait sur ce
lait seulement se contenter d’envoyer un gentilhomme de la chambre du prince à M. de Pontchartrain pour lui recommander son bo
obliger de donner un soufflet à la justice. En effet, les fermiers du prince furent condamnés, obligés de déguerpir, et par co
u prince furent condamnés, obligés de déguerpir, et par conséquent le prince obligé de donner à ses fermiers une indemnité qui
fermiers une indemnité qui les dédommageât de leur non-jouissance. Ce prince était si peu riche pour un prince comme lui, que
ommageât de leur non-jouissance. Ce prince était si peu riche pour un prince comme lui, que celui qui avait fait le catalogue
rendait le chef de tous les tribunaux du royaume. Mais apparemment le prince ne le croit pas digne de sa colère ; il se conten
itte pour aller à Versailles donner un placet au Roi ; qu’il était un prince juste ennemi de l’oppression, et qu’il se faisait
vés et déchus de sa bonne grâce tous les gens de qualité, et même les princes de son sang, qui demanderaient des emplois pour l
démenti à M. le duc d’Orléans, et que, malgré la présence du Roi, ce prince , frappé vivement de sa hardiesse, lui fit présent
e qu’un jour de dimanche qu’il faisait beau, on mena ces trois jeunes princes promener à toutes les guinguettes qui sont autour
in tout ce qu’il a pu gagner pendant la semaine. On promena ces trois princes au Roule, aux Porcherons, à la Courtille et aux a
bien divertis. Le Roi leur demanda où ils avaient été, et ces jeunes princes qui n’y entendaient aucune finesse le lui dirent,
lion de présent pour le premier enfant qui en proviendra. Il se croit prince , et je n’entreprendrai point de décider s’il l’es
le de leur compagnie, leur forment [sic] partout des scélérats que le prince ou le public s’immole. Les gens qui ont été dans
i bien dans l’esprit de Louis, qui ne voyait que par ses yeux, que ce prince fut tout à fait disposé à faire pour M. Chamillar
mes les provinces. Nous nous fîmes des trains plus beaux que ceux des princes  ; Belles maisons aux champs, en ville des palais 
2 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLIV. Ce qui se passa dans le château après cette expédition. »
n autre sentiment et qu’il ne croyait pas qu’il fût plus indigne d’un prince de faire la guerre à des voleurs et à des bandits
aux scélérats, et que les ennemis qu’on combattait dans une guerre de prince à prince, étaient presque toujours des ennemis co
rats, et que les ennemis qu’on combattait dans une guerre de prince à prince , étaient presque toujours des ennemis contraints
3 (1691) Journal d’un voyage fait aux Indes Orientales (tome 2)
ssance d’une compagnie particulière avec la richesse du plus puissant prince du monde. Ce n’est point mon intention de faire u
& aux Hollandais de leur faire aucune insulte. Je parlerai de ces princes , & de la guerre qui est entre eux. Ce fort pa
aine ostentation, que ces femmes se font mourir ; mais, la volonté du prince n’a aucune part à leur mort, & il n’y a jamai
autre, pour l’en chasser. Je dirai à notre retour ce qui en sera. Les princes de ces pays obligent assez souvent les Européens
agents ou facteurs des compagnies anglaise & hollandaise : que ce prince leur avait donné à dîner à sa table, où lui-même
icés & civilisés par des lois, comme les Européens. La volonté du prince y est absolue. C’est un point des plus essentiels
x, cette belle & sage maxime : Nous devons notre obéissance à nos princes  ; ils sont en droit de l’exiger, & il est de
r toute terre, les gens de distinction aiment à être proches de leurs princes . Il n’y a pas longtemps qu’il y est arrivé un nou
urne contre Louis XIV, leur fils & petit-fils : Il semble que ces princes n’ont travaillé qu’à lui préparer des ennemis. La
e Portugal & la Hollande appartiendraient encore à l’Espagne. Ces princes en ont fait des souverains & n’en ont fait qu
it interrompu sur toutes les terres qui sont dans la dépendance de ce prince , lequel obligerait les infracteurs de la paix à r
rait pris ; ce qui est déjà arrivé. L’intention très judicieuse de ce prince étant que les Européens ne venant ici que pour le
ol. Comme nous y retournons, je ne dirai rien ici sur la guerre de ce prince contre Remraja, on m’en a promis la relation ; ét
recours au Mogol, & à force de présents ont fait en sorte que ce prince a envoyé ordre à son général de les prendre sous
ntité d’autres grands, que la religion doit céder à l’intérêt. Que de princes chrétiens, que de papes même ont été de ce sentim
eur des Anglais & des Hollandais, & a obtenu du général de ce prince que les banians & les noirs qui sont autour d
rmidables à celles du Mogol ; & il n’y a point d’apparence que ce prince rentre dans son ancienne possession, & ruine
r ceux qui se mettaient sous leur protection ; ce qui taisait que ces princes étaient abandonnés de ceux de leurs sujets qu’ils
mp; qui relevait si hautement l’autorité de cette République, que ces princes ne pouvaient faire aucun traité de paix, ni aucun
les articles conformément à leurs intérêts, sans égard à celui de ces princes . Que ces princes connaissent fort bien qu’ils son
ormément à leurs intérêts, sans égard à celui de ces princes. Que ces princes connaissent fort bien qu’ils sont véritablement e
is ne fussent jamais venus à Ceylon. Que les Hollandais ôtaient à ces princes la volonté de secouer le joug qu’ils leur imposai
cependant, si on l’entreprenait, on pourrait faire fond sur tous les princes de l’Orient, n’y en ayant aucun qui ne gémisse da
eras-tu ? Et quand tu viendras me voir, que m’apporteras-tu ? Que les princes orientaux, aussi bien que leurs sujets, étaient t
ne foi ; qu elle connaissait bien peu le génie & le caractère des princes orientaux, qui ne respectent jamais leurs serment
ndais priment sur nous par leur faste, qui même surpasse celui de ces princes presque partout, par la beauté, la richesse, &
prétexte de leurs missions, dans lesquelles ils sont soutenus par les princes & les compagnies de la communion romaine ; ou
rès vaste & très fertile ; mais pour les perdre dans l’esprit des princes de l’Orient, c’est à quoi très certainement ils p
nds de leurs cours, mandarins, opras & autres, qui approchent ces princes , reçoivent très souvent de la main des jésuites d
enfin, c’est que les jésuites ne se présentent pas dans les cours des princes de l’Orient comme missionnaires ni prédicateurs,
toutes les sciences profanes dont on peut faire usage, & dont les princes d’ici sont très curieux : & c’est par le moye
raient les en faire chasser sur des disputes très indifférentes à ces princes  : & ce serait tout aussi inutilement qu’ils e
ssé des biens immenses dans la Chine ; ainsi, des trésors dignes d’un prince souverain en Europe. Ils l’y feraient bien canoni
traces ? Qu’ils contribuent, comme les jésuites, au divertissement du prince & des grands ; qu’ils se rendent nécessaires,
i les regardent de ce point de vue : ce sont aussi les plus puissants princes du monde ; &, lorsque vous m’avez vu rire au
, par des lettres interceptées, que le plus grand & le plus juste prince du monde devient pour cette sanguinaire Société u
4 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LVII. Du repas magnifique où se trouva Don Quichotte, et du beau et long discours qu’il y tint. »
ce que de l’usure et de la mauvaise foi, dans la levée des deniers du prince , faire réformer, et rendre plus vastes et plus ma
usage particulier, les mêmes palais dont peu de temps auparavant les princes s’étaient contentés. Les peuples n’étaient point
5 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XXXIII. Comment on a découvert ces nouvelles aventures qu’on donne au public. »
Anjou, et à présent roi d’Espagne. Un des Français qui avait suivi ce prince , se trouva dans un festin avec des Espagnols ; on
6 (1691) Journal du voyage des Indes orientales (à monsieur Raymond)
on appelle encore aujourd’hui le jugement de Salomon, qui est le même prince sous le règne duquel Monsieur l’abbé de Choisy pr
e assurément d’une meilleure fortune s’il avait suivi le parti de son prince légitime, mais homme à jamais condamnable non seu
de sa jeunesse, et qu’il ne vient pas d’une longue suite de rois. Les princes de ce pays-ci obligent assez souvent les Européen
t aussi convié. Qu’à l’issue du repas entre la poire et le fromage ce prince avait piqué d’honneur ces deux capitaines sur les
-aux-Clercs, son lieutenant. On dit ici qu’il était fils naturel d’un prince français qu’on m’a nommé, mais je n’y vois point
ommerce serait interrompu sur le reste des terres qui dépendent de ce prince , lequel obligerait les infracteurs de la paix de
. Après sa mort son fils aîné, nommé Sombagy, est monté sur le trône, prince faible et jeune. Le Mogol sachant la mort de Sauv
e ce pays que les parents d’un criminel d’Etat sont faits esclaves du prince après que leur parent a payé de sa vie, si ce n’e
7 (1690) Journal d’un voyage fait aux Indes Orientales (tome 1)
infaillible. Le pape pouvait fixer pour le bien de la paix entre les princes chrétiens le premier méridien où bon lui semblait
d’où vient-elle ? À l’égard de mon corps, je puis dire comme Jodelet prince de Scarron, ...Je me tâte et retâte, Sous différ
, Unum scio, quod nihil scio. Aristote, que l’École reconnaît pour le prince des philosophes, n’est-il pas mort dans ces senti
l’argent dont il s’est servi pour détrôner Jacques II, son beau-père, prince catholique s’il en fut jamais ? Je m’écarte trop
faires ; mais ils le doivent à leur patrimoine et à la libéralité des princes de Vendôme, duc et Grand Prieur. Eh ! où diable m
ur leur faciliter les moyens de faire des entreprises plus fortes. Ce prince prévoyait que ce commerce de mer ferait un jour l
dans le bois. M.de La Chassée vint avec lui. Je donnai ce papier à ce prince si je puis le nommer ainsi. Il le reçut de la mei
ne assurément d’une meilleure fortune, s’il eût suivi le parti de son prince  ; mais homme à jamais condamnable, non seulement
aurait fait connaître qu’il s’en servait pour détrôner son beau-père, prince catholique s’il en fut jamais. Eh ! où m’égaré-je
8 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Des Frans et de Silvie. »
qu’il m’était honteux, fils d’un homme brave, mort au service de son prince , de passer ma vie dans un fond de province, relég
ment pauvre, parce qu’il avait toujours été attaché à la fortune d’un prince qui avait sacrifié à la sienne, celle de quantité
9 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Des Ronais, et de Mademoiselle Dupuis. »
mariage, crainte que cela ne lui fît quelque affaire avec Monsieur le prince de Lonne, de la main de qui il avait refusé un bo
10 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Des Prez, et de Mademoiselle de l’Épine. »
dire contre ce que nous faisions : en effet, excepté que les lois du prince n’étaient pas suivies pour la publication des ban
11 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Dupuis, et de Madame de Londé. »
ue que je n’approuve pas qu’un homme capable et en état de servir son prince , sa patrie, le public et ses amis, aille s’enseve
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