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1 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Des Frans et de Silvie. »
’on ne s’enrichit pas, et qu’au contraire ses deux frères cadets, ont pris celui des finances et des partis, où la fortune e
ller, mais ne craignant plus la visite de Monsieur l’intendant, je le pris si haut qu’il vit bien que son véritable chemin é
t en effet un élu n’était pas pour moi un assez gros seigneur pour le prendre d’un ton impératif. Je m’étais vengé, mais je n’é
d’un coup couvert le visage, lui avait témoigné que j’avais besoin de prendre quelque chose, et que pour ne me pas exposer à pi
ne façon pour me suivre. Mon laquais m’avait amené un carrosse. Je la pris par la main, elle y monta avec sa fille de chambr
eu au-dessus de la moyenne, mais faite à charmer ; si menue que je la prenais facilement entre mes mains toute vêtue en corps.
belles dans le corps, mais elle les savait si bien déguiser, qu’on la prenait pour tout autre qu’elle n’était en effet ; et moi
ent, le lendemain j’en fis autant, et je la vis avec plusieurs filles prendre le chemin des boulevards : elles s’assirent sur l
ui étaient avec elle n’étaient autre chose, on me reçut fort bien. Je pris Silvie par la main, la manière libre dont j’agis,
t aux maux de cœur, dit-elle ; mais ils sont obligeants : ils ne vous prennent qu’aux lieux où vous pouvez trouver des confortat
de l’auberge en descendant, mon empressement fit voir la part que je prenais à ce qui lui arrivait : j’envoyai un homme au plu
l’aimais, je ne me repentirais jamais des engagements que je pourrais prendre avec elle : qu’elle était la première personne qu
je n’y croyais pas ma conscience en repos : qu’il était juste que je prisse un établissement, mais que je la suppliais de m’e
vait qu’on ne gagnerait rien sur mon esprit par la violence : elle me prit par la douceur, et ne gagna pas davantage ; au co
her ce que je souffrais pour elle, et que le train de vie que j’avais pris , était l’effet de mon amour et de ses charmes. El
ouver ma raison qu’elle voyait bien que j’avais perdue, mais elle s’y prit d’un air à me persuader le contraire. Je tâchais
que l’engagement où je me précipitais faisait horreur à des gens qui prenaient intérêt dans moi : que mon attachement était hont
elle faisait passer pour sa tante, avait fait sa main : qu’elle avait pris bien des pierreries et beaucoup d’argent comptant
ous exprimer, entre mon amour et mon honneur. Je n’avais point encore pris de parti à plus de neuf heures, lorsque ma mère e
int aucun conseil, parce qu’on avait jugé plus à propos de me laisser prendre de moi-même une résolution digne de moi, que de m
elles s’étaient promis de me faire passer par-dessus, quand j’aurais pris tout l’amour dont elles me jugeaient capable : qu
voir de lui, parce qu’il aimait fort le vin, et que quand il en était pris , il n’était pas maître de sa langue. On lui disai
ait qu’il n’y avait point de temps à perdre, et qu’il fallait qu’elle prît promptement son parti, parce que si l’affaire éta
ns sans le connaître, pour le meilleur ami que j’aie au monde, et qui prend le plus de part à ce qui me touche. Vous n’aurez
mienne. C’est tous les jours à recommencer avec vous. Au nom de Dieu, prenez une fois en votre vie le train que doit suivre un
’il voulait que nous allassions déjeuner ensemble en attendant. Je le prenais par son faible, il y consentit, et nous allâmes d
tait, parce qu’elle lui aurait rendu service, et tout au moins aurait pris sa fille auprès d’elle, qui en valait bien une au
hôpital. Je fis semblant d’ignorer cette aventure, et sans paraître y prendre intérêt, je lui demandai ce que cela voulait dire
du moins plus continent. À peine eus-je lu ce billet, que l’envie me prit de le garder. Je tirai de ma poche un autre papie
sins qui pourraient me remarquer, et pour que cela n’arrive pas, nous prenons nos rendez-vous tout au bout de Paris, opposé au
dis que je ne le pouvais pas, parce qu’ils étaient chez ma mère : il prit fort bien mon excuse. Nous allâmes ensemble à l’o
jouir de son embarras, de sa confusion, et de celle de la Morin. J’y prenais si peu d’intérêt, que je me préparais à rire de t
ole de me les rendre, et pour sûreté je ne fis point de difficulté de prendre une bague de grand prix qui était à son doigt ; e
je me faisais à moi-même horreur et pitié tout ensemble. La fièvre me prit , et je restai malade du corps et de l’esprit. Je
a voir, ne s’était point embarrassée du soin qu’une personne inconnue prenait dans ma santé. Qu’elle n’avait point douté que l’
uté que l’état où j’étais ne fût le fruit des résolutions que j’avais prises conformes à mon honneur, et si contraires à mon c
où j’étais, et sans me parler du tout de Silvie, elle eut la bonté de prendre à mes peines autant de part que si elle avait été
mps achevèrent de me percer l’âme. Elle s’aperçut de mon désordre, et prit ce temps si favorable pour elle, non pas pour se
et Madame de Cranves en me regardant, dit qu’il aurait été inutile de prendre tant de précautions ; qu’elle m’aurait distinguée
fit élever avec tout le soin imaginable, ce qui prouve assez qu’elle prenait dans moi un intérêt plus cher que ceux d’une char
herchasse des amis pour me maintenir dans l’état qu’elle m’avait fait prendre . Que je ne devais pas me flatter : qu’elle aurait
venir me trouver la nuit même dans mon lit. Je ne sais comment il s’y prit pour ouvrir ma chambre, sans que la fille qui cou
chai point de lui ; et cela d’autant plus qu’il m’avait toujours paru prendre mes intérêts en main, et que Madame de Cranves, p
crois Monsieur, poursuivit Silvie en parlant à moi, qu’on ne peut pas prendre les intérêts d’une fille avec plus de hauteur. Je
e vous donne dès à présent l’argent que j’ai reçu de Monsieur d’Anet. Prenez -le et l’emportez dès aujourd’hui : mais je veux q
et non pas que vous m’avez sacrifiée. Je ne retiens plus vos pas, et prends de vous le dernier adieu. Elle se leva d’auprès d
j’avais ôtée de mon doigt ; mais elle ne voulut pas la reprendre. Je pris congé d’elle et lui dis adieu ; mais mes yeux dém
avoir le moyen, et lui-même sans être prévenu, et sans savoir que j’y prisse intérêt, conta à ma mère en ma présence toute l’h
épens de tout mon sang, et de tout ce que j’ai de plus cher au monde. Prenez un siège, lui dit Silvie, je vous parlerai ensuit
! repris-je, que m’allez-vous proposer ? Je ne vois que ce parti-là à prendre , dit-elle. Vous serez le maître de la faire durer
-là ; le parti me paraissait trop rude pour m’y résoudre si tôt. Nous prîmes heure pour nous revoir le lendemain, et nous déte
tre de longue main, mais je ne connais âme qui vive à Paris ; je vous prends pour mon confident, et vous viens demander du sec
du monde ; et lorsque je le vis au point que je le voulais, et qu’il prenait sa canne et son épée pour aller se satisfaire, je
t pas même savoir le nom de celui qui l’avait tué, tant il avait bien pris ses mesures ; et je ne le reconnus qu’à la peintu
toutes funestes pour lui, mais toutes risibles, pour des gens qui n’y prennent point d’autre part que celle que d’honnêtes gens
n’y prennent point d’autre part que celle que d’honnêtes gens peuvent prendre à la vie d’un scélérat. Nous pourrons en rire un
. Je lui dis adieu à quatre lieues où elle avait été m’attendre, nous prîmes là des mesures pour la sûreté de nos lettres. Ell
es qu’elle me donna d’une fidélité à toute épreuve. Elle m’obligea de prendre un diamant incomparablement plus beau que celui q
voir toujours au doigt celui que je lui rendais. Elle voulut me faire prendre une bourse pleine d’or, je la refusai : en effet
ois à mon voyage, tant à aller qu’à revenir et à séjourner à Rome. Je pris prétexte d’accompagner Monsieur de Créqui pour re
pends de personne ; ainsi je serai à vous sitôt qu’il vous plaira. Je pris d’elle de l’argent qu’elle avait apporté, afin de
n’en fis pourtant rien paraître ; au contraire, sitôt que nous eûmes pris la résolution que je viens de vous dire, j’en pre
ed d’épouser en trois jours. Nous fîmes un contrat de mariage où elle prit le nom de Silvie de Buringe, fille naturelle de d
plus franc et plus généreux ? Outre tout cet argent, elle me força de prendre encore presque toutes ses pierreries, qui valaien
différent ; elle se dépouille de tout en ma faveur ; elle m’oblige de prendre tout malgré moi ; et se faisant marier séparée de
ait : je lui rendis les clefs de ses coffres qu’elle m’avait forcé de prendre  ; je sortis de chez elle, et j’allai chez l’Evêqu
je demandai s’il voulait écrire à Monsieur son frère, et que j’allais prendre la poste : comme il avait ordre de me presser, il
pas à propos de lui en rien dire non plus qu’à Silvie. Il écrivit, je pris du papier et une plume, et pendant qu’il écrivait
assez pour ne m’en souvenir qu’avec peine. Entre autres choses ils me prirent le portrait de Silvie que je regrettai le plus vi
, elle remettait tout entre les mains de Messieurs Des Frans, et n’en prenait à la fois que pour vivre quinze jours au plus. Ce
de la Triste-Figure ; mais je n’ai de regret au reste qu’ils vous ont pris qu’à cause que vous n’avez point été en état de v
et de l’argent qui devaient encore me venir de la part de ma mère. Je pris des chevaux jusqu’à Lyon, et de Lyon à Paris je p
t de ma mère. Je pris des chevaux jusqu’à Lyon, et de Lyon à Paris je pris la diligence. Silvie vint au-devant de moi à huit
content. Il fallut ensuite parler de se coucher. Elle voulait que je prisse son lit : je lui dis que je ne demandais pas mieu
ancoliques ni elle ni moi. Dans les termes où nous étions, je pouvais prendre des libertés, qui, quoique fort privées dans un a
t acheter pour un homme, du drap pour m’habiller, et un tailleur pour prendre ma mesure. Je remerciai Silvie de cette précautio
mes au logis sur les deux heures. Nous déjeunâmes encore bien, chacun prit congé de nous, et nous nous mîmes au lit elle et
s livres. Je songeai donc à quitter mon épouse. Dès le lendemain nous prîmes prétexte d’aller nous promener à six lieues de Pa
té-là. Nous nous séparâmes sur les trois heures : Silvie et sa troupe prit le chemin de Paris. J’allai moi à Fontainebleau o
ît, reprit ma mère, et il la connaît tellement, que si on n’avait pas pris soin de l’instruire de sa méchante conduite, je n
re n’en doivent point être crus. Je vous avoue, poursuivit-il, que je prends beaucoup d’intérêt dans ce qui la regarde, et que
qu’il m’en dirait cadrerait avec ce que Silvie m’en avait dit. Il les prit , et les lut d’un bout à l’autre. Après qu’il en e
donneur d’avis, je l’instruirais s’il en valait la peine, ou bien je prendrais d’autres mesures. Non, Monsieur lui répondis-je,
aira, lui dis-je en lui donnant ses papiers, le peu d’intérêt que j’y prends me les rend indifférents, et je vous assure qu’in
brusque. Je ne m’en scandalise pas pourtant, malgré l’intérêt que je prends dans elle ; mais je puis vous assurer qu’elle a b
ni à s’exposer au refus de qui que ce soit. J’étais ravi de lui voir prendre à cœur un parti qui m’était si cher. Ma mère elle
lvie, en présence d’un homme qu’elle considérait infiniment, et qui y prenait tant d’intérêt : elle lui demanda pardon pour moi
pions partout, Monsieur, je vous rends grâce d’avoir si généreusement pris mon parti tout à l’heure même chez Madame Des Fra
votre très humble et très obéissante servante, Silvie de Buringe. Je pris cette lettre et la cachetai, après quoi je la mis
arler comme vous avez parlé. J’avais une joie incroyable de vous voir prendre à cœur les intérêts de ma Silvie. Je triomphais d
prendre à cœur les intérêts de ma Silvie. Je triomphais de vous voir prendre feu ; et sans le respect sincère que j’ai pour vo
vous avez eues pour elle. Elle peut vous dire l’air dont je m’y suis pris pour vous obliger de vous donner la peine de veni
me vous pouvez croire. Monsieur de Villeblain soupa au logis, et nous prîmes des mesures lui et moi pour retirer des mains des
terrompre. Elle fut fort longtemps incertaine du parti qu’elle devait prendre . Elle rêva longtemps avant que de se déterminer,
lui pardonner celui-là ; et n’y eût-il que cet article seul, je ne la prendrai jamais chez moi. Je lui sais bon gré de l’amour q
toujours chez moi, pour empêcher le monde de parler. Qu’il lui fasse prendre une maison où il n’y ait qu’elle qui demeure ; af
ta mot pour mot cette conversation. Je ne m’attendais pas que ma mère prendrait les choses avec tant de tranquillité. Je vis bien
à toute heure de nuit sans être obligé de frapper. Je n’avais qu’à en prendre une clef, comme je fis. Silvie vint y loger, et j
envie de se voir et de se parler en particulier ; mais quel prétexte prendre pour la faire entrer au logis sans faire deviner
évoyant bien que par appel elle viendrait au Parlement de Paris, j’en pris le chemin, et laissai le soin de la poursuivre à
’état de faire partager le péril de sa défaite ? Cette pensée, que je pris pour un pur mouvement de générosité, et qui n’éta
fet qu’une illusion de ma faiblesse, me détermina. Je me contentai de prendre le collier de mon infidèle qui était dénoué. Je l
de la querelle, tout le monde fut contre moi. Je revins chez ma mère prendre l’argent qui m’était nécessaire pour un long voya
is sans la voir ; mais pour lui ôter tous les soupçons qu’elle eût pu prendre , je lui écrivis la lettre la plus tendre que j’ai
eur prix en province. Je la priais de m’avertir de la voiture qu’elle prendrait , et du jour qu’elle arriverait à une ville que je
la fut bien autant à son tour de la manière dont je la reçus. J’avais pris auprès de moi un Poitevin homme d’esprit. Je lui
voix, et sans mouvement ; mais comme il y avait longtemps que j’avais pris ma résolution, je m’étais fait insensiblement une
; je n’en sentis pas même la moindre atteinte. Je la fouillai, je lui pris tout ce qu’elle avait sur elle. Je ne lui laissai
sai dans le même état ; et de peur que quelque instant de pitié ne me prît , je ne voulus pas rester chez moi. J’allai souper
este de mes jours, et que je n’avais d’autre plaisir que celui que je prenais à ce bâtiment. Je me faisais quelquefois un plais
transport de fureur, qui pouvait me reprendre, comme il m’avait déjà pris . Je considérai qu’il ne me fallait qu’un instant
toute sorte de liberté ; vous pouvez vous retirer où il vous plaira, prenez une résolution. Je suis prêt à vous rendre tout c
lle me suivit les larmes aux yeux. Je lui avais donné un pouvoir pour prendre tout ce qu’elle voudrait d’argent d’un nouveau fe
lui donnai des lettres de change pour des sommes très considérables à prendre en province et à Paris sur des gens à qui j’avais
de l’emploi que j’avais fait du reste de son bien ; je l’obligeai de prendre tout malgré elle. Je la fis ensuite monter dans u
, je ne vous parlerai plus de rien qui puisse vous faire de la peine. Prenez mes pierreries où je les ai mises, elles sont sou
ez plus content : je prie Dieu qu’il vous comble de ses grâces, et me prenne pour votre victime. C’est l’unique souhait avec l
t me prenne pour votre victime. C’est l’unique souhait avec lequel je prends de vous le dernier congé. Elle se retira en même
, je lui promis par écrit de lui tenir compte au double de ce qu’elle prendrait de lui. Cette précaution fut inutile, elle n’a ja
voulût incessamment conduire ; et m’étant indifférent quel chemin je prendrais , je pris celui de Paris dans le dessein de dire a
amment conduire ; et m’étant indifférent quel chemin je prendrais, je pris celui de Paris dans le dessein de dire adieu à ma
a fin avec celle de ma vie. Je partis sans attendre sa réponse, et je pris la route d’Italie. Tout me déplaisait ; je ne che
chais que la mort. Je ne pus résister à tant de peines ; la fièvre me prit  ; mais ne voulant que mourir, je résistai à ses a
a tous les secours dont on put s’aviser. Les transports au cerveau me prirent . Dans un intervalle qu’ils me laissèrent, j’envoy
que ne pouvant me l’ôter, il la poignardait entre mes bras. Ma fureur prit une force nouvelle, et alla si loin qu’on fut obl
re ne lui paraissant pas sur l’enveloppe, elle ne voulut jamais ni la prendre ni la lire, s’étant absolument condamnée elle-mêm
les sacrements, on crut que j’allais expirer ; mais une crise qui me prit fit renaître l’espérance. Le père carme, qui ne m
ons, j’y vis le portrait de Silvie, le même que les bandits m’avaient pris en traversant les Alpes. Cette vue rappela tout l
ne le souhaite, et trop courte pour expier tout ce que je mérite. Je prends de vous un éternel congé, ne songez plus à moi, j
je la pleure toute ma vie. Je ne paraîtrai plus dans le monde ; j’en prends un éternel adieu ; rien ne m’y retient plus. J’y
rompre une conversation qui commençait à s’échauffer : on ne peut pas prendre un meilleur parti ; et pour nous ôter de l’esprit
rouva pas cette raison valable, promit de l’amener, après quoi chacun prit le chemin de chez soi. Monsieur et Madame de Cont
nt poussé par cette dame, qu’il pria Contamine et Madame de Mongey de prendre son parti, et d’imposer silence à la médisance. B
able repas de joie et de plaisir. Madame de Londé et l’aimable Dupuis prirent congé de la compagnie sous prétexte d’une visite,
2 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Dupuis, et de Madame de Londé. »
st pas rare. Il avait dix ans plus que moi, et sur ce pied il voulait prendre sur ma conduite de certains airs d’autorité qui f
t rire, je me sentis ému ; la nature est une grande maîtresse, je m’y pris bien ; elle me laissa faire, le moineau trouva so
omme dauphinois dont la physionomie était fort trompeuse. On l’aurait pris pour un petit saint, quoiqu’il fût aussi malin qu
. Je montai à cheval à mon tour ; la gourmette était détachée, je n’y pris pas garde. À peine eus-je fait la première volte
bretteurs de Paris se rendaient. Je fis connaissance avec eux. Ils me prirent au commencement pour un nouveau débarqué. Je vis
on de mon père odieuse. Je redoublai mes instances auprès de lui : il prit mon parti dans quelques occasions. Cela suscita q
pension. J’y restai pendant tout l’hiver ; et étant assez grand pour prendre un mousquet, il me mit dans la compagnie d’un de
me donna une lettre pour lui, et ne l’ayant point trouvé à Paris, je pris le parti d’aller la lui rendre à Versailles où il
Dès que je la vis entrée chez la Martinière, je remontai à cheval. Je pris le grand tour, et me rendis chez mon père, à qui
t qui ne pouvaient s’empêcher de rire. Je croyais que mon père allait prendre feu, il ne le fit pas ; au contraire, il se mit à
ulais pas plus, j’allai à Versailles ; et fort peu de temps après, je pris le chemin de Flandres, en intention d’y faire ma
emandait avec beaucoup d’empressement. J’eus facilement mon congé, je pris la poste, et il était temps que j’arrivasse pour
trouver la rue trop étroite. Nous nous séparâmes mal à propos, chacun prit de son côté. Je ne savais où j’étais, et je pensa
ier ne fût venu détourner sa boutique. Il crut que le diable en avait pris possession, et fit un cri enragé, qui fit regarde
der tout le monde dans une rue fort passante. Me voyant découvert, je pris le parti [de sortir] de mon fourreau, et de couri
montrais à tout le monde. Dès que je fus sur mes pieds, et que j’eus pris l’air, je me mis à courir de toute ma force sans
aimable quoiqu’elle ne soit pas belle. Elle est bien faite, et à tout prendre vaut bien la peine de s’y arrêter, au moins pour
il ne me plut pas d’en être la dupe ; et de fait elle m’avait laissé prendre de certaines libertés, qui, quoique innocentes, n
upe ? Vous m’avez dit que vous ne me haïssiez pas, vous m’avez laissé prendre de certaines petites libertés qui assurément barb
que voulut m’entendre. Cela donna à rire à leurs dépens ; car j’avais pris soin de donner au tableau des couleurs de ma faço
prodige. Enfin la prétendue rupture fit du bruit ; mais comme j’avais pris avec Sophie de trop forts engagements pour m’en d
d’Épinai avec lui, et dans une poitrine de veau en ragoût, il lui fit prendre d’une drogue qui le rendit tout autre. Il ne lui
tiles, il eut recours à la force, et en vint à bout. Après cela il ne prit plus avec elle de ces airs soumis, auxquels sa fa
avait osé s’en expliquer ; mais voyant qu’elles continuaient, il s’en prit à sa femme, et lui défendit absolument de me voir
et je veux m’en retourner. Comme nous allions poursuivre, on vint la prendre pour danser ; cela nous interrompit. Elle me prit
ivre, on vint la prendre pour danser ; cela nous interrompit. Elle me prit ensuite ; et lorsqu’après en avoir pris une autre
ela nous interrompit. Elle me prit ensuite ; et lorsqu’après en avoir pris une autre, je voulus la rejoindre, je ne la vis p
sans leur en parler. Le moyen est gaillard, dit-elle. C’est le seul à prendre , repris-je. Votre mère m’accepte, ce n’est que la
qui ne fût sage, parce que nous craignîmes d’être surpris ; mais nous prîmes heure pour le lendemain que sa mère et sa sœur de
ne vis-je assez clair pour écrire ce qu’elle me dicta. Elle crut bien prendre ses précautions, et ne fit pourtant rien qui vail
étions l’un et l’autre trop emportés pour y prendre garde. L’envie me prit de me baigner, nous fîmes une partie six que nous
je plongeai pour me nettoyer ; et coupant entre les bateaux, je vins prendre terre au-dessous des degrés. Je les montai nu, et
ôte à côte sur mon coquin de soldat qui croyait en être quitte. Je le pris par les cheveux, je lui donnai trois ou quatre co
ette prière. Je la priai d’attendre quelque temps à se déclarer, pour prendre les mesures justes, lui disais-je ; mais en effet
ère dont elle en usait avec moi, et le peu de part qu’elle paraissait prendre à mes actions semblait m’autoriser à ne me pas ar
ute la famille dans le trouble. Je lui dis que ma mère ne devait s’en prendre qu’à elle. Qu’elle savait fort bien que toute l’o
ions dîné. Mon frère s’était jeté sur un lit de repos, et moi j’avais pris un livre à la main. Sitôt que je m’aperçus que ma
À peine fus-je pansé que mon oncle entra, et qu’une faiblesse qui me prit , obligea le chirurgien, son garçon et mon valet d
ère entra dans ma chambre. Ma colère était passée, et Monsieur Dupuis prit hautement mon parti. Je ne voulus pas faire sembl
s avertir Célénie ; elle vint me voir, je lui dis ce qui en était, et pris même des mesures avec elle pour l’épouser dans mo
ésespoir de ce qui s’était passé, et que, puisque j’étais d’humeur de prendre si à cœur les railleries innocentes qu’il avait v
r moi par l’âge et par la fortune, sans pousser ses droits jusqu’à me prendre pour son jouet. Que j’oubliais volontiers ce qui
s ai dit, m’était venue voir, et qui m’avait remercié d’avoir si bien pris son parti ; elle écouta toutes les raisons que je
pour rester au lit, ou être toujours en robe de chambre ; enfin elle prit tant de soin qu’elle réussit. Si je n’avais pas é
à peine fut-elle dans la chambre de cette femme, que les douleurs la prirent  ; et cette même Célénie, qui avait jeté des cris
pour toujours. Justement comme je sortais de sa chambre, après avoir pris congé d’elle qui était dans son lit, non plus pou
promesse de mariage que je lui avais faite. C’est toujours autant de pris , me dis-je à moi-même ; si je veux l’épouser, cet
je ne voulais pas qu’elle épousât Alaix par son choix. Je différai à prendre mes résolutions jusqu’à ce que je lui eusse parlé
est qu’une comédie ; car dans le fond vous seriez au désespoir d’être pris au mot. Non, c’est mon intention, lui répondis-je
aison, lui promettant d’oublier tous les engagements qu’elle avait pu prendre avec Alaix, pourvu qu’elle les rompît promptement
mais que l’ayant reconnu, elle avait fait beaucoup de difficultés de prendre le paquet : qu’enfin elle l’avait pris, lui ayant
beaucoup de difficultés de prendre le paquet : qu’enfin elle l’avait pris , lui ayant dit qu’il lui était de grande conséque
été à l’église, où ils avaient été épousés. Qu’au retour, ils avaient pris le chemin de la maison d’Alaix, où ils devaient c
dalisé qu’elle eût voulu se donner pour vestale ; que c’était à lui à prendre là-dessus son parti, et à mesurer l’estime qu’il
l était impossible de nier le fait, et très fâcheux de l’avouer. Elle prit pourtant le dernier parti et c’est l’action la pl
rais pas pu me dispenser de l’épouser, mais il est constant qu’elle a pris le bon parti. Elle n’aurait assurément pas été au
Guinée avec de l’eau claire. Je ne lui en parlai pas davantage, et je pris le parti d’observer sa maîtresse de près, et de p
honnête homme, si elle eût eu de la sagesse et de la sincérité. Je ne pris pas avec elle de ces airs respectueux que j’avais
ncérité. Je ne pris pas avec elle de ces airs respectueux que j’avais pris avec d’autres ; j’en pris de proportionnés à son
ec elle de ces airs respectueux que j’avais pris avec d’autres ; j’en pris de proportionnés à son caractère et au mien, c’es
beau chemin ; et assurément j’aurais réussi de la manière dont je m’y prenais , si elle-même n’eût craint de n’être pas assez su
ne fait que d’en sortir une qui n’est pas pour l’intérêt, car elle ne prend rien ; mais elle veut être sûre de son fait, et j
pondre. Je reconnus là la charmante Récard : je lui en voulais, et je pris avec plaisir l’occasion de détromper mon ami. Si
st que c’est une fille de famille qui ne veut pas être connue, et qui prend toutes sortes de précautions pour s’empêcher de l
re que je ne suis point malade ? Non, dit-elle, je sais bien que vous prenez trop garde à qui vous vous jouez : et je voudrais
ent, me dit-elle, je vous jure que vous aurez lieu d’être content. Je pris donc rendez-vous pour le lendemain à onze heures
is vu dans des affaires tout aussi délicates. Je l’instruisis afin de prendre des mesures justes. Nous ne nous levâmes qu’à prè
es mesures justes. Nous ne nous levâmes qu’à près de dix heures. Nous prîmes le chemin de la maison de la Delorme. Je mis mon
bien caché, qu’elle ne pût le voir, parce qu’elle le connaissait ; il prit pour cela un sifflet de chaudronnier. Nous montâm
outte dans la chambre ; et outre cela j’avais un habit que je n’avais pris que ce jour-là. La Delorme crut que Grandpré et c
ut que Grandpré et cette femme qu’elle avait amenée, étaient déjà aux prises ensemble. J’en eus de la joie, parce qu’elle parl
utre visage à voir. Je fermai cette fois-ci la porte à la clef que je pris . Je repris la belle par la main, que je ramenai p
fus qu’elle lui avait faits, puisqu’elle était à sa discrétion. Il la prit par la main ; elle était douce comme un agneau, r
uche, et la laissa là. Les pleurs recommencèrent de plus belle. Je la pris à mon tour. Je ne ferai pas le cruel, ma belle De
épend point d’un contrat, ni de la bénédiction d’un prêtre. À le bien prendre , le mariage n’est autre chose que l’assemblage d’
dira-t-on et des suites, qui les retiennent ; et la jalousie qu’elle prend des dissipations de son époux provient ordinairem
ui sont tout à fait vraies et à quoi je n’avais pourtant point encore pris garde. Peu de femmes, dit la veuve, conviendront
tant de reconnaissance que si elle m’eût parlé à moi-même. L’envie me prit de la connaître, et de lier, si je pouvais, conve
me nomma la veuve. Je lui demandai sa demeure sans faire semblant d’y prendre d’autre part que la curiosité : il me le dit. Je
maîtresse. J’étais presque d’humeur à y consentir ; et je m’y serais pris de cette manière, si ce garçon zélé ne me fût pas
e mettre aux mains avec elle, par un moyen honnête. Comment t’y es-tu pris , lui demandai-je ? Je viens, me dit-il, de voir s
t pas été un coup fait à la main. Je ne sais pas comment il s’y était pris , pour amener les choses jusque-là. Je promis à ce
ites à votre maître, dit-elle, que je me ferai toujours un plaisir de prendre la sienne. Non, Madame, dit-il, j’ai ordre de pre
s un plaisir de prendre la sienne. Non, Madame, dit-il, j’ai ordre de prendre la vôtre, et je vous supplie de me la donner : il
sera cet après-midi à trois heures. Je l’attendrai s’il veut venir me prendre . Poitiers vint me rapporter cette réponse avec le
ma commère chez elle, où je restai assez longtemps, et avant que d’en prendre congé, je lui demandai permission d’aller la voir
t que sa propre infidélité qui le poussait à n’en vouloir plus. Il ne prenait pour prétexte de sa rupture que le veuvage. Vous
en que vous croyez avancer vos affaires, en prenant le parti que vous prenez . Je n’ai aucun intérêt ici à ménager, Monsieur, l
nc, Monsieur, me dit-il, que l’honnêteté d’un homme dépende de ne pas prendre son bon où il le trouve ? Et de ne point chercher
eur étant permis de se choisir tel époux que bon leur semble, ou n’en prendre point du tout si elles ne veulent, donneraient as
sauriez connaître par leurs noms celui de la veuve. Cette manière de prendre hautement le parti des femmes n’avait pas peu ava
croire naturelle ; mais en effet je fus charmé de l’air dont elle s’y prit . Je me jetai à ses pieds et lui demandai pardon,
es occasions qui se présentèrent ; elle voulut cent fois m’obliger de prendre de l’argent d’elle pour m’acheter une charge ; ma
même jamais voulu recevoir aucun présent de moi que mon portrait, je pris un carrosse et un train tel que je l’ai encore :
’ai vécu avec mon défunt mari ; et je te proteste bien de n’en jamais prendre d’autre. C’est ma dernière résolution dont je ne
ici avec Madame de Londé. Il y avait à table un ecclésiastique que je pris pour le précepteur de l’abbé ; mais qui était le
le honnêtes gens, nous nous contrefaisions si bien, qu’on nous aurait pris pour de fort honnêtes gens nous-mêmes. Cela posé,
dérèglements que vous attaquez. Si c’est Monsieur Gallouin, que vous prenez pour objet, car je ne vois pas que votre discours
puis vous assurer qu’elle ne mérite point une censure si aigre. Je ne prends personne pour objet, Monsieur, me dit-il ; et ce
que par manière de conversation. Cela étant, repris-je, vous aimez à prendre une peine inutile, en vous forgeant des monstres
tachement du monde qu’on y doit apporter ; les précautions qu’on doit prendre pour se mettre à couvert des désirs de retourner
à Dieu, reprit en pleurant cette bonne dame, qu’une pareille envie le prît , je l’estimerais bien heureux. Il n’est pas encor
up contribué à me forcer de prendre l’air de dévot ; et je ne l’avais pris que parce que c’était le moyen le plus sûr d’être
aurais pu me dispenser de prendre parti, et que je n’aurais su lequel prendre . Je vous avoue pourtant avec la même sincérité, q
e, et l’état où vous l’aviez mis si touchant, que sans doute j’aurais pris le sien et aurais tâché de le venger. Je vous en
qui lui touchât toujours à la chair nue. Que pour le premier il avait pris le temps que Silvie travaillait à de la tapisseri
rprise couchée avec moi, j’ai été obligé de lui mander que je l’avais pris , et que je le garderais toute ma vie pour l’amour
re la main sur elle et la voler, au hasard de la réveiller, et d’être pris sur le fait. Je me perds là-dedans, et si j’étais
ter quelque chose, je croirais presque que ce serait lui qui l’aurait pris . Quoi qu’il en soit, je suis certain que ce n’est
ité et votre générosité, et souhaitait sincèrement que vous l’eussiez pris seul pour votre victime, et que vous eussiez épar
lheur plus fort, achève de me déterminer. C’en est fait, dit-il, j’ai pris ma résolution ; je vais abandonner le monde, et m
s. Il s’y soumit avec une humilité toute chrétienne ; et avant que de prendre l’habit, il alla à pied à votre terre, sans que q
rma point du tout de Silvie, on le lui avait expressément défendu. Il prit l’habit à son retour, et fit ses vœux, après lesq
lui dire un mot en secret. Je lui écrivis vingt fois, elle ne voulut prendre aucune de mes lettres ; et quelque peine que je p
voulut prendre aucune de mes lettres ; et quelque peine que je pusse prendre , il me fut impossible de la faire expliquer. Je n
honteux ; je crus que c’était tout autre chose que ce n’était. Je la pris pour une aventurière qui attendait son héros sur
rêverie qui m’y a conduit ; et la fortune m’y a retenu pour me faire prendre une place que l’indifférence de votre amant me la
resté, et je resterai toute ma vie sans aucun engagement. Je pouvais prendre l’affirmative, étant bien certain que mon intrigu
le bonheur de ma vie : ainsi démasquez-vous, et je verrai si je vous prendrai pour confidente. Si c’est à ce prix, dit-elle, qu
sonnes du monde ne m’ont point donné plus de plaisir à voir, que j’en prends à voir un beau tableau. J’avoue, reprit-elle, que
ence, Madame, lui dit-elle, votre chasse est inutile, les oiseaux ont pris une autre volée. J’ai donc perdu mes pas de ce cô
er auprès des dames quand je veux. Je pleurai là de bonne grâce. Elle prit ma comédie pour une très grande sincérité. Les la
Vous ne me ferez pas plaisir, dit-elle. Je ne suis plus en termes de prendre aucune précaution, repartis-je en me rejetant à s
eprit-elle. Que voulez-vous donc que je devienne, repris-je ? Il faut prendre un parti avant que de nous quitter. C’est à vous
e j’irais voir cette femme sous un nom déguisé de parent, et que nous prendrions des mesures pour nous voir Madame de Londé et moi
ller à faire un troisième. Tâchez Monsieur, me dit-elle, de lui faire prendre un autre train de vie. Je vous aiderai de tout mo
s grâce à cette femme de son zèle, et un présent que je l’obligeai de prendre , acheva de me la gagner. Elle alla avertir sa maî
à crier au secours de toute sa force, je n’eus point d’autre parti à prendre qu’une prompte retraite. Des domestiques entrèren
point de temps à perdre, mon révérend Père, reprit-elle. Si Madame en prend une autre à ma place, il n’y aura plus rien à fai
onne physionomie, je joins mes prières aux siennes ; et je consens de prendre sur mon compte les obligations qu’elle vous aura
e m’ayant jamais vu, parce que pour entrer chez lui, j’avais toujours pris les moments qu’il était dehors, et les gens du lo
avoir l’honneur de vous saluer, et vous assurer en même temps que je prends plus de part que qui ce soit à votre mariage. Apr
ner sujet, je ne m’aperçois point que je puisse en devenir plus sage. Prenez -vous à vous-même de la violence de mon ardeur, et
erais-je, si je vous trouvais pitoyable ? C’est en vain que vous vous prenez à votre femme de chambre de la surprise que je vo
à quoi vous me réduisez, tant pour vous que pour moi ; au nom de Dieu prenez un parti. Je vous porterai ma vie et mon épée, ré
Je retournai le lendemain chez elle, non plus déguisé : (Dupuis avait pris la place du frère de la Mousson.) Je parlai à cet
rais moi-même, elle y consentit et entra dans la chambre avec moi. Je pris l’occasion de lui aller demander ma tabatière, et
vouloir retrouver son mari ? Je voudrais, dit-il, que cette humeur la prît , je reviendrais fidèle autant que je l’ai été ; e
son caractère. Elle aime à rire, comme vous voyez, quand l’envie lui prend  ; elle est même malicieuse ; et pour vous prouver
ous fûmes bientôt d’accord ; un rendez-vous termina l’affaire. Elle y prit goût, et de si bon cœur, qu’elle me proposa de ch
je découchais de chez moi réglément deux fois la semaine ; et que je prenais toujours les mêmes nuits. Elle se douta de quelqu
oint de peur. Elle la regarda, l’examina et la reconnut, l’obligea de prendre de l’argent qu’elle lui donna, et la laissa aller
n lit ; je n’avais garde de songer à elle. Je savais bien que je vous prendrais sur le fait, me dit-elle en me baisant ; mais je
lâtes. Qu’elle avait été fort embarrassée sur le parti qu’elle devait prendre  ; mais qu’enfin elle s’était résolue de me venir
3 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur de Terny, et de Mademoiselle de Bernay. »
ai Bernay, notre amitié se redoubla. Je quittai les Mousquetaires, et pris une compagnie dans le même régiment que lui, et n
en colère de voir si peu de disposition au parti qu’on la forçait de prendre . Je ne pus m’en taire. Quoi, dis-je à Bernay, vou
partie des résolutions de Clémence. Pour mon ami il ne me parut pas y prendre beaucoup de part ; au contraire, il me dit en par
t la priais de m’indiquer les moyens qu’elle jugerait à propos que je prisse , pour la tirer de prison. Je l’instruisais en peu
ue pour elle, elle n’avait rien trouvé à redire à mes discours, ayant pris son parti, mais qu’il n’en était pas de même de c
ns que je connaissais pour habile. Je l’instruisis, et lui ayant fait prendre un justaucorps des livrées de Bernay, il me rappo
nsieur, poursuivit-il, en la présentant à Des Ronais, lisez-la. Il la prit , et lut ce qui suit. LETTRE. Je suis extrêmement
e faire auprès de vous une mauvaise réputation. Je ne sais quel parti prendre  ; je voudrais bien sortir d’ici ; je voudrais bie
e me presse point de faire mes vœux. Tant qu’on ne me pressera pas de prendre un engagement, je resterai dans les termes où j’e
me temps. Par quel dessein êtes-vous venu dans mon couvent ? Pourquoi prendre si généreusement mon parti ? Pourquoi me dégoûter
u’il devait lui envoyer des livres qu’elle lui avait demandés. Je les pris avec un habit de ses livrées. Mon valet de chambr
n billet de moi, par lequel je le priais de me faire réponse. J’avais pris un justaucorps d’un de mes gens, il ne me reconnu
il, si j’impose d’un mot. Ne craignant donc plus d’être découvert, je pris le chemin du couvent, et je demandai Clémence de
lle que Clémence m’écrivait ; lisez-la s’il vous plaît. Des Ronais la prit et lut ce qui suit. LETTRE. Votre visite m’expos
cœur exposer votre vie pour des intérêts, où mon amour ne veut point prendre de part ? L’honneur vous l’ordonne, l’amour ne vo
n pas du chagrin de la mort de ses enfants, il était trop dur pour en prendre , mais malade de la fatigue qu’il s’était donnée à
ublic en les accommodant peu de temps après ; mais le beau-père avait pris l’affaire tellement à cœur, et s’était tellement
ille de naissance, mais même d’un domestique, à moins qu’il n’ait été pris exprès. Je n’ai jamais vu de malade plus brutal.
tout ; et qu’il n’y avait pas de fille plus malheureuse qu’elle. Nous prîmes des mesures pour nous voir tous les jours. Comme
nous étions attendus à cette réponse qui ne nous surprit pas, et nous prîmes tout de bon le parti de l’enlèvement, et d’aller
; ainsi je satisfis en même temps ma conscience et ma maîtresse. Nous prîmes des mesures pour la sûreté de nos lettres, parce
. J’arrivai chez ma tante à Grenoble peu de temps après, parce que je pris la poste comme vous la prîtes ensuite. Mes parent
Grenoble peu de temps après, parce que je pris la poste comme vous la prîtes ensuite. Mes parents furent étonnés de trouver da
lai. Je la trouvai plus résolue que je ne l’espérais ; et le jour fut pris pour en sortir, et partir le lendemain. Si je l’a
ur. Tout père de ma maîtresse qu’il était, nous en fussions venus aux prises , s’il avait été de ma profession et de mon âge ;
elle me donna une lettre de Clémence ; la voici encore, Des Ronais la prit et lut ces mots. LETTRE. N’admirez-vous point no
out à l’enlever, tous les moyens en étaient fermés. Je me préparais à prendre une charge dans la Maison du Roi, telle que celle
que je n’avais recours à cette défaite que pour éviter d’en venir aux prises . Il se mit si fort en colère qu’il en perdit le s
it un homme d’une maison puissante, il fallut songer à m’éloigner. On prit les dépositions des témoins qui tous m’étaient fa
de bons amis à Paris qui se chargèrent de travailler pour moi. Je ne pris que le temps d’écrire à Clémence un mot, me remet
un si grand fonds, l’avaient persécutée et enfin l’avaient obligée de prendre l’habit. Sa sœur qui n’attendait que ses vœux pou
ont rien, et toutes également fausses. Cette dernière attaque lui fit prendre un parti qui nous sauva. Elle offrit de signer ce
s nouvelles et [y répondre, après toutes] les précautions qu’on avait prises pour rompre tout commerce entre elle et moi ; et
in de ma vie, je ne l’ai considérée que parce que j’ai cru que vous y preniez intérêt. Vous n’y en prenez plus, je consens à l’
idérée que parce que j’ai cru que vous y preniez intérêt. Vous n’y en prenez plus, je consens à l’arrêt que votre indifférence
re ce qu’on a voulu, on m’a résolue d’être religieuse, on m’en a fait prendre l’habit, on a approché le temps de ma profession,
demi-heure après qu’il fut parti, je remontai sur un cheval frais, je pris le chemin du couvent, et attendis au lieu marqué
r allégresse à me suivre, me répondit du succès de l’entreprise. Nous prîmes un chemin écarté de celui qu’il fallait tenir pou
temps de paraître. Il s’était si bien déguisé que le diable l’aurait pris pour un autre, et outre cela il était vêtu en pau
de faire expliquer sa fille devant toute l’assemblée, et nous avions pris de[s] mesures elle et moi, pour empêcher qu’on ne
tre, il enrageait de tout son cœur. La cérémonie fut poursuivie ; j’y pris trop peu de part pour vous en faire le récit. Je
autre chose à faire. Le murmure continuant toujours, l’impatience me prit  ; je m’adressai à Bernay d’une voix assez haute p
e Dieu même, qui repose dans le plus auguste de nos sacrements. Je la prends pour telle devant toute l’assemblée. M’acceptez-v
epris-je. Allons, Mademoiselle, continuai-je, m’adressant à Clémence, prenez congé de la compagnie. Elle le fit par une fort g
mmenâmes la tourière avec nous ; nos amis montèrent à cheval, et nous prîmes à toutes jambes le chemin de Lutry. Sitôt que nou
ur assez bien pour ne point porter d’envie aux plaisirs qu’on pouvait prendre ailleurs. Nous ne fûmes point suivis. Monsieur de
e Monsieur et Madame de Terny devaient aller souper à Versailles, ils prirent congé de la compagnie, et partirent. En vérité, d
ame, parce que vous êtes en colère, on vous dira qu’on n’y veut point prendre de part, et qu’en un autre temps, on en aurait to
4 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Des Prez, et de Mademoiselle de l’Épine. »
ous embrassâmes. Je lui fis compliment sur l’état où je le voyais, je pris part à sa tristesse, et tâchai de le consoler. Le
viendrai jamais, et en même temps les larmes lui vinrent aux yeux. Il prit le papier qui était sur sa table, il le baisa, et
ous, qui me connaissez, avez-vous pu le croire, et n’avez-vous pas dû prendre mon parti ! Toutes les apparences sont contre vou
profitai de sa bonne disposition. Nous montâmes dans mon carrosse, et prîmes le chemin de Vincennes. Pendant tout le chemin à
n engagement jusqu’au dernier soupir, fertile en inventions, timide à prendre ses résolutions ; mais hardie à les exécuter. Ell
ers mouvements de mon cœur, je m’offris de les faire parler à lui. Je pris la mère par la main, et la menai dans le cabinet.
ir tous les soirs, et il fut arrêté que l’Épine qui était tout jeune, prendrait la place d’un absent qui serait obligé de payer s
me taire. Si vous êtes encore à vous apercevoir de mon amour, je m’en prendrai à mes yeux peu faits à ce langage ; mais si vous
dans la main, elle fit un mouvement qui me fit craindre qu’elle ne le prît pas. Elle le prit pourtant, en rougissant, sans m
fit un mouvement qui me fit craindre qu’elle ne le prît pas. Elle le prit pourtant, en rougissant, sans me regarder. Je rem
i m’avancèrent plus que tout ce que j’aurais pu faire. Mon père avait pris de l’ombrage de mes assiduités chez Mademoiselle
rticulier, que dans le public. Je ne crois pas que vous ni vos filles preniez , en sortant de chez vous cet air de vertu que je
l’aurait brusqué ; mais elle avait besoin de lui, et cela l’obligea à prendre un ton plus bas. Vous me faites apercevoir, Monsi
ls disaient m’étant indifférent, je me retirai sans savoir quel parti prendre . D’aller chez elle, je savais le compliment qui m
n devait me faire. On garda quelque temps le silence et enfin la mère prit la parole. Vous m’avez voulu tromper Monsieur me
me ; et il n’est pas juste que je sois puni de l’ombrage que mon père prend mal à propos. Je veux même que vous me promettiez
ons ensemble. Elle me recommandait le secret sur toutes choses, et de prendre de si justes mesures, que nous n’eussions rien à
e jour même. Pour la chambre, c’est une bagatelle, ce serait à vous à prendre vos précautions pour n’être point surpris. Mais c
mon père en serait informé. De quelle manière voulez-vous donc vous y prendre , demanda-t-elle ? Il nous faudrait, répondis-je,
respect d’un véritable sacrement. Vous faites fort bien, dit-elle, de prendre des précautions contre vous-même. Il faut que cet
, pour nos entrevues particulières. Sitôt que nous fûmes ensemble, je pris la parole. Il est inutile, Monsieur, lui dis-je,
nous dire que nous nous mettrions à table quand nous voudrions. Je le pris par la main, et l’emmenai. Il n’était pas accoutu
pourtant dans une autre situation. Il recommença son sermon ; mais il prit un autre texte, qui fut l’attache que les gens ma
t d’y faire consentir mon épouse. Cela étant résolu de la sorte, nous prîmes jour au lendemain, à neuf heures dans la même cha
ri au logis pour lui donner encore de l’argent. Je lui recommandai de prendre ce qu’elle trouverait de plus propre, et de plus
endemain, je trouvai la chambre très propre. Je ne savais comment m’y prendre pour instruire Mademoiselle de l’Épine de ce que
nt l’aumône, me montrait un bout de papier, et me faisait signe de le prendre . Je le pris, et lui payai le port fort grassement
montrait un bout de papier, et me faisait signe de le prendre. Je le pris , et lui payai le port fort grassement. Je le lus,
llai à l’heure précise dans la même église du faubourg. Je crus avoir pris une peine inutile, parce que je la trouvai fermée
avez-vous pas dit, ajouta-t-elle, que l’ecclésiastique qui s’en mêle, prend toutes sortes de précautions ? Oui, lui répondis-
de ce qu’elle avait acheté pour nous. Nous ne fîmes pas semblant d’y prendre intérêt. Elle vit ma maîtresse, elle se récria su
uta-t-elle, ce n’est que pour vous que je crains ; car pour moi je ne prends aucun soin de ce qui me regarde, et pourvu que vo
us résoudre à ne vous jamais quitter. Vous, Monsieur, me dit-il, vous prenez cette demoiselle qui n’a pas tant de biens que vo
pas le mot à dire ; cela était ainsi sur la promesse de mariage. Nous prîmes jour pour nous confesser, moi le lendemain, et el
inquante louis d’or à cette femme ; et en même temps je l’obligeai de prendre une bourse, et lui dis de lui payer sa part : ell
d’or, ce sont vingt-cinq pour chacun, voilà ma part. Cette femme les prit après quelque petite difficulté. Je vois bien, po
n sortant avant jour par le jardin, et fis tant de tours avant que de prendre le chemin de l’église où je voulais aller, qu’il
fit aussi un présent fort honnête. Avant que de dîner ou déjeuner, il prit nos promesses de mariage, qu’il avait gardées dep
ce paquet, et ne le décachetez point que lorsqu’il en sera temps, et prenez en l’ouvrant toutes les précautions qui vous sero
vec plus d’appétit que lorsqu’on l’avait servi la première fois. Nous prîmes un autre rendez-vous à deux jours de là, parce qu
chambre, je vous y attendrai. Elle vint où nous nous promenions, et prit le temps que nous marchions devant elle. Elle m’a
Ha mon Dieu ! s’écria-t-elle, après l’avoir lu ; se peut-il qu’il ait pris feu sur une simple plaisanterie que je lui faisai
voulus le mener ; ce fut d’un autre côté que celui que ma femme avait pris . Nous entrâmes dans un faubourg ; et là pour paie
eut pas prévoir mille accidents qui peuvent arriver, je l’obligeai de prendre de l’argent que j’avais voulu mille fois lui donn
former ma mère, et je vous supplie d’y consentir. Mais comment vous y prendrez -vous, repris-je ? C’est à quoi il faut songer, di
t d’arrêter dans une église si elle avait compagnie. J’aurais été l’y prendre , mais elle vint seule. Pendant le temps qu’on éta
mbre. Je redescendis et renvoyai le carrosse, afin que l’envie ne lui prît pas de s’en retourner sitôt. Je remontai ensuite 
umilier, parce que cela ne fait que les rendre plus opiniâtres, je le pris d’un ton aussi fier que le sien. Ainsi je lui dis
honneur et son propre sang à un intérêt sordide. Que tout le monde la prendrait en horreur, et qu’elle aurait autant d’ennemis, q
ne le voulût. Je lui fis voir toutes les précautions qui avaient été prises , et pour l’en convaincre, je lui proposai de voir
il y allait de son honneur à le soutenir, il lui fit voir qu’on avait pris toutes les sûretés qu’on pouvait prendre. Que le
ir, il lui fit voir qu’on avait pris toutes les sûretés qu’on pouvait prendre . Que le mariage était bon, et dans le fond et dan
détournai les chaises, j’ouvris la porte de l’autre chambre, et je la pris par la main. Je la menai à sa mère aux pieds de q
’avais parlé à sa mère, mais qu’à la fin elle avait connu que j’avais pris le bon parti, puisque tout en avait mieux été. Po
à la servir, et comme elle ne faisait pas de tort à sa dignité, je la pris au mot, lui disant que je lui aurais obligation d
e malgré moi, j’y consentis. Voilà la cause de sa mort. Le moment fut pris au lendemain à huit heures du matin pour la trans
avoir ce qui se passait. Tout le dépit et toute la colère de mon père prirent une nouvelle force à sa vue ; il lui dit des mots
toute évanouie et toute en sang qu’était ma pauvre femme, elle la fit prendre par ces hommes rustiques, qui la portèrent dedans
l’Hôtel-Dieu, que pour lui faire connaître le peu d’intérêt qu’elle y prenait  ; mais dans l’intention d’aller la requérir aussi
s, qu’on lui en donna. Elle écrivit jusqu’à ce que les convulsions la prissent , et c’est ce même papier que vous m’avez vu, et q
que je porte sur mon coeur. Lisez-le, dit-il, en me le donnant. Je le pris de ses mains, et avec mille peines je lus ces par
lots l’étouffaient, il continua son triste récit. Les convulsions lui prirent , comme je vous ai dit, elle ne put achever : la c
sa femme. Il l’a fait ; car de quelque manière que son père s’y soit pris pendant sa vie, il n’a jamais pu l’obliger à se m
es Prez, qui le fait encore chercher. Monsieur Des Prez le père avait pris une telle horreur pour Mademoiselle de l’Épine la
s autres, sur sa bonne foi, avait besoin de mon service, je… Tout est pris ici, lui dit sa femme en l’interrompant, chacune
d, et qu’elle se faisait debout. Chacun retourna chez soi après avoir pris heure pour se retrouver le lendemain à dîner chez
et que Monsieur Dupuis, qui l’aimait comme sa fille, voulait qu’elle prît . C’est le dernier qu’elle a refusé depuis son veu
z, je vais vous montrer une des plus belles dormeuses de Paris. Il le prit en effet par la main et le fit entrer dans la pre
t que vous m’ayez dit, poursuivit-il, parlant à Des Frans, que vous y prenez intérêt ; nous irons quand il vous plaira. Il est
ils partirent. Des Frans et Jussy dans le même carrosse : Dupuis alla prendre Madame de Londé ; et Des Ronais ne partit qu’avec
ence de Monsieur Des Ronais, et un collier qu’on le soupçonne d’avoir pris …Il faut, interrompit Des Frans tout surpris, que
qui vous a instruit soit plus qu’homme ! Ç’a été moi en effet qui ai pris le collier ; mais d’où avez-vous pu le soupçonner
eu de ce caractère, que vous ne devez pas trouver mauvais que je m’en prenne au plus grand nombre pour regarder le général, le
5 (1691) Journal d’un voyage fait aux Indes Orientales (tome 2)
cordes. Ils ont apporté des fruits, & apportent le poisson qu’ils prennent , & les matelots paient l’un & l’autre. Le
au. Un Français aurait été déconcerté, mais le nègre a dans le moment pris son parti. Il s’est jeté à la nage, la pipe allum
; est revenu sans que sa pipe lût éteinte. La manière dont il s’y est pris me fait déjà connaître que ces gens-ci sont, auss
nt se perdre que d’en approcher davantage. Les Noirs du pays viennent prendre ceux qui y vont, les marchandises, & autres c
illissant contracte une couleur & un éclat uniforme qui la ferait prendre pour du marbre blanc ; ce que j’ai connu à des ré
; hideux que si je ne les avais pas vus l’épée au côté, je les aurais pris pour de nouveaux Lazares, ou du moins des moines
ésus-Christ nous enseigne que sitôt cette séparation faite, notre âme prend possession d’une éternité heureuse, ou est précip
s à tous les gentils & Mores ; & c’est dans leur ordre que se prennent les filles de mauvaise vie. Par toute l’Europe, c
retenir. Une femme qui après la mort de son mari, gentil ou More, en prend un autre, passe pour une dénaturée, & se perd
emiers parents : Excepté, qu’au lieu d’une pomme, J’aurais peut-être pris en main Ce qui servit au premier homme À conserve
oinda, revenant de la chasse & rentrant chez lui, trouva Mado aux prises avec sa femme, travaillant à faire un troisième ;
ec sa femme, travaillant à faire un troisième ; sur quoi le dépit lui prit de voir qu’un autre faisait sa besogne : il lui c
me. J’ai lieu de soupçonner qu’en cette occasion c’est un bramène qui prend la place de l’idole ; du moins, l’idolâtre que j’
a d’un enfant, qu’on disait devoir être Roi des Rois. Que les rois en prirent l’alarme ; qu’ils firent mourir beaucoup d’enfant
ésence n’empêcha point les bramènes de poursuivre leur cérémonie. Ils prirent un poulet noir en vie, de ceux dont j’ai parlé, q
u fort, qui nous incommoderait beaucoup : outre que nous ne pourrions prendre ces navires que par leur travers ; & qu’étant
était d’attendre le vent de mer, qui nous serait favorable, pour les prendre par leur derrière ; qu’ainsi, ils ne pourraient p
de les faire échouer sous les voiles, & y mettre le feu, & de prendre ceux qui voudraient gagner le large.   Il n’y ava
nous faire grand tort sur la route ; & que quand nous serions aux prises avec eux, il ne pourrait nous en faire aucun, lui
perçus que le courant nous avait jetés sur le Lion, & que nous le prenions par son derrière, nous avons filé de notre grélin
e toute contraire. Il s’est halé sur son câble, de sorte qu’il nous a pris tout à fait par notre travers & nous a mis ju
cet Amiral hollandais. C’était le même petit bâtiment que nous avions pris le six du courant, & qui avait été accommodé
 ; & je n’en ai changé ni de couleur, ni de place : dont bien m’a pris  ; car, l’endroit de la dunette où j’étais a presq
ie de stribord ; & que, pour être promptement servis, ils avaient pris sur leurs vaisseaux des soldats du fort. Nous som
nous le prouve, c est qu’ils ont souffert sans branler que nous ayons pris à leur vue le navire que j’ai dit que nous vîmes
90 Toujours bon vent, nous allons bien. Le navire anglais que nous prîmes hier, & qui était de quelque trois cents tonn
edi 1er septembre 1690 Nous ne sommes point heureux de n’avoir pas pris le navire que nous vîmes hier, & que nous voy
amp; que nous voyons encore. On a envoyé les chaloupes armées pour le prendre . Qui que ce soit n’a paru ; mais la mer brise tel
de notre vaisseau, une très grande quantité de poisson, dont nous ne prenons aucun, parce qu’il ne mord point à l’hameçon, &am
bien résolu de montrer au Florissant de quelle manière il fallait s’y prendre  : (c’est dans ce moment qu’il m’a fait lever). Il
très beaux poissons, taons, marsouins, dorades, & autres, sans en prendre un seul ; & cela, toujours par l’incivilité d
pas montré les grosses dents dès sa première entreprise ; que j’avais pris tout d’un coup mon parti, prévoyant qu’avec un es
r appris à vivre ; qu’avec de certaines gens, il fallait de nécessité prendre d’abord son parti, & se souvenir de ce qu’exp
t M. de Pondères, celui qui a fait le bouquet n’en profite pas : j’en prends sa part ; &, comme cela n’est pas propre à dé
en prends sa part ; &, comme cela n’est pas propre à déjeuner, je prends aussi celle de l’aumônier, & vas vous envoyer
sommes & où nous allons. Il est certain qu’on l’aurait facilement pris si on avait donné dessus dès que nous l’avons vu 
er sur nos mâts, nos vergues & nos manœuvres. Nos matelots en ont pris plusieurs à la main, entre autres de petits, fait
t fatigués qu’ils ne peuvent se soutenir & se laissent facilement prendre à la main. J’en ai très souvent vu, & nous en
si forts que nous n’osions porter que nos pafis, encore avec les ris pris  ; & ce même vent, qui souffle encore très bon
rand coup d’eau-de-vie pour le remettre de la fatigue qu’il venait de prendre . Ce sont de rudes frappeurs que les matelots, sur
comme il voudra : pour nous, nous entrerons. Il en est averti : qu’il prenne son parti ; le nôtre est pris. Du jeudi 19 oct
s entrerons. Il en est averti : qu’il prenne son parti ; le nôtre est pris . Du jeudi 19 octobre 1690 Nous sommes aujou
ui fut le même jour que M. du Quesne envoya les chaloupes armées pour prendre un anglais qui était à deux lieues de nous. Elles
ui était à deux lieues de nous. Elles revinrent le trente, sans avoir pris ce navire, qui s’était échoué. Je l’ai dit à l’ar
s je crois aussi que ce sont les gens de ce bâtiment anglais que nous prîmes le lendemain de notre combat, dans la soute duque
i ces deux animaux ne se faisaient pas une guerre perpétuelle, on les prendrait pour être de la même espèce. Ils ont tous deux le
ation, lorsque le soleil donne dessus. Lorsque cet animal dort, on le prendrait au soleil pour une continuité de diamants, d’émer
ue cet animal vient à terre pour y faire sa ponte que les matelots le prennent & le mettent sur le dos, d’où, comme j’ai dit
qu’ils font en s’élevant de terre, les autres avertis par le signal, prennent leur vol d’une rapidité surprenante & vont se
trois fois saigner au bras avec une docilité toute raisonnable, &  prenait un peu du bouillon qu’on lui présentait. Son faon
rières lui fit ôter son petit. Elle tendit les bras au matelot qui le prenait  : elle le prit, le baisa de nouveau & le rend
r son petit. Elle tendit les bras au matelot qui le prenait : elle le prit , le baisa de nouveau & le rendit. On lui vit
e usage, les femmes iraient désormais nues, excepté une pagne qui les prend comme une écharpe de dessus l’épaule droite sous
M. d’Aire pour lui donner sur son navire ce M. de La Ragoterie, &  prendre sur le Florissant M. Dumont, autre capitaine d’in
tre sentiment. Ils ont appréhendé d’être blâmés de M. du Quesne s’ils prenaient rien que de gré à gré, & le commissaire, mol
e. En effet, j’aurais traité cette raison de vain scrupule : j’aurais pris sur moi le hasard du blâme & aurais espéré m’
n’étaient pas encore venus. Nous n’avons fait aucun bruit & avons pris chacun possession de notre trou, au nombre de six
ercles, &, appuyé sur ses pattes de derrière, s’est élevé & a pris dans sa gueule ce quelque chose que celui qui éta
s qui sont répandus sur l’escadre, qui sont les Hollandais venant des prises , souhaitent fort que leurs gens viennent, & s
rence que nous lui donnons & la supériorité que nous lui laissons prendre , non seulement sur la morale naturelle & la m
t moi. J’eus beau l’appeler, il ne voulut jamais obéir, ni se laisser prendre  ; &, en me tirant & jappant toujours, il
e chose ? Encore aurait-il fallu que je lui eusse dit. Mais mon chien prend son parti de lui-même. Est-ce là une opération de
vec d’autant plus de raison, ce me semble, que les Portugais n’en ont pris aucune & n’ont point voulu en manger, ayant m
permet pas de distinguer où l’on va. Il y a fort longtemps qu’on n’a pris hauteur : nous avons sondé ce soir, & avons t
aille actuellement pour acquitter ma parole. Je serai grondé s’il est pris sur le fait. Décembre 1690 Du vendredi 1
t, c’est de là qu’on envoie les marchandises à Pondichéry. Il y avait pris de très belles pièces de mousseline unies & b
de très belles pièces de mousseline unies & brodées ; il y avait pris des courtepointes d’une finesse & d’une beaut
ère d’une bonne partie des Européens. Il semble que ces peuples aient pris de M. de Montagne, ou que M. de Montagne ait pris
e ces peuples aient pris de M. de Montagne, ou que M. de Montagne ait pris d’eux, cette belle & sage maxime : Nous devon
si le crocodile & le caïman ne se faisaient pas la guerre, on les prendrait pour animaux de même espèce. L’antipathie que la
mer ; &, tout d’un coup, se précipitèrent l’un à l’autre & se prirent gueule à gueule, en se secouant avec fureur. La r
e à plus de six pieds de haut. Il me parut qu’ils voulaient tous deux prendre son ennemi par l’extrémité de la tête, entre le c
. Je ne crois pas me tromper de dire que, pour en bâtir la face, on a pris le modèle de celle de Luxembourg, que Marie de Mé
ous les trésors de la chrétienté n’en ont ensemble. Que le lecteur ne prenne pas ce que je vas dire pour un conte fait à plais
vons refusée. Les autres écrivains auraient bien voulu que j’en eusse pris & m’ont demandé pourquoi je n’en prenais pas.
t bien voulu que j’en eusse pris & m’ont demandé pourquoi je n’en prenais pas. M.de La Chassée, qui n’a aucun intérêt à les
du grand Colbert, & devant lui sous le cardinal Mazarin, a laissé prendre à la Hollande cette supériorité dont elle est tel
il avait remarquée en lui, lui donnèrent envie de venir en France. Il prit beaucoup de pierreries, & son dessein étant d
ui donner quittance. Arouard eut le front de lui demander où il avait pris cet argent. Monicault, qui n’entendait pas raille
demanda de quoi il se mêlait, le traita comme il méritait de l’être, prit les papiers, & sortit. Il emmena son nouveau
se & insoutenable, que la forme aurait emporté le fond. Monicault prit son parti : il fit en peu de mots, mais expressif
les gens d’affaires pour douter de son entremise. Le rendez-vous fut pris pour le lendemain matin, au lever du roi à Versai
uer à ceux qui auraient été vexés le centuple de ce qu’on leur aurait pris  ; ce qui est déjà arrivé. L’intention très judici
re sujet ; et cela avec d’autant plus de raison, que nous n’avons pas pris les vivres qui avaient été demandés pour deux moi
ême. Il n’a point du tout fait de vent d’aujourd’hui. Le calme nous a pris . Très mauvais commencement d’année. Du mardi 2
a aucun abri & où le vent pourrait nous forcer à dérader & à prendre le large. Du jeudi 11 janvier 1691 Nous avo
sans doute nous donner mutuellement à tous les diables. Si le diable prenait tout ce qu’on lui donne, que de femmes & d’ho
amp; de l’augmentation de vivres pour deux mois, que nous n’avons pas pris  ; & assurément nous n’avons pas pris ce navir
x mois, que nous n’avons pas pris ; & assurément nous n’avons pas pris ce navire, par la seule crainte d’offenser le Mog
de ses troupes, qui bordent la terre, on lui avait fait l’insulte de prendre un navire qui se serait retiré dans un de ses por
qui se serait retiré dans un de ses ports. Ainsi, nous aurions pu le prendre à la mer, & sous les voiles ; mais à terre, &
n ai pas plus d’estime pour lui ; & c’est où je me borne. Je n’ai pris que les dates dont ils s’étaient servis, tout le
& mena sa fille avec elle. Elle y reçut tout ce qu’on la força de prendre , & qu’elle refusait, parce qu’elle ne se croy
s ont fait en sorte que ce prince a envoyé ordre à son général de les prendre sous sa protection contre nous, si nous les attaq
aison de soupçonner que c’était la cause qui nous avait empêché[s] de prendre ce navire anglais, qui. comme je l’ai dit, s’est
nt encore rien décidé, ayant toutes deux décampé en même temps, &  pris différentes routes. Celle du Mogol est allée se j
t qu’ils voient un des leurs tué ou blessé, c’est-à-dire du sang, ils prennent la luite, & ne savent ce que c’est que de se
bestiaux. Les noirs coururent se plaindre à M. Martin, qui les avait pris sous sa protection. Il envoya au plus tôt un lieu
. parce que c’est le centre de presque tout le commerce des Indes. Il prenait son temps que le Mogol n’était point en état de l
ourir. soit pour être trop éloigné, soit pour avoir été battu ; & prenait si bien son moment & ses mesures qu’il n’a ja
urs marchandises. Quand ils agissaient avec lui de bonne foi, il n’en prenait que la moitié & leur laissait le reste pour e
ndement, & surtout d avarice & de luxure. Que les jésuites le prennent comme ils voudront : c’est un fait certain que j’
par la révolte, ou bien l’Évangile est faux. Quel chemin ont-ils donc pris , & quel chemin prendront aussi leurs imitateu
l’Évangile est faux. Quel chemin ont-ils donc pris, & quel chemin prendront aussi leurs imitateurs, leurs apologistes, & 
utres hommes. Est-ce en entrant sur les terres de leur mission qu’ils prennent cette sainteté ? car on ne s’aperçoit pas qu’ils
ucement, sans que deux servantes & le laquais en vissent rien. Il prit la place que le mari venait de quitter : le reste
paquet qu’il voulait, disait-il, donner à sa sœur en main propre. Il prit la poste, & laissa ordre à sa femme d’aller l
ment, il la quitta à toutes jambes, & ne l’a point vue depuis. Il prit le chemin de La Rochelle, d’où il passa aux îles
de la Compagnie des Indes, l’envie de voir ces Indes & l’Asie lui prit  ; &, ayant devant lui beaucoup de temps, il r
ries. Pour faire honneur au maître du logis, chacun de nous en devait prendre une à son choix, à en faire ce qu’Adam fit d’Ève
commissaire & Mercier me poussaient à les imiter ; mais, j’avais pris ma résolution, fondé sur ce que mon cocu m’avait
nd nous fûmes prêts de nous retirer de chez le banian, il nous dit de prendre tout ce qui nous avait servi à dîner. Ces gens cr
t de MM. du Quesne & Martin ; & à moi des compliments, que je prends pour des railleries, d une pudeur & d’une con
t dans un silence & un repos si profonds que je les aurais plutôt pris pour des mumies en différentes attitudes, ou pour
s deux pots sont posés à terre ; & un noir qui sert tout le monde prend avec ses deux mains à trois reprises de l’eau, qu
is aussi sur celles du bramène. Ce vieillard, ayant les mains lavées, prend sans les essuyer, avec les trois premiers doigts
se continue pendant quarante jours, afin que l’âme du défunt y vienne prendre sa réfection. J’ai dit que j’en avais cassé, et j
ez. N’est-ce point de là que nos ridicules médecins d’aujourd’hui ont pris des premiers qui ont écrit de la médecine, & 
en plus étincelante. Sitôt qu’il les a en main, le plus proche parent prend le pot dans lequel l’eau avait été apportée ; il
é des pieds, & les deux autres aux deux coins. Dès que le feu est pris , ce qui est en moins d’un Ave, chacun tâche de l’
feu a gagné jusqu’aux genoux, c’est-à-dire un moment après qu’il est pris , ils se jettent tous dans les bras les uns des au
e moi, les recevaient à bord sur ces états ; & M. de Porrières en prenait ou en faisait prendre le nota du nombre des ballo
à bord sur ces états ; & M. de Porrières en prenait ou en faisait prendre le nota du nombre des ballots sans entrer dans le
able de la dunette. Un maraud de Lascaris qu’il avait amené venait le prendre , & un mol de gavadcho qu’il lâcha ne me plut
e prendre, & un mol de gavadcho qu’il lâcha ne me plut pas. Je le pris par son braver, & le jetai à la mer par-dessu
ruit de cette politique si généralement connue. Que les Hollandais ne prenaient aucun soin de la cacher, pas même celui de la dég
x qui avaient plus des trois quarts des marchandises que Sévagi avait prises aux sujets du Mogol ; que c’était eux encore qui
n effet de deux causes : la première, de la crainte qu’il a qu’ils ne prennent hautement & sans ménagement les intérêts de R
ce que les Français avaient contractée avec Remraja, dont ils avaient pris le parti. Que si la Compagnie dormait en repos su
re qu’ils lui feront de partager avec lui nos dépouilles, à ce qu’ils prendront dans le fort le persuadera mieux que tous les plu
fortifiés, & les armateurs pouvant s’y retirer en tout temps, les prises qu’ils feraient sur les ennemis les enrichiraient
de venir en course dans les Indes ; auquel cas la Compagnie pourrait prendre des arrangements avec eux pour ses intérêts : mai
endre des arrangements avec eux pour ses intérêts : mais du moins les prises que ces corsaires feraient des vaisseaux anglais
retour ici. Quoi qu’il en soit, vous me faites un sensible plaisir de prendre sur vos tablettes les notes de ce que je vous con
l’égard de MM. Soullet & Gouault, ce sont ceux qui me paraissent prendre le plus à cœur les intérêts de la Compagnie &
ent pas l’être parce qu’ils n’en portent pas l’habit ; & qui sont pris à Surate, à Goa, à Agra, & partout ailleurs o
ous les armements, à proportion du nombre des navires. Qu’il en avait pris droit pour prouver le commerce indu que ces pères
urs mêmes cérémonies : en un mot, ceux qui ne les connaissent pas les prennent pour de vrais banians ; & toujours sous le fa
el je crois que le diable lui-même, tout subtil qu’il est, aurait été pris pour dupe, ou aurait pris le change : si ce secre
lui-même, tout subtil qu’il est, aurait été pris pour dupe, ou aurait pris le change : si ce secret n’avait pas été mal à pr
ls avaient achetés. Eh bien ! ai-je tort de dire que le diable aurait pris le change ? Se serait-il imaginé que les jésuites
Celui-ci craignit que ces bons pères lui refusassent cette grâce. Il prit subtilement dans leur chambre deux paires de soul
leur chambre deux paires de souliers, & s’éloigna, crainte d’être pris sur le fait. Il commença son ouvrage, & senti
lier qu’il tenait. Vanos sollicitis incitat umbra metus. La peur le prit  : il crut avoir fait un grand crime, & que le
ps de la république des indignes enfants de saint Ignace. Ce corps ne prend aucune part aux fautes des particuliers, qui sont
ant qu’il n’avançait rien par la douceur, la patience lui échappa. Il prit un jour de dimanche, que tous les Français offici
en, & n’auraient peut-être rien du tout opéré si les soldats, qui prenaient le parti du père Félix, ne leur avaient pas fait
ionnaires & les jésuites. Il est très vrai que les jésuites n’ont pris aucune part aux tourments des autres chrétiens le
ables scélérats, aux actions desquels la sainte Compagnie de Jésus ne prend aucune part, pas plus qu’au pendard Jean d’Alba.
e : & quand Mahomet n’aurait fait que ce seul coup de tête, je le prendrais pour un très habile & très fin politique ; &a
amp; que même il est de l’intérêt de notre conscience que nous n’y en prenions point ? Qu’ils disputent tant qu’ils voudront ; m
ore convaincantes. La première, c’est que les souverains des Indes ne prennent aucune part à la religion chrétienne, & qu’il
nsi, ne considérant le christianisme que comme une pure fable, ils ne prennent dans les disputes d’entre les missionnaires &
rouvé cette donation de Mme Hiu, ni l’ascendant que ces pères avaient pris sur son esprit & dans sa maison ; mais, les j
rvent entre eux une civilité & une paix apparente, qui les ferait prendre pour les meilleurs amis du monde si on ne les con
de l’Oratoire, qui ont à Montréal un établissement très beau. Je les prends tous pour témoins, & cet interprète, qui se n
ur le point de partir au mois de janvier 1688 pour venir ici, j’allai prendre congé de lui. Je vis des jésuites sortir de son c
; y fus reçu à mon ordinaire, & ni l’un ni l’autre ne voulut rien prendre de moi. J’en sortis assez tard, charmé de leur gé
encore tout plat : tant pis ; le voyage devant être long avant que de prendre terre à l’île de l’Ascension, où est notre rendez
ation, ou de la Chandeleur. Notre aumônier a prêché ce matin, & a pris son texte du premier verset de l’Évangile d’aujou
peu de vent & beaucoup de pluie, avec une chaleur excessive. Nous prenons des dorades et des bonites en quantité ; mais ell
l de tête que je ne vois goutte. Je dirai demain le remède que je vas prendre . Je prendrais bien du cangé, mais notre riz est é
e je ne vois goutte. Je dirai demain le remède que je vas prendre. Je prendrais bien du cangé, mais notre riz est échauffé & 
ze minutes au Sud. Il y avait trois jours entiers que je n’avais rien pris que du vin le jeudi au soir : il fallait me voir
hair est flexible : mais il est vrai que je me trouve fort bien de ne prendre pour médecin que moi-même, & que la sueur &am
; dont nous goûtions toute la cruauté avant que l’assouvir ; & je prenais pour moi ce que j’ai dit au sujet de Jacques Nico
ur s’ils nous trouvent ensemble. Pour ce qui est de votre gouvernail, prenez mes charpentiers si vous en avez besoin, comme je
gouvernail, prenez mes charpentiers si vous en avez besoin, comme je prendrais les vôtres, si je n’avais pas fait faire au mien
patriarche résolu d’aller à Paris pour se mettre sur les bancs &  prendre le bonnet. Je me donne au diable s’il tire aucun
m’a-t-il dit, que tout subtil & examinant que tu es, tu n’as pas pris garde à la manière dont les dominicains ou jacobi
ais enfin je l’eus ; & ayant quelque connaissance à Béthune, j’en pris la route. Je trouvai à Péronne, au Grand Cerf, un
ur la recoudre, & que je l’aurais dans une heure au plus tard. Je pris donc patience, dans l’espérance de jeter bientôt
ent lever pour dîner ; &, faute d’autre habit, il me fut force de prendre celui que le cordelier avait laissé ; mais je ne
en fâchais il faudrait me résoudre à quereller avec tout le monde. Je pris le meilleur parti, qui fut d’en rire, & de ga
ire enrager tous. Il est vrai, lui dis-je en riant, qu’on m’en a fait prendre l’habit mais je ne l’ai pas gardé : & tout le
ez M. Germain & qu’il vous rendît avec usure tout ce qu’il vous a pris  ? A ce nom de Germain, je vis tout d’un coup ce q
s ? A ce nom de Germain, je vis tout d’un coup ce qui en était. Je le pris au mot, & nous y allâmes. Je vis une maison t
habit décent, ou du monde. Il me demanda mille pardons, m’obligea de prendre deux fois plus que la valeur de ce qu’il m’avait
m’obligea de prendre deux fois plus que la valeur de ce qu’il m’avait pris , m’accabla d’offres ; & voici son histoire te
n, voyant la matière bien disposée à la forme qu’il voulait lui faire prendre , il lui avait déclaré que la religion réformée de
il qu’il me fit de leurs conversations, poursuivit La Chassée, que je pris pour lors en véritable calviniste, & qui me p
. Qu’après cela, il avait tout mis en œuvre pour partir ; qu’il avait pris des lettres de change à Paris sur Amsterdam, pour
eta une chaise de poste à deux personnes ; & le rendez-vous étant pris , elle sortit habillée en homme. Ils montèrent en
avec nous en France était à Siam lors de la révolution, & y a été pris prisonnier. Il a fait de tout une relation que j’
ais ne me régaleront plus. Si nous avons à faire à eux, mon parti est pris  : si ce sont des Hollandais, nous tâcherons de no
s, je tâcherai de ne pas périr seul. J’aimerais mieux être vingt fois pris par les Algériens que de l’être encore une par le
par les Anglais, nation cruelle, tigresse & traîtresse. J’ai été pris par les Turcs, vous le savez, & j’ai éprouvé
ns les Anglais, qui ne pratiquent pas l’ombre de ces vertus. Nous les prenons aussi bien qu’ils nous prennent ; &, quoiqu’i
nt pas l’ombre de ces vertus. Nous les prenons aussi bien qu’ils nous prennent  ; &, quoiqu’ils exercent sur nous toute sorte
ent aucun quartier & jetaient à la mer tous ceux qu’ils pouvaient prendre . M.de La Barre jugea à propos de passer de la Mar
naçaient descente, & M. de La Barre ne crut pas la devoir laisser prendre sans coup férir, & résolut d’y aller lui-même
nt toujours la pointe & la fureur, n’eurent point d’autre parti à prendre que de mettre les armes bas & d’implorer à ge
ue afin qu’on ne pût pas secourir Saint-Christophle, qu’ils voulaient prendre . Ce fut assurément l’usage des orgues qui les réd
s voir son père, qu’il n’avait pas vu depuis quinze ans, il avait été pris & forcé de s’embarquer malgré lui. C’est fort
6 avril 1691 Calme tout plat, pendant toute la journée. Nous avons pris du poisson ; &, pendant la dernière semaine d
uf à la cour & à M. de La Chassée, procureur général en icelle, à prendre pour la vengeance publique telle conclusion qu’il
rmi les navigateurs mangeant[s] ensemble. J’acquiesce aux conclusions prises par l’écrivain du roi, a repris Bouchetière, &
coffre & la cave du pater. Il a ouvert l’un & l’autre, &  prenait , je crois, les choses un peu à contrecœur, quoiqu
e laisse à penser si cela s’est fait sans rire. L’aumônier a pourtant pris les choses de meilleure grâce que nous ne l’espér
ît être dans un très violent chagrin, parce qu’on ne saura quel parti prendre ni où dresser la route pour retrouver notre escad
nt si familiers qu’ils viennent se percher sur les vergues, où on les prend à la main. À terre, on les tue à coups de bâton,
cret de lui faire perdre sa mauvaise odeur. Voici comment. Nous avons pris environ deux pintes d’huile dans un flacon & 
vient aussi les autres mois, mais moins fréquemment. Nous n’en avons pris que quatorze : la moindre pèse cinq cents livres.
n séchant : & ce ne sont que les écailles des tortues mâles qu’on prend à la mer, & celles des tortues de terre, qui
s de terre, qui ne perdent ni leur éclat ni leur beauté ; & on ne prend ici que des femelles de mer, lorsqu’elles viennen
équentent ces mers. On mouille dans une anse proche de la grave où on prend cette tortue. Cette grave est de sable fort fin &
les frontières de l’empire. Je me voyais trahi ou abandonné, & je pris soudain résolution de partir & de joindre la
314. La dixième ligne lui est indiquée par les dix sols, & il en prend les dix premiers mots qui lui sont marqués par le
ffrir, qui n’en peut mais. Pour moi & M. de La Chassée, qui avons pris notre parti, il ne nous reste qu’à l’attendre ave
sion. Les fous & les frégates sont venus nous reconduire. On en a pris quatorze, dont six ont été trouvés bons à soupe ;
ux leur ont fournis, ils en ont encore consommé une grande quantité à prendre plus de deux cents bonites. J’ai dit ce que c’éta
 nous allons bien. Je n’en parlerai plus de poisson, à moins qu’on en prenne quelqu’un qui soit extraordinaire. J’ai parlé ci-
qui soit extraordinaire. J’ai parlé ci-dessus de la dorade : on en a pris quatre aujourd’hui, qui nous ont donné à dîner &a
cant hollandais, & un des Lascaris dont j’ai parlé ci-dessus, ont pris la peine de se laisser mourir cet après-midi. Les
pour en faire mes Vénus ? N’importe : le pays n’y fait rien. Elle la prit , dans l’espérance qu’en faveur de la patrie Fan c
saire en fut scandalisé, & M. Deffita, lieutenant criminel, ayant pris connaissance de tout, fulmina contre elle une let
s, ce qu’elle disait de sa famille n’était pas tout à fait faux. Elle prit le chemin d’Orléans un mercredi après-midi, et vi
le moins. Ce fut un gros marchand de cette dernière ville, qui avait pris pour lui seul une cabane : il lui offrit une plac
vait toujours des airs de vestale & de novice. Le marchand devait prendre le messager à Saumur, & comptait de l’emmener
tant de n’avoir pas passé la nuit chez les dévotes, où elle aurait pu prendre le reste des aumônes qui leur avaient été faites
antes dont il put s’aviser, dont la conclusion fut qu’il l’obligea de prendre tout l’argent qu’il avait sur lui, & celui do
recommandée ; qu’elle se ferait habiller suivant sa qualité, qu’elle prendrait une fille de chambre, & qu’incognito il lui f
au bout de quatre mois d’une vertu forcée qui la faisait admirer, ils prirent tous deux, sans s’en rien communiquer, une résolu
; la marchande étant montée le dimanche matin dans sa chambre pour la prendre , elle lui dit qu’elle avait passé la nuit sans re
chon. Dès qu’elle le vit, elle se jeta dans sa ruelle, où elle voulut prendre sa robe de chambre. Il ne lui en donna pas le tem
le champ libre. Il en usa en galant satyre, & elle avait si bien pris ses précautions qu’il en coûta du sang. La feinte
tune, & l’amour passager du chevalier Des Farges, avec qui elle a pris des précautions si justes qu’il n’y a rien du tou
t enfin opposé à un abus si digne de la corde. Les Anglais ont encore pris sur nous Saint-Eustache, Saint-Martin, & Mari
baries qu’ils ont exercées à Saint-Christophle & aux autres îles. Prendre & massacrer les hommes, après avoir violé leu
tte raison n’entre point en compte, parce qu’en effet nous en aurions pris ici tant que nous aurions voulu, tous gens bien f
e tort ; car, outre l’infection des malades, nous avons effectivement pris beaucoup de leurs vivres. Ils disaient encore que
es les plus invétérées. Il en est de même de toutes les tortues qu’on prend aux îles de l’Amérique : elles sont toutes bienfa
it nommés, & que je feignis de ne pas connaître pour tels. Je les pris eux-mêmes à témoin, & ils n’osèrent disconven
e pas que je mente quand je dis que c’était des moments innocents. Je prends pour moi ce qu’Ovide fait écrire par Œnone à Pari
archands qui viennent jusqu’au tropique sous notre escorte, & des prises que le Malouin a faites. Ce corsaire se nomme Laj
a que vingt-six canons ; & il a bien fait ses affaires ici, ayant pris quatre navires anglais bien chargés & bien ri
ux fers. Cela était réglé partout : c’est le seul parti qu’il y ait à prendre avec le soldat & le matelot lorsqu’on ne veut
sont pour ces femmes des nuits de noces. Je ne sais comment les maris prennent les choses dans l’intérieur de leur domestique ;
it terrible ; & c’est ce qui a rendu l’aventure publique. Caumont prit une autre chambre, & laissa le trou & la
t bouteille en attendant Bernard, & ne croyant pas que Vallière y prît intérêt, & étant tous trois bons amis, il lui
nt & en honnête homme. Vallière, qui savait bien qu’en penser, ne prit pas le change, & résolut de pousser sa pointe
it sur la table avec assez d’indifférence. Vallière donna dedans : il prit ce paquet & promit de le rendre ; & le ch
nd voyage-ci me déplaît par avance. Songez à ce que je vous dis &  prenez vos précautions, d’autant plus que notre maison e
seil tenu entre le mari & la femme, ils sortirent tous deux &  prirent le chemin du Fort-Royal. Elle le quitta à quelque
nait, & dont il ne savait comment se défaire, sortit aussi, &  prit le chemin de la maison du charpentier. Cet homme
e très criminel, & très obstiné dans ses mauvais desseins ; &  prit la belle pour une Suzanne, dans une île qui n’en
n capitaine d’armes avec six soldats chez la charmante, avec ordre de prendre tout ce qu’ils trouveraient d’argent chez elle &a
sser par les baguettes, elle a été obligée de se tranquilliser, et de prendre patience en enrageant : & au bout de huit jou
fort proche de Mme la marquise de Mainte-non. C’en est assez pour ne prendre pas garde à ce qui se dit d’une pareille manœuvre
qui on l’a donnée : plus de cent millions de charretées de diables en prendraient bientôt possession. Du mardi 24 juillet 1691
Le vent s’est enfin jeté au Sud vers les cinq heures du matin : il prend même de l’Est ; ainsi, il n’est pas bon, & on
force du vent. Nous commençons à nous railler du papa La Chassée : il prend fort bien les choses ; ce serait bien le diable s
nuit, directement contraire ; & il l’est encore. Nos matelots ont pris cette après-midi un poisson, qu’ils nomment spado
is, qui retourne à Lisbonne, & dont la charge est de sel, qu’il a pris à La Rochelle. Il nous a appris des nouvelles qui
coup d’assurance. C’est un autre corsaire provençal, qui a fait huit prises fort riches, & le navire qui fait route vers
te hommes, de sept cents qu’il avait en partant, le reste est sur ses prises . Il fait route avec nous : il a donné sur trois n
6 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur de Jussy, et de Mademoiselle Fenouil. »
ttés qu’avant-hier, après son mariage. Qu’en rentrant en France, il a pris des certificats du jour de son débarquement à La
e les causes qui m’ont éloigné de ma patrie. Les certificats que j’ai pris du jour de mon retour en France, ne vous surprend
état où je la voyais, était celui que sa mère lui avait toujours fait prendre  ; qu’il n’y avait rien d’extraordinaire à sa paru
fre autant de ma part. Il est inutile, dis-je à mes parents, que vous preniez tant de peines pour accommoder les articles entre
j’avais fait. Il est certain qu’elle me blâma du prétexte que j’avais pris , qui exposait une fille fort aimable, et fort inn
e c’était une chose faite où il n’y avait point de remède, il fallait prendre le parti de nous retirer. Que nous ferions mieux
dans un gobelet d’argent, versa de l’eau dessus et les brouilla. Elle prit le reste de cette poudre, qu’elle mêla avec des c
de ce que je voyais, que je restai immobile ; mais lorsque je lui vis prendre ce gobelet, et le porter à sa bouche, tous mes se
qui elle s’était confiée. N’ayant rien de prêt, nous fûmes obligés de prendre la première commodité que nous trouvâmes ; et nou
L’homme entre les mains de qui nous étions, pouvait par sa naissance prendre quelque autorité sur elle ; il en abusa. J’en fus
le de disposer d’elle. Je fus condamné à tous les dépens du procès, à prendre l’enfant, à en assurer la subsistance et l’éducat
ie, et que vous verrez bientôt avec la mère. Je sortis de prison ; je pris des mesures pour lui faire tenir mes lettres, et
mon ban, que j’ai passées en Portugal avec vous sans en sortir. J’ai pris sous mon véritable nom un certificat de ma sortie
sous mon véritable nom un certificat de ma sortie de France ; j’en ai pris un autre en rentrant, afin que mes ennemis ne pui
iers. Elle en sortit, et revint chez son oncle sans faire semblant de prendre aucune part à ce qui me regardait. On ne prononça
soyons pas assez bons amis pour le lui donner moi-même. Cet homme le prit , et le porta à mon frère, qui le questionna sur t
était mort depuis peu un nommé Monsieur de Jussy, parisien. Mon frère prit le deuil, et fit prier Dieu pour mon âme. Mademoi
i que ce soit, je pense, ne peut nous en empêcher. Elle et moi devons prendre ici des mesures pour nous épouser sans éclat. Nou
te, comme vous m’en pressiez ; mais les mesures que j’étais obligé de prendre pour avoir tous les jours de ses nouvelles, et po
e se seraient point accordées avec tant de diligence sur la route. Je prends trop de part, lui répondis-je, dans une affaire a
t j’en fus assuré lorsque je vis Jussy qui était promptement descendu prendre cet enfant dans ses bras. Il l’apporta dans la ch
d’heure entre les bras l’un de l’autre sans dire un mot, et bien leur prit qu’elle était sur une chaise, car lorsque Jussy l
ur séparation. Cela étant, dit Du Val, il n’y a point d’autre parti à prendre que de présenter une requête à Monsieur l’archevê
. L’avis est juste, dis-je, et bien pensé. C’était mon dessein de m’y prendre par cette voie, reprit Jussy, et je suis fort ais
enfant et la fille de chambre. Du Val et moi montâmes à cheval. Nous prîmes tous le chemin de Paris. Je me fis montrer la mai
chemin de Paris. Je me fis montrer la maison de Jussy en passant, et pris après le chemin de ce quartier-ci. Je vous rencon
expliqua toutes choses papiers sur table. Il approuva le parti qu’on prenait , il dressa une requête suivant son style. Monsieu
re que lorsqu’on ne craindrait plus leurs langues. Ils le firent : on prit un autre carrosse pour eux, Du Val et moi. On y f
de quoi déjeuner après la messe, et après avoir fort bien soupé, nous prîmes tous de compagnie le chemin de cette paroisse. Ce
us servîmes de témoins avec quatre habitants de cette paroisse. Jussy prit dans le moment un certificat de tout, que nous si
t bien. Nous rentrâmes à Paris sur les quatre heures du matin, chacun prit le chemin de chez soi, excepté moi qui couchai ch
u’il lui fallait avant qu’il arrivât, et son tailleur n’avait eu qu’à prendre sa mesure. Je vous demande pardon de vous avoir f
à ma belle maîtresse. Cela étant, reprit Des Frans, il faut que vous preniez un même jour, afin que le plaisir des uns ne rend
oit être dit à présent, montons. Tout le monde sortit de la salle, et prit le chemin de la chambre de la bonne femme. Son fi
7 (1690) Journal d’un voyage fait aux Indes Orientales (tome 1)
r ne s’en était adroitement emparé à l’insu de sa famille, et n’avait pris soin d’en procurer l’impression. On y verra un jo
ville contre Louis XIII en 1628. Il a déjà été aux Indes, et y a été pris prisonnier par les Hollandais, qui ne l’ont pas a
fit l’année dernière M. le marquis du Méné, plutôt que de se laisser prendre . Je suis persuadé qu’il en ferait autant, quoique
, et de périr avec son vaisseau s’il ne le peut pas ramener où il l’a pris . Ce qui me donne encore lieu de croire qu’il le f
és plus nécessaires ici que toute autre. Il a été aux Indes, et a été pris par les Hollandais au cap de Bonne-Espérance : il
spérance : il était sur la Maligne, qu’il commandait ; les ennemis le prirent en même temps que le Coche. J’en rapporterai l’hi
appeler la pépinière des matelots. Il a servi toute sa vie ; il a été pris prisonnier plusieurs fois, et a été quatre ans es
mais sa fortune en était restée là. C’est sa faute : il ne doit s’en prendre qu’à son entêtement pour l’hérésie de Calvin ; n’
ne lui en fallait pour fournir tous les vaisseaux du roi et qu’il ne prendrait pas celui de la Compagnie, parce qu’il n’en avait
Gascon en place. D’un autre côté, le commandeur de Combes, qui avait pris possession du vaisseau en qualité de capitaine, e
e ses magasins vides, pour y serrer ce pain, puisqu’il refusait de le prendre . Autre brutalité. Il me refusa tout plat, me disa
à jeter leur pain, ou à le lui vendre à son prix. Apparemment pour le prendre comme pain moisi, et en faire son profit seul. Je
ma part qu’il n’y avait point de plus prompt et de plus sage parti à prendre , je me résolus à chercher quelques endroits pour
e que des barques du Port-Louis, ou nous, à notre retour, pussions le prendre . J’en trouvai ; mais je n’arrêtai point le prix d
i et M. Hurtain, et celui-ci me donna ordre d’aller au magasin du roi prendre des Iléaux et des poids. Je les portai à bord à s
pour le remplacement de celui qui avait été consommé, et en demanda à prendre sur l’Écueil, où le commandeur de Combes présent
que quand il y en aurait, ce ne serait pas pour lui ; qu’il devait le prendre quand je le lui ai offert : rendez-lui son honnêt
st assurément beaucoup dire, mais pourtant sans exagérer. M.de Combes prit la parole et dit à M. l’intendant que, quoiqu’il
non plus que moi ne s’attendait pas que j’aurais un si gros cortège, prit les devants, me réveilla, car j’étais sur mon lit
réveilla, car j’étais sur mon lit, et me dit de venir avec lui. Il me prit en sa garde envers l’exempt, et fut prêt de faire
écrivain du roi, que voilà, par des archers, comme si c’était un b… à prendre  ; et le tout à la considération d’un franc fripon
poursuivit-il parlant au commandeur de Combes, que quand vous vîntes prendre possession du vaisseau, vous y trouvâtes une quan
z Albus, que vous y vîntes avec l’écrivain et moi, et qu’il refusa de prendre ce pain ? Est-il pas vrai qu’il vous a dit, à vou
il n’en manque pas. Pour Albus, je me serais trop abaissé, si j’avais pris son conseil. Il demande présentement le même pain
nécessaire n’est pas embarqué dans le Sans-Pareil demain avant midi. Prenez notre écrivain pour secrétaire, lui a dit M. de C
Croyez-moi ; que M. de Ferville ait demain satisfaction, autrement je prendrai des mesures qui ne vous plairont pas. Chassez vot
s à propos de se brouiller avec lui ; comme je l’avais prévu, ne s’en prit qu’à moi. Il porta ce reçu à M. l’intendant, et s
e aussi exacts que les miens, et ne remettaient pas au bout du mois à prendre sur un seul feuillet les consommations des offici
nt se fonde, Dès qu’il est accusé, l’on n’en croit point de bien. Je prenais très volontiers pour moi le premier vers d’Ovide 
us confondis dans le second, et me dis à moi-même que le seul parti à prendre était de vous envoyer mes comptes. J’en fis trois
u’en effet la marine est un art, qui, de quelque côté qu’on le puisse prendre , s’apprend toujours beaucoup mieux par la pratiqu
de La Chassée, d’autres, et moi, avions pour lui, bien loin de fuir, prit une barre de capestan, et Bouchetière ne l’aurait
èle. Il devait accepter le parti ; c’était le plus sage qu’il pouvait prendre  ; je puis même dire qu’il le devait, puisque étan
en décide. Ainsi, monsieur, embarquez-vous de bonne grâce : sinon je prendrai mon parti. Il s’est donc embarqué malgré lui, et
que le temps qu’ils mettraient à les reboucher ne donnât celui de les prendre sur le fait. Soupons, ajouta-t-il avec son air jo
rlant aux capitaines, demain matin à bord de l’Écueil, où j’irai vous prendre sur les neuf heures, et où monsieur nous donnera
nera en passant à déjeuner. M. du Quesne n’a pas manqué de nous venir prendre à bord mardi matin. Tous ces messieurs y étaient
îner, les écrivains du roi du Gaillard et du Florissant me sont venus prendre à bord pour aller tous ensemble avec les chirurgi
ce nous est déjà un préjugé certain que nous serons les premiers aux prises , et je tâcherai de ne me pas oublier ; et je sera
viendraient me trouver pour y faire la petite joie. Nous aurions bien pris la chambre de M. Hurtain pour en faire notre cham
anternes, et qui passent par la chambre du Conseil. Nous aurions bien pris aussi celle de M. de La Chassée ; mais elle n’est
aisait le plus de peine ; parce que de quelque côté que nous pussions prendre terre, nous y trouverions des bœufs et des autres
ssurer qu’il ne nous manquerait pas, par les soins que lui-même avait pris de faire calfater nos soutes et de les faire revê
ar aucune action de vigueur. Du dimanche 5 mars 1690 Nous avons pris hauteur à midi, nous ne sommes plus qu’à trente-h
d de tous les diables en haut, et si violent que des poissons étaient pris et enchâssés dans la glace, et de la neige de tou
ous en avons passé environ à dix lieues dans l’Ouest, lorsque j’en ai pris la hauteur avec mes instruments de mathématique,
re à plus d’une lieue et demie de France. J’avertis, cependant, de ne prendre pas mes observations pour démonstrations certaine
bonnes, mais pour miennes. Ce reste de pic est tout blanc ; et on le prendrait pour un bloc de marbre si la nature pouvait en lo
trouver aucun obstacle dans leur chemin ; mais où le soleil aurait-il pris cette chaleur pour les attirer dans une hauteur p
les Anglais m’avaient amené de Baston après m’avoir ruiné, blessé et pris sur les côtes de l’Acadie à la Hève, je leur dis
vre, à peine eus-je dicté ce sonnet à M. Charmot que chacun voulut en prendre copie : et tel, qui n’y entendait pas plus que mo
arante-cinq minutes de latitude Nord ; mais pour la longitude, qui se prend par estime, il est impossible d’en rien dire de c
r en empoisonner un cardinal ; et Clément VII ne se serait pas laissé prendre dans Rome par les troupes de Charles Quint, qui n
uissent de son aspect sans interruption. Ainsi, de quelque côté qu’on prenne le globe de la terre, et les peuples qui en habit
tivé sa terre ; cultivons la grâce ; il donne le temps à son grain de prendre racine et le laisse fructifier ; laissons la grâc
n grain de prendre racine et le laisse fructifier ; laissons la grâce prendre racine dans nos cœurs et l’y laissons fructifier,
mps de la moisson est venu, ce laboureur voit avec plaisir ce qu’il a pris sur lui multiplié au centuple ; confions-nous à l
prit n’allait pas plus loin et se bornait à une petite rêverie qui ne prenait rien sur sa tranquillité. Présentement, je regard
e, Act., chap. XVII. Depuis Aristote, ce Dieu qui lui était inconnu a pris chair humaine, et a opéré notre salut. Sa divine
epuis par la guerre où nous sommes encore engagés ; les Anglais ayant pris nos vaisseaux, nos marchandises et notre fort. Qu
u’elle a sa fin comme elle a eu son commencement. Le corps de l’homme prend son existence, mais non pas son être, dans les en
’y réduisent en poudre, et y restent ; mais l’âme, plus subtile, peut prendre un vol plus rapide et être arrêtée dans un corps
nous les devançons avec notre seule misaine, et notre hunier les ris pris . La hauteur est de dix-sept degrés huit minutes.
insi, ils appréhendaient réciproquement d’être obligés d’en venir aux prises  ; et, pour en éluder l’occasion, ils entretenaien
ui vont aux Indes, ou qui en reviennent (peu de ceux-ci, parce qu’ils prennent une autre route) et qui veulent y faire de l’eau,
bien son certificat si j’en avais besoin. Certainement, j’ai beaucoup pris sur moi ; et en effet, où est l’Européen le plus
celle-ci et une autre qui donne sur le quai, faite à la muraille qui prend du palais épiscopal dans le Sud-Ouest, jusqu’aux
a épousée ; et le tout sans violence : il est vrai que dom Pedro n’a pris la qualité de roi qu’après la mort de son frère.
eux : ce bandeau est de couleur à leur choix. Un petit corset, qui ne prend que vers le nombril et ne monte pas à la moitié d
ein ; ainsi, le reste à découvert. Elles n’ont qu’un petit jupon, qui prend du bas de ce corset et ne passe pas la moitié de
e je ne haïsse pas le fruit de Noé, je n’aime ni n’estime ceux qui en prennent avec trop d’excès. Je dirai dans la suite le magn
ques oranges, cocos, limons et goyaves : encore ne sais-je où ils les prennent  ; car ni les autres Français, ni moi, qui avons é
ant ne valait pas le diable ; et lorsqu’on leur en présentait, ils le prenaient , non seulement sans civilité mais avec une avidit
écessités naturelles en ma présence, il ne se lava pas les mains pour prendre la croix, ce sacré mémorial de notre rédemption.
e nous y allât. Ayant envie de voir le château, j’y ai été, Landais a pris le pain, et j’ai payé le Juif. C’est là que j’ai
assurait de la part de M. Hurtain qu’il approuverait tel parti que je prendrais , quand même je l’y mêlerais. Sur cette assurance,
u de sauter le fossé de bonne grâce. Nous avons vidé le flacon : il a pris un autre chemin avec le vin, et je suis venu seul
avais rien acheté ; et lui ai demandé, à mon tour, depuis quand il me prenait pour son pourvoyeur. Que quand j’aurais acheté de
scadre ; et, pour l’attendre, on a serré les perroquets et on a voulu prendre les ris des huniers et du grand pafi. François Ni
escadre sera au cap de Bonne-Espérance ; car ce fut là qu’ils furent pris  : et je crois que cette aventure fera meilleure f
ils avaient fait de l’eau ; et très assurément nous aurions fait ces prises , et peut-être les ferions-nous encore si tous les
car M. Hurtain est venu dès la pointe du jour dans ma chambre et y a pris les clefs de fond de cale : il a compté lui-même
nous fait craindre, à M. de La Chassée et à moi, que l’envie ne leur prenne de nous faire encore jeûner lorsque le vent ne se
ne les lignes sont à l’eau qu’il se jette dessus. Nos matelots en ont pris une si grande quantité, toutes les fois qu’ils on
uvelles dans douze ou quinze jours, voulant leur donner ce temps pour prendre le goût du marinage : la friture n’en sera perdue
bord une grosse tortue : on a fait inutilement ce qu’on a pu pour la prendre . Nos matelots disent que c’est mauvais signe. Ils
Toujours calme, pas un souffle de vent, et chaleur à brûler. On a pris ce soir un marsouin : voici comme il est fait. C’
uie : cela commence à nous chagriner, car nous n’avançons point. On a pris hauteur aujourd’hui ; nous étions à midi à dix de
eau ne suffisaient pas pour la vider, tant la pluie était forte. On a pris ce matin une dorade : c’est à mes yeux et à mon g
0 Il a fait beau toute la journée, et bon petit vent. M. Hurtain a pris à l’astrolabe hauteur dans le fond de cale, au ni
s du soleil, qui est directement à pic, ou au zénith, pour la pouvoir prendre à la flèche, les marteaux ne marquant plus. Le so
ndaient plus salubres au corps humain, ce qui n’arrivait pas aux eaux prises à leurs sources, parce que les rochers par où ell
qu’elle produit consume tout ce qu’elle trouve sur son passage, et se prend à tout ce qui lui est homogène. Les exemples le p
journaux, ils seront convaincus de cette vérité : que lorsqu’ils sont pris des calmes en allant, leur nouvelle hauteur, ou p
é de l’Est d’où ils sont partis ; et qu’au contraire, lorsqu’ils sont pris des calmes à leur retour, ils se trouvent avancés
tous ces messieurs se sont concertés sans affectation : je n’y ai pas pris garde moi-même. M.de La Chassée m’a fait un clin
ble de La Chassée m’a ôté ma chaise : le maître d’hôtel est venu pour prendre ma serviette ; et le père Tachard, notre aumônier
otre aumônier, et Landais, riaient de toute leur force. M.du Quesne a pris un air sévère et m’a dit que je ne l’entendais pa
à la santé du roi : et que ces vingt-trois pintes d’eau-de-vie soient prises sur le tierçon confisqué et adjugé dès Croix. Soi
de tout l’équipage. Pour achever le plaisir, un requien, s’est laissé prendre  : voici comme les matelots l’ont traité. On ne lu
paraissait se bien porter hier, ou du moins fort peu incommodé, a été pris sur les trois heures après-midi d’une très grande
nt le champ de bataille. M.de Quistillic, capitaine du Dragon, voulut prendre sa revanche ; et, tout Breton qu’il est, il ne s’
crois devoir faire leur description, d’autant plus que celui qui fut pris lundi était le sixième qui nous soit tombé entre
poings. Après qu’il l’a bien fleuré et senti, il l’avale, et y reste pris  : on le tire à bord le plus vite qu’on peut, car
glouti tout vivant, s’il pouvait avaler devant lui ; et qu’il l’avait pris avec une promptitude tout à fait surprenante, lor
int et s’attachent sous son ventre. Les deux de celui de lundi furent pris avec lui. Les matelots ont mangé les autres, et q
levé un petit vent d’Est qui nous a rapprochés l’un de l’autre. On a pris hauteur, et depuis cinq jours de calme, et le ven
yant fait signal de marche, nous avons vu tous les canots déborder et prendre la route d’ici. Ils y ont apporté tous les chirur
jours maigres. Le temps s’est couvert, comme j’ai dit ; mais on avait pris hauteur, et nous n’étions à midi qu’à un degré ju
. Le ciel a encore été couvert toute la journée ; ainsi, on n’a point pris de hauteur. M.de La Chassée, l’aumônier et moi tâ
it, encore mieux. Il a fait fort beau toute la journée, et nous avons pris hauteur pour la première fois depuis que nous avo
ses caves. J’ai fermé la fenêtre de la chambre et la porte : j’en ai pris la clef et ai scellé la serrure ; et, ayant posé
ustice au conseil de guerre de votre impertinente entreprise. Vous le prenez bien haut, m’a-t-il dit. C’est que vous le prenez
entreprise. Vous le prenez bien haut, m’a-t-il dit. C’est que vous le prenez bien bas, lui ai-je vivement répondu. Je crois po
ecclésiastiques s’étant dépouillés de leurs vêtements sacerdotaux ont pris des chaises : les officiers et les passagers en o
is eu d’autre protecteur que lui-même. Qu’il avait été plusieurs fois pris et blessé par les ennemis de l’État, son bon cœur
empêché d’en faire de particuliers ni de personnels. Qu’il avait été pris par les Algériens : que la vigoureuse résistance
la tête, mais qu’il fut arrêté par les autres. Que le corsaire qui le prit lui avait fait rendre son chirurgien, qui l’avait
pourtant plus facile à guérir dans un homme raisonnable. Qu’il avait pris goût aux conférences de ce pieux et habile missio
ur l’Écueil, qui est un vaisseau à elle : on craindrait à moins. Il a pris à table la première place, sans l’offrir aux étra
ait changer les quarts. Il lui a été répondu que les matelots avaient pris la coutume de reposer à certaine heure réglée ; e
les commissaires étaient à dîner chez M. du Quesne, où on allait les prendre pour les ramener aux vaisseaux, et a ajouté que M
mpagnerait. Après le départ de ces trois canots, qui en débordant ont pris le chemin de l’Amiral, je suis monté dans ma cham
autres ustensiles de pilotage et d’hydrographie ; il les a eus. J’ai pris l’écritoire, plumes, papier et canif, qui ne vale
e valent pas vingt sols. Tout le reste a été inventorié. M. Blondel a pris l’argent comptant, et la valeur du reste qui a ét
quelle rage ! Il s’est levé, et le commissaire a obligé M. Charmot de prendre la place qu’il venait de quitter, et s’est mis à
, tout, jusqu’à son valet, abusait de sa bonté. Sa maxime était qu’on prenait plus de mouches avec un rayon de miel qu’avec un
jusque sur les trois heures que le ciel s’est couvert ; le calme nous prend , et il pleut à présent bien fort. Nous étions à m
res écrivains du roi n’étaient pas si ponctuels et se contentaient de prendre tous les mois les consommations des officiers mar
s bien aussi que ce n’est pas une règle pour moi, ayant été obligé de prendre des précautions qu’ils ne jugent pas dignes de le
e barrique avec moi, et croira que ce sera du vin de retour. Pour qui prenez -vous un équipage breton ? lui a demandé M. de La
r avait accordée ; et sitôt qu’on a eu dîné, voici comme ils s’y sont pris . Premièrement, le maître ou capitaine des matelot
afin qu’il ne fût point gâté, était couvert d’un capot de mer qui lui prenait , compris la capuche, depuis le sommet de la tête
it la malice de vouloir le faire saucer : il ne se trompait pas, et a pris tout d’un coup son parti. Il a couru au pot au no
nous ne savions ce qu’il voulait faire, mais il le savait bien ; il a pris du pain et est monté à la hune, où il a lui seul
isir à tout le monde. Ensuite, on a tué le cochon, et le commandeur a pris ce temps pour aller se promener sur le pont, et f
lèbre aujourd’hui, Landais a savonné tout mon linge. Elle a fort bien pris le savon, et mon linge est très blanc. Landais le
edi 6 mai 1690 J’avais clos l’article d’hier ; mais je n’avais pas pris garde que l’heure de la pluie n’était pas passée.
le Conseil ne le vengeait pas, il saurait bien de quelle manière s’y prendre . Je vous ferais mettre aux arrêts, lui a dit le c
copie au commissaire. Voilà une belle affaire pour Bouchetière ! On a pris hauteur ; nous étions à midi à dix-sept degrés vi
ls ont assurément parlé de moi ; car, en montant dans ma chambre pour prendre quelque chose dont j’avais besoin, le général m’a
n autre verre ; car je tenais le sien. Dès que nous avons eu bu, j’ai pris la bouteille. Est-il pas encore dans l’ordre, ai-
eu satisfaction, deux cabas, qui pèsent huit livres chacun. Autant de pris  : je ne comptais que sur un. Je les ai portés dan
t une pluie très forte : le temps est encore couvert. Le calme nous a pris , et la mer est très agitée. Nous ne pouvons nous
u lundi 29 mai 1690 Le temps a toujours été couvert : on n’a point pris de hauteur ; cependant, nous sommes proche de ter
de leur nation. S’ils osaient, ils viendraient à nous ; mais, ils ne prennent point de navires ici, à moins qu’ils n’aillent se
rd quatre jésuites mathématiciens qui ne le savaient pas non plus. Il prit envie à ceux-ci de faire des observations sur la
de son malheur que lorsqu’il vit trois vaisseaux en mouvement pour le prendre par ses côtés et son derrière : il lui était impo
ur de deux à trois millions. Ce fut ainsi que ces deux navires furent pris en 1688 ; et tout ce que les officiers purent fai
t considérés comme gens auxquels la Compagnie hollandaise devait deux prises si riches. Aussi, le gouverneur qu’elle y entreti
urtant, grâce à la vigilante conduite du gouverneur et des officiers, pris d’emblée un beau matin, 23 juin 1687, par un seul
nt d’Anglais venu à travers les bois depuis la Hève, où ils m’avaient pris , moi, avec une barque chargée de pour plus de cin
us traité. Je reviens à ce gouverneur du fort de Chedabouctou. Il fut pris dans son lit, dormant entre des filles ou femmes
officiers, sages imitateurs d’une si judicieuse conduite, furent tout pris comme lui, les portes du fort étant ouvertes. Les
ant ouvertes. Les trois vaisseaux qui travaillaient à la pêche furent pris sans résistance. Le fort fut détruit rez-pied, re
Avendin en Flandre contre le prince d’Orange en 1677, et s’est laissé prendre comme un sot. Il est pourtant âgé au moins de cin
ur dans laquelle vivait un homme qui se faisait aimer. Il a fort bien pris la chose : et, connaissant que la morale n’avait
it compagnie. Le commandeur, qui ne boit point de liqueur forte, en a pris un simple travers de doigt. Il en a fait boire au
e nous savions où nous étions ; et aujourd’hui nous n’avons pas pu la prendre , parce que le soleil a toujours été couvert. Nous
ours extrêmement violents, à ce que disent tous les navigateurs. On a pris hauteur. Nous étions à midi à trente-deux degrés
de latitude Sud, et de quarante-neuf degrés de longitude, nous a fait prendre la route à l’Est quart de Nord-Est. La chaleur re
ois degrés Sud de Madagascar, ou de l’île Bourbon. Nous n’avons point pris de hauteur, parce que le soleil a toujours été co
le ciel embrumé ; ce qui nous empêche de voir Madagascar. Nous avons pris sur nos vergues des oiseaux de terre ; signe cert
mmes proches. Ils étaient si las et si fatigués qu’ils se sont laissé prendre à la main. Il y en a un emplumé comme un pivois a
e nous qui venons de bien plus loin. Je parle seulement des habitants pris in globo. Si ce sont gens qui viennent de la sect
quelqu’un de ces vaisseaux, parti d’Egypte par la mer Rouge, ait été pris vers l’île de Zocotora par un vent de Nord-Est, e
e pâture aux bêtes. Ce n’est certainement point des Juifs, qu’ils ont pris cette damnable coutume de faire mourir leurs enfa
u un souille, parce que nos voiles mouillées l’ont retenu. Nous avons pris hauteur : nous étions à midi par vingt-un degrés
s pour nous avancer ; mais le ciel toujours pommelé n’a pas permis de prendre hauteur. Nos vaisseaux sont si proches qu’on se p
près lui auront, sur la foi de ce journal et le rapport des matelots, pris pour une vérité ce qui n’était qu’une chimère, et
lté de ce canal, ou entrée, qui empêche plusieurs vaisseaux d’y aller prendre des rafraîchissements, quoiqu’ils y soient à beau
au lendemain. La mer fourmille de poisson de toutes espèces ; on en a pris à rompre les filets : la dorade remporte sur tout
on pouvait porter de plus courant en Turquie et en Perse. Et ici, ils prenaient de nos écus français à un tiers de perte ; c’est-
is XIII, avec celles qu’on a fabriquées depuis. Ce que ces insulaires prennent encore volontiers en paiement, c’est le fer, et s
rt une autre petite tige, qu’on coupe et qu’on remet en terre où elle prend racine et produit un autre ananas : ainsi success
s ; défaut universel dans les climats chauds : c’est pourquoi on n’en prend qu’au jour la journée. Les melons de terre et d’e
édifié et très mortifié. Je fus peut-être le seul des spectateurs qui prit les choses du bon côté. Je fus mortifié de ce qu’
me Et la fausse vertu se fait honneur du crime. C’est, je crois, s’y prendre mal pour convertir les idolâtres que de les brusq
ise de ma part, de ne le pas envoyer à bord dans le moment. Enfin, je pris , pour être volé, toutes les précautions qu’un aut
volé, toutes les précautions qu’un autre, moins bête que moi, aurait prises pour ne l’être pas. En effet, le lendemain que la
ec des cordes faites avec des filaments du coco, dont j’ai parlé ; et prennent ces cordes les plus faibles qu’ils peuvent afin q
qui les habitent, en ayant été avertis. L’envie de voir leur ville me prit  : c’est la demeure de leur roi ou cheik. Je me mi
; l’inégalité du nombre ne m’épouvantait pas. Je ne savais quel parti prendre , n’étant point d’humeur à céder à une poignée de
t plus que moi ; aussi disaient-ils qu’ils ne savaient comment je m’y prenais  : il est vrai qu’Alexandre m’était d’un grand sec
s trouvé une à vendre, je l’aurais achetée. Il n’a tenu qu’à moi d’en prendre dans ce village abandonné : peu d’autres auraient
aussi qu’ils ne se font point de tort les uns aux autres et qu’ils ne prennent jamais rien sur les terres qui ne leur appartienn
fer, de clous, d’argent monnayé et en lingots, et de vin qu’il avait pris aux Canaries ; que le navire se nommait le Philip
ndant la nuit un spectacle plus horrible : surtout lorsque le feu eut pris aux poudres, il semblait un enfer, qui vomissait
qui sont à terre sont encore à plaindre. Quelle confiance peuvent-ils prendre dans un homme assez barbare pour tout sacrifier à
de mitraille, en fera l’affaire ; c’est le seul parti que vous avez à prendre , et sans perdre de temps : à moins de cela, compt
d pour empêcher l’Anglais d’exécuter son dessein ; il avait trop bien pris ses précautions : mais, si on avait fait cette ma
int vu de combat sur mer qu’à ma propre défense, quand les Anglais me prirent à la Hève, côte de l’Acadie, qui n’était qu’un je
4 juillet 1690 Toujours même vent, et nous n’allons pas mal. On a pris quatre bonites : elles ne sont pas ici si bonnes
Est, pour parer des îles qui sont dans le nord d’Amzuam. On n’a point pris de hauteur, sachant où on est. Du mercredi 5 j
un vol public et pendable qu’il nous a fait, de ne s’être pas laissé prendre . Malheur à l’Anglais qui leur tombera entre les m
rier au feu, avec une mine qui nous a tous fait éclater de rire. Il a pris lui-même une potée d’eau et en a rafraîchi l’endr
à penser les plaisanteries qu’il a fallu qu’il ait essuyées : il les prend bien, et en homme qui entend raillerie. Cela ne n
notre digne sous-lieutenant n’a pas distingué la raillerie ; qu’il a pris l’affirmative ; et, sur ce pied-là, voulait que j
Il a su d’elle ce qui s’était passé, et ce que le Français lui avait pris , qui valait plus de quinze cents pistoles. C’étai
spect ; et ensuite l’a congédiée : et son monde étant rembarqué, il a pris le chemin du Général. Cela s’appelle-t-il des moi
e désordre que l’avarice et l’avidité peuvent causer dans un bâtiment pris de force. Je ne parlerai point des autres : à mon
z de cœur pour l’exécuter ; qu’il ne savait point comment cela serait pris en France, mais qu’il n’avait que faire de lui de
aire, avec son air furibond. Il est descendu bravement sur le pont, a pris par les cheveux et a gourmé le quartier-maître so
Le Vasseur, qui n’a pas perdu un voyage, qu’il le châtierait de tant prendre et de mériter si peu. Paroles très gracieuses.
matelots pour faire partie de son équipage. Dieu nous donne d’autres prises  : j’y profiterai assurément ; car, quand je devra
ent n’est revenu que sur les deux heures après-midi. Ce qui est bon à prendre est bon à rendre, dit le proverbe. MM. de Porrièr
iré un coup de canon : il a amené son pavillon hollandais ; et on l’a pris , sans coup férir. C’est un de ces petits bâtiment
x lieues d’ici à Capello, qui est justement l’endroit où nous l’avons pris , à deux lieues de terre, ou environ. Il venait ch
’on relise ce que j’ai dit aux pages 339-341, on verra comme elle s’y prend  ; et c’est partout de même. Les souverains et les
s avons vu sept navires. Nous avons donné dessus et espérions bien en prendre quelqu’un ; mais non. En voici la raison. Ces nav
faire d’autres de gaîté de cœur ; étant une insulte aux Portugais de prendre dans leur rade des gens qui s’y sont retirés. Cet
deux bonnes lieues. Canaries… Canaries… 1. La tempête qui nous a pris le jeudi premier mars 1691, et que je rapporte ci
8 (1691) Journal du voyage des Indes orientales (à monsieur Raymond)
C’est avec beaucoup de chagrin que je pars sans vous avoir écrit pour prendre congé de vous. Nous sommes six navires, qui sont
n et si longtemps cette ville lorsque Louis XIII y mit le siège et la prit en 1628. Il a déjà fait deux voyages aux Indes ;
en 1628. Il a déjà fait deux voyages aux Indes ; outre cela, il a été pris une fois des Hollandais desquels il a été assez m
où j’ ai trouvé de mes amis qui m’ont obligé de souper avec eux pour prendre congé l’un de l’autre, espérant tous nous embarqu
eurs du Dragon : Monsieur Du Quesne est homme de parole, et bien m’en prend de l’avoir cru tel. Il n’a attendu personne, comm
vu ce matin trois tortues qui ont passé le long de bord, on en aurait pris quelqu’une si nos arpons avaient été prêts. Tout
espace soit froid qui est entre lui et la moyenne région de l’air, où prend -il cette nouvelle chaleur pour raréfier ces vapeu
celle-ci et une autre qui donne sur le quai faite à une muraille qui prend depuis le palais de l’Evêque dans le Sud-Ouest ju
s, des limons, des cocos et des goyaves, encore ne sais-je où ils les prennent car je n’ai vu ni dans la route ni autre pan aucu
t des yeux ce que nous avions, et lorsqu’on leur en présentait ils le prenaient non seulement sans civilité, mais avec une avidit
rafraîchissements. Mrs. Hurtain et Charmot m’ont même dit qu’on s’en prenait à moi, et que Monsieur Du Quesne croyait sur le r
di 22e [mars] Toujours bon vent. Nous voyons du poisson, nous n’en prenons point, ce n’est pas notre faute, il ne tient pas
tre cuisine. Du Jeudi 23e [mars] Toujours bon vent. On vient de prendre un thon, nous saurons demain s’il est bon car nou
dont Monsieur de Chaumont se serait souvenu. Par exemple il lui fait prendre dans un endroit les Jésuites pour les Missionnair
che la diète. Il a toujours faim et veut toujours manger. On vient de prendre un marsouin, je vous dirai une autre fois ce que
nuit et le vent a calmé tout plat ; je crois que nos matelots veulent prendre toutes les bonites de la mer ; ils en attrapent a
en gardait pas pour le lendemain que peut-être il n’en pourrait point prendre , j’ai eu pour réponse que ce n’était pas la mode.
i deviné malheureusement : je ne crois pas qu’il en réchappe On avait pris un requin, on n’a pas pu l’embarquer parce qu’on
ait pris un requin, on n’a pas pu l’embarquer parce qu’on s’y est mal pris . Il a cassé la ligne et emporté l’appât et l’hame
s. Il a cassé la ligne et emporté l’appât et l’hameçon. Nous en avons pris d’autre, ainsi je vais vous dire ce que c’est. C’
llons à la route, guière effectivement, mais c’est toujours autant de pris . Monsieur Hurtain décline. Messieurs Du Quesne et
in, a fait un sermon qui était une espèce d’oraison funèbre. Il avait pris pour texte ces paroles de saint Luc : Ecce mortuu
fraîcheur. Le maître et les pilotes sont au désespoir de n’avoir pas pris garde de plus près à leur almanach pour savoir le
alheureusement laissé tomber à la mer : on lui a jeté un banc, il l’a pris , on a mis un canot à l’eau avec toute la diligenc
-t-il poursuivi en me présentant un grand verre plein de vin. Je l’ai pris de sa main sans façon et lui ai dit : Mais Monsie
res nous tuent à la mer, nous ne voyons pas un poisson bien loin d’en prendre . Je ne vous ai point dit que nous voyions des ois
i fatigués se viennent poser sur les haubans ou autre part, où on les prend à la main. Mais n’y ayant rien d’extraordinaire j
Du samedi 20 [mai] Le vent est Nord, par conséquent bon ; quand il prendrait un peu de l’Ouest il serait meilleur. Nous n’allo
lundi 5e [juin] Le vent a changé ce matin et est venu au Nord et a pris de l’Ouest petit à petit si bien qu’il est Nord-O
ns à voir du poisson qui passe la nuit le long de bord mais nous n’en prenons point quoique nous en ayons bon besoin, car les j
ner ici comme il nous le dit il y a huit jours, Dieu y a pourvu, on a pris ce matin une dorade qui leur a donné à manger quo
t ambassadeur du Roi, fondé sur le plus court chemin que cette nation prenait pour aller aux Indes chercher ces bois odoriféran
eur faire rien ni boire ni manger, de quelque manière que je m’y sois pris . Un Français m’avait dit qu’il les avait vus à le
dit qu’ils ne se font point de tort les uns aux autres, et qu’ils ne prennent rien sur les terres qui ne leur appartiennent pas
eus parlé et me promit d’en parler à Monsieur de Porrières. Enfin je pris pour être friponné toutes les mesures qu’un autre
nfin je pris pour être friponné toutes les mesures qu’un autre aurait prises pour ne l’être pas. En effet le lendemain matin l
ve garçon qui aurait bien voulu passer outre. Je ne savais quel parti prendre , car je n’étais point d’humeur à cédera une poign
, ce n’est pas le lieu de sa mission et outre cela, c’est très mal se prendre à convertir les païens que de les brusquer d’abor
draps d’écarlate, d’argent, de fer et de clous, et de vin qu’il avait pris aux Canaries ; que c’était un homme fort résolu q
e voir au monde un spectacle plus horrible surtout lorsque le feu cul pris aux poudres ; il semblait un enfer vomissant feu
ête que c’est un vol public qu’il leur a fait de ne s’être pas laissé prendre . Malheur à l’Anglais qui leur tombera entre les m
a envoyé son canot, et un moment après sa chaloupe, tous deux pour en prendre possession et empêcher sa chaloupe de gagner terr
le désordre que l’avarice et l’avidité peuvent causer dans un navire pris de force. Je ne veux point parler des autres ; po
uipage de cette flûte que nous emmenons. Dieu nous veuille donner des prises , J’en tirerai ma part, car assurément je n’aurai
out ce matin et le vent est revenu cette après-midi. Ce qui est bon à prendre est bon à rendre dit le proverbe. J’ai été à bord
appris que Monsieur du Quesne avait ôté à son écrivain ce qu’il avait pris à la flûte. C’est bien fait car bien loin de pill
d’ici et venait à Capello qui est justement l’endroit où nous l’avons pris à une lieue de terre ou environ. Il venait cherch
navires à l’ancre. Nous avons donné dessus, et nous espérions bien en prendre quelqu’un, nous nous trompions. En voici la raiso
at allait à vau-l’eau ; un Français aurait été étonné, mais le noir a pris son parti à l’instant même. Il s’est jeté à la na
nt son rat et est revenu à bord. La manière délibérée dont il s’y est pris me fait déjà connaître que ce sont ici aussi bien
e absolument que d’en approcher davantage. Les noirs du pays viennent prendre ceux qui y vont et les marchandises qu’on y porte
lissant contracte une couleur vive et un éclat uniforme qui la ferait prendre pour du marbre blanc, ce que j’ai connu à de vieu
e discours et les reconduit jusques à la porte de la pagode. Le marié prend la mariée sous le bras comme pour la soutenir, l’
le jour même, et que sa femme devait se brûler avec lui. L’envie nous prit de voir cette cérémonie, et voici comme elle se f
sques aux genouils ; ensuite elle s’assit auprès du corps du mort, le prit par la tête, qu’elle nul dans son giron ; ensuite
à tous les autres Gentils ou Maures, et c’est dans leur ordre que se prennent les filles de mauvaise vie dès l’âge de douze ans
rant chez lui trouva que Mado baisait sa femme, sur quoi le dépit lui prit de voir qu’un autre faisait sa besogne. Il lui co
erme aucun venin. Je vous la donne dans cet esprit et vous prie de la prendre de même. Il faut absolument que ces peuples-ci ai
que cet enfant devait être le Roi des Rois ; que les rois voisins en prirent l’alarme ; qu’ils firent mourir beaucoup d’enfant
agnie, s’y trouva ; sa présence ne les empêcha pas de poursuivre. Ils prirent un poulet noir, en coupèrent la tête, jetèrent le
des conviés veut faire à son hôte toute sorte d’honneur il faut qu’il prenne une de ces infâmes, qu’il la mène dans un endroit
du fort qui nous incommoderait beaucoup, outre que nous ne pourrions prendre ces navires que par le travers, qui étant aussi g
iment était d’attendre le vent de la mer qui nous serait bon pour les prendre par le derrière, qu’ainsi ils ne pourraient pas f
la bravoure des Français et leur impatience les empêchera toujours de prendre leurs avantages. Un des capitaines qui devait opi
it qu’en attendant ce vent de la mer nous leur donnerions le temps de prendre leurs mesures pour se touer, et de se mettre en é
aperçu que les courants nous avaient jetés sur le Lion et que nous le prenions par le derrière, nous avons filé de notre grélin
moment-là, les courants jetèrent le Florissant sur nous, lequel nous prit tout à fait par le travers et nous mit justement
cet amiral hollandais (c’était le même petit bâtiment que nous avions pris le six, du courant, qu’on avait accommodé en brûl
t s’est retiré. Nous étions tellement acharnés que nous n’avons point pris garde à ce signal et ne l’avons reconnu que lorsq
dire qu’on ne m’en a vu changer de couleur ni de place, dont bien m’a pris , car l’endroit où j’étais a été le seul qui n’ait
e stribord à bâbord, et que pour être servis promptement, ils avaient pris sur leurs navires des soldats du fort de Madras.
ous le persuade c’est qu’ils ont souffert sans branler que nous ayons pris à leur vue le navire que je vous dis hier que nou
rs bon vent nous allons bien grâce à Dieu. Le navire anglais que nous prîmes hier aurait été métamorphosé en brûlot si il avai
edi Premier septembre. Nous ne sommes point heureux de n’avoir pas pris le navire que nous vîmes hier et que nous voyons
r et que nous voyons encore. On a envoyé les chaloupes armées pour le prendre  : qui que ce soit n’a paru, mais la mer brise tel
c’est une chaleur insupportable. Le soleil est couvert dont bien nous prend , car s’il nous donnait sur la tête, Encore un tou
our de notre navire une très grande quantité de poissons dont nous ne prenons aucun parce qu’il ne mord point à l’hameçon, et n
bien résolu de montrer au Florissant de quelle manière il fallait s’y prendre . Il est certain que nous nous fussions battus en
de gros poissons, thons, marsouins et dorades. Nous n’en avons point pris , et cela par l’incivilité de Messieurs de Madras,
r où nous sommes et où nous allons. Il est certain que nous l’aurions pris si nous avions donné dessus sitôt qu’on l’a vu. L
t venus percher sur nos vergues et nos manœuvres. Nos matelots en ont pris plusieurs à la main, entre autres de petits faits
ent fatigués qu’ils ne peuvent se soutenir, et se laissent facilement prendre . Cela nous est un signe certain de la proximité d
l n’en est pourtant pas quitte car il ne veut pas avouer comment il a pris cet argent, et il n’y a que la confession qui pui
bon coup d’eau-de-vie pour le remettre de la fatigue qu’il venait de prendre , car il a bien fait son devoir à ma fantaisie. C’
eines d’étangs et ruisseaux qui nourrissent du canage et du poisson à prendre à la main comme quelques-uns de nos gens en ont p
du poisson à prendre à la main comme quelques-uns de nos gens en ont pris . Ils nourrissent aussi quantité d’insectes et de
et blanches qui font un très bel effet aux yeux. Nos matelots en ont pris un qu’ils avaient écorché, l’avaient fait cuire e
que les mères viennent à terre pour y mettre bas que les matelots les prennent . Cet animal a encore une autre propriété, c’est q
r à la lubricité iraient désormais nues, excepté une écharpe qui leur prendrait de l’épaule gauche sous l’épaule droite, et qu’el
le même jour que Monsieur Du Quesne envoya nos chaloupes armées pour prendre un Anglais qui était à deux lieues de nous. Elles
était à deux lieues de nous. Elles revinrent le trente, n’ayant point pris ce navire et ne l’ayant pas même approché de la p
mais je crois aussi que ce sont les gens du bâtiment anglais que nous prîmes le lendemain de notre combat, dans lequel il ne s
d’Aire pour lui donner sur son navire ce Monsieur de La Ragotterie et prendre de lui M. Du Mont. Mais comme Monsieur Daire a pe
ndais qui sont ici, et qui nous viennent des bâtiments que nous avons pris , souhaitent fort que leurs compatriotes viennent,
ne savons pas positivement par quel degré nous sommes, n’ayant point pris hauteur depuis longtemps et les courants ayant pu
. [décembre] Nous avons envoyé nos malades à terre, et nous allons prendre des marchandises ; comme il faut absolument que j
uer à ceux qui auraient été vexés le centuple de ce qu’on leur aurait pris , ce qui est déjà arrivé ; étant son intention que
vôtre. Il n’a point fait de vent du tout aujourd’hui, le calme nous a pris  ; méchant commencement d’année, Dieu nous veuille
scandaliser si à la vue de ses troupes qui bordent la terre on avait pris un navire qui s’était retiré dans une de ses rade
is un navire qui s’était retiré dans une de ses rades. Nous l’aurions pris sous les voiles, mais à l’ancre non. Autant que n
hoses. Pour ce qui est de la guerre du Mogol et de Remraja il faut la prendre de plus haut, et savoir qu’il y a environ vingt a
l nommé Sauvagy battit le rebelle, reprit sur lui tout ce qu’il avait pris sur le Mogol, et l’obligea à se tuer lui-même ou
Mogol les récompenses que méritait un si grand service, et soit qu’il prît cela pour prétexte de sa rébellion ou soit que la
donnait beau jeu : il a repris sur Sombagy tout ce que Sauvagy avait pris sur lui à la côte de Malbare, pendant que Sombagy
t enfin il y a environ dix-huit mois. Son jeune frère nommé Remraja a pris tout le contre-pied et sans vouloir goûter les pr
ravageait le royaume de Visapour, que Sombagy son frère avait laissé prendre sans tirer l’épée. Le Mogol sachant la mort de So
u sans perte les efforts des troupes du Mogol. Son frère avait laissé prendre le Royaume de Visapour : il a été sur les frontiè
pas comme les Européens : d’abord qu’ils voient un des leurs tué, ils prennent la fuite et ne savent ce que c’est que de se batt
à Monsieur Martin, qui leur avait moyenné une neutralité et les avait pris sous sa protection. Il envoya au plus vite un lie
re avec les parents dans un silence et un repos qui les ferait plutôt prendre pour des figures de sculpture que pour des hommes
ui et les autres qui viennent ensuite. Ce Noir pose les pots à terre, prend de l’eau avec ses deux mains et la laisse tomber
se tomber sur celle des autres. Le vieillard, ayant les doigts lavés, prend avec les trois premiers doigts de ses deux mains
qui les met au bûcher ; après lui y porte du feu qui veut pour faire prendre le bois plus vite, et fourrent dans le bûcher de
morceaux de bois de senteur tel qu’ils l’ont. D’abord que le feu est pris , un des parents prend le pot à l’eau, y fait troi
senteur tel qu’ils l’ont. D’abord que le feu est pris, un des parents prend le pot à l’eau, y fait trois trous par où cette e
e du petit monceau de bois allumé, pour augmenter le feu qui est déjà pris . Cela fait le bramène s’en va, et les autres rest
dans deux pots neufs auprès du foyer, afin que l’âme du mort y vienne prendre sa réfection, comme je vous ai dit que j’en avais
t, mais il n’importe le plus fort est fait, nous avons, grâce à Dieu, pris congé de la terre des Indes, nous ne respirons pl
nous rencontrent tous ensemble. Pour ce qui est de votre gouvernail, prenez mes charpentiers si vous en avez besoin, comme je
gouvernail, prenez mes charpentiers si vous en avez besoin, comme je prendrais les vôtres si je n’avais pas fait faire au mien t
emiers, nous y en laisserons une qui l’instruira de la route que nous prendrons et du lieu où il pourra nous retrouver. En tous c
l’épouser et qu’elle l’avait refusé ; que cependant il faudra qu’elle prenne le parti de l’épouser lui, son fils, ou la mort,
sont dans un chagrin mortel, parce qu’on ne saura presque quel parti prendre , ni où dresser la route pour rejoindre notre esca
’ils viennent à bord, se perchent sur les vergues et les matelots les prennent à la main. A terre on les tue à coups de pierre e
cherie. Il est impossible de dire la quantité que nos matelots en ont pris et tué, et la plus grande preuve que je puisse vo
tortue qui y vient, dit-on, en très grande quantité. Nous n’en avons pris que quatorze mais la moindre pèse pour le moins c
ne perd point sa beauté et son lustre, n’étant que les femelles qu’on prend lorsqu’elles viennent à terre confier leurs œufs
reste il n’y a point de différence. On mouille devant l’anse où l’on prend cette tortue, ce n’est que du sable fort blanc et
le continue ce n’est plus de sa connaissance. Les Anglais ont encore pris sur nous les îles de Saint-Martin, Saint-Eustache
tant à la décharge qu’à la recharge. Pour du monde, nous en eussions pris ici autant et plus qu’il ne nous en eût fallu, et
les affamer sans leur rendre aucun service (effectivement nous avons pris beaucoup de leurs vivres) ; que les Anglais sacha
marchands qui viennent jusques au Tropique sous notre escorte, et des prises que Lajona a faites. Ce capitaine n’a que vingt-s
imonade ne valaient rien pour la santé, tant pis pour ceux qui en ont pris avec trop d’avidité. Du jeudi 5e. [juillet]
st un corsaire de Provence qui rôde par ici depuis peu de temps. Il a pris trois Anglais et un Hollandais, et le navire qui
trois Anglais et un Hollandais, et le navire qui suit est une de ses prises . Du vendredi 17e. [août] Toujours bon petit
9 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Des Ronais, et de Mademoiselle Dupuis. »
lus de cinquante-huit ans, ruiné de ses fatigues et de ses blessures, prit la maladie des vieillards. Il devint soupçonneux,
dit masse et paroli, et ne voulut pas jouer davantage. Un des conviés prit sa revanche, et perdit aussi bien que plusieurs a
mme et son gain dans le même rang. Comme il avait joué beau jeu on le prit pour un homme très riche, du moins ses manières l
uvrir le corps de sa femme ; et la mort s’étant trouvée naturelle, il prit leurs certificats, et la fit porter en terre. Vou
put plus agir. Elle parut dans le monde, il y a environ trois ans, et prit le soin d’un bien qui devait lui appartenir un jo
ête d’accoucher, et qu’ils lui avaient plusieurs fois dit qu’ils nous prendraient elle et moi pour tenir leur enfant. Cette femme a
vait point de remède. Dupuis était entier dans ses volontés, il avait pris sa résolution de longue main : ainsi il nous fut
descendance : qu’il était temps de la marier. Que je consentais de la prendre telle qu’elle était pour lors sans un sol, à cond
rui, et devant les hommes en la laissant à sa discrétion propre, sans prendre en elle plus d’intérêt qu’à la plus indifférente
le croyais ainsi, et on attachait mon salut éternel à sa main. Je la pris , non pas pour l’amour d’elle, mais pour légitimer
us mêlez pas de me faire faire des leçons, je suis trop vieux pour en prendre , je ne vous en fais point moi. Je vous laisse gou
et, je ne puis me dispenser de vous la lire. En achevant ces mots, il prit un petit coffre où il y avait plusieurs lettres,
lettres, et que cette santé parfaite dont vous jouissez et dont vous prenez tant de soin de m’instruire ? Vous m’avez dit mil
u’une des lettres que j’écrivais à sa fille sur cet article, et avait pris ses précautions, comme je vous le dirai tout à l’
lui demandai sa fille toute nue, c’est-à-dire, que je m’offrais à la prendre sans bien, sans aucun engagement de sa part, et m
envie de la violenter ; si elle ne consent pas l’engagement que j’ai pris pour elle, il n’y faudra plus songer. Achevez, lu
me donner gain de cause. Il m’avait voulu donner de la jalousie, j’en pris en effet, mais qui fut bientôt dissipée. J’attend
emment elle se destinait au nouvel amant dont il m’avait parlé. Je le prenais d’un ton si haut, et j’étais tellement animé, que
enir ; et pour cela faites-moi parler devant lui et à lui-même. Je la pris au mot, et la suppliai que ce fût dans le moment.
loir bien ne la point forcer en disposant d’elle malgré elle-même. Je pris ma partie aussi ; et quoique je me doutasse bien
faire que d’unir deux personnes dont les cœurs paraissent si vivement pris , et que c’était le conseil qu’il lui donnait en h
tte prière, en fut déconcerté pendant un moment ; mais comme il avait pris sa résolution, il dit sans façon, que sa fille ét
e dit qu’il ne se sentait point offensé de la manière dont je l’avais pris , ni du mépris que j’avais fait de son fils en sa
i pu vous y donner que de l’estime, vous êtes trop honnête homme pour prendre mal ce que je vous dis, et la très humble prière
e qu’il ne vous importunera plus ; et dès à présent je lui ordonne de prendre de vous un congé éternel. Il ne faut jamais, pour
rop, et que je lui donnai ses sûretés par écrit pour le reste, il les prit effectivement ; mais me demanda si j’avais envie
un[e] autre qui survint peu de temps après, me fit connaître qu’il en prenait à ma personne. Il y avait une jeune fille assez j
ans mon appartement et dans ma chambre, soit pour nettoyer, soit pour prendre mon linge et raccommoder ce qui en était déchiré.
-vous rien donné ? Non, lui répondis-je ; car elle n’a pas voulu rien prendre , quoique je lui en aie plusieurs fois offert. Ell
hez lui. Il alla partout où il voulut ; je ne sais pas comment il s’y prit , mais en moins de quatre heures de temps il revin
. Dans le même temps on lui fit parler d’accommodement, et Dupuis s’y prit si bien et si vivement, que ce fut une affaire te
frais. Il est vrai qu’il m’en coûta de l’argent, et que je promis de prendre l’enfant ; mais sa mort qui arriva quinze jours a
eur conduite ; et Dieu sait où vous l’auriez menée. Mais quel plaisir prenez -vous, repris-je, à nous laisser Mademoiselle et m
iage avec facilité, quand il n’y aurait plus pour lui d’autre parti à prendre , et qu’il verrait que nous aurions pris le nôtre 
s pour lui d’autre parti à prendre, et qu’il verrait que nous aurions pris le nôtre ; toute ma rhétorique fut inutile. Elle
ous le priâmes de se donner la peine d’y aller. Il le fit après avoir pris nos noms et nos qualités, et laissa un autre eccl
ue je pus, et m’affligeant avec elle, je la conduisis chez moi, ayant pris cette maison-ci, sitôt mon affaire arrivée chez M
re du logis, et qui me laissèrent faire comme je l’entendais. J’avais pris de votre commère toutes les clefs de l’appartemen
e raison était faible, chacun savait ce qui en était, cependant je la pris pour bonne. Elle consentit la première à différer
a femme de chambre qui savait l’état où nous en étions, me les laissa prendre . Je lui recommandai de ne point dire que j’étais
née par un nommé Gauthier. Cela me fit souvenir du soin qu’elle avait pris de me cacher une adresse à un nom pareil. Je ne s
on cher ami, qu’auriez-vous fait en ma place ? Quel parti auriez-vous pris  ? On ne meurt point de douleur, j’en serais mort
de me haïr, le pauvre garçon se trompe. Je le connais trop bien pour prendre le change. De mon côté, je ne m’en cache pas, quo
Vous voyez bien, poursuivit-elle, après qu’il eut lu, que votre ami a pris tout de bon la chèvre. Vous voyez bien que je dev
; et je ne vois pas que Monsieur Des Ronais ait beaucoup tort d’avoir pris feu. Il est vrai, dit-elle, que la lettre m’était
vous fera connaître le quiproquo demain à dîner ; le rendez-vous est pris . Le prétendu Gauthier qui n’est qu’un nom en l’ai
dans un convent. Voilà ce qu’on m’a chargé de vous dire, et que vous preniez bien garde à vous bien servir de cette occasion-c
10 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur de Contamine, et d’Angélique. »
n grand secours auprès de sa mère ; car les femmes se laissent toutes prendre par là. Il est honnête homme, de conscience, de p
n d’en pouvoir donner à sa fille. Monsieur Dupuis obligea sa femme de prendre cet enfant, plutôt par charité que pour autre cho
ontiers, et parla à Angélique comme s’il avait été son père : aussi y prenait -il intérêt, parce que son père à elle avait été c
; mais comme ce n’était pas Mademoiselle de Vougy qu’il demandait, il prit le temps qu’elle était sortie avec Madame la prin
chrétien. Voyez si, après un pareil serment, vous seriez ridicule de prendre sérieusement ce que je vous dis. Ne doutez plus d
Et supposé que je vous aimasse à mon tour, ajouta-t-elle, quel parti prendriez -vous ? Je prendrais, répliqua-t-il, tel parti que
ous aimasse à mon tour, ajouta-t-elle, quel parti prendriez-vous ? Je prendrais , répliqua-t-il, tel parti que vous voudriez pour
vous pensez, et je me le tiens pour dit, et le quitta malgré lui. Il prit le parti de sortir aussi, sans voir Mademoiselle
ussi, sans voir Mademoiselle de Vougy. Il ne savait quelle résolution prendre  ; car de l’épouser, il n’y voyait point d’apparen
i loin qu’elle pourrait aller. Elle connaissait qu’il était trop bien pris pour pouvoir se dégager, et qu’avec le temps elle
ue Mademoiselle de Vougy se donne la peine de venir au logis. Elle la prendra avec joie, reprit Angélique, pourvu que ce soit l
élique, pourvu que ce soit la dernière fois que vous l’obligiez de la prendre . Il resta toute l’après-midi, mais il ne put lui
ement. Il voulut en sortant donner une lettre à Angélique, elle ne la prit pas, et ne fit pas même semblant de l’avoir vue,
s rebuté, lorsqu’il voulut lui donner une lettre en cachette. Elle la prit en tremblant, comme si elle avait fait une mauvai
paraisse telle. La paraîtrais-je dans cet état que vous voulez que je prenne  ? Tout le monde croirait-il que vous feriez tant
ents par des faveurs criminelles ? Que deviendrais-je, si après avoir pris un état au-dessus de mes forces, j’étais abandonn
’êtes point immortel. Que ferais-je pour soutenir l’état que j’aurais pris  ? Moquée et raillée de tout le monde, faudrait-il
’incommodez point votre santé, elle m’est trop précieuse pour n’y pas prendre de part. Je suis fâché de l’état où elle est, et
alla ouvrir cette armoire. Elle y vit une fort belle bourse ; elle la prit sans réflexion. Elle était toute pleine d’or, et
a avoué à Mademoiselle Dupuis et à moi, qu’elle n’avait su quel parti prendre , et qu’elle ne se serait pas déterminée sitôt, si
e sitôt, si un capucin, qui vint pour confesser sa mère, et dont elle prit le conseil, après lui avoir sincèrement déclaré s
t pas fâchée d’avoir obligation à un amant qu’elle aimait, et qui s’y prenait d’une manière si honnête et si généreuse. Elle ac
r et de la nuit, vous êtes trop jeune pour veiller ; il faut que vous preniez une garde ; que vous achetiez un petit lit, pour
même qu’on soupçonne qui vous êtes, ajouta-t-elle. Vous voulez que je prenne une garde, je la prendrai pour vous satisfaire ;
vous êtes, ajouta-t-elle. Vous voulez que je prenne une garde, je la prendrai pour vous satisfaire ; mais afin qu’elle ne trouv
est fait est fait, mais pour l’avenir, je vous supplie toutes deux de prendre un autre train de vie. Je lui ai proposé de chang
tout elle, qui bien loin de se ressentir des bassesses de sa fortune, prit toutes les manières d’une fille de qualité bien é
occuper le temps de son loisir, elle s’occupa à la lecture, et il lui prit envie d’apprendre à peindre en miniature. Elle ré
e ménager, puisque sa fortune dépendait de la conduite qu’elle allait prendre d’elle-même. Angélique la fit enterrer fort honor
eur fit lier conversation. Mademoiselle Dupuis sut de l’autre qu’elle prenait le chemin du faubourg Saint-Germain. Elle lui off
ons eu la dernière joie ; mais quel est votre mari pour vous le faire prendre si haut ? Ces paroles la jetèrent dans un désordr
le était au désespoir d’avoir été reconnue, et que cette princesse la prenait pour ce qu’elle n’était pas. C’était ce qu’elle a
urtant en apparence, et sortit de la boutique du miroitier, dont elle prit le miroir à tel prix qu’il voulut, n’ayant pas le
qu’elle fit entrer votre commère. Celle-ci, comme vous avez vu, avait pris l’affirmative autant qu’elle avait pu. Elle fit e
nnée, mais qu’elle croirait mériter ses soupçons, si elle n’avait pas pris soin de les faire cesser. En effet, Mademoiselle,
e mange, qui ne m’ont point quittée depuis sa mort ; le soin que j’ai pris de ne rester jamais seule avec lui, ni dans ma ch
l : voyez si vous m’en dédirez ? Non, belle Angélique, lui dit-il, je prends trop d’intérêt dans ce qui vous touche, pour n’av
merciements aux vôtres, et j’accepte le rendez-vous. Je viendrai vous prendre demain dans mon carrosse, nous irons ensemble. Éc
qu’elle s’en aperçut. Elle lui demanda s’il était incommodé ; et elle prit tant de part à sa santé, qu’elle le détermina à s
tude de ce qu’elle avait à faire, mais avant qu’elle s’endormît, elle prit sa résolution. Elle fut éveillée par sa femme de
ère fut admirée. La princesse entra un moment dans son cabinet pour y prendre un reliquaire. Angélique restée seule avec la mèr
Vougy que Contamine l’avait forcée d’accepter un diamant, elle avait pris la dette sur elle, et ne voulut pas demeurer en r
est toujours avec sa belle-mère, ou avec Madame de Cologny, qui va la prendre presque tous les jours pour aller se promener ens
que quand il aurait l’honneur d’être du sang de la princesse, elle ne prendrait pas plus hautement ses intérêts. Voilà poursuivit
s ; mais sans lui donner le temps de répondre, Madame de Contamine le prit par le bras. Venez ici fantasque, lui dit-elle en
qui vous désabuserai. Je suis le Gauthier supposé dont vous avez tant pris d’ombrage. Il est juste qu’après avoir mis le div
fort bien. Ils parlèrent pendant le dîner des ombrages que les amants prenaient assez souvent de la conduite l’un de l’autre. Ils
11 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XXXVI. Suite de l’histoire de Silvie et de Sainville. »
rtant je demandai à Silvie un moment d’entretien particulier, afin de prendre ensemble des mesures justes pour faire en sorte q
près être sortie, elle revint, et m’ayant dit de revenir le lendemain prendre une lettre qu’elle laisserait pour moi sous la ho
qui ne fut pas de longue durée. J’allai le lendemain chez Silvie pour prendre la lettre qu’elle avait promis de m’écrire ; sa m
que des objets chagrinants, je n’en soutins pas longtemps la vue ; je pris le parti de me retirer, bien en peine de ce qui p
i c’est la seule curiosité qui m’occupe, ou si c’est l’intérêt que je prends dans votre commun malheur, mais il me semble que
ures qu’elle dit vous avoir été faites, quand ce ne serait qu’afin de prendre des mesures pour l’avenir : car je suis fort trom
ssa remettre de son trouble. Après quelques moments de silence Silvie prit la parole la première. Elle remercia la marquise
’a été remise en main, et que je vous supplie de lire. La marquise la prit et lut. Vous avez eu raison de me dire qu’il n’y
il n’est pas encore temps de vous dire la part que je fus obligée de prendre dans une des dernières aventures de sa vie. Sainv
er le lendemain matin dans ma chambre pour m’aider par ses lumières à prendre mon parti sur la manière dont je devais me gouver
je point sur mon malheur ! L’amour que j’avais pour Sainville voulait prendre son parti dans mon cœur, parce qu’il me semblait
nville, et lui faire croire que ce serait le seul dépit qui me ferait prendre ce parti, qu’outre cela étant fille unique, ma mè
nce passerait pour des impostures ; que le seul parti qu’il y avait à prendre était de me marier promptement, qu’elle avait un
tume de ces lieux-là, et en m’obligeant, pour me raffermir le cœur, à prendre un peu de biscuit et de vin d’Espagne. Je vis bie
nous nous arrêtâmes à ce qu’il fit. Il alla chez vous le lendemain et prit pour cela l’heure que vous étiez à table avec Mad
i, et nous jetâmes notre plomb sur cette lettre que je me chargeai de prendre . Je mis le lendemain un laquais en sentinelle pou
d’accommoder quelque chose à ma coiffure, j’approchai du miroir pour prendre votre lettre, et y mis le billet que Sainville a
prit, et agir, et surtout ne me fier pas à toute sorte de gens, et ne prendre conseil que de personnes extrêmement secrètes, et
la baronne uniquement pour faire plaisir à cette dame qu’il savait y prendre intérêt. L’agréable Française interrompit elle-mê
atisfaction, et enfin elle vit bien que le seul parti qu’elle avait à prendre , était de partir pour l’Espagne avec les recomman
les avaient prise de faire tout le voyage ensemble. Nous résolûmes de prendre la route de Madrid dès le lendemain ; et afin de
ous joindre. Nous ne savons point par quel moyen il a su la route que prenait son épouse, mais enfin il l’a su, puisqu’il l’a s
ât dans la compagnie de Sainville, la marquise et elle l’ont forcé de prendre une autre route pour aller nous attendre à Madrid
ur avarice et de leur brutalité, si Sainville, qui heureusement avait pris un chemin détourné, ne fût venu à nos cris, et n’
12 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre LI. Le jaloux trompé »
égner que l’amour, la joie et la concorde ; lorsque tout d’un coup il prit au mari un chagrin noir et une taciturnité qui ne
; mais que pour lui mettre tout à fait l’esprit en repos, elle allait prendre un autre train de vie. Après cela elle l’embrassa
e sortir plus du tout de sa chambre. Quoique cette prudente femme eût pris toutes les précautions possibles pour s’accommode
ne ; et pour toujours sauver la réputation de son indigne époux, elle prit tout sur elle-même ; mais à la fin il l’obligea d
ut obligée de faire malgré elle les démarches qu’il en exigeait. Elle prit pour cet effet le temps que son père vint dîner c
enir chez elle. Le père choqué pour lors, comme il le devait être, le prit sur un ton fier, et après lui avoir dit qu’elle é
ne m’empêchera pas de voir votre mari. Celui-ci fut assez fourbe pour prendre contre sa femme le parti de son beau-père ; et ce
ompter qu’assurément je ne vous regarderai de ma vie. Après cela elle prit sa fille entre ses bras, et à force de caresses,
et qui se serait sacrifiée pour lui, la remercia de ses offres, et ne prit point d’autre résolution que de pleurer en secret
uite à boucher les yeux d’un mari, à quelle heure elle lui avait fait prendre rendez-vous, avec qui, et en quel endroit, afin q
le. Elle perdit toute patience, entra brusquement dans la chambre, et prit à son tour le parti de sa fille. Sa vue redoubla
la femme. Sotain, qui n’ignorait pas les précautions que les Italiens prennent , se douta de ce que c’était, et crut que le Franç
t, se douta de ce que c’était, et crut que le Français en avait voulu prendre de pareilles ; dans ce sentiment il demanda à cet
a vertu. Enfin elle se défendit avec tant de pudeur, que le jaloux la prenait pour une véritable vestale, et des plus sévères.
er à personne. La fine Italienne s’offrit à le tirer de peine ; il la prit au mot, et lui confia le cadenas rompu pour servi
ns rime ni raison. Cependant Julia, c’est le nom que l’officier avait pris , se gouvernait d’une manière conforme à ses desse
rma dans son cabinet, où elle versa un torrent de larmes. Julia ayant pris ses précautions pour n’être point surprise par qu
re déterminée sur la manière dont elle en devait user avec son amant, prit tout d’un coup le parti que sa vertu lui conseill
s du régiment où je suis incorporé depuis peu. Votre mari a cru avoir pris , et a pris en effet toutes les précautions qu’il
nt où je suis incorporé depuis peu. Votre mari a cru avoir pris, et a pris en effet toutes les précautions qu’il pouvait pre
u avoir pris, et a pris en effet toutes les précautions qu’il pouvait prendre . J’ai de quoi les rendre inutiles, et vous mettre
us souffre auprès de moi que parce que les précautions que mon mari a prises me mettent moi-même à couvert des faiblesses que
suis ; mais puisque Dieu le veut ainsi, je n’ai point d’autre parti à prendre que de m’y résoudre ; à quoi servirait la patienc
urant, sortez d’auprès de moi, je vous le répète encore, si vous n’en prenez la résolution aujourd’hui, comptez que demain mon
ar elle-même, et l’autre que quelques précautions qu’un jaloux puisse prendre , quelques clefs et quelques serrures qu’il emploi
13 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLVIII. Du combat de Don Quichotte contre Sancho, et quelle en fut la fin. »
t croyant, comme il n’entendait personne, quechacun était endormi, il prit sa lance sur son bon cheval après avoir mis dessu
oircies, croyant être si bien déguisé que le diable lui-même l’aurait pris pour un autre. Après cela pour mettre son cheval
pris pour un autre. Après cela pour mettre son cheval en haleine, il prit au petit galop le chemin de l’endroit où Sancho é
je suis vaincu je t’abandonne ma vie ; et si je suis vainqueur, je ne prendrai d’autre vengeance de toi, que celle de te rouer d
e bon son téméraire écuyer, qui se disposait à le bien battre aussi : Prends du champ, dit-il à Sancho, nous allons voir ce qu
re ; que Don Quichotte enrageait de toute son âme, et que Sancho s’en prenait déjà à sa femme et à la comtesse. Il ajoute, qu’a
tude allait séparer les combattants, et que les spectateurs en eurent pris tout le plaisir qu’ils en pouvaient prendre, le d
ue les spectateurs en eurent pris tout le plaisir qu’ils en pouvaient prendre , le duc fit partir son maître d’hôtel. Celui-ci q
son personnage. Il était vêtu tout de blanc, et une grande simarre le prenait comme une aube depuis le col jusqu’aux pieds, qu’
ois, n’a aucun dessein d’offenser ni toi ni personne à qui tu puisses prendre intérêt, il te servira dans les occasions où tu n
t comme une gredine dans la caverne de Montésinos. Mais pour te faire prendre cœur par avance, suis Rebarbaran, ce satyre que t
14 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LIV. Départ de la compagnie. Comment Sancho fit taire le curé. Aventures diverses arrivées à cet infortuné chevalier. »
couté en mangeant et buvant la morale du bon curé sans l’interrompre, prit la parole à son tour. — Doucement, Monsieur le cu
x rangées de dents, et personne ne veut mâcher à vide. Je ne veux pas prendre le paradis par famine ; les austérités ne sont pa
dire encore d’autres sottises, et sitôt qu’on fut sorti de table, il prit congé de la compagnie, qui se disposait à partir.
n homme intrépide et tout à fait infatué de ses Chevaleries. Il avait pris prétexte de là de louer toutes ses bonnes qualité
bravoure, cela avait attiré leur pitié, et que c’était pour lui faire prendre tout un autre train de vie qu’ils avaient imaginé
avait pas vus portés d’eux-mêmes. Après cela tous ces nouveaux venus prirent congé et allèrent au château de Médoc faire tout
de son maître et du sien, et se chargeant lui de l’argent qu’il avait pris aux bandits, il attacha les deux chevaux de voitu
e enrageait de soif. A peine son écuyer eut la bride en main, qu’elle prit à toutes jambes le chemin d’une petite rivière qu
dres, et qui n’avait été retenu que pour cela, fouilla Sancho, et lui prit son trésor avec tant de subtilité, que personne n
et Sancho d’un air tout attendri ; elle lui tendit la main, et il la prit sans façon de la sienne et la baisa. Elle lui ser
idore se jeta sur son lit, et Sancho qui croyait de bonne foi y aller prendre sa place se mit en devoir de la suivre ; mais le
si bien moucheté le corps et les épaules. Sancho plus mort que vif le prit quelque temps pour un fantôme, mais l’ayant enfin
u’il devait se souvenir de ce que leur avait attiré l’envie qui avait pris à Rossinante de faire l’amour, et de quelle maniè
rant doit être chaste du corps et du cœur ? Mais, mon enfant, il faut prendre ton mal en patience, et ne faire semblant de rien
ie, c’est-à-dire les ducs et le comte espagnols, et les deux Français prirent le chemin de la plaine ; on chassa tout le matin
atin avec assez de bonheur, et le soleil commençant à être ardent, on prit le chemin d’un petit bois pour se mettre à l’ombr
15 (1721) Mémoires
château à l’église pour remercier Dieu des résolutions qu’ils avaient prises  : l’une contre le pape au sujet de la régale et d
broise leur a tracé end parlant face à face à Théodose. Le Roi aurait pris leurs remontrances en bonne part suivant la piété
il gagné ? Après une infinité d’argent vainement consommé, ses places prises , ses armées défaites, la France épuisée, il a été
portion que l’avidité des richesses a augmenté, et que chacun a voulu prendre de son prochain un bien qui lui appartenait, et s
son prochain un bien qui lui appartenait, et sur lequel celui qui le prenait n’avait aucun droit ; et sur ce fondement j’en re
que le pape vicaire de Jésus-Christ ne se faisait pas un scrupule de prendre le bien d’autrui, et qu’il pillait les gens d’Egl
ce, Philippe se crut autorisé par l’exemple du chef de la religion de prendre aussi sur ses sujets ce qu’ils ne lui devaient po
lui-même, eut l’effronterie de lui dire au sujet de cet impôt : Vous prenez de nous ce qui ne vous appartient point. Sachez q
me, dont l’équité était si bien reconnue que les princes étrangers le prenaient pour juge et pour arbitre de leurs différends, n’
t aisément vécu si les billets de monnaie avaient été acquittés. Elle prenait du lait pour faire de la bouillie à un enfant qu’
La laitière qui lui en fournissait ordinairement lui dit qu’elle n’en prenait que la moitié de ce qu’il lui fallait, et qu’elle
que la moitié de ce qu’il lui fallait, et qu’elle avait coutume d’en prendre , et lui demanda si elle en avait pris d’une autre
t qu’elle avait coutume d’en prendre, et lui demanda si elle en avait pris d’une autre. Non, répondit cette femme, mais le r
se conformant sur l’exemple que le Roi et son Conseil lui donnait de prendre à toutes mains, tant sur le sacré que sur le prof
quel un bon mot ne coûtait rien, et qui ne ménageait qui que ce soit, prit ce contrat. Il le tourna et retourna de tous côté
Après son refus le cardinal s’adressa au comte de Soissons, mais s’y prit d’une manière plus fine. Il faisait bâtir le Pala
lui dût tout ce qu’il était, son ingratitude alla jusques à lui faire prendre des breuvages si froids, que cette princesse ne p
es prières. Cette femme, qui peut-être ne s’était jamais vu si riche, prit la liberté de lui demander qui elle était et pour
mortel des médecins. Mais il fut étonné de ce que Madame de Chevreuse prit l’affaire très sérieusement et lui ordonna de lui
gime de vie qu’il lui prescrirait, et que de sa part il ne lui ferait prendre ni médecine ni ingrédients. 75. La Reine qui aura
re le faisait trembler, et pour le prévenir et s’assurer un asile, il prenait de l’argent à toutes mains et en envoyait de delà
mme j’ai déjà dit c’était le plus avare de tous les hommes. Il aurait pris de l’argent de la main du diable s’il lui en avai
de celui de ses sujets, et que pourvu qu’il lui donnât ce qu’il avait pris aux uns et aux autres, il pouvait mourir en bon c
fit tant de mal en sa vie Nous n’avons plus que la copie. Le diable a pris l’original. 89. Après sa mort M. Fouquet lui suc
roche, le supplia de lui donner le temps de retourner chez lui, et de prendre dans son cabinet l’état de tous les ouvriers qui
s qu’il ne valait que dix deniers pendant ma jeunesse. Le moyen qu’il prenait pour que les vivres fussent à bon prix était d’av
rasser une entre dans cette cabane à la vue du père et de la mère. Il prend un petit morceau de bois, l’allume au feu qu’il y
dans le nôtre n’est qu’une préparation à une autre peine, et je t’en prends toi-même à témoin… Tu dis qu’en nous instruisant
ueroutes, et ruiné tout l’intérieur du royaume. 133. Les étrangers ne prennent point les espèces sur le pied de leur valeur en F
nent point les espèces sur le pied de leur valeur en France ; ils les prennent au marc à leur coin et leur carat. L’ancien écu,
ux. Il en est ainsi de tout le reste. Pour l’intérieur du royaume, on prenait le temps pour augmenter la valeur des espèces lor
gros paiement général ; et au contraire, pour augmenter la valeur, on prenait le temps que les gros impôts se paient ordinairem
du pain, et elle grondait. — Donne-moi à dîner, femme, lui dis-je. —  Prends -en, me dit-elle en faisant la moue.— Il n’y a que
si bien qu’un postillon ; et c’était ordinairement la voiture qu’elle prenait tant pour venir voir son amant que pour s’en reto
’enveloppe qui ne contenait que ces mots : C’est moi-même. Le dauphin prit prudemment son parti, et lui dit de le suivre. Il
elle avait voulu voir par elle-même la femme qu’on l’avait obligé de prendre , qui était encore plus laide qu’on ne lui avait d
le me pardonnera mon indiscrétion lorsqu’elle en saura le sujet. — Je prends même la liberté de la supplier d’ordonner que je
effet de la nature qui n’est pas toujours la même. — Un autre que moi prendrait pour bon [sic] les raisons de Votre Altesse, lui
ération que toute la France en général a pour son Roi l’empêcha de se prendre à lui des malheurs que tous les particuliers comm
plir l’ambition d’un seul. 175. Quoi qu’il en soit, la France ne s’en prenait pas encore à Louis. Elle disait que cet argent qu
it une espèce de circulation du sang dans le corps humain. On ne s’en prenait qu’au ministre qui, à ce qu’on disait, était le p
u’il était forcé de mettre faisaient crier tout le peuple, on ne s’en prit qu’à lui, et on voulut supposer que la dureté de
impôts paraissaient être donnés sur son rapport, tout le royaume s’en prenait à lui, et commença à le regarder avec horreur, en
et dont aucun ministre avant lui ne s’était avisé, pour en même temps prendre pour dupes les donneurs d’avis, faire le bien du
fut mis dans un cachot. Après cela, il parla au marquis, l’obligea de prendre dix mille écus comptant et son billet du restant,
e qu’il voulut au regard de la procuration, et eut bien de la peine à prendre son argent. 193. Le marquis retourna en cour, et
lir. Le marquis lui rendit les dix mille écus qu’il l’avait obligé de prendre , mais M. de La Faluère ne fut pas obligé de lui r
s et ne l’obtint pas ; enfin, n’ayant pas pu obtenir son congé, il le prit lui-même. Il arriva à Paris et alla chez M. de Po
s’étaient faits sous le nom du président, sans parler de son neveu ni prendre la qualité de tuteur ; et ce Jean-Jacques de Mesm
ans un carrosse à six chevaux pour se rendre à Rouen, où ils devaient prendre la voiture ordinaire du carrosse de Paris. 204. C
carrosse de Paris. 204. Celui qui servait de postillon à son carrosse prit la poste de Rouen à Paris, où il rendit à M. de C
qui était l’homme du monde le plus chaud et le plus ardent, quand il prenait une affaire à cœur, entra dans la tribune du Roi.
entait sur une table, et le premier secrétaire d’Etat qui entrait les prenait lorsqu’ils étaient à découvert. Mais ils n’avaien
persuadé des raisons qu’il lui dit que, sans une terreur panique qui prit à Deschiens, jamais M. de Pontchartrain ne se fût
re. Mais comme un malfaiteur porte toujours son bourreau avec lui, il prit une alarme si chaude que quelques billets que M. 
e faire son procès, et n’en fut empêché que parce que M. de Caumartin prit son parti, non par rapport à lui, mais à la situa
riponneries de la plupart des commis, parce qu’ils étaient obligés de prendre sur leurs appointements de quoi payer leurs prote
s associés craignaient ses tours de souplesse et ses finesses. Il les prenait le plus souvent pour dupes et se moquait encore d
aité de la vente d’une nouvelle création de secrétaires du roi, il en prit une charge ; et voici ce qu’il trouva dans une le
i ait jamais eu. C’est de M. Pannetier, qui avait trouvé le secret de prendre M. Papochin, amiral d’Espagne, et qui outre cela
comptait qu’une partie des vaisseaux anglais se joindraient à nous et prendraient le parti du roi Jacques II. (Cette prétendue jonc
emin que nous continuâmes jusque proche de l’île de Wik [Wight]. Nous prîmes sur notre route un petit bâtiment anglais qui n’a
vous dire le reste ; aussitôt notre aumônier, qui était un cordelier, prit la parole et leur dit ceci en substance. Qu’ils d
c des capitaines pour un écu, porter ce même écu chez un boulanger, y prendre du pain, et mourir un moment après. On en a ouver
en violentant les consciences par sa mission à la dragonne, sans s’en prendre encore à Jésus-Christ lui-même en le persécutant
es chiens de chasse, fermiers, maltôtiers et partisans, refusaient de prendre en paiement ces mêmes billets dont Louis avait re
du ministre, on retrancha les gages des officiers ; on les obligea de prendre des augmentations de gages sans être payés des an
e prendre des augmentations de gages sans être payés des anciens ; on prit les fonds destinés à payer les rentes sur l’Hôtel
ans elle, mais quoiqu’elle paraisse très dévote, j’avoue que je ne la prendrais pas pour le modèle de sainteté bien parfaite. Je
m’était assez proche pour en porter le grand deuil, aussi l’avais-je pris , et je puis dire que j’étais fort propre lorsque
mal ! Chez un homme comme moi, à brutal, brutal et demi. Vous m’avez pris apparemment pour quelque malhureux commis qui all
lais, qui de sa part laissa à la porte du ministre sa brutalité et ne prit que des airs soumis. M.de Pontchartrain le questi
a sienne. La seconde, que si Mons[ieu] r de Pontchartrain n’avait pas pris part à cette fortune, Cordier n’aurait pas été pe
force au voleur. Cordier vit bien qu’il n’avait point d’autre parti à prendre que celui de se retirer. Les domestiques de Bourv
hose par l’achat et la revente de foin, pour se faire un protecteur a pris à ferme la terre de Meudon appartenante au dauphi
3 et partie de 1694 au sujet du blé, il persuada à ce ministre de s’y prendre d’une manière plus fine. Celui-ci, qui ne chercha
Essonne et à Briaire, dans la Saône et le canal, quantité de blé qui prenait la route de Paris. Enfin Monsieur de Harlay, prem
lons, les danses, les chansons, et en un mot tout le plaisir que peut prendre une populace. Ensuite de cela on les remena à Ver
le récit de tout le plaisir qu’ils y avaient eu, et qu’ils avaient vu prendre aux Parisiens ; et des gens apostés ajoutèrent qu
le Parlement, qui connaissait à fond la pauvreté publique, et qui ne prenait pas pour preuve convaincante du bonheur public le
y est rentré dans cette même prison qui est la Conciergerie. Il a été pris le même jour que Bourvalais, celui-ci en revenant
rtiendra, sur iceux et autres non sujets à confiscation préalablement pris cent mille livres d’amende envers le Roi par form
ait dans sa basque disant que c’était pour un de ceux qu’il lui avait pris , et lorsqu’il en trouvait un méchant, il le jetai
tensiles, et en même temps lui présenta ces billets et le pria de les prendre pour nantissement de si peu qu’il voudrait lui pr
et qui a été trouvé qui a tout découvert. ) Après l’avoir écrit, elle prit sa fille et la conduisit chez une fruitière qu’el
ltôte. Ils en ont gagné une partie par le commerce de mer, et par les prises qu’ont faites des navires corsaires qu’ils avaien
saires qu’ils avaient armés à Saint-Malo. Je parlerai ailleurs de ces prises . Pour le présent je retourne à parler de Crozat l
laient mille, lesquels billets de concert avec le ministre il faisait prendre pour argent comptant au Trésor royal ; et que ces
emment rendre aux Anglais ce que les corsaires de Saint-Malo leur ont pris . Il s’est mis en tête de faire des habitations et
à l’entrepreneur si il était soutenu. Voici de quelle manière je m’y prendrais si j’avais voix en chapitre. Ce ne serait pas com
gner avantageusement leur vie sous un autre ciel ; en un mot de faire prendre parmi ceux qui sont à présent réduits à demander
urs vertus, ni leurs exemples ; en un mot nous en rebutons le bon, et prenons le mauvais. Je pose en fait constant que ces terr
e aussi florissant que la vieille France européenne. Que de gens vont prendre ceci pour le royaume imaginaire de Don Quichotte 
la a toujours été et sera toujours, et le meilleur parti qu’on puisse prendre avec eux, c’est de s’en tenir à l’ancien proverbe
instruisent cette colonie et leurs descendants. Il faut que M. Crozat prenne leur entretien sur son compte, tant des aumôniers
s chafaux, pour parler plus matelot. Notre établissement commençait à prendre sa forme et aurait pu réussir si le s[ieu] r Berg
tchartrain, et après lui en celles de M. de Monrepas son fils. Je les prends à témoin[s] si je n’y dis pas que tôt ou tard l’A
que les sauvages nomment Chedabouctou. Avant mon départ, j’avais été prendre congé de M. de Seignelay avec lequel j’avais eu l
pareille entreprise de son seul mouvement. Quoi qu’il en soit, il en prit cinq, et donna la peur aux autres, qui se reti(rè
eur aux autres, qui se reti(rè) rent à Baston. Celles qui avaient été prises furent amenées à La Rochelle, où elles furent déc
donnait à tous les diables sa lieutenance de Roi avant que d’en avoir pris possession. Nous arrivâmes dans le pays dans ces
t ce que j’avais mis dans cette compagnie. J’ai dit que Bergier avait pris en 1684 les barques anglaises qui venaient à la p
our la pêche, ils vinrent à Canceau qu’on ne les attendait nullement, prirent les vaisseaux qu’ils y trouvèrent dont trois appa
semblant de se remettre, et promit au Roi que leurs adversaires n’en prendraient qu’autant qu’ils voudraient leur en laisser prend
ersaires n’en prendraient qu’autant qu’ils voudraient leur en laisser prendre . Il y eut des gageures sur cette partie et M. Cha
. Ils voulurent avoir leur revanche ; ils la perdirent encore et n’en prirent que huit. M.Chamillart leur en offrit dix pour jo
our jouer leur tout. Ils topèrent et perdirent encore, n’en ayant pas pris un seul. Voilà le commencement de sa fortune, et
’avaient tellement épuisée d’argent et de crédit, qu’il fut obligé de prendre à toutes mains ; et la mort de Charles II, roi d’
alliance ou parentage, Ils rendent quelque peu de ce qu’ils nous ont pris . Eh quoi donc, disent-ils, sait-on bien qui nous
e et tout leur éclat. Tous nos commis, instruits comme il fallait s’y prendre Pour voler le tiers et le quart, N’étaient jamais
’a pas pour cela besoin de si bons yeux ; Que gens qui savent si bien prendre Méritent bien d’être pendus ; Qu’en se faisant vo
un enfer. C’en serait un pour eux de rendre Ce qu’une fois ils ont su prendre . Ils ont le cœur plus dur que fer. Encore un mot
rait prompt et effectif, et sauverait l’Etat. Qu’il n’y avait qu’à en prendre le plus qu’on pourrait tout d’un coup et d’un seu
t de clés qu’il se pourrait, et en donner une à celui qui voudrait la prendre , le gouverneur conservant la clé du gros tronc qu
qu’il en tombât un billet par le même trou qu’ils y seraient entrés. Prendre dans le moment sans distinction de qui que ce fût
16 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LIX. De ce qui se passa chez le duc de Médoc après le départ de Dulcinée, et comment Sancho reçut sa femme que la duchesse fit venir au château. »
upira de douleur ; mais comme le mal était sans remède, il résolut de prendre patience, et de le souffrir constamment. On lui p
pant, et toute la compagnie y ayant applaudi, la duchesse de Médoc en prit occasion de faire connaître à la compagnie l’empr
ou prépare-toi à redevenir un misérable paysan. Adieu, je vais aussi prendre congé d’Eugénie dans la chambre de qui je veux en
duquel elle avait trouvé beaucoup d’agréments, comme aussi lui avait pris beaucoup de plaisir à sa conversation. Elle était
comme une potée de souris, et croit qu’il n’y a qu’à se baisser et en prendre . Je l’ai envoyée filer, et à cause de cela elle j
n faire, comme le seigneur de notre village. Tenez, Monsieur le curé, prenez -le et ne le lui donnez que quand il en sera temps
ée et que je ne manque de rien, je ne me soucie pas du reste. Le curé prit cet argent et se contenta de dire qu’il n’en donn
révérence à la paysanne. Sa fille voulut lui remontrer qu’elle ne s’y prenait pas bien. Chaque pays chaque guise, ma mère, lui
i un fort bon parti, continua la duchesse sans faire semblant d’avoir pris garde à ce que la mère et la fille s’étaient dit 
nts. Toutes deux seraient venues à bout de Sancho s’il s’était laissé prendre au corps ; mais en faisant tourner son bâton comm
vantable, et voulait avoir sa revanche ; mais la duchesse de Médoc la prit , et lui raconta le sujet du traitement que son ma
un jeune chat qui jouait sans prendre part à la querelle. Thérèse le prit par les pieds de derrière, et brisa de la tête le
doc arriva, qui lui fit un beau sermon, et lui dit qu’il ne devait se prendre qu’à lui-même de ce qui lui était arrivé. Oui, Ma
ette créature qui aura sa part de l’argent, ne devrait-elle pas aussi prendre sa part de la peine que j’ai eu à le gagner ? Cep
curie, accommoda lui-même son cheval, et sortit dans la résolution de prendre le premier écuyer qu’il trouverait, et de revenir
17 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LVIII. Des tristes et agréables choses que Parafaragaramus apprit au chevalier de la Manche. »
s, et les autres te chagrineront ; mais ton courage te les doit faire prendre d’un visage égal. Je commencerai par ce qui peut
releva malgré les efforts qu’elle fit pour y rester. Parafaragaramus prit un siège le premier, et les obligea de s’asseoir.
e les cruels traitements du méchant Freston m’ont arraché. Ce traître prenait si juste le temps de l’absence du sage Parafaraga
ontrant son livre, et en le forçant à lire le décret du destin. Il le prit donc, et y lut qu’il était arrêté que cette princ
venture. Parafaragaramus s’en mit en colère, et lui demandant s’il le prenait pour un Bohème, lui dit : Ne sais-tu pas qu’il y
ouviens-t’en bien ; on a sans doute oublié exprès la gloutonnie, mais prends -y garde, tu t’en sentiras dans peu de temps, si t
presser davantage, le duc fut obligé de lui dire, que le premier qui prendrait de lui la moindre chose ne resterait pas une heur
fit pas semblant de prendre garde à ce que Sancho disait, et l’ayant pris par la main, il l’emmena dîner où tout le reste d
gtemps je ne ferais que me rendre malheureuse, ainsi permettez-moi de prendre de vous un congé éternel. Les chemins sont sûrs,
en même temps elle lui présenta un fort beau diamant. Le chevalier le prit après quelque difficulté en lui baisant la main e
18 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLV. Pourquoi la maîtresse d’une hôtellerie voisine du château venait souvent demander des nouvelles de Sainville et de Silvie. »
ainville. Ainsi il est juste de dire ce qu’il devint. L’intérêt qu’il prenait dans la santé de Silvie ne lui permettait pas de
tait, que n’ayant plus de maître, il ne ferait aucune difficulté d’en prendre un de sa nation, que son bonheur semblait lui pré
it le comte du Chirou, et ne se trompa pas. Elle ne savait quel parti prendre pour se défaire de lui, et ne point donner sujet
vant qu’il ait eu le temps de s’expliquer. Ce conseil étant le seul à prendre et le meilleur à suivre, Silvie s’y arrêta, mais
pas de s’y obstiner, parce qu’outre le chagrin qu’il en aurait, il ne prendrait que des peines fort inutiles. Du Chirou, après qu
Barcelone à Naples sur une galère d’Espagne, il avait été attaqué et pris par une galère française commandée par Sainville,
isième, ils s’étaient joints d’intérêt pour avérer sa perfidie, et la prendre sur le fait ; qu’ils y avaient réussi, et que cet
épart, qui n’était retardé que par Valerio, Sainville et du Chirou, à prendre de nos aventuriers tout le divertissement qu’on p
à prendre de nos aventuriers tout le divertissement qu’on pouvait en prendre sans s’en railler ouvertement, surtout de notre h
19 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XXXIV. De l’arrivée de plusieurs personnes dans l’hôtellerie. Qui étaient ces personnes. Nouvel exploit de Don Quichotte. Sanglants combats. »
baret. Occupé de ces pensées chimériques, et croyant que Sancho avait pris un autre champ de bataille, il s’assit au pied d’
rmes-là n’étant pas de la Chevalerie errante, il ne savait quel parti prendre , parce qu’il était à pied ; mais le cliquetis des
sans indignation, un combat si inégal. Il ne balança pas un moment à prendre son parti, et sautant promptement sur un des chev
om, et vos faux enchanteurs. Cela dit, il remonta à cheval, et voulut prendre sa course, mais sa monture qui n’en pouvait plus
at de s’exposer. Notre hardi chevalier n’en voulut point démordre, il prit le cheval de celui qui emportait Eugénie, qui éta
épondre une parole. Le duc vit bien que le seul parti qu’il y avait à prendre était celui de les porter toutes deux dans son ca
er toutes deux dans son carrosse jusqu’au lieu le plus proche. Il fit prendre Eugénie et l’y fit mettre la première, Gabrielle
20 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « ChapitreLII. Le mari prudent »
et la suppliait de lui donner un moment d’entretien particulier pour prendre congé d’elle ; après quoi, disait-il, il n’aurait
aincants qui ne meurent jamais, et qui ne peuvent être récusés. Il la prit , mais n’y ayant point de nom, elle eut la présenc
a prit, mais n’y ayant point de nom, elle eut la présence d’esprit de prendre tout d’un coup son parti, et de dire qu’elle écri
our aller me faire apporter à manger, et dès demain matin je viendrai prendre possession de votre chambre ; et en même temps il
longtemps après eux ; et ayant rêvé longtemps au parti qu’il avait à prendre , il commença, sous prétexte d’incommodité, à fair
ces ; qu’en son particulier pour éviter l’éclat et le scandale, il ne prendrait point d’autre vengeance d’elle que de la mépriser
ets pour en faire tout ce qu’il vous plaira, vous assurant que je n’y prends plus aucune part. Pour son amant, je lui pardonne
et Justin ne changeassent de sentiment, il ne passa chez lui que pour prendre de l’argent et monter à cheval ; et depuis ce tem
t tous deux en carrosse pour aller au couvent où elle était. Cléon ne prit que le temps d’écrire à la Supérieure de ce couve
lle était en s’adressant à Justin : C’est une nouvelle femme que vous prenez , lui dit-il, il est juste qu’elle vous apporte un
21 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LVI. De ce qui suivit le désenchantement de Dulcinée. »
de, laisse-le parler, on t’écoutera après dans tes défenses. Le lutin prit donc la parole, et l’adressant à Sancho lui-même 
ns l’ayant lié les bras derrière le dos et assis sur la sellette, lui prirent chacun une oreille avec des tenailles pour lui fa
Après cela il arrêta un moment, et Sancho qui croyait en être quitte prit ce temps-là pour dire à son maître, que les juges
reux et le faisant trembler, je trouve que les démons accusateurs ont pris le change, et qu’au lieu de s’attacher à des fait
ui étaient toujours restés proche Sancho, de se saisir de lui. Ils le prirent donc encore, et deux lui tenant la tête comme qua
a tête comme quand on lui avait arraché la moustache, les deux autres prirent chacun une bande de papier qu’ils roulèrent en fl
e deux ânons à la place de Rossinante que tu t’étais sottement laissé prendre  ? As-tu renoncé au présent et au don quand tu eus
ande. Parafaragaramus leur dit de le suivre, et pour cet effet ils le prirent par la main, et étant dans la même salle où ils a
22 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLII. Comment Don Quichotte sauva la vie à la duchesse de Médoc. Nouveaux exploits des deux chevaliers. »
e de la forêt de ce côté-là. Leurs chevaux accoutumés à courir au feu prirent à toutes jambes le chemin du bruit et furent en u
n était saisi. Tout désarmé qu’il était, il ne perdit pas le sens, et prit un palonnier qui était à terre, et s’en servit co
un autre côté, se contenta de recommander de ne le pas tuer, et de le prendre vif, après quoi il se mit aux trousses du fuyard,
îtresse, et se servant de l’exemple que Sancho leur avait montré, ils prirent chacun un palonnier, et eurent bientôt abattu le
eut que deux qui restèrent sur la place, et quatre autres qui furent pris en vie, desquels était celui à qui Sancho avait c
rien avoir à démêler avec une arme infernale. Il ne savait par où s’y prendre , mais sa vaine gloire ne lui permit pas d’avouer
23 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLI. Don Quichotte et Sancho s’arment pour aller combattre les brigands. Ces deux chevaliers font des actions de valeur inouïes. »
et le pont-levis n’étant pas baissé, ni les chevaux prêts, il fallut prendre patience. Quand le jour fut grand, le duc sous pr
dre, mais avant que de vous en aller, il me semble que vous auriez dû prendre honnêtement congé. —  Monseigneur, lui répondit D
avec moi pour décider des moyens de l’attaque et des marques que nous prendrons pour nous reconnaître. Don Quichotte et Sancho le
éjeuner qu’on y avait mis. Tout beau, Chevalier, dit-il à son maître, prenons toujours, nous ne savons qui nous prendra ; un bo
alier, dit-il à son maître, prenons toujours, nous ne savons qui nous prendra  ; un bon tien vaut mieux que deux tu l’auras ; ce
é la comtesse, la peur ne lui avait pas permis de voir quel chemin il prenait , et qu’il était venu justement s’enfourner dans c
u’ils avaient perdu ayant tout à fait épuisé leurs forces, ils furent pris vifs et remis entre les mains des gens du lieuten
24 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLVI. Pourquoi Sancho perdit ses armes enchantées, et du terrible combat qu’il eut à soutenir pour les recouvrer. »
xprès devant Sancho, afin qu’il ne crût pas que ce fût un rendez-vous pris à dessein, pour être témoin de l’aventure qu’on l
, et toutes mes espérances s’évanouiront en fumée comme du tabac ! —   Prends courage, mon enfant, lui dit Don Quichotte, tous
uyer de la comtesse, qui lui demanda fort froidement, s’il avait déjà pris son cheval à l’écurie, et par où il l’avait fait
d, fort et robuste ; il était vêtu d’une grande simarre rouge, qui le prenait depuis le sommet de la tête jusques à la plante d
l s’était mis des peaux d’anguilles pleines de son, que Don Quichotte prit aussi bien que son écuyer pour des couleuvres. Il
s laquais cachés derrière des arbres tirèrent en même temps ; elle le prit par les jambes qui lui tremblaient déjà, et le fi
donnant le temps de se jeter sur lui, il ne le perdit pas. Sancho le prit par le corps et le terrassa sans peine, parce qu’
25 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LV. Don Quichotte et Sancho vont à la caverne de Montésinos. Ce qu’ils y virent, et comment se fit le désenchantement de Dulcinée. »
attue, qu’à cause que je n’ai pu souffrir une si grande barbarie sans prendre son parti. — Eh bon, bon, interrompit Sancho, les
mon écuyer se battra contre le tien. Don Quichotte aurait bien voulu prendre son cheval, mais voyant qu’il lui était impossibl
c’était de l’ambroisie, acheva de lui rendre ses esprits ; il en fit prendre aussi au héros de la Manche, qui lui fit bien du
ur liberté et la fin de leur enchantement. Ensuite de cela Balerme le prit par la main, et le fit entrer dans une salle tell
surprenant, et que des gens qui avaient été huit cents ans sans rien prendre , devaient avoir besoin de se remplir, et le convi
it-il, tu vois devant toi un héros qui à l’exemple de Thésée, qu’il a pris pour modèle de sa vie, a purgé la terre de monstr
oyable. Don Quichotte se releva, et avec son intrépidité ordinaire il prit la parole : Je ne suis venu dans ton empire, dit-
infâme paysanne, dont les juges d’enfer parurent avoir horreur. Elle prit la parole et accusa Sancho de la laideur qui couv
elé que le tien ; mais c’est toujours assez pour punir le soin que tu prends de ta carcasse. Je n’aime pas le bruit, ajouta-t-
26 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XXXV. Du tour ridicule et malin que fit Parafaragaramus au chevalier Sancho, et des événements tristes qui le suivirent. »
mpue, se tourna du côté de Sancho, et voyant sa belle posture, il lui prit envie de lui jouer une pièce. Il perça la table,
ier, reprit l’officier, Parafaragaramus est de nos amis ; vous l’avez pris pour un autre, ou quelque autre a pris son nom. P
est de nos amis ; vous l’avez pris pour un autre, ou quelque autre a pris son nom. Pendant ce beau dialogue Sancho fut déli
elle que pour sa compagnie ; ce que la Française ayant accepté, alla prendre ses dames, qui étaient la marquise, Silvie, et sa
croupe derrière des cavaliers, ils suivirent le duc d’Albuquerque qui prenait le chemin du château de Valerio. Comme ils sortai
is que ce blessé était l’époux de cette dame française, lui fit aussi prendre le chemin du château, où nous les laisserons alle
27 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLIII. De l’accident qui arriva au chevalier Sancho, en tirant une arme à feu. Remède pire que le mal. »
valier Sancho, en tirant une arme à feu. Remède pire que le mal. Il prit un des mousquets, et imitant le mieux qu’il put c
si bien, qu’il le jeta sur le dos les quatre fers en l’air, et le feu prit en même temps au reste de la poudre qui était dan
fin c’était une chose épouvantable que l’état où il était. Son maître prit le mousquet qui était à terre à côté de l’infortu
qu’il n’en était échappé aucun, tous les vingt-huit ayant été tués ou pris . Il les remit tous entre les mains de son lieuten
n besoin, mais on le mit sur une espèce de brancard, et tous ensemble prirent le chemin du château de Valerio. Don Quichotte fu
28 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLIX. Repas magique. Apparition d’un nouvel enchanteur. Défi fait à Don Quichotte, et ce qui s’ensuivit. »
esse et la prudence connues par toute la terre sont cause que je t’ai pris en amitié, tu t’offenses sur une simple parole gé
sont trop heureux pour avoir des femmes, et ont trop d’esprit pour en prendre  ; celui dont je parle est fils d’une maîtresse, e
ovenait le prodige. Nos aventuriers s’éloignèrent un peu de ce qu’ils prenaient pour une gueule d’enfer ; mais ayant tourné la vu
Freston, c’était le même officier de Valerio, qui avait cette fois-là pris un masque représentant une face de démon chaperon
rouver à notre héros du merveilleux dans tout ce qui lui arrivait. Il prit son épée, et l’ôta du fourreau sans aucune peine,
l’ôta du fourreau sans aucune peine, et la laissa nue pour n’être pas pris au dépourvu. Il se perdait dans ses imaginations,
rafaragaramus lui-même ne l’en avait empêché, et ne l’avait obligé de prendre la fuite, et d’abandonner cette pauvre dame, aprè
29 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LIII. Belle morale du seigneur Don Quichotte. »
lein de bon sens, que je n’ai pas cru devoir en priver le lecteur. Il prit la parole après le duc, et voici ce que Cid Ruy G
que des larmes et des gémissements impuissants ? La vengeance qu’ils prennent des amants de leurs femmes ne leur est pas plus h
e le curé du village des chevriers où Valerio avait été porté, venait prendre congé de lui et de la comtesse Eugénie, et qu’il
te n’en serait pas demeurée là, si Sancho lui avait donné le temps de prendre la parole ; mais une pinte de vin qu’il avait dan
’elles sont, et la mienne comme les autres. Monseigneur Don Quichotte prend leur parti, parce qu’il n’en a pas, s’il en avait
ise pas ? n’est-ce pas ? Elle ne fait pas la sainte sucrée ? On ne la prendrait pas pour être toute de miel et de beurre ? Mais q
sent de son parti. — Mais, Chevalier Sancho, lui dit Eugénie, il faut prendre en patience les contradictions de votre femme, et
30 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LXI. Comment Don Quichotte et Sancho sortirent du château pour s’en retourner chez eux ; de ce qui leur arriva sur la route. Mort de Don Quichotte ; et ce qui s’ensuivit. »
aire n’est-il pas le meilleur de nos amis ? C’est par l’intérêt qu’il prend à ma gloire qu’il m’a conseillé de renoncer à la
nsentit à son départ. Le héros de la Manche et son écuyer après avoir pris congé des dames, et avoir remercié la duchesse, p
uyer après avoir pris congé des dames, et avoir remercié la duchesse, prirent le chemin du Toboso, et couchèrent le premier jou
, et couchèrent le premier jour dans une hôtellerie que Don Quichotte prit alors pour ce qu’elle était, et il ne leur arriva
moi les feux dont je suis vainement consumé. En disant ces paroles il prit son casque, le remplit d’eau, et le vida jusqu’à
31 (1713) Les illustres Françaises « Les Illustres Françaises. Histoires Véritables. »
ue vous n’avez point de retraite fixe, vous me feriez injure, si vous preniez un logement ailleurs que chez moi, où j’espère qu
t de temps qu’il m’en faut pour changer de linge et d’habit, et faire prendre ma mesure ; c’est pourquoi je vous supplie d’envo
t capucin… Il voulait poursuivre lorsque le tailleur entra. Il se fit prendre la mesure, et lui laissa de l’argent pour lui fai
i, reprit Des Frans en riant, et même de fort surprenantes. Je n’y ai pris au commencement que le seul intérêt de la curiosi
. Silvie la lui écrivait de son convent, et lui mandait qu’elle avait pris ce parti, sans l’instruire du lieu. Quoi, interro
s m’aura rendu une partie de la tranquillité qui m’est nécessaire. Je prendrai encore pour témoin Monsieur de Jussy, dont vous a
32 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLVII. Suites agréables de la victoire remportée par le chevalier Sancho, et du projet que forma Don Quichotte pour le faire repentir de son indiscrétion. »
rien dire, parce que le respect qu’il avait pour Eugénie l’empêcha de prendre le parti de la beauté de son imaginaire Dulcinée,
de rêverie, lorsqu’il vit que Sancho dormait profondément, se releva, prit ses armes et les noircit avec de la suie de chemi
ne terrible. Il trouva de l’encre et voulut s’en servir, mais elle ne prenait pas sur l’huile. Enfin il se ressouvint qu’il ava
ir dont les cochers se servaient pour lustrer leur train ; il alla le prendre , et en ayant fait une pâte avec de la cire des bo
ncore sa valeur, et surtout son intrépidité, d’avoir osé en venir aux prises et corps à corps avec un démon armé de massue, de
a si bien, qu’elle le fit résoudre d’aller y porter son cartel, et de prendre ce même endroit pour le champ de sa gloire, et la
33 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XXXVII. Des offres obligeantes que fit le duc d’Albuquerque aux dames françaises ; de la reconnaissance de Valerio et de Sainville, et de la conversation particulière que Don Quichotte eut avec Sancho. »
nne grâce qu’elle avait à raconter quelque chose ; mais Don Quichotte prit la parole, et dit qu’il laissait le soin à Monsie
aix, mais que ce n’était assurément pas lui, mais que celui qui avait pris son nom lui avait joué ce vilain tour. —  Je n’ai
er maître, étiez-vous sur votre cheval quand Parafaragaramus vous l’a pris , et vous l’a renvoyé dans la poche d’un nain chez
ichotte embarrassé de ce que le nouveau chevalier venait de lui dire, prit un ton plus bas que celui de pédagogue ; Eh bien,
34 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LVII. Du repas magnifique où se trouva Don Quichotte, et du beau et long discours qu’il y tint. »
rmi des filles proprement mises, quoique à l’ancienne mode. Il voulut prendre Dulcinée ; mais elle le pria de l’en dispenser, e
figure gigantesque, mais tel qu’il avait paru devant Pluton. Dulcinée prit la main de Don Quichotte, et les autres venant ap
ffrir qu’ils fissent la guerre aux amis aussi bien qu’aux ennemis. On prenait une journée, chacun y amenait ses forces ; on com
, où l’on saute de l’un à l’autre uniquement parce que celui que l’on prend est plus riche que celui que l’on quitte ; cela a
35 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLIV. Ce qui se passa dans le château après cette expédition. »
achevé de lui dire tout ce qui se pouvait dire sur cette matière, il prit la parole, et après avoir remercié toute la compa
port à la Chevalerie errante, et pour ne pas en avoir de sujet chacun prît le chemin de sa chambre. Comme Sancho en confiant
me Sancho en confiant son butin à son bon maître de peur qu’on ne lui prît pendant son sommeil, l’avait prié de le compter ;
36 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XXXVIII. De l’arrivée du duc de Médoc, et de la mort touchante de Deshayes. »
. Elle continua par leur dire qu’elle ne savait de quelle manière s’y prendre pour en instruire Valerio, qui ne pouvait pas l’i
it pas qu’il ne lui accordât sa demande, et que quand il y serait, on prendrait avec lui des mesures pour faire en même temps tou
t de fuir Deshayes, c’était elle qui l’avait averti du chemin qu’elle prenait , et qu’elle lui avait écrit pendant qu’elle parla
37 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre L. Dissertation sur la différente manière d’aimer des Espagnols et des Français. »
avec indifférence tout ce que veulent faire des gens auxquels nous ne prenons nul intérêt, et qu’au contraire les gens que nous
s, et que très assurément le meilleur parti qu’un homme marié pouvait prendre , était de ne témoigner à sa femme aucun soupçon ;
fet extravagant, que de se punir des péchés d’autrui, et qu’à le bien prendre la mauvaise conduite d’une femme ne devait être i
38 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XXXIII. Comment on a découvert ces nouvelles aventures qu’on donne au public. »
omme un Français, offrit un si beau présent, que le valet espagnol le prit au mot, et crut assez gagner au change, en lui do
oires de Ruy Gomez et ceux d’Henriquez. Quoique l’Espagnol crût avoir pris le Français pour dupe, celui- ci ne se crut point
39 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XL. Des armes enchantées que les deux chevaliers reçurent de Parafaragaramus, avec des chevaux infatigables. »
riers cessèrent de parler, le duc se retira à son appartement. Il fit prendre à l’officier de Valerio un entonnoir, qu’il fit a
40 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LX. De l’aventure qui arriva au malheureux Sancho peu de temps après qu’il fut hors de chez le duc de Médoc, et de plusieurs autres choses qui ne sont pas de grande importance. »
ns se saisirent des chandeliers, les autres des flambeaux, les autres prirent les bâtons qui servaient à porter le cercueil, et
41 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XXXIX. Du grand projet que forma le duc de Médoc, et dans lequel Don Quichotte entra avec plus de joie que Sancho. »
ardant ses devoirs, il s’en chargeait ; ajoutant que si on pouvait en prendre quelqu’un en vie, il fallait les remettre entre l
42 (1713) Les illustres Françaises « Préface. »
i voudront déterrer les noms de mes héros, et de mes héroïnes, qu’ils prendront une peine fort inutile, et que je ne sais pas moi
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