de les tant craindre ; il n’avait qu’à les abandonner à la fureur du
peuple
dont la partie la plus sensée est revenue de la b
nt et en pleine église un jour solennel en présence d’une infinité de
peuples
. Voici le fait ; j’en parle comme présent. Lorsqu
hapelle était prêtre et chantre à Saint-Paul, paroisse de Paris où le
peuple
est le plus nombreux. Le jour du Saint-Sacrement
use, et il serait mort dans ce temps-là le père et l’adoration de son
peuple
, et l’admiration et en même temps la terreur de n
dat étaient bien payés et bien nourris ; et le Roi sans surcharger le
peuple
avait autant de soldats entretenus qu’il en a eu
outrée que les provinces en sont absolument ruinées dans tout le bas
peuple
, dont par contrecoup les riches se sont tellement
andeur de la France, Louis XIV, craint de ses ennemis et adoré de ses
peuples
, et plus que tout cela gonflé de sa grandeur, com
et que tous ces ministres en général avaient envie de s’enrichir, le
peuple
fut leur victime et le Roi leur dupe, à quoi ne c
des rois qui les ont établis en différents lieux pour la facilité des
peuples
des provinces éloignées, et pour régler les diffé
lle création, en un mot tous ceux qui avaient pouvoir de lever sur le
peuple
ce que le Roi voulait qui lui fût dû, s’intéressa
les oreilles et le cœur, et qui même empêchaient que les plaintes des
peuples
ne parvinssent jusques à Louis. Ces plaintes étan
que j’ai vu, lu et tenu. Il y représente avec sincérité la misère du
peuple
, l’impossibilité où il était de cultiver et de se
e mariage avait été public ; l’autre pour se faire plus respecter des
peuples
, qui ont toujours de la vénération pour la dignit
faire don à ce prélat de tout ce qu’il avait volé tant à lui qu’à ses
peuples
. Le Roi ne se put empêcher de sourire, et sur la
le protecteur des arts, et ses soins s’étendaient jusques au plus bas
peuple
, auquel il donnait le moyen de subsister par les
J’en reviens à M. Colbert. Ce ne fut pas assez pour lui de donner au
peuple
le moyen de subsister, il voulait qu’il subsistât
es de l’Etat, taille, sel, etc. , et donnaient grassement à vivre aux
peuples
pendant les mauvaises années. Cette économie si l
i chrétienne et si digne d’un ministre qui veut s’attirer l’amour des
peuples
et faire leur félicité, a été interrompue depuis
ce d’en revenir ; au lieu que les envoyant dans un pays que le commun
peuple
regarde comme un pays perdu, la certitude de ne r
martres et d’autres pelleteries que dans l’intention de convertir ces
peuples
. (Je donnerai bientôt une preuve authentique de c
ebek, quoiqu’ils y employassent tout leur zèle, et cela parce que ces
peuples
ont une espèce d’aliénation invincible contre tou
habitants de Quebek étaient éternellement molestés par les Iroquois,
peuple
brave et belliqueux qui ne souffrait qu’impatiemm
ue leur véritable raison était l’envie de s’emparer du tribut que ces
peuples
s’étaient imposé. A quoi un présent de cinquante
ez considérable pour y faire attention. 107. Qu’il était vrai que ces
peuples
avaient bâti un château et y entretenaient garnis
r. 108. Qu’il semblait qu’on voulût insinuer au Roi que l’idée de ces
peuples
était de se soustraire à sa puissance. A cela il
, et laissèrent leurs maisons et leurs enfants à la discrétion de ces
peuples
que nous nommons mal à propos barbares. Ils ne to
que malgré lui, et pour sauver tout le pays, retint les chefs de ces
peuples
et leur fit boire copieusement de l’eau de vie, q
elle paraît de bien bon sens à ceux qui y font réflexion. Lorsque ces
peuples
font la guerre, celui qui les commande porte une
et diminutions de leur prix, qui étaient tellement fréquentes que les
peuples
eux-mêmes ne savaient pas la valeur des espèces d
etc. Cela a ruiné la France dans son sein, parce qu’il fallait que le
peuple
en portât toute la perte, et on a vu de pauvres p
parut d’autant plus criant qu’on n’y était point accoutumé. Mais les
peuples
, les bonnes bourses et les autres avaient fourni
avec la dernière peine à quel usage était employé le plus pur sang du
peuple
. 174. Ce sont ces dépenses inutiles qui ont oblig
tendu que par la conduite et la sagesse d’un seul homme un million de
peuple
vêquît hureux, et non pas qu’un million d’hommes
comme les impôts qu’il était forcé de mettre faisaient crier tout le
peuple
, on ne s’en prit qu’à lui, et on voulut supposer
ui avait été fait pour l’obtenir : les vœux et les prières de tout le
peuple
n’avaient point été épargnés. Voici un sonnet qui
onnet qui fut fait sur la dureté de son règne ; on y fait allusion au
peuple
d’Israël : Ce peuple que jadis Dieu gouverna lui
la dureté de son règne ; on y fait allusion au peuple d’Israël : Ce
peuple
que jadis Dieu gouverna lui-même, Lassé de vivre
e, Lassé de vivre heureux voulut avoir un roi. Oui, tu seras content,
peuple
ingrat et sans foi, S’écria le Seigneur dans sa f
iberté, les biens ; En vain tu te plaindras de sa toute-puissance. Ce
peuple
sent le coup, en reste consterné. Ainsi règne auj
à vivre tant par soi-même que par le transport à une infinité de menu
peuple
, et la pêche en était volontaire. Je ne demande p
pour la charge d’un âne, et deux sols pour la charge d’un cheval. Le
peuple
ne fut nullement content de cet impôt. La mer mêm
de M. Colbert, et ne servit pas peu à rendre son ministère odieux au
peuple
. Cette haine se répandait insensiblement par tout
se répandait insensiblement par tout le royaume, et comme en effet le
peuple
n’était point ménagé, cette haine secrète s’insin
oût d’autrui plutôt que le mien. 187. M.Colbert mourut en 1683, et le
peuple
, qui n’est qu’une bête féroce, crut avoir tout ga
ue l’âge d’or allait revenir. Il n’y a point d’invectives que ce même
peuple
, (qui le regrette à présent, et qui a sujet de le
une infinité d’autres qui n’étaient que le fruit de la haine d’un vil
peuple
insensé, et qui sont tous démentis par l’inscript
’Orléans, fils et frère du Roi, étaient du nombre. Sa dureté pour les
peuples
, desquels il fut éternellement le persécuteur, lu
ont vos affaires, leur dit le Roi avec une bonté digne du père de son
peuple
(comme il l’eût été sans doute, si les flatteurs
s mains de qui toutes les richesses de l’Etat et le plus pur sang des
peuples
devait passer. 212. Que sans aller chercher trop
dans les sous-fermes et les partis, et par conséquent persécuteur du
peuple
et ennemi de la noblesse. Mais que par la suite d
un d’eux assez hardi pour oser lui en imposer ; qu’ainsi l’argent des
peuples
entrerait pur dans les coffres du Roi, et que l’é
pprimer une infinité de commis qui sont une des plus rudes charges du
peuple
. 213. Louis, après avoir tout écouté, entra dans
et très justes que cette multiplicité de commis est plus à charge au
peuple
que les impôts mêmes ; et que c’était par leur su
’en reviens au ministère de M. de Pontchartrain, qui réduisit tout le
peuple
à une telle extrémité qu’il fut plusieurs fois pr
la pauvreté publique, les impôts augmentaient de jour en jour, et le
peuple
était réduit au désespoir. Comme il ne pouvait pl
249. M.d’Orléans son frère entreprit de lui représenter la misère du
peuple
, et en eut cette réponse digne plutôt d’un tigre,
fils de Louis XIV, voulut aussi remontrer à son père la pauvreté des
peuples
. Et vous aussi, lui dit brusquement et publiqueme
On fit encore celle-ci qui n’est qu’un jeu sur son nom : Méfiez-vous
peuples
de France Du ministre de la Finance, Je veux dire
on lui présentait pourvu qu’ils fussent à son profit, car la ruine du
peuple
était ce qui ne l’inquiétait point. De la sont ve
ndre, un Crozat et mille autres coquins tirés de la plus basse lie du
peuple
qui ont presque tous su trouver, par le moyen de
lui fut représenté, et lui-même représenta au Roi que la pauvreté du
peuple
empêchait en province la consommation des denrées
rmes. Louis y consentit à condition qu’on ne ferait point murmurer le
peuple
, qui avait déjà assez souffert de la stérilité de
er, et cela excita plusieurs querelles entre les boulangers et le bas
peuple
. Ce qui alla si loin qu’on fut obligé, pour en pr
gens de guerre à tous les marchés. Cela augmenta le mécontentement du
peuple
, qui fut encore fomenté par le bruit qui courut q
stre, qui avait ses raisons pour lui faire connaître que la misère du
peuple
n’était pas si grande qu’on avait voulu le lui fa
, en Hollande, et en Angleterre, et que c’est là l’endroit où le menu
peuple
de Paris va se divertir les fêtes et les dimanche
Porcherons, à la Courtille et aux autres endroits où l’on sait que le
peuple
est le plus nombreux. On leur fit exprès remarque
re était véritablement aussi grande que quelques gens le disaient, le
peuple
ne se divertirait pas tant. Ce coup était scéléra
de l’esprit de Louis qu’il ne voyait que par ses yeux. Mais comme le
peuple
se plaignait hautement, on jugea à propos d’impos
ux de bouteilles cassées, et quoiqu’il eût les pieds tout en sang, le
peuple
n’en eut aucune compassion, au contraire, c’était
encore moins recevoir que les autres. C’est une taille réelle sur le
peuple
, d’autant plus cruelle et permicieuse qu’elle se
avec bonne foi et sans tromperie ni menterie, n’y ayant rien que ces
peuples
abhorrent tant que la mauvaise foi. Ils se rendro
nement pour notre Religion. J’y faisais remarquer la bonne foi de ces
peuples
, et que le plus grand nœud de société qu’on pouva
ais fussent des gens doux et populaires, afin de gagner peu à peu ces
peuples
, qui ont presque sucé avec le lait l’air d’indépe
des singes de la royauté, qui ont tout d’un coup voulu exiger de ces
peuples
une obéissance aveugle ; qui leur ont interdit to
urd’hui Philippe V, acheva de jeter le désordre partout, parce que le
peuple
épuisé et tout le royaume appauvri ne pouvaient p
ns dans l’obligation de leur accorder des traités si fort à charge au
Peuple
et au Roi que le royaume en est absolument ruiné,
tu sublime Eût puni si tôt notre crime ? On aurait dit partout que le
peuple
aux abois Ne pouvait plus ouvrir la bourse, Et l’
et les conquêtes des ennemis, les pertes de la France, la pauvreté du
peuple
, la chute du commerce et la ruine entière du roya
nouvelle vie, en le retirant des cachots où il était enseveli. Que le
peuple
bénirait une exécution si prompte et si sévère. Q
igneur une richesse prodigieuse, sans qu’il en coûtât rien du tout au
peuple
qui, bien loin de blâmer cette sévérité, maudissa