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1 (1721) Mémoires
de les tant craindre ; il n’avait qu’à les abandonner à la fureur du peuple dont la partie la plus sensée est revenue de la b
nt et en pleine église un jour solennel en présence d’une infinité de peuples . Voici le fait ; j’en parle comme présent. Lorsqu
hapelle était prêtre et chantre à Saint-Paul, paroisse de Paris où le peuple est le plus nombreux. Le jour du Saint-Sacrement
use, et il serait mort dans ce temps-là le père et l’adoration de son peuple , et l’admiration et en même temps la terreur de n
dat étaient bien payés et bien nourris ; et le Roi sans surcharger le peuple avait autant de soldats entretenus qu’il en a eu
outrée que les provinces en sont absolument ruinées dans tout le bas peuple , dont par contrecoup les riches se sont tellement
andeur de la France, Louis XIV, craint de ses ennemis et adoré de ses peuples , et plus que tout cela gonflé de sa grandeur, com
et que tous ces ministres en général avaient envie de s’enrichir, le peuple fut leur victime et le Roi leur dupe, à quoi ne c
des rois qui les ont établis en différents lieux pour la facilité des peuples des provinces éloignées, et pour régler les diffé
lle création, en un mot tous ceux qui avaient pouvoir de lever sur le peuple ce que le Roi voulait qui lui fût dû, s’intéressa
les oreilles et le cœur, et qui même empêchaient que les plaintes des peuples ne parvinssent jusques à Louis. Ces plaintes étan
que j’ai vu, lu et tenu. Il y représente avec sincérité la misère du peuple , l’impossibilité où il était de cultiver et de se
e mariage avait été public ; l’autre pour se faire plus respecter des peuples , qui ont toujours de la vénération pour la dignit
faire don à ce prélat de tout ce qu’il avait volé tant à lui qu’à ses peuples . Le Roi ne se put empêcher de sourire, et sur la
le protecteur des arts, et ses soins s’étendaient jusques au plus bas peuple , auquel il donnait le moyen de subsister par les
J’en reviens à M. Colbert. Ce ne fut pas assez pour lui de donner au peuple le moyen de subsister, il voulait qu’il subsistât
es de l’Etat, taille, sel, etc. , et donnaient grassement à vivre aux peuples pendant les mauvaises années. Cette économie si l
i chrétienne et si digne d’un ministre qui veut s’attirer l’amour des peuples et faire leur félicité, a été interrompue depuis
ce d’en revenir ; au lieu que les envoyant dans un pays que le commun peuple regarde comme un pays perdu, la certitude de ne r
martres et d’autres pelleteries que dans l’intention de convertir ces peuples . (Je donnerai bientôt une preuve authentique de c
ebek, quoiqu’ils y employassent tout leur zèle, et cela parce que ces peuples ont une espèce d’aliénation invincible contre tou
habitants de Quebek étaient éternellement molestés par les Iroquois, peuple brave et belliqueux qui ne souffrait qu’impatiemm
ue leur véritable raison était l’envie de s’emparer du tribut que ces peuples s’étaient imposé. A quoi un présent de cinquante
ez considérable pour y faire attention. 107. Qu’il était vrai que ces peuples avaient bâti un château et y entretenaient garnis
r. 108. Qu’il semblait qu’on voulût insinuer au Roi que l’idée de ces peuples était de se soustraire à sa puissance. A cela il
, et laissèrent leurs maisons et leurs enfants à la discrétion de ces peuples que nous nommons mal à propos barbares. Ils ne to
que malgré lui, et pour sauver tout le pays, retint les chefs de ces peuples et leur fit boire copieusement de l’eau de vie, q
elle paraît de bien bon sens à ceux qui y font réflexion. Lorsque ces peuples font la guerre, celui qui les commande porte une
et diminutions de leur prix, qui étaient tellement fréquentes que les peuples eux-mêmes ne savaient pas la valeur des espèces d
etc. Cela a ruiné la France dans son sein, parce qu’il fallait que le peuple en portât toute la perte, et on a vu de pauvres p
parut d’autant plus criant qu’on n’y était point accoutumé. Mais les peuples , les bonnes bourses et les autres avaient fourni
avec la dernière peine à quel usage était employé le plus pur sang du peuple . 174. Ce sont ces dépenses inutiles qui ont oblig
tendu que par la conduite et la sagesse d’un seul homme un million de peuple vêquît hureux, et non pas qu’un million d’hommes
comme les impôts qu’il était forcé de mettre faisaient crier tout le peuple , on ne s’en prit qu’à lui, et on voulut supposer
ui avait été fait pour l’obtenir : les vœux et les prières de tout le peuple n’avaient point été épargnés. Voici un sonnet qui
onnet qui fut fait sur la dureté de son règne ; on y fait allusion au peuple d’Israël : Ce peuple que jadis Dieu gouverna lui
la dureté de son règne ; on y fait allusion au peuple d’Israël : Ce peuple que jadis Dieu gouverna lui-même, Lassé de vivre
e, Lassé de vivre heureux voulut avoir un roi. Oui, tu seras content, peuple ingrat et sans foi, S’écria le Seigneur dans sa f
iberté, les biens ; En vain tu te plaindras de sa toute-puissance. Ce peuple sent le coup, en reste consterné. Ainsi règne auj
à vivre tant par soi-même que par le transport à une infinité de menu peuple , et la pêche en était volontaire. Je ne demande p
pour la charge d’un âne, et deux sols pour la charge d’un cheval. Le peuple ne fut nullement content de cet impôt. La mer mêm
de M. Colbert, et ne servit pas peu à rendre son ministère odieux au peuple . Cette haine se répandait insensiblement par tout
se répandait insensiblement par tout le royaume, et comme en effet le peuple n’était point ménagé, cette haine secrète s’insin
oût d’autrui plutôt que le mien. 187. M.Colbert mourut en 1683, et le peuple , qui n’est qu’une bête féroce, crut avoir tout ga
ue l’âge d’or allait revenir. Il n’y a point d’invectives que ce même peuple , (qui le regrette à présent, et qui a sujet de le
une infinité d’autres qui n’étaient que le fruit de la haine d’un vil peuple insensé, et qui sont tous démentis par l’inscript
’Orléans, fils et frère du Roi, étaient du nombre. Sa dureté pour les peuples , desquels il fut éternellement le persécuteur, lu
ont vos affaires, leur dit le Roi avec une bonté digne du père de son peuple (comme il l’eût été sans doute, si les flatteurs
s mains de qui toutes les richesses de l’Etat et le plus pur sang des peuples devait passer. 212. Que sans aller chercher trop
dans les sous-fermes et les partis, et par conséquent persécuteur du peuple et ennemi de la noblesse. Mais que par la suite d
un d’eux assez hardi pour oser lui en imposer ; qu’ainsi l’argent des peuples entrerait pur dans les coffres du Roi, et que l’é
pprimer une infinité de commis qui sont une des plus rudes charges du peuple . 213. Louis, après avoir tout écouté, entra dans
et très justes que cette multiplicité de commis est plus à charge au peuple que les impôts mêmes ; et que c’était par leur su
’en reviens au ministère de M. de Pontchartrain, qui réduisit tout le peuple à une telle extrémité qu’il fut plusieurs fois pr
la pauvreté publique, les impôts augmentaient de jour en jour, et le peuple était réduit au désespoir. Comme il ne pouvait pl
249. M.d’Orléans son frère entreprit de lui représenter la misère du peuple , et en eut cette réponse digne plutôt d’un tigre,
fils de Louis XIV, voulut aussi remontrer à son père la pauvreté des peuples . Et vous aussi, lui dit brusquement et publiqueme
On fit encore celle-ci qui n’est qu’un jeu sur son nom : Méfiez-vous peuples de France Du ministre de la Finance, Je veux dire
on lui présentait pourvu qu’ils fussent à son profit, car la ruine du peuple était ce qui ne l’inquiétait point. De la sont ve
ndre, un Crozat et mille autres coquins tirés de la plus basse lie du peuple qui ont presque tous su trouver, par le moyen de
lui fut représenté, et lui-même représenta au Roi que la pauvreté du peuple empêchait en province la consommation des denrées
rmes. Louis y consentit à condition qu’on ne ferait point murmurer le peuple , qui avait déjà assez souffert de la stérilité de
er, et cela excita plusieurs querelles entre les boulangers et le bas peuple . Ce qui alla si loin qu’on fut obligé, pour en pr
gens de guerre à tous les marchés. Cela augmenta le mécontentement du peuple , qui fut encore fomenté par le bruit qui courut q
stre, qui avait ses raisons pour lui faire connaître que la misère du peuple n’était pas si grande qu’on avait voulu le lui fa
, en Hollande, et en Angleterre, et que c’est là l’endroit où le menu peuple de Paris va se divertir les fêtes et les dimanche
Porcherons, à la Courtille et aux autres endroits où l’on sait que le peuple est le plus nombreux. On leur fit exprès remarque
re était véritablement aussi grande que quelques gens le disaient, le peuple ne se divertirait pas tant. Ce coup était scéléra
de l’esprit de Louis qu’il ne voyait que par ses yeux. Mais comme le peuple se plaignait hautement, on jugea à propos d’impos
ux de bouteilles cassées, et quoiqu’il eût les pieds tout en sang, le peuple n’en eut aucune compassion, au contraire, c’était
encore moins recevoir que les autres. C’est une taille réelle sur le peuple , d’autant plus cruelle et permicieuse qu’elle se
avec bonne foi et sans tromperie ni menterie, n’y ayant rien que ces peuples abhorrent tant que la mauvaise foi. Ils se rendro
nement pour notre Religion. J’y faisais remarquer la bonne foi de ces peuples , et que le plus grand nœud de société qu’on pouva
ais fussent des gens doux et populaires, afin de gagner peu à peu ces peuples , qui ont presque sucé avec le lait l’air d’indépe
des singes de la royauté, qui ont tout d’un coup voulu exiger de ces peuples une obéissance aveugle ; qui leur ont interdit to
urd’hui Philippe V, acheva de jeter le désordre partout, parce que le peuple épuisé et tout le royaume appauvri ne pouvaient p
ns dans l’obligation de leur accorder des traités si fort à charge au Peuple et au Roi que le royaume en est absolument ruiné,
tu sublime Eût puni si tôt notre crime ? On aurait dit partout que le peuple aux abois Ne pouvait plus ouvrir la bourse, Et l’
et les conquêtes des ennemis, les pertes de la France, la pauvreté du peuple , la chute du commerce et la ruine entière du roya
nouvelle vie, en le retirant des cachots où il était enseveli. Que le peuple bénirait une exécution si prompte et si sévère. Q
igneur une richesse prodigieuse, sans qu’il en coûtât rien du tout au peuple qui, bien loin de blâmer cette sévérité, maudissa
2 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LVII. Du repas magnifique où se trouva Don Quichotte, et du beau et long discours qu’il y tint. »
; on ne voyait point tant de faste parmi des gens sortis de la lie du peuple , et aussi n’y voyait-on point tant de malheureux
aboureur travaillait tranquillement, et nourrissait en même temps les peuples de son pays et les étrangers, en mangeant avec eu
merce fleurissait et rapportait des pays éloignés de quoi enrichir un peuple , qui ayant dans le sien surabondamment de tout ce
ais dont peu de temps auparavant les princes s’étaient contentés. Les peuples n’étaient point épuisés pour fournir à la subsist
3 (1691) Journal du voyage des Indes orientales (à monsieur Raymond)
ption et de vanité. Ils ne se connaissent point. Je n’ai jamais vu de peuples plus malheureux que ces gens-là sans en excepter
c une avidité féroce dont j’étais confus moi-même. La religion de ces peuples est la nôtre, catholique romaine ; mais l’intérie
geant aux dépens d’autrui. Je le répète encore : je n’ai jamais vu de peuples plus misérables, quoique j’aie vu huit nations de
peints. Il ne me reste qu’à vous dire qu’ils sont plus intéressés que peuple du monde et qu’ils dameraient le pion, même aux f
t exacte et se plaint fort de leur peu de bonne foi. Il croit que ces peuples sont venus des anciens Juifs, et que depuis envir
est pas favorable. Ce qui est une cruauté horrible particulière à ces peuples , les autres nations si barbares soient-elles ayan
qui s’étant ensuite rebellés furent encore vaincus et obligés par le peuple d’Israël d’abandonner leur pays et de se disperse
, c’est que j’ai quelque idée d’avoir lu autrefois que ces ennemis du peuple de Dieu immolaient à leurs idoles des victimes hu
rs du mal au pis, et par la persuasion de leurs prêtres, qui, dans un peuple au commencement si peu nombreux, auraient voulu é
sert de tombeau à un Anglais qui y est mort et que l’idolâtrie de ces peuples a sanctifié à peu de frais, et selon toutes les a
voit de tous côtés que des pagodes ou temples d’idoles. Ce malheureux peuple -ci est bien à plaindre et le diable y est bien pu
s qui y ont été reconnus, par lesquels on abusait de la bonne foi des peuples . Je poursuis avec Monsr. Corneille : Mais à parl
que nous, qui sommes éclairés sur la religion et la divinité plus que peuple du monde, reconnaissons dans le ciel des esprits
qui ont été hommes comme nous, nous ne devons pas nous étonner si des peuples abîmés dans les ténèbres de l’ignorance adorent d
esprit et vous prie de la prendre de même. Il faut absolument que ces peuples -ci aient eu autrefois quelque teinture du christi
n puis rien dire sinon que le diable y avait part et s’en mêlait. Ces peuples sont charitables et hospitaliers : ils entretienn
on. Ces sortes de régals se pratiquent presque par tout l’Orient, les peuples étant ici les plus impurs et les plus corrompus q
u’ il y ait dans le monde. Voilà tout ce que j’ai pu apprendre de ces peuples -ci, et j’ai vu quelque chose qui va vous surprend
iron, qui représente au naturel la racine du genre humain, auquel ces peuples obligent les femmes qui sont stériles d’aller se
enser de vous parler du royaume d’Achem dont nous sommes proches. Les peuples ne souffrent point que le fils succède au père, à
de quantité, faisant presque lui seul la nourriture des deux tiers du peuple . Ce qu’il y a de fâcheux c’est que leurs rivières
marchande des Etats du Mogol. Lorsqu’il y venait il obligeait tout le peuple d’en sortir, et il y restait quatre ou cinq jours
pouvait pas encore être fort autorisé ni avoir gagné l’affection des peuples . Cependant, jusques ici, il a soutenu sans perte
t nos âmes &c. Mais j’ai assez entendu parler de la bravoure des peuples d’Orient pour assurer qu’ils ne sont pas difficil
aurait pu avoir, les garçons restant au père. Ce n’est pas le simple peuple qui fait ces sortes de mariage, ce sont aussi les
cédé dans le généralat, a déjà la réputation d’aimer la justice et le peuple confié à son gouvernement, c’est déjà beaucoup. P
4 (1691) Journal d’un voyage fait aux Indes Orientales (tome 2)
chose qui eût eu vie. On verra dans la suite le respect que tous ces peuples idolâtres ont pour tous les animaux vivants, &
ans les enfers. Pourquoi ne pas abolir un pareil abus, dont le commun peuple est revenu ? Je n’entends point, par ce que je di
un pain de sucre. Elle est décorée, & renferme une idole que ces peuples y adorent. Elle a le corps d’un homme, assis comm
nous, qui sommes éclairés sur la religion & la divinité plus que peuple du monde, reconnaissons dans le ciel des esprits
ui ont été hommes comme nous, nous ne devons pas nous étonner que des peuples abîmés dans les ténèbres de l’ignorance adorent d
ur ses testicules, qui lui servent de base. C’est à ce Priape que ces peuples obligent leurs femmes qui sont stériles de se fro
ites, savons-nous ce qui se passe sous nos yeux ? Savons-nous que ces peuples , dont nous nous moquons avec justice, auraient ra
n fasse l’application. Testificata loquor. Il faut absolument que ces peuples aient eu autrefois quelque teinture du christiani
uis-je pas dire, au sujet de cette idole qui tient un enfant, que ces peuples ne seraient pas difficiles à convertir, si l’obje
du moins la démonomachie y avait part. Généralement parlant, tous les peuples de l’Orient sont très charitables ; &, sur ce
t. Ce ne sont pas les hommes seuls qui profitent de la charité de ces peuples . Les insectes les plus immondes s’en ressentent a
coutume du royaume d’Achem ; la chose me paraît trop singulière. Ces peuples ne souffrent point que le fils succède au père à
ssez le caractère d’une bonne partie des Européens. Il semble que ces peuples aient pris de M. de Montagne, ou que M. de Montag
’ils manquent de rien pour la vie. J ’ignore quelle est la boisson du peuple  ; mais ceux qui sont aisés boivent du vin, extrêm
t au christianisme ; & qui prétendrait défaire tout d’un coup les peuples d’ici de leurs vaines superstitions ne gagnerait
ient leurs charges en telles marchandises qu’ils voulaient ; tant ces peuples comptaient sur l’intégrité des Français la justic
rience, il ne pouvait pas avoir gagné la confiance ni l’affection des peuples . Cependant, quoiqu’il n’ait que dix-sept à dix-hu
p; c’est la cause pour laquelle en arrivant ici nous avons vu tant de peuple sur la rive. Il serait étonnant, en Europe, qu’un
faire la critique, mais j’ai assez entendu parler de la bravoure des peuples d’Orient pour assurer qu’ils ne sont pas difficil
jeune Remraja. Sévagi son père, pour ne se point rendre à charge aux peuples qui appuyaient sa révolte, ou qui se révoltaient
s qui sont sur leur chemin ? Pourquoi ne s’attachent-ils pas à Moali, peuples qui paraissent dociles, &parmi lesquels l’Eva
inion probable ? Malheureux, par rapport au commerce, tous les autres peuples chrétiens, & surtout les Portugais & les
e l’étaient guère ; mais, Rara avis in terris. Ce n’est pas le simple peuple qui fait de ces sortes de mariages & qui vend
ou sa caste. Ceci est une preuve convaincante & certaine que ces peuples croient la métempsycose de Pythagore. Après quant
il ne voyait pas comment la parer dans un pays dont presque tous les peuples n’avaient pour principale divinité que l’argent ;
regardent la religion comme une mômerie, & s’en rient ; & le peuple la méprise. Pour donner encore plus d’horreur de
bonne foi, en un mot tous les devoirs les plus sacrés, & que les peuples les plus féroces & les plus barbares respecte
nnassent mutuellement les uns aux autres leur manière d’instruire les peuples  ; sans être à l’affût pour se contrôler, avec une
anière des jésuites s’accommode trop au goût des souverains & des peuples  : j’avouerai même qu elle me paraît trop mondaine
ès habile & très fin politique ; & cela parce qu’il a mis les peuples en repos du côté de la conscience & de la rel
d’un côté, & par des promesses d’un paradis conforme au génie des peuples de l’autre, il a établi ses impostures. Malheur à
aminera nos actions. Ainsi, les pasteurs ont le droit d’instruire les peuples , & les peuples ont le mérite de la foi. Il n’
. Ainsi, les pasteurs ont le droit d’instruire les peuples, & les peuples ont le mérite de la foi. Il n’en faut pas davanta
aissent point à la conversation, ni par conséquent à la conversion du peuple  ; c’est un objet trop bas & trop vil pour mér
’y sont fort bien trouvés ; ils n’en ont point déguerpi. À l’égard du peuple & des pauvres, qui ne leur paraissent pas dig
iastique considérable n’y fait maigre). Le salut éternel, à ce que le peuple croit, y est attaché ; mais, pour se bien porter,
en parler, d’où viennent ces Caraïbes ? d’où viennent tous les autres peuples qui habitent le monde, & d’où viennent ceux q
5 (1690) Journal d’un voyage fait aux Indes Orientales (tome 1)
entales qu’occidentales toute l’Europe a été infectée : maux dont les peuples septentrionaux d’Europe chez lesquels il reste en
, ôte peu à peu ce que son approche avait donné peu à peu en été. Les peuples qui habitent sous les pôles sont privés de la pré
ion. Ainsi, de quelque côté qu’on prenne le globe de la terre, et les peuples qui en habitent la superficie, chacun jouit égale
leil (qu’on ne croie pas que je prétende me donner pour docteur). Les peuples sur lesquels cet astre darde ses rayons les font
let, qui aura sacrifié à sa fortune et à son ambition une infinité de peuples , qui aura écrasé la veuve et l’orphelin, qui n’au
d’un homme mourant va animer le corps d’un enfant naissant. Tous les peuples idolâtres des Indes suivent encore cette opinion.
tae. Cela prouve l’antiquité de cette métempsycose, et que plusieurs peuples l’ont crue. Pythagore n’en est point l’auteur, ma
tendait avoir été au siège de Troie, sous le nom d’Euphorbe. Tous les peuples du monde croient l’âme immortelle, qu’elle a touj
es ânes celle qu’ils consomment pour leur usage de bouche ; le commun peuple ne se servant que d’eau de puits. Celle-ci vient
u’ils sont le moins. Ils ne se connaissent pas : je n’ai jamais vu de peuples plus malheureux qu’eux, sans en excepter les sauv
une avidité canine dont nous-mêmes étions confus. La religion de ces peuples est la nôtre, catholique, apostolique, et romaine
rûlantes produisent, se fait une sortie par ces soupiraux, que le bas peuple appelle gueules d’enfer. Je suis d’autant plus co
Européens qui y étaient passés ont été assassinés en trahison par ces peuples féroces : et le reste a été obligé de se retirer
ts lieues d’ici dans l’Est, pour éviter leur totale destruction ; ces peuples ne leur permettant ni de semer ni de recueillir,
ni leur cruauté, ni leur mauvaise foi. L’abbé de Choisy croit que ces peuples viennent de quelque vaisseau turc, qui se sera pe
er Rouge, en homme savant dans la mappemonde et très peu instruit des peuples qui habitent les bords de ces mers. Comme son sen
’empire de Monomotapa jusqu’au Zanguébar compris, je croirais que ces peuples viendraient de là, et en auraient apporté la féro
de femmes qu’ils avaient avec eux aient assez multiplié pour faire un peuple si nombreux : quand même on voudrait supposer, po
être un essaim de ces Amalécites, qui après avoir été vaincus par le peuple d’Israël, furent obligés d’accepter la circoncisi
sés si ç’avait été un point de leur religion. On sait que de tous les peuples du monde, les Juifs ont été, et sont encore, les
ces d’enfants : chacun des pères aura voulu, au commencement, dans un peuple si peu nombreux, sauver le sien ; et le mélange d
on voudra. Je ne le donne pas pour vrai. D’ailleurs, l’origine de ces peuples m’est trop indifférente pour en parler davantage.
sortons, a environ neuf à dix lieues de tour, et contient beaucoup de peuple pour sa grandeur. Les géographes la mettent par q
urner le dos, et que c’était le vrai moyen d’acquérir l’amitié de ces peuples . Il y avait avec nous plusieurs nègres qui retour
nsi, l’honneur lui est dû. Voici ce que j’en sais. La religion de ces peuples me paraît, et est en effet, composée du mahométis
le ; mais, si cela m’inspira une vraie douleur, l’édification que ces peuples me donnèrent par leur ferveur et leur recueilleme
on pour cet auguste sacrement que nous n’en avons ; et sans doute ces peuples abîmés dans l’idolâtrie seront nos accusateurs au
ui me nuit partout où je le trouve. Je laisse cela pour dire que ces peuples me paraissent très dociles sur la religion, et qu
Arabes, ils nomment leur roi ou chef cheik ; nom qui indique chez ces peuples le pouvoir souverain : outre cela, ils sont, comm
sprit plus tranquille et plus rassis, ont plaint l’aveuglement de ces peuples , mais ne les ont pas scandalisés ni brusqués. Cet
omme elle s’y prend ; et c’est partout de même. Les souverains et les peuples d’Europe comptent pour rien les conquêtes et les
. On ne voit, de tous côtés, que des pagodes, ou temples d’idoles. Ce peuple -ci est bien à plaindre ; et le diable y est bien
6 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LIII. Belle morale du seigneur Don Quichotte. »
permise, ce ne fut uniquement que pour favoriser la multiplication du peuple  ; mais non pas pour fomenter la concupiscence des
7 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « ChapitreLII. Le mari prudent »
dans une rue détournée, et dans laquelle il ne demeurait que du menu peuple , il vit entrer sa femme déguisée dans une maison
8 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Des Frans et de Silvie. »
mme de France, je ne m’abaisserais jamais à devenir le persécuteur du peuple et des paysans. Que j’avais trop de cœur et d’hon
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