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1 (1721) Mémoires
t rétabli en l’état qu’il est aujourd’hui. 45. Comme la France est un pays de conséquence, ce premier impôt en attira une in
porta les arts et métiers jusques à l’opulence, et fit même venir des pays étrangers les plus fameux et les plus habiles art
it pour que les vivres fussent à bon prix était d’avoir dans tous les pays de la France qui rapportent le plus de froment de
toujours l’espérance d’en revenir ; au lieu que les envoyant dans un pays que le commun peuple regarde comme un pays perdu,
u que les envoyant dans un pays que le commun peuple regarde comme un pays perdu, la certitude de ne revoir jamais leur patr
aient fait travailler auraient joui de la bonté et de la fertilité du pays . 101. Il louait à ce sujet ce qui avait été fait
allaient jusques à Orange à plus de quatre-vingt lieues de là ; et le pays pouvait fournir plus de dix mille hommes de guerr
s des Missions Étrangères et de l’Oratoire, qui ont à présent dans le pays des établissements très considérables, travaillai
quatre ans. Ils y mirent une garnison composée en partie d’enfants du pays , et en partie des libertins et autres qui venaien
e entre la France et le Canada ; que le commerce qui se faisait de ce pays en France y apportait plus de profit que l’impôt
artres et des loutres ; que les orignaux qui venaient en France de ce pays nous empêchaient d’aller chercher des buffles en
de commerce qu’avec l’ancienne France, et y apportant tout ce que le pays produit, telles que sont les pelleteries et la mo
bien moins qu’il n’avait jusque là rapporté, parce que les enfants du pays accoutumés à aller avec les sauvages, et qu’à cau
aires, et non pas pour employer à la défense ou à l’embellissement du pays , bien loin d’apporter leurs pelleteries à Quebek
mis qui pourraient les attaquer par mer ; et laisser aux habitants du pays leur propre défense par terre, et donner même à c
e de sa Sainteté que Quebek fût érigé en évêché, étant certain que le pays avait besoin d’un évêque présent sur les lieux, t
s le Canada quantité d’ouvriers et d’artisans de tous métiers dont le pays manquait tels que des maçons, des charpentiers, d
pourraient rien faire contre eux, n’y ayant que les seuls enfants du pays qui comme eux sachent drosser parmi les ronces et
qui comme eux sachent drosser parmi les ronces et les épines dans un pays tout couvert, qui comme eux sachent vivre du bout
tuent et qu’ils n’ont rien autre chose à manger, et que les chiens du pays suffisaient pour le défendre parce qu’il semblait
Quebek et les côtes du côté de la mer, auxquels même les habitants du pays , tous naturellement braves, hardis et bons soldat
de représenter. Qu’il valait beaucoup mieux laisser les habitants du pays les maîtres de l’impôt dont ils s’étaient eux-mêm
ce n’est que le trafic et le commerce qui mènent les Jésuites dans le pays , et nullement la dévotion, ni le zèle de gagner d
laient pas moins que les tuer tous ou du moins les obliger à vider le pays  ; et ils voulaient garder leurs enfants pour les
à laquelle il n’avait consenti que malgré lui, et pour sauver tout le pays , retint les chefs de ces peuples et leur fit boir
s ne voulaient point consentir que les Jésuites rentrassent dans leur pays , et demandaient des jaquettes grises ; ce sont de
, qu’est-ce que tu es venu chercher ici… Pourquoi viens-tu dans notre pays , puisque nous n’allons point dans le tien ?… Que
ens-tu nous demander puisque nous ne te devons rien ?… Tu dis que ton pays est tout fertile et abondant, pourquoi le quittes
e nos castors et nos autres peaux de bêtes soient bien rares dans ton pays , puisque toi et tes compatriotes exposez vos vies
’autres biens que ceux-là à nous faire, retire-toi, retourne dans ton pays et n’apporte plus dans le nôtre la corruption qui
commander à des bêtes brutes car je sais qu’on nous regarde dans ton pays comme des animaux sans instinct et sans raison… P
iles… Toute la peine et la fatigue que tu te donnes pour venir de ton pays dans le nôtre n’est qu’une préparation à une autr
te laissera où tu es et jusques à ce qu’il transporte ton âme dans le pays des âmes… Ne fais point de tort à personne, et di
us ne sommes pas si brutes que tu le crois et qu’on le croit dans ton pays … Ecoute, Onontio, nous ne croyons que ce qui cadr
e pour en rire....Écoute, Onontio, qu’ils ne viennent plus dans notre pays , nous ne voulons plus les voir....Envoie-nous des
marchandise porte les frais, la valeur de celles que nous tirons des pays étrangers est augmentée de plus de la moitié. Tel
en douteront écrivent sur les lieux, ou s’en informent à des gens du pays . Ils apprendront que Madame l’Abbesse, aussi char
qu’avec bien de la peine ne pouvaient pas acheter la justice dans un pays où l’on la vend comme à l’encan qu’outre cela c’é
t de la Hollande. Ceux-ci [sic] font si bien boucher l’entrée de leur pays et la sortie qu’il est impossible d’y entrer ou d
qui l’occupait le moins. Aussi leur donnait-il l’absolution à vue de pays , et par là mettait le diable en droit d’en appele
t demandai quels étaient ces deux hommes. On me demanda à moi de quel pays j’étais pour ne pas connaître Bourvalais, si reno
omme forçat à perpétuité. Déclare tous et chacuns ses biens situés en pays de confiscation acquis et confisqués au Roi, ou à
e monde est convaincu que les relations qu’ils font venir de tous les pays éloignés ne sont que pures fables, et que leur es
ts que le prince ou le public s’immole. Les gens qui ont été dans les pays éloignés et qui y ont tant soit peu examiné leur
naient des hommes ordinaires. Il en est de même des Jésuites dans les pays étrangers ; suivant leurs relations ce sont tous
conséquent la cire y sont communs et en quantité ; et les naturels du pays se font un plaisir de les apporter pour des aigui
’est pas difficile de leur donner sujet de parler en bonne part de ce pays , qui de lui-même étant parfaitement bon deviendra
oindre friponnerie, et la moindre attache aux femmes et aux filles du pays , à moins que ce ne soit après leur établissement
d’alliance, et avoir de la considération pour les filles et veuves du pays qui épouseraient des Français, parce que, par le
chasse de toutes sortes de gibier de terre et d’eau, la fertilité du pays par lui-même, les bois propres à la construction
re je croyais qu’on dût se comporter à l’égard des Français natifs du pays , qui, par la fréquentation des sauvages, avaient
accorder tant pour la relation que je lui avais faite de vive voix du pays , que pour les mémoires par écrit que j’en avais f
i je me résolus sans peine, et même avec plaisir, à retourner dans un pays que j’aimais, et où certainement je n’étais point
aimé, et qui lui dût toute sa fortune, que de rester confiné dans un pays perdu, où on ne l’avait relégué sous le spécieux
e de Roi avant que d’en avoir pris possession. Nous arrivâmes dans le pays dans ces bonnes dispositions, lui dégoûté et moi
mort. Du moins n’est-il pas revenu en France. Il aura trouvé dans ce pays -là un aussi honnête homme que lui ; je veux parle
es assommaient tous les Français d’Europe qui étaient venus dans leur pays et qui osaient mettre le nez dans les bois ou s’é
2 (1691) Journal du voyage des Indes orientales (à monsieur Raymond)
ne. Nous commençons à quitter les climats froids et à entrer dans les pays chauds. Nous avons vu ce matin trois tortues qui
ent pas de chemin uni. On voit toujours la mer à gauche en allant, un pays aride et stérile où je n’ai rien trouvé de vert,
s que c’était quelque météore comme on en voit assez souvent dans les pays chauds, mais je me trompais : c’est un feu effect
me ici, on ne trouve que du vin, pour du pain ce n’est pas l’usage du pays . Nous en avons eu pourtant à trente sols la livre
de la boutique d’un cardeur, car on ne connaît pas le beurre dans ce pays -ci, un morceau de fromage que j’avais porté et pu
blic une relation exacte touchant ce qui concerne la religion dans ce pays -là. » J’ai demeuré fort longtemps à Paris sans au
nt encore vaincus et obligés par le peuple d’Israël d’abandonner leur pays et de se disperser par tout le monde à peu près c
iande se corrompt d’abord à cause, je crois, qu’étant nourris dans un pays fort gras et ne mangeant que des herbes fort spon
. Mais comme il est vrai que les Français ne sont bons qu’à ruiner un pays parce qu’ils vont tous à l’enchère l’un sur l’aut
et chacun aurait eu son nécessaire à moins de frais. Les noirs de ce pays -ci me paraissent fort à leur aise : ils ont un Ro
nt été coupé sur les roches. Nous ne quittons point Ceilon de vue. Ce pays doit être bien malsain car il paraît toujours cou
iser les étrangers et nous ne l’en dédirons pas. Voici le plus vilain pays du monde, il pleut de l’heure que je vous écris d
t de Candy, capitale de cette île de Ceilon et la résidence du Roi du pays . Monsieur Du Quesne dit que s’il était dans ce mo
rire d’un seul article tout ce qui me paraît et que j’ai appris de ce pays -ci. Premièrement je vous ai dit vrai en vous disa
uloir se perdre absolument que d’en approcher davantage. Les noirs du pays viennent prendre ceux qui y vont et les marchandi
e n’est point impossible et qu’on réussirait si on l’entreprenait, le pays fournissant tout ce qui serait nécessaire ; la dé
oupes aborder, ni du côté de terre étant sous la protection du roi du pays qui a défendu aux Anglaise aux Hollandais de leur
dité. C’est proprement un potager bien entretenu, fort propre pour le pays mais une gueuserie pour l’Europe. Le directeur et
mme ici métis. Il ne me paraît pas qu’il croisse rien du tout dans ce pays que du riz et des herbes potagères. Ils ont des p
et propre aux armes comme à la plume. Pour les habitants naturels du pays il faut les diviser en trois classes. La première
r entrer dans le tombeau de Sich Sephy, roi de Perse, que les gens du pays regardent comme un saint, et pour contenter ma cu
t Monsieur Godeau dans son Histoire de l’Eglise, qui est venu dans ce pays -ci, qui leur en avait donné connaissance en y prê
s, et que Cita Maria pour sauver le sien fut obligée de sortir de son pays et de l’emporter. Cela tient fort de la naissance
travaillé que j’aie vu de ma vie, et si j’en ai vu de très beaux. Ce pays -ci dépendait autrefois du Grand Mogol, et a été u
, et qu’il ne vient pas d’une longue suite de rois. Les princes de ce pays -ci obligent assez souvent les Européens de faire
ion qui y oblige. Un des principaux officiers de la Compagnie dans ce pays -ci m’a dit que son devoir et l’intérêt de ses maî
dis dans le plaisir des sens. Je ne vous parle point de la monnaie du pays  : je vous en porte et la vue vous fera mieux conn
ngale, mais comme il fait de la brume, nous avons mouillé ce soir. Ce pays -ci ne me plaît guère, car il y pleut presque touj
10. [septembre] Toujours même temps et resté en rade. Ce diable de pays -ci me déplaît bien fort, il est bien vilain aussi
s que nous avons eues de Bengale, qui sont assurément les doyennes du pays , sont plus dures que nos dents, on les donne aux
ire jour par jour, j’ai remis à vous écrire tout ce que je sais de ce pays -ci lorsque nous en serions partis, et comme nous
terre dans la petite, et je n’ai été que deux fois dans la grande. Ce pays est très malsain, inculte, inhabité, tout couvert
tre ces animaux qu’ils ne se rencontrent jamais ensemble dans le même pays . Je ne me suis point aperçu que cela fût vrai, ca
Mais je ne crois point que ce soit des corps d’hommes originaires du pays , oui bien de quelques matelots ou autres des navi
er missionnaire qui revient en France après dix ans de séjour dans ce pays -ci. C’est qu’un roi du Pégu, voyant que son royau
é par l’utilité publique. En effet depuis l’exécution de cet ordre le pays se repeuple, et le crime contre nature s’abolit i
hasteté conjugale. Voilà tout ce que je crois vous devoir dire de ces pays -ci, ne jugeant pas à propos de vous rien écrire s
n valût un autre à une barrique de vin près, qui est beaucoup dans ce pays -ci puisqu’on l’y vend cent écus. Pour Monsr. Dumo
revient en tête, d’autant plus qu’il est constant que les gens de ce pays -ci n’en mangent point et aiment mieux se passer d
eaux de six mois. Pour achever de parler des bêtes malfaisantes de ce pays -ci, le pauvre capitaine d’armes de l’Oiseau qui f
cun tort aux Européens, après quoi il se retirait dans le fond de son pays et attendait que Surate se fût remise de son pill
it eu de son frère, et pour le ruiner tout à fait il a envoyé dans ce pays -ci une armée de quarante mille chevaux et de cinq
oie de tous côtés à la guerre. Il a défendu longtemps l’entrée de son pays , mais n’étant pas assez fort pour tenir tête à un
emraja n’étant pas en état de hasarder une bataille décisive dans son pays , il a fait en capitaine sage la même chose qu’a f
t servir à la nourriture afin que son ennemi fût obligé de quitter le pays faute d’y pouvoir subsister. Il a défendu Gingy s
, mais sont seulement esclaves du roi régnant, étant la coutume de ce pays que les parents d’un criminel d’Etat sont faits e
si loin dans la Chine, dans le Tonquin et dans le Japon, qui sont des pays abondants en or et en pierreries, et si il est vr
e fort tous les mardis. On trouve là avec abondance de tout ce que le pays produit et même de ce qui vient d’ailleurs. Ils s
manquent. Les Caraÿbes sont les sauvages ou les anciens habitants du pays . Ils vont tout nus excepté un brayer qui leur cac
urs dans un buisson plutôt que de manquer leur coup. Je ne sais si ce pays -ci n’est pas sain, mais je me suis aperçu qu’on n
’en rejette la faute sur la limonade qui ne vaut rien du tout dans un pays chaud ; pour moi j’en suis à couvert car je n’aim
3 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LVII. Du repas magnifique où se trouva Don Quichotte, et du beau et long discours qu’il y tint. »
llait tranquillement, et nourrissait en même temps les peuples de son pays et les étrangers, en mangeant avec eux le pain qu
n retirait sa subsistance ; le commerce fleurissait et rapportait des pays éloignés de quoi enrichir un peuple, qui ayant da
t de tout ce qui est nécessaire à la vie, en faisait part à ces mêmes pays en échange de leurs trésors ; l’artisan y avait p
4 (1691) Journal d’un voyage fait aux Indes Orientales (tome 2)
uloir absolument se perdre que d’en approcher davantage. Les Noirs du pays viennent prendre ceux qui y vont, les marchandise
de terre, étant sous la protection du Mogol & de Remraja, roi du pays , qui ont défendu aux Anglais & aux Hollandais
de cette espèce, on ne lui donnait point de non. Après avoir parlé du pays & de ce qu’il produit, il faut parler de ceux
tante. C’est parmi eux que se trouvent les neyres ou gentilshommes du pays . Ces gens-là ne travaillent point, ni banians, ni
e passer pour imposteur. Mais nous, qui nous plaignons de n’avoir des pays étrangers que des relations mensongères ou imparf
mp; que, pour sauver le sien, Cita-Maria fut obligée de sortir de son pays , & de l’emporter. La conformité des noms &
t travaillé que j’ai vu de ma vie, et si j’en ai vu de très beaux. Ce pays -ci appartenait autrefois au Mogol, & a été us
n chasser. Je dirai à notre retour ce qui en sera. Les princes de ces pays obligent assez souvent les Européens à faire des
ront à Bengale ; mais la brume nous a obligés de mouiller ce soir. Ce pays -ci est bien vilain, & bien désagréable : ce s
Même chose : point de vent, & chaleur excessive. Ce malheureux pays -ci chagrine tout le monde. Du lundi 18 septemb
es que nous avons eues à Bengale, qui sont assurément les doyennes du pays , sont plus dures que nos dents. On les donne aux
e dirai toujours par avance qu’il y a très peu de chose à dire sur un pays inhabité. Du mercredi 15 novembre 1690 Nous
Ce sont les dernières terres du Pégu, du côté de la bande du Sud. Ce pays est inhabité, très malsain, couvert de bois, &
s bestiaux de Moali, que c’est l’humidité de leur nourriture, dans un pays toujours mouillé, qui en est cause. Il y a dans u
cevoir l’offrande du premier venu. Depuis que cet ordre s’exécute, le pays se repeuple, & insensiblement le crime contre
finirais jamais si je disais tout ce que je sais par ouï-dire de ces pays -ci. Je ne puis cependant passer sous silence la c
a une bouche de moins qu’il n’avait. Voilà tout ce que je sais de ce pays  ; et ce qui s’est passé à l’île de Négrades, pend
diable le climat. Je consens d’y être pendu si j’y reviens. Je dis au pays ce qu’Ovide disait à Rome, mais dans un sens tout
pour visiter mes hardes à l’ordinaire, parce qu’on est là en Poitou, pays de franc-salé ; &. que, passé une petite rivi
une petite rivière, qu’on traverse dans un bac, on entre en Touraine, pays de gabelle. Le capitaine de ces gardes y vint : c
is, excepté les adultères, & même les incestes. On déserterait le pays si on les punissait de mort. Les lois les y conda
ien, qui, fatigué & rebuté de tant de chicanes inconnues dans son pays , était en intention d’y prêter l’oreille ; mais M
is bien faible. Avant que de dire ce que j’ai appris de nouveau de ce pays , je ne puis passer sous silence que le procès-ver
ui. Dans ce dessein, sitôt que Sévagi a été mort, il a envoyé dans ce pays -ci une armée de cinquante mille hommes d’infanter
t faire à plus de trente lieues de chez lui un dégât général dans les pays restés fidèles au Mogol, depuis la côte de Malaba
e tient encore assiégée. C’est une ville assez bien fortifiée pour le pays , & assez bien munie. Elle est bâtie sur le pe
eur zèle, dans le Japon, la Chine, le Tonkin, le Pégu, & d’autres pays où l’or, l’argent &les autres richesses monda
out d’un coup. On trouve abondamment dans ce marché de tout ce que le pays produit, & même de ce qui vient d’ailleurs ;
’ai vu à Pondichéry, le lecteur saura tout ce que je sais moi-même du pays dont je sors. Il était mort environ sur les huit
l’égard de cette surprise, il ne voyait pas comment la parer dans un pays dont presque tous les peuples n’avaient pour prin
is à Surate lorsqu’elle arriva. Vous avez à vos pieds des souliers du pays . Nos nègres de Pondichéry travaillent aussi bien
es Indes : ce sont les Portugais, qui en ont apporté la mode de leurs pays  ; &. c’est pour cela, qu’on les nomme soulier
de en général que, pour l’honneur de la Société, il ne meurt dans ces pays éloignés que les saints de la Compagnie ; & q
ou bien plutôt ils sont toujours obligés de céder & de quitter le pays en entier, quelques établissements qu’ils y aient
toujours la Palinodie. Ces pères ont cela de bon : ils sont de tout pays  : Italiens à Rome ; Français en France ; chrétien
a raison de dire que l’île sonnante n’est habitée que par des gens du pays de trop d’iceux, et qu’ils sont dévorés d’ambitio
nce, tant pour les plats que pour les vins & les liqueurs de tout pays . C’est là que j’ai été à fond instruit de l’histo
trouvai-je tant de Normandes pour en faire mes Vénus ? N’importe : le pays n’y fait rien. Elle la prit, dans l’espérance qu’
rtune. Fanchon en a, & du mieux tourné, pour faire figure dans le pays romanesque. Elle accepta l’offre de bonne grâce.
objets émeuvent la nature ! Les Caraïbes sont les anciens sauvages du pays . Ils n’ont, comme les Noirs des Indes & les s
en était passé, mais non pas le plus mortifiant pour un homme de son pays . Il s’imaginait que personne ne savait rien de la
5 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre LI. Le jaloux trompé »
ne douta point que sa jalousie ne fût une maladie contractée dans le pays , et comme il avait dupé quelques Italiens, il se
ari, qui étaient à Paris, ne la laisseraient manquer de rien, dans un pays où elle ne connaissait personne. —  Vous êtes don
qui la retirait du malheur et de la honte de demander sa vie dans un pays où on ne l’entendait pas. Après cela Sotain lui a
passe pour une femme étrangère, et je suis en effet étranger dans ce pays ici où je ne suis connu que de deux vieux officie
on de Monsieur de Sainville, et ne nommerai point les masques ni leur pays . Je leur donnerai des noms tels qu’ils me viendro
6 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLIV. Ce qui se passa dans le château après cette expédition. »
n de ne plus se hasarder contre des gens déterminés, si le malheur du pays voulait qu’il fût encore infecté de cette canaill
partie de ce qu’il avait dit, il ajouta que l’emploi de délivrer son pays de malfaiteurs et de brigands, était non seulemen
7 (1690) Journal d’un voyage fait aux Indes Orientales (tome 1)
ar une plume sincère de la manière dont se passent les choses dans un pays si éloigné ; secondement enfin, parce que le jour
et d’où il nous paraît avoir apporté toutes les mauvaises qualités du pays , sans en avoir contracté aucune bonne. Une tacitu
és magnifiquement en chair et en poisson, et y bûmes des vins de tous pays , et tous d’une sève exquise. M.Des Clouzeaux y vi
urs voisins et de faire de l’Espagne un vaste désert. Les rois de ces pays pouvaient dire d’eux, à bon droit, ce que Racine
date : Avides ravisseurs des richesses des autres, Ils quittent leur pays pour inonder les nôtres En effet, ils y ont été
En effet, ils y ont été en telle quantité que l’Espagne, autrefois le pays du monde le plus peuplé, est aujourd’hui le plus
pape, où le droit d’autrui est si peu ménagé. À quel titre ces vastes pays appartenaient-ils au pape, pour les donner à des
hemin uni. On voit toujours la mer à gauche en allant, et à droite un pays aride et stérile, où je n’ai vu de vert ni arbres
des endroits où il n’en avait jamais paru : l’Afrique et le Mexique, pays chauds et humides, y sont fort sujets. Ces flamme
ême expérience me montre que ceux de leurs pères qui meurent dans ces pays sauvages d’une mort violente, mais pourtant bien
lande, on verra que Philippe duc de Bourgogne, dit le Bon, auquel ces pays appartenaient, fournissait de ses deniers sans in
ils traitent, et pour y retirer tout le monde, en cas que les gens du pays les obligent à se retirer : à quoi il y a peu d’a
ruits que nous avons en France, mais moins succulents : ils en ont du pays , qui valent peu, verts ou mûrs, mais qui sont ass
ge, ils ne doivent plus craindre de manquer d’aucun des fruits que le pays produit, ils leur en apportent, et distinguent le
’est le paradis terrestre ; mais qu’il est habité par des diables. Ce pays est sans contredit un des plus heureux que le sol
nt plusieurs fois révoltés, furent enfin contraints d’abandonner leur pays et de se disperser par toute la terre, comme les
sur cet élément des retraites et des asiles plus tranquilles que leur pays natal ? Ne pourrait-ce pas être encore quelqu’un
t qui le sont encore en Syrie, en Palestine et en Judée, qui sont les pays d’où leurs ancêtres seraient venus ? Je consens à
e n’y ai point vu, ni entendu dire, qu’il y eût du gibier à poil : le pays est trop humide pour en produire ; et tout ce que
demain parce qu’elles sont bientôt corrompues, étant nourries dans un pays extrêmement humide et ne mangeant que des herbage
ai la raison qui m’en a paru lorsque je parlerai de leur religion. Ce pays a cela de commun avec Madagascar et les autres îl
Les fraises et les framboises sont, je crois, les mauvaises ronces du pays  ; mais il faut aller dans le bois pour les trouve
hasse, nous retournâmes à ce bourg et y fîmes collation des fruits du pays et de notre vin. Il ne voulut jamais ni boire ni
e qu’elles ont raison de les avoir en horreur ; mais c’est l’usage du pays , comme le dit Mompan, ambassadeur de Siam, à Mme
upé par les roches. Nous ne quittons point de vue l’île de Ceylon. Ce pays -ci doit être bien malsain ; toujours embrumé et c
mieux ; nous pourrons en naturaliser quelqu’un. Voici le plus vilain pays du monde. Il pleut à l’heure que j’écris, d’une f
vient de Candi, capitale de l’île de Ceylon, et la demeure du roi du pays . M. du Quesne dit que, s’il était dans ce mouilla
Asie, ses tributaires et ses vassaux. Elle s’étend peu à peu dans les pays  ; et sous prétexte du commerce, se rend grande te
adorer en autant d’endroits, au moins, que l’est le vrai Dieu dans le pays où la véritable religion est établie. Nous avons
8 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LIX. De ce qui se passa chez le duc de Médoc après le départ de Dulcinée, et comment Sancho reçut sa femme que la duchesse fit venir au château. »
a poêle au feu ; je ne suis pas d’humeur à vous flatter, tirez, tirez pays , et que je ne vous voie jamais. — Quoi traître, l
Sa fille voulut lui remontrer qu’elle ne s’y prenait pas bien. Chaque pays chaque guise, ma mère, lui dit-elle. — Tais-toi,
9 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XXXIX. Du grand projet que forma le duc de Médoc, et dans lequel Don Quichotte entra avec plus de joie que Sancho. »
il fallait absolument nettoyer la forêt des bandits qui désolaient le pays , et les faire tous périr de quelque manière que c
10 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLVIII. Du combat de Don Quichotte contre Sancho, et quelle en fut la fin. »
s les dames des chevaliers errants qui sont dans le monde, de quelque pays et de quelque qualité qu’ils soient. —  Nous ne s
11 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre L. Dissertation sur la différente manière d’aimer des Espagnols et des Français. »
pagnols avouaient que cela se pouvait, parce qu’il n’y avait point de pays qui ne produisît des gens contraires au génie gén
12 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XXXVI. Suite de l’histoire de Silvie et de Sainville. »
r ; que sans doute vous iriez encore plus loin que vos tantes dans le pays des aventures, qu’il vous faisait croire que son
 ; mais on la remit, en lui faisant connaître que nous étions dans un pays à couvert de ses violences, et outre cela en état
13 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLV. Pourquoi la maîtresse d’une hôtellerie voisine du château venait souvent demander des nouvelles de Sainville et de Silvie. »
endre un de sa nation, que son bonheur semblait lui présenter dans un pays où vraisemblablement il ne devait pas espérer d’e
14 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur de Jussy, et de Mademoiselle Fenouil. »
ui s’appelait de Jussy, comme moi, qui était parisien, qui courait le pays comme moi, et qui n’était ni de la suite de Monsi
vis sur sa conduite, qui était extrêmement libertine, surtout dans un pays où la jalousie règne, et où les maris se croient
15 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLVII. Suites agréables de la victoire remportée par le chevalier Sancho, et du projet que forma Don Quichotte pour le faire repentir de son indiscrétion. »
ur aussi bon que la main ; mais ta langue va trop vite et bat trop de pays . Il voulait par là le taxer sur ce qu’il avait di
16 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLIX. Repas magique. Apparition d’un nouvel enchanteur. Défi fait à Don Quichotte, et ce qui s’ensuivit. »
pondit Sancho, vous parlez comme on dit que parlent les gens de votre pays , sans savoir ce qu’ils veulent dire ; si vous avi
17 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur de Terny, et de Mademoiselle de Bernay. »
ême nom. Nous nous servîmes du nom de mon valet de chambre qui est du pays où j’allais, où son nom de famille est connu, et
y demeurai peu ; je repassai en Hollande pour me promener par ce beau pays , que j’avais envie de voir. Il faisait un froid s
18 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « ChapitreLII. Le mari prudent »
t que des objets de douleur et de rage, il était résolu de quitter le pays et le royaume pour aller chercher une mort qui le
19 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LIV. Départ de la compagnie. Comment Sancho fit taire le curé. Aventures diverses arrivées à cet infortuné chevalier. »
. Il invoquait les saints les meilleurs et les plus fréquentés de son pays . Marchand qui perd ne peut rire, disait-il, toute
20 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Des Prez, et de Mademoiselle de l’Épine. »
, si elle voulait y consentir ; et qu’après cela les provinces ou les pays étrangers nous offraient des asiles pour y passer
m’exposerait à la colère de mon père, et nous obligerait à quitter le pays , supposé que nous eussions le temps ; parce que,
r chez moi. Je sais bien que mes filles ne sont pas pour lui, dans un pays où le seul intérêt règle les alliances ; mais je
21 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Des Frans et de Silvie. »
nt eu une à peu près de son âge morte depuis peu sur le chemin de son pays à Paris. On lui mandait le nom et la demeure de c
es ; sitôt l’accord fait, et que Silvie aura dansé, je retournerai au pays . On déclarera qu’elle est ma fille ; on engagera
aître. Vos oncles et moi y pourvoiront. Il est bon que vous voyiez le pays , et celui-là est digne de la curiosité d’un honnê
pris prétexte d’accompagner Monsieur de Créqui pour revenir dans mon pays , où mon amour me rappelait depuis longtemps. J’av
22 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Des Ronais, et de Mademoiselle Dupuis. »
ince, qui ne trouvaient pas bon que je fusse si indifférent dans leur pays , je leur montrai son portrait. La richesse le fit
les brutes par la conclusion. Et quoiqu’on dise que l’Espagne est le pays de l’amour, les gens de bon goût sur la galanteri
23 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur de Contamine, et d’Angélique. »
que la cape et l’épée et qui outre cela épousa une demoiselle de son pays qui n’en avait pas plus que lui. Son malheur voul
e honneur, et ne vous engagez à rien avec moi. Si nous étions dans un pays où on ne vous connût pas, je n’hésiterais point ;
24 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Dupuis, et de Madame de Londé. »
t ce qu’on voudrait faire. Il y a dans le monde, reprit la veuve, des pays où les femmes vivent à leur liberté, parce que ce
ec la nôtre. Il n’y a donc que ce seul plaisir qui nous force dans ce pays -ci, à renoncer à cette précieuse liberté. C’est à
it vivre une femme d’honneur avec son époux. J’ai suivi la coutume du pays où Dieu m’avait fait naître, si j’avais pu m’en d
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