/ 31
1 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LIV. Départ de la compagnie. Comment Sancho fit taire le curé. Aventures diverses arrivées à cet infortuné chevalier. »
aux autres ; témoin la charité, au diable le liard qu’ils donnent aux pauvres  ; témoin la paix et l’union, on ne voit qu’eux pl
finir leurs enchantements, afin de faire évanouir les visions que le pauvre gentilhomme avait là-dessus, en ôtant la cause qu
avait beaucoup d’esprit. Elle fut extrêmement surprise de la folie du pauvre gentilhomme, et ne voulait point se résoudre à fa
de celui de Sancho, de sorte qu’il fit tant de bonds sous lui, que le pauvre écuyer ne put se tenir en selle. On lui fit croir
dit-il à Don Quichotte, le diable n’est pas toujours à la porte d’un pauvre homme ; dans quatre jours vous aurez Dulcinée, et
avait promise à la princesse Dulcinée. Elles plaignirent toutes cette pauvre fille, et blâmèrent la cruauté du chevalier. Pard
d’une passion si mal reconnue, la duchesse de Médoc ajouta, que cette pauvre fille s’était séparée de toute compagnie, et l’av
er, dit-elle au héros de la Manche, nous avons besoin de vous pour la pauvre Altisidore ; elle a été emportée cette nuit de so
2 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLIII. De l’accident qui arriva au chevalier Sancho, en tirant une arme à feu. Remède pire que le mal. »
mps au reste de la poudre qui était dans la gibecière, si bien que le pauvre Sancho parut faire la cabriole au milieu du feu e
ui criait toujours de toute sa force qu’il était mort. C’est ici, mon pauvre Sancho, lui dit-il d’un ton de compassion, qu’il
eur dit qu’ils fissent comme ils l’entendraient, et elle abandonna le pauvre chevalier Sancho à leur discrétion, ou plutôt à l
3 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Des Prez, et de Mademoiselle de l’Épine. »
ne ; vous connaîtrez en même temps mon innocence, le malheur de cette pauvre femme, et le mien. Je l’appelle femme, parce qu’e
si elle avait été maîtresse d’elle-même, elle aurait préféré une vie pauvre et tranquille à une vie remplie de faste et d’hon
nous n’en serions pas plus mal : que du reste c’était un prêtre très pauvre , tel que la Normandie en fournit en quantité à se
deux. En effet, lorsque je fus prêt d’entrer au logis, je trouvai une pauvre femme, qui, en me demandant l’aumône, me montrait
let qu’on m’avait donné, et qu’elle l’avait mis entre les mains d’une pauvre femme, avec ordre de me le donner en main propre 
ent-là, qu’il n’y a point de service qu’elle ne lui ait rendu : et la pauvre femme, à l’heure qu’il est, est presque ma seule
sitôt. C’est cela qui a fait courir le bruit que j’avais abandonné ma pauvre femme, qui de son côté fut bien plus maltraitée q
nt-Lazare environ sur les huit heures, justement dans le temps que ma pauvre femme rendait les derniers soupirs. Monsieur Des
utre chaise à porteur, et toute évanouie et toute en sang qu’était ma pauvre femme, elle la fit prendre par ces hommes rustiqu
put faire, fut de la porter dans une petite chambre particulière. Ma pauvre femme se mourait : elle était revenue de son prem
. Dès que j’ai été arrivé, j’ai été à l’Hôtel-Dieu, où j’ai pleuré ma pauvre femme. J’ai demandé l’endroit où reposait son cor
fusé la triste consolation que je lui demandais, d’écrire un mot à ma pauvre femme, et de le faire porter : pour mon coquin de
’à blâmer ? Et s’il est vrai, comme on le dit, que j’aie abandonné ma pauvre Madelon, et que je sois cause de sa mort ? Moi, q
4 (1721) Mémoires
a fallu augmenter les tailles et en faire porter l’imposition par les pauvres , dont la quote-part a été si fort outrée que les
sister à un si illustre banni. Le pape, se regardant comme le premier pauvre , crut avoir un droit primitif sur les biens de l’
exemple, et par son testament ordonna que tout son bien fût donné aux pauvres , et se croyant indigne d’une sépulture chrétienne
sempiternam, et que tous les ans le jour de son décès il y aurait un pauvre qui irait la corde au col faire amende honorable
se, de la mauvaise action qu’il avait faite pendant sa vie, et que ce pauvre crierait à haute et intelligible voix : Priez Die
à présent des fonds qu’Alaix a laissé[s] tant pour la rétribution du pauvre qui fait la cérémonie que pour les messes qu’il a
lle, et les coquins d’huissiers des tailles emportaient de chez cette pauvre femme tout ce qu’ils pouvaient emporter. Cette ma
prochain, c’est à dire qu’une maison riche n’assiste point une maison pauvre  ; par exemple l’église de Paris, trop riche sans
ontredit, ne donne aucun secours à celle d’Arras qui certainement est pauvre  ; et comme parmi eux c’est un honneur d’apporter
ortes. 60. Bel usage que Messieurs les gens d’Eglise font du bien des pauvres , à qui tout a été donné, et qui n’appartient null
en chemin, et suivait son zèle ; et rencontra proche de Chartres une pauvre femme qui, ne la connaissant point, s’approcha d’
remier qu’i[l] n’aimait que le bruit des armes... Jésus-Christ né de pauvre lieu Apporta la paix sur la terre ; S’il eût été
laisser faire, et qu’il en rendrait bonne justice tant à lui qu’à ces pauvres ouvriers ; et pour qu’il ne fût point accablé par
s tant en France. Bel et terrible exemple pour les gens qui ôtent aux pauvres leur nécessaire pour l’employer à entretenir leur
amas de grains, et s’en sont servis uniquement pour faire mourir les pauvres de faim, et s’enrichir en ruinant les riches. Je
e qu’il fallait que le peuple en portât toute la perte, et on a vu de pauvres paysans qui avaient amassé sol sur sol pour payer
de cela, car [tu] ne me ferais pas plaisir, et j’y mettrais ordre. Le pauvre patient écoutait le sermon avec autant de terreur
t pendant ce temps-là réflexion sur son avarice et sa dureté pour les pauvres . Elle renonça hautement à ce mauvais droit ; et c
ait que les éléments insensibles partageassent ainsi la vengeance des pauvres , les maltôtiers songeraient plus qu’ils ne font à
cun se retranchait à son seul nécessaire, encore très petitement. Les pauvres sans secours mouraient sur le pavé, et tout le mo
stre. Le pape apprit cette dureté qu’on exerçait en France contre les pauvres et ne se put empêcher de dire que c’en était trop
chartrain qui était présent voulut pallier la pauvreté, et mettre les pauvres sur le pied de vagabonds et de fainéants, et donn
les rentes sur l’Hôtel de Ville, et cela acheva de rendre tout à fait pauvres ceux qui n’avaient que ces rentes pour leur subsi
tomber à terre, tant il était ivre : — Hé ! comment te portes-tu, mon pauvre Simon ? Jarniqué, il y a longtemps que je ne t’ai
gt milles livres pour être distribuées par manière de restitution aux pauvres des communautés des Arts et Métiers de cette vill
ment à ceux à qui elles appartenaient. L’argent monnayé fut donné aux pauvres qui étaient sur le perron de l’église. Pour les m
Il est vrai qu’on adjuge vingt mille francs par préférence à tout aux pauvres maîtres des communautés. Ce ne serait pas trente
aux ont été obligés de payer cet amortissement, quoique le nombre des pauvres augmentât tous les jours. Ainsi il leur était déf
affaires et sa famille, et rien du tout qui concernât ni Dieu ni les pauvres . Enfin la parole lui manqua, et le voyant à l’ago
avec abondance en faisant vœu d’en demander. Sont-ce là de véritables pauvres  ? Je ne les regarde point comme cela, puisqu’ils
pas suivant la vérité). Les Jésuites dans les Indes sont selon eux de pauvres brebis du Seigneur, toujours prêts à répandre leu
5 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LVI. De ce qui suivit le désenchantement de Dulcinée. »
il ne verrait pas une porte ouverte pour sortir au plus vite, mais le pauvre homme n’avait garde d’en voir ayant toutes été fe
nt propres à tout le monde, qu’il y en avait de dorées pour les maris pauvres , et qui se changeaient sur leur tête en cornes d’
ombre de ces filles, y déployèrent toute la vigueur de leurs bras. Le pauvre homme n’osait branler crainte de pis, et souffrit
6 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre LI. Le jaloux trompé »
uit tourna tout ce qu’elle lui dit en plaisanterie, si bien que cette pauvre femme malgré sa répugnance fut obligée de redoubl
rbe pour prendre contre sa femme le parti de son beau-père ; et cette pauvre créature qui avait ses ordres précis de jouer ce
es, qui n’aiment pas qu’on leur fasse l’amour à coups de poing. Cette pauvre femme se mit à pleurer ; mais sa mère qui avait t
tre il alla à lui, et lui demanda l’aumône, lui disant qu’il était un pauvre ecclésiastique qui revenait de Rome solliciter in
que son ombre. Il expliqua sa volonté avec tant d’emportement, que la pauvre Célénie vit bien qu’il n’y avait rien à gagner po
7 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLIX. Repas magique. Apparition d’un nouvel enchanteur. Défi fait à Don Quichotte, et ce qui s’ensuivit. »
et la barbarie de donner vingt coups d’étrivières bien appliqués à la pauvre princesse Dulcinée, et que sans doute il aurait e
êché, et ne l’avait obligé de prendre la fuite, et d’abandonner cette pauvre dame, après l’avoir traînée longtemps toute nue s
traînée longtemps toute nue sur les ronces et les épines ; que cette pauvre désolée avait appelé plus de cent fois son fidèle
8 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LX. De l’aventure qui arriva au malheureux Sancho peu de temps après qu’il fut hors de chez le duc de Médoc, et de plusieurs autres choses qui ne sont pas de grande importance. »
ses yeux : Ote-toi de là, lui dit-il, et me laisse en repos. — Eh mon pauvre mari, lui répondit-elle, je vous demande pardon,
oi souper. Outre cela sait-il gagner sa vie ? Il vaut mieux un gendre pauvre qui sache parler, qu’un riche qui ne sache qu’ava
9 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XXXVII. Des offres obligeantes que fit le duc d’Albuquerque aux dames françaises ; de la reconnaissance de Valerio et de Sainville, et de la conversation particulière que Don Quichotte eut avec Sancho. »
, Monsieur, lui dit Sancho avec chagrin. —  Dis-moi ce que tu as, mon pauvre Sancho, je t’en prie, lui dit Don Quichotte. —  E
es ne s’arrêtent qu’à l’apparence qui les frappe ; ainsi il faut, mon pauvre enfant, te résoudre à bien faire, et tu seras bie
10 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LV. Don Quichotte et Sancho vont à la caverne de Montésinos. Ce qu’ils y virent, et comment se fit le désenchantement de Dulcinée. »
tous à coups de fouet. Dis-moi à qui il tient que je ne délivre cette pauvre princesse ? Montre-moi son ennemi et le mien, et
e s’est jamais donné que quarante coups qui puissent être alloués. La pauvre Dulcinée en a reçu à plusieurs et diverses fois l
nt sur son siège, et prononça hautement la sentence qui condamnait le pauvre écuyer à être de nouveau fustigé. Les quatre démo
11 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur de Contamine, et d’Angélique. »
était d’autant diminuée, et qui, à toutes choses près, n’était qu’un pauvre gentilhomme de campagne, en comparaison de Madame
z à ce que je vous dis, ajouta-t-elle. J’aime mieux être toute ma vie pauvre , que de devenir riche par un moyen blâmable. Je n
ait point un vice, et que devant Dieu et devant les hommes, une fille pauvre et sage, est plus estimable et mieux reçue, qu’un
it Mademoiselle de Vougy, comment accordez-vous l’état de fille aussi pauvre qu’elle, avec la magnificence dont elle était hie
onais en repos, interrompit Des Frans ; ne voyez-vous pas bien que le pauvre garçon ne sait pas ce qu’il veut lui-même. Après
er pardon, faites les choses de bonne grâce. Où vous ai-je amené, mon pauvre Monsieur Des Ronais, lui dit Des Frans, en haussa
12 (1691) Journal du voyage des Indes orientales (à monsieur Raymond)
de ces maisons ; il n’y a qu’un seul prêtre entretenu ; elle m’a paru pauvre . Le prêtre est noir aussi bien que tous les autre
saint est passé. Il n’est sauce que d’appétit : le thon frais est un pauvre manger, mais nous étions à jeun à dîner, il n’a p
ient de mourir un matelot à qui j’ai parlé il n’y a pas une heure. Le pauvre garçon vint hier au gouvernail. Le chaud est si é
il faut du temps, que le vent était fort et la mer un peu agitée, le pauvre garçon été englouti avant que le canot ait pu le
le feu a jeté la viande et le bouillon à tous les diables, ainsi très pauvre dîner. Ce n’est pas que la mer fût extrêmement gr
de voir son équipage manquer de quelque chose. Nous faisons donc très pauvre chère. Il nous est mort encore aujourd’hui un mat
ux-mêmes au premier commandement mis la hache dans leurs coffres. Les pauvres sont toujours à plaindre, la perte n’est jamais q
oût] Calme tout le jour, un peu de vent ce soir. Nous faisons très pauvre chère les jours maigres, et notre vin est aigre.
e les mains : Irus erit subito, qui modo Croesus erat Nous rendrons pauvre comme un esclave, celui qui, peu de temps auparav
e rôti ou bouli, passerait le pas. Je me souviens d’avoir entendu une pauvre femme se plaindre à ma mère du trop d’appétit de
t on ne l’a jamais cru capable. Je vous ai dit que nous faisions très pauvre chère les jours maigres. J’ai tant fait qu’il a é
es point au pareil état, Monsieur de Porrières ayant mieux aimé faire pauvre chère que d’exposer son équipage à manquer de que
tout à fait chrétiennement et a donné tout ce qu’il avait à bord aux pauvres et pour faire prier Dieu pour lui. L’endroit où n
mois. Pour achever de parler des bêtes malfaisantes de ce pays-ci, le pauvre capitaine d’armes de l’Oiseau qui fut abattu à Né
elots se regarder l’un l’autre, la bouche ouverte sans rien dire. Les pauvres diables mâchent à vide, cela les fait enrager et
13 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Dupuis, et de Madame de Londé. »
ous à rire d’avoir si bien joué, mais nous ne rîmes pas longtemps. Le pauvre garçon resta, sur le fumier sans connaissance ni
vous débitiez de Monsieur d’Épinai et de moi avant notre mariage ! Le pauvre homme n’a rien de mâle, et je suis encore au même
me rapportait jusqu’au moindre mot de ce qui se disait entre eux. Le pauvre homme croyait être ensorcelé ; et le plaisir fut
arce que je la voyais rire, qu’à cause que je voyais en même temps la pauvre créature couchée sur le dos devant le feu, les de
âmes lui et moi sur la matière, et en dîmes tant que nous rendîmes le pauvre prêtre pic et capot, et le réduisîmes aux termes
pleinement justifier dans l’esprit de la compagnie, la mémoire de la pauvre Silvie. Je trahirai le serment que j’ai fait de g
ne se réveillèrent qu’à plus de midi et encore tout hébétés ; mais la pauvre Madame Morin, dont l’âge [était] trop avancé, et
notre mariage, lorsque nous le vîmes encore reculé par la mort de son pauvre frère, que je vais vous dire, et dans laquelle sa
ls cherchaient à s’échapper, ils aperçurent au clair de lune ces deux pauvres capucins qui tâchaient de regagner leur couvent.
s furent mis, ce comble d’iniquité : mais cela ne sauva pas la vie du pauvre religieux ni de son compagnon, dont ces scélérats
14 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Des Ronais, et de Mademoiselle Dupuis. »
mère, qui la sacrifia à Monsieur Des Prez, père de son amant ; et la pauvre fille fut conduite à l’Hôtel-Dieu, où elle mourut
poursuivit-il, que vous soyez assez scélérat pour faire mettre cette pauvre diablesse en prison, mais il faut lui en donner l
ment net et un discours solide, une parole forte et les yeux vifs. Le pauvre homme se sentait et se connaissait mieux que moi.
ec une fille qu’il aime ? Car quelque mine qu’il fasse de me haïr, le pauvre garçon se trompe. Je le connais trop bien pour pr
15 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur de Terny, et de Mademoiselle de Bernay. »
un brutal qui la traite très mal. Elle ne porte point de santé, et la pauvre femme n’a nul crédit ; au contraire père et mari
ait venu au couvent de Clémence à qui il avait fait mille amitiés. La pauvre fille le croyait sincère. Il avait promis à la co
le diable l’aurait pris pour un autre, et outre cela il était vêtu en pauvre  ; pour être sûr de tout, j’avais envoyé huit homm
16 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLII. Comment Don Quichotte sauva la vie à la duchesse de Médoc. Nouveaux exploits des deux chevaliers. »
pas accoutumé d’être piqué dans cet endroit, il se cabra, et jeta le pauvre écuyer sur sa croupe, et de là à terre. Il fut po
17 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Des Frans et de Silvie. »
is naturellement ce que je pensais. Que quand je devrais être le plus pauvre et le plus malheureux gentilhomme de France, je n
je vous ai dit, un gentilhomme manceau, appelé Rouvière, extrêmement pauvre , parce qu’il avait toujours été attaché à la fort
guée entre cent mille autres, parce que j’étais le vivant portrait du pauvre marquis de Buringe. Elle me demanda aux directeur
nner en main propre. Elle se les fit effectivement apporter. Tenez ma pauvre Silvie, me dit-elle en me les donnant, gardez-en
elle que je viens de vous la dire. Cela étant, interrompit Dupuis, la pauvre Silvie a toujours été la victime de ses amants ma
t morte enfin criminelle en apparence et très innocente en effet ; la pauvre Madame Morin femme de vertu s’il en fut jamais au
ls se joignirent à elle. Tout le monde en fit autant, de sorte que le pauvre Des Ronais, pillé par tout le monde, se mit à gen
18 (1690) Journal d’un voyage fait aux Indes Orientales (tome 1)
écrivain du roi, me dit M. Hurtain, il ne tient qu’à toi de tirer ces pauvres diables-là d’intrigue ; donne-leur une centaine d
son froid ordinaire, mais il ne le garda pas longtemps. Il traita le pauvre de Bouchetière d’une hauteur qui me faisait pitié
rière : c’est que le vaisseau roulait que rien n’y manquait et que le pauvre prêtre poussait des nausées qui me faisaient rire
st-à-dire que celui qui aura été grand seigneur dans l’un devienne un pauvre et un misérable dans l’autre ; et qu’enfin chaque
asco. L’église est assez éloignée de ces maisons ; elle m’a paru fort pauvre . Il n’y a qu’un seul prêtre entretenu : il est no
é aux haubans à stribord, sous le vent. Une enfléchure a rompu, et le pauvre garçon est tombé à la mer. On a promptement mis v
pour l’empêcher de pourrir. M. Hurtain est inconsolable de la mort du pauvre François Nicole. Il est généralement regretté : i
n ne peut se soutenir ; avec cela il fait une chaleur qui étouffe. Le pauvre M. Hurtain pâtit de tout cela. Nous espérions tou
raters ; comme la Normandie pour infecter Paris de porteurs d’eau, de pauvres prêtres, et de putains, auxquelles se joignent ce
e poule sur nos joues enflées, et en leur faisant un pied de nez. Les pauvres diables étaient démontés. Enfin, après avoir bien
s en reste encore deux entiers ; et c’est tout. Il faut pourtant, mon pauvre monsieur C..., acquitter ma parole, a repris le c
s jours dans sa main ? Je reviens à ceux qui étaient sur le Coche. Le pauvre M. d’Armagnan avait des pressentiments de ce qui
-mêmes, au premier commandement, mis la hache dans leurs coffres. Les pauvres sont toujours à plaindre ; la perte n’est jamais
ur, où diable voyez-vous ni mousquets ni grenades ? Je ne vois que de pauvres diables, assis sur le cul, la pipe à la gueule. D
Calme tout le jour, et un peu de vent sur le soir. Nous faisons très pauvre chère les jours maigres ; et sans la bonite marin
19 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XXXIV. De l’arrivée de plusieurs personnes dans l’hôtellerie. Qui étaient ces personnes. Nouvel exploit de Don Quichotte. Sanglants combats. »
sauva notre héros, et lui donna le temps de voir le péril où était la pauvre Eugénie. Dans ce même moment Deshayes fort blessé
20 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLVIII. Du combat de Don Quichotte contre Sancho, et quelle en fut la fin. »
à soutenir les plus glorieuses aventures de votre vie, pour tirer la pauvre princesse Dulcinée du Toboso de l’enchantement où
21 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LVII. Du repas magnifique où se trouva Don Quichotte, et du beau et long discours qu’il y tint. »
i dissipent dans de vains plaisirs un bien qui n’a été destiné qu’aux pauvres , et dont ils ne sont que les économes et les disp
22 (1713) Les illustres Françaises « Préface. »
ple bourgeois qui n’aura qu’une chaumière, en fera, à l’exemple de la pauvre noblesse, autant de noms différents qu’il aura d’
23 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLVI. Pourquoi Sancho perdit ses armes enchantées, et du terrible combat qu’il eut à soutenir pour les recouvrer. »
fera rien, et qui me va percer de la sienne comme un crible ? Ah mes pauvres armes ! continua-t-il en pleurant. Pourquoi diabl
24 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur de Jussy, et de Mademoiselle Fenouil. »
toute la conversation que nous avions eue elle et moi. On crut que la pauvre fille m’avait dit quelque parole mal à propos ; o
garde avec horreur Monsieur Des Prez, qui a si lâchement abandonné la pauvre Mademoiselle de l’Épine, que nous avons tous conn
25 (1713) Les illustres Françaises « Les Illustres Françaises. Histoires Véritables. »
Dupuis, l’état où nous en sommes, fort affligés de la mort funeste du pauvre religieux. Elle me touche, dit Des Frans, je n’ét
26 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLVII. Suites agréables de la victoire remportée par le chevalier Sancho, et du projet que forma Don Quichotte pour le faire repentir de son indiscrétion. »
e. Toute la compagnie l’anima de telle sorte à son entreprise, que le pauvre homme n’aurait pu s’en dispenser quand il l’aurai
27 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LVIII. Des tristes et agréables choses que Parafaragaramus apprit au chevalier de la Manche. »
à Don Quichotte, vivat, le diable n’est pas toujours à la porte d’un pauvre homme ; je ne me changerais pas pour l’archidiacr
28 (1691) Journal d’un voyage fait aux Indes Orientales (tome 2)
pour faire des semelles de bottes. Je me souviens d’avoir entendu une pauvre femme se plaindre à ma mère du trop d’appétit de
aités des Anglais, nation terrible lorsqu’elle est la plus forte. Ces pauvres insulaires ont craint que nous ne fussions de mêm
véritable père des matelots, a mieux aimé faire depuis longtemps très pauvre chère que d’exposer son équipage à manquer de rie
era oubliée par son exécuteur testamentaire ; c’est qu’il a donné aux pauvres , & pour faire prier Dieu pour lui, tout ce qu
squée. Les catholiques romains y ont une église assez propre, quoique pauvre . Elle est desservie par un religieux augustin, po
voir se regarder l’un l’autre, les yeux fixes sans se rien dire. Les pauvres diables mâchent à vuide ; & cela me fait rire
andèrent les clefs de cette chapelle pour y célébrer une neuvaine. Le pauvre père Félix, qui n’y entendait aucune finesse, les
trouvés ; ils n’en ont point déguerpi. À l’égard du peuple & des pauvres , qui ne leur paraissent pas dignes de leurs soins
iscrète vigilance des autres religieux, je vous marierai ensemble. Le pauvre pater, tout défait et confus, a mieux aimé qu’il
Qu’elle était née de parents très nobles & de bonne maison, mais pauvre . Elle lui dit son nom & celui du lieu de sa n
ont été avec des barques, & leur ont montré pavillon blanc : ces pauvres gens, espérant retrouver leurs anciens maîtres, s
29 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « ChapitreLII. Le mari prudent »
e temps après alla trouver Cléon, et le pria de lui rendre Silvie. Le pauvre vieillard ne put cacher la joie que cette demande
30 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LIX. De ce qui se passa chez le duc de Médoc après le départ de Dulcinée, et comment Sancho reçut sa femme que la duchesse fit venir au château. »
de le faire partir de son bon gré, afin d’ôter de devant les yeux du pauvre gentilhomme tout ce qui pouvait entretenir ou rév
31 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XXXVI. Suite de l’histoire de Silvie et de Sainville. »
’il y a dans le monde des femmes sans faiblesses. Je vous plains, mon pauvre Sainville, lui dit obligeamment la marquise après
/ 31