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1 (1690) Journal d’un voyage fait aux Indes Orientales (tome 1)
dises. Tous les vivres généralement nous restèrent et entre autres le pain , qui fut cause de ce qui arriva. Sitôt que nous f
Compagnie, et lui en portai quatre galettes. Notre biscuit, ou notre pain , valait infiniment mieux que celui qu’il fourniss
Quoi qu’il en soit, Albus me répondit brutalement qu’il avait plus de pain qu’il ne lui en fallait pour fournir tous les vai
était plus que lieutenant, me pressait sans quartier de faire ôter ce pain répandu dans les coursiers, les doublures, les co
s il prêtât à la Compagnie un de ses magasins vides, pour y serrer ce pain , puisqu’il refusait de le prendre. Autre brutalit
, et que je pouvais, comme M. de Combes me l’avait dit, jeter tout le pain à la mer ; qu’en le faisant ainsi, je ferais mon
rse par la vente que je pourrais faire aux paysans d’une partie de ce pain . Je veux pieusement croire qu’il ne me donnait ce
it embarquer les gros canons de fonte, étant résolu de faire jeter le pain avant que de démarrer, malgré les prières de M. H
bus voulait obliger les vaisseaux armés par la Compagnie à jeter leur pain , ou à le lui vendre à son prix. Apparemment pour
ain, ou à le lui vendre à son prix. Apparemment pour le prendre comme pain moisi, et en faire son profit seul. Je reçus leur
me conseillaient pourtant de chercher quelque endroit pour mettre ce pain à couvert jusqu’au retour ; sinon, que je le vend
à prendre, je me résolus à chercher quelques endroits pour serrer ce pain , ou au pis-aller de le faire afficher. J’en parla
ma propre conduite, je cherchai des endroits vagues pour y mettre ce pain , jusqu’à ce que des barques du Port-Louis, ou nou
e pouvaient pas s’en retourner qu’après le départ de l’armée faute de pain , Albus leur ayant dit qu’il n’en avait pas assez
en particulier et lui dis la facilité que je trouvais à me défaire du pain qui nous embarrassait, et le priai de me seconder
convenus, ne dîmes pas un mot qui eût aucun rapport ni à Albus, ni au pain  ; et ce ne fut que la suite de la conversation qu
auvres diables-là d’intrigue ; donne-leur une centaine de quintaux de pain . Moi ! repris-je. Suis-je le maître du bien de la
du bien de la Compagnie ? et comptez-vous pour rien cent quintaux de pain  ? Je voudrais en avoir six cents quintaux, reprit
e l’Écueil, et dis à un des matelots qu’il vienne ici et m’apporte du pain , et que j’en veux manger une galette avec du beur
lette avec du beurre. Chaviteau y alla. Le matelot vint et apporta du pain , dont lui et des Herbiers furent charmés. Il est
résultat fut que je leur livrerais incessamment soixante milliers de pain biscuit pareil à ce qu’ils en emportaient, au pri
c de la toile de voile de rechange. On travailla toute la nuit, et le pain fut pesé, livré et emporté qu’il n’était pas plus
me à celle d’un maraud et d’un faquin. Ils promirent le secret sur le pain , et promirent de soutenir la gageure. Il faut sav
l avait été chez M. Des Clouzeaux, intendant, et lui avait demandé du pain pour son équipage en rade. Albus employait en eff
effet les fours pour la subsistance journalière de l’armée ; mais le pain , ou le biscuit, pour la campagne, n’était pas tou
mieux que ses matelots et le reste mangeassent de bon biscuit que du pain boulangé, qui ordinairement n’est fait que du reb
n avait envoyé quérir, ils firent tous deux semblant d’ignorer que ce pain avait été vendu et livré ; et qu’ainsi il n’était
s à bord : ils firent plus, puisqu’ils montrèrent à l’intendant de ce pain , et lui demandèrent à lui pourquoi celui qu’il fo
ueil délivrera pour le vaisseau du roi le Sans-Pareil dix milliers de pain biscuit, etc. Le tout sans Monsieur ni Madame. Ce
u par un commis des vivres à la boulangerie, qui devait voir peser le pain , et par le commis des vivres du Sans-Pareil. Ils
ien Monsieur pour un homme comme lui. Ajoutez-lui qu’il n’y a plus de pain à bord, puisqu’il est cause que je l’ai fait jete
possession du vaisseau, vous y trouvâtes une quantité prodigieuse de pain , dont vous dites qu’il fallait absolument se défa
e vous y vîntes avec l’écrivain et moi, et qu’il refusa de prendre ce pain  ? Est-il pas vrai qu’il vous a dit, à vous-même,
eçu réponse, et me suis chargé de l’exécuter. Peut-être ai-je jeté le pain , peut-être l’ai-je vendu ; mais je n’en dois comp
abaissé, si j’avais pris son conseil. Il demande présentement le même pain , qu’il voulait qu’on jetât. Quand il y en aurait,
i je promets d’écrire toute cette histoire-ci à M. de Seignelay si le pain qui m’est nécessaire n’est pas embarqué dans le S
loger chez Albus. Celui-ci, qui ne savait point ce qu’était devenu le pain de la Compagnie, et qui croyait que M. Hurtain et
orier, avait reçu quatre mille cinq cents livres pour la valeur de ce pain . Il fut encore d’autant plus persuadé que j’avais
des faits. Il était pour lors à l’Orient, instruit de la destinée du pain , et par là convaincu qu’Albus était un imposteur 
s toujours trois verres dans ma chambre, de l’eau pour les rincer, du pain , et quelque chose pour mettre sous les dents, jam
et argent sous ses yeux, et sur son certificat. Qu à l’égard de notre pain , je croyais pouvoir assurer qu’il ne nous manquer
de cinq chopines à la main, une langue de bœuf dans une basque, et un pain dans l’autre, car soit dit une fois pour toutes,
soit dit une fois pour toutes, nous avons et aurons tous les jours du pain frais : notre boulanger fait cuire les pâtes que
de-vie, néant. Mes sauvages y avaient mis bon ordre, aussi bien qu’au pain . Cependant, ces montagnes ne m’ont point paru si
journée à la vue de ce pic des Cananes, qui dans lui-même est fait en pain de sucre, il nous a donné matière à parler. Le ba
Dieu que lui-même, qui par ses avis et ses exactions aura arraché le pain de la main et précipité dans la misère des provin
ons que je ne puis exprimer. Le gain fait sur eux ce qu’un morceau de pain fait sur un chien affamé. Ils sont flatteurs, en
ces gens-là, tant européens que créoles, ou métis ou noirs : point de pain , point de poisson, faute de canots ou chaloupes,
car ils ne savent ce que c’est que de nappes ni serviettes. Point de pain dans toute la ville : nous en avons eu pourtant,
allât. Ayant envie de voir le château, j’y ai été, Landais a pris le pain , et j’ai payé le Juif. C’est là que j’ai été tent
six galettes de bord, nous aurions payé pour plus de vingt francs de pain . Nous en avons été quittes pour soixante-douze fr
; savoir, le calcul en est curieux : douze francs pour huit livres de pain , huit pour les sardines, six pour notre coucher,
sionnaires et autres passagers, avons jeûné comme des anachorètes, au pain et à l’eau. Ce sera encore demain la même chose ;
eur entreprise puisque dans une simple chaloupe, avec pour un jour de pain seulement, et une calebasse pleine d’eau, ils ava
le vaisseau d’un bout à l’autre : il est descendu dans les soutes au pain et aux poudres, et même dans la fosse au lion : i
é la porte sur nous trois, nous sommes entrés en matière, tant sur le pain , le vin, bœuf et lard salés que le reste, et lui
e l’armement ; que nos quatre soutes étaient encore toutes pleines de pain , qu’on n’y avait point touché, puisqu’il y en ava
it border l’artimon ; et que c’était afin qu’on n’emportât de bord ni pain , ni vin, ni eau-de-vie que j’avais toujours sur m
de dessous mon lit une bouteille, et de mon armoire une serviette, du pain , une langue de bœuf, à laquelle nous n’avons poin
savions ce qu’il voulait faire, mais il le savait bien ; il a pris du pain et est monté à la hune, où il a lui seul vidé sa
2 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LIX. De ce qui se passa chez le duc de Médoc après le départ de Dulcinée, et comment Sancho reçut sa femme que la duchesse fit venir au château. »
de soif. Nous n’avons pas mangé de bons morceaux, mais un morceau de pain bis nourrit aussi bien que du pain blanc, et on d
bons morceaux, mais un morceau de pain bis nourrit aussi bien que du pain blanc, et on dort aussi bien sur une gerbe de pai
e-t-il bien ? — Hélas, Madame ! répondit Thérèse, il est bon comme le pain , il n’a ni os ni arête. — On dit pourtant que vou
e vous demande rien de retour. Pour moi je m’en vais ; on cuit de bon pain partout, et l’herbe sera bien courte si je ne tro
3 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LVII. Du repas magnifique où se trouva Don Quichotte, et du beau et long discours qu’il y tint. »
n’étaient point obligés de travailler en cachette, ou de mendier leur pain . On n’était point accablé de tout ce fatras de lo
mps les peuples de son pays et les étrangers, en mangeant avec eux le pain qu’il recueillait ; le vigneron buvait une partie
4 (1691) Journal du voyage des Indes orientales (à monsieur Raymond)
u’on ne peut exprimer. Le gain fait sur eux ce que fait un morceau de pain sur un chien affamé. Quand ils ont affaire de vou
e est la vie de tous ces gens-là, tant Européens que noirs : point de pain , point de poisson faute de chaloupe, car la mer a
e hommes : ce n’est pas de même ici, on ne trouve que du vin, pour du pain ce n’est pas l’usage du pays. Nous en avons eu po
eût. Pour souper et rafraîchissements, nous avons mangé un morceau de pain , une fricassée de sardines salées dont l’huile so
ue le quart* d’heure de Rabelais. Vingt-huit francs en vin, un écu en pain , trente sols en sardines, et autant pour la bonne
u’il a fait de l’eau à stribord en avant de l’artimon, de laquelle le pain de notre grande soute est tout mouillé et n’est p
st plus propre qu’aux bestiaux : c’est là le pis de l’aventure que le pain perdu. Nous jeûnerons avant que d’être de retour
gues pour se brandiller ils n’auraient pas fait un autre opéra. Notre pain gâté me désole ; encore sommes-nous bien heureux
sobre. Les autres sont ouvriers qui nous serviront, et gagneront leur pain . Nous avons donné trois Français pour faire parti
é, bâti en rond, qui finit en pointe par le haut, à peu près comme un pain de sucre. L’idole qu’ils y adorent a le corps d’u
vin d’Espagne que le roulis a jeté dessus. Nous avons aussi trouvé du pain gâté dans une soute toute mouillée. Je ne m’en ét
’appétit de son mari. Madame, lui disait-elle, ce malheureux heume le pain comme le vent. Je me sers de ses propres termes.
nt ni si savoureux que le nôtre, mais en récompense plus léger, et le pain est d’assez bon goût. Leur boisson ordinaire est
outes a toute été gâtée et nous avons perdu plus de trois milliers de pain , ce qui me fait fort craindre que nous serons obl
iseau est encore à ce qu’ils disent plus mal que nous ; il a perdu du pain , son gouvernail a fait comme le nôtre, ses bestia
t et si fort que nous avons extrêmement fatigué et que notre soute au pain a encore fait de l’eau, notre grand mât a couru r
s état où nous sommes, toutes nos légumes généralement et beaucoup de pain pourris et jetés à la mer, la disette de vivres d
bon vent et nous allons bien, nous sommes mal pour le reste et notre pain est bien court. Du samedi 21 [avril] Le ven
Toujours de même, un peu plus calme, mais nous allons bien, et notre pain s’en va bien vite. Du jeudi 26. [avril] Tou
5 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLI. Don Quichotte et Sancho s’arment pour aller combattre les brigands. Ces deux chevaliers font des actions de valeur inouïes. »
armes un bon pâté, deux grosses bouteilles de cuir pleines de vin, un pain , et un gobelet d’argent ciselé sans aucune armoir
nseil de guerre, Sancho avait plié bagage, et avait mis le pâté et le pain d’un côté à l’arçon de la selle de son cheval, et
6 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LVIII. Des tristes et agréables choses que Parafaragaramus apprit au chevalier de la Manche. »
mme ; je ne me changerais pas pour l’archidiacre de Tolède ; j’ai mon pain gagné, au pis aller je n’aurai qu’à me faire moi-
t riches. Bref, tant y a que je veux m’en aller, car on pétrit de bon pain partout. Pendant que Sancho s’épuisait en proverb
7 (1691) Journal d’un voyage fait aux Indes Orientales (tome 2)
que M. de La Chassée, si Landais n’eût point eu de fusil. Nous avions pain , vin & lard du vaisseau : du reste, il nous a
ce riz qui s’est grossi & qui en froidissant forme une manière de pain qui est sain & rafraîchissant. Il m’a paru bo
fort élevé, bâti en rond, & finit en pointe par le haut, comme un pain de sucre. Elle est décorée, & renferme une id
, je ne suis point content. J’ai aussi trouvé dans une autre soute du pain gâté & moisi. J’y ai fait descendre les offic
’appétit de son mari. Madame, lui disait-elle, le malheureux heume le pain comme le vent : il ne fait d’un gros morceau qu’u
’avais eu la précaution de porter du poivre, & Landais portait du pain & du vin. Toutes les haches ni les couteaux d
our lui ouvrir la bouche. Que le scorbut de terre provient du mauvais pain que le munitionnaire général donne aux soldats ;
général donne aux soldats ; si vrai que tant qu’ils ont mangé de bon pain , c’est-à-dire pendant tout le temps que feu M. de
lé n’est pas si nourrissant que le nôtre, mais il est plus léger : le pain en est assez bon, du moins sans dégoût. Leur riz
té entièrement gâtée & nous avons perdu plus de trois milliers de pain , ce qui me fait fort craindre qu’on sera obligé d
y avons été : il est encore plus mal que nous. Il a perdu beaucoup de pain  ; son gouvernail a fait comme le nôtre, ses besti
ont être occupés à son gouvernail. Les matelots gagnent-ils bien leur pain & leurs gages ? Ce navire a tant souffert pen
nt. La beauté du temps nous a conviés de mettre à l’air une partie du pain qui a été mouillé dans la soute, & on a propo
carême. Ils ont rejeté la proposition ; & ont dit que tant que ce pain -là durerait, ils en mangeraient le soir dans leur
mes malades ou hors de service, toutes nos légumes, & beaucoup de pain pourris & jetés à la mer, la disette de vivre
as en avoir plus que vous, mais il n’est pas temps de dire : c’est du pain ou de l’eau d’un tel navire ; il est seulement qu
un sou, & qui pourtant ne lui donneront le soir que deux onces de pain , un demi-setier de vin & six pruneaux. S’il n
répondit que ce pauvre diable avait la mine de savoir bien gagner son pain . Eh ! il est Anglais ! lui répliqua M. de La Barr
e bientôt à quelque bon endroit, étant fort près de nos pièces sur le pain . Le reste ne nous manque point ; &, Dieu aida
u garde est bien gardé : il sait le besoin où nous sommes, surtout de pain , à cause de celui que nous avons été obligés de j
, que des oiseaux & du poisson, & rien de fond de cale que du pain & du vin de retour. Le meilleur poisson que j
qu’ils valent mieux que les lapins : & les vers qui sont dans le pain sont pour lui du beurre & des confitures ; il
des, les avaient dégradés dans cette île, sans autre provision que du pain , & douze planches. Leurs corps étaient si pou
e régnent partout : ce qu’il y a de fâcheux, c’est qu’il n’y croît ni pain ni vin. Le raisin y est excellent, mais tellement
de La Rochelle, est mort. Il était frère de celui à qui je vendis le pain de la Compagnie en 1689, qui eut les suites que j
nada, qui a eu les mêmes fondements ; mais si elles seules avaient du pain bénit, il ne faudrait qu’un fort petit chanteau.
8 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LV. Don Quichotte et Sancho vont à la caverne de Montésinos. Ce qu’ils y virent, et comment se fit le désenchantement de Dulcinée. »
et leur suite, se mirent à faire un bruit de diable, et à crier : Du pain , du pain, à la famine. Don Quichotte qui n’avait
suite, se mirent à faire un bruit de diable, et à crier : Du pain, du pain , à la famine. Don Quichotte qui n’avait jamais ri
9 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLII. Comment Don Quichotte sauva la vie à la duchesse de Médoc. Nouveaux exploits des deux chevaliers. »
Don Quichotte, comment boirons-nous ? voilà un voleur qui emporte le pain et le vin, et j’ai une soif enragée ; courons vit
10 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLVIII. Du combat de Don Quichotte contre Sancho, et quelle en fut la fin. »
es apprêts d’un déjeuner, cette fois-là bien frugal, n’y ayant que du pain et de l’eau, sans assiette ni serviette, et perso
11 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Des Frans et de Silvie. »
subsister le reste de ses jours, ou quelque emploi qui lui donnât du pain . Tout cela s’accordait avec ce qu’on avait écrit
ns le moment, je me résolus à la lui faire consumer dans un cachot au pain et à l’eau entre quatre murailles, et de lui fair
que je la mis pour le corps, et pour la nourriture, je lui laissai du pain noir et de l’eau, et n’allai plus lui en porter q
de m’en servir n’était pas venue : en effet je la tins trois mois au pain et à l’eau, et ce fut ce temps-là que j’employai
leur maîtresse était de retour ; je la fis traiter, non plus avec du pain et de l’eau, mais avec tout ce que la province, l
enfermez-moi, mais ne vous éloignez pas. Mettez-moi dans un cachot au pain et à l’eau, faites-moi tout ce que votre amour ou
12 (1721) Mémoires
ne s’est point ressentie de la stérilité des mauvaises années, et le pain à Paris ne valait ordinairement qu’un sol ou quin
i dernier, mais quand je revins pour dîner, je ne trouvai rien que du pain , et elle grondait. — Donne-moi à dîner, femme, lu
dis-je. — Prends-en, me dit-elle en faisant la moue.— Il n’y a que du pain . — Qu’est-ce que tu veux que je te donne, des ort
le, ou du fromage m’aurait fait plaisir, car je ne peux pas manger du pain sec. — Eh bien, dit-elle, mange de la merde. Trou
eurs fois prêt à se révolter ; et en effet la misère était outrée. Le pain seul valait plus que ce qu’un ouvrier pouvait gag
aines pour un écu, porter ce même écu chez un boulanger, y prendre du pain , et mourir un moment après. On en a ouvert quelqu
que les années furent très abondantes ; mais malgré leur fertilité le pain augmentait toujours de prix, bien loin de diminue
. Ce sont une infinité de gens malhureux en France auxquels il met le pain à la main. Il n’y a rien de si charitable et les
apier ; les bien nourrir à leurs dépens, ou leur donner simplement le pain du Roi, de l’eau et rien autre chose ; leur donne
13 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLIX. Repas magique. Apparition d’un nouvel enchanteur. Défi fait à Don Quichotte, et ce qui s’ensuivit. »
il y a un quart d’heure, vous auriez vu si je n’ai pas bien gagné le pain et l’eau que Monseigneur Parafaragaramus me fait
14 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LIV. Départ de la compagnie. Comment Sancho fit taire le curé. Aventures diverses arrivées à cet infortuné chevalier. »
le, le ventre creux comme un tambour, après avoir mangé un morceau de pain bien dur, et bu de l’eau telle que je l’ai trouvé
15 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Dupuis, et de Madame de Londé. »
dpré dès le soir même. Je le trouvai auprès de sa belle, mangeant son pain à la fumée, pendant qu’elle, plus fine que lui, t
iée qu’elle avait été quérir, que je connaissais, comme on dit, comme pain . Son histoire ne fait rien à celle-ci. Vous saure
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