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1 (1691) Journal du voyage des Indes orientales (à monsieur Raymond)
oupée en carré par des lignes de cailloux blancs, remplis de cailloux noirs . Cette salle ou maison n’a qu’une porte et une fe
cependant c’en est assez pour les gens qui y demeurent. Ce sont tous noirs dont nous parlerons par la suite ; il y a seuleme
y a qu’un seul prêtre entretenu ; elle m’a paru pauvre. Le prêtre est noir aussi bien que tous les autres de l’île, n’y ayan
ir un prêtre et deux paysans qui lui servaient d’acolytes, tous trois noirs comme beaux diables aussi bien que le porte-croix
uent qui ne tarit jamais, et afin que cette eau ne se perdît pas, les noirs y ont fait des levées qui la font courir dans un
es voit point suivant la manière des Portugais ; à l’égard des femmes noires , j’en ai vu de parfaitement bien faites. Celle ch
ndeau qui leur ceint le front. Les unes l’ont blanc, les autres l’ont noir , et les autres d’une autre couleur ; elles ont un
rtout les vieilles, dont le sein ou tétasses n’étant point soutenu et noir et ridé ressemble assez à une vieille besace de c
enversée. Les deux tiers des soldats de la garnison que j’ai vus sont noir [e] s ou maures (ce sont deux mots synonymes), et
lui ai demandée en particulier. Les autres ecclésiastiques sont tous noirs . J’ai parlé à trois ou quatre qui parlent un lati
tenir son autorité puisque c’est elle qui fait leur sûreté contre les noirs , qui sont bien plus de monde qu’eux, mais à la vé
bject et servile, et qui ainsi sont peu à craindre. Il semble que ces noirs n’ont que la figure humaine qui les distingue de
Je ne sais quelle est la vie de tous ces gens-là, tant Européens que noirs  : point de pain, point de poisson faute de chalou
ement ; leur nourriture ordinaire est une espèce de fayolles ou fèves noires qui croissent sans culture, et dont la vue seule
la cuisine leur servaient d’armes ; ils s’étaient barbouillés avec le noir du cul d’une poêle. Il y en avait un qui marquait
s deux poings. Celui qui écrivait ce qu’on promettait avait une toile noire cirée qu’il avait accommodée en bonnet à corne le
Du jeudi 22. [juin] Il est venu aujourd’hui aussi bien qu’hier des Noirs à bord, qui ont apporté des cabris et des poules.
sais-je qu’ils sont fort beaux et fort bons à manger. Mais comme les noirs ne les peuvent point avoir, n’ayant pas d’armes à
leur linge, et chacun aurait eu son nécessaire à moins de frais. Les noirs de ce pays-ci me paraissent fort à leur aise : il
it de le faire embarquer aussitôt, parce que si il était attrapé, les noirs qui se douteraient de son dessein le tueraient co
er sans témoin. J’avais avec moi le coq de notre navire natif de Goa, noir aussi, qui entend assez bien leur langue, et qui
it rester à la cabane, et que je saurais bien empêcher que les autres Noirs ne lui fissent insulte. C’était ce que le coquin
s le bois sans rencontrer personne, enfin je rencontrai une troupe de Noirs qui me demandèrent où j’allais ; le nègre leur di
poules dont j’avais besoin. Ils me firent dire que si j’y allais les Noirs fuiraient dans le bois et n’apporteraient plus ri
e bois et un demi-quart d’heure après amena avec lui plus de quarante Noirs armés de longs bâtons pour me boucher le chemin.
eurs plumes sont un morceau de bois coupé au couteau et leur encre le noir du cul de leur pot délayé assez bien pour s’en se
n feu pendant plus d’un quart d’heure, ensuite succéda une épaisse et noire fumée qui fut plus de demi-heure à se dissiper, a
rtifié et bien situé. Nous avons vu autour de là plusieurs barques de noirs qui trafiquent le long de la côte, mais comme ce
et le rat allait à vau-l’eau ; un Français aurait été étonné, mais le noir a pris son parti à l’instant même. Il s’est jeté
serait vouloir se perdre absolument que d’en approcher davantage. Les noirs du pays viennent prendre ceux qui y vont et les m
ui fait une vue assez agréable. Les maisons ou plutôt les cahutes des Noirs sont éparses ça et là sans aucun alignement, et n
y sont mariés avec des filles portugaises qui ne sont pas tout à fait noires , mais qui sont ce que nous appelons à Paris mulât
n a aussi d’une certaine espèce dont le sang, les os et la chair sont noirs comme de l’encre, et ce sont celles qui sont de m
e bride on leur passe une corde entre les deux narines et ce sont des Noirs qui les gouvernent. Ces sortes d’attelage sont co
va qu’avec un nombreux cortège de pions, ou si vous voulez de valets noirs , qui lui servent de gardes et d’estafiers, outre
et quand même il ne sortirait pas du tort, il y a toujours plusieurs Noirs à sa suite dont il y en a un qui lui tient un par
de des Maures qui sont mahométans et sont circoncis, la troisième des Noirs ou esclaves qui sont circoncis aussi et qui suive
st tellement confuse qu’ils ne peuvent pas la débrouiller eux-mêmes. [ Noirs ou esclaves rubrique marginale] Pour ce qui est d
eux-mêmes. [Noirs ou esclaves rubrique marginale] Pour ce qui est des noirs ou esclaves, le terme porte leur condition ; en e
vable, ce sont eux qui servent de pions ou de valets, tant aux autres noirs qu’aux Européens. Pour une roupie qui est trente
ient été blanches peut-être y en eût-il eu davantage, mais elles sont noires et trop emportées, et ainsi n’ont aucun agrément
ieu d’être content. Pardonnez-moi cette digression, et revenons à nos Noirs , qui sont plus malheureux qu’on ne peut le dire,
épitome. Mais retournons à Pondichéry. La religion des Gentils et des Noirs est la même, excepté la circoncision que ces dern
les autres gardent. Leur mariage se fait de même, si ce n’est que les Noirs ou esclaves après avoir donné du riz à leurs épou
tère est puni de mort parmi les Gentils et les Maures, mais parmi les Noirs ou esclaves on n’en tient point de compte. La for
out je suis certain par mes yeux que ceux qu’on appelle esclaves sont noirs comme noir à noircir, et que les Maures ou Gentil
certain par mes yeux que ceux qu’on appelle esclaves sont noirs comme noir à noircir, et que les Maures ou Gentils que j’ai
pas les autres dont la tête ressemble plutôt à la toison d’un mouton noir qu’à la chevelure d’un homme, et lesquels ont out
aure, car je ne sais comme il s’écrit, ne dit pas un homme de couleur noire , mais seulement un gentil ou mahométan, car il y
ersécution d’Hérode. J’aurais bien voulu en savoir davantage, mais le noir ou esclave, que je faisais interroger par un Port
; sa présence ne les empêcha pas de poursuivre. Ils prirent un poulet noir , en coupèrent la tête, jetèrent le corps, mirent
l avait pu s’étant servi de ses vergues pour faire des rats ; que les noirs de la côte avaient pillé le reste et pillaient en
relevées comme un diamant à facettes. Ces écailles sont marquetées de noir , de blanc et de jaune, mais d’un fort bel éclat.
vite avec assez de facilité. Elles sont couvertes de petites écailles noires et blanches qui font un très bel effet aux yeux.
Mogol venaient jusques à ses portes et massacraient et pillaient les noirs qui en sont proches, Monsieur Martin directeur gé
lettres qu’il a écrites à l’un et à l’autre, que les Français et les noirs d’autour du fort sont dans une espèce de neutrali
e neutralité et sont à couvert de leurs insultes. Cependant comme ces noirs sont extrêmement craintifs, ils se sont retirés a
et femmes et plus de trois mille bestiaux tant bœufs que cochons. Les noirs des environs se vinrent plaindre à Monsieur Marti
u flèches, de carquois et d’écus ou de boucliers. Il fut reçu par les noirs et autres comme le Messie le serait des Juifs s’i
erre à Bengale. Je n’ai rien à vous dire de nouveau sur les mœurs des Noirs d’ici n’en ayant rien appris autre chose que la p
propos de vous dire, et voici ce que j’ai vu. C’est le brûlement d’un noir . Il était expiré environ sur les six heures du so
ru et l’autre d’eau. On lui jette de l’eau sur les mains, et c’est un Noir qui le sert, lui et les autres qui viennent ensui
c’est un Noir qui le sert, lui et les autres qui viennent ensuite. Ce Noir pose les pots à terre, prend de l’eau avec ses de
he, un linge entre deux ; après quoi pour lui laver les mains le même Noir lui jette encore de l’eau dessus comme la premièr
ilà tout ce que j’ai vu de nouveau à Pondichéry, et plus de dix mille Noirs tout d’un coup, qui fut le seize du courant, au b
e où Amisodar chante : Que ce jardin se change en un désert affreux, Noirs habitants du séjour ténébreux &c... En effet
nt pourtant pas s’établir tranquillement dans cette île parce que les noirs plus fidèles à leurs maîtres que les Français mêm
llement et en assomment autant qu’ils en trouvent. La fidélité de ces noirs est très considérable : ils ne veulent point reco
ailleurs, et leurs maîtres légitimes ont en même temps perdu et leurs noirs et l’espérance de les retrouver jamais. Ces habit
e bien plus mal traités : il y en a plusieurs qui ont reconnu ici des noirs qui leur appartenaient et qui y avaient été amené
comme elles l’étaient ? leurs sucreries en état de service ? et leurs noirs qu’ils ont perdus ? Ce sera encore pour eux un no
ime parce qu’ils ont trois sortes d’ennemis domestiques, qui sont les noirs des sucriers qui n’étant pas bien traités ne se s
vont tout nus excepté un brayer qui leur cache les parties comme aux Noirs des Indes. Ils ne sont pas noirs comme eux, mais
qui leur cache les parties comme aux Noirs des Indes. Ils ne sont pas noirs comme eux, mais rouges, bien faits et charnus. Il
2 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLVIII. Du combat de Don Quichotte contre Sancho, et quelle en fut la fin. »
ne sommes pas prêts à nous accorder, répondit le chevalier aux armes noires , puisque je prétends te faire avouer qu’une dame,
verras son portrait sur mon cœur, lui répondit le chevalier aux armes noires  ; mais pour son nom tu ne mérites pas de le savoi
t donc terminerons-nous notre combat ? demanda le chevalier aux armes noires . —  Vous n’avez qu’à avouer ce que je vous ai dit
l’oreille un coup de poing de toute sa force. Le chevalier aux armes noires qui savait bien que Sancho était plus robuste que
ng que vous regretteriez avec amertume. Pour toi, Chevalier aux armes noires , qui ne veux pas être connu, continua-t-il en s’a
lier Sancho, poursuivit l’enchanteur après que le chevalier aux armes noires fut parti, tu n’as fait que ce que tu as dû faire
3 (1690) Journal d’un voyage fait aux Indes Orientales (tome 1)
un autre lui-même et se servit pour faire mon portrait de toutes les noires et vilaines couleurs qu’il trouvait dans lui, et
ublicâ Principes, dit Cicéron. Qu’Albus devienne ce qu’il plaira à sa noire ou blanche destinée, cela m’est indifférent ; mai
mas de brouillards ou de nuées, qui paraissent fort épaisses et assez noires du côté de la terre, et assez claires du côté du
nt on avait obligé un malheureux à se polluer sur un morceau de salin noir . Que sitôt l’éjection faite on avait eu recours a
rés par des lignes de cailloux blancs, remplis et appuyés de cailloux noirs  ; et tout brut et informe que cela est, l’aspect
aise. Je ne sais s’il avait sué de l’encre, mais son linge était bien noir . Il avait des bas gris de perle, un escarpin coul
d’eau, pas même légumes ni œufs, mais seulement des femmes nègres ou noires comme beaux diables. Ovide en avait vu de pareill
s demeures permanentes. Cependant, c’en est assez pour les misérables Noirs qui les habitent. Il y a seulement un hidalgo, ou
e m’a paru fort pauvre. Il n’y a qu’un seul prêtre entretenu : il est noir , aussi bien que les autres prêtres de l’île, à l’
us un prêtre et deux paysans qui lui servaient d’acolytes, tous trois noirs comme beaux diables, aussi bien que le porte-croi
trois lieues de la Vinate à la ville : les terres ne valant rien, les Noirs sont excusables de ne les pas mesurer juste. Nous
é de seigle ; mais qui n’a point été cultivé depuis trois ans que les Noirs disent qu’il n’a point plu dans l’île. Peu après
par conséquent ne tarit jamais ; et afin qu’elle ne se perde pas, les Noirs ont fait des levées qui la font courir dans un li
a. Pour les femmes blanches, on ne les voit point. J’ai vu des femmes noires ou mulâtres, parfaitement bien faites. Celle chez
es qui ont eu des enfants, et surtout les vieilles, dont les tétasses noires et ridées, n’étant point soutenues, ont tout l’ai
uré et le vicaire sont blancs aussi ; les autres ecclésiastiques sont noirs . Je me suis entretenu avec trois, dont le sacrist
ité du gouverneur, puisque c’est elle qui fait leur sûreté contre les noirs , qui sont en bien plus grand nombre, mais à la vé
servile et si abject qu’ils ne sont pas à craindre. Il semble que ces noirs n’ont que la figure humaine, qui les distingue de
t la vie de tous ces gens-là, tant européens que créoles, ou métis ou noirs  : point de pain, point de poisson, faute de canot
eur nourriture ordinaire est une espèce de petites fayolles, ou fèves noires , qui croissent sans culture, et dont la vue suffi
vrai que ceux qui sont venus nous voir souper (je ne parle point des noirs , il n’y en vint aucun ; je ne parle que des Europ
des créoles, qui sont les natifs de l’île, enfants de Portugais et de noires , et qui en effet ne sont que très peu plus basané
t. Il est beau, coupé tout le long du corps en travers par des barres noires , brunes et blanchâtres. Il a la gueule en sucet :
e peur : la digne moustache de Bouchetière avait été dessinée avec le noir du cul de la poêle. Ils étaient tous armés des us
rompait pas, et a pris tout d’un coup son parti. Il a couru au pot au noir sans qu’on ait prévu ce qu’il voulait faire. Il a
t faire. Il a couru à la baille et a planté ses deux mains pleines de noir sur le visage du contremaître, et l’a achevé de n
s pour remplir la baille vide ; et, dégoûtant d’eau de tous côtés, et noir comme beau diable, il est monté sur la dunette :
ille vers la racine du blé. Ces vers sont d’un blanc grisâtre, le nez noir , et ont de petites queues longues comme les deux
rendre à la main. Il y en a un emplumé comme un pivois avec sa coiffe noire , et un autre comme un bréhan, et de la même gross
en sont sortis pour se retirer à Mascarey, et M. de Flavacourt, ou Le Noir pour lui, assurent tous que ce nombre passe l’ima
ien faits, et presque tous d’une taille au-dessus de la moyenne. Leur noir est olivâtre. Ils ont les cheveux noirs et longs 
au-dessus de la moyenne. Leur noir est olivâtre. Ils ont les cheveux noirs et longs ; plusieurs les ont ondés et annelés ; p
d’Europe, mais, il faut les manger frais, et ne s’en pas fier sur les Noirs  ; autrement, on court risque de n’acheter qu’un p
sont grandes et bien faites, de couleur olivâtre foncé, mais non pas noires . Leurs cheveux étaient retroussés au haut de leur
ait vu que nous avions mangé avec plaisir de l’ananas : il envoya des Noirs en chercher et nous fit présent de trente de ces
r, taillé au couteau ; et leur encre n’est, à ce que je crois, que le noir du cul de leur pot, assez bien délayé pour s’en s
r n’y plus revenir, a les traits du visage fort beaux, de grands yeux noirs bien fendus à fleur de tête, les dents d’une blan
isaient à la porte de leur temple ou chapelle n’obligèrent jamais les noirs de tourner la tête. Ils restèrent dans un silence
embarquer aussitôt, parce que s’il était surpris dehors la nuit, les noirs , qui se douteraient de son dessein, ne manqueraie
er dans la tente, et que je saurais fort bien empêcher que les autres Noirs lui fissent insulte. C’était ce que le coquin dem
et étroit, sans rencontrer personne. Enfin, je trouvai une troupe de Noirs , qui me demandèrent où j’allais. Mon nègre leur r
poules dont j’avais besoin. Ils me firent dire que si j’y allais les Noirs n’apporteraient plus rien au camp ; qu’ils désert
t un quart d’heure après revint accompagné de plus de quarante autres noirs armés de longs bâtons pour me boucher le passage.
tuâmes les deux porcs-épics ou hérissons dont j’ai parlé, et dont les Noirs , qui nous les montrèrent, ne voulurent pas plus a
vie vagabonde. Ces gens-ci ne couchent point à terre comme les autres Noirs de Saint-Yago, ni les sauvages du Canada ; leurs
n fut tout en feu pendant un demi-quart d’heure : ensuite succéda une noire et épaisse fumée, qui fut une grosse demi-heure à
éry. On dit qu’ils y sont excellents ; surtout ceux dont la chair est noire . Je n’en ai jamais vu : je dirai ce que c’est qua
gagneront bien leur vie. Nous avons aussi deux lascaris, ou esclaves noirs , qui sont affreux. Ces malheureux se laisseraient
s commandent le port. Nous avons vu autour de là plusieurs barques de Noirs , qui rôdent et trafiquent le long de la côte ; ma
4 (1691) Journal d’un voyage fait aux Indes Orientales (tome 2)
serait vouloir absolument se perdre que d’en approcher davantage. Les Noirs du pays viennent prendre ceux qui y vont, les mar
rlé ; ce qui forme une vue assez agréable. Les maisons ou cabanes des Noirs sont éparses çà et là sans ordre ni alignement, &
a plusieurs Français mariés à des filles portugaises, qui ne sont pas noires , mais métisses ou mulâtres, & dont les enfant
genre, dont le sang, les os, la moelle, la chair & les yeux sont noirs tout à fait, lorsqu’ils sont crus, & dont la
& pour bride, on leur passe une corde par les narines, & des Noirs les gouvernent. Ces sortes d’attelages sont commu
Français qui l’accompagnent, d’un nombreux cortège de pions ou valets noirs , qui lui servent d’es-tafiers ; & quand même
and même il ne sortirait pas du fort, il y a toujours douze ou quinze Noirs à sa suite, dont deux tiennent un parasol élevé s
droit de lui demander ce qu’elle a fait de son argent. En un mot, ces noirs de l’un & de l’autre sexe sont encore plus ma
gentils & les Mores ; mais, on n’en tient aucun compte parmi les Noirs . La fornication chez les premiers est suivie du m
ication chez les premiers est suivie du mariage, & passe chez les Noirs pour une simple bagatelle. Cependant, l’adultère
né à saint Joseph. J’aurais bien voulu en savoir davantage ; mais, le Noir que je faisais interroger par un Portugais, qui m
oint les bramènes de poursuivre leur cérémonie. Ils prirent un poulet noir en vie, de ceux dont j’ai parlé, qui ont les yeux
ci : O sanctas gentes, quibus haec nascuntur in hortis Numina ! Les Noirs ou esclaves, qui travaillent, ne sont pas fort in
ceux qu’on appelle Lascaris ou esclaves, qui sont à Pondichéry, sont noirs comme noir à noircir, tel qu’est le noir de fumée
appelle Lascaris ou esclaves, qui sont à Pondichéry, sont noirs comme noir à noircir, tel qu’est le noir de fumée : & qu
qui sont à Pondichéry, sont noirs comme noir à noircir, tel qu’est le noir de fumée : & que les Mores & gentils sont
quand on dit un More, on n’entend pas absolument un homme de couleur noire , ni un nègre de Guinée, tel qu’un Ethiopien ni un
a pu, s’étant servi de ses vergues pour faire des rats & que les Noirs de la Côte avaient pillé & pillaient encore l
sont marquetées de blanc, de jaune, de rouge, de bleu, avec un peu de noir , taillées par échelons en octogones aussi polis &
s sur l’herbe & m’appuyai contre l’arbre. J’avais un chien barbet noir , d’une beauté à faire plaisir à voir : on m’en av
& massacraient & pillaient les banians ou marchands & les noirs qui en sont proches, M. Martin s’est servi de la
ais, & a obtenu du général de ce prince que les banians & les noirs qui sont autour du fort, & ceux qui s’y retir
après plusieurs négociations. Cependant, comme ces banians & ces noirs sont extrêmement craintifs, ils se sont tous reti
hommes, des femmes & des enfants, & beaucoup de bestiaux. Les noirs coururent se plaindre à M. Martin, qui les avait
’a servi d’interprète lorsqu’à notre premier passage j’interrogeai un noir , comme je l’ai rapporté ci-devant page 36. C est
qui avait eu la précaution d’envoyer des Français à la chasse, et des Noirs à la pêche. Nous fîmes le repas le plus propre qu
se tient tous les mardis derrière le fort : j’y vis plus de dix mille noirs tout d’un coup. On trouve abondamment dans ce mar
iter : il faut y être élevé. Quand j’aurai rapporté le brûlement d’un noir , que j’ai vu à Pondichéry, le lecteur saura tout
is omis ce qui y est, je le mettrais ici. Je retourne au brûlement du noir .   Pendant les pleurs & les heurlements de la
cru & l’autre d’eau ; ces deux pots sont posés à terre ; & un noir qui sert tout le monde prend avec ses deux mains
’aux enfants, font la même cérémonie, et sont tous servis par le même noir qui a servi le bramène ; et le dernier qui vient
le bramène ; et le dernier qui vient jeter le riz sert à son tour le noir qui a servi tous les autres. Lorsque cela est fin
e sont pas plus chères, mais je leur préfère celles-ci, parce que les Noirs qui les achètent pour M. Martin s’y connaissent m
goût. Les talons en sont de bois, & ce bois est recouvert de cuir noir , ou d’autre couleur, au choix de celui qui se fai
était dans ces coffres ou talons de fer, bien recouverts du même cuir noir qui avait été mis sur le bois, qu’ils renfermaien
l répondit, aussi brutalement qu’il avait commencé, que ces jaquettes noires n’iraient pas, s’ils n’y trouvaient ni femmes ni
s’est embarqué avec nous : il est redevenu français & a changé du noir au blanc. Il m’appelle quelquefois en riant son p
diverses couleurs, & de figures ; & que dans ces couleurs, le noir & le rouge dominent par leur quantité. J’ai é
. Ces oiseaux sont blancs en tout, excepté que la frégate a une plume noire à l’extrémité de l’aile. Les fous sont les plus g
ailes très longues ; y ayant ordinairement de l’extrémité de la plume noire d’une aile à l’extrémité de l’autre, compris le c
Les Caraïbes sont les anciens sauvages du pays. Ils n’ont, comme les Noirs des Indes & les sauvages du Canada, qu’un bra
brayer qui cache ce que la pudeur défend de montrer : ils ne sont pas noirs , mais rouges & charnus. Il n’y en a plus qu’u
il a le corps presque rond, couvert d’une petite écaille grise &  noire sur le dos, & grise sous le ventre. Il peut a
5 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLIX. Repas magique. Apparition d’un nouvel enchanteur. Défi fait à Don Quichotte, et ce qui s’ensuivit. »
l n’avait pas pu jouir pour fendre le discourtois chevalier aux armes noires  ; et comme on fit semblant de ne pas le croire, i
répéta avec des paroles atroces contre l’incivil chevalier aux armes noires . Notre héros avala doux comme miel les injures qu
tie, presque aux pieds de nos braves, qui ne virent à sa place qu’une noire et épaisse fumée. Nous dirons bientôt d’où proven
6 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLVI. Pourquoi Sancho perdit ses armes enchantées, et du terrible combat qu’il eut à soutenir pour les recouvrer. »
rougi avec du vermillon, et sur ce rouge on lui avait peint une barbe noire en forme de poignard. Il avait sur les yeux des l
grande flamme qui s’évanouit dans le moment, et qui fut suivie d’une noire et épaisse fumée qui sentait bien fort le soufre.
7 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLVII. Suites agréables de la victoire remportée par le chevalier Sancho, et du projet que forma Don Quichotte pour le faire repentir de son indiscrétion. »
hambre où il visita ses armes, et voyant qu’elles n’étaient pas assez noires à son gré, il en fut dans une peine terrible. Il
s sur l’huile. Enfin il se ressouvint qu’il avait vu dans l’écurie du noir à noircir dont les cochers se servaient pour lust
8 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LVI. De ce qui suivit le désenchantement de Dulcinée. »
uichotte. Te souviens-tu bien que lorsque tu trouvas dans la montagne noire une petite valise, tu te saisis de cent douze écu
elque intrigue ; de blanches pour ceux qui épousaient des veuves ; de noires pour ceux qui épousaient des fausses dévotes ; de
9 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LV. Don Quichotte et Sancho vont à la caverne de Montésinos. Ce qu’ils y virent, et comment se fit le désenchantement de Dulcinée. »
e pouvoir que j’ai sur toi. Et vous esprits infernaux, continua-t-il, noirs habitants du séjour ténébreux, sortez du fond de
d’une porte qui leur parut de jaspe, ils virent un écriteau de marbre noir sur lequel ces paroles étaient écrites en lettres
10 (1721) Mémoires
e Marteau ou de celle des Jésuites ; et comme il savait de quoi cette noire séquelle est capable, il ordonna un référé chez l
mais n’entreprends pas de nous forcer à le croire… Ces grandes robes noires qui viennent parmi nous, nous disent de bonnes ch
lissé Le démon cauteleux ennemi de Justice. Adam sentit l’effet de sa noire malice ; Son rude châtiment jusqu’à nous est pass
fût sorti, et se servant de la même allusion, écrivit avec le crayon noir de l’architecte en dedans de l’écusson : Poterit
ni la vaine gloire. Lorsqu’il fit bâtir la fontaine des Petits Pères noirs , qu’on nomme encore de son nom la fontaine Colber
à moi aussi. Là-dessus il fit appeler son secrétaire. — Pourquoi, Le Noir , lui dit-il, ne vois-je dans votre mémoire qu’une
is-je même, que dans le vu de l’arrêt, cet original y est énoncé ? Le Noir se jeta à ses pieds, et après bien des excuses in
l serait également maître de sa destinée. Louis goûta ces raisons. Le Noir fut condamné à faire amende honorable, et à être
endre nommer sans en savoir le sujet. Etant dans sa chambre, l’humeur noire dont elle était saisie la porta à dire mille pauv
ar la nature, et ne dit pas un mot de sa femme. 256. Les Petits Pères noirs de la place des Victoires entreprirent d’être ses
urs de son corps. Il s’approcha d’une troupe de gens fort bien mis en noir , et en perruques fort belles. Il s’attaqua à l’un
dant, malgré le scandale de sa vie, il a son tombeau aux Petits Pères noirs de la place des Victoires, où il est représenté e
lui donna accès auprès de Louis ; et comme il se mettait toujours en noir et en manteau court, les petits-maîtres de la cou
11 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Dupuis, et de Madame de Londé. »
e d’un commandeur de l’Ordre, une grosse réjouie, brune, de gros yeux noirs , la gorge bien fournie et bien blanche, et fort a
nous donner à coucher ; il fallut donc revenir à pied. La nuit était noire comme beau diable, et la quantité de vin que nous
it boire plus qu’à l’ordinaire, pour dissiper, disait-il, les humeurs noires qui affaiblissaient la vigueur de son corps ; et
rfaitement bien faite et assez belle. Son teint un peu brun, ses yeux noirs et vifs qui ne respirent que l’amour ; sa naissan
belle femme, dont les cheveux, pour peu qu’il en parût, étaient aussi noirs que sa robe. Elle avait le teint fort blanc et fo
et la plus vermeille que j’aie jamais vue ; les yeux à fleur de tête, noirs et pleins de feu et de vivacité ; leurs regards é
ondes et potelées, dont la blancheur était relevée par un bas de soie noir bien tiré, attaché par une jarretière d’écarlate
mants. Elle n’avait qu’un simple petit manteau, et une jupe de crépon noir , avec du linge de veuve très propre. Sa gorge et
voir sa maîtresse dans quelque amusement qui pût dissiper un chagrin noir et morne, dans lequel elle l’avait toujours vue p
12 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLIII. De l’accident qui arriva au chevalier Sancho, en tirant une arme à feu. Remède pire que le mal. »
urs coucher avec lui. Outre sa brûlure il avait encore l’estomac tout noir de la contusion, joint à cela qu’il ne voyait gou
13 (1713) Les illustres Françaises « Préface. »
te dame, que le frère se serait servi des secrets de la magie la plus noire , pour triompher de Silvie. Il fallait, dit-on, qu
14 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Des Prez, et de Mademoiselle de l’Épine. »
e dentelle d’Espagne, et une campane d’argent. Un soulier de maroquin noir , avec une tresse d’argent, et une boucle de diama
, avec une tresse d’argent, et une boucle de diamants. Un bas de soie noire avec un fil d’argent sur les côtés et le derrière
oubler personne en pareil état. J’avais vu de loin une femme vêtue de noir , qui passait par le même endroit : je la sacrifia
Je demandai à ces laquais si ils avaient vu passer une femme vêtue de noir en deuil, ils me dirent que oui ; mais qu’elle ét
15 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Des Ronais, et de Mademoiselle Dupuis. »
le point tant que dans le monde. Elle a les yeux pleins, bien fendus, noirs et languissants, et vifs lorsqu’elle le veut, le
t voulu nous bien remettre ensemble ; mais comme la trahison est trop noire et trop visible, je n’ai point voulu entendre par
me rappellent vers elle ; mais il me semble que la perfidie est trop noire pour ne me pas abandonner tout à fait à mon dépit
16 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Des Frans et de Silvie. »
étaient occupées. Elle avait le front blanc et uni ; les yeux grands, noirs et languissants, à fleur de tête : ils étaient qu
méchant et si dangereux ; et la certitude que j’avais d’une fourbe si noire . Il m’en certifia bien davantage quand il poursui
s que je croie encore vos impostures ? Espérez-vous justifier la plus noire et la plus lâche trahison qui jamais ait été tram
e la mis pour le corps, et pour la nourriture, je lui laissai du pain noir et de l’eau, et n’allai plus lui en porter que to
17 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre LI. Le jaloux trompé »
ie et la concorde ; lorsque tout d’un coup il prit au mari un chagrin noir et une taciturnité qui ne lui était nullement ord
18 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur de Jussy, et de Mademoiselle Fenouil. »
bien que le teint ; elle avait les yeux, les sourcils et les cheveux noirs  : les yeux grands et bien fendus, naturellement v
19 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur de Terny, et de Mademoiselle de Bernay. »
ts. L’habit modeste qu’elle avait me la fit paraître un ange en habit noir . Elle portait le deuil de sa mère, j’eus compassi
20 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur de Contamine, et d’Angélique. »
ssus de la moyenne, assez bien prise, mais embarrassée. Il a les yeux noirs comme les sourcils, les cheveux et la barbe ; le
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