ars sans vous avoir écrit pour prendre congé de vous. Nous sommes six
navires
, qui sont le Gaillard, commandé par Monsieur du Q
à obéir à un homme dont la réputation est si bien établie. Les autres
navires
sont l’Oiseau, qui est commandé par Monsieur le c
onsieur de Chamoreau et le Dragon par Monsieur de Quistilly. Tous ces
navires
sont assez forts : le Gaillard a 50 pièces de can
et Guisain, tous deux missionnaires, qui passent aux Indes dans notre
navire
. Nous avons trouvé ici tout le monde qui travaill
encre car il est tombé dessus ; la perte n’est pas grande, et dans un
navire
, on n’est pas sur le qui-vive pour les habits.
que ce soit de l’escadre, et quoique nous ne soyons que le quatrième
navire
de l’escadre en ordre, et que nous portions moins
béir ; notre pilote en était étourdi, et quelque chose qu’on dise des
navires
du Roi pour lesquels nous passons, je me suis ape
présentait un îlot dans l’ouest. Si la terre n’était pas saine, si le
navire
n’avait pas bien gouverné, ou si le vent n’eût pa
puits-là ne vaut rien, outre qu’il avait été tari par l’eau que trois
navires
hollandais y avaient faite deux ou trois jours av
nt faite deux ou trois jours avant notre arrivée ; par parenthèse ces
navires
-là sont bien heureux d’avoir échappé nos griffes.
us d’où j’ai passé. Je ne sais point pourquoi ce n’est pas là que les
navires
vont faire de l’eau : on en ferait tant que l’on
isson faute de chaloupe, car la mer autour de l’île en est pleine les
navires
en ayant péché beaucoup, peu de viande, point de
maître d’hôtel de Monsieur de Vaudricourt dans 1’Oiseau qui était le
navire
dans lequel Monsieur de Chaumont a été à Siam, et
, pour le mettre sur le Dragon, à la place de l’écrivain du Roi de ce
navire
, qui comme je vous ai dit est resté à terre. J’ai
t la dépense d’une trentaine d’aunes de toile cirée sur chacun de ses
navires
pour la recueillir, la cire ne contractant aucun
e vingt-cinq écus et de deux barils d’eau-de-vie, outre le baptême du
navire
qui n’était jamais venu sous la Ligne. C’est là c
Mais aussi il y a bien de la différence. Il y a tant d’hommes sur ce
navire
, volontaires, matelots et soldats, qu’il est impo
s dernier fut sauvé : j’ai appris que non. Quel désespoir de voir son
navire
, de voir venir à son secours et, faute d’être ape
omme il a fait calme tout plat et qu’aucun vent ne nous soutenait, le
navire
a autant et plus travaillé que dans une tempête.
n’y allons pas ; ainsi je ne vous en dirai rien, sinon que les trois
navires
qui étaient partis de Saint-Iago trois jours avan
dernier mai 1690. Toujours même vent. On ne peut se tenir tant le
navire
roule et fatigue. Il craque d’une telle force que
perdre plus de cent lieues, et est cause que nous roulons si fort. Le
navire
a tant fatigué cette nuit qu’il a fait de l’eau à
mpe bien fort, ainsi soit-il. Aussi est-il vrai qu’il faudrait que le
navire
fût plus fort que du fer pour ne pas larguer dans
en loin d’où nous sommes. Ce n’est point à moi à trouver à redire aux
navires
que la Compagnie envoie aux Indes mais il me semb
contraires. On dit qu’ils sont ici terribles et qu’ils emportent les
navires
avec tant de rapidité que quelquefois on croit av
eaux vases au Roi. Et là-dessus Monsieur l’abbé de Choisy trace à ces
navires
des Juifs une route par la mer d’Ormuz, par laque
i des matelots et d’autres qui sont déjà venus où nous sommes dans le
navire
Le Coche, appartenant aussi à Messieurs de la Com
e l’endroit où on fait de l’eau n’est pas commode si ce n’est pour un
navire
seul ou deux au plus, parce qu’étant impossible d
is le commissaire pour acheter tout lui seul et fournir tant à chaque
navire
. Cela aurait empêché les matelots de se défaire d
temps-là pour me parler sans témoin. J’avais avec moi le coq de notre
navire
natif de Goa, noir aussi, qui entend assez bien l
si je lui fis dire que n’étant pas officier assez considérable sur le
navire
pour l’y faire embarquer de mon autorité, tout ce
le vendredi, n’ayant point de poisson parce qu’on l’avait envoyé aux
navires
et qu’outre cela j’avais une grosse fièvre. C’est
s arrivâmes au mouillage sur les cinq heures du soir, et aperçûmes un
navire
qui ne nous parut pas gros quoiqu’il le fût beauc
on à poupe afin de ne point épouvanter les oiseaux. Les quatre autres
navires
de notre escadre étaient à plus de deux grandes l
Nous mouillâmes sur sa bouée d’ancre et lui demandâmes d’où était le
navire
. Il nous répondit de Londres. Nous lui criâmes d’
s n’avions ni l’un ni l’autre consulté le capitaine qui commandait ce
navire
. En effet si nous l’avions attaqué vigoureusement
es soldats à Bombay ; qu’il avait deux cent cinquante hommes dans son
navire
outre les malades qui étaient à terre et ceux qui
ons français, il se ferait plutôt brûler que de se rendre ; et que le
navire
se nommait le Philippe Harbert. Monsieur Charmot
hilippe Harbert. Monsieur Charmot qui a été dedans dit que c’était un
navire
de neuf cents tonneaux, et plus beau que le Flori
vement poussée et soutenue que la première. Se voyant attaqué de deux
navires
en même temps, il fit la manœuvre d’un homme habi
emie que nous avions été attachés seul à seul, donna temps aux autres
navires
de nous joindre, lesquels comme je vous ai dit ét
ue spectateurs du combat, et entendions les balles qui frappaient les
navires
de part et d’autre d’une cruelle force. Tout le m
n entre-deux-ponts dont il lut tout éclairé, et vîmes en un moment ce
navire
en feu. Le désespoir de se pouvoir défendre l’ava
éclat qui aurait pu mettre le feu au nôtre. Quelle horreur de voir un
navire
en feu, en un moment ce ne fut que flamme. Quelle
reur d’entendre le meuglement des bestiaux consommés tout en vie ! Ce
navire
fut plus de trois heures qu’il semblait un charbo
i-heure à se dissiper, après quoi nous ne vîmes plus rien le reste du
navire
étant coulé à fond. C’est ainsi qu’a péri le Phil
i le Philippe Harbert de Londres, un des plus beaux et des plus forts
navires
qui fussent à la mer, et cela par l’intrépidité d
s à plaindre et peut-être plus. Cette perte est fort considérable, ce
navire
était tout neuf et ce n’était ici que son second
tout neuf et ce n’était ici que son second voyage : le corps seul du
navire
agréé et armé valait plus de deux cent mille écus
service ; nous avons reçu trois coups à fleur d’eau. L’endroit où le
navire
est le plus incommodé est notre derrière. Les bou
onsieur de Porrières à qui est assurément dû tout l’honneur que notre
navire
a pu acquérir de l’action d’aujourd’hui ; les off
que de nous exposer à perdre l’escadre. Nous avons tiré de notre seul
navire
quatre cent quatre-vingts coups de canon et avons
me sens plus de mon mal de côté. On tient ici pour constant que si ce
navire
avait pu se défendre plus longtemps et n’eût pas
passage des Maldives le plus au Nord ; il y en a un autre au Sud, un
navire
seul pourrait hasarder d’y aller, mais Monsieur D
es, et nos finesses seront cousues de fil blanc. On dit qu’on voit un
navire
mais bien loin. Tant pis, car on ne voit presque
dès le matin. A la première pointe du jour, nous avons aperçu le même
navire
que nous vîmes hier au soir il ne se méfiait poin
ur de La Chassée dont je vous ai parle ci-devant a enlevé celle de ce
navire
. Tous les Hollandais étaient fuis à terre où ils
sion et le désordre que l’avarice et l’avidité peuvent causer dans un
navire
pris de force. Je ne veux point parler des autres
ais bien trouvé je m’en trouve bien encore. Nous avons vu ce matin un
navire
, mais comme nous en étions fort éloignés, nous l’
e Coromandel où nous allons et où nous sommes presque il y a six gros
navires
hollandais bien chargés. Tant mieux nous donneron
e fort bonne heure, et dès que le jour a été grand nous avons vu sept
navires
à l’ancre. Nous avons donné dessus, et nous espér
en en prendre quelqu’un, nous nous trompions. En voici la raison. Ces
navires
étaient mouillés devant Négapatan, qui est le pre
que nous n’avons point de pilotes qui connaissent le havre ; que ces
navires
étaient mouillés sous le feu du fort, qui nous ch
rivait nous ne pourrions pas nous en relever comme elle parce que nos
navires
étant beaucoup plus forts et plus lourds tirent b
me Trinquebar et qui appartient aux Danois. Il y avait trois de leurs
navires
mouillés devant, mais n’ayant rien à démêler avec
ue les Hollandais n’ont pas en tout deux cents Européans sur tous les
navires
qu’ils ont dans ces mers-ci : tant mieux nous en
ous avons vu Portenove où les Portugais ont un fort. Il y avait trois
navires
à l’ancre qui ont arboré pavillon danois : nous l
ous n’avons pu en approcher que sur le midi. Nous y avons vu quatorze
navires
tant gros que petits partie anglais partie hollan
nous incommoderait beaucoup, outre que nous ne pourrions prendre ces
navires
que par le travers, qui étant aussi grands que no
prudent que cet avis, et s’il avait été suivi il est constant que ces
navires
étaient perdus pour les ennemis. Mais la bravoure
se mettre en état de nous recevoir également de tous côtés ; que ces
navires
, étant des navires marchands, n’avaient que peu d
de nous recevoir également de tous côtés ; que ces navires, étant des
navires
marchands, n’avaient que peu de canons et peu d’h
de la forteresse, nous serions si peu de temps à nous emparer de ces
navires
qu’il ne pourrait pas nous faire grand tort ; et
t souvent plus loin que nous, et ne les touchaient pas, parce que les
navires
étant[s] à la voile et dans un mouvement continue
’est une maxime certaine que l’on fait toujours feu sur les plus gros
navires
afin de les désemparer et d’en venir à bout les p
les coups de canon qu’il a fallu essuyer sur la route, il a abordé le
navire
hollandais, et n’a point mis le feu à son brûlot
rer sur un brûlot lorsqu’on le voit avancer préférablement aux autres
navires
afin de tâcher de le couler à fond avant qu’il pu
Hollandais, parce que s’il avait mis le feu au Hollandais, les autres
navires
auraient été obligés de s’en éloigner crainte de
est-à-dire intrépide, et ses officiers l’ont fort bien secondé. Notre
navire
nous fait pitié, toutes nos manœuvres sont coupée
hachée. Nous avons trente-un coups de canon portant dans le corps du
navire
et neuf dans notre mâture. Il n’y a que notre seu
dans son brûlot en y mettant le feu, et plusieurs matelots des autres
navires
ont été tués et blessés. Tout le monde a fort bie
plus proche, et qu’on ne tirait pas sur eux mais oui bien sur un gros
navire
comme nous. Personne ne pouvait comprendre commen
un gros navire comme nous. Personne ne pouvait comprendre comment des
navires
, qu’on dit marchands et qu’on disait n’avoir pas
qui étaient dans le brûlot, deux desquels étaient des nôtres) que ces
navires
avaient toute leur batterie du même côté et qu’il
bord, et que pour être servis promptement, ils avaient pris sur leurs
navires
des soldats du fort de Madras. Nous sommes présen
celui des ennemis plus de sept mille coups de canon, à ne mettre les
navires
qu’à cinq cents coups chacun, l’un portant l’autr
eu deux canons démontés et mis hors de service. Nous voyons d’ici un
navire
justement sur le chemin que nous devons tenir : s
tenir : si nous ne retournons pas voir Messieurs de Madras et que ce
navire
reste où il est il pourrait bien changer de maîtr
où il a été résolu que nous poursuivrions notre route, parce que ces
navires
sont hors de prise et que nous n’y aurions gagné
st qu’ils ont souffert sans branler que nous ayons pris à leur vue le
navire
que je vous dis hier que nous voyions, et lequel
ter et faire périr quelques Français, et même mettre le feu à quelque
navire
qui s’en serait trop approché. Dieu merci ni l’un
he 27e. [août] Toujours bon vent nous allons bien grâce à Dieu. Le
navire
anglais que nous prîmes hier aurait été métamorph
ci nous avance. Du mercredi 30 [août] Nous avons vu ce matin un
navire
, nous avons donné dessus, il a été impossible de
is ces bâtiments ne me paraissant pas mâtés, je crois que ce sont des
navires
maures. Du jeudi 31. [août] Nous avons bien
t] Nous avons bien été toute la journée : nous avons vu ce soir un
navire
, nous lui avons donné cache, Il s’est rallié à te
ier septembre. Nous ne sommes point heureux de n’avoir pas pris le
navire
que nous vîmes hier et que nous voyons encore. On
bord du Lion où j’étais lorsqu’ils y sont arrivés. Ils ont dit que ce
navire
appartenait à un Anglais marchand particulier ; q
atin à la voile, nous avons assez bien été et avons encore vu le même
navire
d’avant-hier, grand signe que nous n’avançons guè
ous n’avançons guère. Du lundi 4e. [septembre] Nous avons vu un
navire
ce matin, on l’a joint ; mais il n’est pas de pri
navire ce matin, on l’a joint ; mais il n’est pas de prise, c’est un
navire
qui appartient au Grand Mogol, on l’a laissé alle
Ce pays-ci ne me plaît guère, car il y pleut presque toujours, et le
navire
est tellement ébranlé tant par les coups qu’il a
nous nous venons d’appareiller pour aller attendre au passage quatre
navires
hollandais qui viennent de Batavia, et que leurs
nséquent très mauvaise chère, malgré nous, car il y a autour de notre
navire
une très grande quantité de poissons dont nous ne
du vent contraire et que nous sommes proche de terre. Nous étions six
navires
hier de compagnie ; nous ne sommes plus que deux,
est toujours sombre et pluvieux. Nous ne voyons point encore d’autre
navire
que le Florissant. Nous lui avons parlé ce soir.
pain gâté dans une soute toute mouillée. Je ne m’en étonne point, le
navire
fait de l’eau de toutes parts. Du samedi 23. [
éveillé cette nuit sur les onze heures pour me dire qu’on voyait deux
navires
, mais ayant appris qu’on se contenterait de les s
de bord pour venir à nous et nous a demandé si nous voyions ces deux
navires
, on lui a répondu que oui. Poursuivez votre route
, nous avons obéi et suivi notre route, qui nous portait sur ces deux
navires
. Pour lui il s’en est éloigné plus d’une grande d
à tout hasard à démêler la fusée. Nous avons donc donné sur ces deux
navires
, qui après s’être parlé l’un à l’autre, se sont s
ux-ponts, grand signe qu’ils se préparaient au combat. On voyait deux
navires
qui ne paraissaient point craindre le choc, et av
ibord. Mais en ayant approché de la voix et ayant demandé d’où est le
navire
? le Dragon a répondu De Rouen, et nous, De Versa
pondu De Rouen, et nous, De Versailles, ainsi on a rengainé. Ces deux
navires
sont le Dragon et le Lion, que nous avons rejoint
ai envie d’aller sur lui et de lui crier que nous avons revu ces deux
navires
. Et il est certain qu’il est homme à lui avoir fa
qu’il est homme à lui avoir fait ce tour si il avait su que ces deux
navires
eussent été des nôtres ; mais croyant que c’étaie
faisaient fuir le Florissant. J’ai été dîner aujourd’hui à bord de ce
navire
; on m’a dit que l’air résolu et hardi dont l’Ecu
he prochain. Il faut que la discorde ait soufflé de son venin dans ce
navire
, car ils sont toujours en guerre intestine. Je ne
ant que si nous croisions exprès, parce que s’il nous tombait quelque
navire
entre les mains, nous lui ferions décliner son no
mier. octobre Toujours même vent. Nous n’avons point revu les deux
navires
d’hier. Du lundi 2 [octobre] Le vent contin
besoin que nous avons d’eau, la quantité de malades qui sont dans les
navires
qui ont besoin de repos et de rafraîchissements,
e matin nous avons vu proche de nous à deux portées de canon un petit
navire
. Le Florissant n’a fait aucun signal pour lui don
été le maître, et que le Florissant ne fût pas notre amiral, ce petit
navire
aurait décliné son nom et celui de ses maîtres. J
e mieux en rejeter la faute sur le peu de concorde qu’il y a dans son
navire
. Cependant il me semble qu’il devrait être le maî
ous ne nous y attendions point du tout, la croyant derrière nous. Les
navires
n’ayant plus d’eau ni de bois, et notre gouvernai
mps. Je vous promis hier de vous dire ce que c’est que la justice des
navires
et comme elle s’y exécute. Il en faut savoir le s
octobre] Nous sommes aujourd’hui entrés à Négrades tous les quatre
navires
ensemble. Nous avons salué le Pégu en touchant, p
mmes originaires du pays, oui bien de quelques matelots ou autres des
navires
européens qui y sont venus hiverner comme nous, e
, et que les bêtes féroces, tigres, lions ou autres ont déterrés. Les
navires
de l’escadre y ont laissé plusieurs de leurs gens
e tous sur les dents par le travail continuel de l’eau, du bois et du
navire
. Dieu merci nous en sommes dehors, et chaque pas
lendemain mouiller proche de nous. Ils étaient accompagnés d’un petit
navire
portugais, qui partit le 28 qui fut le même jour
deux lieues de nous. Elles revinrent le trente, n’ayant point pris ce
navire
et ne l’ayant pas même approché de la portée de s
t dix-huit pièces. Le huit du courant nous avons vu au large un autre
navire
, le Lion a donné dessus ; le Dragon y alla le dix
t accommodé avec Monsieur le chevalier d’Aire pour lui donner sur son
navire
ce Monsieur de La Ragotterie et prendre de lui M.
bre] Même chose, il nous tombe toujours des malades, et les autres
navires
n’en manquent pas. Du lundi 20e. [novembre]
ments que nous en espérons, car en vérité nous sommes fort mal. Notre
navire
ressemble plutôt à un hôpital qu’à un vaisseau de
t profonde mais son eau est malsaine, pesante et de méchant goût. Les
navires
de sept et huit cents tonneaux peuvent y monter j
llon et passeport portugais. Il y a dans la rivière devant la loge un
navire
qui a été bâti à Siam et qu’on appelle Le Siam. I
l’exposer à la mer crainte d’accident. C’est dommage qu’un aussi beau
navire
que celui-là reste à pourrir dans l’eau douce. Le
présentement malgré toutes leurs forces qu’ils en peuvent donner à un
navire
seul dans un autre temps. Les loges des Anglais e
ons de voiles, cela a donné le temps à l’Oiseau de nous rejoindre. Ce
navire
est le plus méchant voilier de toute l’escadre et
leur sans nous faire d’autre mal les uns aux autres. Nous avons vu un
navire
sous le vent à nous, nous lui avons donné chasse
et le Dragon le suivaient et en étaient fort proche. Nous couvions ce
navire
des yeux et comptions dessus comme sur un acquis[
iser si à la vue de ses troupes qui bordent la terre on avait pris un
navire
qui s’était retiré dans une de ses rades. Nous l’
c beaucoup de marchandises, avaient fait tout débarquer de dessus les
navires
anglais et hollandais, et n’avaient pas osé s’exp
osé s’exposer au trajet, ne les voyant pas en état de résister à six
navires
de guerre français qu’on fait passer là pour six
rions tous de réputation. On a encore appris qu’ils équipent quatorze
navires
pour venir nous trouver. Si cela est, nous le sau
s notre étambot que nous avons cru cent fois que le derrière de notre
navire
allait être emporté. Une de nos soutes a toute ét
e mer qui entraient et sortaient à tout moment de dessus le tillac du
navire
, nos galeries crevées et emportées par la mer don
notre dunette notre fanal en ayant été emporté et tout le derrière du
navire
ébranlé. Notre gouvernail n’est point encore racc
nge qu’on ait volontairement jeté à la mer pour soulager le côté d’un
navire
. Nous en avons vu quatre ce matin, qui sont l’Ois
Monsieur le chevalier d’Haire, a fait signal pour faire approcher les
navires
du sien ; on y a été. L’Oiseau est encore à ce qu
nt chez lui et qu’il est obligé de pomper à quatre pompes, et que son
navire
a tant souffert pendant le mauvais temps qu’il a
[mars] Toujours même vent, faible et contraire et la mer unie. Le
navire
est déguisé en friperie, chacun ayant mis ses har
peu éclairci cette après-midi mais nous ne voyons toujours que trois
navires
avec nous, Dieu veuille nous conserver ! Si le tr
ant impossible de tenir longtemps la mer sans se raccommoder et qu’un
navire
seul fait beaucoup plus de chemin que lorsqu’il e
gé de jeter quatre grosses pièces de canon à la mer pour soulager son
navire
dans le fond de cale duquel il y avait cinq pieds
lais ou hollandais venant d’Europe qui feraient un méchant parti à un
navire
seul, mais qui auront ] es trois quarts de la peu
faire, car il n’est plus question de dire que c’est de l’eau d’un tel
navire
, il est question seulement que celui qui en a en
et que nous nous secour[e] rons mutuellement La quantité d’eau que ce
navire
a fait a fondu tout leur salpêtre, et par leur pr
avons mis à la cape. Il a plu, brumé, venté, et tonné bien fort. Les
navires
se sont encore dispersés, nous ne sommes plus que
u’il n’a tenu qu’à nous de nous rallier aux autres parce que les deux
navires
que nous vîmes hier qui sont l’Oiseau et le Flori
à midi qu’il a calmé tout à fait. Nous avons encore vu les deux mêmes
navires
d’hier Les courants nous en ont éloignés durant l
trois différentes montagnes qui font du feu lorsqu’il paraît quelque
navire
. Que pensent-ils ? Je crois qu’ils enragent de n’
rément le Gaillard est derrière nous et même derrière tous les autres
navires
. Dieu veuille que cela soit ! En tous cas, je ne
premier ; et c’est celle-là même qui nous a fait devancer les autres
navires
tout aussi bien que le Gaillard, car je vous avou
notre capitaine est d’humeur à se faire couler à fond ou à ramener le
navire
en France. Du mardi 8e. [mai] Toujours bon
es un feu, et entendu tirer un coup de canon. Ce sont apparemment des
navires
qui viennent de Guinée et qui vont aux Iles, ou b
malades, chargé et sale comme nous sommes d’aller affronter plusieurs
navires
dont nous ignorons la force, nous poursuivons not
ommande le Mignon, voyant venir dans la rade où il était mouillé cinq
navires
qu’il ne connaissait pas dont un portait la flamm
de La Martinique, ils ont levé le siège, quoiqu’ils fussent quatorze
navires
de guerre. C’est dommage de la perte de Saint-Chr
facilement le trajet. Il avait été résolu dans le conseil que les six
navires
des Indes et trois navires de guerre qui sont ici
ait été résolu dans le conseil que les six navires des Indes et trois
navires
de guerre qui sont ici iraient trouver les Anglai
cassé la première. Je n’en sais point la raison, si ce n’est que nos
navires
sont trop maltraités pour se jeter dans le feu de
s avons passé sous le vent d’Antibe autre île anglaise. Il y avait un
navire
à l’ancre qui a mis au plus vite à la voile. L’Ec
assez bien et nous approchons des endroits où nous devons trouver des
navires
. Nous en avons vu un à midi et un autre ce soir :
di et un autre ce soir : on leur a donné cache* mais inutilement, nos
navires
ont contracté tant de saleté que nous n’allons pa
ces parages-ci sont toujours remplis de corsaires. Nous avons vu deux
navires
ce matin, nous leur avons donné chasse, mais inut
depuis peu de temps. Il a pris trois Anglais et un Hollandais, et le
navire
qui suit est une de ses prises. Du vendredi 17
ire provençal a 42 canons, et fait route avec nous. Nous voyons trois
navires
fort éloignés, le corsaire donne dessus. Il va fo
us donnons dessus. Du samedi 18. [août] Nous ne voyons plus les
navires
que nous vîmes hier. Le Provençal nous a rejoints