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1 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Des Prez, et de Mademoiselle de l’Épine. »
ise. Qu’il était vrai que nous ne devions point espérer qu’un heureux mariage nous unît du vivant de mon père, mais que tout au
dire que c’était de pures visions. Qu’elle ne pourrait consentir à un mariage qui m’exposerait à la colère de mon père, et nous
il ne manquerait pas, puissant comme il est, de faire déclarer un tel mariage clandestin ; de vous faire déclarer libre, et moi
encore plus, que sa propre mère, à elle, ne consentirait pas à notre mariage par les raisons que je viens de vous dire, et que
ur celui-là, dit-elle, j’en tombe d’accord. Il n’y a donc plus que le mariage , repris-je. Non, répliqua-t-elle, mais c’est le t
cette femme, ce prêtre n’aurait pas l’autorité de vous marier, et ce mariage serait cassé. Que vous êtes pressante, lui dis-je
Que vous êtes pressante, lui dis-je ; nous ne demandons pas que notre mariage puisse paraître aux yeux des hommes, puisque nous
Vous seriez l’unique, reprit-elle, en tournant la tête, ces sortes de mariages -là par amourette n’ont qu’un temps, et je ne vous
foi de part et d’autre. Je lui fis connaître que je savais à quoi le mariage engageait, et que si je ne m’y comportais pas bie
il nous épouserait ; mais qu’il nous donnerait même un certificat de mariage , à condition que nous ferions, elle et moi, tout
, elle sera la première à nous prêter son entremise pour cacher notre mariage  ; crainte que s’il venait à être découvert, votre
pprouve ce que vous dites, lui dis-je, mais trouvera-t-elle que notre mariage soit bon ? En approuvera-t-elle les formalités et
on ? En approuvera-t-elle les formalités et les cérémonies ? Si notre mariage n’est pas bon, dit-elle, je n’y consentirai pas n
pondis-je : Eh bien, reprit-elle, c’est ce qui me fait dire que notre mariage étant bon, il sera inutile de le lui cacher. Mais
Je vous le promets encore, dit-elle : mais s’il n’y a que moi que ce mariage puisse satisfaire, je ne vous promets pas une gra
e en peut être satisfaite aussi, je vous la promets toute entière. Le mariage sera bon à mon égard, ajouta-t-elle, pourvu que c
tres gens mariés. En effet, dit-il, ceux dont les parents ont fait le mariage , ont quelque sujet de se plaindre d’eux, lorsqu’i
table. Après le dîner, il nous fit écrire à tous deux une promesse de mariage , ou plutôt une reconnaissance fort longue, qui es
Il n’y avait pas le mot à dire ; cela était ainsi sur la promesse de mariage . Nous prîmes jour pour nous confesser, moi le len
ient pas suivies pour la publication des bans, ni l’enregistrement du mariage sur le livre de paroisse, le reste était conforme
nforme à la pratique ordinaire, et l’on ne pouvait pas dire que notre mariage ne fût bon. Elle me parut avoir l’esprit content.
ns moi. Je me crus perdu, et qu’il avait entendu quelque chose de mon mariage avec ce prêtre, quoique je ne me souvinsse pas d’
ort honnête. Avant que de dîner ou déjeuner, il prit nos promesses de mariage , qu’il avait gardées depuis cinq jours ; il nous
our votre sûreté. Pour devant Dieu ayez la conscience en repos. Votre mariage est bon, gardez ce paquet, et ne le décachetez po
endait la colère et la vengeance de mon père. Elle craignit que notre mariage ne lui parût un véritable libertinage. Je blâmai
diable, et qui l’est en effet. J’écrivis une copie de ma promesse de mariage pour la lui montrer, sans lui mettre en main aucu
e donner le consentement qu’on me demanderait pour faire casser notre mariage  ; mais, poursuivis-je, faisant semblant d’être en
nsuite je lui fis connaître que le principal de tout était, que notre mariage était bon, et qu’il ne pouvait point se casser qu
oir qu’on avait pris toutes les sûretés qu’on pouvait prendre. Que le mariage était bon, et dans le fond et dans les formes. Da
s créatures. Elle eut beau lui jurer qu’elle était innocente de notre mariage  ; que même si elle tenait sa fille elle en ferait
yez, Monsieur, dit-elle, parlant à mon père, si je suis cause de leur mariage . Elle envoya sur le champ chercher une autre chai
té, et dont il commençait à plaindre la destinée. Il en voulait à son mariage , mais non pas à sa vie, ni à celle de son fruit.
n homme, si sa douleur n’était très sincère. Il n’a point déclaré son mariage par plusieurs raisons, dont [la principale est] q
mais je ne puis m’empêcher de dire, que presque toutes ces sortes de mariages faits à l’insu ou malgré les parents, ne sont jam
sez tôt, reprit Monsieur de Contamine. C’est une étrange chose que le mariage , il change terriblement les objets, tout y perd l
que son refus a fait connaître qu’elle avait renoncé pour toujours au mariage  ; et je puis vous assurer que vous en êtes la seu
e de Mongey, et chacun fut placé selon son cœur. Pendant le repas les mariages furent le sujet des conversations. Ceux de Des Ro
arle pas, comme vous voyez, de ceux qui sont mal mariés, je parle des mariages les mieux unis tels qu’est le mien… Quoi, interro
moi poursuivre. Je ne crois pas, ajouta-t-il, qu’il y ait au monde un mariage plus uni que le mien ; j’aime ma femme plus que l
moins être bien loin de ma femme : ainsi il y a des chagrins dans le mariage , dont il n’y a qu’un mari qui puisse parler par e
2 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur de Jussy, et de Mademoiselle Fenouil. »
e temps-là nous ne nous sommes point quittés qu’avant-hier, après son mariage . Qu’en rentrant en France, il a pris des certific
avant cela une espèce de certitude à une réponse favorable ; mais un mariage qu’on me proposa, fit plus que je n’avais attendu
endre le reste, Mademoiselle Fenouil, poursuivit-il, sut ce traité de mariage et fit tant qu’elle vit Mademoiselle Grandet, qui
e billet-ci le matin chez moi. BILLET. Ne précipitez rien dans votre mariage , vous pourriez vous en repentir dans la suite. Il
lle. Je laissai à nos parents le soin d’ajuster les articles de notre mariage , et pendant ce temps-là je cherchai les moyens de
u’il n’y avait rien d’extraordinaire à sa parure. Que jusques à notre mariage elle se conformerait aux volontés de sa mère, mai
effet je lui avais paru, on ne la crut point ; d’autant moins que ce mariage m’étant très avantageux, on ne pouvait croire que
ur moi acheva de la persuader. Nous nous fîmes chacun une promesse de mariage , et un morceau de papier nous tenant lieu de tout
. J’ai gardé mon ban, et nous voulons bien tous deux confirmer par un mariage légitime, ce que nous avons fait de contraire aux
nous quitter que vous n’ayez vu la conclusion de notre roman et notre mariage , et de vouloir bien nous servir de témoin, si com
e après il revint avec la permission qu’on demandait pour célébrer le mariage dans telle église du diocèse qu’on voudrait, avec
sait, et l’endroit où était sa nièce, [et comme] elle voulait que son mariage se fît dans les formes, on résolut d’aller à cett
anté de leurs maîtres. Minuit sonna, nous allâmes tous à l’église, le mariage y fut célébré, et l’enfant légitimé. Nous servîme
use. Ils se levèrent, et on résolut en dînant de faire connaître leur mariage à d’Ivonne, et à leurs parents avec éclat, ce qui
ns que personne s’en fût aperçu, ni comment ils avaient concerté leur mariage , ni par quels charmes Jussy s’était trouvé si jus
3 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Des Ronais, et de Mademoiselle Dupuis. »
ito il y avait plus d’un an, et qu’il n’avait pas voulu découvrir son mariage , crainte que cela ne lui fît quelque affaire avec
choses indifférentes, et insensiblement la conversation tomba sur le mariage , et sur ce qui pouvait l’empêcher ou le faire cas
e journalière faisait voir que les enfants qui naissaient d’un pareil mariage , aussi bien que ceux qui venaient de père et de m
n sol, à condition seulement de lui assurer le sien par le contrat de mariage  ; qu’ainsi il en jouirait toujours. Qu’en prenant
it de son intérêt et de son honneur de prévenir le tout par un prompt mariage . Enfin cet ecclésiastique lui dit tout ce qu’une
it pas au sens commun, il ne comprenait pas que son salut dépendît du mariage de sa fille. Qu’il semblait qu’on voulût lui fair
de leurs enfants, lorsqu’ils forçaient leur inclination, soit pour le mariage , soit pour le convent. Qu’il se tenait pour justi
t, reprit Des Ronais, une femme dont la fille contracta à son insu un mariage qui n’était pas tout à fait dans l’ordre, elle vi
, soit dans ma jeunesse par mes fatigues et mes pertes, soit dans mon mariage par ma femme, qui avait trouvé le secret à force
le confesseur sortit, et nous rapporta ce qu’il avait dit au sujet du mariage , sans nous parler de la mère ni de ce qui pouvait
’il nous joue ; car il sait bien que je ne consentirai jamais à aucun mariage qu’avec vous, et sur ce pied-là il ne veut point
e qu’il avait réfléchi sur ce qu’ils avaient dit ensemble au sujet du mariage de leurs enfants ; et que se sentant vieux et cas
arrivâmes comme ils en étaient encore sur les articles de ce prétendu mariage . La vue des Du Pont me fit taire d’abord, parce q
ient, dites-vous, Monsieur, lui dis-je, de vous donner parole pour le mariage de sa fille et de vous ? Oui, Monsieur, me dit-il
oiselle et moi au hasard de succomber ? Que ne consentez-vous à notre mariage , puisque vous paraissez l’approuver ? C’était la
rce éclatait d’une manière ou d’autre ; et qu’il consentirait à notre mariage avec facilité, quand il n’y aurait plus pour lui
moi n’en eussions fort bien usé à son égard, si il avait permis notre mariage . Que cependant il avouait n’avoir jamais pu vainc
in l’un à l’autre, j’espère qu’elle vous sera aussi chère après votre mariage , qu’elle vous l’a jamais été, parce que j’espère
onfesseur nous dit qu’il ne pouvait pas nous donner la bénédiction de mariage sans la permission de l’archevêque de Paris ; mai
voir ; mais que son dernier soupir avait changé le tout, et que notre mariage ne regardant plus que nous, et nullement le mort,
. Comme excepté l’empêchement que Dupuis avait toujours apporté à son mariage , jamais père n’en avait usé mieux que lui, il est
e l’y reconduisis si abattue, que je n’osai lui parler sitôt de notre mariage . Madame Dupuis sa tante, mère de notre ami, qu’ap
sa mère, ont été cause du consentement de Madame de Contamine à leur mariage . Je vous parlerai une autre fois de Mademoiselle
4 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Des Frans et de Silvie. »
était pris, il n’était pas maître de sa langue. On lui disait que le mariage de Silvie et de moi leur paraissait si certain, a
pouvez-vous leur être utile, interrompis-je ? À signer au contrat de mariage de cette fille, reprit-il, en la faisant passer p
ndroit écarté de toute connaissance, et doit faire en sorte après son mariage , que son mari la mène en Poitou, où on dit qu’il
sais bien quels ils étaient. Il est vrai que je ne suis pas née d’un mariage légitime ; mais suis-je responsable si le sacreme
rise de me marier comme sa nièce, et de m’avantager par le contrat de mariage et par son testament, en celle de faire tout pend
à Garreau qu’elle avait changé de résolution sur la manière de notre mariage  : elle en dit les raisons que je viens de vous di
tez dès aujourd’hui : mais je veux qu’il reste à Silvie jusqu’à votre mariage , et après cela au survivant. J’empêcherai qu’on v
e, et je l’ai encore tout entier. Je donnai à Garreau une promesse de mariage signée de moi, il m’en donna une autre signée de
moi, et vendez le reste, si vous voulez, pour vos nécessités et votre mariage  ; je vous les donne, elles sont à vous : je les a
de défunt Monsieur le marquis de Buringe mon père, ni la promesse de mariage que je lui avais faite. Voilà le vol dont Valeran
ns. Je retirai environ deux mois après l’avoir épousée la promesse de mariage qu’elle avait faite à Garreau, et la lettre de Mo
ait un tour de garçon qui l’obligeait de retarder de quinze jours son mariage , qui se devait faire dans deux. J’allai avec lui
i-même à Rome ; ayant été obligé de quitter la France un an après son mariage , pour éviter la suite d’un combat où il s’était t
ieur le commandeur de Villeblain m’en parla dans ces termes après mon mariage , mais sa vertu ne s’est peut-être pas tout à fait
ue d’ici. Je le répète encore, il faut qu’il y ait du destin dans les mariages . J’eus cent fois envie malgré l’amour que j’avais
en pressai la conclusion de tout mon possible ; et en ce temps-là les mariages n’étant pas sujets à tant de formalités qu’il en
choses sur le pied d’épouser en trois jours. Nous fîmes un contrat de mariage où elle prit le nom de Silvie de Buringe, fille n
ma mort trouver un parti considérable, et tout autre que le mien. Mon mariage aurait couvert sa naissance, et ce bien en argent
es autres formalités. Elle était obtenue, mais je ne savais pas si le mariage ayant été retardé, on pouvait encore s’en servir,
privées dans un autre temps, m’étaient pardonnables à la veille d’un mariage , aussi fîmes-nous une dispute assez longue sans n
e fus le soir habillé fort proprement, et en état de paraître pour un mariage . J’avais écrit dans le jour aux gens dont j’avais
chevalier de Buringe depuis marquis du même nom, sous une promesse de mariage . Qu’ils s’étaient aimés de bonne foi et dans la r
aîtresse l’avait tellement dégoûté des femmes, qu’il avait renoncé au mariage . Qu’il avait enfin été tué en Candie, et que Mada
a m’inquiète ? Je voudrais bien savoir aussi comment s’est fait votre mariage  ; et enfin tout ce qui lui est arrivé depuis la m
illeur ami que j’aie jamais eu, et dont je puis dire que j’ai fait le mariage avec une cousine, et Madame… Vous êtes donc paren
anves, et la manière dont s’étaient faits notre connaissance et notre mariage  ; il n’y eut que l’endroit de Rouvière qui lui fi
Monsieur le marquis de Buringe à Madame de Cranves, et la promesse de mariage qu’il avait d’elle. Ce que nous exécutâmes le len
nge, que nous avions retirée il y avait quelque temps, la promesse de mariage avait été déchirée. Il ne fit pas semblant d’abor
sacrifié. Il conclut par dire que tout cela ensemble faisait voir un mariage du ciel et de destinée. Que Dieu nous avait certa
m’exposait-il ? À quoi s’exposait-il lui-même ? Si j’avais appris son mariage par un autre que par vous ; j’en serais morte de
ce que je suis capable de faire pour lui, que si je leur parle de son mariage , bien loin de me croire, ils s’imagineront que ma
ne vivrais pas en repos avec un esprit si intrigant. À l’égard de son mariage , je ne l’ai point approuvé, je ne le désapprouver
voir ses visites et de lui en rendre ; mais je veux absolument que ce mariage soit secret pendant ma vie, afin de n’avoir pas l
résolution, dont rien ne me fera changer. Si mon fils veut tenir son mariage secret, nous serons bons amis, et je lui pardonne
ut ce qui désormais se passera entre nous. Elle ne veut pas que notre mariage éclate, j’en approuve les raisons : elle me croit
ensent m’est indifférent. En gardant le secret, outre les plaisirs du mariage , nous aurons encore ceux du mystère. Je suis fort
les obliger de travailler de concert avec elle à faire paraître notre mariage  ; ce qui aurait été fait, si je n’avais pas été o
uppositions qu’elle approuva ; et se sut bon gré de ce que mon infâme mariage n’était su de personne. Je lui dis que je ne reto
ntraint dans les visites que je lui rendais. Que je voulais que notre mariage fût une fois déclaré. Que j’avais disposé toutes
me conseilla de l’obliger à prêter les mains à la cassation de notre mariage , et après cela de l’abandonner, ou de la renferme
n’avait jamais voulu donner son consentement à la cassation de notre mariage , et que quand elle l’aurait accordé, je ne me tro
ntante pourrait écrire. Elle ne dit point qu’elle fût engagée dans le mariage , ou ce qu’elle en dit est tellement enveloppé, qu
t-il comprendre que l’infidélité de Silvie, qui vous fait renoncer au mariage , n’était pas volontaire : outre cela, quand elle
5 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Dupuis, et de Madame de Londé. »
ne croyait pas s’y devoir assujettir avec tant de rigueur. Depuis son mariage et son retour à Paris, il vivait plus retiré que
oit d’entreprendre davantage. Je ne croyais pas que d’Épinai butât au mariage  : ainsi je ne crus pas lui faire une grande offen
ne s’aimaient que du temps qu’ils s’étaient raccommodés. ) Pour votre mariage , ajoutai-je, bagatelle : je le croirai quand je l
de donner au tableau des couleurs de ma façon. J’avançai par là leur mariage qu’ils firent promptement pour faire cesser la mé
es fêtes de Pâques. Je m’informai de Sophie ; j’appris que depuis son mariage , elle était jaune comme un coing : que son époux
upirant, que vous débitiez de Monsieur d’Épinai et de moi avant notre mariage  ! Le pauvre homme n’a rien de mâle, et je suis en
ai ne satisfaisait pas. Elle résolut de faire connaître l’abus de son mariage . Tout ce que d’Épinai lui put dire ne la fit poin
u’un breuvage dont la force serait passée dans quatre mois du jour du mariage . On la priait de faire en sorte que sa fille diff
lus de six ans plus tard qu’elles n’auraient voulu. Je l’entretins du mariage de sa sœur ; elle me parut avoir envie de l’être
me. Qu’elle était obligée d’en user comme elle en usait, parce que le mariage de la cadette ferait tort à celui de l’aînée dans
mandé que j’allais épouser Madame de Londé ; et en considération d’un mariage si honnête, et qui m’est si avantageux, il m’a of
sible de me dédire, elle ne nous accorderait pas par notre contrat de mariage , des conditions aussi avantageuses qu’elle nous e
t qui les redoublerait sans doute, si elle venait à connaître que mon mariage fût forcé. Que j’avais intérêt de ménager le comm
le de cette maladie, et j’en faisais un des articles qui retardait le mariage . La bonne femme n’était pas fâchée qu’il fût un p
. La bonne femme n’était pas fâchée qu’il fût un peu retardé, tant de mariages coup sur coup l’auraient trop épuisée : ainsi cha
était de conséquence. Je l’emportai, et trouvai dedans la promesse de mariage que je lui avais faite. C’est toujours autant de
tin. Je sortis ensuite de cela vivement en colère contre Célénie. Son mariage m’était indifférent dans le fond, puisque je ne v
voir votre perfidie ? N’avez-vous pas repris lâchement la promesse de mariage que vous m’aviez faite ? N’êtes-vous pas parti sa
us encore assez scélérat pour cela, reprit-elle ? Que vous fait notre mariage  ? Il est certain que vous ne m’aimez plus. Tout c
enfermée seule ; et qu’en attendant sa réponse, il s’était informé du mariage , qu’il avait appris que Célénie elle-même en dîna
ttre que mon laquais avait portée à mon infidèle, avec la promesse de mariage , bien résolu d’envoyer le tout à Alaix si elle l’
nommé Grandpré, de bonne famille dans la bourgeoisie, recherchait en mariage une fille de famille égale à la sienne, et m’en d
ais bien rompre l’autre parti où ma mère m’engageait. Une promesse de mariage à une fille comme elle, ne m’épouvantait pas ; j’
suivit cette femme ; ne suis-je pas aussi belle que j’étais avant mon mariage  ? Et ne suis-je pas plus belle, plus aimable et p
oi à cœur ouvert, poursuivit-elle, il est impossible que depuis votre mariage vous n’ayez souvent goûté des plaisirs de l’amour
d’un contrat, ni de la bénédiction d’un prêtre. À le bien prendre, le mariage n’est autre chose que l’assemblage d’un homme et
uez-le de bonne foi, poursuivit-elle, n’avez-vous pas vu depuis votre mariage des hommes qui vous ont inspiré de la tentation ?
même plaisir avec qui bon lui semblerait ? Certes on ne verrait aucun mariage dans le monde, si étant filles et conservant notr
deviennent grosses pendant leur veuvage, et n’assujettissent pas à un mariage nécessaire ceux qui leur ont fait l’enfant, quelq
der de bonne foi avec sa maîtresse. On l’envoya quérir. Le contrat de mariage fut fait dans le moment ; et quatre jours après i
arce qu’elle avait plusieurs fois déclaré, qu’elle ne voulait plus de mariage  ; et qu’en effet elle avait refusé des partis que
endant ses grossesses, il m’a été impossible de la faire consentir au mariage . Au bout de deux ans, elle me dit qu’elle était g
en âge, il ne regrettera pas sa naissance ; mais ne parlons point de mariage entre nous. Pour mon bien, si vous le voulez, vou
u’à toi de vivre libre, et d’avoir des plaisirs plus vifs que ceux du mariage , sans en appréhender les suites et les chagrins ?
urais été le héros, et suivant toutes les apparences il finira par un mariage comme les comédies, et que je voudrais qui fût dé
yeux l’objet de sa haine. Je l’ai toujours aimée sans espérance. Son mariage n’a pourtant pas laissé de me mettre au désespoir
ce que son tempérament ne s’accordait pas à mille devoirs auxquels le mariage assujettit une femme. Qu’elle était la première à
ous y accompagnerai. Je n’ai point eu l’honneur de la voir depuis son mariage , et je serai fort aise de la saluer. Je le veux b
’avait été la première fois que j’eusse vu Madame de Londé depuis son mariage . Je n’ai pas voulu, Madame, lui dis-je en entrant
urer en même temps que je prends plus de part que qui ce soit à votre mariage . Après ce petit compliment, je la saluai à la fra
de l’ardeur pour moi, et nous n’étions plus qu’à douze jours de notre mariage , lorsque nous le vîmes encore reculé par la mort
our de la Quasimodo. Il nous avait priés en partant de différer notre mariage jusqu’à son retour, et nous le lui avions promis
s ait faite, sans savoir vous en faire, puisqu’il ne savait pas votre mariage , poursuivit Dupuis parlant à Des Frans, je crois
r de Madame de Londé et le mien, qu’il ne faut pas s’étonner si notre mariage en a été retardé jusqu’ici. Mais enfin, toutes le
icultés sont aplanies ; tout le monde est d’accord ; notre contrat de mariage est en état d’être signé. Nous ne souhaitons elle
avec ma belle cousine. Il se passa quelques aventures avant ces deux mariages , et celui de Madame de Mongey et de Des Frans qui
6 (1713) Les illustres Françaises « Les Illustres Françaises. Histoires Véritables. »
ns, répondit Des Frans, de voir une femme fidèle, et d’assister à son mariage , qui s’est fait la nuit même de mon arrivée. Comm
point réussi. Je voudrais bien en savoir la cause ; et si c’était un mariage d’amour, ou mariage d’intérêt, que vous avez manq
udrais bien en savoir la cause ; et si c’était un mariage d’amour, ou mariage d’intérêt, que vous avez manqué ? Vous le saurez
nais en riant ; dès le même jour que vous arrivez, vous assistez à un mariage , et ce mariage se contracte par un homme qui est
dès le même jour que vous arrivez, vous assistez à un mariage, et ce mariage se contracte par un homme qui est banni depuis pl
7 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur de Contamine, et d’Angélique. »
r vous faire bien comprendre toute la disproportion qu’il y a dans ce mariage , dit Des Ronais, il est à propos de vous faire so
bien qu’il avait de son côté, il lui en vint encore d’autre, par son mariage avec la fille d’un partisan puissamment riche, du
ère ; ses frères et sœurs étant morts avant père et mère, et après le mariage avec le père de notre héros, c’est à présent la b
là. Il est honnête homme, de conscience, de probité et de parole, son mariage seul suffirait pour lui en attirer la réputation,
nt assurée. Je ne prétends d’elle que des faveurs légitimes, c’est au mariage que je tends. Il y a du temps à attendre, car mal
e tomberez d’accord qu’il n’y a pas d’apparence que je lui propose un mariage avec votre fille, et moins encore qu’elle y conse
elle, aussi bien que le reste, que Contamine lui a donné depuis leur mariage  ; car ils sont mariés séparés de biens ; et qu’il
resse. Son cabinet seul et ses pierreries valaient un des plus riches mariages . Je voudrais bien vous parler un moment, lui dit
r Angélique. Elle n’en fit que rire ; et lui dit agréablement que les mariages étaient arrêtés au ciel avant qu’on se connût sur
toute la prudence humaine ne peut pas prévoir, lui découvriraient mon mariage . Ce n’est point la peur d’être déshérité qui m’en
vait tous les sujets imaginables d’être satisfaite de lui. Excepté le mariage il avait toujours été soumis à ses volontés. Il n
lant à Angélique, que vous devez le consentement que je donne à votre mariage avec mon fils. C’est premièrement à la recommanda
l’une, et à la fortune de l’autre. Elle dit qu’elle voulait faire le mariage , et qu’elle ne voulait pas qu’elle découchât de l
commère qui arrivait, se trouva ; et depuis ce jour-là, jusques à son mariage , Angélique n’eut point d’autre table ; honneur qu
on fils. Il était encore au lit très mal, et ce fut ce qui recula son mariage qui ne se fit que deux mois après. Angélique ne l
8 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur de Terny, et de Mademoiselle de Bernay. »
r marier Madame d’Ornex, l’ont tellement avantagée par son contrat de mariage , qu’elle et moi, qui me suis fait faire justice p
état supportable. Je vous ai vu, mes réflexions se sont évanouies. Le mariage infortuné de ma sœur ne me fait plus trembler. Mo
t ce qu’il avait fait à sa fille, qu’il avait même frappée depuis son mariage . Enfin ces deux hommes donnèrent à rire à tout le
ne nous fussions point aimés l’un l’autre, il aurait consenti à notre mariage . C’est son humeur, il ne peut voir sans chagrin l
mais afin de donner prétexte à cette démarche, je la fis demander en mariage avec le consentement de mes parents, qui eurent a
d’épouser le troisième. Il m’a voulu obliger de signer un contrat de mariage , avec un homme d’armée, qui d’abord ne recherchai
ne vous prive pas du sien. Voulez-vous nous donner la bénédiction de mariage , Monsieur, continuai-je, en parlant à celui qui f
crois pas qu’il y ait un homme au monde plus heureux que moi dans son mariage . Sa tendresse à elle, ne s’est point démentie ; e
op de louanges à la constance. Il en a, Madame, reprit Des Frans, son mariage avec Madame de Londé en est une preuve. Je ne cro
iez que je serai marié dans cinq ou six jours, et qu’en faveur de mon mariage ma mère me fait des avantages très considérables.
9 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XXXVI. Suite de l’histoire de Silvie et de Sainville. »
du bruit commun qu’elle allait épouser Deshayes, et que le contrat de mariage était signé. Vous avouerai-je tout mon faible pou
ire mes lettres. Je n’avais plus d’autre moyen pour empêcher ce fatal mariage , que d’en venir aux mains avec Deshayes ; j’en ch
te résolution rétablit ma santé. Je sortis environ un mois après leur mariage , et par cas fortuit, j’allai me promener à Luxemb
le pays des aventures, qu’il vous faisait croire que son but était le mariage , mais qu’il avait trop d’horreur pour votre famil
isons qu’il continuait, et je fus la première à presser mon infortuné mariage . Le contrat en fut signé sitôt que je fus en état
incérité effrontée tout ce qu’elle avait fait avec Deshayes avant mon mariage , et j’appris qu’ils avaient ensemble un commerce
10 (1721) Mémoires
rère de Louis XIII que s’il voulait consentir à la dissolution de son mariage avec la fille du duc de Lorraine qu’il avait épou
servait cet habit par plusieurs raisons : l’une pour mieux cacher son mariage avec la Reine à qui la régence aurait été ôtée si
cher son mariage avec la Reine à qui la régence aurait été ôtée si le mariage avait été public ; l’autre pour se faire plus res
ce soit la quintessence de l’usure et de la juiverie. 83. Je sais ce mariage de la bouche propre du cardinal de Retz qui fait
est très commune. Cependant on n’en voit point de grosses avant leur mariage  ; il faut apparement qu’elles aient le secret de
e n’en ai vu qu’un seul supprimé, c’est celui du contrôle des bans de mariage  ; encore a-t-il fallu que le pape s’en soit mêlé
arce qu’elles n’avaient pas le moyen de payer le contrôle des bans de mariage , et qu’on faisait fouetter celles qui étaient sur
tôte, fit un placard portant ces mots : Au public. Il y a promesse de mariage entre… fils… et entre Marie N. , fille de N. Ceux
savetier lui dit qu’il s’en passerait, qu’il y avait toujours eu des mariages quoiqu’il n’y eût pas toujours eu des prêtres, en
aisir de me le dire, car depuis quinze jours que je croyais l’être le mariage me put, et je suis dégoûté d’elle. Tiens, dit-il
re s’était bouché les yeux parce qu’il était garçon. Mais lorsque son mariage fut arrêté avec la princesse de Bavière, le Roi l
hardie, environ quinze jours après ses couches et deux mois après le mariage de son amant, de venir à Versailles en courrier,
e que le trésor royal était épuisé par les dépenses nécessaires à son mariage . Monseigneur eut l’honnê[te] té de lui dire qu’il
ns de la scène, et promit à Monseigneur de les lui dire sitôt que son mariage avec la princesse de Bavière serait consommé, et
et y accompagner le prince. Dès le lendemain de la consommation de ce mariage , M. Colbert vint comme les autres lui faire sa co
table ou fausse ; outre cela, ce contrat primordial est le contrat de mariage de votre tri-aïeul, et doit faire assez de figure
un intérêt de vengeance mêlé. M.de Mesmes lui avait refusé sa sœur en mariage , quoique les parties ne se haïssent pas ; mais le
da une infinité de fois à Madame Deschiens la raison du retard de son mariage . Celle-ci voulut généreusement achever ce qu’elle
toire de sa naissance, et ajouta que c’était ce qui avait retardé son mariage . A cette déclaration elle remonta dans sa chambre
peu de religion qu’il avait lui fit inventer le contrôle des bans de mariage , et plus que tout cela les amortissements des bie
é mariée, ne pouvait pas encore savoir que pour vivre hureux dans son mariage , il faut épouser son égal. Elle est toute aimable
e et n’en est pas plus hureuse. Beaucoup de gens croient même que son mariage n’a été consommé avec le comte d’Evreux qu’elle a
aïeux. 280. Le cardinal de Bouillon, qui était disgrâcié lorsque ce mariage se fit, a fait tout son possible pour l’empêcher,
ingt mille livres de rente que le cardinal lui offrait pour rompre un mariage si indigne, et dont elle-même connaissait si bien
aitout. — Eh ! Madame, lui dit son fils, c’est vous qui avez fait mon mariage , ne m’en dégoûtez pas si tôt. Cette réponse paraî
sa mère, avec laquelle elle allait souvent pleurer le malheur de son mariage , et les mauvaises manières du comte son époux. Il
u’il en tire tous les jours, et qui ne paraît point sur le contrat de mariage , devraient l’obliger à traiter son épouse comme s
du pays, à moins que ce ne soit après leur établissement et en vue du mariage , et non pas par libertinage. Ils doivent même fac
ce procureur, lui dit toute son histoire, et lui demanda sa fille en mariage . Ce procureur, altéré comme un procureur, voyant
eu cinq sous de son épouse, qui n’était qu’une simple demoiselle, au mariage de qui le père n’avait consenti que parce que Mad
es nos mains sacrilèges Sur ce qui dépend de l’autel. Nous taxâmes le mariage , Mais sans aucun rapport à la religion, Quoi qu’e
11 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « ChapitreLII. Le mari prudent »
. Il avait épousé une fille fort riche qui mourut trois ans après son mariage , et ne lui laissa qu’une petite fille que je nomm
ourir de douleur et de rage, lorsqu’il ne put plus douter de ce fatal mariage . Il justifiait Silvie, sachant qu’elle n’avait pa
que de les engager pour toute leur vie dans un état tel que celui du mariage  ; mais la meilleure instruction qu’on en peut ret
12 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LIII. Belle morale du seigneur Don Quichotte. »
on domestique, à moins que ce ne soit dans les premières ardeurs d’un mariage , ou tout à fait dans un âge de retour ? N’est-ce
t de la raison, et qui connaît les engagements où il est entré par le mariage , veut exiger de sa femme plus de fidélité qu’il n
13 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre LI. Le jaloux trompé »
eureux lui-même, s’il avait su jouir de son bonheur. Il la demanda en mariage , et l’obtint. Il eut même le secret de s’en faire
faire aimer autant qu’il l’aimait. Les deux premières années de leur mariage passèrent comme un songe tant elles leur durèrent
s, furent les témoins convaincants de leurs ardeurs réciproques. Leur mariage était regardé et cité comme le modèle d’une union
14 (1691) Journal du voyage des Indes orientales (à monsieur Raymond)
r, parce que c’en est un à une fille d’avoir eu des enfants avant son mariage . L’infidélité ou la bassesse d’un amant, l’indign
r bien loin qu’une fille y ait honte d’avoir eu des enfants avant son mariage , elle s’en glorifie, et la plus abandonnée est la
n’ayant pu en apprendre davantage. Je ne sais ni leurs cérémonies de mariage ni aucune autre. Ils sont bien faits de leur pers
emier pilote qui est déjà venu ici m’a dit qu’il avait vu un de leurs mariages , où, dit-il, ils ne font d’autres cérémonies que
’idoles où on les lave dans de l’eau telle qu’on la trouve. Pour leur mariage les pères et mères amènent chacun de son côté les
rconcision que ces derniers n’ont pas et que les autres gardent. Leur mariage se fait de même, si ce n’est que les Noirs ou esc
tient point de compte. La fornication chez les premiers est suivie du mariage , chez les derniers passe pour une bagatelle ; une
lus souvent sont accordées dès l’âge de deux ou trois ans, et dont le mariage se consomme lorsque le mari et la femme sont tous
. Que les femmes de ceux-ci meurent avant ou après la consommation du mariage , les maris cherchent parti ailleurs ; mais il n’e
ent parti ailleurs ; mais il n’en est pas ainsi des femmes, car si le mariage est consommé, elles sont obligées de se brûler co
vous ai dit, à moins que de vouloir passer pour infâmes ; mais si le mariage n’est point consommé elles sont obligées de vivre
ai aussi appris par les mêmes officiers qu’il se contracte à Siam des mariages fort aisés : c’est que le père et la mère ne donn
restant au père. Ce n’est pas le simple peuple qui fait ces sortes de mariage , ce sont aussi les plus considérables du Royaume.
15 (1691) Journal d’un voyage fait aux Indes Orientales (tome 2)
e & de les laver dans de l’eau, telle qu’on la trouve. Pour leurs mariages , les pères & mères conduisent chacun de leur
de tout ce qu’ils voient pratiquer par ceux qui leur commandent. Leur mariage se fait de même que celui des gentils, si ce n’es
ompte parmi les Noirs. La fornication chez les premiers est suivie du mariage , & passe chez les Noirs pour une simple bagat
s souvent sont promises dès l’âge de deux ou trois ans, & dont le mariage se consomme lorsque l’un & l’autre sont en âg
s ; je l’ai déjà dit. Si c’est lui qui meurt le premier, & que le mariage ait été consommé, elle est obligée, comme je l’ai
i l’accordent encore quelquefois, où plutôt qui la vendent. Que si le mariage n’a point été consommé à cause de la jeunesse de
olâtrie dont j’ai parlé. J’ai dit que les veuves des bramènes dont le mariage n’était point consommé étaient mises au rang de l
 insensiblement le crime contre nature s’abolit. Cette prohibition de mariage , & l’utilité générale qui en provient, me fon
s’être entendu avec Sévagi, & de vouloir se lier avec lui par le mariage de sa fille, parfaitement belle, avec Remraja, fi
bon train, le cotillon enfla, il l’épousa ; & sa mère à elle, le mariage fait, ne voulut plus entendre parler ni de sa fil
i l’un ni l’autre. Il avait honte de découvrir sa naissance & son mariage  ; mais enfin, l’amour qu’il conservait & qu’i
tent point en Europe. J’ai aussi appris qu’il se contracte à Siam des mariages fort aisés & très commodes. C’est que le père
is in terris. Ce n’est pas le simple peuple qui fait de ces sortes de mariages & qui vend ses filles ; ce sont aussi les plu
entraîné tout l’Orient. Il ne m’importe, je trouve la manière de ces mariages à la siamoise très agréable & très facile, &a
nd jour, &dégoûtant le troisième. Puisque je suis sur le sujet du mariage , je n’en sortirai point qu’après avoir raconté l’
ù il se serait assurément enrichi, s’y faisant déjà distinguer, si un mariage mal à propos fait, & dont il se repent encore
nes qualités personnelles. Il y a certainement de la destinée dans le mariage . Son malheur voulut qu’il fut obligé d’aller en N
e le quinzième jour de son départ de Paris, où on apprit plus tôt son mariage , qu’on ne sut qu’il avait une maîtresse. C’est fa
; sans cocus. Je sais encore que ces échappées de Portugais, que leur mariage a francisées, sont de très dégoûtantes madames. L
16 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LX. De l’aventure qui arriva au malheureux Sancho peu de temps après qu’il fut hors de chez le duc de Médoc, et de plusieurs autres choses qui ne sont pas de grande importance. »
it juste de donner aux parties le temps de se connaître. Cependant ce mariage ne tarda guère à s’achever, et peu de temps après
17 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LVII. Du repas magnifique où se trouva Don Quichotte, et du beau et long discours qu’il y tint. »
de, et s’y mêler de mille choses qui ne les regardent pas, surtout de mariages et de procès. Une seule abbaye suffisait à un abb
18 (1713) Les illustres Françaises « Préface. »
faut observer que ce n’est qu’un caractère contraint, que son second mariage avec Dupuis remit dans son naturel ; qu’il n’étai
19 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LVIII. Des tristes et agréables choses que Parafaragaramus apprit au chevalier de la Manche. »
retourné vers Balerme et son amant Durandar. Rien ne s’oppose à votre mariage , leur dit-il, et vous serez mariés quand vous vou
20 (1690) Journal d’un voyage fait aux Indes Orientales (tome 1)
que couleur pour se reconnaître. Ils se lèvent sans avoir consommé le mariage , qui, étant une cérémonie nocturne, est remise à
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