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1 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre LI. Le jaloux trompé »
elle le Ciel s’épuisait en bénédictions ; tout y prospérait, et si le mari , par son indiscrétion, n’en eût point troublé la
ens distingués dans leur voisinage, étaient ravis d’avoir chez eux le mari et la femme, qui les recevaient à leur tour le pl
s les femmes enviaient le bonheur de l’épouse, et les hommes celui du mari  ; en un mot on ne voyait chez eux régner que l’am
e l’amour, la joie et la concorde ; lorsque tout d’un coup il prit au mari un chagrin noir et une taciturnité qui ne lui éta
a maladie n’était causée que par la peur d’avoir perdu le cœur de son mari , étant pour lors certaine du contraire, revint la
les soins qu’une honnête femme, et prévenue d’amour, peut avoir d’un mari qu’elle idolâtre. Sa blessure était si grande qu’
ce ne fût d’amour qu’il fût malade. Cela parut extraordinaire dans un mari , surtout en France ; mais enfin c’était la vérité
Une manière si honnête parut remettre un peu l’esprit démonté de son mari , qui ne lui prescrivit point d’autre manière de v
une sœur ( car ses frères étaient dans le service et aux études), son mari n’en eut pas l’esprit plus tranquille, et comme i
toutes les précautions possibles pour s’accommoder au caprice de son mari , et qu’elle eût beaucoup sur le cœur les soupçons
ion de commencer à le mépriser, et de faire éclater à la honte de son mari la chimère extravagante qu’il s’était formée dans
ue son père vint dîner chez elle, et en présence de sa mère et de son mari , elle dit quelques duretés à son père. Celui-ci q
fier, et après lui avoir dit qu’elle était trop heureuse d’avoir pour mari un aussi honnête homme que le sien et aussi endur
hez vous, mais votre mauvaise humeur ne m’empêchera pas de voir votre mari . Celui-ci fut assez fourbe pour prendre contre sa
ses premières duretés par d’autres plus fortes, jusques à dire à son mari , qu’elle le suppliait de n’avoir plus aucun entre
argner la honte d’avoir eu une obéissance si aveugle pour son indigne mari . Elle laissa son père outré contre elle, et bien
ses soupçons qu’après les avoir éclaircis. A quelques jours de là son mari étant obligé d’aller dans une ville à cinq lieues
ût. Célénie tint bon cependant, et ne se serait point démentie si son mari n’eût poussé plus avant. Sitôt que la belle-mère
si son mari n’eût poussé plus avant. Sitôt que la belle-mère vit son mari et son gendre partis, sachant bien qu’ils seraien
ez ; mais je veux absolument savoir ce qui a pu y donner sujet. Votre mari vient tous les jours au logis, il nous montre tou
er d’avec un homme si peu digne d’elle ; mais celle-ci qui aimait son mari , et qui se serait sacrifiée pour lui, la remercia
i demandant si sa mère l’avait bien instruite à boucher les yeux d’un mari , à quelle heure elle lui avait fait prendre rende
qui avait supporté sans murmurer tous les mauvais traitements de son mari , n’eut pas tant de patience sur le chapitre de sa
in de ce qui s’était passé dans la chambre entre sa mère, elle et son mari , sortit de leur service quelque temps après. Ce f
répondit qu’elle ne sortait point du tout de chez elle, parce que son mari faisait même dire une messe dans une chapelle du
uta qu’elle espérait que cette dame aurait soin d’elle, parce que son mari était mort en la défendant ; ou que du moins les
mari était mort en la défendant ; ou que du moins les parents de son mari , qui étaient à Paris, ne la laisseraient manquer
, répliqua-t-elle, ces sortes de secrets-là doivent demeurer entre le mari et la femme. Sotain, qui n’ignorait pas les préca
e sentiment il demanda à cette fausse veuve avec un ris forcé, si son mari lui avait fait présent d’une ceinture de chasteté
atience que lui, et qui était ravi de voir un si bon commencement. Le mari lui dit de le suivre, et l’Italienne l’ayant suiv
t de regretter la dame qu’elle allait chercher, et les parents de son mari . L’Italienne accepta promptement le parti, louant
oux. Il lui parla de cette ceinture comme du plus vif affront que son mari lui pouvait faire ; et enfin lui peignit son indi
entre ses mains ; qu’il savait bien qu’il était mort pour peu que son mari le soupçonnât ; qu’elle pouvait le livrer à sa ve
rompa, il avait à faire à une femme à qui la mauvaise conduite de son mari ne donnait aucun privilège ; elle pouvait bien êt
s empressements ; qu’elle voulait encore essayer de faire rentrer son mari dans son bon sens, pour faire un meilleur ménage
d’en trouver lui-même le prétexte pour ne la point brouiller avec son mari . Elle lui dit en riant qu’elle savait bien que sa
ux vieux officiers du régiment où je suis incorporé depuis peu. Votre mari a cru avoir pris, et a pris en effet toutes les p
le femmes de vertu se sont séparées de corps et de biens d’avec leurs maris pour des raisons mille fois plus légères que cell
e ne vous souffre auprès de moi que parce que les précautions que mon mari a prises me mettent moi-même à couvert des faible
redoubla ses importunités et lui marqua une jalousie terrible de son mari . Elle rit quelque temps de sa bizarrerie et des t
es qu’une pareille correspondance pouvait avoir, et enfin supplia son mari de vouloir bien tout de bon faire sortir Julia de
si vous n’en prenez la résolution aujourd’hui, comptez que demain mon mari saura que vous êtes un homme, et mourir pour mour
de le tuer s’il faisait le moindre bruit. Tue-moi, lui dit ce furieux mari , tu ne feras que me prévenir ; Julia n’en voulant
un couvent où il la laissa en sûreté, et se retira à sa garnison. Le mari furieux et troublé avait conté aux premiers qui é
a chercha vainement de tous côtés pendant plus de trois mois, que son mari toujours idolâtre d’elle, furieux et jaloux, rest
2 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LIII. Belle morale du seigneur Don Quichotte. »
ait, et j’aurais ajouté que ce qui me surprend le plus, c’est que les maris espagnols veulent que toute la raison soit de leu
lorsqu’elles peuvent s’y jeter, ou bien dans un autre asile où leurs maris ne peuvent porter ni leur vengeance ni leurs fure
combattre ses passions et à vaincre ses tentations qui l’agitent. Les maris doivent donc montrer l’exemple qu’ils veulent que
que, disent-ils, une femme qui reçoit entre ses bras un autre que son mari , met dans sa famille des héritiers qui ne lui son
s pas se souvenir, qu’outre le précepte divin qui attache la femme au mari , et réciproquement le mari à la femme, la fidélit
le précepte divin qui attache la femme au mari, et réciproquement le mari à la femme, la fidélité conjugale est d’aussi anc
s, Seigneur chevalier, lui dit en riant la duchesse de Médoc, que nos maris fussent chevaliers errants, ou qu’ils eussent vos
en est le chef, et qu’elle ordonne aux femmes d’être sujettes à leurs maris . — Tout beau, Monsieur, répliqua notre chevalier,
Pour l’Ecriture, il est vrai qu’elle ordonne à la femme d’obéir à son mari  ; mais elle ordonne aussi au mari de tout quitter
le ordonne à la femme d’obéir à son mari ; mais elle ordonne aussi au mari de tout quitter pour s’attacher à sa femme, et ne
emme, et ne lui permet pas d’en rechercher d’autres ; elle dit que le mari est le chef de la femme, cela est encore vrai ; m
et de beurre ? Mais quand le oui est dit, et qu’elle voit bien qu’un mari ne peut plus s’en dédire, c’est pour lors qu’elle
vouliez faire entendre que toutes les femmes fassent désespérer leurs maris . — Non pas toutes, Madame, répondit-il ; il y en
e comte, toutes les femmes ne sont bonnes qu’à faire désespérer leurs maris . — C’est ce que je disais l’autre jour, reprit Sa
3 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre L. Dissertation sur la différente manière d’aimer des Espagnols et des Français. »
maîtresses et leurs épouses, et des dames pour leurs amants et leurs maris . Les Français convinrent, que l’amour semblait êt
rance, qui seraient toute leur vie restées sages et fidèles, si leurs maris ne leur avaient pas eux-mêmes inspiré l’envie de
ur de La Fontaine. C’est dans La Coupe enchantée. Que doit faire un mari quand on aime sa femme ? Rien. Voici pourquoi je
ir, comme on le voyait souvent en Espagne, surtout en Portugal, où un mari trompé se venge sur lui-même, et attente à sa vie
en prendre la mauvaise conduite d’une femme ne devait être imputée au mari qu’autant qu’il la souffrait sans y mettre ordre
oint d’honneur qu’on y attache dépend beaucoup plus de la conduite du mari que de celle de la femme, quoique ce soit elle qu
4 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LX. De l’aventure qui arriva au malheureux Sancho peu de temps après qu’il fut hors de chez le duc de Médoc, et de plusieurs autres choses qui ne sont pas de grande importance. »
lait enterrer dans le cimetière à cent pas de là, et on lui montra le mari qui accompagnait le corps. Sancho, qui était enco
Dieu que je fusse à sa place. A peine eut-il lâché la parole, que le mari qui paraissait fort affligé, redoubla ses larmes
x : Ote-toi de là, lui dit-il, et me laisse en repos. — Eh mon pauvre mari , lui répondit-elle, je vous demande pardon, moure
érèse, car quand une femme apporte de quoi dîner, il est juste que le mari apporte de quoi souper. Outre cela sait-il gagner
ne sont pas bien ensemble. La duchesse, après l’avoir assurée que le mari qu’on destinait à sa fille était tel qu’il le fal
5 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Dupuis, et de Madame de Londé. »
ù je l’avais mise, peu s’en fallut que je n’en vinsse à bout, mais le mari qui se fit entendre, rompit mes mesures. Elle se
mpte, et malgré sa mère je l’obligeai de pousser le procès contre son mari . Je fus content de ce que j’avais fait ; je n’en
qu’elle devait pour son repos tâcher de regagner la confiance de son mari en me sacrifiant, et en lui obéissant avec une so
oi auriez-vous honte avec moi ? Une femme doit-elle en avoir avec son mari  ? Les bruits qui pourraient courir de votre engag
t ; et surtout elle lui jura de ne me voir de sa vie. Il faut que son mari lui ait tout pardonné en faveur du sacrifice, car
suadé que j’en avais assez fait en lui faisant perdre l’estime de son mari . Je ne sais pas ce qu’il en pense ; mais elle lor
onversation, quoiqu’elles parlassent fort bas. Elle roulait sur leurs maris vivant et mort. Il y en avait une qui pleurait à
et que le sujet des pleurs de la première était le libertinage de son mari et son peu de fidélité pour elle. Est-il une femm
a chère sœur, disait l’affligée, en poursuivant la conversation ? Mon mari avant que de m’épouser m’a fait l’amour avec tout
, reprit la première, que me dites-vous ? Je n’ai jamais aimé que mon mari , je n’aime encore que lui, et outre cela je ne su
ivé. Je suis veuve depuis six mois : j’ai passé trois années avec mon mari , c’est peu en apparence par rapport à l’amour qu’
en droit de m’en plaindre que vous n’étiez ! Que feriez-vous si votre mari gâté par des vilaines, venait vous gâter aussi, v
elle parler comme vous faites, et songer à faire une infidélité à son mari , et l’imiter dans sa mauvaise conduite ? À Dieu n
ariée, que j’ai goûté avec plaisir des voluptés légitimes, et que mon mari me désespère en portant ses caresses à d’autres q
c honneur, que nous nous résolvons d’accepter un maître en prenant un mari  ? Et que nous nous abaissons jusqu’à n’avoir poin
jour plus de justice. Une honnête femme retire toujours à la fin son mari de ses égarements et de son libertinage. Vous pou
je me serais très volontiers offert à la consoler des tiédeurs de son mari  : elle était plus jeune qu’elle de trois ans, n’e
eulement, vous serez parrain et elle marraine. Quatre jours après, le mari de cette femme, qui était un portefaix, me vint p
bien. Elle n’avait qu’une petite fille d’un an et demi de son défunt mari . Elle était de bonne famille, veuve d’un financie
re parole, l’homme dont il s’agissait entra. Il était frère du défunt mari de la veuve, établi en province, où il avait attr
union serait parfaite. Je t’ai dit comment j’ai vécu avec mon défunt mari  ; et je te proteste bien de n’en jamais prendre d
me désespérer et de me faire enrager. Si j’en crois ce que son défunt mari m’en a dit, elle n’est femme que par le corps en
intive et si réservée ; c’était une femme mariée, chagrine contre son mari , qu’elle n’avait jamais aimé. C’était une maîtres
, bien faite, et jeune comme elle est, qui pourrait s’accommoder d’un mari qui fait continuellement lit à part, et qui ne lu
hambre en même temps du côté qu’elle répondait à l’appartement de son mari sur le grand escalier. Ils lui demandèrent ce qu’
aussitôt que vous. Nous ne tardâmes pas à y aller. Nous trouvâmes le mari et la femme prêts à se mettre à table. Londé ne f
etite tabatière, pour me faire un prétexte d’y revenir en présence du mari même ; et cela dans la crainte que j’avais de ne
t aucune peine à garder. Lorsque je veux l’embrasser, le privilège de mari la gêne et la contraint, il en faut venir aux épé
n de sa solitude, et qu’elle ne soit d’humeur à vouloir retrouver son mari  ? Je voudrais, dit-il, que cette humeur la prît,
t-il. Elle me reçut comme une honnête femme peut et doit recevoir son mari . Je me mis auprès d’elle ; mais lorsque je voulus
e l’aime beaucoup, que je me prive de sa compagnie. Si un autre qu’un mari , lui dis-je, me contait une pareille histoire, je
e ; mais encore parce qu’il serait très difficile de trouver un autre mari que moi qui aimât sa femme autant que j’aime la m
’au point de ne pouvoir plus vivre sans elle. Je commençai à haïr son mari d’une telle force, que j’aurais voulu le voir mor
sur le cœur, et des résolutions que j’avais formées de poignarder le mari , ou de violer la femme. Vous m’avez dit que vous
6 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « ChapitreLII. Le mari prudent »
ChapitreLII. Le mari prudent Histoire Cléon fut un des premiers d’
le ne l’empêcha pas de rendre justice à Justin, c’était le nom de son mari , parce qu’elle vit en lui un homme tout aimable.
t, Sont toujours des éclats dont on ne revient point. Sur la foi d’un mari le monde s’abandonne A taxer la pudeur de celle q
mit dans l’impossibilité de rien nier. Elle se jeta aux pieds de son mari , et lui fit toutes les protestations imaginables.
is femme n’a été plus mortifiée que celle-là le fut du mépris que son mari faisait d’elle ; elle se jeta vingt fois à ses pi
iel des désordres de sa vie, et à le prier de fléchir l’esprit de son mari , à qui elle écrivait très souvent. Ses prières fu
7 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LIX. De ce qui se passa chez le duc de Médoc après le départ de Dulcinée, et comment Sancho reçut sa femme que la duchesse fit venir au château. »
ez aime mieux croire charitablement que ce fut en bon père, et en bon mari plutôt que par vaine gloire. Quoi qu’il en soit,
que dans un bon lit. — Cela est bien, lui dit la duchesse, mais votre mari est-il honnête homme, et vous traite-t-il bien ?
levis, à la vue de tous les spectateurs. Thérèse voulut embrasser son mari , qui pour première honnêteté lui déchargea sur le
ndue à ces caresses, se releva en fureur, et se jeta au visage de son mari , qu’elle égratigna de son mieux. Sanchette que l’
hesse de Médoc la prit, et lui raconta le sujet du traitement que son mari lui avait fait. — Bon, bon, dit-elle, railleries
prit par les pieds de derrière, et brisa de la tête le visage de son mari . Comme il est naturel à tout animal de vouloir se
8 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Des Prez, et de Mademoiselle de l’Épine. »
tionnés à son état. Elle se plaignait de la misère du temps ; que son mari et elle ne gagnaient plus rien, et qu’ils avaient
et ne les a point violés ; car mon père ignore encore, qu’elle et son mari se soient mêlés de l’intrigue. Je lui déclarai qu
s le même prétexte d’écriture qui m’y avait mené les autres fois. Son mari y était, elle l’avait instruit de tout, et il ava
pour nous avoir des meubles ; et n’y ayant point assez, j’emmenai son mari au logis pour lui donner encore de l’argent. Je l
homme quitte tout pour sa femme, et respectivement une femme pour son mari . Que nous étions obligés de suivre ses paroles à
. Ils peuvent leur dire, c’est vous qui m’avez choisi une femme ou un mari  : vous m’êtes garants de sa méchante conduite et
déjeuner. Notre repas se fit avec assez de joie ; l’hôtesse, dont le mari était à la ville, nous servit à table. Après le d
llet qu’elle avait laissé. Le voici. BILLET. Je ne croyais pas qu’un mari dût respecter le sommeil de sa femme, surtout dan
nes qui vivaient publiquement comme nous vivions elle et moi, fussent mari et femme, et c’était assurément quelque chose de
ant que je l’appelasse, je lui montrerais devant vous que je suis son mari et son maître, et la paierais de s’exposer mal à
des femmes mariées depuis le matin jusqu’au soir, et d’obliger leurs maris de venir les chercher à minuit ? Savez-vous bien,
uis contente des siennes ; et au hasard de vous voir méprisées de vos maris , comme je la suis du mien, mariez-vous, vous n’en
mère dont elle est unique à présent, que des bienfaits de son défunt mari , et par les successions de ses frères et sœurs, e
oir envie d’apprendre cette histoire. Des Ronais la raconta encore au mari et à la femme après déjeuner. J’ai envie, dit Mad
emme : ainsi il y a des chagrins dans le mariage, dont il n’y a qu’un mari qui puisse parler par expérience ; et puisque j’y
. Il est certain, dit Des Frans, que soit que les femmes aiment leurs maris , ou qu’elles ne les aiment pas, elles sont… À l’a
9 (1691) Journal d’un voyage fait aux Indes Orientales (tome 2)
ves ou Lascaris, se remarier, ou rester veuves après la mort de leurs maris  ; mais cette indulgence ne s’étend point sur les
bienheureux. Secondement, il faut que dès le moment de la mort de son mari , elle déclare qu’elle veut se brûler avec lui, &a
Si elle mettait un intervalle d’un quart d’heure entre la mort de son mari & sa déclaration, elle n’y serait plus reçue 
on obligeait en Europe les femmes à se brûler après la mort de leurs maris , les morts subites ne seraient pas si fréquentes 
selle pour toutes les femmes, de quelque qualité qu’eussent été leurs maris , pendant leurs vies ; & qu’il n’y a que les s
nt très grand soin de les retenir. Une femme qui après la mort de son mari , gentil ou More, en prend un autre, passe pour un
s ; parce que ces femmes, jouissant de la liberté par la mort de leur mari , n’ont garde de se rejeter dans l’esclavage. Cett
t ici précoce. Que la femme meure devant où après la consommation, le mari cherche parti ailleurs ; je l’ai déjà dit. Si c’e
tendu une pauvre femme se plaindre à ma mère du trop d’appétit de son mari . Madame, lui disait-elle, le malheureux heume le
le cabaret où elle les avait suivis, lui ayant demandé le nom de son mari , où il était & ce qu’il faisait, & elle n
t pas, elle apprit enfin avec une joie inexprimable la fortune de son mari & ce qu’il était, & la tendresse qu’il lu
x servantes & le laquais en vissent rien. Il prit la place que le mari venait de quitter : le reste est facile à s’imagi
les larmes aux yeux, & d’un ton si contrit qu’il fallait que son mari fût aussi bien instruit qu’il l’était pour n’être
blée de parents ; mais qu’ils n’avaient pas pu réussir, parce que, le mari ne s’étant pas plaint, ils n’avaient aucun droit
les cruelles extrémités une mauvaise femme ne précipite-t-elle pas un mari  ! Plus il est honnête homme, plus il est à plaind
a femme était telle en substance : Pourquoi m’as-tu quittée, mon cher mari  ? Ai-je pas fait pour te plaire tout ce qui m a é
 on pouvait justement dire comme Ovide, Nescit cui vento pareat unda maris . Nous nous sommes vus, cinq fois en deux jours,
 ; & qu’enfin, s’étant promis de s’épouser, ils y étaient devenus mari et femme. Qu’après cela, il avait tout mis en œuv
& était seule & unique héritière de la demoiselle : & le mari & la femme, qui ne voulaient pas qu’elle se m
une Cléanthis de l’Amphitryon ; & quoiqu’elle en fît porter à son mari vingt fois plus qu’il n’en avait à son bonnet, el
vait à son bonnet, elle ne voulait pas qu’il lui rendît le change. Le mari était bien fait, & je crois qu’il l’est encor
chargé d’en donner autant toutes les semaines, jusqu’au retour de son mari , qui l’avait laissée grosse à Paris. Il ne croyai
elle l’aima jusqu’à en faire son bras droit. Elle ne passait rien au mari , qui au lieu d’avoir amené chez lui une maîtresse
t étudier par d’autres, avait si peu reconnu de particulier entre son mari & elle, & avait au contraire remarqué tan
elle envoya un âne à Fanchon, qui était restée dans son lit. Pour le mari , il allait toujours après les autres, en compagni
core me trouver au Fort Saint-Pierre, comme je le dirai plus bas. Son mari est bon catholique romain : elle la contrefait. E
out là-dessus sur son compte, & qu’elle passe pour très sage. Son mari en est idolâtre, & elle la plus heureuse de t
l’attend de jour en jour. Elle a en or & en argent, sans que son mari en sache rien, plus de quarante mille francs d’ar
nt la seule idée fait frémir, c’est d’avoir lié ensemble dos à dos le mari & la femme, renversé le mari sur le ventre, v
st d’avoir lié ensemble dos à dos le mari & la femme, renversé le mari sur le ventre, violé la femme sur son corps, &
s. Ce sont pour ces femmes des nuits de noces. Je ne sais comment les maris prennent les choses dans l’intérieur de leur dome
sent ni baissent : & on ne s’aperçoit point dans le public que le mari ni la femme en fassent plus mauvais ménage ensemb
une chambre qui n’était séparée de celle de sa maîtresse & de son mari que par une simple cloison de sapin rescié & 
acilitait leurs plaisirs. La vertueuse épouse, dans la chambre de son mari , présentait ses postérieures au trou, & Caumo
ens les uns des autres, résolut de faire découvrir l’industrie par le mari  ; & une nuit que la lune donnait droit au tro
i ; & une nuit que la lune donnait droit au trou, il inspira à ce mari une tentation maritale qui lui fit avoir besoin d
cela se fût passé, elle eut le front de dédire en notre présence son mari d’un marché qu’il avait fait avec nous : & La
ent par un trou. Elle n’en fit que hocher la tête. Nous emmenâmes son mari déjeuner dans la même auberge où nous savions bie
ché, premier secrétaire de M. de Goimpi, intendant. Il est bon ami du mari de Fanchon, auquel il a rendu & peut rendre e
ux ans, qui se plaignit à M. de Goimpi de la mauvaise conduite de son mari , un des principaux ouvriers entretenus par le roi
amp; fort bien apparentée. L’intendant envoya tout aussitôt quérir le mari  ; &, après lui avoir fait une petite répriman
’un amant sont toujours plus vifs & plus ragoûtants que ceux d’un mari , elle aurait voulu le trouver souvent seul à seul
us & sans contrainte. Pour en venir à bout il fallait éloigner le mari . Bernard s’en chargea en l’envoyant porter un gro
s un demi-quart d’heure que Bernard était sorti avant jour lorsque le mari entra, ayant une double clef de la chambre, où il
personne que Bernard avait baisée en son absence. Vallière connaît le mari aussi bien que la femme, & ne douta point que
erchent qu’à rire, en avertit Bernard, & de ce qu’il avait dit au mari . Celui-ci de sa part en avertit dès le lendemain
lle se fit par avance un plaisir de le sacrifier à la jalousie de son mari , & à sa réputation ; & Bernard son amant
n dînant, en affectant un air chagrin, qu’il avait envoyé chercher le mari pour l’envoyer au Fort-Royal porter à Joubert un
aller plaindre à M. l’intendant. Après ce petit conseil tenu entre le mari & la femme, ils sortirent tous deux & pri
aint-Pierre, & revint sur ses pas, disant à tout le monde que son mari était parti. Elle alla trouver Bernard, auquel el
sur son grabat roué de coups. La charpentière dit la manière dont son mari l’avait reçu, & régalé. M.d’Éragny en rit de
emble ; & qu’en cette considération, il le suppliait d’obliger le mari & la femme de garder le secret, & s’offri
trui, en lui laissant à deviner s’il voulait parler de lui-même ou du mari  ; & Vallière, plus fâché de ce que le vice-ro
tière, nous l’a dite à M. de La Chassée & à moi : &, comme le mari ne manquera pas de parler dans le vin, on ne dout
10 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur de Jussy, et de Mademoiselle Fenouil. »
tant de dépense en habit, et qu’une femme qui ne veut plaire qu’à son mari , ne doit point le porter si haut. Elle me dit hon
de cette innocente victime, d’autant plus qu’elle en était cause. Son mari est mort enfin, il y a près de deux ans, et l’a l
nous jurâmes une fidélité éternelle, et vécûmes dès ce jour-là comme mari et femme. Je ne crois pas qu’il y ait au monde un
at de tous les criminels. Ce fut en vain qu’elle cria que j’étais son mari  ; qu’elle demanda par quelle autorité on nous sép
e jeta à genoux devant les juges ; elle les supplia de lui rendre son mari  ; elle les assura que c’était elle qui m’avait je
ement libertine, surtout dans un pays où la jalousie règne, et où les maris se croient tout permis pour venger l’honneur qu’i
tablement sincère. Vous ne pouvez comprendre quel fut l’étonnement du mari et de la femme. Il quitta la table brusquement, e
11 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Des Ronais, et de Mademoiselle Dupuis. »
re ne fût pas un modèle de vertu parfaite, il n’y a jamais eu que son mari qui en a douté ; et si elle s’est mal gouvernée ;
it appeler Madame) accoucha environ six mois après la blessure de son mari  ; et prétendirent que la consommation avait précé
on quatre ans et demi, aux jours gras ; le propre jour de sa mort son mari se masqua et alla chez le marquis de Verry. Ce ma
onné lieu au public de la soupçonner, la maxime étant certaine, qu’un mari qui doute de la conduite de son épouse, autorise
tion : car enfin ma fille n’est pas faite tout exprès pour trouver un mari d’autre matière que les autres, et qui suive une
lle jurait son Dieu et son âme, que si elle en pouvait réchapper, son mari ne l’approcherait jamais ; elle renonçait à tous
ré ses douleurs et ses serments, la voilà encore grosse, et outre son mari , on dit qu’elle a encore un amant favorisé ; il f
r la rendre à Monsieur Des Ronais. Je l’ai toujours regardé comme mon mari  ; sur ce pied-là je pardonne à ses mauvaises hume
om emprunté, et qu’elle m’était adressée. J’enverrai demain quérir le mari et la femme pour dîner ici. Je suis certaine qu’i
12 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur de Terny, et de Mademoiselle de Bernay. »
nt de santé, et la pauvre femme n’a nul crédit ; au contraire père et mari la font désespérer, et la rendent garante de la r
en servit le même jour, pour aller dire adieu à sa maîtresse, dont le mari jaloux avait découvert une partie de l’intrigue,
m’écrivit que Madame d’Ornex sa sœur était morte, maudissant père et mari , qu’elle n’avait jamais voulu voir qu’une heure a
les. Elle avait si peu aimé cette vertu, que la mort de son quatrième mari , dont elle était restée veuve à plus de cinquante
grine point. Ma femme et moi ne l’avons pas vu depuis que nous sommes mari et femme ; si pourtant il voulait se réconcilier
en. Celle-ci charmée de l’éclat de cent louis, et de l’espérance d’un mari , qui sont deux grands points pour une fille que l
ne s’est point démentie ; et mettant à part les caresses privées d’un mari et d’une femme, le reste est encore entre nous su
13 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur de Contamine, et d’Angélique. »
ngt-neuf ou trente ans, dont elle avait passé près de quinze avec son mari  ; mais elle a préféré le veuvage et le plaisir d’
et à écrire, pour en être soulagée dans le détail de son ménage, son mari n’étant pas d’humeur d’entrer dans quantité de me
ique y resta six à sept ans ; et Mademoiselle Dupuis étant morte, son mari voulut mettre Angélique dans le couvent où était
bien changé depuis que vous êtes sortie de chez moi : quel est votre mari , poursuivit-elle, sans lui donner le temps de se
t l’hôtel et moi en aurions eu la dernière joie ; mais quel est votre mari pour vous le faire prendre si haut ? Ces paroles
née juste pour accoucher. Elle est adorée de sa belle-mère, et de son mari , qui ne peuvent pas la perdre de vue. Elle est to
tout son bonheur et son établissement, aussi bien que l’appui que son mari a encore : car il est certain, que quand il aurai
le femme qui n’avait point encore parlé, ne galantisez point tant mon mari sur sa bonne mine, vous me rendriez bientôt jalou
14 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XXXVI. Suite de l’histoire de Silvie et de Sainville. »
sans affectation pourtant et sans incivilité. Enfin au retour de son mari , depuis environ un mois, elle s’est séparée d’ave
que j’ai sauvée, et à qui vous avez donné retraite, et que c’est son mari qui voulait la faire enlever, à ce que La Roque m
on de savoir en quoi je pouvais lui être utile. Je lui appris que mon mari n’était point à Paris, et lui dis en même temps q
oir à présent s’il vous est plus avantageux d’être bientôt veuve d’un mari mort avec infamie, que de porter longtemps le nom
15 (1691) Journal du voyage des Indes orientales (à monsieur Raymond)
its fort beaux et même délicats, l’humeur fort agréable et douce. Son mari est blanc, Portugais européan ; il ne l’a pas qui
nent à ces excès, ce sont les femmes mariées du consentement de leurs maris qui s’en font un point de religion. Mais pour rev
aire connaître qu’une femme ne doit point s’élever aussi haut que son mari si lui-même ne la relève de son abaissement. Aprè
peuvent se remarier, ou vivre dans le célibat après la mort de leurs maris , mais les femmes des bramènes, à moins que de vou
bienheureux. Secondement il faut que, dès le moment de la mort de son mari , elle déclare qu’elle veut se brûler avec lui, et
lui fit faire trois toursautour de ce lit funeste où le corps de son mari était étendu. On lui demanda autant de fois si el
bout ; elle monta sur le bûcher, baisa et embrassa le cadavre de son mari , se releva, donna aux filles et aux femmes qui l’
quelle on pouvait voir tout le corps de cette femme et la tête de son mari dans son giron, elle étant assise sur son séant,
’on obligeait en Europe les femmes à se brûler après la mort de leurs maris on n’entendrait point tant parler de morts subite
davre, et cela, disent-ils, parce que les femmes empoisonnaient leurs maris . Je m’en suis informé à fond comme vous verrez bi
erniers passe pour une bagatelle ; une femme qui après la mort de son mari convole en seconde noce perd sa renommée, mais ne
entretenue et avoir un amant, pourvu qu’il soit plus que n’était son mari . Cette coutume-ci n’étend point son indulgence ju
l’âge de deux ou trois ans, et dont le mariage se consomme lorsque le mari et la femme sont tous deux en âge de se joindre.
mes de ceux-ci meurent avant ou après la consommation du mariage, les maris cherchent parti ailleurs ; mais il n’en est pas a
tendu une pauvre femme se plaindre à ma mère du trop d’appétit de son mari . Madame, lui disait-elle, ce malheureux heume le
urs qu’à celui des femmes, c’est-à-dire qu’une reine d’Achem ayant du mari qu’elle aura épousé un garçon et une fille, ce ga
me était telle en substance : Pourquoi m’as-tu voulu quitter mon cher mari  ? Réponds-moi, ai-je pas fait pour toi tout ce qu
16 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LVIII. Des tristes et agréables choses que Parafaragaramus apprit au chevalier de la Manche. »
secret quand une femme le sait, et une femme ne sait le secret de son mari que pour le trahir ; ce sont des importunes à dem
t donné à eux-mêmes. Elle avait fort bien joué son personnage, et son mari qui avait fait celui de Merlin s’en était aussi b
17 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LVI. De ce qui suivit le désenchantement de Dulcinée. »
u’il ne trouverait plus de femmes qui en pussent faire porter à leurs maris , n’y ayant plus aucun homme qui leur voulût aider
fussent propres à tout le monde, qu’il y en avait de dorées pour les maris pauvres, et qui se changeaient sur leur tête en c
18 (1721) Mémoires
ou de celui de la maîtresse, et qu’il n’y a même aucun repos entre le mari et la femme quand l’un des deux ne donne pas dans
en Poitou, l’autre à Paris. 53. La première est qu’une femme dont le mari était mort il n’y avait que quinze jours ou envir
avaient réduit tout le monde. C’était une bourgeoise de Paris dont le mari et leur famille auraient aisément vécu si les bil
gens savaient qu’elle ne faisait que son devoir, puisqu’il était son mari  ; en effet elle l’avait épousé environ un an aprè
filles. Mais sitôt qu’elles sont mariées, elles sont fidèles à leurs maris . Ce qui fait que jamais ou très rarement on enten
Après que les fesse-mathieu furent sortis, M. d’Argenson congédia le mari et la femme, auxquels il ordonna de bien vivre en
, auxquels il ordonna de bien vivre ensemble ; et comme cette fois le mari et la femme m’avaient fait rire de bon cœur, et q
ail de ce qui se passait à Paris et dans les faubourgs, même entre le mari et la femme. Il y avait un compagnon menuisier pa
t belle, mais d’une tête de Parisienne, ce qui est beaucoup dire. Son mari lui donna un soufflet bien appliqué, et après avo
dimanche. Il les envoya quérir, et ils vinrent en habits nuptiaux. Le mari ne se doutait pas seulement pourquoi ni à quel de
s du présent qu’il avait fait à sa femme, et elle qui croyait que son mari allait avoir la tête lavée y vint avec plaisir. 1
jeunes, il ne les rudoya point, quoique ce fût sa coutume. Il dit au mari  : Voilà ta femme belle, bien faite, jeune et tout
eu] r d’Argenson prononça que la femme recevrait toujours l’argent du mari et lui en rendrait compte quand il voudrait, qu’e
iens étaient changés, et qui que ce fût ne savait sa naissance que le mari et la femme, et celle qui l’avait nourrie, et qui
i du tout lorsqu’il l’envoya quérir dix-huit ans après la mort de son mari , à laquelle il rendit tant pour elle que pour ses
petite gargote portative et bien vilaine, et dans cet honnête état le mari et la femme gagnaient leur vie en servant le publ
de quatre ans et elle, jusques à ce qu’elle eût des nouvelles de son mari à qui elle avait écrit, et dont elle attendait la
19 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre quatrième) « Chapitre LIV. Départ de la compagnie. Comment Sancho fit taire le curé. Aventures diverses arrivées à cet infortuné chevalier. »
avait donné ; on l’avait envoyé quérir, et elle était venue avec son mari , qui, quoique assez fâcheux, n’était pas néanmoin
présenté que c’était le seul moyen de lui rendre son bon sens, et son mari lui-même s’en mêlant, elle promit de faire ce qu’
20 (1713) Les illustres Françaises « Préface. »
aux femmes ; mais ce qui étonne, c’est la sotte complaisance de leurs maris de le souffrir, et de payer souvent cet excès bie
21 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XXXV. Du tour ridicule et malin que fit Parafaragaramus au chevalier Sancho, et des événements tristes qui le suivirent. »
tant de sauver la vie de sa maîtresse en la dérobant à la rage de son mari qui était parti dans la résolution de la poignard
22 (1690) Journal d’un voyage fait aux Indes Orientales (tome 1)
ême délicats, l’humeur agréable, et paraît fort douce et honnête. Son mari est de Lisbonne, aussi vilain mâtin que sa femme
nge s’était fait tuer en défendant sa maîtresse d’une insulte que son mari lui faisait ; que ce mari et quatre autres furent
éfendant sa maîtresse d’une insulte que son mari lui faisait ; que ce mari et quatre autres furent si maltraités qu’ils en p
coups de pierres et de bâtons, qu’il y en eut trois, entre autres le mari , qui eurent, l’un la tête, et les deux autres le
t plus cruel qu’il ne finit qu’avec sa vie. La femme est remise à son mari , et on ne s’informe point de quel genre de mort e
on ne s’informe point de quel genre de mort elle est expédiée. Si ce mari est assez bon pour lui pardonner, c’est à elle à
eurs blanches soient passées, dans une maison séparée de celle de son mari , et n’a aucun commerce avec lui. Cela est conform
ux lois de Moïse, et s’observe encore aujourd’hui parmi les Juifs. Le mari ne doit point s’en soucier, ayant des femmes de r
e, la polygamie étant permise. Pendant qu’elle est ainsi recluse, son mari en a soin sans la voir, et lui envoie ce qui lui
femmes la reconduisent, en chantant et en dansant, à la maison de son mari , qui la reçoit comme une nouvelle épouse. Cela ne
rnant seule avec son enfant au bout de quatre-vingt-deux jours, et le mari la recevant sans aucune fête. Lorsque ces enfants
mariage, qui, étant une cérémonie nocturne, est remise à la nuit. Le mari se lève le premier ; et, après avoir embrassé et
it pour lui faire connaître qu’une femme doit rester basse devant son mari , si lui-même ne la relève de l’abaissement où ell
eu assez de résolution pour vouloir, malgré sa grossesse, suivre son mari , qui a été tué à la première bordée, et qui allai
23 (1715) Continuation de l’histoire de l’admirable Don Quichotte de La Manche (livre troisième) « Chapitre XLV. Pourquoi la maîtresse d’une hôtellerie voisine du château venait souvent demander des nouvelles de Sainville et de Silvie. »
n’avait regardé Silvie que sur le pied d’une femme séparée d’avec son mari , et d’une femme qui avait un amant favorisé ; que
24 (1713) Les illustres Françaises « Histoire de Monsieur Des Frans et de Silvie. »
ait approfondir un pareil secret ? Ce ne sera ni elle ni la Morin, le mari le croirait de bonne foi, et n’irait pas chercher
toute connaissance, et doit faire en sorte après son mariage, que son mari la mène en Poitou, où on dit qu’il a du bien. D’u
n intrigue ? Et cornes pour cornes, qu’importe qu’elle en donne à son mari plus ou moins avant son bail ? Et… Mais, interrom
is bon gré de l’amour qu’elle a pour mon fils. Elle l’aime, c’est son mari , elle ne fait à présent que son devoir ; et vérit
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